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1 La Gazette Bleue (et rose …) Le journal officiel des supporters des équipes de France de tennis Nº15 - Juin 2017

Le journal officiel des supporters des équipes de France ... · Forte de cet élan qui les maintient dans la cour des grandes, l’année 2016 commence dans la cité pho- ... Les

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La Gazette Bleue (et rose …)

Le journal officiel des supporters des

équipes de France de tennis

Nº15 - Juin 2017

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Sommaire

Edito de la Présidente ......................................................................................... 5

2016 en chiffres .................................................................................................. 6

Rétrospective 2016

Marseille - Février ........................................................................................ 7

Baie-Mahault - Mars ..................................................................................... 8

Trélazé - Avril .............................................................................................. 10

Trinec - Juillet ............................................................................................. 11

Zadar - Septembre ....................................................................................... 13

Strasbourg .................................................................................................... 14

Soirée des 15 ans .............................................................................................. 15

Merci Amélie .................................................................................................... 17

2017

Yannick et Mary ............................................................................................... 18

Février 2017 vu par Anna ................................................................................. 19

Rouen ................................................................................................................ 20

Roanne .............................................................................................................. 21

Budget tribune .................................................................................................. 23

Rappel procédure d’inscription ........................................................................ 24

La boutique ....................................................................................................... 25

Rédactrices : Brigitte Valade & Sophie Bournot

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EDITO

Qu’elle est loin notre dernie re gazette....! À

l’e poque de sa publication en 2015, nous e tions a peine remis de la rencontre ve cue a Lille et voila qu’on y retourne en septembre pour la de-mie contre la Serbie !

Notre commission Communication rattrape e a chaque fois par de nouveaux e ve nements a y inse rer, n’arrivait pas a finaliser l’exemplaire que vous lisez aujourd’hui, les brouillons s’en-tassaient. Il a fallu cependant se de cider a pu-blier a un moment sinon c’est un livre bien e pais qu’on aurait a vous proposer car l’ÀSEFT stocke au fil des mois de nombreux souvenirs.

En effet, de ja en 2016 ce sont six rencontres e tale es sur toute l’anne e, de quoi bien occuper le CÀ, c’est aussi de nombreux changements en commençant par le de part d’Àrnaud puis l’arri-ve e de Yannick avec d’emble e une rencontre sous les tropiques, l’arre t de Mika en e quipe de France et le de but de Nico et P2H en double, la finale de Fed Cup a Strasbourg et la soire e de nos 15 ans, et pour finir l’annonce du de part d’Àme lie et de son remplacement par Yannick (avec Mary comme capitaine-adjoint).

2016 c’est aussi arriver a accepter qu’il faudra dore navant partager l’animation a pratique-ment toutes les rencontres avec le groupe de la WÀTFÀ (seule l’ASEFT était présente au Japon pour supporter l’équipe de France).

En 2017, de ja 4 rencontres et les changements se poursuivent. Caro annonce qu’elle ne jouera pas la Fed Cup, Àmandine inte gre l’e quipe. Lu-cas fait brillamment son entre e dans l’e quipe de Coupe Davis. Jeannot Gachassin ce de sa place a Bernard Giudicelli a la pre sidence de la FFT.

Selon le souhait de Monsieur Giudicelli, nous avons la certitude d’e tre place s au plus pre s du court, des joueurs, des joueuses, en cate gorie 1 a un tarif pre fe rentiel mais la flambe e des prix des forfaits se confirme et nous inquie te beau-coup. Elle contraint de nombreux adhe rents a renoncer a e tre pre sents en tribune alors qu’on devrait tous ensemble pouvoir supporter nos

e quipes. Il y a avait eu une premie re alerte a Lille en 2014 puis a Londres en 2015, mais si on pouvait penser que finale et lieu prestigieux du Queen’s pouvaient e ventuellement le justifier, cette hypothe se s’e croule avec le prix demande par les Suisses pour un 1er tour de Fed Cup a Gene ve.

On peut penser que l’avenir va nous re server d’autres bouleversements, comme un nouveau format de Coupe Davis ou une plus forte inte -gration au sein de la FFT. À nous de bien re fle -chir, de nous poser les bonnes questions sur notre identite et notre inde pendance.

Pour finir, ne pas pouvoir organiser le troisie me tournoi de l’ÀSEFT en septembre comme pre vu, cela veut dire qu’on est en demie !!! C’est bien l’essentiel ! Àlors re vons d’une belle finale, et pourquoi pas en Àustralie car a Mouilleron, avec les « Fanatics », on s’e tait donne rendez-vous dans …« moins de 10 ans ».

En attendant notre prochaine vire e dans le Nord, je vous souhaite de s maintenant un excel-lent e te et de bonnes vacances en espe rant que le tarif obtenu pour Lille permette a tous ceux qui le souhaitent d’e tre pre sents.

Brigitte VÀLÀDE (Brijou)

Pre sidente de l’ÀSEFT

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rencontres, 3 en Fed Cup et 3 en Coupe Davis

des rencontres de

Fed Cup à domicile

FINALE !!!

ans d’encouragements, de chants, d’applaudissements, de joie, de peine parfois, de rires et toujours le bonheur de se retrouver derrière nos Bleu(e)s

er déplacement en outre mer

Yannick

Amélie

42020 kms parcourus

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En 2015, nos Bleues sont allées en demi-finale et n’ont pas eu besoin de jouer les play-offs, ce qui n’était pas arrivé depuis 2007. La défaite a été sévère contre les Tchèques, mais le premier tour a été magique contre les Italiennes à Gênes, qui ont été battues par Kiki et Caro alors qu’elles menaient 2-0. Forte de cet élan qui les maintient dans la cour des grandes, l’année 2016 commence dans la cité pho-céenne avec une nouvelle fois les Italiennes sur leur route pour le premier tour…Mais cette fois-ci, malgré une équipe italienne toujours forte, nous sommes beaucoup plus confiants, probablement grâce à la fameuse victoire à Gênes qui reste dans nos esprits, et manifestement dans l’esprit des Ita-liennes…

Première sélection pour Océane Dodin, elle sera en bonne compagnie avec Kiki, Caro et Pauline, Alizé fait l’impasse cette fois sur cette rencontre.

La première rencontre commence sur les chapeaux de roue avec un premier set éclair, Kristina ne laissant aucune marge de manœuvre à Camilla Giorgi en lui infligeant un cinglant 6-1. Mais c’est sans compter sur la détermination de l’Italienne qui remonte petit à petit pour finalement l’emporter en 3 sets. La France est menée 1-0 mais Caroline

remet les deux équipes à égalité en remportant son simple contre Sara Errani en 2 sets 6-3 7-5.

