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Le jour d’après (appel gratuit) [email protected] - www.dondusang.nc Centre de Don du Sang NC Centre de Don du Sang Nouvelle-Calédonie donnez votre sang Enquête sur ce qui va changer 20 03320 27027 4 N°315 - jeudi 2 avril 2020 100 F

Le jour d’après - Accueil - LARJE

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Le jour d’après

(appel gratuit)[email protected] - www.dondusang.nc Centre de Don du Sang NC

Centre de Don du SangNouvelle-Calédonie

donnezvotre sang

Enquête sur ce qui va changer

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N°315 - jeudi 2 avril 2020 100F

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SOCIÉTÉ ÉDITRICE SAS ACTU.NC

SIÈGE SOCIAL : 27 bis avenue du Maréchal Foch BP 18695 - 98857 Nouméa Cedex

tél : 29 18 08

ISSN 2275-0398

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yann Milin,

tél 77 19 72 - [email protected]

RÉDACTION EN CHEF : Beryl Ziegler,

tél : 29 18 08 - [email protected] Yann Milin,

rédacteur en chef par intérim

RÉDACTION : Jennifer SEFCSIK

DESSINATEUR : Ajna

MAQUETTISTE : Matthieu Ducamp

[email protected]

RÉGIE PUBLICITAIRE : REZO, Cindy Brun

tél : 93 12 02 - [email protected]

ANNONCES LÉGALES ET ABONNEMENTS :

tél : 28 63 01 - [email protected]

DIFFUSION : Totem

IMPRESSION : Artypo

N° DE CPPAP : 0421 C 93028

N° ISSN : 2608-7618

L’EDITO

La sortie de crise au bout du tunnel

Trois jours sans cas positifs de Covid-19 en Nouvelle-Calédonie à l’heure où ce numéro est mis sous presse. L’épidémie se-rait-elle jugulée ? Ou est-ce là un simple concours de circons-tances ? Toujours est-il que sur le Territoire, la propagation de la maladie est loin d’être exponentielle comme partout ail-

leurs dans le monde. Le pays totalise 15 cas positifs depuis le début de l’épidémie. Une situation qui fait quasi figure d’exception dans le monde. S’il est un peu tôt pour crier victoire, la crise sanitaire semble en tout cas sous contrôle. On jugera sur preuves dans quelques se-maines si la Calédonie est un modèle de lutte contre le coronavirus et si on peut parler de gestion exemplaire.En revanche, pour ce qui est de la crise économique, elle est bien pré-sente… malgré la solidarité nationale. Les entreprises ont beau essayer de se réinventer pour contrer les fermetures et tendre vers le télétra-vail, elles affichent des pertes conséquentes quand elles n’ont pas déjà mis la clé sous la porte. Combien ne se relèveront pas de cette crise ? Le pire, c’est que « le plus compliqué reste à venir », estime Yann Lu-cien, le nouveau président de la CPME. Tout dépendra de la durée du confinement, allongé en Métropole jusqu’au 15 avril au minimum, et de la réouverture de nos frontières qui pourra difficilement s’opérer tant que la crise sanitaire n’aura pas été stoppée ailleurs dans le monde, au risque d’une nouvelle contamination du Territoire. Preuve que notre économie reste hautement dépendante des autres. D’ailleurs, peut-être le moment est-il venu de transformer notre système en profondeur ?Parce que la vie ne s’arrête pas avec le coronavirus, nous vous propo-sons une nouvelle rubrique intitulée « Le jour d’après ». Dans chacun des numéros à venir, vous découvrirez la vision futuriste d’enseignants, chercheurs et libres-penseurs. De quoi relever la tête et prendre une grande bouffée d’oxygène, plutôt bienvenue en cette période de confi-nement. Bonne lecture à tous.

Suivez-nous surActuNouvelleCaledonie

Béryl Ziegler, Rédactrice en chef

ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DÉROGATOIRE

En application de l’article 1er de l’arrêté n° 2020-4608 du 23 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 en Nouvelle-Calédonie Je, soussigné(e)…………………………………………………………………………………………………... Mme/M. :………………………………… ………………………………………………………………………. Né(e) le :………………………………………………………………………………………............................... Demeurant :………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……… …………………………………………………… certifie que mon déplacement est lie au motif suivant (cocher la case)1 : □ Déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisées sous forme de télétravail (sur justificatif permanent) ou déplacements professionnels ne pouvant être différés2 ; □ Déplacement pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité3 dans des établissements dont les activités demeurent autorisées (liste sur : http://www.nouvelle-caledonie.gouv.fr/) ; □ Consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés ; consultations et soins des patients atteints d'une affection de longue durée ; □ Déplacement pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants4 ; □ Déplacements brefs, dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile, liés soit à l'activité physique individuelle des personnes, à l'exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d'autres personnes, soit à la promenade avec les personnes de la même famille regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie. □ Convocation judiciaire ou administrative ; □ Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative ;

Fait à le, / /2020 à h (Date et heure de début de sortie à mentionner obligatoirement) Signature :

1 Les personnes souhaitant bénéficier de l'une de ces exceptions doivent se munir s’il y a lieu, lors de leurs déplacements hors de leur domicile, d'un document leur permettant de justifier que le déplacement considéré entre dans le champ de l'une de ces exceptions 2 A utiliser par les travailleurs non-salariés, lorsqu’ils ne peuvent disposer d’un justificatif de déplacement établi par leur employeur 3 Y compris les acquisitions à titre gratuit (distribution de denrées alimentaires…) et les déplacements liés à la perception de prestations sociales, au retrait d’espèces, au paiement de factures (électricité, eau, téléphonie…) et d’impôts. 4 Y compris pour venir récupérer du matériel pédagogique à destination de mon ou mes enfants scolarisés dans l'établissement dans lequel il est inscrit et sur présentation de l'attestation du chef d'établissement concerné

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Caillasseurs arrêtés et jugés

Les 8 responsables des caillassages opérés la semaine dernière à La

Tontouta (vitres de l’aéroport et plus de 40 véhicules) ont été interpelés. 7 d’entre eux, majeurs, ont été ju-gés en comparution immédiate le 27 mars. 2 ans de prison dont 18 mois de sursis pour l’un des prévenus, et 6 mois avec sursis pour tous les autres, peine assortie pour certains de 170 heures de travail d’intérêt général et obligation d’indemniser les victimes, et pour d’autres d’un placement sous surveillance électronique.

Cov19 à la clinique de Nouville

Mercredi 25 mars, une personne appartenant au personnel de la

clinique Magnin a été dépistée por-teuse du coronavirus. Elle revenait de voyage, et n’aurait donc pas contrac-té le virus localement. D’après une publication de la clinique sur leur compte facebook  : «  Conformément aux directives de la DASS et du gou-vernement de la Nouvelle-Calédonie, toutes les procédures pour sa prise en charge et la prise en charge des personnes avec qui il aurait pu être en contact ont été scrupuleusement respectées. »

LE FIL DE LA SEMAINENouvelle dérogation de sortie

Aide aux victimes de violences intrafamiliales

Le confinement réduit la capacité d’accueil des associations d’aide aux victimes de violences intrafamiliales, qui assurent toutefois une permanence téléphonique.

Tous les dispositifs disponibles dans l’ensemble du pays, et leurs coordonnées complètes, sont fédérés sur un outil appelé CAVAD-NC (Cartographie d’Aide aux Vic-times et d’Accès au Droit en Nouvelle-Calédonie) : http://carto.cavad-nc.georep.nc/ Indépendamment des numéros à retenir en cas d’urgence (le 15 pour le SAMU, le 17 pour la police/gendarmerie et le 18 pour les pompiers), citons une des associa-tions d’aide aux victimes bénéficiant d’un numéro d’appel gratuit : SOS Ecoute au 05 30 30, du lundi au samedi de 9h à 1h du matin, et le dimanche 9h-13h et 17h-1h du matin.

A la demande formulée le 23 mars par la présidente de la province

Sud, Sonia Backes, au Premier Ministre Edouard Philippe, pour mobiliser le fonds de solidarité de l’Etat en faveur des entreprises calédoniennes eu égard à l’ impact économique et social lié à l’épidémie de coronavirus, la réponse est positive  : «  certaines des mesures d’urgence ont vocation à être mises en œuvre en Nouvelle-Calédonie, en parti-

culier le fonds de solidarité, cofinancé à hauteur d’un milliard d’euros entre l’État et les collectivités, qui vise notam-ment à aider les petites et moyennes entreprises.  » Le courrier du cabinet du Premier ministre ajoute que « la loi de finance rectificative pour 2020 crée une garantie de l’État de 300  milliards d’euros aux prêts aux entreprises, une garantie qui couvrira les entreprises de Nouvelle-Calédonie. »

Soutien aux entreprises : l’Etat s’engageF a i t s d i v e r s

C’est le nombre officiel de cas détectés de coronavirus en Nouvelle-Calédonie le lundi 30 mars, à 15h, annoncé lors du point presse quotidien du gouvernement.

