N ° 129 DU 3 AU 16 FÉVRIER 2015

LE JOURNAL DE LA VILLE ET DE SES HABITANT-E-S

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MÉTRO LIGNE 11

Quelle Croix-de-Chavaux pour demain ?PAGES 4 & 5

PROJETS URBAINS

CONTES EN STOCK ■ Laissez-vous charmer par les conteurs d’histoires.PAGE 9

Contrat signé, travauxentamés, c'est reparti !PAGE 4

Détecteurs de fumée :tous les lieuxd’habitation devrontêtre équipés avant le 8 mars 2015 !PAGE 27

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Ce qui change en 2015.PAGES 22 & 23

ÉQUIPEMENTS SPORTIFS

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Bien vieillir à Montreuil, une priorité municipale ! Outre les activités et sorties(notre photo), notre ville s’enrichit d’une nouvelle maison de retraite, la résidence des Murs-à-pêches. Entrer en établissement est parfois la solutionqui concilie sécurité et poursuite d’une vie sociale. Dans notre dossier, les possibilités d’hébergement, les aides pour financer son séjour ou le maintien à domicile. PAGES 10 À 12

Des lieux pour bienvieillir à Montreuil

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www.montreu i l . f rça s’est passé à Montreuil

DISPARITION DE LÉON ZYGUEL, DÉPORTÉ À AUSCHWITZ ET BUCHENWALD

LéonZyguel,né à

Paris deparents juifspolonaisémigrés en France, a 15 anslorsque lagendarmerieallemandel’arrête enjuillet 1942.Déporté àAuschwitz, où furentassassinés son père et sa sœur, puis à Buchenwald, il intègre le réseau de résistance du camp et participeà sa libération à l’approche des troupes alliées. Installé à Montreuil depuis cinquante ans, ce militantcommuniste, anticolonialiste et ardent pacifiste n’acessé de témoigner, dans les écoles, les lycées, lescollèges, au cinéma le Méliès, de ce que furent l’enferconcentrationnaire et l’abomination nazie. Lors du tournage du film Les Héritiers (projeté au cinéma le Méliès à partir du 5 février), il avait déclaré auxlycéens : « Ne dites jamais “sale Juif, sale Nègre, saleArabe”, car tout ce que j’aurai vécu n’aurait servi à rien. »

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■ Mercredi 28 janvier, la municipalité et l’OPHM ont ouvertles portes rouges de l’armoire Recyc’Hall. Une initiativeexpérimentale qui invite les habitants du n° 15 de l’avenue de la Résistance à se réunir un mercredi par mois dans le hallde l’immeuble pour déposer des objets qui ne leur serventplus afin que ceux-ci trouvent une autre vie dans un foyervoisin… Le but : promouvoir la solidarité, le partage,l’échange. La Régie de quartier et les Fourmis vertes se sontassociées à ce pari de la convivialité entre voisins.

OPHM : avec Recyc’Hall, cultivez l’échange entre voisins !

■ Le 16 janvier, à l’occasion des vœux de la municipalitéaux entreprises et acteurs économiques, le maire a appelé – une semaine après les tueries des 7, 8 et 9 janvier 2015 – au rassemblement et à la coopérationde tous afin de « construire un autre avenir » avec, pour levier essentiel, « le développement économique et celui de l’emploi ». Devant plus d’une centaine de responsables de grandes, moyennes et petitesentreprises, le maire a annoncé la création d’un Clubd’entreprises et d’un fonds de dotation. Intitulé « Montreuil solidaire », ce fonds permettra aux entreprises d’être « partie prenante de la vie de la commune » en accompagnant dans leurs projets et événements les associations de la ville.

Vœux du maire aux acteurs économiques :« Construire un autre avenir »

■ Homme d'engagement, René Vautier a d'abord rejoint les rangs de la Résistance enFrance occupée, avant de défendre chèrement ses idées à travers ses films. Son premierfilm anticolonialiste, Afrique 50, lui valut d'ailleurs une peine d'emprisonnement. Il soutintensuite le FLN pendant la guerre d'Algérie avant de devenir membre du groupe Medvedkineaprès Mai 68, puis d’épouser la cause de l'autonomie bretonne. Le cinéaste René Vautier

s'est éteint en Bretagne, le 4 janvier dernier, à l'âge de 86 ans. Il avait été découvert par le grand public en 1972, lorsqueson film Avoir vingt ans dans les Aurès, œuvre dénonçant des exactions commises pendantla guerre d'Algérie, reçut le Prixde la critique internationale au festival de Cannes. Le Mélièsprojettera ce film en mars en hommage à René Vautier, qui était venu au cinémamunicipal le 19 mai 2009.

HOMMAGE AU CINÉASTE RENÉ VAUTIER

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■ Du 5 au 9 janvier, les banquets seniors du nouvel an ont régalé 1 073 retraités en salle des fêtes de l’hôtel de ville. Pour favoriser la participation de tous, migrantsâgés habitants en foyer, personnes à mobilité réduite (bénéficiaires du maintien à domicile, habitants de foyers-logements peu mobiles ou résidents des maisons de retraite), le service Personnes âgées s'est mobilisé afin de mettre en place un accompagnement particulier en direction des aides à domicile et des responsablesde secteur du maintien à domicile.

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■ Quarante-sept œuvres offertes gracieusement par les artistes montreuilloisont fait l’objet d’une vente aux enchères, samedi 24 janvier, au centre d’artcontemporain Le 116. Une initiative portée par l’association Les Beaux Projetsqui organisait cette « Belle vente » au profit de La Collecterie, pour laformation et l’accompagnement à long terme de personnes en insertion. Pari gagné sous le marteau de maître Le Fur et maître Valmier de la maisonAuctionArt qui ont vu se confirmer l’intérêt du public pour les photographies,peintures, sculptures et arts numériques présentés toute la journée enexposition. Objectifs atteints, puisque près de 20 000 euros ont été récoltéset seront investis dans l’insertion de personnes en difficulté.

Vingt mille euros grâce à une vente aux enchères au 116

LES ANCIENS DE MONTREUIL À LA FÊTE POUR LA NOUVELLE ANNÉE

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Deux événements majeurs ont eu lieu

L e mois de janvier 2015 restera profondément inscritdans notre mémoire. Deux événements majeurs auxconséquences certaines l’ont marqué. Tout d’abord, il

s’agit des drames de Charlie, de Montrouge et de la porte deVincennes. Ensuite, de l’élection grecque, qui a vu l’avènementdu parti anti austérité Syriza. Pour le premier, l’émotion a été etreste toujours vive à Montreuil, où l’un de ses enfants, le dessi-nateur Tignous, a été l’une des dix-sept victimes. Ce drame aaussi agi comme un révélateur de l’état de notre société. Nousavons constaté que pour une partie de nos concitoyens ces bellesvaleurs : la liberté, la fraternité, la laïcité et l’égalité ne sont quedes mots sans rapport avec leur vie, faite de chômage, de préca-rité ou de stigmatisation, en un mot d’exclusion sociale. Ces vécusne peuvent produire que des frustrations, et même pire. Commevous, je ne peux pas me résoudre à constater qu’une partie, aussifaible soit-elle, de notre jeunesse imagine que l’issue à ses pro-blèmes et à ses difficultés passeraient par je ne sais quel fana-tisme pour les uns et, pour d’autres, par l’adhésion aux thèsesd’exclusion et sans avenir de Marine Le Pen. Le seul moyen decombattre ce fléau, de redonner une signification réelle à nosvaleurs, la seule manière de favoriser la cohésion sociale, c’estde remettre en marche l’ascenseur social. C’est possible. Hélas,c’est l’inverse que se propose de faire la loi Macron. Favoriser leslicenciements, faire sans cesse des cadeaux fiscaux sans contre-partie d’emploi, privatiser comme on l’a fait avec les autoroutes,on pratique ainsi depuis trente ans, et cela conduit à plus de pro-blèmes, à plus de désagrégation sociale.En portant Syriza à la tête de son pays, une majorité de Grecs adécidé de mettre fin à cette politique dite de l’austérité (pas pourtous, nous le savons). Elle a décidé de suspendre le règlement desa dette, pas pour la faire supporter aux autres mais pour relan-cer sa machine économique. « Arrêtez de nous asphyxier en nousprenant tous les fruits de notre travail ! Laissez à notre économie lesmoyens de reprendre son souffle, de créer des richesses et d’autoinvestir ! » expliquent en substance Tsipras et les siens. Pour enfinir avec la misère et donner un coup de fouet à leur économie,ils ont décidé d’augmenter le Smic, d’allouer une allocation excep-tionnelle aux plus démunis, de stopper les licenciements et lesprivatisations qui ont fait reculer le PIB de 25 % en quatre ans.Ces mesures sociales rendent fous les marchés financiers et leursaffidés qui ont les yeux rivés sur leur bilan de fin d’année et lesdividendes à verser. Ils ne vont pas manquer de dresser des obs-tacles sur la voie empruntée démocratiquement par les Grecs.Grecs qui ont repoussé la tentation de l’extrême droite en ayantdéjà fait par le passé une douloureuse expérience.Nous sommes à la croisée des chemins, à l’heure de choix déci-sifs pour notre avenir personnel et collectif. Qui est suffisam-ment inconscient pour imaginer que l’on peut naviguer et vivretranquille sur un océan d’inégalités ? Travailler à la participationde chacun pour la création des richesses nationales, faire du par-tage le cœur même de notre économie. Nos intérêts personnelet collectif, présents et futurs ne tiennent-ils pas en grande par-tie à ses principes ? Des principes qui guident ici et maintenantet à leur échelle notre action municipale, malgré les restrictionsbudgétaires que l’État nous impose mais que j’ai refusé de com-penser par une hausse des impôts.

• Patrice Bessac, votre maire.

Le maire lors de l’arpentage du quartier Bel-Air – Grands-Pêchers. (Lire page 18)

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En bref

PARC DES GUILANDSANIMATIONS Découvrez le Yi Quan Qi Gong, pratique de relaxation, les dimanches 8 et 22 février, de 10 à 12 h. Rendez-vous sur la terrasse en bois de l’étangavec Patrice Pallier, professeurdiplômé d’État. (À partir de 15 ans.)Amoureux des petites bêtes ? Venez observer la faune du sol,dimanche 8 février de 14 h 30 à16 h 30, afin de mieux comprendreson fonctionnement, avec l’animateur du parc. (Adultes et enfants à partir de 8 ans.)

h SAVOIR PLUS : Inscriptions obligatoiresà Maison du parc : mg.animation@cg93.frou au 01 43 93 78 95. Programme completsur parcsinfo.seine-saint-denis.fr

BIBLIOTHÈQUESONOREMAL-VOYANTS La Bibliothèquesonore de Montreuil metgratuitement à la disposition des non-voyants, malvoyants ou handicapés moteurs, plus de 2 000 livres et revues enregistrés sur CD ou cassettes par des donneursde voix bénévoles (envoi à domicileet retour en franchise postale).Permanence les mercredi et samedide 10 à 12 h, 15 rue de l’Église, M° Mairie-de-Montreuil.

h SAVOIR PLUS : Tél. : 01 42 87 23 73 ou bsmontreuil@orange.fr

ART FLORALCONCOURS L’association Ver’tigeorganise son 21e concours d’art floral à la salle des fêtes de l’hôtel de ville samedi 14 février, de 14 à 19 h, avec démonstration d’art floral à 16 h. Dimanche15 février de 10 à 18 h, avec animationmusicale à 15 h et 16 h 30, remise des prix en présence d’un élu de la municipalité et d’unreprésentant de l’AD93.

DOUCEMENT LE BRUITCONSULTATION Est Ensembleorganise une consultation publiquesur son projet de Plan de préventiondu bruit de l’environnement (PPBE).Objectif : prévenir et réduire le bruitdans l’environnement et protéger les« zones calmes ». Le projet PPBEainsi qu’un registre permettant denoter les observations éventuellessont désormais à la disposition du public jusqu’au 19 mars à l’hôtel de ville. Pour participer, envoyez vos observations et propositions surppbe@est-ensemble.fr ou rendez-vous à l’hôtel de ville.

h SAVOIR PLUS : est-ensemble.fr/ppbe

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Les craintes et lesmenaces qui ontlongtemps plané surle projet de prolonge-

ment de la ligne 11 à Montreuilsemblent enfin levées ! Après 9mois de mobilisation pour obte-

nir de l’État un engagementfinancier, la Ville a enfin reçu plu-sieurs signaux forts. Ainsi, le20 janvier dernier, la municipalitéa signé le premier contrat d’amé-nagement des transports pour leterritoire de la ligne 11 du métro.Cette signature consolide, d’unepart, la volonté de l’ensemble despartenaires* d’accompagner leprojet et inscrit, d’autre part, unecohérence et des règles com-munes en matière d’aménage-ments urbains qui découleront dece prolongement (logements,commerces, services, équipe-ments publics, activités écono-miques, espaces verts…).Le lendemain de cette signature,Patrice Bessac, accompagné del’adjointe aux transportsCatherine Pilon, du président del’AMUTC et du vice-président del’Adutec – deux associations detransports de Montreuil – se sontégalement rendus à l'hôtelMatignon pour y déposer les8 000 cartes-pétitions des

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Catherine Pilon, adjointe aux transports, Patrice Bessac, maire de Montreuil, Frédéric Marion, président de l'AMUTC, et Alain Fabre, vice-président de l'Adutecremettent les cartes-pétitions au Premier ministre, mercredi 21 janvier.

Aménagement

Imaginer la Croix-de-Chavaux de demain L’emblématique carrefour de la Croix-de-Chavaux sera, à terme, remodelé. Des étudiants en urbanisme de l'universitéParis I débutent des enquêtes de terrain pour recueillir les points de vue des usagers.

Elle bouillonne le jour,s’électrise la nuit.Fourmille d’énergies,

d’usages multiples, avec d’in-nombrables connexions… LaCroix-de-Chavaux, lieu centralqui irrigue l’ensemble des quar-tiers, fait aujourd’hui l’objetd’une réflexion profonde en vuede préparer sa mue. Dès ce mois-ci, des «marches urbaines » vontêtre menées par des étudiants en urbanisme de l'universitéParis I pour collecter les témoi-gnages des usagers en vue d’é -tablir un diagnostic. Le point dedépart d’un projet d’envergure…« Le constat partagé, c’est que lesespaces publics de la Croix-de-Chavaux ont besoin de retrouverune qualité et du confort adaptés

aux nouveaux usages, expliqueGaylord Le Chequer, élu à l’urba-nisme. Il faut passer d’un statut decarrefour très emprunté et bruyantà une situation de place unifiée,apaisée et offrant des espaces et desusages diversifiés. On veut faire unvrai projet culturel et urbain pourtoute la ville. Notre ambition estd’identifier la Croix-de-Chavauxcomme un lieu inscrit dans un cen-tre-ville, un lieu vivant sur le planculturel, social et économique, unlieu qui respecte davantage la placede la nature en ville. » De l’emblé-matique marché à l’usine Chapal,en passant par l’entrée dans larue du Capitaine-Dreyfus, maisaussi l’avenue de la Résistancejusqu’au Centre commercial… laCroix-de-Chavaux représente un

La ligne 11 sur de bons rails !

Signature d’uncontrat d’aménagement des transports,déblocage de fonds et premiers coups de pioche pour le forage d’un puits de reconnaissance sur le boulevard de la Boissière... Les bonnes nouvelles se succèdent sur la voie de la ligne 11 ! La mobilisation des élus et desMontreuillois dont les 8 000 cartes-pétitions ont été remises à Matignon, a porté ses fruits.

Transports

Montreuillois qui se sont mobili-sés depuis le mois de mai.L’occasion pour Patrice Bessac deréaffirmer par là même lesbesoins sur le territoire enmatière de déplacements (prolon-gement de la ligne 1 aux Grands-

Pêchers, de la ligne 9, ainsi quepour l’arrivée du T1.)

Les premiers coups de piocheenfin donnés !Au-delà de ces deux rendez-vous,deux autres engagementsconcrets ont permis de faire avan-cer considérablement le dossier.Tout d’abord, le 24 novembredernier, la Société du Grand Paris(établissement public qui piloteles projets de transports de lafuture métropole du Grand Paris)avait pris la décision de débloquer64,8millions d’euros pour le pro-jet du prolongement de la ligne 11,afin de financer, notamment, lespremières acquisitions foncièresnécessaires et les premiers travaux sur les déviations deréseaux publics (gaines d’eau,d’électricité, de gaz…). En secondlieu, le conseil d’administrationdu Stif (Syndicat des transportsd’Île-de-France) adoptait de soncôté une convention de finance-ment relative aux études sur le

projet pour un montant de60 millions d’euros. Une enve-loppe destinée à effectuer les pre-miers tests pour les études avanttravaux. La traduction sur le ter-rain ne s’est d’ailleurs pas faitattendre. En effet, depuis le26 janvier, les premiers coups depioche ont été donnés, du côté deRosny, avec le forage d’un puits

de reconnaissance qui permettrade sonder pendant plusieurs moisle sous-sol du boulevard de laBoissière… •Hugo Lebrun

* Région, établissement public foncier

d’Île-de-France, Institut d’aménagement

et d’urbanisme, Stif – Syndicat des transports

d’Île-de-France –, la Régie autonome des

transports parisiens, la Caisse des dépôts

et consignations, ainsi que la ville de Paris,

le département et les membres de l’APPL11.

La délégation montreuilloise conduite par le maire a réaffirmé les besoins sur le territoire en matière de déplacements.

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« Le bien-vivre ensemble, on le fabrique ! »Le 7 février, les associations montreuilloises se réuniront au sein de leur assemblée générale annuelle. Un rendez-vous phare de la démocratie locale, entre partage d’expériences et débats.

Vie associative

En cette période où levivre-ensemble est misà l’épreuve, l’assem-

blée générale des associationsmontreuilloises est un rendez-vous plus que jamais nécessairepour réfléchir au rôle central desacteurs associatifs dans la cité.Le 7 février, les associations dela ville sont invitées à venir yéchanger idées, expériences etsavoir-faire. Après une matinéed’échange avec le maire PatriceBessac et l’adjointe à la vie associative, Choukri Yonis,l’après-midi sera consacré à desateliers thématiques. Ces der-niers élaboreront des proposi-tions qui alimenteront la feuillede route 2015 du Conseil de lavie associative (CVA), l’instancede dialogue entre la Ville et lesassociations. Le 21 janvier dernier, quelques-uns des membres du CVAétaient réunis à la Maison desassociations pour préparer lecontenu des débats. AlexandreBailly, chargé de mission de lavie associative à la Ville, a intro-duit la rencontre : « Nous aime-rions d’abord vous poser cettequestion : l’association est-elle

une école de la démocratie ? »Prendre des décisions, écouterchacun des adhérents, faire cir-culer l’information… « Oui, c’estune bonne école ! », affirmed’emblée Catherine Vella, mem-bre de l’association Deux mains

pour s’entendre. « La démocra-tie, c’est œuvrer à un projet com-mun, ajoute Gilles Lambert, del’association des Murs-à-pêches. Il faut donc que chaquemembre agisse et ne soit pas unsimple consommateur. Et que

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Le 27 septembre dernier, 200 associations montreuilloises avaient donné rendez-vous à la population sous la halle du marché Croix-de-Chavaux.

En bref

INFORMATIQUEBÉNÉVOLES le Club informatique de Montreuil recherche des jeunesretraité-e-s compétent-e-s enbureautique et Internet pour assurerbénévolement une ou deuxpermanences de trois heuresd’initiation et d’aide par semaine(initiation à la saisie de texte,sauvegarde de fichiers texte etphoto, navigation sur Internet,messagerie).

h SAVOIR PLUS : Tél. : 01 41 72 02 16 ou Cim.Picasso@yahoo.fr

1RE BOUGIE AU FAB LAB MOZINOR Trois dates pour mieuxconnaître et fréquenter l’ecodesignfab lab installé à Mozinor. 1er février,ouverture d’un espace de coworkingavec accès aux machines et outils du fab lab. 5 février, le lieu souffle sa première bougie avec la venue,entre autres personnes, du présidentde l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 25 février, la journée portes ouvertesmensuelle, entre 10 h et 18 h, avec ateliers gratuits de deuxheures : travail du bois, impression 3D, etc.

h SAVOIR PLUS : Informations détailléessur http://www.ecodesignfablab.org/

SOLDES AU SECOURSPOPULAIRESOLIDAIRES Pour faire place aux articles de printemps, le comité de Montreuil organise le samedi 7 février une grandejournée de soldes. À chiner : vêtements, maroquinerie,bijoux fantaisie, vaisselle, linge de maison, jeux, livres.

h SAVOIR PLUS : 25, rue de Villiers,samedi 7 février de 10 à 17 h.Tél. : 01 48 70 16 81, l’après-midi.

EUGÉNIE-COTTONOUVRE SES PORTES Venez découvrir le lycée Eugénie-Cotton à l’occasion de ses journéesportes ouvertes annuelles le vendredi6 février, de 13 h 30 à 17 h 30, et le samedi 7 février, de 9 h à 16 h 30.Professeurs et élèves présenteront la diversité des formations proposées par l’établissement : CAP, bac pro et BTS.

h SAVOIR PLUS : 58, avenue Faidherbe,www.lyceecotton.net ou par tél. : 01 48 58 79 97.

même ceux qui ne parlent pasfacilement puissent s’exprimer. »Pour Roselyne Rollier, membrede la Maison des femmes,« vivre dans une association qui aun fonctionnement démocratique,quelle que soit la place qu’on yprend, c’est formateur : on expé-rimente notre place dans lasociété, on apprend des outilsqu’on déclinera ensuite dans savie, son boulot, son quartier… » Autre question soulevée parAlexandre : « Les associationssont-elles les clés du vivre-ensem-ble dans la cité ? » «Une ville sansassociations pendant un mois,qu’est-ce que ça donnerait ?répond Roselyne en souriant.Être dans une association, c’estdevenir un citoyen à part entière,éclairé, responsabilisé. Le vivre-ensemble, on le fabrique ! »Colette Bosi, du Centre civiqued’étude du fait religieux (CCEFR),ajoute : « Les problèmes actuelsdu vivre-ensemble sont aigus.Nous avons un rôle important àjouer pour développer l’esprit detolérance. » • Antoine Jaunin

h SAVOIR PLUS : AG des associations,le 7 février 2015, de 9 h 30 à 17 h, à la salle des fêtes de l’hôtel de ville. Deux interprètes traduiront les échanges du matin en langue des signes. Avis aux associations, vous pourrez voter pour le renouvelle-ment partiel du CVA (16 sur 34 au total).Vous avez jusqu’au 4 février pour confirmer votre présence à vie-associative@montreuil.fr ou par téléphone au 01 48 70 60 13.

lieu majeur de vie et d’activités,mais également une plaque tour-nante pour la circulation automo-biles autant que pour ses rela-tions avec les autres quartiers etles villes limitrophes. «Ce projet,c’est aussi un lien urbain avec lesdifférents quartiers de notre ville – notamment avec La Noue, leCœur-de-ville, les Ramenas… -C'est aussi notre relation avec

Paris, mais aussi avec nos villesvoisines, Fontenay, Vincennes,Saint-Mandé, Bagnolet… quandles gens viennent à Montreuil oùvont vers Paris, ils transitent par laCroix-de-Chavaux. D’ici à trois ouquatre ans, une première vague depetits aménagements d’espacespublics préfigureront le futur visagede ce quartier, résume Gaylord LeChequer. Un processus amené à se

poursuivre sur une dizaine d’an-nées. Nous nous calerons sur lesusages et les attentes des habi-tants. Rien ne se décidera sansl’aide de la population. » •Hugo

Lebrun* Les dates des enquêtes de « marches urbaines » :

samedi 7 février à 15 h (en présence du maire),

mardi 10 à 20 h, mercredi 18 à 15 h, dimanche 22 à

16 h et jeudi 26 février à 16 h (au pied du monument

pour la Résistance).