Les nombreux Aseftiens inscrits à la soirée vont alors faire une pause bien méritée dans un lieu magnifique sur le vieux port, le fort Ganteaume, grâce à Jean-François, le local de l’étape, qui nous a déniché cette petite merveille. L’assemblée générale de l’ASEFT a déjà eu lieu le matin même dans la même salle, sous un soleil ma-gnifique et une vue imprenable. La soirée est parfaite : le repas est

très bon, la salle toujours aussi belle et même agrandie pour recevoir tout le monde, l’ambiance est là, les danseurs se déchainent sur la piste… Très belle soirée et comme diront certains “une ambiance de soirée de coupe Davis”, sous-entendu plus de monde que d’habitude pour une Fed Cup.

Le lendemain, Kiki revient remontée comme jamais, enfin si, comme à Gênes l’année précédente…, s’impose en 2 sets face à Sara Errani. Caro va apporter le 3ème point synonyme de victoire finale, en empêchant la sautillante Camilla Giorgi d’imposer son jeu. Il a été décidé de jouer le double, même si la victoire est déjà acquise et deux matchs déjà joués le dimanche, à notre plus grand plaisir évidem-ment. Kiki et Caro sont impériales en double dans un match sans enjeu certes, mais qu’elles rem-portent 6-0 6-1, c’est toujours bon pour la suite !...

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Arrivés jeudi après-midi, nous filons direct au stade pour retrouver notre malle partie bien avant nous

dans le cargo de la terre battue ! Il a plu toute la journée et les joueurs n’ont pas pu s’entraîner. On

sent l’angoisse pour les 3 jours à venir, la météo annonce un week-end pourri ! Faudra-t-il faire les

matchs par à-coups et jusqu’au mardi soir ?

Mais le vendredi matin, le ciel est couvert mais sans pluie. À notre arrivée, vers 9h30 pour préparer les

tifos, Jo et Richard s’entraînent sur une terre très lourde qui colle aux baskets, les balles sont gonflées

et déjà bien orangées. Gaël et Gilles se sont sans doute entraînés encore plus tôt.

Il faut déjà trouver le bon accès à notre tribune, nous sommes dans un vélodrome, on tourne à droite,

à gauche, on monte, on descend ! C’est bon nous y sommes. Notre belle banderole de l’île de Gwada,

du coq et du castor est montée sur ses supports et trône au-dessus de l’escalier. On distribue les éven-

tails bleus sur les sièges. Il fait très chaud ! La FFT donne (enfin ) des tee shirts bleus en bas des esca-

liers. Ils seront bien utiles mouillés pour protéger nos têtes et nos cous. Cela nous fait ressembler à

une tribune de touaregs.

Les groupes folkloriques locaux se préparent. Ça sent la fête ! Tout le monde est accueillant, souriant,

que ce soit les agents de sécurité, les placiers. Les bouteilles d’eau sont autorisées.

Gaël arrive pour le premier match, l’enfant du pays est ovationné comme jamais à tel point qu’on le

sent crispé et un peu survolté, ses coups sont trop longs, dépassent la ligne du fond mais il se ressaisit

rapidement et déroule facilement en 3 sets, encouragé par l’en-

semble du stade sur chaque point. 1/0 pour la France.

Gilles prend la relève. À nous de scander haut et fort « Gilou, Gi-

lou ». Le match commence mal, il ne trouve pas ses marques, Pospi-

sil joue juste et puissamment et le déborde à chaque point. Déjà 5/0

dans le premier set ! Mais Gilou commence tranquillement à trouver

son rythme, à balader son adversaire de droite à gauche, le cana-

dien s’épuise, son capitaine réclame avec humour la clim sur le court… et Gilou grignote les points

pour remonter et gagner ce premier set. La machine est lancée et en 3 petits sets, il a épuisé son ad-

versaire qui se plaint des adducteurs. Pourra-t-il jouer le double demain ? 2/0 pour la France en cette fin

de première journée et la pluie s’est montrée très discrète. C’est inespéré.

Ce vendredi, il n’y aura qu’une seule buvette ouverte loin de notre tribune ! Imaginez le temps d’at-

tente. Où sont les petits camions locaux qui auraient pu nous vendre jus de fruits locaux, bokit ? Rien.

Le samedi il y aura enfin deux autres buvettes plus proches.

Nous distribuons les bandanas madras en tribune et notre tifo de la phrase « on est bien ici » en fran-

çais et en créole fera la une du quotidien France Antilles.

Jo et Richard font leur entrée sur le court. Jo n’est pas à l’aise, joue faux, manque ses volées. Richard

tient la baraque, le soutient. Yannick sans cesse les encourage, les conseille, les apaise …. Trois petits

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sets suffiront pour amener le point de la victoire à la France. 3/0. Aucun set perdu en deux jours. C’est

du délire dans le stade pour juste un premier tour de Coupe Davis ! Toute la pression, les angoisses des

jours précédents s’envolent aux sons des tambours et des applaudissements.

Le soir, notre soirée nous attend. Le cadre est idyllique dans ce restaurant privatisé au bord de la plage

avec une scène, un groupe musical et un micro. À l’arrivée, on imagine avec délice fêter cette victoire

en dansant et finir avec un paquito sur le sable après le repas et une mise à l’eau probable … mais

non ! déception … et à 23 heures nous devrons quitter les lieux, frustrés.

Peu importe, on positive en pensant qu’on sera plus frais pour affronter la chaleur étouffante en tri-

bune le lendemain !

Richard fait un match parfait, sérieux, tout en finesse et toucher de balle et remporte son match en

trois petits sets également.

Nous pensons que Gaël jouera sans doute le dernier match, sans enjeu, pour combler son public. Mais

non, c’est Jo qui arrive sur le court selon le souhait de Yannick. Même si la victoire est acquise, il faut

que chacun des 4 joueurs fasse un simple et joue avec sérieux jusqu’au bout et viser le 5/0.

Jo est encore mal à l’aise, débordé par son adversaire, il

perd le premier set, le seul de tout le week-end mais

son adversaire blessé à l’épaule jette l’éponge et aban-

donne.

Près de nous le groupe local musical de carnaval

« Double Face » assure encore un max. Sur l’air de « il

descend de la montagne » ils nous ont entraînés pen-

dant les deux jours précédents dans un nouveau chant « on n’veut pas de la défaite, on veut gagner »

que scanderont plusieurs fois tous les rangs des supporters (chant qu’on reprendra sans doute). Ce

groupe est excellent, met une ambiance inédite, typique, et pour une fois on n’aura pas la voix cassée

à la fin du week-end… ils envahissent l’espace sonore et on ne peut que les suivre. Bien sûr, ils nous

empêcheront de remercier les joueurs et de rendre hommage à l’équipe adverse mais comment leur

en vouloir, ils nous ont permis de vivre une rencontre exceptionnelle, typique, unique, avec même une

marseillaise inattendue en zouk au son de leurs tambours et trompettes.