L e c h i f f r e

15©

RRB

Depuis le 27 mars, compte-tenu de l’évolution de la situation sanitaire,

le modèle d’attestation de déplacement dérogatoire a été modifié. Il est devenu obligatoire de préciser l’heure de début de sortie, et de respecter la règle des trois «  1  »  : 1 sortie par jour, pendant 1h, et à 1 km de chez soi maximum. Le nouveau modèle est téléchargeable

sur www.nouvelle-caledonie.gouv.fr  et sur www.covid19.nc, l’ancien formulaire demeurant valable à la condition impé-rative d’y ajouter l’heure de sortie. Par ailleurs, 2 motifs de déplacements ont été ajoutés  : la convocation judiciaire ou administrative, et, sur demande de l’autorité administrative, la participa-tion à des missions d’ intérêt général.

POLITIQUE

Le monde est à construireC’est la guerre ! Chaque soir à la télévision, Jérôme Salomon (directeur de la santé publique) à Paris ou Christopher Gyges à Nouméa, dresse le bilan des combats et des pertes. Le monde, la France, la Nouvelle-Calédonie sont engagés dans un combat auquel nous n’étions pas préparés et dont les conséquences pourraient être un bouleversement aussi déterminant que le réchauffement climatique. Dans quel état sortirons-nous de là ?

Ne cherchons pas  : la planète n’a pas connu une telle crise depuis

la fin de la seconde guerre mondiale  ! Rien en tous cas qui puisse conduire la moitié des terriens à être confiné chez eux  ! Une obligation que l’on fait res-pecter à coups d’amende à Nouméa, à coups de bâton à New Delhi, mais que suivent 3 milliards d’êtres humains  ! E.T. atterrirait sur les Champs Élysées qu’ il ne croiserait personne ou qu’ il ne verrait plus que le seul pape Fran-çois sur la place Saint-Pierre désertée ! Le monde est terré chez lui par peur de la maladie, par peur de la mort. De-puis la grande épidémie de grippe es-pagnole de 1918, jamais la terre n’avait été confrontée à une aussi grave crise sanitaire susceptible d’emporter dans la tombe des centaines de milliers de gens et de mettre à genoux les écono-mies des plus puissants états ! On dirait de la science-fiction, une série Netflix, un livre de Barjavel… Et pourtant, c’est aux infos 24/24h. Comment voulez-vous dans ces conditions que notre monde, au sortir de cette peste nouvelle, tourne comme avant ou fasse comme si rien ne s’était passé ?

Réparer ce qui peut l’êtreArmageddon ou pas, aux médecins, chercheurs en tous genres et infectio-logues de tous poils qui se succédaient sur les plateaux télé, on a parfois laissé la place aux penseurs et intellectuels qui, prouvant qu’ ils n’avaient pas dis-paru, ont consacré la réalité. Ils nous ont expliqué que le virus est venu faire la nique à ceux qui, depuis des lustres, nous bassinent avec la mondialisation, l’Europe, Schengen et avec la préémi-nence de l’économie. Brutalement, le coronavirus nous rappelle le sens des frontières, de la Nation, de la produc-tion industrielle ou agricole locale, et surtout que face au péril, on ne peut sauver ensemble les peuples et l’écono-mie. Ceux qui se sont trompés dans leur choix vont maintenant le payer cher. De manière inattendue, le virus vient faire la révolution à laquelle certains rêvaient ou craignaient c’est selon, mais qui va

contraindre les dirigeants du monde à une certaine prise en compte de ces as-pirations des peuples. Quand on pense qu’en quelques jours seulement d’arrêt des machines, la Chine a retrouvé des cieux nettoyés, les eaux du lagon de Ve-nise accueillent des dauphins, pendant

que la couche d’ozone se régénérerait sur les pôles. On ne va quand même pas permettre que tout soit perdu à nouveau dès lors que nous ne serons plus confinés  ! Une révolution donc et comme les précédentes, faite par le peuple. Le coronavirus, c’est la grande revanche de la France gilet jaune  : ne salue-t-on pas aujourd’hui l’œuvre des caissiers, des livreurs, des éboueurs, des chauffeurs, les derniers à tenir en-core la France debout ? Et l’on s’émeut en effet à la mort d’une caissière de Casino de 52 ans en Seine Saint-Denis, martyre de la cause contre le virus…

Le retour de l’hommeEt qu’en est-il de l’homme  ? Il a suf-fi de quelques semaines pour toucher du doigt la fragilité de notre monde, et sa vanité. L’ individu consommateur désormais confiné, retrouve dans son isolement ou sa solitude le goût du col-

lectif, et prend pleinement conscience de l’ inanité de ses comportements. En fonction de la dureté de la crise que nous connaissons, du nombre de morts et de l’ intensité des drames qu’elle laissera dans son sillage, peut-être que nous regarderons d’un autre œil nos

façons d’acheter et de vendre et ac-cepterons de produire autrement pour consommer différemment. Se présente là une occasion unique de réparer les excès de deux siècles d’ industrialisa-tion et de quelques décennies de mon-dialisation, sans pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain. Les plus pes-simistes d’entre nous pensent que, dès lors qu’ il aura la permission de mettre le nez dehors, l’homme s’empressera de reprendre ses activités coupables et les eaux du lagon de Venise ne tar-deront pas à redevenir sales. La crainte est en effet que la course au profit ne reprenne de plus belle. Les confinés frustrés pendant plus d’un mois vont se ruer avec avidité dans les boutiques ou faire des commandes en ligne. A-t-on néanmoins le loisir d’espérer et d’ ima-giner que, puisque nous ne sommes pas morts mais sommes sortis vivants de la guerre contre un invisible danger, un monde est à construire ?

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En quelques jours seulement d’arrêt des machines, la Chine a vu sa pollution diminuer drastiquement

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Pensez-vous que la pandémie de Covid-19 aura des conséquences sur le fonctionnement de notre société ?Toute prospective est par essence fausse, cepen-dant les crises du passé nous ont montré que la mémoire économique est courte si les crises ne durent pas longtemps. Si un vaccin est trouvé d’ ici quelques mois, il n’y aura sûrement guère de bou-leversement social. Une forte crise financière (des secteurs entiers sont menacés de faillite  : trans-ports, automobiles, hôtellerie, restauration éner-gie, etc.), génèrera une intervention de l‘Etat et peut être des nationalisations. Les crises financières du passé n’ont guère changé le sens de l’histoire, les banquiers ne sont pas devenus plus prudents, les lobbys économiques infléchissent toujours les lois.

Par contre, s’ il advenait que la crise dure sur le long terme, alors les rapports sociaux pourraient être appelés à se modifier mais il est difficile de savoir si cela sera dans un sens positif (plus de solidarité, moins de matérialisme) ou au contraire vers davan-tage de sectarisme, d’ inégalités, de violence, vers le renforcement du « règne de la cupidité ».

Quelles modifications pensez-vous qu’ il serait utile d’apporter en matière de gestion ?Rappelons-nous qu’une crise, c’est le moment où le passé présente sa note. Des dysfonctionnements ont conduit à l’état d’urgence sanitaire et la popu-lation n’est pas aveugle.Dans un premier temps et pour rester au niveau des outils de gestion, il est clair que l’opinion publique dans les pays riches réclame des circuits d’appro-visionnements courts, de la production de proxi-mité ainsi qu’une meilleure qualité des produits alimentaires, de la flexibilité au travail, des normes

anti pollution plus strictes. Ainsi sur le plan de la gestion, on peut s’attendre à des améliorations des circuits logistiques, à davantage de contrôles de proximité sur les produits, à une augmentation du télétravail (avec le risque d’uberisation et de pré-carisation), à un renforcement de la normalisation sur la qualité. Plus globalement, la mise en œuvre réelle de plan de continuité d’exploitation en mode dégradé aura appris aux organisations à se rendre plus agiles et à dégraisser leurs structures bureau-cratiques en éliminant des éléments non essentiels à la production de biens ou de services.Ces remarques portent sur l’organisation des en-treprises face aux demandes du monde occidental. Les pays pauvres recherchent les moyens de leur survie. Plus de 50% de l’économie mondiale est informelle. Il est donc aussi possible que la crise accélère la diffusion d’ idée et de modes de gestion originaux issus des pratiques de l’économie infor-melle en direction des organisations à la frontière des deux mondes, celles de l’économie solidaire et sociale.

