Sophie Ngô-Maï PESPE Nice

Nathal ie Leblanc CPD Maitr ise de

la Langue Janvier 2018

LE LANGAGE ORAL – CYCLE 2 APPROCHE DISCURSIVE

JE PARLE POUR …(APPROCHE DISCURSIVE)

Raconter Décrire Expliquer Argumenter,

justifier, convaincre

2

3

RACONTER

Produire un discours centré

sur un déroulement

chronologique.

Points d’appuis : - La structuration du

texte - La mémorisation

des éléments importants

LE LANGAGE D’ÉVOCATION (SE REMÉMORER, MÉMORISER)

¡ C’est une première «mise en récit de l’action », àdistance,endécalé,avecreconstructionetmiseenforme.

¡ L’école maternelle a pour objectif la maîtrise partous les élèves de ce langage et c’est à ce niveauque se pose la problématique du vocabulaire quigarantitlecapitalmotnécessaire. 4

NÉCESSITÉ DE SOUTENIR L’ORAL PAR DES ÉCRITS STRUCTURANTS

« Les stratégies d’organisation, de restructuration et de synthèse permettent d’organiser dans une structure cohérente (un schéma) l’ensemble des informations lues. Ces stratégies sont souvent mises en place après la lecture mais s’appuient sur des traitements mis en œuvre pendant la lecture ; elles supposent souvent un retraitement des informations qui servent à consolider la compréhension et l’acquisition des informations essentielles ».

Mar yse BIANCO. Du langage oral à la compréhension de l ’écr i t . Presses Univers i ta i res de Grenoble . Octobre 2015

5

Le jogging oral

A partir des personnages

A partir des lieux

Raconter l’histoire

6

CE2 Sylvie Weil Les Musiciens de Brême

7

Ecouter un texte lu à haute voix par

l’enseignante : Les musiciens de Brême

Dessiner et légender les personnages

Séance 1 Les personnages

8

Ecouter à nouveau le texte lu à haute voix

par l’enseignante

Dessiner et légender les lieux

Séance 2 Les lieux

9

Remettre les illustrations dans l’ordre

et écrire l’histoire en utilisant les

personnages et les lieux

Pour certains, raconter oralement l’histoire

(utilisation possible des supports dessinés des

personnages et des lieux) : évaluation du rappel de récit

Séance 3 : La production orale ou écrite de l’histoire

Un plan de récit

Pour extraire du récit les éléments essentiels et les ranger

Pour découper le texte en parties illustrées et légendées

Pour rendre visible la structure du récit, son organisation interne

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FILMPSGSLarentréedeTrotroSophieNgoMaïGS

PS/GS

11 PFSE, cycle 3

12

ALBUM,TEXTE

Élaborerleplanencollectif

Leformaliseraupropreetlereconstituer

aveclesélèves

Demanderauxélèvesdefaireleurpropreplandel’histoireétudiée

Encollectif

Engroupe

individuellement

Toutel’histoire

Progressivement(feuilleton)

Lesélèvespoursuivent…

sousladictéedesélèves

Ensollicitantlesélèvesaufuretàmesureautableau

Enrépartissantletravailpargroupes(ungroupeparmorceaudetexte)

Àpartird’élémentssélectionnéspar:•  lePE•  Lesélèves

Amenerleplanderécitd’unehistoireconnue

Listerleséléments

nécessaires:images,mots

Découperletexteen

parties,lestitrer

vignettes

squelette

Faireleplanenpetitsgroupes

Comments’yprendreaveclesélèvesdelaPSauCM2?

La prise de notes

Pour utiliser l’écrit pour réfléchir

Pour apprendre à sélectionner les idées importantes

Pour organiser les informations

Pour mémoriser l’histoire

FILMCE1CE2Banquedeséquencesdidactiques

14

UNE PRISE DE NOTES POUR …

¡ Ils'agitd'amenerdesenfantsàrestituerleplusfidèlementpossibleunehistoirelueparl’enseignant.

15

Prise de notes individuelle pendant

l’écoute

Echanges avec 2 ou 3 camarades pour

confronter leur compréhension du

récit

Produire une petite affiche par groupe

pour soutenir la restitution orale

La mise en scène

Pour vivre les émotions des personnages

Pour lever les incompréhensions et combler les ellipses

Pour se représenter les péripéties et leur enchaînement

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MarylineCortesCE1

La maquette ou le tapis de conte

Pour se représenter les lieux dans leur globalité

Pour lever les incompréhensions et combler les ellipses

Pour manipuler les personnages, leurs déplacements, leurs interactions

Pour séparer l’espace et le temps

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Le tour du cercle

Pour se repérer dans le déroulement d’une histoire

Pour apprendre à enrichir ou à résumer

Pour adapter sa prise de parole à celle des autres

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FILMCE1MarylineCortesLapetitecasseroled’Anatole

LE TOUR DE CERCLE

En demi-classe, chaque élève, à tour de rôle, prend la parole pour raconter une histoire.(rappel de récit)

Quand le tour du cercle est terminé, l’histoire est terminée.