Au pot qui nous est réservé, les joueurs, sans Yannick, arrivent autour de la mascotte de la FFT. Nous

pensons que Yan est dans la mascotte ! Mais non … c’est la tête de Gilou qui émerge ! Heureux de par-

tager sa joie, il restera longtemps avec nous alors que Jo et Gaël seront plus attentifs à tous les organi-

sateurs locaux et que Richard toujours peu enclin aux mouvements de foule fera juste son petit tour

obligatoire. Yannick arrivera ensuite, fatigué, dans les nuages, un peu éberlué et passera de longues

minutes en notre compagnie. Tous signeront sur notre belle banderole Gwada.

Yannick, une fois le stade complètement vide, éprouvera le besoin de monter

seul sur le haut de la tribune pour s’imprégner une dernière fois avec beaucoup

d’émotion de tout ce qu’il vient de vivre (revivre) et

partager.

Il est temps maintenant d’aller visiter cette belle île et

profiter des magnifiques plages qui nous attendent.

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Après une belle victoire au premier tour contre les Italiennes, nous allons cette fois-ci du côté d’Angers, à Trélazé, pour la demi-finale. Nous rencontrons la très bonne équipe des Pays-Bas, menée par une Kiki Bertens très bonne par équipe. Du côté de l’équipe de France, Amélie Mauresmo a rappelé Alizé Cornet, qui avait décidé de faire l’impasse sur le premier tour contre les Italiennes. Elle viendra compléter l’équipe auprès de Kristina Mladenovic, Caroline Garcia et Pauline Parmentier.

La rencontre commence par une défaite de Caroline contre Kiki Bertens. La Néerlandaise, on le savait, est redoutable en Fed Cup, et son classement du moment à la 96ème place n’est pas du tout représentatif de son niveau de jeu. Kiki, enfin Kristina, ne nous trompons pas de Kiki !, remet facile-ment les deux équipes à égalité, mais perd contre Kiki Bertens en premier match du dimanche. C’est Caro cette fois qui remet heureusement les deux équipes à égalité. Double décisif ! Tout ce qu’on aime, une ambiance de folie avec un stade survolté et un double qui commence fort. Les Françaises sont près de marquer un troisième jeu d’affilée d’entrée, mais elles se font rejoindre et perdent même le premier set. C’est vraiment un match difficile, on a l’impression qu’elles n’y arrivent pas …

Résumer une rencontre qui s'est disputée en 5 matchs à un seul point peut paraître idiot, mais il y a tout de même eu un moment où le double décisif a, semble-t-il, basculé, décidant de l'issue de cette demi-finale…. Dans le fameux septième jeu du deuxième set, sur une balle de break en faveur des Néerlandaises, qui menaient d'un set, un passing de revers de Kristina flirte avec la ligne. Bertens en-toure une marque sur la terre battue et repart s'asseoir sur son banc. Mais l'arbitre de chaise ne se lais-se pas influencer et descend sur le court pour indiquer que la balle est bonne. Bertens doit revenir sur le court, et ce fait de jeu booste comme jamais notre Kiki ! Elle entraine Caroline dans son sillage, et elles gagnent le deuxième set. Dans le set décisif, elles breakent encore Hogenkamp dès le 3ème jeu pour mener 2-1, sauvent plusieurs balles de débreak sur l'engagement de Kristina, menée 0-40, et finis-sent sur un dernier break, encore concédé par Hogenkamp (6-3).

Une victoire à l'arraché dans une partie où elles étaient favorites, même si le parcours des Néerlandai-ses, victorieuses en Russie au tour précédent, laissait déjà présager que ce ne serait pas facile.

C’est la fête dans la Loire Arena ! L’équipe entière fait le Dab !

La France n'avait plus atteint la finale de la Fed Cup depuis 2005. Elle avait alors perdu à Roland-Garros face à la Russie, lors du double décisif dans lequel Mary Pierce était associée à... Amélie Mauresmo.

Les Bleues affronteront les redoutables Tchèques en finale, mais avec l'avantage du terrain, en novem-bre et en France.

Les Tchèques, doubles tenantes du titre, ont remporté la compétition quatre fois sur les cinq dernières années…. Mais nos Bleues sont remontées ! Alors qui sait ? RV en novembre.

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Pour ce quart de finale de Coupe Davis du 15 au 17 juillet 2016, nous partons en République tchèque.

91 adhérents seront en tribune bleue.

Nous avons craint de démarrer cette période estivale à Ostrava plage mais ce sera finalement Trinec

«sur fer». Encore pire ! Longer chaque jour, pour aller au stade, la très grosse usine sidérurgique et ses

fumées nous a tous impressionnés.

Ce sera cependant pour certains l’occasion de séjourner à Cracovie en Pologne et d’en visiter la ré-

gion.

Les malles sont parties cadenassées longtemps avant avec la FFT, mais ceux qui ont les clés des cade-

nas ne sont pas dans l’avion qu’on attend…. Ils l’ont raté. La première mission sur place consiste donc

à acheter une scie à métaux …. Et à savoir comment ça se dit en polonais … Ensuite c’est dans la

chambre d’hôtel que chaque cadenas sera scié … crrr…crrr … car nous avons besoin du matériel ani-

mation !

Nous sommes jeudi, le soir du 14 juillet et l’ambiance se

noircit subitement à l’annonce de l’attentat de Nice. Tout le

monde est sous le choc et nous improvisons une banderole

pour le lendemain en tribune « Pray for Nice ».

L’émotion sera très forte pendant l’hymne français. Difficile

de jouer, de supporter, de vibrer pour sa passion dans de

telles conditions. Mais il le faut.

La patinoire locale dédiée habituellement au hockey s’est transformée en court de tennis.

Pas de Richard, pas de Gaël, pas de Gilou pour cette rencontre.

Sur le court, Jo bataille contre Rosol et finit par perdre en 5 sets.

C’est l’occasion de la première sélection de Lucas Pouille en équipe de France. Il ne tremble pas et

gagne son premier simple en 3 sets contre Vesely, malgré Stepanek qui essaie de faire du coaching

sauvage. C’était sans compter sur Lenny qui agitera son « engin infernal » dès qu’il ouvrira la bouche.

Enervé le tchèque !