Ces modifications seront-elles faciles à prendre au faudra-t-il une large concertation des tous les partenaires ?L’ajustement des outils de gestion est une pratique que les chefs d’entreprises exercent au quotidien. Ainsi tout ce qui porte sur le télétravail, les circuits

courts, etc. sera aisément mis en œuvre sur le plan technique. Mais il y a un débat plus large qui porte effectivement sur la concertation avec les proches partenaires de l’entreprise. Cette concertation existe mais est difficile. Les demandes légitimes de parties-prenantes (employés et syndicats, clients, fournisseurs, communauté) sont déjà intégrées dans les décisions des entreprises qui abandonnent (du moins en apparence) l’objectif traditionnel de maximisation de la richesse du propriétaire. Cer-taines entreprises le font par conviction, d’autres le vivent comme une contrainte, mais toutes doivent aller vers la prise en considération de l’ intérêt des personnes concernées par l’activité de l’entreprise. Cette concertation existe donc ; mais il est difficile pour un chef d’entreprise d’ intégrer des demandes entrant en conflit les unes avec les autres (davan-tage de salaires pour les employés, plus de profit pour les actionnaires, davantage d’ impôts pour la communauté, moins de pollution, etc) et de trouver un point d’équilibre accepté par tous. Comme on le dit : « il est difficile de servir plusieurs maîtres à la fois ». Une autre tendance se renforce depuis 10 ans. L’opinion publique demande aux entreprises de légitimer leurs actions au regard de l’ intérêt général. La loi Pacte en France, la définition de l’entreprise adoptée cette année par le lobby ultra conservateur Business Roundtable aux USA, vont toutes dans le sens de la prise en compte de l’ in-térêt général ou du bien commun aristotélicien par

LE JOUR D’APRÈSLE JOUR D’APRÈS

Quelles seront les conséquences de la pandémie de Covid-19 à travers le monde ? Elle laissera forcément des traces, mais de quel ordre et de quelle ampleur seront-elles ? Les réseaux sociaux fourmillent de théories plus ou moins farfelues, d’une sorte de big-bang économique et social au statu quo généralisé. Plutôt que de s’en tenir à ces versions aléatoires, la rédaction d’Actu.nc a fait appel aux enseignants et chercheurs de l’Université de Nouvelle-Calédonie. Ils nous livrent leurs analyses scientifiques dans des domaines aussi variés que l’économie, la gestion, les relations internationales, l’histoire, la philosophie, l’anthropologie.Pour ce premier volet, le Pr Bernard Grand, Directeur du Master Management de l’UNC, intervient dans le domaine de la gestion.

Bernard Grand, Directeur du Master Management de l’UNC

Une crise, c’est le moment où le passé présente sa note….

Bernard Grand est Professeur des Universités, Agrégé de sciences de gestion, Normalien et diplômé expert-comptable.

Directeur du Master Management de l’UNC, il conduit des recherches sur les systèmes

de contrôle financier ainsi que sur l’éthique des affaires. Il a enseigné aux USA, au Canada et en Afrique. Il fut pendant quelques années directeur du département de finance à l’ED-HEC et consultant pour de nombreuses firmes multinationales. Il a aussi participé à de nom-breuses missions pour la Commission Euro-péenne, notamment pour l’ implantation des normes comptables internationales en Ukraine.

Page 5: Le jour d’après - Accueil - LARJE

LE JOUR D’APRÈSLE JOUR D’APRÈS

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lui demander de prendre un statut d’ indépendant et de s’exonérer du tracas des déclarations, des charges et des retraites ?

Notre système de libre échange doit-il être repensé et plus encadré ? Le repli des États sur eux-mêmes n’est-il pas à craindre ?Votre question en comporte en fait trois qui sont distinctes :- Il convient effectivement de mieux encadrer le

système de libre échange mais ceci n’est ni nou-veau, ni lié à la crise du coronavirus. La recherche en économie a fortement progressé en 20 ans et les chercheurs ont élaboré des outils pratiques et clairs sur de nombreux aspects mal maitrisés il y a une génération. Que les élus mettent en œuvre leurs recommandations sur le plan politique et le monde s’en portera mieux !

- Quant à repenser totalement le système de libre échange, personne n’a pour l’ instant de solution alternative.

- Enfin la globalisation a eu des bienfaits indis-cutables (résorption des grandes famines, accès à l’éducation, à l’eau, à internet, élévation du niveau de richesse des plus pauvres), en contre-partie elle a augmenté les inégalités, érodé les classes moyennes dans de nombreux pays riches (USA, UK, mais aussi France et Allemagne). La crise actuelle montre les limites de cette globalisation

débridée et non contrôlée. Le repli des États sur eux-mêmes est une demande des populations qui ont peur de l’avenir (flux migratoire, chômage, appauvrissement, pollution). Comme souvent, le chemin du milieu est à mon sens celui qui devrait être suivi. Chaque État européen est faible indi-viduellement, par contre l’Europe est le plus gros marché mondial et comprend beaucoup d’entre-prises de qualité. Son tissu éducatif est fort. L’Eu-rope a donc des atouts qu’elle pourrait utiliser pour changer la donne si elle était unie. Il ne lui reste plus qu’à harmoniser les politiques sociales, fiscales, les régimes de retraites, faire taire les po-pulistes, assurer une défense commune, etc., ce n’est donc pas pour demain.

Après l’effondrement des marchés financiers, est-ce la fin des places boursières internationales ?Une fois de plus, je laisserai à mes collègues éco-nomistes le soin de répondre. Si cela advenait, cela serait la fin du système financier et nous entrerions dans un chaos profond. Incidemment, je note que pour la première fois depuis les crises du pétrole de 1973 et 1979, les institutions financières ne sont pas responsables de la crise et qu’elles pourraient bien en être les victimes.

Propos recueillis par Frédéric Huillet En collaboration avec l’UNC

les entreprises. Il reste à définir ce qu’on entend de manière pratique par bien commun ou intérêt gé-néral. Et la question demeure de savoir si c’est aux entreprises de suppléer à la carence des décideurs politiques qui sont incapables de fixer des cadres juridiques satisfaisants pour les parties prenantes (par exemple : OGM, glyphosphate, absence d’obli-gation d’ information du consommateur, sécurité sanitaire …). Faut il que les managers décident de ce qui est l’ intérêt général, ou bien est-ce le rôle des politiques (qui seuls sont élus selon un mode démocratique) que de s’occuper du bien de la cité ?

Avons-nous tiré les leçons des précédentes épidémies ?Le monde a beaucoup changé depuis la grippe es-pagnole ou les grandes famines du XXe siècle. Il est donc difficile de faire le lien en ce qui concerne les sciences de gestion qui sont, je le rappelle, les sciences de l’action collective et qui sont fortement liées à une époque et à un contexte. Sociologues, économistes et anthropologues auront sûrement plus à dire que moi sur ce thème.

Des travaux ont-ils été déjà menés sur cette question ? Vous aideraient-ils à étayer vos éventuelles propositions ?Les chercheurs en finance et en théorie des orga-nisations ont effectué beaucoup de travaux à partir des crises financières récentes. Outre les recom-mandations peu écoutées qu’ ils ont pu émettre quant à la régulation des marchés financiers, ils ont fortement travaillé sur les modèles de gouvernance dans les organisations. La gouvernance en mana-gement a une définition précise  : c’est l’ensemble des procédures qui vient à encadrer et contraindre les actions et décisions des dirigeants. Ces travaux

théoriques mettent beaucoup de temps à être disséminés dans les pratiques des entreprises, ils traitent notamment de l’ inclusion des parties pre-nantes dont je parlais plus haut. Des travaux de recherche plus appliqués traitent de la gestion de crise, de la modélisation des plans de continuité d’exploitation, de la communication de crise. Nous sommes alors dans des domaines de sciences appliqués et les éclairages que ces travaux amènent ont souvent une portée pratique permettant de répondre ou plus modestement de donner un cadre d’analyse rigoureux aux décideurs qui sont sur le terrain.