À court, moyen, long terme : ce projet pour la Croix-de-Chavaux aspire à changer le paysage par petites touches tout en travaillant sur un projet d’ensemble.

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Elle n’est pas peufière et a bien rai-son. Le 2 janvierdernier, la pétillante

trentenaire Thérésa Fandom aouvert son premier commerce,à deux pas de la halle Croix-de-Chavaux. Dans cette ancienneboutique de chaussures, touterénovée et redécorée, on trouveun large éventail de produitscosmétiques pour les peauxnoires et métissées, des mèchespour coiffure ainsi que des per-ruques (en cheveux artificiels ounaturels) confectionnées par la

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Thérésa Fandom : « Les femmes aussi peuvent réussir, gagner leur vie et leur indépendance. Ce n’est pas facile, mais il faut au moins essayer. »

Education prioritaire

Les enseignants de Paul-Éluard toujoursmobilisés

Toujours pas d’éduca-tion prioritaire pour le Bas-Montreuil. Le

21 janvier, la rectrice de l'acadé-mie de Créteil, Béatrice Gille, afini par recevoir les représentantsdes parents des six écoles liées au

collège Paul-Éluard, sorti duréseau d’éducation prioritaire(REP) depuis décembre. « Le ren-dez-vous a enfin ouvert le dialogue,car depuis le 20 novembre tous nos courriers au ministère, au rec-torat et au directeur académique

Une matinée dédiée aux femmes et àleur envie d’entreprendre

Thérésa Fandom sera présente jeudi 5 février, lors de la matinée de sensibilisation à la création d’entreprise organisée par l’agence montreuilloise de l’Association pour le droit à l’initiativeéconomique (Adie). Matinée entièrement dédiée à l’entrepreneuriat féminin.

Développement économique

maîtresse du lieu. À « Beautéd’Afrique »*, Thérésa est uneexperte de l’extension de che-veux et de la coiffure afro. « J’aitoujours rêvé de montrer ma pro-pre boîte afin de n’avoir à obéirqu’à moi-même. Comme je suistrès coquette, la question ne s’estmême pas posée : ce serait dans labeauté. De plus, il y a un vraibesoin sur Montreuil, car il n’y aguère qu’à Paris qu’on trouve cegenre de produits et de services. »Quelles étapes avant le grandsaut ? « Une formation à la créa-tion d’entreprise proposée par

Pôle emploi, la découverte dePlaNet ADAM** qui m’a aidéesur le business plan et, ensuite, del’Adie qui m’a accordé un prêt etreste en appui pour me conseillerà chaque fois que j’en auraibesoin. » Quel message délivre-t-elle aux femmes qui veulentcréer leur propre activité ? « Nese laisser décourager par per-sonne, à commencer par leshommes. Les femmes aussi peu-vent réussir, gagner leur vie etleur indépendance. Ce n’est pasfacile, mais il faut au moinsessayer. Les gens qui nous sou-tiennent et nous conseillent sontnombreux. Et puis, ça ne coûterien de se renseigner. » Que direde plus après ce plaidoyer pourl’esprit d’entreprise au fémi-nin… ? Que cette matinée du5 février est à ne pas manquer.• M.B.

* Beauté d’Afrique. 15, boulevard Chanzy.

Tél. : 06 50 12 18 24. Ouvert du mardi au samedi

de 10 h à 19 h, le dimanche de 10 h à 15 h.

** PlaNet ADAM Est Ensemble :

17, place du Général-de-Gaulle. Tél. : 09 84 06 29 52.

www.planetfinance-france.org/reseau/montreuil

h SAVOIR PLUS : Matinée Adie, jeudi 5 février, 9 h 30. Atrium, pépinière d’entreprises. 104, avenue de la Résistance.Information : Adie, 47, boulevard Chanzy.Tél. : 09 69 32 81 10.

étaient restés lettre morte »,informe Laure Arto-Toulot, parentélue du groupe scolaire Voltaire -Françoise-Héritier. La rectrice apourtant été catégorique : plusaucune entrée dans le dispositif,la carte des établissements clas-sés REP ayant été dévoilée - etfigée - le 17 décembre. L’argu -ment ne convainc pas : « Nous necomprenons pas pourquoi une écoleen Haute-Garonne a pu être réin-tégrée dans le REP début janvier.La seule chose que le rectorat nous

offre, c'est une convention pour lecollège qui “garantirait les moyensdu REP sans être en REP” duranttrois ans. Oui, mais les six éco -les ? » Le lendemain de la rencon-tre, 22 janvier, les professeurs ducollège Paul-Éluard se mettaientune nouvelle fois en grève. Unsecond rendez-vous avec la rec-trice a été sollicité, en présencedes directeurs d'écoles et des pro-fesseurs du collège. • A.J.

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Renforçant un premierensemble législatif de1975, la loi adoptée en

2005 ne s'adresse pas unique-ment aux personnes en fauteuil,mais concerne toutes les situa-tions de déficience : physique,visuelle, auditive, mentale, cogni-tive… Les handicaps étant diffé-rents, les aménagements doiventl’être aussi : rampes d'accès, ins-criptions en braille, sites internetaccessibles… Selon la loi, tous les établissements recevant dupublic (ERP), administrations,commerces, écoles, cinémas, etc.devaient être en mesure d’accueil-lir les personnes porteuses dehandicap en 2015. Mais devantl’impossibilité de tenir l’échéance,le gouvernement a décidé de sus-pendre les sanctions encourues(jusqu’à 45 000 € d’amende) pourle non-respect des obligations de la loi de 2005, et a institué un Agenda d'accessibilité pro -gram mée (Ad'AP) qui introduit des délais supplémentaires. Encontrepartie, les gestionnairesd’établissement doivent s’engagerdans un calendrier précis pourréaliser les travaux d’accessibilité

(trois ans renouvelable une foisselon les cas).

Comment l’Ad’AP se met-il en place à Montreuil ?À Montreuil, tous les ERP muni-cipaux ont fait l’objet d’un « diagnostic accessibilité », soit 160 établissements concernés.Parmi eux : des écoles, des cen-tres de loisirs, des crèches, lescentres de santé, des théâtres,des gymnases… Audrey Guchet-

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3 000 offres d’emploi et de formationGrosse production annuelle de Carrefours pour l’emploi*, la 3e édition du forum « Paris Métropole pour l’emploi des jeunes »se tient le jeudi 12 février prochain.

Forum emploi

Àl’attention des 18-30ans, le forum « ParisMétropole pour l’em-

ploi des jeunes » annoncequelque 250 exposants et 3 000offres d’emploi et de formation.Le tout à une enjambée du terri-toire de Montreuil : Grande Hallede la Villette, 19e arrondissementparisien. Attention, mieux vaut seprésenter dès l’ouverture etmême avant, les premiers arrivésétant bien souvent les premiersservis… sachant que ce forums’apprête à accueillir une bonnedizaine de milliers de candidats,de tous niveaux de qualificationet d’expérience. Les chercheursd’emploi en situation de handicapsont évidemment attendus. Sousla halle, cinq « villages théma-

tiques » : apprentissage et forma-tion ; emploi des petites entre-prises ; engagement et solidarité ;orientation et accompagnementpour l’emploi ; recrutement desjeunes diplômés. Des responsa-bles des ressources humainesconseilleront les candidats pourréussir leurs entretiens. De mul-tiples conférences seront à fré-quenter une fois sa foison de CV déposés : aides financières etaccompagnements ; économiesociale et solidaire… Secteur encroissance, les métiers de l’ani-mation seront mis à l’honneur.Donc, se coucher tôt, se lever tôt,ne pas oublier sa provision de CV.Encore moins de se réveiller.•M.B.

* Armées, collectivités, entreprises,

établissements d’utilité publique.

ma ville

En bref

ENQUÊTE INSEECADRE DE VIE En partenariat avec l’Observatoire national de ladélinquance et des réponses pénales,l’Institut national de la statistique et des études économiques réalise – du 2 février au 2 mai 2015 – une enquête « Cadre de vie et sécurité ». Quelques ménagesmontreuillois seront sollicités par des enquêteurs de l’Insee, munis d’une carte officielle. L’Insee ainsi que la Ville remercientces ménages de leur bon accueil.

DÉPISTAGE VIHGRATUIT Le 3 février, les militantsd’Aides, l’association de lutte contre le sida, seront présents à l’hôtel de ville pour effectuer des dépistages rapides et gratuits.Rendez-vous au PIC, au rez-de-chaussée du bâtiment, de 17 h à 21 h. L’association tient aussi une permanence tous les vendredis, de 14 h à 17 h, au sein de son local, au 4 bis, rue de Vitry (dépistage rapide à partir de 17 h).

DON DU SANGSANTÉ L’Établissement français du sang lance un appel à lamobilisation de tous pour faire face à la baisse des réserves en produitssanguins. En plus des 10 000 donsnécessaires chaque jour tout au long de l’année, il fallait 15 000 donssupplémentaires pour le mois de janvier. Rendez-vous mercredi11 février, de 13 h 30 à 19 h 30, salle des fêtes de l’hôtel de ville,place Jean-Jaurès.

h SAVOIR PLUS : www.dondusang.net

CAP’SANTÉVISITES Cap’Santé recherche des bénévoles pour rendre visite à des personnes âgées, malades et isolées. Au fil des visites, unerelation se créera et vous sereztoujours attendu-e avec plaisir. Vous intégrerez une équipe qui vous accompagnera en toute convivialité dans votredémarche.

h SAVOIR PLUS : Tél. : 01 42 87 00 07.

h SAVOIR PLUS : Jeudi 12 février, de 10 h à 18 h. Grande Halle de la Villette. 211, avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris. http://www.carrefouremploi.org/

Les nouvelles dispositions de l’Ad'APLa loi du 11 février 2005 avait fixé un délai de dix ans pour rendre les établissements recevant du public accessibles aux personnes en situation de handicap. Conscient des chantiers qui restent à mener, le gouvernement a prolongé ce délai. Où en est-on à Montreuil ?

Handicap

Attuil, chargée de mission han-dicap à la direction de la santé,précise que « depuis plusieursannées, tous les travaux program-més sur des équipements munici-paux intègrent la dimension duhandicap et de l’accessibilité. Desportes sont élargies, des mainscourantes installées, une signalé-tique adaptée mise en place, dessanitaires créés… » Aussi, comptetenu de l’importance de son patri-moine, Montreuil a-t-elle choisi

de mandater un cabinet d’étudesspécialisées, la société Ascaudit,pour accompagner la mise enplace de l’Ad’AP. L’entreprisecoordonne aussi la réflexion avecla Mission handicap, elle-mêmepartenaire des directions desEspaces publics et des Bâtimentssur les aspects réglementaires, laméthodologie et la formation deséquipes. « Nous sommes tousconcernés par l’accessibilité et laVille accompagne aussi ses com-merçants, poursuit Audrey. Elle aainsi notamment animé des tempsd’information et d’échange, en lien avec la chambre de commerceet de l’industrie de Seine-Saint-Denis. » • A.L.

h SAVOIR PLUS :missionhandicap@montreuil.fr

LES CHIFFRES QUI PARLENT

15%des handicapsapparaissent avant 16 ans.

85%des personneshandicapées le deviennent au cours de la vie.

« Montreuil est une commune qui se donne les moyens humains et financiers pour la mise en accessibilité de ses bâtiments », déclare Benjamin Bon, chargé de projetsaccessibilité et mobilité de la société Ascaudit. À la crèche Julie-Daubié, il s’est mis dans la peau d’un parent porteur de handicap. L’idée étant qu’il ait ainsi accès aux mêmes services que les autres parents.

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Après le départ desGrands-Pêchers,le 24 décembre, lajoie et l’excitation

du voyage l’ont emporté sur latristesse de laisser parents etamis à Montreuil. Une fois cesémotions passées, les compèresde crampons du Red Star clubnontreuillois (RSCM) ont pu se

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Les jeunes pousses du RSCM, au-dessus de la mythique baie de Rio de Janeiro : « Nous avons été accueillis comme des stars ».

Football : le Red Star club brille à São Paulo et à Rio

Fin décembre, la Coupe du monde de football jouait lesprolongations au Brésil avec le tournoi de la Talent Cup. Seize jeunes du Red Star clubmontreuillois, seuls représentants européens, étaient les hôtes de cette compétitioninternationale à São Paulo.

Jeunesse

consacrer au foot en se confron-tant aux joueurs brésiliens.Après un vol de nuit, « nousavons pu mesurer combien il estdifficile de jouer sans avoir dormi,surtout contre des joueurs hyperhabiles techniquement et habituésà la chaleur écrasante de SãoPaulo », explique Gilberto DaGraça, le responsable U12-U13

du club. Résultat défaite : 3 à 0.Mais les jeunes pousses duRSCM ont très vite donné unetout autre image du footballpratiqué au sein du club. Caraprès la phase de poule, « nousnous sommes qualifiés pour lasuite de la compétition ! » En sefrottant aux équipes Flamingo,Santos, Vasco de Gama…, les

Montreuil lois ont même réussià décrocher leur place en demi-finale et à terminer 3e de leurcatégorie (U13). Du haut de sestreize ans, le fier Issiakha pré-cise : « Au total, on a joué cinqmatchs, soit un match par jour,comme les pros. » Un bel entraî-nement aussi pour ceux quiaspirent à devenir profession-

nels, et avant la sélection U14 deSeine-Saint-Denis*.

Après le sport, le réconfortServie par des conditions d’ac-cueil exceptionnelles, la team afait connaissance avec les jeunesU9 du club Atlético Jaraguá, quia d’ailleurs remporté le tournoi.Il est même question de les invi-ter pour leur tournoi de Pâquesà Montreuil… « Ce qui étaitmichto, c’est que nous avons étéaccueillis comme des stars, sesouvient Nicolas. On était mêmemieux “supportés” que les autresparce qu’on était les seulsEuropéens et Français du tournoi.Ça fait plaisir d’être les chou-chous »… et chouchoutés. Cardans la « fazenda » paradisiaquede São Paulo où ils étaienthébergés, « il y avait des animauxbizarres – des singes dans lesarbres, des iguanes –, une piscine, cinq grands lacs et un parc plus grand que le parcMontreau ! », s’émerveille encoreRami. Puis, à Rio : place à ladétente et au tourisme avec l’as-cension du Pain de sucre, lemythique Maracana ou la plagede Copacabana, « grave bien,s’enthousiasme Jordy.Même si le sable est tellement brûlant qu’ils sont obligés de l’arroser avecdes tuyaux pour le refroidir ».En quinze jours, John-Wesly,Yassine, Enzo et les autres « ontbien évidemment participé à untrès beau tournoi mais, surtout, ilsont pu rencontrer des Brésiliens,curieux d’échanger avec ces “ptitsFrançais”. Ils se sont sentis“importants”. Nous sommes fiersde leur avoir permis de faire cevoyage extraordinaire ensemble.Ils ont “kiffé" chaque instant,comme ils disent, et ont tous desétoiles dans les yeux depuis leurretour », conclut Gilberto.• A.L.

* Ndlr : depuis, deux d'entre eux

ont été présélectionnés pour représenter

le département…

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Du 17 au 28 février,dans toutes les biblio-thèques de la ville, le

festival Contes en stock, d’ici etd’ailleurs, va faire circuler deshistoires merveilleuses de tousles continents. Sagesse et philo-sophie de toutes les culturespopulaires émaillent les contesqui se sont transmis – certainsdepuis des générations – pourque chaque spectateur puise dequoi nourrir son chemin, com-prendre les autres, se connaîtrelui-même… On y parle d’amour,de parcours initiatiques, d’é -preuves à traverser pour grandir,de pistes pour faire face à sespeurs, ses colères, d’apprentis-sage des valeurs… Aujourd’hui,comme dans les arts du cirqueet du mime, les artistes renou-

vellent le genre en apportantleurs expériences pluridiscipli-naires de chanteur, musicien,comédien, plasticien, clown…Départ du festival Contes enstock le 17 février à 15 heures, àla bibliothèque Paul-Éluard,avec La Grande Histoire deBlanca-Flor et autres contesd’Espagne contée par ClaireGarrigue pour le public à partirde 7 ans. Et conte tenu des cir-constances, vous suivrez lestransformations, courses-pour-suites, rebondissements d’unevie au grand galop… •h SAVOIR PLUS : Festival Contes en stock du 17 au 28 février. • Le 17 à 15 h - bibliothèque Paul-Éluard, 10, rue Valette : La GrandeHistoire de Blanca-Flor, à partir de 7 ans, par Claire Garrigue.

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Les apprentis gastronomes évaluent sur un questionnaire le goût, la présentation, la sauce…

Un chef à la cantoche d'Anatole-FranceLes élèves de l’école Anatole-France ont goûté les plats d’un chef cuisinier d’Elior, prestataire de la Ville pour les restaurants scolaires du territoire.

Innovation culinaire

Toques sur la tête,Zaïna, Samy, Jeremy etleurs camarades de

l’école élémentaire Anatole-France s’apprêtent à goûter auxplats… d’un chef cuisinier ! Unedégustation organisée par Elior,prestataire de restauration de laVille, qui teste ses recettes direc-tement auprès des enfants. Jovialet ferme, le chef Sylvain Chevalierdonne ses directives en cuisinepour le dressage. « J’ai les recettesdans la tête depuis quelques mois.On les a élaborées dans la cuisinecentrale d’Elior, à Rosny. L’objectif,c’est de travailler des produits queles enfants n’aiment pas : cour-gette, pois chiches, cœur de pal-mier, etc. On joue sur l’assaison-nement, la présentation, lacuisson… »

Tartare de tomatesLa première entrée apparaît surles tables : un tartare de tomate,avec cœur de palmier et croû-tons. « Sentez, regardez… puis goûtez ! » Rabah se lance,intraitable : « Quand il y a des tomates, j’aime plus. »Marianne, au contraire, enreprend, ravie. « C’est unechance de déguster tout ça, c’estpas tous les jours ! Et puis, pourune fois, on mange en silence ! »Après la dégustation des dixplats, la notation. Une sacréeresponsabilité : les plats obte-nant plus de 70 % de satisfac-tion seront susceptibles d’êtreservis au million d’enfants qui

DU BIO À LA CANTINEPrès de 65 % des écoliersmontreuillois fréquentent lesrestaurants scolaires, qui servent7 200 repas quotidiens. Le marchépassé avec le prestataire en 2013s’inscrit, avec un coût constantpour les familles, dans unedémarche de développementdurable. Ainsi, 30 % des produitssont issus de l'agriculturebiologique et/ou produitslocalement, les plats chauds sontservis dans des barquettesbiodégradables, l’assaisonnementest frais et effectué au derniermoment lors du service, les menusprévoient un plat végétarien parsemaine, les goûters sontconsistants. •

ma ville

En bref

FLASH TON PATRIMOINE !CONCOURS Vous avez entre 6 et 25 ans ? Partagez votre vision du patrimoine en Île-de-France enparticipant, jusqu’au 15 mars, auconcours photo organisé sur Internetpar les Conseils d'architecture,d'urbanisme et de l'environnementd’Île-de-France. Photographiez, seulou en groupe, un lieu, un événement,une personne, et publiez vos clichésaccompagnés d’un texte libre inspirépar le sujet (poème, dialogue, récit,etc.). Ce peut être une maison, unpaysage, une rue, une usine, une gare,un bord de Seine, un vieux voisin, unchâteau… À gagner : tablettes,appareils photo, stages, etc.

h SAVOIR PLUS : www.flash-ton-patrimoine

SOLIDARITÉCAFÉ DES AIDANTS « Être aidant a modifié mes relations familiales. »La place de l’aidant au sein de safamille, c’est le thème du prochaincafé des aidants, lancé par la Ville etle conseil général en partenariat avecl’Association française des aidants,samedi 7 février. Un rendez-vousmensuel pour ceux qui consacrentleur temps et énergie à un prochedépendant par des conférences-débats, animées par un-epsychologue clinicien-ne. Attention :ces rencontres ne sont pas destinéesaux professionnels. Prévoir uneparticipation pour la consommation.

h SAVOIR PLUS : Tél. : 01 48 70 65 01.Annexe du Café salé (« Le tabac de la mairie ») en face du 1, avenue Pasteur, de 10 h 30 à 12 h.

BÉNÉVOLESSECOURISTESPREMIERS SOINS La Protectioncivile de Montreuil recrute desbénévoles PSE1, PES2 ou PSC1. Ceux qui le souhaitent peuventégalement suivre une formation PSC1.La Protection civile assure les postesde secours tels que la Foire du Trône,les 20 km de Paris, le Marathon de Paris, Soliday’s, etc. Elle fait également des gardes avec les pompiers de Paris au centre de secours de Bondy et avec le Samu de Paris.

h SAVOIR PLUS : Jean-Pierre Trinca,président délégué, tél. : 07 62 98 75 11.

ERRATUMContrairement à ce que nous avonsindiqué dans le compte-rendu duconseil municipal, page 18 de ladernière édition de Tous Montreuil,Nathalie Baneux n’est pasreprésentante FCPE au collège Paul-Éluard, mais présidente de l'Union decoordination locale FCPE de Montreuil.

Les bibliothèques entrenten ligne de contesIl était une fois…

En voilà des histoires

• Le 18 à 15 h - bibliothèque Daniel-Renoult, 22, place le Morillon :Trois pommes ont poussé, à partir de 5 ans, par Violaine Robert. • Le 25 à 10 h 30 – bibliothèque Fabien,118, rue du Colonel-Fabien : Le Mardi pardi !, à partir de 4 ans, par Violaine Robert. • Le 25 à 15 h – bibliothèque La NoueGroupe scolaire Joliot-Curie, 10-14, rueJoliot-Curie : Petite Lentille, à partir de 7 ans, par Layla Darwiche. • Le 28 à 15 h – bibliothèque Robert-Desnos, 14, boulevard Rouget-de-Lisle :Le Dattier du sultan Zanzibar, à partirde 7 ans, par François Vincent. Entrée gratuite.

déjeunent chaque jour dans lesrestaurants scolaires gérés parElior ! Un plat qui récolte entre60 et 69 % de satisfaction estretravaillé, et abandonné si lanote est inférieure.

La courgette démasquéeC’est au tour de la liégeoise de courgette de passer devantles jeunes gourmets. Bien quemélangée à de la brisure d’ana-nas et à de la carotte, elle est vite

démasquée : « J’aime pas lacourgette non plus ! », trancheRabah, suivi par la majorité desconvives… « Bon, ils n’aiment pastrop le sucré-salé… On a encoredu travail sur cette recette !concède Sylvain Chevalier, beaujoueur. Mais goûtez à la pro-chaine entrée : cette fois, la cour-gette est mélangée à de l’œuf et déposée sur une tranche depain… » Bingo ! Les enfants ado-rent. Comme quoi ! • A.J.