Et Nico et Pierre-Hugues sont présents pour le double et le gagnent en 5 sets difficiles contre Stepa-

nek et Rosol.

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Jo gagnera le dimanche son match en 4 sets contre Vesely. C’est parfait. Victoire de la France 3/1. Ce

n’était pourtant pas, pour de nombreuses raisons, une rencontre facile.

Entre deux matches, il a fallu se restaurer avec le sandwich local : une énorme tranche de pain avec

une saucisse bien grasse posée dessus, ça cale pour la journée ! La bière a aidé à la digestion.

La soirée du samedi sera très agréable avec un repas banquet et alcool à volonté, et les toc-toc fleuris-

sent sur les joueurs.

Toc toc toc qui est là ? C’est Pierre-Hugues

Pierre-Hugues qui ? Pierre-Hugues Herbert

Pierre-Hugues Herbert, Marie Galante, Saint Vincent…

Toc toc toc, qui est là ? C’est Lucas

Lucas qui ? Lucas Pouille

Pouille un flirt avec toi, je ferais n’importe quoi

Pouille un flirt avec toi

Toc toc toc, qui est là ? C’est Yannick

Yannick qui ? Yannick Noah

Noah c’est noir, il n’y a plus d’espoir

(rectifié par Yannick : Noah c’est noir, y a encore de l’espoir !)

Pierre-Hugues arrive au pot du dimanche assis dans un caddie poussé par Nico. Ils découvrent tous en-

suite, amusés ou dépités, leurs toc-toc inventés la veille. Ils nous filment avec leur portable en disant

«mais ils sont fous».

On a dansé, on a chanté et fêté comme il se doit cette qualification en demie et le petit séjour à venir

en septembre en Croatie nous réjouit d’avance.

Toc toc toc, qui est là ? C’est Gilou

Gilou qui ? Gilles Simon

Simonmon si, Simonmon si…

Toc toc toc, qui est là ? C’est Jean-Jacques,

Jean-Jacques qui ? Jean-Jacques Poupon

C’est une Poupon, on on, qui fait non non

non non

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Comme nous l’espérions à Trinec, nous voici en demi-finale de Coupe Davis en Croatie.

Ce déplacement commence par un voyage curieux. On l’a prévu en deux temps avec un changement d’avion à Belgrade et un délai très court entre les deux. Bien sûr, le premier vol a du retard et nous sommes persuadés que l’autre avion ne nous a pas attendus ! Surprise, une hôtesse nous attend et nous emmène au pas de charge, une/ deux, une/deux, talons hauts, jambes serrées bien droites, fesses à gauche, fesses à droite, dans un dédale de couloirs impressionnant, on tire la langue derrière avec nos valises mais quel spectacle ! Et autre surprise : un petit avion à hélice nous attend patiem-ment sur la piste. Nous nous y installons le plus vite possible en évitant de croiser le regard des voya-geurs qui poirotent depuis 40 minutes …

Le soleil de Croatie nous accueille. Les Passionnés ont trouvé pour nous héberger un camping superbe proche de Zadar, comme on aime, et cela rappelle à tous les anciens adhérents d’autres rencontres magiques comme Cordoue, Alicante, Castellaneta et la Guadeloupe.

La mer est là, les bungalows s’organisent. Cette rencontre prolonge les vacances d’été des 121 adhérents présents.

En animation tribune, nous tentons une première : des petits carrés de couleur qui en fonction du sens donné et de leur placement, orchestrés à la place près, montrent les couleurs françaises ou croates. Finalement, à part deux ou trois fausses notes l’ensemble sur les photos n’est pas si mal ! À

refaire ! Nous n’arriverons pas à le faire apprécier du public croate, qui d’ailleurs nous surprendra tout au long du week-end par ses sifflets incessants entre les deux services ou lors de chaque point français gagné. Pas d’espoir de sympathiser avec les supporters adverses, ce n’est pas dans leur culture !

Nous jouons en indoor. Richard et Lucas jouent les simples, Nico et Pierre-Hugues jouent le double. Cilic est trop fort cette fois-ci et en plus, il décide de jouer aussi le double. La France s’incline 3/2 et la présence de Nico et Pierre-Hugues dans la tribune bleue avec nos tambours n’aura pas suffi.

La soirée est prévue en bord de plage. Nous sommes 90. Il fait frais ce soir-là, le pull est regretté par ceux qui l’ont oublié. Nous découvrons que seules les boissons alcoolisées sont gratuites, pas les softs ! L’accueil des 9 nouveaux est fort apprécié et enjoué avec des animations orchestrées par Pascal et Mika. Pour le bain de minuit, il fait encore trop frais. Il fera plus chaud dans les boites du coin.

Rendez-vous en 2017 pour la Coupe Davis. Mais maintenant c’est une finale de Fed Cup qui nous at-tend à Strasbourg.

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Une finale de Fed Cup ! Depuis 2005, la France n’en avait pas joué !

Amélie va-t-elle gagner son défi ? Gagner la Fed Cup en tant que capitaine après l’avoir gagnée en tant

que joueuse en 2003. Évidemment, c’est le rêve de tout supporter, tant elle a apporté en tant que

joueuse et ces dernières rencontres en tant que capitaine.

Caroline, Kiki, Alizé et Pauline ont œuvré majestueusement dans les rencontres précédentes pour vivre

ce grand moment, à domicile en plus, mais l’équipe adverse tchèque est tenante du titre et fera tout

pour le conserver.

On n’oublie pas dans nos cœurs que c’est aussi une date qui nous rappelle douloureusement les évène-

ments de l’an dernier à Paris, mais nous avons reçu la consigne de ne pas mettre notre banderole pré-

vue. Une minute de silence sera demandée dans le stade au début de la rencontre.

Deux tifos sont prévus ; le samedi : « avec les Dabeuses jusqu’au bout du rêve » et le dimanche : « ici bat

le cœur des bleues depuis 15 ans », puis les 18 portraits des joueuses de l’équipe de France depuis 15 ans,

associé au mot « MERCI ».

Cette finale, c’est aussi le moment idéal pour y associer notre AG annuelle et une belle opportunité de

décider d’y fêter du coup nos 15 ans.

Trois jours intensifs en Alsace nous attendent. Impossible de tout

grouper sur le samedi. L’AG et la soirée auront donc lieu le vendre-

di soir, jour férié, permettant aux adhérents d’arriver tranquille-

ment tout au long de la journée. L’AG n’est pas élective cette an-

née. Pour plus de facilité, elle se tient au même endroit que la soi-

rée qui suivra. Il avait d’abord fallu trouver un lieu assez grand

pour accueillir les 202 personnes inscrites. L’HILTON nous recevra

dans deux de ses salons, la FFT nous prête la Coupe Davis pour l’AG. La salle est comble, l’ambiance est

détendue. Le CA et les passionnés dressent le bilan de l’année écoulée.