Le tissu économique devra-t-il prendre en compte cette nouvelle donne ?Bien sûr, la question est de savoir comment ? Quelles pourraient-être les retombées sur notre fa-çon de considérer les liens au travail ? De nouvelles valeurs comme la solidarité ou l’environnement de-vront-elles être prises en compte ?Comme expliqué précédemment, le lien au tra-vail peut changer si la durée de la crise dépasse quelques mois. Le scénario optimiste, que tout le monde aimerait entendre, est celui d’un renfor-cement des valeurs de solidarité, d’une prise en compte accrue de l’environnement et de moins de quête matérielle…..peut être en sera-t-il ainsi? Il existe aussi un scénario plus pessimiste, celui d’exclusion du marché du travail des salariés dont les entreprises ont déposé le bilan. A cela pourrait aussi s’ajouter le licenciement du personnel que les plans de continuité d’exploita-tion ont révélé n’étant pas essentiel à la produc-tion. Enfin, le télétravail peut conduire à l’ubérisation. En effet pourquoi une entreprise devrait-elle salarier quelqu’un qui travaille depuis son domicile, autant

Gardez vos distances :

1,5 m minimum

SAUVEZ DES VIES, RESTEZ CHEZ! VOUS* * sauf motif justifié par attestation de déplacement dérogatoire

Page 6: Le jour d’après - Accueil - LARJE

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IMMOBILIERIMMOBILIERproblèmes». Des installations facili-tées par plusieurs mesures fiscales. «  Le dialogue avec le gouvernement a permis de dynamiser le secteur, as-sure l’agent immobilier. Limiter le prix du mètre carré a naturellement per-mis l’accession à la propriété pour les classes moyennes ». Des directives qui ont permis au parc immobilier et en particulier au nombre d’appartements de croître. «  Au-jourd’hui, il y a environ mille apparts qui sont laissés vacants  , lâche Cédric Berode. L’offre étant pléthorique, il est normal de voir les prix baisser ».

Les investisseurs sont rassasiés

Une aubaine pour les investisseurs. «  Malgré ces opportunités, les per-sonnes ayant injectés des fonds dans le marché calédonien sont aujourd’hui rassasiées, ce qui explique encore la présence de logements vides  », ana-lyse-t-il. Autre problématique, la présence de nombreuses habitations insalubres, les

politiques de rénovation endiguant le phénomène sans vraiment le stopper. «  Les gens quittent ces appartements pour des récents, laissant vacants leurs anciens lieux de vie ».

Le prix des villas explose

Un marché de l’appartement qui ne ressemble cependant pas à celui des maisons et des villas. « Il n’y a plus de produits sur le marché et il est presque impossible de trouver du foncier pour construire à Nouméa, une situation qui a logiquement amené à une explosion des prix ». Conséquence, les propriétaires tentent parfois de vendre à des prix largement au-dessus du marché, le rendant en-core plus difficile à appréhender. «  Comme partout ailleurs, le marché de l’ immobilier est très fluctuant, cela se vérifie à Nouméa où de nombreuses variantes le rendent particulièrement changeant », conclut, en se lavant les mains, pandémie oblige, l’agent immo-bilier.

Nathan Moreau

L’ immobilier calédonien poursuit sa traversée du désert Il suffit de se balader dans les rues de la capitale calédonienne pour s’en rendre compte : de nombreux logements sont vacants et les appartements vides sont légion. Qu’elles soient politiques, économiques ou démographiques, les raisons expliquant ce phénomène sont nombreuses.

«Le problème est le suivant  : la situation politique n’étant pas

stable, le marché de l’ immobilier  su-bit comme les autres domaines une incertitude permanente qui freine les investissements », embraye directe-ment Cédric Bérode, le président de la Confédération des professionnels de l’ immobilier. Egalement à la tête de de sa propre agence, il connaît les rouages de la sphère immobilière ca-lédonienne.

Le marché connaîtra un sursaut

« Le marché n’est pas dynamique, où en tout cas ne l’est plus depuis plusieurs années », constate-t-il en premier lieu. La raison  ? Des échéances politiques connues de tous qui freinent les inves-tissements de la population. « Quel que soit le résultat, une fois les référendums

passés, le marché devrait connaître un sursaut », envisage-t-il toutefois. En attendant, après une flambée des prix, le coût des habitations s’est sta-

bilisé. «  Les constructions s’étant multipliées, beaucoup de jeunes cher-chant à acquérir des biens et à se lo-ger ont réussi à le faire sans trop de

utilisez un mouchoir à usage unique

et jetez-le

SAUVEZ DES VIES, RESTEZ CHEZ! VOUS* * sauf motif justifié par attestation de déplacement dérogatoire

Page 7: Le jour d’après - Accueil - LARJE

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Le coronavirus sous le soleil calédonienEst-ce le soleil, les palmiers, la plage, mais la Nouvelle-Calédonie semble toujours vivre les soubresauts du monde, sans paraître concernée. Il en est ainsi du coronavirus où le confinement n’est accepté qu’une fois que l’on a épuisé toutes les manières de le contourner.

Quelles aides aux entreprises en province Sud ? Face au ralentissement de l’économie induit par le coronavirus,  les élus de l’Assemblée de la province Sud ont voté le 26 mars un plan d’urgence de soutien aux entreprises. Mode d’emploi pour en bénéficier.

Quelles entreprisesconcernées par le dispositifà ce jour ?

Sont concernées les entreprises dont le siège social et l’activité principale sont situés sur le territoire géographique de la province Sud et qui sont impactées par les effets du Covid-19. A commen-cer par celles du secteur du tourisme comme les activités d’hébergement, de transport et d’animation ainsi que les agences de voyages et les agences de tourisme, mais aussi les établissements de loisirs recevant du public comme les bars, les restaurants, et enfin toutes les autres entreprises qui vont devoir fer-mer en raison du confinement.

Quelles sont les deux aides ?Le plan d’urgence prévoit de mettre en œuvre pour chaque entreprise :- une aide à la trésorerie d’un montant

maximal de 1 500 000 XPF. Cette aide permet de couvrir tous types de be-

soins dans un plafond raisonnable. Elle est payée en une seule fois et sa mise en œuvre est rapide. Elle permet de répondre aux situations d’urgence.

- une aide au maintien de l’effectif salarié d’un montant maximum de 10 000 000 XPF. Cette aide pourra être mobilisée quand le plafond de l’aide à la trésorerie ne permet pas de faire

face aux difficultés rencontrées et quand la problématique rencontrée menace d’ impacter l’effectif salarié de l’entreprise.

En attendant, la province Sud appelle les entreprises à prioriser le paiement des salaires afin de ne pas mettre plus de Calédoniens en difficulté.

«Monsieur Santa, pourquoi avez-vous interdit la chasse et la

pêche  ?  », cette réflexion, prise au ha-sard parmi des milliers d’autres sur Facebook ou dans les FAQ des sites dé-diés, exprime bien le sentiment général à l’égard de l’épidémie. Sommes-nous vraiment concernés  ? N’est-ce pas un truc de Blancs ou de Chinois  ? Est-ce qu’on n’en fait pas un peu trop  ? Si à cette impression que le coronavirus c’est d’abord Wuhan, Milan, Paris plutôt que Montravel ou Koutio, s’ajoutent des comportements mercantiles comme des hausses de prix à en faire s’étouffer l’Au-torité de la concurrence, ou pire l’assaut contre la Tontouta, on comprendra que l’on n’est pas sorti du marasme et que la nécessaire prise de conscience va être tardive. La crise liée au coronavirus va avoir des conséquences sur nos quoti-diens futurs, sur les rapports et relations entre nous et sur l’état de notre société. A ce titre, il est glaçant de penser que les pouvoirs publics comme les associations s’inquiètent de la recrudescence des violences conjugales que va permettre le confinement. Et ça n’est pas une vue de l’esprit de leur part quand on songe qu’en France, après une semaine seu-lement de confinement, les violences faites aux femmes avaient progressé de 32% en zone gendarmerie et de 36% en zone police. Quelle catastrophe vont nous réserver nos chiffres ?