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Inauguré le 10 janvier,ce nouvel équipementse dresse en pleincœur des Murs-à-pêches. Son architec-

ture en forme de modules rec-tangulaires très colorés s’inscrit

avec élégance dans l’environne-ment urbain. L’établissement,qui dépend de la Maison deretraite intercommunale (MRI),donne « la priorité aux habitantsdes communes de Montreuil,Fontenay, Vincennes et Saint-

Mandé », stipule Magali Rineau,la directrice adjointe de la mai-son mère Hector-Malot. « Pourle moment vingt personnes, prin-cipalement montreuilloises, vont yfaire leur entrée de manière éche-lonnée », complète LaurentParey, cadre de santé. Il restedonc des places disponibles !Parmi les arrivants, un riverainse dit « heureux parce que ça nechange pas mes habitudes ». EtLaurent Parey de reprendre :« Ce monsieur a choisi le projet devie de la maison de retraite, car ila besoin d’être rassuré, commebeaucoup de nos résidents. »

Places à prendreCe projet de vie, commun auxtrois résidences, commence dèsl’accueil et la procédure d’admis-sion. Son premier axe fort :« s’assurer du consentement de lapersonne, reprend la directriceadjointe. Puis nous organisonsune visite de préadmission del’établissement et un entretienavec un médecin ». Le deuxièmeaxe porte sur la propositiond’hébergement au sein de mai-sonnées de 15 personnes. Ici, les90 lits sont répartis sur troisniveaux. Dans le détail, 6 unitésde 15 chambres, organisées enfonction du degré d’autonomie.Quand l’état du résident évolue,il peut d’ailleurs en changer. Lescouloirs comme les apparte-ments bénéficient d’aménage-ments colorés pour faciliter les

repères visuels. Pour le pointnévralgique de l’établissement,rendez-vous au premier étage.Un espace commun, aménagécomme une place de village, quidistribue le salon de coiffure, lebureau médical, un espace deconvivialité polyvalent, ouvertsur une immense terrasse her-bée. Côté privatif, toutes leschambres s’apparentent à depetits studios de 25 mètres car-rés, avec, pour certains, vue surpatios. Toutes individuelles avecsanitaires privés. Enfin, l’accueilest assuré par un personnel qua-lifié et diplômé jour et nuit, 365jours sur 365. « Nous ne faisonspas appel à des agents de servicemais à un personnel infirmier, ycompris pour les nuits, confirmeMagali Rineau. Un médecin sala-rié a été recruté. Une astreintemédicale par les médecins salariésde l’établissement est assurée lanuit, les week-ends et les joursfériés. Au total, l’équipe se com-pose d’une quarantaine d’aides-

soignants jour-nuit, une dizained’infirmiers auxquels s’ajoutentune quinzaine de profils divers.Parmi les agents qui intégrerontcette nouvelle résidence, certainssont encore à recruter », et de pré-férence à proximité. Alors, à bonentendeur...

Un établissement ouvertL’équipe de cette nouvelle rési-dence veut tenir compte de l’évo-lution du quartier et profiter dutissu local avec lequel elle envi-sage des partenariats, « comme àFontenay où on travaille beaucoupavec les écoles, les associations… »L’objectif est d’être un établisse-ment ouvert aux familles, sur lavie et la ville. « Nous souhaitonsque les familles s’investissent dansl’accompagnement des résidents,et nous allons probablement déve-lopper un axe intergénérationnelavec les collégiens voisins, exposeLaurent Parey. Dans le mêmeordre d’idées, nous allons être unterrain d’accueil des élèves en

Bienvenue à la résidence des Murs-à-pêches !

Quand on éprouve de sérieuses difficultés à vivre seul-e à son domicile, entrer en établissement est souvent la solution qui offre le maximum de sécurité tout en maintenant une vie sociale. Quelle est l’offre à Montreuil ? Où trouver de l’aide ? Comment financer son séjour en maison de retraite ?Notre dossier fait le point, avec un zoom sur la résidence des Murs-à-pêches qui a ouvert ses portes le 12 janvier.

Dossier réalisé par Anne Locqueneaux

Après les résidences Hector-Malot et de la Dame-Blanche, la maison de retraite intercommunale (MRI) ouvre un troisièmeétablissement de 90 lits rue de Rosny, à Montreuil.

Seniors

■ Entouré notamment du directeur de la MRI, RichardTourisseau, du président du conseil général du Val-de-Marne, Christian Favier, Patrice Bessac s’est dit « fier d’accueillir la résidence des Murs-à-pêches, projetau long cours initié par mes prédécesseurs depuis1993 ». Un sentiment partagé par le président du conseil d’administration et maire de Fontenay, Jean-François Voguet, lui aussi « heureux de cetteréalisation fondée sur la coopération de quatre villes,de la Région et des départements du Val-de-Marne etde Seine-Saint-Denis ». Le président du conseil généralde la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, a ajouté : « Aujour-d’hui, nous affichons notre unité et notresolidarité pour faire réussir un projet comme celui-ci. »

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Le directeur de la MRI, Richard Tourisseau, assure la visite guidée de la résidence à l’occasion de son inauguration et de la journée portes ouvertes.

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Grandes baies vitrées, patios, les espaces de vie commune sont ouverts sur l’extérieur,à l’image de la résidence des Murs-à-pêches.

Pour bien vieillir à Montreuil

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école d’auxiliaire de vie, accueillirdes infirmiers en stage. Nousrecherchons aussi des bénévoles,parfois porteurs de projets d’acti-vités, d’ateliers, ou simplementpour tenir compagnie. » Unehabitante de « Montreuil 16e »,comme elle dit, et bénévole à laMRI de Fontenay, admire la réa-lisation. Dans la salle réservéeaux accueils de jour, elle faitcette réflexion amusée : « Aumoins, ici, on voit où vont nosimpôts ! » •

TOUS MONTREUIL / NO 129 / DU 3 AU 16 FÉVRIER 2015 11ma ville

André

« Je m’appelle André pourl’état civil et pour les dames. J’ai 88,75 ans. Eh oui, j’aime la précision ! Ici, ça me rappelle la pension. Sauf qu’on avait deschambres collectives, sans rideau,et qu’on faisait des batailles depolochons. C’était il y a soixante-douze ans. On dirait que je vaisbien, mais je perds mes mots.C’est pour ça que j’ai décidé devenir habiter ici. En plus, on estbien entouré. Au départ, je voulaisaller à Hector-Malot, car j’habiteVincennes, mais, comme j’étais sur liste d’attente, j’ai choisi cette résidence. » •

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avisGilbert, Carole et Théo

« Ma femme est malade. Mêmesi je veux la garder à la maisontant que je pourrai, tant que l’onpourra, je viens poser des jalonsavec ma fille. Pour le moment,c’est moi l’aidant, mais jecommence à avoir besoin d’êtreaidé. Je fais déjà appel à une aideà la toilette et à une dame decompagnie. Nous sommes venusaujourd’hui en voisins et doncaussi pour nous renseigner sur l’accueil de jour et les tarifs.L’occasion de comparer les coûtsavec le maintien à domicile. Monaide à domicile me coûte 22 € parheure. Elle vient quatre heures parsemaine. Je ne touche que 60 €d’Apa par mois. Au total, je verse400 € à l’Urssaf par trimestre.Financièrement, c’est dur mais onfait avec… » •

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Claude et Hélène

« Nous sommes dans uncréneau d’âge où la question de la dépendance de nos parentss’impose à nous. D’où notrerepérage aujourd’hui pour voir si on peut faire visiter l’établis-sement à nos mère et tante sansles affoler complètement. Même sic’est leur point de vue qui compteau final. L’image des mouroirs esttrès présente quand on évoque lamaison de retraite, mais quand onvoit la qualité de l’équipement, del’accueil et du mobilier ici, on estrassurés. Les chambres sont plusgrandes qu’ailleurs, 25 mètrescarrés au lieu des 18 habituels. Du coup, on peut venir avec sesmeubles pour personnaliser leslieux, conserver ses repères. Parailleurs, les patios sont très bienpour la circulation des résidentscomme pour les visiteurs, commeun sas de décompression pour euxaussi. » •

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OÙ FAIRESES DÉMARCHESET SE RENSEIGNER ?Au Clic (Centre local d’information et de coordination gérontologique)Ce guichet unique accompagne les retraité-e-s ou les plus de 60 ans et leurs familles, les informe sur les prestations nécessaires à la viequotidienne, leurs droits ou possibilitésde prise en charge sanitaire et sociale,etc. Il délivre aussi des informations sur l’accès aux soins et les possibilitésd’activités pour les seniors, lescoordonnées des intervenants àdomicile. Les demandes d’aide sociale à l’hébergement, le retrait de dossierADPA ou d’aide à domicile se fontégalement auprès du Clic.Centre local d’information et de coordination gérontologique Annie-Girardot, 23, rue Gaston-Lauriau, tél. : 0148 70 65 01.Auprès du service municipal de maintien à domicile du CCAS3, rue de Rosny (centre administratifOpale A, 1er étage), tél. : 01 48 70 65 12.Accueil du public sur rendez-vous. •

Maisons de retraite : qui paie quoi ?Séjourner dans une maison de retraite médicalisée coûte en moyenne près de 2 900 euros par mois. Des aides permettent, en partie,d’alléger la facture.

«Les réponses finan-cières ou les créationsd'étab l i ssements

d’hébergement pour personnesâgées dépendantes (Ehpad) ne suffisent plus aujourd'hui. Ellessuffiront encore moins demain »,avertit Estelle Mayart, responsa-ble du service Personnes âgéesde la ville de Montreuil et duCentre local d’information et decoordination gérontologique(Clic). En effet, d'ici à 2040, lenombre des plus de 80 ans aurapresque doublé. Il faudrait donccréer plus de 500 000 places enmaisons de retraite médicaliséesd'ici là, estime une étude publiéeen février 2014 par Cap Retraite.Cet organisme, qui conseille lesfamilles, rappelle qu'actuelle-ment « aucun territoire ne disposed'une offre suffisante » en Ehpad.Et l’Île-de-France fait partie desplus mal pourvus. Trouver une

place n’est pas le seul problème.Encore faut-il pouvoir la payer,car la facture moyenne s’élève à2 890 € par mois, dont environ2 240 € à la charge du résident.Soit presque 35 000 € par an,précise une enquête de 2013 dela Direction générale de la cohé-sion sociale et de la Caisse natio-nale de solidarité pour l’autono-mie. Ce coût, qui inclut les soins,la dépendance et l’hébergement,est supporté par les résidents ouleur famille (environ 65 %), lesconseils généraux (10 %) et l’as-surance maladie pour les frais desanté (25 %). Les tarifs peuventêtre bien plus élevés dans lesdépartements très peupléscomme l’Île-de-France où unrésident devra payer 26 % deplus que dans les autres régions.Les prix varient encore selon quel’on a affaire à un établissementde service public (comme la rési-

dence des Murs-à-pêches), asso-ciatif à but non lucratif, ou privé.

Aides de la Caf et du départementPrécisément, à la résidence desMurs-à-pêches, le tarif journa-lier y est de 76,70 € dont 69 €pour l’hébergement et 7,70 €pour le reste à charge du tarifdépendance, après versement del’allocation départementale per-sonnalisée d’autonomie (ADPA)(voir Dico p. 12). « Les résidentspeuvent en outre percevoir l’aidepersonnalisée au logement (APL)versée par la Caisse d’allocationsfamiliales. Elle varie, suivant lesressources, de 30 à 400 € men-suels, avec un plafond de res-sources inférieur à 1 600 € parmois », ajoute Marie-ColetteBossu, assistante sociale à laMaison de retraite intercommu-nale de Fontenay, dont dépend

ce nouvel équipement. « Dansles établissements habilités àl'aide sociale comme le nôtre,poursuit-elle, les résidents peu-vent solliciter l’aide sociale auprèsdu conseil général. Celui-ci exa-mine également la situation finan-cière des enfants pour déterminers’ils peuvent contribuer aux fraisd’hébergement de leur parent :c’est l’obligation alimentaire. Lerésident règle, lui, une participa-tion à hauteur de 90 % du mon-tant de ses ressources. Il doit luirester au minimum 96 € par moispour ses dépenses personnellestelles que le coiffeur, les vête-ments... Ces dépenses d’aidesociale constituent une avance etpeuvent faire l’objet d’une récupé-ration sur succession du bénéfi-ciaire. » •

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L’aide à domicile intervient dans l’ensemble des tâches de la vie quotidienne auprès de personnes âgées ou de personnes en situation de handicap. Elle peut donc, comme ici, les emmener faire leurs courses.

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www.montreui l .frma ville12

« Maintenir et moderniser le servicede maintien à domicile. » Halima Menhoudj, maire adjointe déléguée aux personnes âgées et aux relations intergénérationnelles.

Quelle est votre implicationdans ce nouvel établisse-ment public médico-social ?Halima Menhoudj : La Maisonde retraite intercommunaleaccueille des personnes âgéesdépendantes. Elle est adminis-trée par un conseil d’adminis-tration (CA), composé notam-ment de représentants deFontenay, Montreuil, Saint-Mandé et Vincennes, et où jesiège en tant qu’élue théma-tique. Au sein de ce CA, nous

Halima Menhoudj.

Interview

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avons par exemple discuté de lacapacité d’accueil de l’établisse-ment, même si ce projet n’estpas porté financièrement par laville. Nous sommes intervenussur certains points : le terrain etla certification habitation et envi-ronnement, et la composanteécologique de ce bâtiment BBCet HQE*. Cette opération aobtenu un agrément et un prêtlocatif social (PLS) accordé par laCaisse des dépôts et consigna-tions. Ce conventionnementsignifie l’obtention possible parles résidents, sous certainesconditions de ressources, del’APL (aide personnalisée aulogement).

Comment l’établissement va-t-il s’implanter dans le quartier ?H.M. : En formulant le vœu dedévelopper des projets intergé-

nérationnels avec le nouveaucollège Cesaria-Evora, cet éta-blissement d’hébergement pourpersonnes âgées dépendantes(Ehpad) veut jouer le jeu de l’in-tégration dans la ville et le quar-tier. En outre, pour y travaillercomme pour y séjourner, prioritéest donnée aux Montreuillois-es.

Quelles alternatives à la maison de retraite ?H.M. : Il existe plusieurs solu-tions : les foyers-logements, laMaison des Babayagas et l’habi-tat intergénérationnel dont unnouveau projet de l’OPHM verrabientôt le jour. Le maintien àdomicile est aussi une possibi-lité. Le service Maintien à domi-cile du CCAS joue un rôle majeuren termes de lien social et delutte contre l’isolement. C’est unservice municipal qui toucheenviron 400 personnes. L’un des

plus grands de la Seine-Saint-Denis ! Notre volonté est demaintenir ce service et de lemoderniser davantage afin derépondre au plus près auxattentes des Montreuillois-es. Ilcompte une cinquantained’aides à domicile pour lestâches de la vie quotidienne(ménage, courses, repas, convi-vialité, promenade…) auprès des60 ans et plus. Nous avons amé-lioré l’offre avec la mise en placede la toilette non médicalisée.Retarder l’entrée en maison deretraite passe aussi par la préser-vation de l’autonomie et la par-ticipation à la vie sociale, le ser-vice Personnes âgées de la Villedéploie de nombreuses actionset le programme 2015 va dans cesens. J’invite sans tarder les per-sonnes âgées à le consulter.• * Bâtiment basse consommation et haute qualitéenvironnementale.

Quels lieux pour les vieux jours ?Parce que quitter son domicile et changer de lieu de vie peut être difficile, il est important de biens'informer et de faire son choix en fonction de ses priorités et ses attentes. Bon à savoir : qu’ilssoient publics, privés ou associatifs, les Ehpad de Montreuil sont habilités à l’aide sociale.

Maison de retraite intercom-munale (MRI)La MRI comprend trois sites :Hector-Malot, la Dame-Blancheet désormais, à Montreuil, lesMurs-à-pêches.Maison de retraite intercommunaleHector-Malot à Fontenay, 74, avenueStalingrad. Hector-Malot, tél. : 01 4195 41 00, Dame-Blanche, tél. : 01 4394 62 00. Et à Montreuil, 198-200,avenue de Rosny, tél. : 01 41 95 41 00.

Les établissements

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Résidence Les Beaux-MontsCette structure est gérée par uneassociation, l’Arepa (Associa-tion des résidences pour per-sonnes âgées).33, rue Lenain-de-Tillemont,tél. : 01 48 59 12 52.

Résidence Diane-BenvenutiCet établissement de laFondation de Rothschild a ouverten 2007 à Montreuil. Il accueille

des personnes âgées de plus de60 ans, autonomes ou en perted’autonomie. Cet Ehpad proposeune prise en charge pour chaquerésident, accompagnant les han-dicaps cognitif, moteur, senso-riel ou neuropsychologique.118, rue de Paris, tél. : 01 41 5848 20.

Maison des Vergers (Isatis) /Les Appartements du 111La Maison des Vergers accueilleles personnes que l’âge ou lamaladie ont rendues fragiles oudépendantes. Les Appartementsdu 111 offrent à ceux et celles quiveulent garder leur indépen-dance un hébergement confor-table et fonctionnel. Elle disposede 91 lits (Ehpad) et 21 apparte-ments Établissement d'héberge-ment pour personnes âgées(Ehpa).La Maison des Vergers - LesAppartements du 111, 113, 111,avenue du Président-Wilsonappartementsdu111@isatis.asso.frtél. : 01 49 88 88 50, maisondesvergers@isatis.asso.fr

Échanges intergénérationnels à la Maison des Vergers.

Les foyers-logementsLes résidences des Blancs-Vilains et des Ramenas propo-sent des logements pour despersonnes âgées valides et auto-nomes. Ces foyers-logementssont gérés par le Centre commu-nal d’action sociale (CCAS) ausein du service Personnes âgées.Pour les intégrer, il faut êtrevalide et autonome, avoir 60 ansou plus, avoir des attaches àMontreuil ou y habiter, remplirun dossier qui passe devant unecommission d’attribution. Lesstudios, d’une surface de 33 à35 mètres carrés, coûtent 450 €tout compris (eau, électricité etbuanderie commune), sans les

aides sociales et les prestationsrepas.Renseignements au Clic (voiraussi TM115).

La Maison des BabayagasBien vieillir grâce à un mode devie solidaire, voilà le pari que sesont lancé des femmes décidéesà vieillir ensemble dans laMaison des Babayagas. Une rési-dence autogérée, écologique,pour femmes âgées à faiblesrevenus, inaugurée le 28 février2013.Savoir plus : Rendez-vous auxrepas mensuels partagés le 2e

vendredi du mois, sur place au6-8, rue de la Convention. •

DICO

Qu’est-ceque l’ADPA ? Créée en 2002, l’ADPA(allocation départementalepersonnalisée d’autonomie)est cofinancée par les départements etl’Assurance maladie parl’intermédiaire de la Caissenationale de solidarité pour l’autonomie. Elleprend en charge les fraisliés à la perte d’autonomiedes personnes résidant à domicile ou enétablissement : aide àdomicile, service de portagede repas, financement de la téléassistance, etc. Pourla percevoir, il faut être âgéde 60 ans ou plus, avoirune résidence en France,rencontrer des difficultéspour accomplir les gestesde la vie quotidienne. Ledossier de demande peutêtre retiré au Clic, avantd’être complété puis envoyéau conseil général : DPAPH,Service Population âgée,93006 Bobigny Cedex.

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Rencontre entre les enfants de l’école Romain-Rolland et les résidents des Blancs-Vilains.

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Nuit solidaire, nuit magiqueLe 31 décembre, l’hôtel de ville, paré pour la plus grande fête de l’année par une centaine de bénévoles, accueillait quelque six cents convives montreuillois – seuls ou en famille – à l’occasion du « Banquet solidaire du nouvel an ». « Nuit magique » pour de nombreux témoins.

PHOTO : © GILLES DELBOS

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L’OPÉRATION PEPA À GRANDS PAS… Plus de confort piétons pour un site plus agréable…Rue Victor-Hugo, un chantier Pepa – Petits espacespublics autrement – a récemment été livré. Cette opération qui consiste à opérer de petitsaménagements publics à des coûts maîtrisés a permisla sécurisation de la chaussée, avec notamment la suppression de places de stationnement oul’élargissement des trottoirs pour une meilleurevisibilité de la traversée piétonne. D’autresinterventions viendront dans les prochains jours étayerl’opération avec notamment la pose de ralentisseurs de voitures, la plantation de végétaux et un marquageau sol qui permettront de favoriser les déplacements à pied, et tout particulièrement par une liaison directeen direction du groupe scolaire Résistance.

JEUX DE PEINTURES LUDIQUESLe mois dernier, la place « rouge » de la cité de l’Espoir a pris des couleurs.Quatre jeux au sol ont été peints à l’initiative de l’antenne Gaston-Lauriauet du gestionnaire urbain de proximité. Marelle, escargot, serpent… sont donc joyeusement foulés par les minots du quartier. Ce qui permet, au-delà de l’aspect ludique, de structurer et d’apporter un peu de couleurschatoyantes à ce grand espace qui suscite de plus en plus l’intérêt…

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Antenne vie de quartier Gaston-Lauriau, 35, rue Gaston-Lauriau, tél. : 01 41 72 18 41.

SOLIDARITÉ – CARNOTCentre de quartier Mendès-France, 59, rue de la Solidarité.

Mireille Alphonse :Le 1er samedi du moisde 10 h à 12 h, sur rendez-vous au 01 48 70 67 78.Philippe Lamarche :Sur rendez-vous au 01 48 70 64 01.

CENTRE-VILLEAnne-Marie Heugas :Sur rendez-vous au 01 48 70 67 78.

Djeneba Keita :Tous les mardis,sur rendez-vous au 01 48 70 69 69.

JEAN-MOULIN - BEAUMONTSMaison de quartier, 35, rue Gaston-Lauriau.

Nabil Rabhi :Sur rendez-vous au 01 48 70 64 77.

Belaïde Bedreddine :Tous les 15 joursde 14 h à 18 h. Prochaine permanence :

vendredi 13 février. Possibilité de rendez-vous au 01 48 70 63 96.

SOLIDARITÉ – CARNOT / CENTRE-VILLE / JEAN-MOULIN – BEAUMONTS

PROCHAIN CONSEIL DE QUARTIER• Mercredi 4 février à 20 h 30, à la maison de quartier Gaston-Lauriau : réunion plénière.

PROCHAIN CONSEIL DE QUARTIER• Mardi 3 février à 20 h 30, à la maison de quartier Gaston-Lauriau : réunion du collectifd’animation.

quartiers de vie

Lever de rideau sur Luce Leccia

Metteuse en scène du spectacle Petite vidange un jour férié, la Montreuilloise Luce Leccia a écrit unecomédie contemporaine, drôle et profonde sur le couple. Portrait.