La soirée débute par un sympathique vin d’honneur. Martine Salsac, Paul Quétin, Christophe Fagniez,

Sébastien Hette, nos fidèles alliés au sein de la FFT, prendront de leur temps pour venir au cours de la

soirée boire une coupe avec nous et saluer notre énergie et notre passion toujours intacte au fil des

années. Sont présents avec nous le secrétaire général de la Ligue d’Alsace et la présidente du Comité

de l’Aube (leurs ligues fusionneront bientôt).

Puis chacun s’installe pour se restaurer. Une fois n’est pas coutume, nous avons fait un plan de table,

et donné un nom à chaque table ronde. Les animations s’enchaînent tout au long de la soirée. Un

clown jongleur, une tombola (dont le premier prix permettra de pavoiser en tribune Roland Garros

pour la finale dames 2017), un défilé de « miss aseftiennes » portant les différents tee- shirts évènemen-

tiels. Un panier garni à gagner, typiquement alsacien. La remise des diplômes, l’animation strip-tease

« couche d’oignons » où François enlève au fur et à mesure la veste puis les 4 différents modèles de

maillots et les 2 débardeurs Aseft que nous avons eus depuis 15 ans. Un DJ diffuse les airs que nous

avons indiqués et Mika officie comme maître de soirée au micro. Une vidéo défile sur un mur retraçant

15

15 ans de rencontres et de voyages. Le dessert sera complété d’une grosse plaque de nougatine por-

tant les inscriptions « ASEFT 15 ans ». Pour l’occasion, nous avons aussi écrit un petit conte inspiré par

les noms de nos adhérents ! Une remise de prix a lieu avec des prix inédits pour cette édition (liste des

lauréats ci-dessous :

On va répéter quelques chants pour le week-end, danser tous ensemble, faire tourner les serviettes

avec Monsieur Gachassin qui viendra finir la soirée avec nous. Il passera un long moment avec nous, au

micro, avec des compliments à notre présidente, et à table aussi, où il est beaucoup question de tennis

et …….. de Champagne !

Supporters d’OR

Philipp KONIGSBAUER et Kévin MARTIGNY

Supporter d’ARGENT

Raymond CHARBONNEAU

Supporter de BRONZE

Claudie CHENUAT

Prix du 1er classement ATP de l’ASEFT

Benjamin TULLOU

Prix du + beau déguisement

Famille DIDIER lors de la finale à LILLE en 2014

Prix du + beau BB de l’année

Laetitia BIGOT / Fabrice REGAUDIE ….et Elsa

Prix de la FIDELITE

Nicole DECHARNAT

Prix de la MEILLEURE INTEGRATION

Mickael MASSON

Prix du dynamisme

Julie ANDRES

Prix du + à l’Ouest

Serge TREFFORT

Prix de la famille la + représentée à

l’ASEFT

Famille LEVESQUE

Prix TRAVOLTA

David TOCHE

Prix du retardataire

Jean Christophe CLEDAT

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Le samedi matin, Mika et Cécile ont organisé un jeu de piste dans les rues de Stras-

bourg car « On a perdu Slicy », sans doute attiré par une belle cigogne ? Les retours

sont excellents sur cette animation, qui ne se prête bien

entendu pas à toutes les villes que l’on visite en ren-

contre, mais cela donne des idées tout de même pour

plus tard. Grâce à la perspicacité des 36 participants, il

sera heureusement retrouvé en fin de matinée, juste à

temps pour filer au stade, trois matches nous attendent.

Et quels matchs ! Kiki s’incline 16/14 au 3ème set face à Pliskova et Caroline gagne en 2 sets contre Kvi-

tova. 1/1 à la fin de la journée. On est passé si près du 2/0.

Le dimanche, Caro gagne en 3 sets face Pliskova, et Alizé perd en 2 sets contre Strycova. 2/2 avant le

double. Notre équipe est n°1 en double, tous les espoirs reposent sur elle et on y croit. Malheureuse-

ment elles perdent 7/5 – 7/5, la victoire s’envole, les larmes arrivent. Le pot du dimanche soir est triste,

Caro est la plus touchée, Mary Pierce est présente avec nous.

Nous ne savons pas encore qu’Amélie va annoncer qu’elle passe le relais comme capitaine. Nous ne

savons pas non plus que c’est Yannick qui assurera en 2017 le doublé du capitanat Coupe Davis et Fed

Cup, même si, aperçu dans les tribunes à Strasbourg, les rumeurs ont vite convergé vers lui après l’an-

nonce d’Amélie.

Nous souhaitons évidemment une belle saison 2017 à nos Bleues.

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Fin 2012, alors que la France vient de disputer les barrages pour rester dans le Groupe II où elle stagne

depuis 2 ans, Amélie Mauresmo prend le capitanat d’une équipe en pleine restructuration. Cette

équipe manque de cohésion. Au côté de nos piliers, Virginie, Pauline et Alizé, le manque d’expérience

et de maturité se fait sentir. Comme Amélie le disait alors «il faudra peut-être un peu de temps pour

retrouver le groupe mondial».

Et pourtant, dès 2014, la France retrouve le groupe mondial et enchaine les victoires. Après une ren-

contre France-Suisse mémorable à Coubertin (pot de l’ASEFT

mémorable également…), la France gagne aux États-Unis

pour retrouver le groupe mondial. Caroline est survoltée, elle

gagne ses deux simples et le double avec Virginie. L’envie de

jouer est là, la fougue et la bonne ambiance dans l’équipe.

Tout est réuni pour

qu’en 2015 et 2016, nos

filles arrivent à remplir nos tribunes, quelquefois plus qu’en

Coupe Davis ! Le public découvrirait-il le tennis féminin ?

En 2015, la première rencontre se joue à Gênes contre des Ita-

liennes favorites sur le papier et de fait, elles mènent 2-0 à domi-

cile après la première journée. Amélie décide de lancer Kristina

et Caroline pour les deux simples. La tribune bleue est en ébulli-

tion et elles gagnent chacune leur simple. Détail déterminant :

un double solide et performant se constitue avec Caroline et

Kristina ce jour-là, avec la victoire au bout dans une ambiance de folie. Amélie tient son schéma pour

les rencontres suivantes et en si peu d’années, elle réussit à emmener son équipe en finale en 2016, en

novembre dernier à Strasbourg, où la France va échouer d’un souffle lors du double décisif, sur lequel

nous misions tant. Amélie s’est retirée de la Fed Cup pour des raisons personnelles, mais quelles belles

années que ces années où elle a été capitaine!