Crise économique ?Pour une fois, Daniel Ochida ne fait pas dans le catastrophisme lorsqu’il en ap-pelle à l’aide de l’État pour éviter que la crise sanitaire ne détruise ce qui reste du tissu économique calédonien. A l’ex-ception des miniers déjà bien écornés, nos entreprises ne sont pas taillées pour résister à une crise qui devrait raboter de 5% le PIB mondial. Mais le Calédo-nien qui cherche par tous les moyens à quitter la piaule dans laquelle il estime que le confinement l’emprisonne, en a-t-il vraiment conscience ? Croyez-moi, dans une terre dévote comme l’est la Nouvelle-Calédonie, on devrait multi-plier les neuvaines pour faire en sorte que la crise nous épargne, car du télé-travail on pourrait bien passer à pas de

travail du tout. Déjà le nombre de de-mandes de mise en chômage partiel ne cesse d’augmenter et se compte déjà par milliers, quand parfois le climat se tend entre les patrons qui veulent faire signer une décharge à leurs salariés et ceux-ci qui menacent de faire jouer leur droit de retrait. Dans ce contexte, l’action des institutions est tout à fait remarquable,

cherchant immédiatement à protéger la population du risque sanitaire, tout en assumant dans la mesure du possible la défense des entreprises, des secteurs et des emplois. Mais cela n’aura de résultat que si tout le monde accepte les sacri-fices, à commencer par les banques et les organismes financiers. Mais rien n’est gagné et l’espoir n’est possible que si chacun tire dans le même sens.

Changer la politiqueIl semble que la classe politique ait en-fin saisi l’ampleur du danger. Au début de la crise, certains ont émis moult cri-tiques croyant sans doute ainsi se refaire la cerise à bon dos. Mais leurs récrimi-nations n’ayant eu aucune portée dans l’opinion, ils semblent s’être tus. De la même manière, les appels à l’union se sont multipliés jusqu’à l’Union calédo-nienne qui dans un communiqué, assure

que «  nous ne sortirons de cette crise que si l’ensemble de la population calé-donienne prend conscience de la gravité de la situation, fait preuve de civisme et respecte toutes les consignes données par le gouvernement.  » Après les blo-cages de route, les exactions à Tontou-ta et certains propos haineux et mena-çants sur Facebook, cette objurgation

s’imposait. Il faut dire que la crise pour les partisans de l’ indépendance pose un problème idéologique car il est une évidence pour tout le monde que sur le plan sanitaire comme économique, nous ne parviendrons à rien sans l’aide de la France et qu’une Kanaky indé-pendante n’arriverait certainement pas à faire face. Il ne faut donc surtout pas que cette idée chemine dans l’opinion publique kanak ! La classe politique ca-lédonienne est obligée à la responsabi-lité puisqu’elle engage les Calédoniens, cela conduit forcément à d’autres com-portements. Dans ce contexte, et alors que l’ incertitude est grande quant au 2e tour des élections municipales, nos yeux se portent jusqu’au 6 septembre. On est en droit, malgré ce que peut en penser Daniel Goa, de nous interroger de savoir si le deuxième référendum pourra bien avoir lieu à la date prévue et cette année.

ÉCONOMIEÉCONOMIE

Fiscalité

La date limite de dépôt des décla-rations  papier de l’ impôt sur le

revenu des personnes physiques est reportée de 15 jours (le 15 avril au lieu du 31 mars). Un échéancier de paiement de l’ im-pôt sur les sociétés (IS) est mis en place pour les entreprises du secteur touristique impactées.

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Page 8: Le jour d’après - Accueil - LARJE

14

SOCIÉTÉ

Le bonheur serait-il finalement au bureau ?Plus grande flexibilité, moins de temps perdu dans les transports… Le télétravail a des arguments pour séduire les salariés. Mais après deux semaines de confinement en métropole, une enquête* révèle que 76 % des Français regrettent déjà leur entreprise.

Aujourd’hui dans l’Hexagone, 70 % des Français sont en télétravail. Et

la solution est loin de faire l’unanimi-té. Les résultats de l’enquête sont sans appel  : ainsi, 73% des hommes et 79% des femmes interrogés avouent regret-ter leur bureau et leur espace de travail quotidien. Pourquoi ? Plusieurs raisons à cela.

Le revers de la médailleL’une des premières explications à la désaffection pour le télétravail est le manque d’équipement à la maison. Ainsi, 73 % des personnes interrogées ne disposent pas d’un espace dédié au travail à domicile, ce qui ne simplifie pas la tâche, notamment pour ceux qui ont des enfants à leurs côtés pendant le confinement. Autre raison : la durée du temps de travail. Ainsi, quand 1 Français sur 5 avoue travailler moins longtemps qu’en temps normal, 32% des sondés ont le sentiment de travailler plus long-temps que d’habitude. La moitié d’entre

eux y sacrifient même leur pause-dé-jeuner…

Etonnamment, la plupart d’entre eux ne font pas grand-chose pour conserver un lien social avec leurs collègues. En effet, si 29% communiquent régulièrement par téléphone, très peu de Français uti-lisent les moyens technologiques à leur

disposition pour partager leurs déjeu-ners (2%), happy hours (2%) ou leurs pauses café (1%) en vidéoconférence. Autre inquiétude qui vient entacher le travail à domicile : en plus de la crainte d’être touchés par le coronavirus, 81 % des Français avouent avoir extrê-mement peur de perdre leur emploi compte tenu de la situation actuelle.

Quid du télétravail en Nouvelle-Calédonie ?Jusqu’à la crise du coronavirus, le télétravail restait peu répandu dans les entre-

prises calédoniennes. D’après une étude réalisée par l’Observatoire du numérique en 2018, seules 13 % des entreprises ayant plusieurs salariés autorisaient leur per-sonnel à pratiquer le télétravail plus d’une journée par semaine. Ce taux devrait grimper en flèche avec le confinement.

* Méthodologie : enquête réalisée auprès de 2 736 professionnels répartis sur l’ensemble du territoire français, effectuée en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 19 au 24 mars 2020. Profils des personnes interrogées : 21% d’indépendants, 79% de sala-riés. Nombre de salariés : 24% de 1 à 10, 36% de 10 à 50, 32% de 50 à 200 : 8% plus de 200.

PARMI LES ENTREPRISES CALÉDONIENNES

AYANT DES SALARIÉS

FREINS À LA PRATIQUE DU TÉLÉTRAVAIL

autorisent les salariés à pratiquer le télétravail plus d’une journée par semaine

(absence de centre de télétravail en

Nouvelle-Calédonie, débit internet

insuffisant, etc.)

15

NOUVELLE-ZÉLANDE AFP

Panique avant le confinement général

Suite à la déclaration de Jacinda Ardern, la Première ministre, an-

nonçant un confinement général de 4 semaines à compter du 25 mars afin de lutter efficacement contre la pro-pagation du coronavirus (142 cas), la panique a gagné la population. Ainsi, la veille du confinement général a été le théâtre de nombreux excès, entre fer-ries et aéroports surpeuplés, et rayons de supermarchés dévalisés. Concernant les Néo-Zélandais à l’étranger, Jacinda Ardern a déclaré  : «  Nous sommes au point où le mieux pour eux est de trou-ver abri là où ils sont, et de se préparer à y rester en sécurité ».

VANUATU FRANCE DIPLOMATIE

Fermeture des frontières

Face à la pandémie de coronavirus, la fermeture totale des frontières a été décidée par les autorités du Vanuatu. Elle est effective depuis le 20

mars dernier. Seules, les évacuations sanitaires, les organisations interna-tionales et les visites d’ordre diplomatique pourront faire l’objet d‘excep-tions. Quatorzaine obligatoire pour tous les ressortissants vanuatais, les diplomates, et les résidents permanents autorisés à rentrer.

AUSTRALIE

3 paquebots de croisière bloquésLE COURRIER AUSTRALIEN

L’Australie compte 2.400 cas de co-ronavirus dont 8 décès en date du

25 mars. Afin de ne pas importer de nouveaux cas de coronavirus, les auto-rités australiennes ont refusé à l’Arta-nia (800 passagers), le Magnifica (1.700 passagers) et le Vasco de Gama (800 australiens), 3 paquebots de croisière, le droit d’accoster. Des milliers de per-sonnes restent donc bloquées au large du port de Fremantle, en Australie-Oc-cidentale. Le Premier ministre de cet Etat, Mark McGowan, a déclaré : «  En aucune circonstance, les passa-gers et les équipages ne seront auto-risés à se promener dans les rues de notre Etat (…) Nous avons vu ce qui s’est passé au port de Sydney, ce fut un dé-sastre total », faisant référence aux 133 passagers et membres de l’équipage

du Ruby Princess, débarqués en Nou-velle-Galles du Sud la semaine précé-dente, et porteurs du coronavirus.