Centre-Ville

D’origine corse par sonpère et italienne parsa mère, Luce Lecciaa un caractère bien

trempé. Bourrée d’imagination,d’humour et surtout de pugna-cité, cette auteure de pièces dethéâtre prend des polaroïds denos petits travers pour en fairedes comédies. La dernière d’entreelles, Petite vidange un jour férié,se joue actuellement au Tremplinthéâtre, à Paris. L’histoire d’uncouple, Jean et Claudine, qui déci-dent de se débarrasser de leurlave-linge, un jour férié. Tousleurs voisins sont partis envacances et il ne reste plus que lespersonnes avec lesquelles ils nes’entendent pas. Ils se retrouventà la porte de chez eux, sans autrechoix que d’attendre un « mira-cle ». Que faire, une fois quetoutes les solutions ont été envi-sagées ? « L’histoire de ce couplequinquagénaire, au bord de la crisede nerfs, a été inspirée par celle de

mes parents, raconte, un brinespiègle, Luce, 52 ans, metteuseen scène de son spectacle. De cehuis-clos comico-dramatique, onattend de voir si les personnagessortiront de la monotonie de leurménage. C’est une pièce qui inter-roge la relation hommes-femmes etplus encore la longévité du couple. »

Le plaisir du jeu et de l’écritureIssue d’une famille modeste, Luceest la dernière d’une fratrie dequatre enfants. Petite, ses parentsl’emmène souvent au cinéma ouvoir des opéras-comiques. D’untempérament plutôt calme et dis-cret, la jeune fille mue au fil desans : « À l’école, alors que je jouaisToinette dans le Malade imagi-naire, j’ai découvert le théâtre et lajoie d’être sur scène. Je me décou-vrais un potentiel en même tempsqu’une passion. » Une passion queLuce met pourtant en sourdine letemps de sa scolarité, puis de

CHERCHONS BÉNÉVOLES Afin de renforcer son équipe, le Club informatique de Montreuil recherche de jeunes retraité(e)ssouhaitant transmettre leur expérience etcompétents en bureautique et Internet pour assurerune ou deux permanences de trois heures d’initiation et d’aide par semaine : transmettre desconnaissances de base pour saisir du texte,sauvegarder des fichiers et les classer, naviguer sur Internet pour les besoins courants, créer uneadresse de messagerie et l’utiliser. Le Club vousattend du lundi au vendredi, de 15 à 18 h, à la maisonde quartier Pablo-Picasso, 8, place du 14-Juillet, citéde l’Espoir. Ce travail nécessite patience et modestie.

h SAVOIR PLUS : Tél. : 01 41 72 02 16 ou Cim.Picasso@yahoo.fr

ses expériences professionnellesallant du BTP au secteur médico-social. Devenue finalement hô -tesse de l’air à 30 ans, elle décidede reprendre sa vie en main à lasuite d’une douloureuse rupturesentimentale. « Je me suis inscriteà un cours de théâtre, j’y ai redé-couvert le plaisir du jeu, puis del’écriture. »Aujourd’hui cadre dans unegrande banque américaine, unmilieu qui l'inspire, Luce a déjàécrit des dizaines de comédies.Depuis Appartements à louer,publiée chez L’Harmattan en2010 et jouée en 2013 au ThéâtreMontparnasse, Luce Leccia acontinué son chemin d’auteur ets’est d’ailleurs lancée pour la

première fois dans la mise enscène avec sa Petite vidange unjour férié. Un décor minimalistepour permettre aux comédiensd’être au plus proche du texte, unduo (puis un trio) mettant enexergue l’humour et l’ironie du texte, un rythme musical,traité volontairement de manièreabsurde… La pièce a tous lesingrédients réunis pour trouverson public. • Mylène Sacksick

h OÙ, QUAND, COMMENT : Petitevidange un jour férié de Luce Leccia au Tremplin théâtre, 39, rue des Trois-Frères, 75018 Paris. Tous les vendredis à 20 h 30 et lesdimanches à 16 h, jusqu’au 8 mars. Réservation : 01 42 54 91 00.

Luce Leccia, auteure et metteuse en scène montreuilloise.

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TOUS MONTREUIL N°129 DU 3 AU 16 FÉVRIER 2015

Pour les enfants

Théââtre

DU 5 AU 7 FÉVRIER

LA LANGUE D’ANNAThéâtreThéâtreTHÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELIN-BERTHELOT – 20 H 30uL’auteur Bernard Noël a écrit unmonologue, donnant la parole àl’actrice italienne Anna Magnani :« elle jette sa vie sur sa langue ».Ancienne compagne de RobertoRossellini, contemporaine dePasolini et Fellini, « elle a toujoursvoulu tout et tout de suite ».Excès, ruse, coups de gueule,éclats de rire… dans une mise enscène d’Alain Granier, avec HélèneLausseur.uTél. : 01 41 72 10 35 et resa.berthelot@montreuil.fr Entrée 8 €pour les Montreuillois-es. Gratuit pour les demandeurs d’emploi en fin de droits et allocataires du RSA montreuillois.

DU 6 AU 14 FÉVRIER

LE SOLEIL JUSTE APRÈSThéâtre-danse-musique-cirqueLA PAROLE ERRANTE9 RUE FRANÇOIS-DEBERGUE - 20 H 30,DIMANCHE 8 À 16 H (RELÂCHE LE 9)uLaurent Poncelet a écrit et misen scène un spectacle internatio-nal entre musique, danse, théâtre,chant et cirque, créé avec onzeartistes des favelas du Brésil, despériphéries du Maroc et des ruesdu Togo. D’une énergie époustou-flante, la création ébranle, décapeet ne laisse personne indemne. Lethème : la jeunesse, celle des péri-phéries du monde, avec sescolères, ses peurs, ses rêves. Et sonénergie de vie. Avec comme armeles corps, les corps qui luttent et

qui dansent, qui se jettent etdéfient le vide, jusqu’à l’épuise-ment. Jusqu’à la transe.uRéservation : 07 83 08 91 32. Entrée 7 €, 12 €, 15 €.

SAMEDI 7 FÉVRIER

DE CHAIR ET DE ROCHESApéRochesLES ROCHES19, RUE ANTOINETTE – DE 15 H À 18 H uThéâtre d’objets, performances,installations… cet ApéRoches pro-met d’être appétissant… avecMacbeth – Barbaque tragédie quidérape en grand guignol (à partirde 9 ans) ; Richard, le polichineurd’écritoire (à partir de 7 ans) ; unatelier de design culinaire (dès 7 ans) ; Sucre d’orge et pommed’amour (dès 3 ans) et plein d’au-tres surprises !uTél. : 01 49 88 39 56. Entrée libre.

LES 7 ET 8 FÉVRIER

BÉCASSINEThéâtre dansé à partir de 7 ansTHÉÂTRE DE LA NOUE12, PLACE BERTHIE-ALBRECHT – LE 7 À 16 H ; LE 8 À 11 H ET 16 HuDans quel univers vivaient lesenfants à la veille de la guerre de14-18 ? Bécassine nous raconte sessouvenirs d’école, l’apprentissagedu calcul, l’écriture à l’encre deChine, les récitations… Puis, plustard, son premier emploi commebonne d’enfants. Théâtre, danseet musique nous emportent dansle tourbillon de la vie d’une petiteBretonne…uTél. : 01 48 70 00 55. Entrée 3 €, 4 € et 6 €pour les Montreuillois-es.

LES 7, 14 ET 16 FÉVRIER

LA LETTRE MYSTÉRIEUSE DE MONSIEUR MSpectacle musicalCOMÉDIE NATION77, RUE DE MONTREUIL – 75011 PARIS –MÉTRO NATION – LES 7 ET 14 À 16 H 30 ; LE 16 À 10 H 30uLa comédienne et chanteusemontreuilloise Joëlle Filippi se pro-duit avec Cécile Baud dans unspectacle musical drôle et poé-tique d’où surgissent une scéno-graphie et des chansons hautesen couleur qui émerveillent lejeune public. Invitées par un mys-térieux Monsieur M, JoMielle etEnChantée se rencontrent devantune maison abandonnée. En visi-tant la maison, elles se découvrent

des dons magiques…uTél. : 09 52 44 06 57. Entrée 8 € pour les enfants, 10 € pour les adultes, ou sur www.billetreduc http://lesanimasons.wix.com/llmm

JUSQU’AU 8 FÉVRIER

LE DROIT À LA PARESSEThéâtreLA GIRANDOLE4, RUE ÉDOUARD-VAILLANT – LES 6 ET 7 FÉVRIER À 20 H 30 ; LE 8 À 17 HuLe metteur en scène Charles Leea adapté à la scène Le Droit à laparesse de Paul Lafargue. Portépar la comédienne Félicie Fabreen femme de ménage, le textedéveloppe l’hypothèse qu’en tra-vaillant moins on y gagnerait peut-être plus…uTél. : 01 48 57 53 17 et reservation@girandole.fr Entrée 10 € et 13 € pour les Montreuillois-es.www.girandole.fr

MARDI 10 FÉVRIER

LA BARBE BLEUEConte et danse butohLES ROCHES19, RUE ANTOINETTE – 19 H uLucile Floréal construit sa ver-sion de La Barbe bleue à partir detrois contes sources. Triptyque defemmes éveillées d’amour. Foulantle chemin du désir, elles rencon-trent Gros Ch’val, la croupe gal-bée, le jarret puissant…uTél. : 01 49 88 39 56. Entrée 4 € et 6 € pour les Montreuillois-es.

LES 10 ET 11 FÉVRIER

CENDRESThéâtre à partir de 14 ansTHÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELIN-BERTHELOT – 20 H 30uAmador Artiga, Andreu MartinezCosta et Pierre Tual, acteurs-marionnettistes de la compagniePlexus polaire, déploient deux tra-jectoires « pour faire apparaîtreles failles humaines ». Un specta-cle inspiré du roman Avant que jeme consume de l’écrivain norvé-gien Gaute Heivoll, dans une miseen scène de Yngvild Aspeli.uTél. : 01 41 72 10 35 et resa.berthelot@montreuil.fr Entrée 8 €pour les Montreuillois-es. Gratuit pour les demandeurs d’emploi en fin de droits et allocataires du RSA montreuillois.

DU 13 FÉVRIER AU 1ER MARS

LA PREMIÈRE FOISDuo de clownsLA GIRANDOLE

4, RUE ÉDOUARD-VAILLANT – LES 13, 14, 20,21, 27 ET 28 FÉVRIER À 20 H 30 ; LES 15, 22FÉVRIER ET 1ER MARS À 17 HuClaire Dosso et GuillaumeMitonneau, en Adam et Ève, for-ment un couple improbable et seposent quelques questions sur cequ’ils font ici-bas et comment ensortir…uTél. : 01 48 57 53 17 et reservation@girandole.fr Entrée 10 € et 13 € pour les Montreuillois-es.www.girandole.fr

LES 18, 19 ET 20 FÉVRIER

UN ŒIL JETÉ PAR LA FENÊTREThéâtre à partir de 8 ansTHÉÂTRE BERTHELOT6, RUE MARCELIN-BERTHELOT – LE 18 À 15 H ;LE 19 À 10 H 30 ET 15 H ; LE 20 À 10 H 30uLa compagnie La Rousse pré-sente l’histoire d’un garçon quipasse sans transition à l’âgeadulte après un long sommeil.Dans une mise en scène deNathalie Bensard, le texte dePhilippe Dorin fait vivre à ses per-sonnages la résurgence d’un sou-venir qui va les faire grandir... Avecentre autres le comédien mon-treuillois François Lepage.uTél. : 01 41 72 10 35 et resa.berthelot@montreuil.fr Entrée enfants5 €, adultes 8 € pour les Montreuillois-es.Gratuit pour les demandeurs d’emploi en fin de droits et allocataires du RSA montreuillois.

LES 15 ET 29 MARS, 5 ET 26 AVRIL

LA LUNE ET L’AMPOULEThéâtre et cabaret italienLA GIRANDOLE4, RUE ÉDOUARD-VAILLANT – 16 HuJubilation et ensoleillementgarantis en deux actes pour cespectacle absurde, tendre et poé-tique ! Sur des textes du prix Nobelde littérature Dario Fo, le comé-dien et metteur en scène LucianoTravaglino, cofondateur de la compagnie La Girandole, nousempoigne délicieusement dansune atmosphère fellinienne entrethéâtre et cabaret. Le pianistePatrick Dray forme avec lui un duoincomparable entre disputes, com-plicité et humour. Dans un universburlesque et loufoque, nous tra-versons l’Italie populaire, entrefêtes de villages et vie des petitesgens des villes. Un régal.uTél. : 01 48 57 53 17 et reservation@girandole.fr Entrée 10 € moins de 18 ans, étudiants,demandeurs d’emploi, intermittents du spectacle ; 13 € pour les Montreuillois-es.

a adneg Théâtre I IIMusique IIExpos II Lectures et rencontres II IIICinéma IIICours/ateliers/stages III IVRéunions publiques et concertations IV L’agenda des seniors IV

SERVICE BILLETTERIE À L’OFFICE DE TOURISMEOFFICE DE TOURISME1, RUE KLÉBERuVous pouvez acheter toutes vosplaces de spectacles, concerts,rencontres sportives, entrées auxmusées et aux parcs d’attractionsen région parisienne.uTél. : 01 41 58 14 09. www.destinationmontreuil.fr

À noter

Bécassine, au Théâtre de La Noue.

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Rock françaisRock françaisLA PÊCHE16, RUE PÉPIN – 20 H 30uJo Dahan (ex-bassiste de la ManoNegra, guitariste des Wampas etcomplice de nombreux artistes…)présente son premier album solo.En ouverture, le groupe Mellino,anciens compositeurs et inter-prètes des Négresses vertes. uTél. : 01 56 63 07 20. Entrée 6 €, 8 € et 10€. www.lapechecafe.com

LES 6 ET 7 FÉVRIER

RENCONTRE INTERNATIONALE DU THÉÂTRE MUSICALDébatsNOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUILSALLE JEAN-PIERRE-VERNANT 10, PLACE JEAN-JAURÈS – À PARTIR DE 11 HuPendant deux jours, artistes,metteurs en scène, compositeurs,directeurs de théâtre, de festivals,producteurs, compagnies... débat-tent et interrogent la spécificitédu théâtre musical, ses défis etses perspectives. uTél. : 01 48 70 48 90. www.nouveau-theatre-montreuil.com

LES 6 ET 8 FÉVRIER

CHEMINS DE TRAVERSEDécouverte musicaleCONSERVATOIRE13, AVENUE DE LA RÉSISTANCE – LE 6 À 12 H 30 ; LE 8 À 11 HuVoyage musical avec de grandscompositeurs du XIXe siècle roman-tique au XXe siècle. uTél. : 01 48 57 17 59. Entrée offerte. www.conservatoire-montreuil.fr

LES 6, 13, 20 ET 27 FÉVRIER

SWEET FOR SWING ET JAZZ VOCAL Apéros musicaux LA TABLE D’ÉMILE7, RUE ÉMILE-ZOLA – À PARTIR DE 19 HuLe 6 février, jazz avec ArthurHenn à la contrebasse et Ory auchant. Le 13, apéro LOVE avecSophie Druais, chanteuse, bassisteet contrebassiste. Le 20, Passiflora,un duo guitare-voix dans les stan-dards du jazz vocal. Le 27, TrouverCharlie, un duo d’humour entre unguitariste de jazz et un batteurpour du swing bebop.uTél. : 01 42 87 67 68. Entrée libre.

VENDREDI 13 FÉVRIER

7E TREMPLIN LA PÊCHEÉlectronique, hip-hop, folk…LA PÊCHE16, RUE PÉPIN – 20 H 30uCe Tremplin est dédié commechaque saison aux artistes mon-treuillois-es. Nous découvrons LesAkouphènes, leur subtil mélangede boucles de voix, guitares etrythmes électroniques ; Le 4P etson hip-hop aux influences jazz,rock, reggae, rap ; Sarah CelesticClub à l’univers pétri de funk,groove, blues, folk ; le blues-rockde The Belfour. uTél. : 01 56 63 07 20. Entrée libre.www.lapechecafe.com

CABARET #2

Danse, rock, noise, improvisationMAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE – 20 H 30uCe nouveau rendez-vous festifvous propose un florilège dedanse contemporaine, danseorientale et danse flamenco, avecen prime une restitution desélèves de la « Maad’sterclass » surle thème du rock, noise et impro-visation. uTél. : 01 42 87 08 68. Entrée : participationlibre. www.maisonpop.fr

JUSQU’AU 14 FÉVRIER

THE HAUNTING MELODYSpectacle musicalNOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUILSALLE JEAN-PIERRE-VERNANT 10, PLACE JEAN-JAURÈS – LUNDI, MERCREDI, VENDREDI, SAMEDI À 20 H 30 ;MARDI ET JEUDI À 19 H 30uDans un monde saturé de sons,l’écoute est-elle une activité pas-sive ? Qu’entend-on lorsqu’onécoute ? Quels sont les secretsenfouis dans nos oreilles ? Querévèle notre écoute dans nos rela-tions avec les autres et notre per-ception du monde ? Philosophes,psychanalystes, historiens et musi-cologues ont approché ce vastechamp de questions. MathieuBauer, directeur du NouveauThéâtre de Montreuil, musicien etmetteur en scène, « tire les fils decette archéologie », les met enperspective et nous donne despistes sur ce que signifie « écouter ».Rencontre avec Mathieu Bauerle 7 février à l’issue de la repré-sentation. Atelier écriture de chan-son avec l’auteur-musicien Chet,samedi 7 février, à 17 h (inscriptionsur réservation). uTél. : 01 48 70 48 90. Entrée 11 € pour lesMontreuillois-es. www.nouveau-theatre-montreuil.com

Expos

JUSQU’AU 14 FÉVRIER

CINÉ DANS LE SALONExpérimentationExpérimentationMAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE – PROJECTIONS AUX HORAIRES D’OUVERTURE uLors de ce salon multimédia,vous découvrirez une sélectionoriginale et novatrice de filmsdocumentaires, de fictions, defilms d’animation.uTél. : 01 42 87 08 68. Entrée libre.www.maisonpop.fr

JUSQU’AU 14 MARS

ELZBIETA Histoires de papier et sculptures habitéesBIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS14, BOULEVARD ROUGET-DE-LISLE u L’artiste plasticienne Elzbieta aexposé ses œuvres pendant le der-nier Salon du livre et de la pressejeunesse. Également auteure etillustratrice, Elzbieta mêle depuisvingt ans différentes techniquesqu’elle garde secrètes et quicontribuent à la magie de sesalbums. Puisant dans sa propreenfance – née en Pologne, de mèrefrançaise et de père polonais –,

Elzbieta considère que la vie d’unenfant est « tissée de langues,d’expériences et de lieux multi-ples ». Pour cette exposition, l’ar-tiste évoque sa démarche de créa-tion à travers des œuvres origi-nales nourries d’écriture, dephotographies, dessins, sculptures,peintures…uEntrée libre.

JUSQU’AU 20 DÉCEMBRE

FEMMES EN MÉTIERSD’HOMMES Archives, collections privées, vidéos…MUSÉE DE L’HISTOIRE VIVANTE31, BOULEVARD THÉOPHILE-SUEURu Les « remplaçantes » de laPremière Guerre mondiale… autravail. Coursière, éclaireuse,conductrice de tram, métallur-giste, aviatrice, doctoresse… lesfemmes au travail ont provoquéinquiétude et bouleversement. Etaujourd’hui, qu’est-ce qu’un« métier d’hommes » ? Pourquoicertains métiers se sont-ils fémi-nisés et d’autres non ? Existe-t-ildes métiers d’hommes et desmétiers de femmes ? Des fonc-tions spécifiques attribuées auxhommes et d’autres aux femmesdans des secteurs apparemmentmixtes ? Quelles sont les interac-tions entre les individus et entreles collectifs ? Archives, photos,vidéos retracent l’histoire des« Femmes en métiers d’hommesde 1870 à nos jours », sur plus de200 mètres carrés.uTél. : 01 48 70 61 62. Entrée 2 €. Gratuit pour les demandeurs d’emploi, étudiants, enfants de moins de 13 ans. www.museehistoirevivante.com

Lectureset rencontres

LES 4, 11, 18 ET 25 FÉVRIER

LES MAISONS Animations jeunesseAnimations jeunesseBIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS14, BOULEVARD ROUGET-DE-LISLE – 15 HuEn résonance avec les sculptureshabitées de l’auteure-illustratriceElzbieta, les animations se dé-ploieront sur les maisons. uEntrée libre.

JEUDI 5 FÉVRIER

RENDEZ-VOS-CONTES Scène ouverteCASA POBLANO15, RUE LAVOISIER – 20 HuLa compagnie Les Conteuses desept lieues compte sur vous. Lorsde cette scène ouverte, amateurset professionnels tiennent enhaleine leur auditoire avec desséquences de dix minutes aumaximum. On peut aussi venirjuste pour écouter des histoiressouvent emplies de sagesse uni-verselle ou s’essayer à conter pourla première fois. uTél. : 01 55 86 03 71. Entrée : une boisson à consommer sur place.

VENDREDI 6 FÉVRIER

L’ART NUMÉRIQUE ET LA RECHERCHE Table ronde

MAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE – 20 HuLes outils numériques bouscu-lent l’enseignement des grandesécoles d’art, en bouleversent lapédagogie. Dominique Moulon,commissaire d’exposition en rési-dence à la Maison populaire,anime cette table ronde avecEmmanuel Mahé, directeur de larecherche à l’École nationalesupérieure des arts décoratifs ;Éric Prigent, coordinateur péda-gogique création numérique auFresnoy - studio national des artscontemporains ; Vincent Rioux,responsable du pôle numériquede l’Ensba de Paris. uTél. : 01 42 87 08 68 et mediation@maisonpop.fr Entrée gratuite sur réservation.

SAMEDI 7 FÉVRIER

TREMBLEMENTS DE TERRE Petite conférence à partir de 10 ansNOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUILSALLE JEAN-PIERRE-VERNANT 10, PLACE JEAN-JAURÈS – 15 HuPascal Bernard, sismologue àl’Institut de physique du globe deParis, partagera ses expériencespour que le jeune public com-prenne le phénomène des trem-blements de terre, d’où viennentleurs vibrations et quels en sontles signes annonciateurs. uTél. : 01 48 70 48 90. Entrée 4 €.www.nouveau-theatre-montreuil.com

LA POLICE ET LES ÉTRANGERS

DébatDébatBIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS14, BOULEVARD ROUGET-DE-LISLE – 15 HuCe débat, organisé par Causescommunes (revue trimestriellepubliée par la Cimade), portera surle rôle joué par la police dans lapolitique migratoire. uEntrée libre.

LÉKRI DÉZADOS Séance de conversationBIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS14, BOULEVARD ROUGET-DE-LISLE – 15 HuSi vous aimez bouquiner, discu-ter de vos coups de cœur ou devos coups de gueule, découvrir denouveaux univers littéraires : SF,manga, fantasy, policier, aventure,documentaire… vous êtes les bienvenu-e-s ! Vous pouvez aussidevenir chroniqueur sur le Web,emprunter les dernières nouveau-tés et contribuer à leur achat. uEntrée libre.

LES 7 ET 14 FÉVRIER

LE MOIS DU CONTE Contes en stockBIBLIOTHÈQUE DANIEL-RENOULT 22, PLACE LE MORILLON – 15 HuLe 7, les contes de Jihad Darwiche ;le 14, « J’illustre un conte » : lesenfants illustrent les contes tradi-tionnels.uEntrée libre.

www.montreu i l . f ragendaII

JUSQU’AU 8 MARS

PETITE VIDANGE UN JOUR FÉRIÉComédieLE TREMPLIN THÉÂTRE39, RUE DES TROIS-FRÈRES – 75018 PARIS – MÉTRO ABBESSESuLuce Leccia, auteure et metteuse enscène montreuilloise de la compagnieComme elle dit comédie, pour qui « la viedevient théâtre et le théâtre est vie », aconnu une belle expérience avec sa pièceAppartements à louer, jouée en 2013 auGuichet Montparnasse. Luce Leccia conti-nue de s’attacher à nos « petits tra-vers… », les analyse à la loupe et les tra-duit en comédie. Ici, l’histoire d’un couplequinquagénaire au bord de la crise denerfs. Car Jean et Lucie décident enfin dese débarrasser de leur vieux lave-linge,un jour férié, et se retrouvent malencon-treusement à la porte. Les voisins sontpartis en vacances. Restent des personnesavec lesquelles ils ne s’entendent pas. Quefaire quand toutes les solutions ont étéenvisagées ? Avec Didier Bernard, JoëlleBurgot, Louisa Lacroix et Lucie Marie. uTél. : 01 42 54 91 00. Entrée de 12 € à 18 €.