Merci Amélie!

2013 1er tour groupe II à Limoges : France 1 - 3 Allemagne

Barrages groupe II à Besançon : France 4-1 Kazakhstan

2014 1er tour groupe II à Paris : France Suisse 3-2

Barrages groupe mondial à St Louis : États-Unis 2-3 France

2015 1er tour groupe mondial à Gênes : Italie 2-3 France

2ème tour groupe mondial à Ostrava : Rép. tchèque 3-1 France

2016 1er tour groupe mondial à Marseille : France 4-1 Italie

Demi-finale à Trélazé : France 3-2 Pays-Bas

Finale à Strasbourg : France 2-3 Rép. tchèque

Les rencontres avec Amélie

18

LA NOUVELLE ÉQUIPE AUTOUR DES BLEUES

YANNICK ET MARY À LA TÊTE DE L’ÉQUIPE DE FRANCE

Après l’annonce du départ d’Amélie Mauresmo de la tête de l’équipe de France de Fed Cup juste après

la finale à Strasbourg en novembre dernier, les rumeurs sont allées bon train jusqu’à l’annonce officiel-

le de la nomination de Yannick Noah début décembre. Il a dévoilé son staff deux semaines après, avec

Mary Pierce comme capitaine adjointe. Ces deux-là se connaissent

bien, Mary étant joueuse dans la sélection de Yannick lors de la vic-

toire des Bleues en 1997.

Dans une interview publiée sur le site de la FFT, elle se dit très heu-

reuse de faire partie de cette aventure : “J'ai été très honorée et tou-

chée que Yannick me fasse cette proposition. C'est un honneur et un

privilège de représenter la France. Je suis très contente et j'ai hâte de commencer l'aventure avec toute

l'équipe.” Une annonce qui vient confirmer la volonté de l'ancienne numéro trois mondiale de vouloir

s'impliquer davantage dans le tennis français. Et d’ajouter : “Je serai les

yeux de Yannick sur les grands tournois. Je commente les tournois du Grand

Chelem pour la télévision. Je serai donc en Australie. Je vais en profiter pour

aller voir jouer les joueuses françaises et leur parler. Mais ce seront des con-

versations très relax. Et je ferai un retour à Yannick sur ce que j'aurai perçu."

La double vainqueur de la Fed Cup

(1997, 2003) aura donc le même rôle

que Cédric Pioline pour la Coupe Da-

vis.

Le duo a déjà dû faire face au forfait

de Caroline Garcia qui a décidé de faire l’impasse sur la compéti-

tion pour l’édition 2017. Interrogée sur ce sujet, Mary a répondu :

“En ce qui concerne Caroline, Yannick m'a précisé qu'il prenait acte

de sa décision et que la campagne se ferait donc sans elle, a priori, a ajouté Pierce. Mais peut-être que

notre duo de choc va la faire changer d'avis (sourire) ! Yannick et moi, nous sommes quand même les

deux derniers Français vainqueurs de Roland-Garros. Pour une joueuse, c'est une opportunité en or de

pouvoir profiter de notre expérience.” Espérons

qu’elle entende cet appel à moitié dissimulé! Cela

dit, c’était une interview de début d’année,

depuis, on sait que les choses se sont un peu gâ-

tées entre Caroline Garcia et les autres joueuses

de l’équipe. Souhaitons que ces discordes s’apai-

sent et que ce soit pour le plus grand bien de

notre équipe féminine !

Le staff de l'équipe de France de Fed Cup 2017

Capitaine : YANNICK NOAH Capitaine adjointe : MARY PIERCE Entraîneur tennis : PIERRE CHERRET Entraîneur physique : JEAN-MARC DUBOSCQ Médecin : GILLES DAUBINET Kiné : ANTONIN MOUCHET Cordeur : JEAN-JACQUES POUPON

19

Du Pays du Soleil Levant tant magique En terre helvète si peu sympathique J'ai voyagé

Du Japon, c'est enchantée et attristée Que je suis rentrée Enchantée d'avoir rencontré Un peuple vraiment merveilleux Tout autant touchant Que surprenant Attristée de devoir le quitter Sont à jamais gravés

Dans mon esprit Mary qui n'a d'yeux Que pour nos frenchies Kazuyo and Co Et leur adoration pour notre Nico De la voisine terre helvète

C'est déçue que je suis revenue Non pas à cause de la défaite Mais par l'hostilité perçue Car grâce à nos bleues Le week-end fut encore fabuleux Certes la victoire n'était pas au bout Mais elles ont donné le tout pour le tout Se battant avec tout leur coeur Pour notre plus grand bonheur Pour faire déjouer une Timea endiablée

Que même la petite guêpe Iké-Iké N'a pas réussi à stopper Y allant pourtant de son petit venin Mais cela fut en vain Car la Bacsinszky Même quelque peu déboussolée Tel un malicieux wallaby Vers le triomphe s'en est allée

En Suisse, c'est avec les honneurs Que la victoire s’est envolée

Anna

Souvenirs de février

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Les rangs sont décimés des deux côtés du filet … Après la sempiternelle question qui a occupé les es-

prits pendant quelques temps “qui pour battre Andy Murray ?”, le suspense est retombé et la ques-

tion devient plutôt “qui en face des deux jeunes stars montantes du tennis anglais Kyle Edmond et

Daniel Evans ?”. Bien malin qui pouvait prévoir une équipe de France composée de Lucas Pouille,

Jérémy Chardy, Julien Benneteau et Nicolas Mahut,

épaulée par Jonathan Esseyric tout au long de la

semaine. Alors d’accord, nous n’avions pas les

meilleurs Français après les forfaits de Gaël, Jo, Ri-

chard, Gilou et même au dernier moment Pierre-

Hugues pour le double. Mais nous avons quand

même une bien belle réserve de bons joueurs en

France … Et ceux qui ont été sélectionnés ont été parfaits !

Côté court, l’inquiétude reposait sur la capacité de

Daniel Evans à prendre la place de leader d’Andy

Murray. Pas évident à assumer, surtout que Jérémy

Chardy était excellent pour son premier simple, et

qu’il ne lui a laissé aucune chance de remettre les

deux équipes à égalité après la victoire de Lucas

Pouille sur Kyle Edmund au premier match. Nous

repartons sereins le vendredi soir, même si rien n’est

jamais gagné d’avance.