ILES SALOMON ACTUALITÉS DU DROIT

Accord de partenariat intérimaire avec l’UE

L’accord de partenariat intéri-maire entre les Etats du Paci-

fique et l’Union européenne est déjà appliqué pour les Fidji, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Samoa, à titre provisoire. Do-rénavant, les Îles Salomon sont également concernées, depuis l’approbation de leur adhésion publiée le 20 mars dernier par l’Union Européenne.

WALLIS-ET-FUTUNA WF LA 1ÈRE

Cov19 : un militaire du Fenua décédé en métropole

Tandis que les îles de Wallis et de Futuna ne sont pas touchées

par le coronavirus, le cov19 vient de faire une victime originaire de l’archipel, en métropole. Il s’agit de Eric Tagatamanogi, jeune de 23 ans effectuant son service militaire, alors alité au centre de réadapta-tion Albert Camus à Mulhouse suite à un accident. Il aurait contracté le coronavirus au sein de l’établisse-ment.

POLYNÉSIE FRANÇAISE PF LA 1ÈRE

Cov19 : 34 cas, stade 3, couvre-feu

Le 10 mars dernier était détec-té le 1er cas de coronavirus en

Polynésie française. Onze jours plus tard, le stade 3 de l’épidé-mie était déclaré. Le 28 mars, les chiffres officiels annoncent 391 personnes dépistées, pour 34 cas de cov19 détectés. Une seule personne a eu besoin d’être hospitalisée jusqu’à pré-sent. La veille, le couvre-feu était instauré sur toutes les îles de la Polynésie française : inter-diction de sortir et de circuler dans les espaces publics entre 20h et 5h du matin.

© Le courrier australien

© AF

P 202

0

REVUE DE PRESSE PACIFIQUE

Page 9: Le jour d’après - Accueil - LARJE

À NE PAS MANQUER

SE MAINTENIR EN FORMEÀ part de pouvoir faire un jogging pendant peu de temps, les activités physiques sont réduites. Les clubs sportifs ont cessé leurs activités et les salles de sport sont fermées. Pour faire face, un certain nombre d’ initiatives sont prises pour per-mettre de pratiquer une activité sportive malgré le confine-ment. Yoga, abdos, musculation ou Qi Cong ont la cote sur les réseaux pour tenter de nous maintenir en forme

VIVE L’ÉCOLE Une initiative de NC La 1ère qu’ il convient de sou-ligner. La chaîne diffuse désormais tous les matins des programmes éducatifs et pédagogiques à des-tination des enfants et des jeunes confinés chez eux. Et cela concerne également les territoires de Wallis et Futuna et de Polynésie Française. Il faut bien s’occuper puisqu’ il n’y a plus d’école pour une période indéterminée.

ÊTRE ATTENTIFL’épidémie de coronavirus peut avoir comme conséquence une augmentation des faits de violence contre les femmes. Le confinement offre la triste opportunité aux hommes violents de perpétrer leurs méfaits sans craindre d’être découverts. Or les services dédiés au soutien aux femmes victimes de violence sont à l’arrêt, mais des permanences téléphoniques sont en œuvre. Mais soyons vigilants à ce qui se passe autour de nous, la sécurité de femmes et d’enfants en dépend. LES NUMÉROS UTILES

Le net au service de tous ! Durant cette crise sanitaire liée au coronavirus, ce sont les réseaux sociaux qui permettent la diffusion le plus large possible des in-formations au grand public. Ce dont se servent les ins-titutions pour faire passer les messages et les conseils, c’est le cas du gouvernement, de la province Sud et de l’État. La diffusion des numéros utiles en cette période n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

LE PAVÉ DANS LA MARE

16

En cette période de confinement, nous vous proposons quelques activités ludiques, à tester seul, en famille et même à distance entre amis via webcam ! Un seul ingrédient : du papier… Recyclé bien sûr.

Présentés avec les plans de pliage et un tutoriel vidéo pour chaque mo-

dèle, les avions en papier disponibles sur le site www.positivr.fr garantissent un bon moment de loisir, où concen-tration, précision et dextérité sont bien plus sollicitées qu’ il n’y paraît  ! Du planeur basique, en passant par le del-taplane, le chasseur, l’aiguille, et même le célèbre Concorde, jusqu’à réaliser

une navette spatiale et autres engins volants plus ou moins identifiés, les plus fans de cette activité se réjouiront de trouver parmi 15 modèles proposés le pliage de l’avion en papier déten-teur du record du monde de la distance de vol la plus longue, le «  Suzanne  », de Joan Collins. A vos marques, prêts, pliez… Jouez !

L’art du plier du papier pour réali-ser différents objets en 3D n’est pas

toujours aisé, la présentation des dif-férentes étapes de pliage ne suffisant pas toujours pour réussir correctement un origami. Sur ce site, riche d’une mul-titude de modèles, difficile de ne pas aboutir, entre les plans de pliage, les différentes étapes en photo, et le tu-toriel vidéo disponibles pour chaque origami. Dépassez le stade de la cé-

lèbre «  cocotte  en papier», et réalisez d’autres animaux, mais aussi des per-sonnages, des cœurs, des papillons, des enveloppes et foule de boîtes déco. Le niveau de difficulté est systématique-ment spécifié : inutile de se décourager de suite avec les modèles les plus so-phistiqués comme Maître Yoda ou Dark Vador : commencez avec une étoile de Ninja, ou le masque du tigre à dents de sabre : les plus jeunes adoreront !

15 pliages d’avion en papier

L’origami pour tous

Le site fr.origami.plus est une mine d’or pour se divertir en réalisant facilement de nombreux objets en pliant du papier.

Au-delà des avions en papier, découvrez le site positivr.fr, qui traite de tout, de façon résolument positive. A consulter sans modération, confine-ment ou non !

Pour nous aider… Affichez la couleur !

www.rrb.nc ou RadioRythmeBleu Tél 25 46 46

Merci pour votre soutien !!!

Après une année 2018 douloureuse, nous respirons. Merci !Mais nous avons encore besoin de vouspour aujourd'hui, demain et après…Vous pouvez nous accompagneren affichant les couleurs.Vous pouvez nous aider en achetant notre tee-shirt collector "Je suis RRB", ou nos jolis polos femmes ou encore une montre Bleu Blanc Rouge. Tout est disponible au prix de 1000 CFP à RRB, au 4 rue de Sébastopol.

Page 10: Le jour d’après - Accueil - LARJE

ANNONCES LÉGALES 02/04/20NUMÉRO 315

Immeuble Carcopino 3000 85 Avenue du Général de Gaulle

NOUMEA - Tél : 27.37.40

AVIS DE CONSTITUTION Société Civile Immobilière

BILOU 25 - SCI BILOU 25SCI au capital de 100.000 FCFP Siège social à NOUMEA – PK6 1 rue Thomas Hagen, villa n°5

(BP 573 - 98845 NOUMEA Cédex)Aux termes d’un acte sous-seing privé en date à NOUMEA, du 23 mars 2020, il a été constitué une société présentant les ca-ractéristiques suivantes :FORME : Société civile immobilièreOBJET SOCIAL (ESSENTIEL) : L’acquisition par voie d’apport ou d’achat, d’échange ou autrement, la prise à bail avec ou sans promesse de vente, la mise en va-leur par tous moyens, la transformation, la construction, l’aménagement, la loca-tion, l’administration et l’exploitation de tous immeubles bâtis ou non bâtis.DÉNOMINATION : Société Civile Immobilière BILOU 25 par abréviation SCI BILOU 25.SIÈGE SOCIAL : NOUMEA – PK6, 1 rue Thomas Hagen, villa n°5 (BP 573 – 98845 NOUMEA Cédex).DURÉE : 99 ansCAPITAL SOCIAL : 100.000 FCFP en numéraireAGRÉMENT DES CESSIONS DE PARTS : Les parts sont librement cessibles entre associés. Toute autre cession ne peut intervenir qu’avec l’agrément préalable

des associés représentant les trois quarts du capital social. GÉRANTS : - M. Patrick BENSACI et Mme. Catherine

BENSACI, demeurant ensemble à NOU-MEA – PK 6, 1 rue Thomas Hagen, villa n°5 (BP 573 – 98845 NOUMEA Cédex).