Musique

LES 4 ET 5 FÉVRIER

MUSIQUES IMPROVISÉESConcerts électroacoustiquesConcerts électroacoustiquesLES INSTANTS CHAVIRÉS7, RUE RICHARD-LENOIR – 20 H 30uLes 20 ans du label Prohibited Records,avec F/Lor, Pando’s People, Quentin RolletJérôme Lorichon et Luce Sutherland. Le 5 : Wolf Eyes ; John Olson, Nate Young,James Baljo ; Family Underground. uTél. : 01 42 87 25 91. Entrée 8 €, 10 € et 12 €.www.instantschavires.com

JEUDI 5 FÉVRIER

BACK OFF THE TRACKS /ALONE AND MERock, pop, flow et humourLA PÊCHE16, RUE PÉPIN – 20 HuÀ l’occasion du lancement du « Label asservices », Le Kube présente les troisgroupes Alone and me et son « onewoman rock band » ; Caïman Philippineset son cocktail vitaminé électro-hip-hop-indie rock ; Kacem Wapalek et ses quatremusiciens pour un souffle de rime et deflow empreint d’humour. uTél. : 01 56 63 07 20. Entrée 10 €.www.lapechecafe.com

VENDREDI 6 FÉVRIER

JO DAHAN / MELLINO

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TOUS MONTREUIL / NO 1 / DU 14 NOVEMBRE 2008

DU 4 AU 10 FÉVRIER■ LES HÉRITIERS, DE M.-C. MENTION-SCHAAR JEU. : 20H 30 + RENCONTRE.VEN. : 14H + CCAS. SAM. : 16H 30. DIM. :18H 45. ■ LE BALLON D’OR, DE C.DOUKOURÉ SAM. : 14H. ■ GUS PETITOISEAU, GRAND VOYAGE, DE C. DEVITA MER. : 16H 45. SAM. : 16H. DIM. :14H 30, 16H 30. ■ SNOW THERAPY, DER. OSTLUND (VO) MER. : 16H, 18H 45.JEU. : 18H 15. VEN. : 16H 15, 20H 45. SAM. :18H. DIM. : 20H 30. LUN. : 18H. MAR. : 20H.■ LES JOURS VENUS, DE R. GOUPILMER. : 21H 15. JEU. : 18H. VEN. : 12H,18H 45. SAM. : 20H 45. DIM. : 18H 30. LUN. :20H 30 + RENCONTRE. MAR. : 18H. ■SUD EAU NORD DÉPLACER, D’A.BOUTET MER. : 20H 30. VEN. : 14H. SAM. :18H 45. MAR. : 20H 30 + RENCONTRE. ■AMOUR FOU, DE J. HAUSNER (VO) MER. : 18H 30. JEU. : 21H. VEN. : 16H 30.SAM. : 21H. DIM. : 14H 15. LUN. : 20H 15.MAR. : 18H 15. ■ AVANT-PREMIÈRE : HILLOF FREEDOM, DE H. SANG-SOO (VO)VEN. : 18H 30. ■ AVANT-PREMIÈRE : LESCHANTS DE MA MÈRE, D’E. MINTAS(VO) VEN. : 21H. ■ RENDEZ-VOUS ÀATLIT, DE S. AMITAÏ MER. : 14H. VEN. :12H. SAM. : 14H 30. DIM. : 16H 45, 20H 45.LUN. : 18H 15. ■ LE PETIT FUGITIF,

DE M. ENGEL, R. ORKIN & R. ASHLEY MER,SAM. : 14H 15. DIM. : 16H 15. ■ HOPE, DEB. LOJKINE (VO) MER. : 16H 15. JEU. :20H 45. VEN. : 14H 15, 19H. SAM. : 16H 15.DIM. : 20H 15. LUN. : 18H 30. MAR. :20H 45. ■ FÉLIX ET MEIRA, DE M.GIROUX (VO) MER. : 20H 45. JEU. :18H 30. VEN. : 16H 45. SAM. : 20H 30. DIM. :18H. LUN. : 20H 45. MAR. : 18H 30. ■CARICATURISTES – FANTASSINSDE LA DÉMOCRATIE, DE S. VALLOATTOMER. : 18H 15. VEN : 12H, 21H 15. SAM. :

18H 15. DIM. : 14H.

DU 11 AU 17 FÉVRIER■ LES NOUVEAUX HÉROS, DE D.HALL & C. WILLIAMS (VO ET VF) MER. :14H, 16H 30 (3D), 19H, 21H (VO). JEU. : 18H,20H 45 (VO). VEN. : 12H, 14H 15, 16H 30,18H 45, 21H. SAM. : 13H 45 (3D), 16H 15,18H 30, 20H 45. DIM. : 13H 45, 16H 15 (3D),18H 15, 21H (VO). LUN. : 13H 45, 16H, 18H 15, 20H 30 (VO). MAR. : 13H 45, 16H 15(3D), 18H 45, 21H. ■ ACCATONE,DE P. P. PASOLINI (VO) JEU. : 20H 30 +ÉCRANS PHILO. ■ SPARTACUS ETCASSANDRA, D’I. NUGUET MER. :18H 15. VEN. : 12H ,16H. SAM. : 18H. DIM. :14H 15, 18H. LUN. :

16H 30, 20H 45. MAR. : 18H 30. ■ MONFILS, D’E. RIKLIS (VO) MER. : 20H 15.JEU. : 18H 15. VEN. : 14H, 18H. SAM. : 16H.DIM. : 20H 15. LUN. : 18H 30. MAR. : 14H,20H 30. ■ AVANT-PREMIÈRE : TAKSIM,DE J. BERANGER & C. PFOHL VEN. :20H 30 + RENCONTRE. ■ GHOST, DE J.ZUCKER (VO) SAM. : 20H + QUIZ. ■AMOUR FOU, DE J. HAUSNER (VO)MER. : 19H 15. JEU. : 21H. VEN. : 14H 30.SAM, DIM, LUN. : 19H. MAR. : 21H 15. ■LES HÉRITIERS, DE M.-C. MENTION-SCHAAR VEN. : 19H. DIM. : 21H 15. MAR. :19H. ■ LES JOURS VENUS, DE R.GOUPIL MER. : 21H 15. JEU. : 18H 30.VEN. : 16H 45. SAM. : 17H. DIM. : 16H 45.LUN. : 21H. MAR. : 17H. ■ FÉLIX ETMEIRA, DE M. GIROUX (VO) MER. : 17H.VEN. : 12H. SAM. : 21H. LUN. : 14H. ■CARICATURISTES – FANTASSINSDE LA DÉMOCRATIE, DE S. VALLOATTOVEN. : 21H 15. SAM. : 14H 15. ■ LE

PETIT MONDE DE LÉO, DE G. GIANINI MER. : 16H. SAM. : 16H 30. DIM. : 15H 45.LUN. : 16H 15. MAR. : 16H. ■ LESMOOMINS SUR LA RIVIERA, DE X.PICARD MER. : 14H 15. DIM. : 14H. LUN. :17H 15. MAR. : 14H 15.

LUNDI 9 FÉVRIER

ANALYSES FILMIQUES Ouvertes à tousLA GÉNÉRALE11, RUE RABELAIS – DE 17 H 15 À 22 HuFrançois Niney, enseignant encinéma à l’Université et à la Fémis,auteur d’ouvrages de référence,réalisateur de documentaires etancien collaborateur des Cahiersdu cinéma, propose de commencerchaque séance par une présenta-tion historique et esthétique avantla projection. Après une pause, ilanalyse le film en détail : décou-page, montage des séquences,analyse comparée à d’autres filmséventuellement. Le 9 février, « subjective indéterminée : l’œildu mal » avec Halloween, de JohnCarpenter.uTél. : 01 48 58 66 07 et contact@la-generale.fr Entrée libre

MARDI 10 FÉVRIER

JOHN COHEN RENCONTRE ALAIN GLUCKSTEIN Comment l’entendez-vous ?LE CHINOIS6, PLACE JEAN-LURÇAT – 20 H uLe compositeur montreuillois etdirecteur du conservatoire JohnCohen rencontre l’écrivain mon-treuillois Alain Gluckstein à laplume talentueuse, auteur denombreux romans, qui évoquerasa musique intérieure et certaine-ment celle que joue son écriture.Avec la participation de DenisCuniot au piano et DavidKonopnicki à la guitare électrique. uEntrée offerte.

LE RWANDA Club HistoireBIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS 14, BOULEVARD ROUGET-DE-LISLE – 19 H 30 uVingt ans après le génocide

des Tutsi perpétré au Rwanda,Dominique Pavy et Jean-FrançoisPessis éclairent l’histoire des rela-tions entre les Hutu et les Tutsidepuis trois siècles. uEntrée libre.

LES 10 ET 17 FÉVRIER

PARLER FRANÇAIS Séance de conversationBIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS14, BOULEVARD ROUGET-DE-LISLE – 18 H 30uIci chacun-e vient échanger entoute convivialité pour pratiquerle français. uEntrée libre.

SAMEDI 14 FÉVRIER

GÉRARD COSME VS PATRICE BESSAC DJ set - La Battle !BIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS14, BOULEVARD ROUGET-DE-LISLE – 16 H 30uTous les deux mois, la biblio-thèque de Montreuil confie sa pro-grammation musicale à un invitépour un set de quarante-cinqminutes. Ce DJ set très spécialréunit Gérard Cosme, président dela communauté d’agglomérationEst Ensemble et maire du Pré-Saint-Gervais, et Patrice Bessac,maire de Montreuil et conseillerrégional d’Île-de-France, pour unejoute musicale et amicale. uEntrée libre.

DU 14 AU 28 FÉVRIER

EXTRAVACANZA Animations jeunesseTOUTES LES BIBLIOTHÈQUES – 15 HuPendant les vacances scolaires,les bibliothécaires proposent aujeune public de découvrir l’universde l’auteure-illustratrice Elzbieta. uEntrée libre. www.bibliotheque-montreuil.fr

DIMANCHE 15 FÉVRIER

UTOPIA Café philoCHEZ IDJIS2, PLACE DE LA RÉPUBLIQUE – 10 H 45uAutour du philosophe et écrivainMarc Ballanfat, les Montreuillois-es se retrouvent pour débattred’un sujet choisi en commun. Nulbesoin de s’y connaître pour par-ticiper à ce café philo qui porterace dimanche sur La Vie liquide, deZygmunt Bauman, né en Pologneen 1925, figure majeure de lasociologie contemporaine etenseignant en philosophie. Danscet ouvrage, l’auteur dénonce quemême l’homme est devenu unobjet de consommation jetable… uEntrée libre.

MARDI 17 FÉVRIER

CONTES D’ESPAGNE Contes en stockBIBLIOTHÈQUE PAUL-ÉLUARD10, RUE VALETTE – 15 HuTransformations, course-pour-suite, malédiction, amour… c’estla vie de Blanca-Flor racontée parClaire Garrigue, conteuse, chan-teuse et comédienne. uEntrée libre.

CoursAteliersStages

À PARTIR DU 3 FÉVRIER

PÉDAGOGIE ALTERNA-TIVE EN FRANÇAISCours à domicileCours à domicileuSoria Yaya, diplômée en lettresmodernes, en information et com-munication, enseigne dans les col-lèges, lycées et les entreprises.Elle s’est spécialisée dans les trou-bles de l’apprentissage, et propose

CINÉMA MUNICIPAL GEORGES-MÉLIÈS, CENTRE COMMERCIAL DE LA CROIX-DE-CHAVAUX TÉL. : 01 485890 13

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RETROUVEZ TOUT LE PROGRAMME DU CINEMA MELIES EN DETAIL SUR www.montreuil.fr/cinemawww.montreuil.fr

■ ■ PROGRAMME DU CINÉMA MÉLIÈS ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■

■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■■ ■ © ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ DU 4 AU 17 FÉVRIER

TOUS MONTREUIL / NO 129 / DU 3 AU 16 FÉVRIER 2015

Les Nouveaux Héros, de Don Hall et Chris Williams.

Le film de la quinzaine : Les Nouveaux Héros, de Don Hall et Chris WilliamsÀ VOIR DU 11 AU 24 FÉVRIER

Ce film d’animation, à voir à partir de 7 ans, est une comédied’aventure et d’action dont le héros est un adolescent, petit

génie de la robotique nommé Hiro Hamada. Il va apprendre à maîtriseret exploiter son talent grâce à son grand frère, le brillant Tadashi, et à leurs amis GoGo Tamago, accro à l’adrénaline, Wasabi No-Ginger,un maniaque de la propreté, Honey Lemon, une chimiste surdouée, et Fred, fanboy convaincu. Lorsqu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo, Hiro se tourne vers son plusproche compagnon, le robot Baymax, et transforme la petite bande en un groupe de super héros high-tech. •

Hommage à Léon Zygel

Le Méliès projette, jeudi 5 février à 20 h 30, Les Héritiersen présence d’André Berkover, déporté et rescapé d’Auschwitz

et de plusieurs autres rescapés. Cette soirée se tiendra en hommage à Léon Zygel, également déporté et rescapé, et qui est décédé le 29 janvier à Montreuil. Celui-ci joue son propre rôle dans cette fiction,réalisée d’après une histoire vraie par Marie-Castille Mention-Schaarau lycée Léon-Blum de Créteil, où une professeur décide de fairepasser un concours national d’histoire à sa classe de seconde la plusfaible. Une expérience qui va les transformer. Une délégation de jeunes Montreuillois, qui se rendra en mars à Auschwitz dans le cadre du parcours de mémoire, assistera à la projection. •

Sud Eau Nord Déplacer

En partenariat avec les Amis de la Terre, le Méliès invite, mardi 10 février à 20 h 30, le réalisateur montreuillois Antoine

Boutet à présenter son dernier documentaire. Le Nan Shui Bei Diao – Sud Eau Nord Déplacer – est le plus gros projet de transfert d’eau au monde, entre le sud et le nord de la Chine. Sur les traces de cechantier national, le film dresse la cartographie mouvementée d’unterritoire d’ingénieur où le ciment bat les plaines, les fleuves quittentleur lit, les déserts deviennent des forêts, où peu à peu des voixs’élèvent, réclamant justice et droit à la parole. Tandis que la matièrese décompose et que les individus s’alarment, un paysage de science-fiction, contre nature, se recompose. •

Accattone

Jeudi 12 février à 20 h 30, cette séance des Écrans philoso-phiques, organisée en partenariat avec la Maison populaire,

sera présentée par Marco Fioravanti, professeur à l’université de RomeTor Vergata. Ce film de Pier Paolo Pasolini se situe dans les faubourgsde Rome où Accatone, souteneur de son état, vient de perdreMaddalena, qui se livrait pour lui à la prostitution. Stella, sa nouvelleprotégée, va bouleverser sa vie… • Caroline Thiery

IIIagenda

TM129-P. I à IV-V3_Mise en page 1 30/01/15 19:19 PageIII

CONSEIL MUNICIPALJEUDI 12 FÉVRIER 2015Séance publique. Retransmission vidéo sur TVM Est parisien (câble et Internet).SALLE DES FÊTES DE L'HÔTEL DE VILLE – 19 HEURES

Réunions publiqueset concertations

agenda www.montreu i l . f r

L’agenda des seniors

Un programme « ainergique » À peine le temps de se remettre des fêtes qu’on enchaîne avec du sport et la Coupe de France d’apnée, des sorties culturelles à Parisou à Sens, des portes ouvertes au centre de quartier Jean-Lurçat. Un bon complément au programme habituel !

Thé dansant Jeudi 5 février de 14 h à 17 h 30,avec Didier Couturier au centre de quartier Jean-Lurçat, 5, place du Marché.h SAVOIR PLUS : 4 € Montreuillois-es /extérieurs 6 €.

Cinéma le Méliès Vendredi 16 janvier à 14 h, LesHéritiers, de Marie-Castille Mention-Schaar, avec Ariane Ascaride. Lycée Léon-Blum de Créteil, à untournant critique de sa vie, uneprofesseur d’histoire décide de fairepasser le concours national de la Résistance et de la Déportation à sa classe de seconde la plus faible.

Stade nautique Maurice-Thorez Dimanche 8 février, rendez-vous à 14 h sur le parvis de l’hôtel de villepour la Coupe de France d’apnée. Lesmeilleurs Français s’affrontent autourde plusieurs épreuves : apnéedynamique avec et sans palmes,apnée 16 x 50 mètres.h SAVOIR PLUS : Inscription obligatoire.

Tranquillité publique Mercredi 11 février de 10 h à 12 h,le pôle vie sociale, loisirs, activitésseniors et le commissariat de policeorganisent une réunion d’informationet de prévention en direction despersonnes âgées afin qu’elles seprémunissent des actes d’incivilité etréduisent le risque d’être cambriolées.

Visite du musée Picasso Jeudi 19 février (changement de date ).h SAVOIR PLUS : Tarif : 7 € ou 10 €. Prévoirdeux tickets de métro pour le transport.Départ : mairie de Montreuil.

Sortie à la journée Jeudi 12 février, journée à Sens(Yonne). Prise en charge dans troisendroits de la ville. Visite guidée de la cathédrale Saint-Étienne de Senset de la collection des grandesdécouvertes archéologiques. Déjeunerdans un restaurant de Sens. Visite-dégustation à la brasserie de Larché.Promenade libre dans le parc du Moulin à Tan. Retour à Montreuilvers 19 h 30.h SAVOIR PLUS : Tarif : adhérent 32 €ou non-adhérent 36 €.

L’atelier créatif Tous les jeudis, le pôle animationseniors du CCAS vous accueille de 13 h 30 à 16 h 30 pour une pratiquecréative et ludique entre ami-e-s, au centre de quartier Marcel-Cachin, 2, rue Claude-Bernard. Tous les jeudisaprès-midi, un bénévole du centre de quartier Jean-Lurçat propose des ateliers pâtisserie à partir de 14 h 30. Inscription auprès de Félix au 06 89 39 39 12.

Les instants de convivialitéde 14 h 30 à 16 h 30Moments conviviaux organisés par le pôle vie sociale, loisirs, activités seniors du CCAS.Lundi 9 février : maison de quartier Gérard-Rinçon. Mardi 17 février : centre de quartier Jean-Lurçat. Jeudi 19 février : centre de quartier Marcel-Cachin. Mardi 24 février : centre de quartier des Ramenas.

Activités organiséespar les groupesseniors bénévolesdans les centres de quartier

Daniel-Renoult31, boulevard Théophile-Sueur. Lundi 9 février, loto.Jeudi 19 février, belote.Lundi 23 février, repas entres amis.Tous les après-midi, jeux de société,jeux de cartes.

Marcel-Cachin2, rue Claude-Bernard. Mardi 3 février, loto.Tous les mardis après-midi, jeux de société, jeux de cartes (sauf les mardis du loto).

Jean-Lurçat5, place du Marché. Mercredi 11 février, belote.Tous les après-midi, jeux de société,jeux de cartes et ping-pong.

Ramenas149, rue Saint-Denis. Jeudi 12 février, loto.Tous les après-midi, jeux de société,jeux de cartes.

Résidence des Blancs-Vilains85, rue des Blancs-Vilains. Mercredi 4 février, belote.Mercredi 18 février, loto.Tous les après-midi, jeux de société,jeux de cartes.

IV

DU 16 AU 21 FÉVRIER

FABRICATION DE MASQUESStageCOMME VOUS ÉMOI5, RUE DE LA RÉVOLUTION uStefano Perocco, maître facteurde masques et scénographe, aappris son art à Venise, et vousfabriquerez avec lui un masque encuir à partir d’un moule en bois. uTél. : 06 71 55 78 42 etcontact@ouvriersdejoie.org Tarif 200 €et 320 €. www.ouvriersdejoie.org

DU 18 AU 22 FÉVRIER

JEU MASQUÉStage

THÉÂTRE YUNQUÉ35, AVENUE FAIDHERBE – DE 10 H 30 À 18 H uSerge Poncelet, metteur enscène du théâtre Yunqué, forméau Théâtre du Soleil, formateurlui-même spécialisé depuis 23 ansdans le jeu burlesque, le clown etl’utilisation du masque, anime cestage de découverte et de pra-tique du jeu masqué dans la com-media dell’arte, les masques bali-nais et leurs cousins... Un mondeimaginaire exceptionnel s’ouvre àvous après échauffement, exer-cices, improvisations, pour trouvervotre sens du comique. uTél. : 01 43 55 21 23 et theatreyunque@wanadoo.fr Tarif : 250 € pour les Montreuillois-es.www.yunque.fr

VENDREDI 20 FÉVRIER

MUSIQUE EN MOUVEMENT ET CORPS SONOREStage d’improvisation danse et musiqueMAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE – DE 13 H À 18 H uLa danseuse Élodie Escarmelleet le musicien Marco Quaresiminentretiennent un dialogue artis-tique autour de la pratique de l’im-provisation. De ces échanges sontnés des ateliers de pratiques croi-sées, riches d’un langage et d’uneécriture singulières. uInscription jusqu’au 17 février, par tél. :01 42 87 08 68. Tarif : 40 € et 45 €.www.maisonpop.fr

LES 7 ET 8 FÉVRIER / DU 23 AU 27 FÉVRIER

RECEVOIR SON CLOWNStage WE et semaine STUDIO ALBATROS52, RUE DU SERGENT-BOBILLOT – LE 7 DE 13 H 30 À 19 H ; LE 8 DE 10 H 30 À 17 H ; DU 23 AU 27 DE 10 H À 17 H uHervé Langlois, alias le clownAngélus, anime des stages autourdu corps, de la voix, du caractère,du costume, de la musicalité…créant les conditions pour quechacun-e « reçoive son clown ». uTél. : 01 43 60 78 57 et 06 84 04 82 88et royalclowncompany@orange.fr Tarif : week-end 135 € ; semaine 340 €.