Orphelin de son pote Pierre-Hugues, Nico est associé

à Julien en double. Ils se connaissent par cœur tellement ils ont joué ensemble pendant des années

(plus de 200 matchs). La paire anglaise est très efficace, mais elle ne pourra leur prendre qu’un set, au

terme d’un match plein de suspense. 3-0, le contrat est rempli et la France est en demi-finale pour ren-

contrer la Serbie, elle aussi ayant balayé l’Espagne 3-0 le samedi.

Côté fête, la soirée ASEFT a lieu dans un restaurant sur les quais de Seine, dans une ambiance très fes-

tive. La salle n’étant pas privatisée, les chants des supporteurs heureux se sont propagés dans la salle

et tout le monde a chanté, y compris des supporters de la WATFA présents par hasard au même

endroit. La soirée s’est finie en boîte, où plusieurs sup-

porters ont rencontré les joueurs français.

La soirée a fini tard … et c’est un Julien Benneteau bien

fatigué (…) qui s’est présenté sur le court le dimanche.

C’est tellement difficile pour lui de marquer quelques

points que Nico viendra même l’aider sur le court, re-

joint vite par Yannick !

Jérémy termine en beauté et la joie des “revenants” en

équipe de France est belle à voir …

À nous Djoko !

21

Ô temps, suspends ton vol !

Qu’importe la grosse fatigue du retour car le temps d’une rencontre on oublie la vie quotidienne, les douleurs, le monde actuel qui fait peur, les médias, on devient léger, futile, heureux d’être ensemble et focalisé sur notre passion tennis. On vit une parenthèse magique. L’harmonie de ce week-end de Fed Cup à ROANNE commence quand 3 voitures avec 3 lieux de départ différents et 3 routes diffé-rentes arrivent par magie au même moment sur le parking de l’hôtel..

Mais ils sont où, mais ils sont où les supporters espagnols ! ? Absents des tribunes, on apprend qu’ils sont tous restés à Monaco pour soutenir Nadal !!

Amandine HESSE est la 52ème sélectionnée en équipe de France, le chiffre est brodé sur son tee-shirt L’occasion de nous rappeler que la 1ère Fed Cup Party de Pauline et Alizé, c’était en Chine en 2008.

Sur les airs de « l’aviron bayonnais » et de « Félicie aussi », Anna nous concocte quelques petites phrases de sa composition :

Allez Allez les Bleues

L’ASEFT est toujours à vos côtés

Et point par point, ensemble, on vous a poussées

C’est avec vous que cette rencontre on l’a gagnée

Mais encore :

On est venu à la Halle

Pour rester dans le groupe mondial

Et Pauline aussi

On n’ veut pas être relégué

On n’veut même pas y penser

Et Kiki aussi

Qu’on complètera à la fin par :

Tout le monde le demande

Alizé en est friande

Et Kiki aussi

Alors à l’occasion du pot

On démarre un paquito

Amandine aussi

Cisco lance son Toc Toc

Tout le monde le reprend en bloc

Alizé en rit

Sur le paquito, les filles s’envolent

Pauline va se retrouver au sol

Et Kiki aussi !

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Placés juste derrière les joueuses, nous sommes en face de la WAT selon le souhait du Président de la FFT, Monsieur Giudicelli, et donc cette fois-ci près des familles des joueuses qui se retrouvent à tirer avec nous le grand drapeau France à chaque fin de set gagné (et c’est souvent !), elles en sont ravies : «c’est la première fois qu’on est dessous, c’est super ! »

Dès le premier match, Kiki est magique. Elle montre l’évolution de son jeu, de son déplacement et la variété de ses coups : coups droits longs puissants, amorties, montées au filet. Conclusion : 6/0 –6/1.

Pauline enchaîne : en difficulté dans le premier set, menée 4/1, elle réussit à trouver le bon rythme, as-surer ses attaques, résister au jeu « métronomique » de son adversaire et le remporte 6/4. La machine est lancée, tout le stade et le staff à fond derrière elle et elle conclut en deux sets 6/4 – 6/2 pour per-mettre à la France de mener déjà 2/0 à la fin du premier jour.

Pause bien méritée pour les Aseftiens dans un petit restaurant local. La soirée se conclut selon les pe-tits groupes par un Times Up, ou par la recherche du podcast « handicap » de la présidente, ou par un petit cocktail à la betterave (ah ! non pardon ! à la myrtille… ) ou par quelques verres de 44 pour d’autres, il faut bien prendre des forces pour le lendemain. Le vin de noix savoureux fait par un adhérent

sera dégusté ultérieurement !

En grande confiance, le dimanche, les filles reviennent sur le court.

Juste avant, un petit texto d’une salariée fédérale demande que notre fanfare reste silencieuse pen-dant l’hymne national ! Ça tombe bien, on n’en a pas nous ! Petite erreur d’aiguillage …

Kiki majestueuse, maître du court, nous offre en deux petits sets, le troisième point et la victoire pour la France.

Il est décidé que seul le double sera joué, pas de deuxième simple. Alizé et Amandine le jouent à fond et la rencontre se termine sur un 4/0 pour nous.

C’est la fête sur le court, Yannick appelle les petits ramasseurs de balles puis l’équipe espagnole à faire la ronde. Les Aseftiens se croiraient revenus à Lérida en Espagne en 2011 !

Même si au fil des heures, la rumeur d’un « c’est une rencontre pour rien » court dans les travées (il est en effet fort probable que le groupe mondial l’an prochain soit constitué de 16 équipes au lieu de 8) les bleues ont joué à fond cette rencontre. Quand Kiki apprend que la Biélorussie au-

rait pu être notre adversaire en demi-finale, elle est vraiment déçue d’être passée si près à Genève.

Au pot, le président de la FFT viendra comme à Rouen, remercier les bé-névoles que nous sommes. Le lieu se prête à un bon petit paquito. Alizé est tellement impatiente de se lancer, qu’on a à peine le temps de le constituer et d’assurer la réception au bout ! Pauline et Kiki chutent à l’ar-rivée, mortes de rire. Amandine, novice, est inquiète mais pas moyen de refuser.

Corinne Dubreuil ne résiste pas longtemps à le tester aussi pour sans doute la première fois. Professionnelle jusqu’au bout des ongles, elle

stoppe en plein milieu, prend la meilleur pause en suspension… pendant qu’Alizé s’improvise photographe et immortalise cet ins-tant sur la pellicule. C’est long… et les petits bras porteurs en dessous commencent à fléchir malgré son poids-plume ! Il est triste de penser, en se quittant avec les joueuses, qu’on ne se re-verra pas avant l’année prochaine mais quel beau week-end ! C’est pour ces moments-là qu’on est si heureux de faire partie de la tribune bleue.