IMMATRICULATION : RCS de NOUMEA.Pour avis, la gérance

SCP “Office Notarial Catherine LILLAZ, Jean-Daniel BURTET,

Nathalie COSTE, Elisa MOUGEL et Stéphanie LAUBREAUX”

Notaires associés NOUMEA, 3 rue Ernest Massoubre,

Immeuble « Le Konéva »(Successeur de Me Raymond DARRÉ)

AVIS DE MODIFICATIONBADALA

Société civile au capital de 218 300 000 CFP

Siège : NOUMEA (98800) 12 rue de Tourville Quartier Latin c°/

TROPIC INVESTISSEMENT RCS NOUMEA : 1 088 467

Aux termes d’un acte reçu par Maître Elisa MOUGEL, notaire à NOUMEA, le 24 mars 2020, il résulte que les mentions antérieurement publiées sont modifiées de la manière suivante : ANCIENNES MENTIONS :CAPITAL SOCIAL : 218 300 000 CFPSIÈGE SOCIAL : NOUMEA (98800) 12 rue de Tourville Quartier Latin c°/ TROPIC INVESTISSEMENTGÉRANT : TROPIC INVESTISSEMENTS, 12 rue de Tourville – Quartier Latin BP 8104 98807 Nouméa

NOUVELLES MENTIONS :CAPITAL SOCIAL : 200 000 CFPSIÈGE SOCIAL : NOUMEA (98800), 14, route de Sainte MarieGÉRANTS : - Patrick Léon Joseph MALAFOSSE, NOU-

MEA (98800), 14 route de Sainte Marie (BP 16042 – 98804 NOUMEA CEDEX).

- Céline PRIOR, épouse MALAFOSSE, 14 route de Sainte Marie (BP 16042 – 98804 NOUMEA CEDEX).

Pour avis, Maître Elisa MOUGEL, Notaire associé

AVIS DE DISSOLUTION ANTICIPÉE

BOIS TRAVAUX RENOVATION (B.T.R.)

Société à responsabilité limitée Au capital de 100 000 F CFP

Siège social : 505 Morcellement Daver, La Haute Couvelée – Dumbéa

RCS Nouméa 0 895 854Au terme de la décision de l’associée unique du 26 mars 2020, il est décidé la dissolution de la société à compter du 30 avril 2020 et sa mise en liquidation amiable sous le régime conventionnel en conformité avec les dispositions sta-tutaires. Mme Nathalie VAN RYSWYCK, demeurant à Dumbéa, 35 ter Route de la Couvelée, est nommée liquidateur. Le siège de la liquidation est fixé au siège social. C’est à cette adresse que la cor-respondance devra être envoyée et que les actes et documents concernant la li-quidation devront être notifiés.Les actes et pièces relatifs à la liquida-tion seront déposés au RCS de Nouméa.

Pour avis et mention, le liquidateur.

AVIS DE MODIFICATIONSAFEBAT

SARL au capital de 100.000 F.CFP Siège social : Dock A 09, 8 rue Banuelos,

Ducos NOUMEA RCS NEA 2013 B 1 189 281

Suite à la démission d’un des gérant les mentions antérieurement publiées sont modifiées comme suit à compter du 4/3/2020GÉRANCE NOUVELLE MENTION : Julien ESTEIUXLe dépôt légal sera effectué au RCS de NEA.

Pour avis, la gérance

AVIS DE CONSTITUTIONVLC SARL

Par acte sous SSP du 27/03/2020, il a été constitué une SARL dénommée :VLC SARLSIÈGE SOCIAL : 50 Avenue Foch, C11 imm. Le Domus, 98800 NOUMEACAPITAL : 50 000 XPFOBJET : - L’accompagnement, la réalisation

d’études de faisabilité, le montage de projet de production issues des éner-gies solaire, hydraulique, éolienne, biomasse et méthanisation par voie de fourniture de services;

- L’ investissement, par tout moyen, dans tout projet, relatif au développement ou à la production d’énergie renouve-lable et/ou à l’efficacité énergétique dans le respect de l’ intérêt général et du développement durable;

- L’animation de sociétés auxquelles elle

LES NUMÉROS UTILES URGENCESSAMU – SOS médecins : ...............................15PC Secours en mer : .........................................16Police : ............................................................................. 17Police Municipale de Nouméa : ..................................................................................25 23 23Pompiers : ....................................................................18AIDE SOCIALEEnfance maltraitée : ......................05 44 44SOS Violences sexuelles : ....................................................(Numéro vert) 05 11 11SOS Ecoute : ............(Numéro vert) 05 30 30Solidarité SIDA-NC : ...........................24 15 17AMBULANCESSt-Jacques : ............................................. 25 27 27Nouméa Ambulance : ................. 25 21 00Ambulance Croix Bleue : ......... 27 25 82Ambulance Alizés : ......................... 25 33 99Ambulance Mont-Dore : ........... 24 10 24Mont-Dore/Plum : ............................ 43 41 70Ambulance de Dumbéa : .................................................................................. 46 44 20Ambulances services (Dumbéa) :............................................................................... 43 16 10Païta-Tontouta : .................................. 35 38 08La Foa : ......................................................... 44 31 62

HOPITAUXMedipôle : ..................................................20 80 00CHS Albert Bousquet : .................24 36 36Koumac : ......................................................42 65 00Poindimié : ............................................... 42 71 44

CLINIQUESKUINDO-MAGNIN : .......................... 42 00 00

MORGUECentre funéraire de Nouméa : .................................................................................. 43 22 88

AFFAIRES MARITIMESMétéo marine : ..................................... 36 67 36Station côtière : ................................. 29 23 26

TRANSPORTSAéroport de Tontouta : ............. 36 67 18Taxis de Nouméa : ......................... 28 35 12Taxis sur la brousse : ................ 35 11 25

AUTRES SERVICESEEC : ................................................................. 05 36 36Enercal : ...................................................... 05 06 07Calédonienne des eaux : ............................................................................... 41 37 38

JEUDI 02 SAINTE SANDRINE02h25 ..... 1.35 m 08h29 ...0.95 m 13h41 ...... 1.20 m 20h46 ....0.65m

VENDREDI 03 SAINT RICHARD03h55 .....1.40 m 10h10 ....0.90 m 15h43 ..... 1.20 m 22h14 .....0.60m

SAMEDI 04 SAINT ISIDORE05h04 .... 1.45 m 11h24 ....0.80 m 17h06 ..... 1.25 m 23h22 ..... 0.55m

DIMANCHE 05 SAINTE IRÈNE05h59 ..... 1.55 m 12h18 ....0.70 m 18h07 .......1.35m

LUNDI 06 SAINT MARCELLIN00h18 .....0.45 m 06h46 ....1.65 m 13h03 .....0.55 m 19h00 .....1.50m

MARDI 07 SAINT JEAN-BAPTISTE01h08 .... 0.40 m 07h28 ....1.70 m 13h44 .... 0.40 m 19h48 ... 1.60 m

MERCREDI 08 SAINTE JULIE01h54 .....0.35 m 08h08....1.75 m 14h24 .....0.30 m 20h34 ....1.65 m

LES GARDES Week-end des 4 & 5

PHARMACIESDumbéa - Mont Dore : Route du Sud, Lot. Creugnet La ConceptionPharmacie Conception ............ 43 54 22 Nouméa : 55 rue Gervolino Magenta Plage Pharmacie de la Plage ............ 28 88 60

MÉDECINSROBINSON : PAYET Daniel 26 RUE DE LA LUZERNE .............. 41 57 13

Nouméa : BARRE Marc ......................................... 28 52 83

VÉTÉRINAIRESUrgences à Nouméa : BAYSIDE .................................................... 50 00 40Urgences à Nouméa : SOS VETO ................................................ 77 84 00

1818

INFOS PRATIQUES

02/04/20NUMÉRO 315 ANNONCES LÉGALES

est intéressée, notamment par l’accom-plissement de tous mandats de ges-tion, administration et direction;

- L’exploitation des actifs de produc-tions, la gestion de contrats liés à l’ex-ploitation;

- La maintenance, la production et la vente d’énergie;

GÉRANCE : Mme Virginie Louise CALANDRADURÉE : 99 ans à compter de l’ immatricu-lation au RCS de Nouméa

Immeuble Carcopino 3000 85 Avenue du Général de Gaulle

NOUMEA - Tél : 27.37.40

AVIS DE CONSTITUTIONSICMA NC

S.A.R.L. au capital de 1.000.000 FCFP Siège social à KONE, 169 rue Pierre ChivotAux termes d’un acte sous-seing privé, en date à NOUMÉA du 19 mars 2020, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :FORME : S.A.R.LOBJET (ESSENTIEL) : La vente et la four-niture de tous conseils, services, travaux, matériels relatifs à la maintenance des sites industriels, miniers et d’ infrastruc-tures diverses DÉNOMINATION : SICMA NCSIÈGE SOCIAL : KONE, 169 rue Pierre ChivotDURÉE : 99 ansCAPITAL SOCIAL  : 1.000.000 FCFP en nu-méraireCOMMISSAIRE AUX COMPTES : NéantGÉRANTS : M. Didier COULON, demeurant à NOUMEA, 7 Avenue du Golf de Tina, Bloc A1 Terrasses du Golf, appt A 4 et M. Jean-Patrick LERANDY, demeurant à PAI-TA, PK 22 ex RT1, 150 col de KatiramonaIMMATRICULATION : RCS de NOUMÉA