DIMANCHE 8 FÉVRIER

DÉCOUVRIR SA VOIXStage CENTRE MENDÈS-FRANCE59, RUE DE LA SOLIDARITÉ – DE 10 H À 13 HuBrigitte Hébert, pédagogue cer-tifiée Feldenkrais, vous proposed’explorer les potentialités devotre voix parlée et chantée selonla méthode Feldenkrais. uTél. : 06 81 41 27 32. Tarif : 35 € et 40 €.www.lamontagnedanslabrume.fr

DU 16 AU 19 FÉVRIER

DESTINATION INCONNUEStage d’écriture pour les 8-12 ansLES ACCENTS TÊTUS56, RUE GASTON-LAURIAU – DE 14 H À 17 H uCet atelier invite à un véritablevoyage imaginaire à la rencontrede peuples inventés. Une explora-tion qui donnera lieu à l’écriturede notes, un vrai-faux rapportscientifique, des recettes insolites,un récit... formant peu à peu pourchacun-e une nouvelle constituéede différents points de vue. Descartes et autres empreintes illus-treront les textes. uTél. : 06 71 55 78 42 etcontact@ouvriersdejoie.org Tarif 35 €et 56 €. www.ouvriersdejoie.org

DU 16 AU 20 FÉVRIER

DJ DU SON ET DE L’IMAGE

Stage de 9 à 11 ansStage de 9 à 11 ansMAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE – DE 10 H À 17 H ; RESTITUTION LE 20 FÉVRIER À 17 HuLes enfants apprennent à mani-puler les sons, les musiques, leseffets sonores, à réaliser leur propre sélection musicale et leurpremière mixtape. L’après-midi est réservé à la capture, au jeu etau mixage des images avec lamusique. Avec une restitution levendredi à 17 h. uTél. : 01 42 87 08 68. Tarif pour cinqdemi-journées 30 € et 40 € ; pour cinqjournées 55 € et 65 €. www.maisonpop.fr

une méthode pour apprendre lefrançais basée sur le développe-ment personnel, la confiance ensoi, tout en proposant des outilspédagogiques innovants. uTél. : 06 52 53 85 47. Tarif unique 25 €de l’heure. Site internet : Langage-Logique-Développement-Pédagogie.

MERCREDI 4 FÉVRIER

LAURA PERRUDINWorkshopLA PÊCHE16, RUE PÉPIN – DE 20 H À 23 HuRencontre et pratique artistiqueavec la chanteuse et harpisteLaura Perrudin autour de sonrépertoire.uTél. : 01 56 63 07 20. Tarif : 10 €.www.lapechecafe.com

SAMEDI 7 FÉVRIER

MANGAStage à partir de 9 ansMAISON POPULAIRE9 BIS, RUE DOMBASLE – DE 13 H À 17 HuAvec Maho Nakamura, les en-fants (quinze au maximum) serontinitiés ou se perfectionneront auxtechniques du dessin manga issude la culture japonaise. uTél. : 01 42 87 08 68. Tarif 20 € et 35 €.Réservation indispensable. www.maisonpop.fr

COMME ÇA VOUSCHANTEAteliers 19, RUE DU SERGENT-BOBILLOT – DE 14 H 30 À 17 H 30 uLaurence Jouanne, chanteuselyrique et coach vocal, anime des ateliers mensuels en petitsgroupes. Vous y abordez desrépertoires variés. uTél. : 06 62 88 89 18. Tarif 35 € l’ateliercollectif ; 45 € le cours particulier (un cours d’essai offert).

LES 7 ET 8 FÉVRIER

MASQUE, GROMMELOTET RYTHMEStageCOMME VOUS ÉMOI5, RUE DE LA RÉVOLUTION – DE 10 H À 18 H uAnna Cottis, metteuse en scène,comédienne et dramaturge, animece stage où les participants expé-rimentent les techniques dumasque, la construction d’unrythme collectif et l’affranchisse-ment des mots par le « gromme-lot ». uTél. : 06 71 55 78 42 etcontact@ouvriersdejoie.org Tarif 70 €et 112 €. www.ouvriersdejoie.org

Pôle activités seniors du CCAS

© D.R.

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quartiers de vie 15TOUS MONTREUIL / N° 128 / DU 3 AU 16 FÉVRIER 2015 15

PERMANENCES SUSPENDUESAprès dix mois de mise en œuvre,les permanences du mardi après-midi du Centre local d’informationet de coordination (Clic) sontsuspendues à la mairie annexe des Blancs-Vilains en raison de la très faible affluence du public. Le principe de délocalisation du Clicdans les quartiers reste néanmoinsun objectif pour lequel d'autresmodalités vont être testées...

SOLIDAIRES AVECHANDI’CHIENS

Le 22 janvier dernier, les présidentsdes associations Les Femmes du Morillon, Mori’Bar et UAPM ont remis un chèque de 313 €

à l’association Handi’chiens, uneassociation nationale qui œuvrepour dresser des chiens d’assistanceaux personnes handicapées. Unebelle somme qui a été récoltée lorsdu goûter solidaire organisé le17 décembre dernier, à l’occasiondes fêtes de fin d’année.

Canton Est Jean-Charles Nègre Conseiller général du canton de Montreuil-Est. Contact : 06 12 62 18 21. Mail : jnegre@cg93.frBlog : jeancharlesnegre@overblog.com

Canton Nord Frédéric Molossi Conseiller général du canton de Montreuil-Nord. Contact : 01 43 93 94 34. www.fredericmolossi.fr

Canton Ouest Belaïde Bedreddine Conseiller général du canton Bas-Montreuil (Montreuil-Ouest). Contact : 06 83 42 63 83.Permanence de 14 h à 17 h sur rendez-vous, 10, rue Victor-Hugo.

Razzy Hammadi Député de Seine-Saint-Denis. Permanence chaque vendredi de 14 h à 19 h, sur rendez-vous, au 135, boulevard Chanzy. Contact : 01 48 51 05 01.

Permanences des conseillers généraux

Permanence du député

BAS-MONTREUIL –RÉPUBLIQUECentre de quartier Lounès-Matoub, 4-6, place de la République.

Dominique Attia :Le 1er samedi du mois de 10 h à 12 h, au centresocial Lounès-Matoub.

Informa tions au 01 48 70 64 01.Bassirou Barry :Le 1er samedi du mois de 10 h à 12 h. Informa -tions au 01 48 70 64 77.

BAS-MONTREUIL – ÉTIENNE-MARCEL – CHANZYCentre de quartier Jean-Lurçat, 5, place du Marché.

Catherine Pilon : Sur rendez-vous au 01 48 70 62 25.

Olivier Stern : Le 1er et 3e vendredi du mois de 10 h à 12 h, en mairie, sur rendez-vousau 01 48 70 63 63.

BAS-MONTREUIL – BOBILLOTVéronique Bourdais :Samedi 14 févrierde 10 h 30 à 12 h, centre Lounès-Matoub,sans rendez-vous. Dorothée Villemaux :Le 2e mercredi du mois de 19 h à 20 h 30 au 25-31, rue Édouard-Vaillant

(OPHM, salle en sous-sol), sans rendez-vous.

Antenne vie de quartierRépublique, 59, rue Barbès, tél. : 01 41 72 77 90.

BAS-MONTREUIL – RÉPUBLIQUE  / ÉTIENNE-MARCEL – CHANZY  / BOBILLOT

COMPOST : Chaque samedi de 11 h à 13 h, dépôts d'épluchuresde légumes dans la compostièreautogérée, place de la République.

PROCHAIN CONSEIL DE QUARTIER• Mardi 3 février à 20 h 30, aucentre de quartier Lounès-Matoub :réunion plénière.

Antenne vie de quartier Blancs-Vilains, Mairie annexe des Blancs-Vilains,77, rue des Blancs-Vilains,tél. 01 45 28 60 60.

RUFFINS – THÉOPHILE-SUEURMaison de quartier, place du Marché-des-Ruffins, 141, boul. Théophile-Sueur.

Franck Boissier : Les vendredis de semainepaire, sur rendez-vous au 01 48 70 64 84.Ibrahim Dufriche-Soilihi : Samedi 21 févrierde 10 h à 12 h, sur rendez-vous au 01 48 70 62 25.

MONTREAU – LE MORILLONMairie annexe, 77, rue des Blancs-Vilains.

Agathe Lescure :Tous les vendredis de 18 hà 20 h, sur rendez-vous au 01 48 70 69 69.Florian Vigneron : Tous les vendredis de 18 hà 20 h, sur rendez-vous au 01 48 70 69 69.

On mange comme chez grand-mère

Chez Granny Alice – « De grand-mère en petite-fille depuis 1923 » –est un nouveau restaurant du Bas-Montreuil,dont le premier régal commence avec le jeunecouple qui l’anime.

Bas-Montreuil

Ils ont à peine plus de la cinquantaine à euxdeux, ont passé le bacensemble et sont fiancés

depuis un an. Rue Marceau, dansun décor entièrement sixties,Michaël et Léa accueillent d’unlarge sourire chaque client fran-chissant la porte de leur petiteentreprise à rassasier. Pourquoicette déco vintage, jusqu’aupapier peint d’époque, dénichéen Belgique ? «C’est un hommageà nos grand-mères et à toutes lesautres », répondent les tourte-reaux. Il y a deux ans, Léa perdsa grand-mère maternelle, Alice,mamie-gâteau par excellence.Alors qu’elle débute une carrièredans une maison de mode, lajeune femme a le « déclic » : per-pétuer l’héritage culinaired’Alice. La fiancée ne débute pasaux fourneaux puisqu’elleconfectionne depuis deux ansdes milliers de macarons pour degrandes réceptions. Michaël, lui,

se frotte au monde de la restau-ration depuis plusieurs années,parallèlement à des études decinéma. Le déclic de sa dulcinéel’emballe aussi sec !

Une clientèle jeune Derrière leur comptoir, Michaëlet Léa semblent comblés : « Onadore autant préparer, servir àmanger qu’échanger avec lesclients ! » Que mange-t-on ? Dubio, fait maison, aux saveurs dela Méditerranée, terre de leursancêtres : un plat et un veloutédifférents chaque jour, un assor-timent de quatre sandwichs bap-tisés du prénom de leurs aïeuleset, enfin, quatre desserts, spécia-lité de Léa. Depuis peu, le sand-wich de « la grand-mère de lasemaine » a fait son apparition :il porte le nom de la grand-mèred’un client, laquelle a droit à l’ex-position de sa photo… Sans sur-prise, la clientèle déjà fidèle estplutôt jeune, «mais tous les âgessont bienvenus ! » À noter, bientôtune terrasse pour « happy hour »ainsi que des ateliers « maca-rons », le samedi après-midi.Merci Granny ! • M.B.

h SAVOIR PLUS : Chez Granny Alice. 65 bis, rue Marceau. Ouvert tous les jours sauf le week-end, de 11 h à 15 h. Tél. : 01 41 69 93 79. Infos Ateliers « macarons »au même numéro. Page Facebook Chez Granny Alice.

Michaël et Léa vous accueillent avec le sourire chez Granny Alice.

© GILLE

S DE

LBOS

RUFFINS – THÉOPHILE-SUEUR / MONTREAU – LE MORILLON

Pour plusd’informationssur cettemanifestationdes Contes en stock, reportez-vous à la page 9 de ce TousMontreuil.

PROCHAIN CONSEIL DE QUARTIER• Lundi 23 février à 19 h, à l’écoleélémentaire Romain-Rolland, 56, rue des Blancs-Vilains :ouverture d’une nouvelle enseigneplace Le Morillon ; station autolib ;point sur l’OPHM ; divers.

LE LEADER PRICE, BIENTÔT SUR LA PLACEEn septembre dernier, l’enseigne commerciale Lidl, située sur la placeLe Morillon, a fermé ses portes brutalement. Une décision unilatéralequi a mis en difficulté les habitants du quartier, notamment les plusâgés et les personnes à mobilité réduite. Durant plusieurs mois, élus,services de la Ville et OPHM se sont mobilisés afin de trouver unremplaçant au Lidl. C’est désormais chose faite : une promesse de baila été récemment signée par l’enseigne Leader Price, qui devrait ouvrirses portes début mars.

D.R.

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Quartier La Noue : premiers coups de pioche attendus

Jeudi 28 janvier, les habitantsde La Noue – Clos-Français ont rencontré PatriceBessac et ses élus pour un temps d’échange etd’information autour de l’avenir de leur quartier.

La Noue - Clos-Français

www.montreui l .frquartiers de vie16

Antenne vie de quartier, 51, rue des Clos-Français, tél. : 01 56 93 30 45.

LA NOUE – CLOS-FRANÇAISMaison de quartier Annie-Fratellini, 2-3, place Jean-Pierre-Timbaud.

Capucine Larzillière : Le 1er samedi du mois de 10 h à 12 h,tél. : 01 48 70 64 51.Halima Menhoudj : Le 3e samedi du mois de 10 h à 12 h, tél. :01 48 70 67 78.

VILLIERS – BARBUSSEMaison de quartier Gérard-Rinçon,30, rue Ernest-Savart.

Stephan Beltran : Sur rendez-vous au 01 48 70 60 00.

Gilles Robel : Sur rendez-vous au 01 48 70 67 78.

Signée Pasolini, une enquête sur la sexualité

Villiers – Barbusse

LA NOUE – CLOS-FRANÇAIS  / VILLIERS – BARBUSSE

PROCHAIN CONSEIL DE QUARTIER• Mardi 3 février à 20 h, à la maisonde quartier Annie-Fratellini : réunion plénière.

PROCHAIN CONSEIL DE QUARTIER• Mercredi 11 février à 20 h, à lamaison de quartier Gérard-Rinçon :réunion plénière.

PARENTS :PARLONS-NOUS ! Le café des parents « La paroleest à nous » se tiendra les jeudis12 février et 19 mars prochains.Ce groupe de parole débute par un petit déjeuner convivial.Aucun sujet n’est tabou, toutesles questions peuvent êtreposées. Cet espace d’écoute et de soutien dédié à l’éducationdes enfants est animé par une professionnelle de lacommunication non violente.Montreuillois-es de toute la ville sont les bienvenu-e-s.

h SAVOIR PLUS : Jeudis 12 févrieret 19 mars de 9 h 30 à 11 h 45,maison de quartier Annie-Fratellini,square Jean-Pierre-Timbaud (cité LaNoue). Entrée libre, sans inscription.Information au 01 56 93 30 45.

ÉCHANGER SURLES ATTENTATSDE JANVIERDERNIER Samedi 7 février, de 10 h à 12 h,les habitants de La Noue - Clos-Français sont conviés à uncercle de parole et d’échangesur les drames des 7, 8 et9 janvier, théâtres del’assassinat de 17 personnesdont le Montreuillois etdessinateur Tignous.

Les habitants du quartier, à l’initiative de cette rencontre,seront acompagnés par lacompagnie Les Anthro pologues,en résidence au Théâtre de La Noue, et l’antenne vie de quartier. Fil directeur de ce rendez-vous qui débutera parun petit déjeuner de l’amitié :permettre de partager sesémotions, son ressenti et sespoints de vue, mais égalementde se retrouver sur l’un deslieux essentiels du « vivre-ensemble », celui de la parole et de l’échange. Thé, café etboissons offerts. Viennoiserieset gâteaux à… apporter.

h SAVOIR PLUS : Point de rencontreau Théâtre de La Noue. 12, placeBerthie-Albrecht. Tél. : 01 48 70 00 55,palabres.lanoue@gmail.com

Comizi d’amore ? Un film-documentaire tourné en 1963 par l’engagé,

l’éclectique et génial Pier PaoloPasolini, dans une Italie prochemais si loin encore des mutationsde « 68 », suivies par « les annéesde plomb». Une enquête – camé -ra au poing, Pasolini micro à lamain – sur la sexualité. En 1977,évoquant un Pasolini cinéasteregardant « de toutes ses oreil -les », Michel Foucault écrivait àpropos de cette incursion entredits et non-dits, entre droits et

interdits, menée aux quatre coinsdu pays et dans toutes les couchessociales : «Très loin du confession-nal, très loin aussi d’une enquête où,sous garantie de discrétion, on inter-roge les choses les plus secrètes, cesont des propos de rue sur l’amour.Après tout, la rue, c’est la plus spon-tanée de la convivialité méditerra-néenne. » Une pépite de ciné-clubpour un chaud débat, au momentde rallumer les lumières… • M.B.

h OÙ, QUAND ? Ciné-club La Vie estbelle ! Maison de quartier Gérard-Rinçon. 30, rue Ernest-Savart. Samedi7 février à 18 h. Film + apéro participatif. Carte de 4 films : 10 € en vente sur place.

Si vous faisiez du soutien scolaire ?

Villiers – Barbusse

Quelle chance pour unenfant d’être aidé auquotidien, tout au long

de sa vie scolaire ! Pour qu’unplus grand nombre d’enfantsbénéficient de cet atout, pour res-taurer – au mieux des moyenshumains en présence – l’égalitédes chances, un groupe d’aideaux devoirs est en train de seconstituer pour les enfants de pri-maire habitant Villiers-Barbusse.« La demande est forte et date de

quelques années déjà. Aujourd’hui,il nous faut agir, car au final, ils’agit de participer à la réussiteprofessionnelle de futurs citoyensresponsables », explique GilbertViolet, l’un des quatre premiersvolontaires – deux femmes, deuxhommes. Mais, pour qu’une tellestructure fonctionne dans ladurée, les troupes doivent êtreplus nombreuses. Tous les volon-taires sont donc les bienvenus. Lelieu est tout trouvé : la jolie et

vivante maison de quartierGérard-Rinçon. Ne manque plusqu’à y faire entrer cahiers, livreset écoliers. • M.B.

h OÙ, QUAND ? Initiative du conseil de quartier, portée par le comité des fêtes de Villiers-Barbusse. Contact par mail :cdq.villiersbarbusse@gmail.com ou en direct lors des « Mardis du quartier », chaque mardi après-midi,entre 14 h et 18 h, à la maison dequartier, 30, rue Ernest-Savart.

Antenne vie de quartier Jules-Verne65, rue Édouard-Branly, tél. : 01 56 63 00 50.

RAMENAS – LÉO-LAGRANGECentre de quartier des Ramenas,149, rue Saint-Denis.

Michelle Bonneau : Le 2e samedi du moisde 15 h à 17 h au centre dequartier des Ramenas,

149, rue Saint-Denis, sur rendez-vousau 01 48 70 63 96.

Rachid Zrioui : Au centre de quartier des Ramenas, sur rendez-vous au 01 48 70 67 78.

BRANLY – BOISSIÈREAntenne de secteur Jules-Verne, 65, rue Édouard-Branly.

Laurent Abrahams : Le 1er samedi du mois de 10 h à 12 h à l’antennede quartier Jules-Verne,

65, rue Édouard-Branly sur rendez-vous au 01 48 70 69 69.

Claude Reznik : Le 3e samedi du mois de 14 h 30 à 16 h 30 à l’antenne de quartier

Jules-Verne, sur rendez-vous au 01 48 70 64 77.

RAMENAS – LÉO-LAGRANGE / BRANLY – BOISSIÈRE

Près de deux centshabitants du quar-tier La Noue – Clos-Français – locataires,

copropriétaires et militants asso-ciatifs – ont participé à la réunionpublique organisée par la muni-cipalité, afin de s’informer etdébattre sur l’état d’avancementdu Projet de rénovation urbaineet sociale (Prus) de La Noue.Alors que les premières étudesremontent à 2010 – suivies parmoult concertations durant l’an-née 2012 –, la dernière réunion dugenre remontait à mars 2013. Lesespaces publics – lieux phares dela première phase de cette réno-vation – seront bientôt gérés parla commune et non plus parl’Association foncière urbaine

© GILLE

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LBOS

Réunion publique du 28 janvier à l’école Joliot-Curie 2.

libre (Aful), et les premiers coupsde pioche sont annoncés pour ledébut du mois de mars, dans lecadre d’une première phase detravaux qui devrait durer deuxans. Dans le préau de l’écoleJoliot-Curie 2, la crainte de nou-veaux retards a été souvent pal-pable. Aux côtés de Gaylord LeChequer (adjoint délégué à l’amé-nagement durable, à l’urba-nisme, aux grands projets et auxespaces publics), de MurielCasalaspro (adjointe déléguée audéveloppement territorial et à lapolitique de la ville), de CapucineLarzillière et Halima Menhoudjen tant qu’élues du quartier, lemaire Patrice Bessac a rappelé lescontraintes juridiques fortesautour du projet de rénovation eta affirmé par ailleurs que la Villerespectera ses engagements. •M.B.

h SAVOIR PLUS : Le prochain TousMontreuil reviendra sur les élémentsapportés lors de cette réunion.

D.R.

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Que vous souffriez d’un mal de dos, d’une sciatique, de douleurs musculaires, articulaires ou encore de troubles du sommeil, vous pouvez consulter un ostéopathe.

Lors de votre première visite, votre praticien établit le diagnostic en prenant en compte le corps humain dans son ensemble.

Votre ostéopathe applique alors des techniques ciblées destinées à corriger ces troubles et ainsi vous sentir mieux.

www.institut-ipeo.frLes soins proposés ne se substituent en aucun cas à un traitement médical en cours mais sont parfaitement complémentaires. Institut Privé d’Enseignement Ostéopathique agréé par le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.

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quartiers de vie 17TOUS MONTREUIL / N° 128 / DU 3 AU 16 FÉVRIER 2015 17

De chair et de roches Rendez-vous immanquable

pour les amateurs de théâtre : Les Rochesaccueillent les grands et les petits le 7 février pourun ApéRoches à la programmation surprenante.

Branly – Boissière Lorraine Loïal Berger

Investie dans la vie associative localedepuis de nombreuses années,Lorraine Loïal Berger nous a quittés le

19 janvier dernier. De nombreux habitantsdu quartier se sont rendus le vendredi23 janvier dernier en l’église Saint-Mauriceafin de lui rendre hommage. Madame LoïalBerger était notamment la présidente de l’association Boissière ballades. Solidaire

et engagée,elle œuvrait endirection desfamilles aux re - venus les plusmodestes afinde les aider à partir en va -cances et à ac -céder à dess o r t i e sculturel les. La ré daction pré-sente ses sin -cères condo-léances à safamille et sesproches.•

Branly – Boissière CONCERTATION À JULES-VERNELa concertation concernant leréaménagement de la plaine de jeuxJules-Verne est en cours. Après uneréunion publique le 12 janvier, desrencontres ont été programmées sur leterrain pour que les habitants partagentleurs expériences et observations. Une restitution de cette première étapeest prévue le 11 février, à 19 h, au centrede loisirs Jules-Verne (36-38, rue desRoches). À noter : un projetd’embellissement de la place Jules-Verneest également en cours et c’est laludothèque Ludoléo qui en conduit laréflexion. N’hésitez pas à la contacter à ludoleomontreuil@laposte.net pour y participer.

h SAVOIR PLUS : Plus d’informations auprès de l’antenne de quartier au 01 56 63 00 50.

TAILLE DES ARBRESFRUITIERSLe 5e atelier participatif de taille desarbres fruitiers du Champ-de-Poires (23, av. du Président-Salvador-Allende)aura lieu avec le jardinier-animateur dela Ville le jeudi 5 février, de 14 h à 16 h 30.Gratuit, matériel fourni.

h SAVOIR PLUS : Pour plus d’informations, contacter l'antenne au 01 56 63 00 50.