23

Le budget tribune des adhérents de l’ASEFT est un sujet brûlant, surtout que l’année 2017 a été par-

ticulièrement chère … Bon, il faut tout de même s’attarder un peu sur les chiffres pour une analyse

juste de ce tableau. Nous vous laissons évidemment en conclure ce que vous voulez, mais il faut tout

de même garder à l’esprit que :

les villes dans les pays économiquement plus faibles que la France ont des tarifs bien

plus bas, celles dans les pays économiquement plus forts ont des tarifs plus élevés. Ain-

si, il est moins coûteux d’aller à Zadar qu’à Genève, tout simplement parce que le niveau

de revenus des Croates est bien plus faible que celui des Suisses et que peu de support-

ers croates iraient voir leur équipe si les places étaient à 150€ (bon, vous me direz, pour

éviter les sifflets au service, ce serait une bonne chose mais la question n’est pas là).

les affiches sont plus chères. Ainsi, voir Gilou exploser Andy Murray à Rouen coûte plus

cher que voir Lucas battre Djoko. Ah ? Murray n’est pas venu finalement … et Gilou non

plus, c’est balaud …

les premiers tours sont en général moins chers, pour la raison du point précédent

il faut considérer le nombre de rencontres par an et non que le total du coût. Ainsi, le

coût moyen est le meilleur indicateur : 109.50€ en 2015, 70.50€ en 2016 et 135.60€ en 2017.

Toutes les raisons évoquées expliquent partiellement les tarifs … mais sûrement pas uniquement.

BUDGET TRIBUNE SUR LES TROIS

DERNIÈRES ANNÉES

Compétition Ville Tarif Grand

Public

Tarif ASEFT Cat.

Nombre

adhérents

présents

Aide totale

FFT

1 Fed Cup Gênes 90 70 cat 1 92 1840

2 Fed Cup Ostrava 35 35 cat 1 66

3 Coupe Davis Francfort 120 83 cat 1 183 6771

4 Coupe Davis Londres 315 270 cat 1 185 8325

Total 560 438 16 936 €

1 Fed Cup Marseille 70 50 cat 1 192 3840

2 Coupe Davis Guadeloupe 165 135 cat 1 114 3420

3 Fed Cup Trelazé 100 80 cat 1 213 4260

4 Coupe Davis Trinec 43 43 cat 1 91

5 Coupe Davis Croatie 35 35 cat 1 121

6 Fed Cup Strasbourg 100 80 cat 1 340 6800

Total 513 423 18 320 €

1 Coupe Davis Japon 235 180 cat 1 64 3520

2 Fed Cup Genève 240 198 cat 2 86 3612

3 Coupe Davis Rouen 242 210 cat 1 224 7168

4 Fed Cup Roanne 110 90 cat 1 124 2480

5 Coupe Davis Lille 250 180 cat 1 ? ?

Total 827 678 16 780 €

20

15

20

16

20

17

*

* L’ASEFT a aussi apporté une aide de 3700€ pour ce déplacement.

24

Inscription à une rencontre : rappel des règles de base

Comme vous le savez tous, les membres du CA de votre ASEFT chérie sont tous bénévoles et par ailleurs sala-riés à plein temps, ce qui sous-entend que le temps est compté ! Bon, comme partout me direz-vous … c’est vrai, mais justement, comme tout le monde (ou presque) vit ce manque de temps au quotidien, il est d’autant plus facile à tout le monde de comprendre que bien formuler sa demande de pré-inscription, bien remplir son bulletin d’inscription et envoyer correctement le montant correspondant nous fait gagner un temps précieux. Ainsi, nous voulons ici vous redonner les étapes de la procédure d’inscription, qui est consultable à tout mo-ment dans le guide de l’adhérent, et qui somme toute, est très facile à respecter (merci d’avance) :

Lorsque vous recevez le message avertissant d’une rencontre :

1. Envoyez un mail de pré-inscription à [email protected] avant la date limite en précisant le

nombre de personnes, nom(s) et prénom(s), présence soirée ou non.

2. Lorsque vous recevez un message de confirmation, envoyez le bulletin d’inscription rempli corres-

pondant à la demande initiale et accompagné du paiement, à l’adresse indiquée sur le bulletin. Les

chèques seuls sans aucune information relative à ce paiement ne sont pas autorisés !

Pour des raisons d’organisation au sein de l’équipe inscriptions, ne nous envoyez

pas de message d’inscription à une rencontre avant d’avoir reçu la news qui vous

donne les informations, votre inscription ne serait pas prise en compte.

Bonjour, Nous voudrions nous inscrire pour la rencontre de Fed Cup à Strasbourg : 2 personnes Gérard Menvukiki et Ella Troenvidevenir. Nous serons également présents à la soirée. Nous attendons votre confirmation pour envoyer le paiement et le bulletin d’inscription à Cynthia. À bientôt. Ella

Je viens à Strasbourg.

Bonjour,

Nous serons là à Strasbourg mon mari et moi. Ginette.

J+3 après la date limite.

Bonjour,

Finalement, je vais venir à la soirée à Strasbourg. Merci de m’inscrire.

Alfred.

J+8 après la date limite.

Bonjour,

Je serai là à Strasbourg avec ma femme et nous viendrons aussi à la soirée. Vous nous trouverez bien des

places.

Ces derniers exemples nécessitent des échanges supplémentaires. Nous ne pouvons pas vous ajouter à une ren-contre après la date limite (le nombre de places définitif est communiqué à la FFT qui nous impose une date), et difficilement à une soirée.

Alors bien sûr, nous pouvons avoir des échanges avec vous avec plaisir lorsqu’il s’agit de vous fournir des infor-mations utiles, il n’est pas question de ne plus nous écrire !! Mais pour les inscriptions, nous gagnons vraiment du temps lorsque les messages sont bien formulés dès le départ. Merci de votre coopération !

25

Et toujours en vente à la boutique

ou sur le stand ...

Le coupe-vent des 15 ans - 20€ pour les adhérents Le logo ASEFT devant, et les villes des différentes rencontres depuis

2001 avec le nombre de kms parcourus dans le dos

N’oubliez pas non plus que vous pouvez acheter sur la boutique les produits ré-servés aux adhérents, un maillot supplémentaire par exemple, pour les rencon-

tres de 3 jours, mais aussi tous les collectors que l’on ne trouve pas forcément sur le stand, la place dans les malles pour fournir le stand étant limitée.

Vous trouverez aussi tous les accessoires. N’hésitez pas à aller voir un peu ce qui est proposé !

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en porte-clés Collector Tee-Shirt finale 2014

Magnet Indispensable pour tenir chaud dans les contrées lointaines des premiers tours …