Pour avis, la gérance

Weimann & Fizelier NOUMÉA – Centre commercial

Port Plaisance - 10, rue Jules Garnier (B.P. 4213 – 98847 NOUMÉA CEDEX)

(Tel : 24.23.50)

AVIS DE DISSOLUTION ANTICIPÉÉ

CENTER VOYAGESS.A.R.L. au capital de 16.000.000 XPF

Siège social à NOUMEA (Nouvelle-Calédonie)

27 bis, Avenue du Maréchal Foch R.C.S. NOUMEA : 050 880

Aux termes de ses décisions prises le 31 mars 2020, dont le procès-verbal a été dressé le même jour, l’associé unique de la société a décidé la dissolution an-ticipée de la société à compter de cette date, et sa liquidation amiable sous le régime conventionnel.

A été nommé comme liquidateur, Mon-sieur Maxwell SHEKLETON, demeurant à NOUMEA - Mont Coffyn, 14 rue du Général Sarrail, pour procéder aux opérations de liquidation et pour parvenir à la clôture de celle-ci.Le siège de la liquidation a été fixé à NOUMEA - 27 bis, Avenue du Maréchal Foch

Pour avis, le liquidateur

AVIS DE CONSTITUTIONNSC SDM SARL

Par acte sous SSP du 24/03/2020, il a été constitué une SARL dénommée :NSC SDM SARLSIÈGE SOCIAL : 78 Rue CHARLEROI VDC, 98800 NOUMEA

CAPITAL : 50 000 XPFOBJET : - L’accompagnement, la réalisation

d’études de faisabilité, le montage de projet de production issues des éner-gies solaire, hydraulique, éolienne, biomasse et méthanisation par voie de fourniture de services;

- L’ investissement, par tout moyen, dans tout projet, relatif au développement ou à la production d’énergie renouve-lable et/ou à l’efficacité énergétique dans le respect de l’ intérêt général et du développement durable;

- L’animation de sociétés auxquelles elle est intéressée, notamment par l’ac-complissement de tous mandats de gestion, administration et direction;

- L’exploitation des actifs de produc-tions, la gestion de contrats liés à l’ex-ploitation;

- La maintenance, la production et la vente d’énergie;

GÉRANCE : M.Grégory APPAGANOU demeurant au 78 rue Charleroi 98800 NouméaDURÉE : 99 ans à compter de l’ immatricu-lation au RCS de Nouméa

AVIS DE DISSOLUTIONSARL Sailfish and Chips

Au capital de 1000000 F Siège social : 36 rue du maréchal Foch

98800 Nouméa RC : 1. 378.363.001

Aux termes de l’AGE du 13 mars 2020, les associés ont décidé la disso-lution anticipée de ladite société. Est nommé liquidateur M Bernardin Claude. Le siège de la liquidation est fixé à 4 rue du R.P Clément 98800 Nouméa BP 3471 Nouméa 98846. Toute correspondance devra être adressée au siège de la liqui-dation.

Pour avis, le liquidateur

AVISBOULANGERIE MARAISSARL au capital de 1.000.000 F.CFP

Siège social : 21 rue Eugène Porcheron 98800 NOUMEA

RCS NEA B 573 386Par décision de l’AGE du 27/03/2020, la société AUX DELICES DE NOUMEA (SARL au capital de 100.000 F CFP située 21 rue Eugène Porcheron, BP 1777, 98845 Néa, RCS Néa B 1 093 236) associée unique de la société a décidé la dissolution sans liquidation de cette dernière, entraî-nant la transmission universelle de son patrimoine, conformément aux termes de l’article 1844-5 al. 3 du Code civil. Les créanciers peuvent former opposi-tion dans les 30 jours de la présente pu-blication au RCS de Nouméa.

Pour avis,

CONSEIL JURIDIQUE CALÉDONIEN15, rt du Sud - Complexe Normandie

BP 30607 - 98895 NouméaTél : 972 602

[email protected]

AVIS DE MODIFICATION SARL « RFO NC »

RCS n° 946.269Suivant un acte sous seing privé en date du 21 février 2020 à Nouméa, il a été dé-cidé par les actionnaires de modifier la gérance de la société comme suit : ANCIENNE MENTION :- Monsieur ALI Ludovic, né le 4 février

1980, à Nouméa (988), domicilié au Lot les Pétroglyphes – 98890 Païta, et de nationalité française.

- Monsieur FLIPO Jean-François, né le 26 septembre 1962, à Mazamet (81), domi-cilié au BP 8253 - 98702 FAA - Tahiti, et de nationalité française.

- Monsieur FLIPO Quentin, Laurent, Jules, né le 11 février 1994, à Épinal (88), domi-cilié au BP 8253 - 98702 FAA - Tahiti, et de nationalité française.

- Madame CLAUDEL ép. FLIPO Laurence, née le 27 février 1964, à Saint Die (88), domicilié au BP 8253 - 98702 FAA - Tahi-ti, et de nationalité française.

NOUVELLE MENTION :- Monsieur FLIPO Jean-François, né le 26

septembre 1962, à Mazamet (81), domi-cilié au BP 8253 - 98702 FAA - Tahiti, et de nationalité française.

- Monsieur FLIPO Quentin, Laurent, Jules, né le 11 février 1994, à Épinal (88), domi-cilié au BP 8253 - 98702 FAA - Tahiti, et de nationalité française.

- Madame CLAUDEL ép. FLIPO Laurence, née le 27 février 1964, à Saint Die (88), domicilié au BP 8253 - 98702 FAA - Tahi-ti, et de nationalité française.

Pour avis et mention, la gérance

AVIS DE MODIFICATIONPREVOT ENTREPRISE

Société à Responsabilité Limitée Au capital de 1.000.000 F.CFP

Siège social : Lot 240, Savannah - 98890 PAITA

RCS de Nouméa n° 0 808 790Aux termes de l’AG tenue le 01/04/2020, les mentions antérieurement publiées relatives à la gérance sont modifiées, à compter du 01/04/2020 et pour une du-rée indéterminée, comme suit :ANCIENNE MENTION- Monsieur Ernest PREVOTNOUVELLE MENTION- Monsieur Ernest PREVOT- Monsieur Yohan PREVOT- Madame Catherine DERAMANE

Pour avis, la gérance

Page 11: Le jour d’après - Accueil - LARJE

3- Je désactive les transferts ou les mises à jour automatiques, et les

lance manuellement en fin de soirée, ou je les programme pour qu'ils

s'effectuent la nuit ;

1- Je me connecte directement par câble réseau quand je peux plutôt

que par le wifi pour améliorer la qualité de ma connexion ;

2- J'évite de regarder des vidéos en ligne ou la TV par Internet pendant

que je télétravaille ou que je suis mes cours en ligne ;

4- Je limite les jeux en ligne très consommateurs en bande passante, la

journée ;

5- Pour ceux qui travaillent de la maison, je me connecte en VPNuniquement quand cela est nécessaire ;

6- Je privilégie les appels simples en audio plutôt que ceux en

visioconférence ;

Avec le confinement, de nombreux salariés sont désormais en télétravail, les élèves font leurs devoirs en ligne et

plus globalement chacun d'entre nous passe beaucoup plus de temps sur Internet.

Dans ce contexte, l’OPT et les Fournisseurs d'Accès à Internet ont fait le nécessaire pour que le réseau puisse

absorber au mieux la forte augmentation des usages, mais il est impératif que chacun contribue à son niveau et

ait une consommation responsable, afin de permettre un partage équitable de la bande passante disponible

pour chaque foyer.

Numérique – Je consomme responsable [COVID-19]

7- J'éteins les appareils que je n'utilise pas.

Objet : message de l’ensemble des Fournisseurs d’Accès Internet

Soyez assurés que de notre côté, nous, Fournisseurs d'Accès Internet, mettons tout en oeuvre

pour vous délivrer un Internet de qualité en cette période exceptionnelle.