Voilà un ApéRochesparticulièrementriche, entre théâtred’objets, perfor-

mance, installation… Le samedi7 février, de 15 h à 18 h, le ThéâtreLes Roches - Maison des pra-tiques amateurs vous invite àdécouvrir son univers. Au pro-gramme : Mac Beth, du théâtred’objet par la compagnie MéliMélo. L’histoire d’une jeune fillequi lit tranquillement l’œuvre deShakespeare quand, soudain,tous les personnages du célèbredramaturge prennent vie (à 15 h,16 h et 17 h - à partir de 9 ans).Retrouvez aussi l’atelier de designculinaire du studio Hop La, pourles enfants dès 6 ans : à partird’un panier de saison, ils décou-vriront l’origine, l’histoire et lapréparation des aliments (à 15 h,16 h, 17 h et 18 h). Découvrez

aussi le spectacle de danse Sucred’orge et pomme d’amour, à 15 hpour les plus jeunes (dès 3 ans) età 18 h 30 pour tout public (dès 8ans). On dégustera à 16 h unepetite lecture du conte La Barbebleue, par la compagnie LaLangue merveille (dès 13 ans).Enfin, à 18 h, on vibrera devant lethéâtre d’objet Richard, le polichi-neur d’écritoire, par la Compagniedes Chemins de terre (à partir de7 ans). La journée sera aussiponctuée par les surprises du Ferà coudre, de la compagnie Aorte,et des ateliers arts de la rue etthéâtre… Ça promet ! • A.J.

h SAVOIR PLUS : ApéRoches, le 7 février, de 15 h à 18 h, Les Roches, 19, rue Antoinette. L’entrée est gratuitemais se fait sur réservation au 01 49 88 39 56 ou par mail àmaisondesamateurs@montreuil.frAccès par le bus 102 (arrêt rue des Roches).

D.R.

Lorraine Loïal Berger.

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Antenne vie de quartier, 29, rue Lenain-de-Tillemont,tél. : 01 41 58 13 60 ou 61

BEL-AIR – GRANDS-PÊCHERSAntenne de quartier,29, rue Lenain-de-Tillemont.

Muriel Casalaspro : Le 3e mercredi du moisà partir de 18 h 30, sur rendez-vous au 01 48 70 64 77.Rose-Anne Lhermet : Sur rendez-vous au 01 48 70 66 01.

SIGNAC – MURS-À-PÊCHESCentre de quartier Marcel-Cachin, 2, rue Claude-Bernard.

Claire Compain :Le 3e samedi du moisde 10 h à 12 h, sur rendez-vous au 01 48 70 62 25.Riva Gherchanoc : Dernier dimanche du moisde 10 h 30 à 12 h 30.

www.montreui l .frquartiers de vie18

BEL-AIR – GRANDS-PÊCHERS / SIGNAC – MURS-À-PÊCHES

«  Prendre le temps de se rencontrer  »

Cadre de vie,stationnement, point sur le Prus, le maire, les élus et les services de la Ville sont revenusdans le quartier le 23  janvier.

Visites de quartier

Ce vendredi, PatriceBessac a repris laconversation amor-cée avec les habi-

tants le 11 juillet dernier.D’emblée, il annonce qu’uneopération de dératisation a étéeffectuée en octobre dernier dansle quartier. Par ailleurs, « pour lut-ter contre la systématisation desdépôts sauvages, on poursuit le tra-vail qui verbalise cette délin-quance ». Le maire poursuit, chif-fres à l'appui : « depuis le dernierarpentage, 27 véhicules ont étéenvoyés en fourrière, onze autresenlevés pour stationnement abusif,25 à 30 véhicules verbalisés rueLenain-de-Tillemont ». Pour pas-ser à la vitesse supérieure de laverbalisation, il rappelle que laVille est en phase de recrutementde policiers municipaux supplé-mentaires. À un intervenant quil’interroge sur le problème criantde stationnement, il répond queles blocages juridiques sont en

train d’être levés au niveau duparking souterrain des Grands-Pêchers. Et de proposer la sécuri-sation des box ainsi qu’une réu-nion avec les intéressés « pourprendre ces problèmes un à un ».

Cheminer ensembleL’inquiétude de Jean-ClaudePallard du comité des fêtes duGrand-Air et de Danielle, unebénévole, porte sur la jeunesse àla suite des attentats. « Qu’est-cequ’on va faire pour la jeunesse ?Qu’est-ce qu’on fait pour stoppertoute cette violence ? » Cette habi-tante évoque les insultes qu’elle aessuyées dans le quartier parcequ’elle arborait l’adhésif « Je suisCharlie ». Le maire a précisé :« Après nous être réunis lors desrassemblements républicains des 7 et 11 janvier et des obsèques deTignous, il faut maintenant prendrele temps de se rencontrer pour voircomment faire ensemble avec lesenseignants, les associations, etréfléchir à nouer le fil du dialogue. »Puis la visite reprend un tourconcret devant le château d’eau.Des habitants craignent des nui-sances dues à sa mise en lumièreaprès sa transformation en œuvred’art par l’artiste montreuilloisClaude Lévêque. Une inquiétude

vite temporisée puisque « cetéclairage se fera par des LED à fai-ble intensité branchées sur l’éclai-rage public avec une minuterie ».Face à cet emblème du quartier,la nouvelle galerie commercialeprend forme. Elle s’ouvrira sur lamare Bris, futur lieu de détente etsite d'accueil pour la biodiversité,mais dont les travaux ont été sus-pendus durant la trève hivernale.Cap ensuite sur l’école Anatole-France et le stade des Grands-

Face à la future galerie commerciale, les habitants marquent un arrêt

À proximité de l'école maternelle des Grands-Pêchers, l'équipe municipale fait le point sur les réalisations effectuées et à venir.

Pêchers où un terrain de foot engazon synthétique sera prochai-nement réalisé pour remplacercelui de l'actuel stade Robert-Legros (en herbe). Une dernièrevisite à l’école des Grands-Pêchers pour acter, comme l’avaitdemandé l’équipe pédagogique,la réinstallation de barrières et la taille des buissons trophauts, et la rencontre s’achève à l’Espace 18. • A.L.

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PROCHAIN CONSEIL DE QUARTIER• Mercredi 4 février à 19 h, salle Mathilde-Schyns, 8, rue Henri-Schmitt : point d’étape sur le squareBeethoven ; retour sur l’arpentagedu maire ; future station de métroGrands-Pêchers ; travaux en cours.

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quartiers de vie 19TOUS MONTREUIL / N° 128 / DU 3 AU 16 FÉVRIER 2015 19

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Nancy du Collectif 14, Antoine et Sarah montrent les évolutions du quartier aux habitants à partir de la maquette en 3D réalisée par le collectif d’architectes des Murs-à-Pêches, en attendant les adjointes au maire, Muriel Casalaspro et Halima Menhoudj.

Le Bel-Air en maquettelundi 12 janvier, les habitants sont venus découvrir la maquette duquartier Bel-Air pour échanger autour des derniers aménagementsprévus dans le cadre du Prus.

Bel-Air - Grands-Pêchers

Dans l’Espace info Prus(Projet de rénovationurbaine et sociale),

Antoine Soulier-Thoma zeau des-sine sur la maquette le futursquare Beethoven. Pour certainshabitants, ce square implanté lelong de la future allée piétonne deBismil est « trop petit ». « On vagarder des arbres quand même ? »s’inquiète un autre habitant. « Jepeux même en ajouter », luirépond le chef de projet Prus Bel-Air – Grands-Pêchers. L’avantagede cet outil de dialogue est juste-ment de pouvoir « enlever etremettre les éléments de maquettedès que le quartier bouge. C’estl’intérêt de la 3D : modulable, pastrès chère et rapide », préciseAntoine. Outre la discussionconcrète rendue possible grâce àcette maquette réalisée par leCollectif 14, l’idée est d’aboutir à

un livret, également alimenté parun questionnaire, diffusé entrenovembre et décembre dans les 300 logements attenant ausquare. Un livret-guide réaliséavec les habitants volontaires, quisera remis au paysagiste chargéde dessiner ce square.Et même si, au 12 janvier, tout cequi a été détruit depuis 2003 dansle cadre du Prus n’a pas étéreconstruit, à l’issue de ces tra-vaux 150 logements supplémen-taires seront construits, tandisque trois écoles ont déjà été réha-bilitées et qu’un centre municipalde santé, deux crèches, la pre-mière partie de la maison dequartier-centre social ont déjà étélivrés. À ces constructions, cestransformations d’immeubles,aménagements de nouvelles ruesou de squares s’ajoutent desperspectives de transports nou-

velles. « Ce quartier est donc apriori un endroit où il est bon des’installer, d’autant plus qu’il vas’inscrire dans la première cou-ronne de Paris », assure SarahYadass, responsable de l'Espaceinfo Prus. Quant aux travaux dela place centrale, ils se feront àpartir de fin janvier et devraient

s’achever en juin. Entre-temps,l’Espace 40 (deuxième partie dela maison de quartier) ouvrira sesportes le 2 mars. En septembre,la reprise des travaux s’effectueraavec l’installation de l'œuvre deClaude Levêque sur le châteaud’eau, avant la dernière opérationdu Prus : la démolition de la gale-

rie commerciale. Pour visualiserconcrètement les dernières évo-lutions du quartier, rendez-vousdonc à l’Espace info Prus.• A.L.

h SAVOIR PLUS : Maquette visible àl'Espace info Prus jusqu'au 13 février,aux horaires d'ouverture (mardi 17 h -20 h et mercredi 14 h - 18 h) au 31, rue Lenain-de-Tillemont.

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NOTRE SÉLECTIONChez Lili et Popdouwizz, de Lili Scratchy ; Les Aventures improbables de Peter et Herman, de Delphine Jacquot ; Pedro crocodile et George alligator, de Delphine Perret ; Bigoudi, de Delphine Perret et Sébastien Mourrain ; Éphémère (prix Libbylit de l’album 2013), Didgeridoo et Ottoki, de Frédéric Marais ;Les Oiseaux, La nuit dans mon lit et Avec Papa, de Julien Roux ; L’Invention du dictionnaire, de Frédéric Marais et Jean Lecointre ; Elle tourne comme ça, de Martine Laffon et Mayumi Otero ; Abris, d’Emmanuelle Houdart ; Promenade de la petite fille, de Nathalie Lété avec mécanismes de Marion Bataille ;Tous canards, de Bruno Gibert ; Il était mille fois, de Ludovic Flamant et Delphine Perret ; Les Aventures de Dolorès Wilson, une série de Mathis et Aurore Petit ; La Vie des gens, de François Morel et Martin Jarrie (prix Fleur de sel 2013).

Avant de tenir le stand desFourmis rougeslors du dernierSalon du livre et

de la presse jeunesse, ValérieCussaguet a d’abord cheminédans les plus grandes maisonsd’édition jeunesse commeGallimard, Bayard ou ThierryMagnier. « Je n’avais pas forcément

envie de créer une maison d’édition,relate Valérie Cussaguet. C’est,d’une part, ma rencontre avec BruneBottero – chargée de la presse et dela communication – et, d’autre part,les auteurs et illustrateurs que jeconnaissais – certains depuis leursortie de l’école – qui m’ont portée. »Installées, depuis à peine un an,avenue du Président-Wilson, cesdeux fourmis rouges ont déjà ren-contré un certain succès avec plu-sieurs ouvrages, dont le livre-acti-vités Chez Lili de l’artiste mon-

Valérie Cussaguet et Brune Bottero ont créé la maison d’édition Les Fourmisrouges pour publier, avec des artistesengagés dans un travail précis etminutieux du langage et de l’illustration,des albums jeunesse drôles et lumineux,même quand ils évoquent des sujetscomplexes ou graves. Visite avenue du Président-Wilson.

Quand l’éditionjeunesse exige un travail de Fourmis rouges

Littérature jeunesse treuilloise LiliScratchy. « L’unedes particularitésdu livre pour lajeunesse, c’est lenombre d’intermé-diaires entre le lec-teur et l’auteur. Cesont des lecturesqui passent par le lien entre lesenfants et les adultes. Ce qui nousintéresse, c’est de trouver des livresqui concernent autant les enfantsque les parents, enseignants, biblio-thécaires, libraires… Les textes doi-vent être travaillés pour être lus àhaute voix. » Comment maîtriserses peurs ? Qu’est-ce qu’unepériode de deuil ? Qu’est-ce quele voyage ? Que signifie « vivreensemble avec nos différences » ?La vie dans les grandes villes, lapeur de l’autre…

Des univers très marqués

« Je suis sensible aux univers trèsmarqués, aux gens qui produisentun travail très personnel, qui bâtissent leur chemin, reconnaîtValérie Cussaguet. Je privilégie,dans des registres très différents,les projets où la beauté et larichesse des images, la qualité ducontenu sont empreints d’humour,de légèreté, de poésie. Parfois dedécalage ou de sens de l’absurde. »Elle décrit les « petits miracles »quand le livre rencontre ses lec-teurs. Ces Fourmis rouges détail-lent avec passion chaque album

paru, les relations avec lesauteurs et illustrateurs. « Rienn’est laissé au hasard. » Car ceslivres vont participer à la forma-tion des petits citoyens de Franceet d’ailleurs. Et si nous terminonscette rencontre par l’album deJulien Roux Les Oiseaux, c’est,bien sûr, qu’il s’agit d’un livre surles oiseaux de bon augure, dansleur diversité, que l’on s’attacheà détailler dans chaque illustra-

tion par la subtile compositiondes couleurs et leur vibration, lapoésie des allitérations du texte,et parce qu’il se termine ainsi :« Chacun est différent / mais tousdans le même bateau / La richesseest dans l’équipage. Nous sommesoiseaux. » • Françoise Christmann

h SAVOIR PLUS : editionslesfourmisrouges.com et tél. : 01 70 24 18 38.

Valérie Cussaguet et Brune Bottero, créatrices de la nouvelle maison d’éditiond’ouvrages pour la jeunesse Les Fourmis rouges.

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MONTREUIL FAIT VIBRER LES ARTSSONORES ET VISUELS CONTEMPORAINS

Aux Instants chavirés,les concerts de mu-siques improvisées,

expérimentales, bruitistes… pour-suivent leur course intrépide. Icise rejoignent des artistes natio-naux et internationaux, musi-ciens, vidéastes et plasticiens.L’annexe des Instants chavirés,située dans l’ancienne brasserieBouchoule, accueille régulière-ment des expositions indivi-duelles et collectives d’artcontemporain, autour du son etdes arts visuels. L’équipe de cettesalle impulse aussi la tenue defestivals, des actions pédago-giques et culturelles en directionde tous les publics, des partena-riats sous de multiples formes et,bien sûr, une programmation

éclectique de créations sonorescontemporaines. Pensé commeun « laboratoire » depuis 1991, celieu de diffusion offre aux cher-cheurs, universitaires, musico-logues, programmateurs ou ama-teurs… une innovation musicalequi se renouvelle autour d’artistesd’envergure. De quoi profiter ins-tantanément d’œuvres atypiqueset novatrices… • F. C.

h SAVOIR PLUS : Instants chavirés, 7, rue Richard-Lenoir. Le 4 février à 21 h :#Twenty Years of Prohibited Records#F/Lor ; Pando’s People, Quentin Rollet &Jérôme Lorichon ; special guest : LukeSutherland. Le 5 février à 21 h : WolfEyes ; Family Underground. Tél. : 01 42 87 25 91. Entrée 8 €, 10 € et 12 €.Programme détaillé sur www.instantschavires.com

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Un samedi matin à la Maison populaire : les participants planchent sur un scénario collectif dans les règles du 7e art. Suivront la préparation du tournage – casting, repérage, plan de tournage, accessoires, décor, technique –, avant la répartition des postes, et le tournage, la mise en scène, le jeu des comédiens, le montage son et images, l’étalonnage, l’habillage. Et, enfin, la projection prévue en juin.

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FrançoisLepage jette un œil sur le monde■ François Lepage arrive avec une tête d’hippocampedans son sac. « Je viens de suivre un staged’accessoiriste, j’ai pris modèle sur l’hippocampe que j’aichez moi. » Ce Montreuillois, violoncelliste – il donne desconcerts et enseigne au centre de quartier Jean-Lurçat –,mais aussi chanteur – dans la chorale de chants de lutte6 bémols et 14 demis – et comédien, a commencé sonparcours professionnel en tant que photographe : « C’estimportant de cultiver son regard, de porter un regard.D’observer. D’écouter. » En février, il endossera auThéâtre Berthelot le rôle d’un personnage du spectacleUn œil jeté par la fenêtre, dans une mise en scène deNathalie Bensard de la compagnie La Rousse. « Noustravaillons ensemble depuis longtemps, avec NathalieBensard et les deux comédiennes Nathalie Hauwelle etCatherine Vuillez. » Le texte de Philippe Dorin traite dupassage de l’enfance à l’âge adulte. « Ça parle d’un coupde foudre. D’un échange de regard. Puis d’un blocage,évoque François Lepage. Un souvenir va réveiller legarçon pour qu’il se libère de ce blocage. Et de sa mèreautoritaire. » Si cette pièce s’adresse au jeune public à partir de 8 ans, « elle intègre différentes lectures et intéresse autant les enfants que les adultes », estimeFrançois Lepage, amoureux de littérature et de poésie.Dans deux mois, il prendra la route des Indes pour uneannée. À pied. « J’aimerais aller jusqu’au Cambodge, auLaos et jusqu’en Océanie. » Un voyage « pour voir l’étatdu monde par moi-même ». • Françoise Christmann

h SAVOIR PLUS : Un œil jeté par la fenêtre, spectacle à partir de 8 ans. Le 18 février à 15 h ; le 19 à 10 h 30 et 15 h ; le 20 à 10 h 30, Théâtre Berthelot, 6, rue Marcelin-Berthelot. Tél. : 01 41 72 10 35 et resa.berthelot@montreuil.frEntrée 5 € et 8 € pour les Montreuillois-es. Gratuit pour les demandeurs d’emploi et allocataires du RSA montreuillois.

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D’abord juriste puiscomédienne pour lethéâtre et le cinéma,

Claire Pradalié s’est ensuite spé-cialisée dans l’écriture de scéna-rios et la réalisation – son film LaCulotte a été projeté au Méliès.Cette cinéaste montreuilloise faitégalement partie du jury d’unecommission d’aide au scénario.Arnaud Aussibal s’est formé aumontage avant de devenir réali-sateur et de recevoir le Label descénario de la Maison du filmcourt. Ce Montreuillois prépareégalement des fiches de lecturede scénarios pour des produc-teurs et évalue les possibilitésd’en faire un film. Ensemble, ilsdécident de transmettre leur pro-fessionnalisme et de permettreaux enfants, aux adolescents etaux adultes d’expérimentertoutes les étapes de la réalisationd’un film. Et l’associationCaramel esquimau, qu’ils ontcréée, propose un accompagne-

ment individuel aux auteurs pourstructurer leur scénario « avec uneapproche très méthodologique, dansles règles avérées, selon une tech-nique de narration et de dramatur-gie. En Occident, il existe unemanière de raconter les histoiresdepuis Aristote. En France, on misesur l’idée et on investit très peud’argent sur l’histoire, contraire-ment aux productions améri-caines ». Pour Claire Pradalié etArnaud Aussibal, l’étape de l’écri-ture constitue une base solidepour faire aboutir un projet et évi-ter un résultat médiocre baséessentiellement sur la techniqueou le jeu des acteurs.

Développer l’éducation populaire

« Nous voulons aussi développerune éducation populaire, c’est cequi nous a séduits à la Maisonpopulaire. Cela représente un enjeutrès fort pour nous. Des partici-pants aux horizons, aux univers,aux professions, aux milieux trèsdifférents offrent chacun-e leur

sensibilité singulière à cette œuvrecommune. Certains partent de zérodans leur connaissance du cinémaou même dans l’écriture. Notre rôleest d’accompagner l’évolution deleur projet, d’ouvrir notre curiositéà leur imaginaire. » ClairePradalié et Arnaud Aussibal, trèsattachés à leur territoire et inves-tis dans le réseau associatif,ambitionnent de multiplier leursinterventions, notamment auprèsdes jeunes Montreuillois-es.« Nous trouvons qu’il y a unevaleur ajoutée si nous pouvonstransmettre notre expérience danscette ville auprès des plus jeunes.Leur dire que c’est possible. » Et,pourquoi pas, « fédérer l’ensem-ble des professionnels du cinémaqui résident à Montreuil, véritablecreuset du cinéma » ? • Françoise Christmann

h SAVOIR PLUS : Pour contacter ClairePradalié ou Arnaud Aussibal : atelier.esquimau@gmail.com Toutes les informations sur le sitehttp://atelieresquimau.wix.com/atelier-esquimau et sur Facebook.

Quand deux cinéastes décident de transmettre les bases du scénario et de la réalisation àdes amateurs de la Maison populaire, le projet collectif qui se dessine a vocation de produireun film d’une qualité professionnelle. Rencontre avec Claire Pradalié et Arnaud Aussibal,fondateurs de l’association montreuilloise Caramel esquimau.

LE NOUVEAU SCÉNARIO DE CARAMEL ESQUIMAU

Pratiques artistiques

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La piste du stade Jean-Delbert, qui voit chaque année s'affronter les meilleurs athlètes mondiaux pendant le meeting de Montreuil, va bientôt être entièrement rénovée.

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Vestiaires du stade Jules-Verne.

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AGENDA SPORTIF

SAMEDI 7 FÉVRIERh À 15  h, le RSCM organise un concoursdépartemental de danse modern’ jazz, au gymnase Auguste-Delaune. Spectacleouvert essentiellement aux famillesadhérentes.h De 18  h à 20  h, animation tennisorganisée par Panos Moudouras au centreArthur-Ashe (156, rue de la Nouvelle-France). Prix  : 20 € par personne.Renseignements,  tél. 01  48  70 99 00.

DIMANCHE 8 FÉVRIER h De 8  h à 20  h, manche de la Coupe deFrance d’apnée au stade nautique Maurice-Thorez et 5e Trophée de l’Est parisien.Entrée libre, à ne surtout pas manquer  !

JEUDI 12 FÉVRIER h De 17  h à 19  h, soirée thématique « préparation physique » en partenariatavec le Cercle des études sportivesappliquées (CESA) au centre Arthur-Ashe (156, rue de la Nouvelle-France). Entrée gratuite. Renseignements, tél. 01  48 70 99 00.

DU LUNDI 16 AU VENDREDI 27 FÉVRIERh Stage de perfectionnement en tennisau centre Arthur-Ashe (156, rue de la Nouvelle-France), organisé par leMontreuil Tennis club. Renseignements et inscription, tél. 01 48 70 99 00.

RÉSULTATS SPORTIFS

ATHLÉTISME :EXCELLENTE PERFORMANCE AUXCHAMPIONNATS DÉPARTEMENTAUXD’ÉPREUVES COMBINÉESLes 3 et 4 janvier derniers ont eu lieu leschampionnats départementaux d’épreuvescombinées ainsi que des épreuvesouvertes, qui se sont déroulés à l’Insep.Notons les excellentes performances de Willy Vicaut au poids (7  kg) avec 16,64 mètres ; les 8 sec 03 de Marvin Pistolau 60 mètres haies (99) ; les 13,29 mètresde Marie-Francine Mvoto Abeng au poids(4  kg) ; les 8 sec 31 de Brice Lohmeyer au 60 mètres haies (106) et les 7 sec 01, 7 sec 02 et 7 sec 07 respectivementréalisés par Gregory Mornet, MohamedSacko et Adrien Sarr au 60 mètres. Bellevictoire enfin obtenue par Théo Arnodavec 13,31 mètres au poids (5  kg).

Chantier du gymnaseDiderot Après une concertation conduiteavec les usagers, un importantprogramme de rénovation dugymnase Diderot a été engagé.Objectif : mieux accueillir lesscolaires et les associationssportives. Démoli pour savétusté à l’été 2013, le bâtimentest en cours de reconstruction.Accessible aux personnes à

mobilité réduite et conçu dansune démarche de développementdurable, il sera accolé à un nou-veau plateau sportif extérieur.Réfection de l’éclairage public,pose de mobilier urbain… cetteopération s’inscrit dans un pro-gramme plus large englobant legroupe scolaire Diderot (deuxécoles élémentaires et unematernelle) et ses abords immé-diats. Des problèmes d’infiltra-tions ont légèrement retardé lechantier, toujours en coursactuellement.

Présenté en novembre dernier, le programme des investissements sportifs regroupe plusieursopérations importantes de rénovation-reconstruction. Zoom sur cinq d’entre elles.

Travaux Vestiaires du stade Jules-Verne Commencés en avril dernier, lestravaux concernant les vestiairesdu stade Jules-Verne (rueÉdouard-Branly) visent à agran-dir et rénover les locaux, avec« l’idée de permettre le classementdu stade en 5e catégorie auprès dela Fédération française de foot-ball », explique Brigitte Hyks, dela Direction des bâtiments. Outredes travaux d’isolation sur la toi-ture-terrasse, une mise enconformité électrique, incendieet sanitaire (avec notamment leremplacement de l’ensemble desappareils sanitaires) a été réali-sée. Par ailleurs, des extensionséquivalentes à 48 % de la surfacetotale du bâtiment existant (279mètres carrés aujourd’hui) ontété réalisées : au sud, avec dessanitaires pour le public et unlocal pour les agents ; au nord,avec des locaux de rangementpour le matériel. Les travaux doi-vent s’achever à la fin du mois.Les sportifs ont néanmoins déjàpris possession des lieux depuisfin novembre.

Couverture du boulodromeAndré-Blain La couverture des 356 mètrescarrés du boulodrome devraitêtre réalisée d’ici au printempsprochain. L’instruction du per-mis de construire est en cours.« Transformer ce terrain en vraiboulodrome a pour objectif de stabiliser l’activité », concèdeFranck Guilluy, de la directiondes Sports. La première étape,réalisée en 2013, fut de créer unespace cerclé, coté et aux normesfédérales. « La seconde étape estdonc de couvrir le terrain avec unestructure métallique légère etdémontable. » Qu’il vente ou qu’ilneige, les joueurs pourront pro-chainement s’affronter sur qua-torze lignes de jeux différentes !

Réfection du stade Wigishoff Ce terrain de foot constitue lapremière phase de réalisation del’îlot de la ZAC Boissière-Acacia,en plein chantier actuellement.Encore fermé pour cause de miseà jour de son statut foncier, lestade Wigishoff devrait être tota-lement remis en état pour leprintemps prochain. …

Équipement : ce qui change en 2015

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Le boulodrome André-Blain, bientôt couvert.

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Rénovation de la pisted'athlétisme du stade Jean-Delbert « Le dossier technique est clos, etles crédits ont été arbitrés par laVille », avance Franck Guilluy.Actée, la rénovation de la pisted’athlétisme sera donc réaliséejuste avant ou juste après legrand meeting du 9 juin, selon

la durée des travaux. Anneauxd’athlétisme, sautoirs, demi-lunes, main courante, mais aussiréseaux d’assainissement etvoies de circulation… tout seraentièrement refait à neuf, à l’ex-ception des tribunes et des ves-tiaires. • Mylène Sacksick

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5E TROPHÉE DE L'EST PARISIEN

J -5 : c’est en effetdimanche prochain

qu’aura lieu la manche de Coupede France d’apnée, au stade nau-tique Maurice-Thorez, avec tousles meilleurs apnéistes français !« La moitié de l'équipe de Francesera présente dont, bien sûr,Arthur Guérin, le champion dumonde en titre en dynamique sanspalme, licencié à Apnée PassionMontreuil, ainsi que les dix meil-leurs performeurs d’Île-de-France,commente fièrement ChristopheRoqueta, président du club mon-treuillois. Cette compétition, quis’inscrit dans le cinquième Trophéede l’Est parisien, sera de très hautniveau. » Côté Apnée Passion,cinq à six représentants serontprésents, dont le podium mas-culin de la coupe de France del'an passé : Éric Poline, ArthurGuérin et Nicolas Aubry. Ils

seront accompagnés de DavidLeclerc et Aurélia Voyer. Au pro-gramme, quatre épreuves spec-taculaires : l’apnée statique lematin, avec des plus de 6 min 30 sec attendues, mais aussi dudynamique avec palme (au-delàde 225 mètres, si tout va bien) etdu dynamique sans palme(200 mètres peut-être). Il ne fau-dra pas manquer le « spectacu-laire 16 x 50 mètres en apnée avecle leader mondial de la discipline,Brice Lequette », conclut M.Roqueta. Ouverte au public (de8 h à 20 h), la compétition per-mettra de découvrir l’apnée à tra-vers cette série d’épreuves.•M. S.

h SAVOIR PLUS : Rendez-vous le 8 février dès 8  h au stade nautiqueMaurice-Thorez, 21, rue du Colonel-Raynal. Plus d’infos  : 01 83 74 57 00.

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TAPEZ DANS LE MILLE  !

Robin des Bois en 1991,Rebelle et HungerGames vingt ans plus

tard : à la sortie en salle de cessuccès cinématographiques, lemême phénomène ressurgit : lesadhésions à la Première Compa-gnie d’arc de Montreuil font unbond ! Aujourd’hui, ils sont 73 àavoir rejoint l’association quiregroupe des tireurs de 8 à…80 ans. Parmi eux, les archèresCaroline Martelet, championnedu monde junior, Sarah Poulard,qui participe aux championnatsde France depuis cinq ans, ouencore Valentine Painault, cham-pionne de France 2013 en tir tra-ditionnel. Et pourtant, ne devient pas tireurqui veut ! Si l’envie vous titilled’essayer, vous verrez vite que« tapez dans la paille » (la flèchehors de la cible) arrive souvent.Car ce sport, olympique depuis1972, demande précision,concentration, contrôle de soi,et… technique. « Le tir à l’arc, c’estvraiment beaucoup d’entraînement,confirme Patrick Bourdin, prési-dent du club créé en 1811, faisantde l’association la plus anciennede Montreuil. C’est un sport ingratcar les progrès sont lents, mais il sepratique chez nous dans uneambiance très conviviale et dans lerespect des étapes de progression. »

Une flèche à 200 km/hPeaufiner son lâcher de flèche, saposture – souvent acrobatique –,sa prise d’arc… Les archers doi-vent aussi apprendre à « faire levide dans leur tête », ce sport fai-sant la part belle au mental.Certains des 66 000 licenciésfrançais vantent d’ailleurs sesvertus anti-stress. En salle d'en-traînement rue Gaston-Lauriau,les archers participent selon leurniveau à des cours d’initiation(sur deux heures), de perfection-nement ou de compétition pourles plus aguerris. « Chacuns’exerce à une distance de 5 à 30mètres en intérieur, et de 50 à 90mètres en extérieur », conclut M.Bourdin. Alignés face à une cible,les archers attrapent une flèche

dans leur carquois, bandent leurarc et lâchent la corde. La flèchepart à une vitesse qui peut attein-dre plus de 200 km/h. D’ici peu, plusieurs adhérents dela Première Compagnie d’arcpar-ticiperont aux championnatsde Ligue (21 et 22 février), puisaux championnats de France ensalle (7 et 8 mars). PatrickBourdin espère bien voir brillerquelques médailles au cou de sesarchers. •M. S.

h SAVOIR PLUS : Première Compagnied’arc, 14, rue Gaston-Lauriau. Cours au gymnase Romain-Rolland  : initiationmercredi de 18  h à 20  h et vendredi de19  h à 21  h  ; perfectionnement lundi de19  h à 21  h. Plus d’infos,  tél. : 01 49 8801 98 ou 1ciearcmontreuil.free.fr

5 Si, à l’image du justicier comics Green Arrow, vous mourrez d’envie de décocher quelquesvolées de flèches, alors rendez-vous à la Première Compagnie d’arc de Montreuil, quidispense des cours pour débutants et tireurs aguerris.

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Avant de lâcher leur flèche, les archers doivent apprendre à « faire le vide dans leur tête ».

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Rechercher le geste parfait, une quête longue mais passionnante.

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Temps de préparation• 15 minutes.

Temps de cuisson• 25 à 35 minutes (four à 200 °C).

Ingrédients• 2 œufs • 60 g de farine • 2 grosses poiresmûres à point ou 3 si elles sont plus petites,de type comice ou conférence • 10 cl de laittiédi • 2 sachets de sucre vanillé • 4 c. à c. desucre de canne • 1 pincée de sel • ½ sachetde levure chimique.

Matériel•Un fouet, un saladier, un moule en siliconeou un moule à manqué.

En cuisineFaites mousser les deux œufs avec le sucrede canne, fouettez énergiquement, puisincorporez la farine, le sel et la levure, etfouettez à nouveau. Versez doucement lelait tiédi en filet et fouettez. Beurrez et fari-nez un moule. Épluchez les poires et cou-pez-les en lamelles un peu épaisses (envi-ron 1 centimètre). Disposez les poires enrosace comme pour une tarte. Versez l'ap-pareil sur les poires et enfournez. Dès qu'ilest cuit, saupoudrez le millas avec les deuxpaquets de sucre vanillé et placez-le sous legrill cinq minutes pour qu'il caramélise.Démoulez délicatement et laissez refroidir.Eh oui, il faudra résister malgré l'odeursublime : le millas se déguste tiède ou froid !

BoissonUn thé, un café ou un jus de fruit.

Bons plansTrès simple, cette recette peut se faire avecdes pommes, en coupant des lamelles unpeu plus fines. Utilisez des pommes de reinette ou chantecler. L’été, des cerises oudes abricots. Si vos poires ne sont pas mûres mais quevous avez une soudaine envie de dessert,n’hésitez pas à les pocher dans un mélangerespectant les proportions suivantes : unlitre d'eau pour 200 grammes de sucre ; les

poires doivent cuire jusqu’à ce qu’ellessoient fondantes.

ActualitéCendrine est graphiste et professeur d’artplastique dans trois écoles supérieuresd'art. Son livre De baraque en baraque ras-semble les croquis qu’elle a réalisés rue deRosny au sein d’un campement rom duquartier des Murs-à-pêches. Il est édité auéditions La Ville brûle.

Petite histoire de ce platIl s'agit d'une recette du Sud-Ouest trans-

mise par sa maman, originaire de Royan.C’était le goûter préféré de Cendrine à lasortie de l'école. Le nom « millas » vient demillet. Il s’agissait de grosses crêpesépaisses que l’on mangeaient plutôt salées.Mais cette recette a évolué vers la versionsucrée que nous a fait partager Cendrine.Délicieux et simple à réaliser, ce dessertentre le clafoutis et le flan régalera petits etgrands, pour le goûter ou pour un petit théentre amis.• Anita Hudson

LE MILLAS AUX POIRES DE CENDRINE BONAMI-REDLER (FRANCE)

POUR 6-8 PERSONNES

Pour un délicieux goûter aux poires ou autres fruits de saison

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TOUS MONTREUIL / NO 129 / DU 3 AU 16 FÉVRIER 2015 25michto !*

*« bien » en montreuillois.

À l’occasion des célébrations du centenaire du déclenchement de la Première Guerremondiale, Tous Montreuil s’est plongé dans les archives locales. L’occasion de vousproposer un rendez-vous régulier pour vous raconter la Grande Histoire du point de vue des Montreuillois-es, leur vie sur le front mais aussi à l’arrière, le quotidien des familles, en usine, à l’école…. Pour donner une voix aux anonymes qui ont vécu la première grande tragédie du XXe siècle. •

«J’ai conservéintacte dans mamémoire l’ef-frayante vision

d’un régiment descendant du frontde Verdun avec une centaine derescapés dont les yeux donnaientl’impression de ne pas voir ce qu’ily avait devant eux, tellement ilsavaient accumulé de fatigue et depeur, tellement ils avaient voisinéavec la mort qui avait fauché tantde leurs camarades. » : Le soldatDuclos, qui couchera plus tardce souvenir dans ses Mémoires,a été envoyé à Verdun en juin1916. Né à peine vingt ans plustôt à Louey, petit village duBéarn, il a d’abord travaillécomme apprenti pâtissier à

Tarbes. Parisien à compter de1912, il fait partie de la fouleendeuillée aux obsèques de JeanJaurès, le 4 août 1914. Mobiliséle 1er avril 1915, il est envoyé aprèssix mois d’instruction dans lesVosges, au 418e régiment demarche puis au 407e régimentd’infanterie. Le jeune soldatmonte au front devant Bezange(Lorraine) dans un secteurcalme, avant de connaître l’en-fer de Verdun à partir de juin1916.En octobre 1916, au Val-de-Grâce,la visite qu’il rend à son frère, soi-gné comme « gueule cassée », vale marquer profondément. « Il yavait là des visages sans menton,d’autres sans nez, des fronts labou-rés, des mâchoires brisées. Danscette sorte de cour des miracles, jecherchais mon frère. Je le retrouvais

avec un œil enlevé par un éclatd’obus en même temps que le nez.Quant à l’œil qui restait, il commen-çait à peine à percevoir un peu delumière […] Et que de souffrances.Pour ne prendre que l’exemple demon frère, il passa vingt et une foissur le “billard”, subissant des opé-rations destinées à restaurerquelque peu son visage […] »

La tuerie du Chemin des Dames

Affecté au 60e régiment d’infan-terie et à nouveau sur le front,Jacques Duclos participe à l’of-fensive du 16 avril 1917 enPicardie, sur le Chemin desDames. Un sanglant échec qui sesolde par une hécatombe du côtéfrançais. En deux mois de com-bats, 200 000 soldats françaisperdent la vie. Des mutinerieséclatent. « Les questions que seposaient les soldats étaient simpleset directes, écrira Jacques Duclos.Pour qui fait-on la guerre ? Est-iljuste que les uns se fassent tuer etque d’autres s’enrichissent ? Qui adonc intérêt à faire durer laguerre ? Et les réponses que les sol-dats faisaient à ces questions por-taient, en elles, une forte dose deferments de colère. » Fait prison-nier, le jeune soldat est envoyé en

Allemagne au camp de Meschede,en Westphalie, jusqu’à la signa-ture de l’armistice.Pour lui, comme pour tous ceuxde la « génération du feu » telsDaniel Renoult, Henri Barbusseou Paul Vaillant-Couturier, cetteexpérience de la guerre fut déci-sive.Après son retour, il rejointl’Association républicaine desanciens combattants (Arac), où ilmonte des groupes de défensecontre les ligues fascistes. L’Aracest proche du tout jeune Particommuniste français créé en1920, au sein duquel JacquesDuclos prend des responsabili-tés croissantes. Il en sera, eneffet, l’un des principaux diri-geants durant près de cinquanteans, aux côtés de Maurice Thorezet de Benoît Frachon, y comprisdurant la période de l’occu-

pation allemande. Entre 1940 et1944, il dirige le Parti commu-niste français clandestin. Il estl’un des dirigeants de la résis-tance à l’occupant. Député de laSeine de 1926 à 1932, puis de1936 à 1940 et de 1944 à 1958, ildevient sénateur de 1959 à 1975.C’est à Montreuil que le dirigeantcommuniste et parlementaireavait choisi de s’installer, en1936, d’abord rue de Paris, puisdans le pavillon de l’avenue duPrésident-Wilson qui abrite,depuis novembre dernier, lacrèche Nelson-Mandela. Unhommage qu’aurait certaine-ment salué le dirigeant commu-niste. • Source : Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, publié sous la direction de Jean Maitronet Mémoires de Jacques Duclos, tome 1,Fayard, 1968.

Jacques Duclos, un poilu à VerdunIl fut l’un des huit millions d’hommes mobilisés durant la Première Guerre mondiale et connut l’enfer des tranchées.Une expérience qui, comme tant d’autres, a profondémentmarqué le futur député communiste de la Seine.

Centenaire 1914-1918

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Jacques Duclos, le 1er en partant de la gauche sur cette photo extraite de ses Mémoires.

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Jacques Duclos (2e en partant de la droite) en Champagne, le 25 septembre 1915.

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Jacques Duclos, au sein du 60e régiment d’infanterie, le 1er à gauche sur cette photoprise en studio.

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Une belle réussite à Montreuil !!!

Dernières nouvelles

Le Cross Diner Bar Nous vous en avions parlé, On ne s’était pas trompé !!!

Cross Diner BarCentre Commercial Croix de Chavaux

1, avenue de la Résistance - 93100 MONTREUIL - Tél. : 01 43 63 30 97

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Franche réussite pour notre « bar dîner » montreuillois du centre commercial Croix de Chavaux situé à côté du cinéma Le Mélies et du magasin Bricorama.

Nous vous avions déjà vanté leurs superbes plats, leurs succulents hamburgers et leur déco « vintage »…, désormais la presse est unanime, en 2015, le CROSS DINER BAR est conseillé dans le guide Gault et Millau 2015 et dans le guide « Le Branché » supplément du « Nouvel Observateur » qui regroupe les 450 endroits les plus branchés de Paris - Île-de-France. En mars, des articles paraîtront dans « L’Express » et le « Nouvel Observateur ».

Vous êtes musicien ? « Faites-vous » un concert live, le CROSS DINER BAR met à la disposition de ses clients « rock stars » un ampli, un piano, une guitare sèche et une guitare électrique.

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Journal d’informations municipales. Cap Horn, 51-63, rueGaston-Lauriau, 93100 Montreuil, tél. : 01 48 70 64 47, e-mail : tm@montreuil.fr Directeur de la publication : PatriceBessac. Directrice de la communication : Martine Moëllic.

Rédactrice en chef : Sophie Bolo. Rédactrice en chef adjointe : Christelle Chevallier.Secrétariat de rédaction et maquette : Françoise Benoiste. Rédaction : MurielBastien, Françoise Christmann, Antoine Jaunin, Hugo Lebrun, Anne Locqueneaux,Caroline Thiery. Ont participé à ce numéro : Anita Hudson, Mylène Sacksick ;Marie-Paule Montmorency (relecture) ; Olivier Dechaud (maquette). Conceptiongraphique : DA Conseils. Photos : Gilles Delbos, Véronique Guillien. Photothèque :Fadette Abed. Secrétariat : Nathalie Delzongle. Imprimerie IPS Pacy, imprimé sur papier recyclé. Publicité : Médias & publicité, tél. : 01 49 46 29 46, fax :01 49 46 29 40, e-mail : groupe@groupemedias.com Distributeur : Isa Plus.Tirage : 53 000 ex.

PHARMACIENS DE GARDE■ ■ La pharmacie Maarek, 26, rue de Paris, est ouverte 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. ■ ■ La pharmacie Khaless, 67, rue de Paris, est ouverte 7 jours sur 7, de 9 h à 22 h.

MAISON MÉDICALE DE GARDE■ ■ Composer le 15 le samedi de 12 h 30 à 20 h,le dimanche et les joursfériés de 8 h à 20 h pour une consultation au Centremunicipal de santé Bobillot,11, rue du Sergent-Bobillot. M° Croix-de-Chavaux. Bus 115, arrêt Croix-de-Chavaux–Rouget-de-Lisle.

SOS SANTÉ 15■ ■ Le 15 vous met encontact 24 heures sur 24 avec un service d’urgence :un médecin, voire le Samu si cela s’avère nécessaire.

ASSOCIATION AIDES■ ■ Dépistage du VIH gratuit,le vendredi de 17 h à 20 h, 17, rue Gaston-Lauriau, 01 48 18 71 31.

MALTRAITANCE 3977■ ■ Maltraitance personnesâgées, personnes handicapées.

PÉDIATRES DE GARDE■ ■ Samedi 7 et 8 février :Dr Schlemmer (Les Lilas), 01 43 62 77 06.■ ■ Samedi 14 et dimanche15 février : Dr Pinard(Bagnolet), 01 48 97 89 89.

URGENCESHOSPITALIÈRES■ ■ Centre hospitalierintercommunal André-Grégoire, 56, boulevard de La Boissière, 01 49 20 30 76,urgences polyvalentes(adultes, enfants, maternité).

ENFANTS MALTRAITÉS■ ■ Au 119 (appel gratuit),enfants et adultes peuventtémoigner et être conseillés 24 heures sur 24.

AIDE HANDICAP ÉCOLE■ ■ 0810 55 55 00.

VIOLENCES CONJUGALES■ ■ 3919 du lundi au samedijusqu’à 22 h et jours fériésjusqu’à 20 h.

JEUNES VIOLENCESÉCOUTES■ ■ 0800 20 22 23, un numéro vert anonyme et gratuit contre le racket et les violences scolaires.

PERMANENCE DUDÉFENSEUR DES DROITS■ ■ Tous les mercredis matinde 9 h à 12 h au PAD, 12, boulevard Rouget-de-Lisle,et/ou sur RV au 01 48 70 68 67.

POINTS D’ACCÈS AU DROIT (PAD)■ ■ PAD du centre-ville, 12, boulevard Rouget-de-Lisle, 01 48 70 68 67.■ ■ PAD de la mairie annexe des Blancs-Vilains, 77, rue des Blancs-Vilains, 01 45 28 60 60.

MÉDIATION SOCIALE■ ■ Du lundi au vendredi, de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h 30. Fermé le mardi. 20, avenue du Président-Wilson, 01 48 70 61 67.■ ■ Et permanences de médiation familiale, sur rendez-vous, le 1er jeudi du mois de 10 h à 13 h, et le 3e jeudi du mois de 14 hà 17 h. Même adresse, mêmetéléphone.

NUMÉRO D’URGENCEPOUR LES SOURD-E-S■ ■ 114, un numéro gratuitouvert 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, pour joindrele 17, le 18 et le 115.

URGENCES

LES DÉTECTEURS DE FUMÉE OBLIGATOIRES

Méfiez-vous du feu ! Chaqueannée, 15 000 personnessont blessées au cours d’un

incendie domestique, et 800 personnesen décèdent. Pour prévenir ce risque,à compter du 8 mars 2015, tous leslieux d’habitation devront être équipésd’au moins un détecteur de fumée nor-malisé *. Cette installation doit permet-tre de détecter les fumées émises dèsle début d'un incendie, et émettreimmédiatement un signal sonore suf-fisant pour réveiller une personneendormie. Les détecteurs utilisant l'io-nisation sont interdits, car ils sontradioactifs. À noter : il existe des détec-teurs spécialement adaptés aux per-

sonnes sourdes, fonctionnant grâce àun signal lumineux ou vibrant. C’est lepropriétaire – occupant ou bailleur –qui doit fournir et installer le détecteur.Avant cette date et si le logement estoccupé par un locataire, une alterna-tive est offerte au bailleur qui peut four-nir le détecteur à son locataire ou luirembourser l'achat. Dans ces deux cas,c’est au locataire d’installer le détec-teur, et de préférence dans la circula-tion ou le dégagement desservant leschambres. Il doit être fixé solidementen partie supérieure, à proximité dupoint le plus haut et à distance desautres parois ainsi que des sources devapeur. À partir du 8 mars 2015, la véri-fication de présence et du bon fonction-nement du détecteur sera faite aumoment lors de l'état des lieux d'en-trée dans le logement. Aucune sanc-tion n'est actuellement prévue par la

réglementation en cas de non-instal-lation du dispositif. Les compagniesd'assurance ne pourront d'ailleurs passe prévaloir du défaut d'installation dudétecteur pour s’exonérer de leur obli-gation d'indemniser les dommagescausés par un incendie. • A. J. * Marquage CE et conformité à la normeeuropéenne harmonisée NF EN 14604.

h SAVOIR PLUS : Plus d’informations : www.interieur.gouv.fr rubrique À votre service.

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