19

QUELS AJUSTEMENTS ? QUELLES DIFFÉRENCIATIONS ?

20

Un tutorat

Placer un enfant souffleur derrière chaque élève du

tour de cercle

21

Une attention soutenue Désigner au hasard

les élèves placés dans le tour de

cercle afin qu’ils poursuivent

l’histoire

2

3

4

5 1

QUELS AJUSTEMENTS ? QUELLES DIFFÉRENCIATIONS ?

22

Des supports différents : un choix de mots

Chaque élève détient une étiquette-mot à

placer lors de sa prise de parole.

(enrichissement lexical)

aussitôt

bûcherons

demeurait

par-delà

bobinette

dents

longtemps

QUELS AJUSTEMENTS ? QUELLES DIFFÉRENCIATIONS ?

23

Une construction collective du plan de l’histoire

Quand un élève a évoqué un élément structurant de l’histoire, l’illustration est placée au tableau. Un élève en

difficulté bénéficie de l’illustration suivante.

QUELS AJUSTEMENTS ? QUELLES DIFFÉRENCIATIONS ?

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Le speed-booking

Être capable de relever l’essentiel d’une histoire pour la raconter en 3 minutes

Pour se repérer dans l’objet livre et lier son discours aux pages présentées

Pour développer un point de vue sur les œuvres lues pour convaincre

Pour créer des cercles de lecture (culture commune)

FilmCM2GeoffreyHuguesEcoleleTignet

25

26

Un rappel de récit

Raconter seul un épisode sans être interrompu

Quand il a terminé, le reste de la classe valide, complète ou

corrige la narration proposée

Les illustrations sont affichées à la fin du rappel de récit pour le

valider.

Elles peuvent servir de coup de pouce quand le narrateur est en

panne …

Film Sylvie Cèbe L’activité de narration orale par les élèves

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DECRIRE

Produire un discours dont les éléments

ne sont pas arrangés selon un ordre causal mais

cependant hiérarchisés.

Points d’appuis : - La mise en

évidence du thème - Les mises en

relation

DÉCRIRE UNE ILLUSTRATION

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PSMSGS Valentine Jourdan Ecole Speracedes

Un enfant pioche, à l’aide d’une canne à pêche, une image retournée

au centre de la table.

Il décrit et raconte l’image qu’il a piochée.

Tous les autres élèves ont le même album et cherchent à

retrouver l’image décrite par cet élève.

31

CE QUI S’EST PASSÉ AVANT, CE QUI S’EST PASSÉ APRÈS

Décrire l’image

Ce que je vois

Ce que je comprends

32

Imaginer l’image qui vient

juste après

Ce que j’imagine

En prenant appui sur :

- Les personnages - Les objets - Le lieu - Les éléments géographiques, scientifiques, culinaires, culturels …

33

CE QUI S’EST PASSÉ AVANT, CE QUI S’EST PASSÉ APRÈS

Décrire l’image

Ce que je vois

Ce que je comprends

34

Imaginer l’image qui vient

juste avant

Ce que j’imagine

En prenant appui sur :

- Les personnages - Les objets - Le lieu - Les éléments géographiques, scientifiques, culinaires, culturels …

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D É C R I R E E T D I R E C E Q U I S ’ E S T PA S S É E N P R E N A N T A P P U I S U R U N T I T R E E T U N E L É G E N D E

LES MYSTERES DE HARRIS BURDICK CHRIS VAN ALLSBURG Introduction de 1985 (la première édition) J'ai vu les dessins de cet ouvrage pour la première fois il y a un an, chez un homme qui s'appelle Peter Wenders. Monsieur Wenders est maintenant à la retraite, mais autrefois il travaillait pour un éditeur de livres pour enfants. Il choisissait les histoires et les illustrations qui seraient publiées en albums. Trente ans plus tôt, un homme se présentant sous le nom de Harris Burdick était passé au bureau de Peter Wenders. Ce Monsieur Burdick lui avait expliqué qu'il avait écrit quatorze histoires, et que pour chacune d'elles il avait dessiné de nombreuses illustrations. Mais il n'en avait apporté qu'une seule par histoire, pour voir si Wenders apprécierait son travail. Peter Wenders fut fasciné par ces dessins. Il répondit à Burdick qu'il aimerait lire dès que possible les histoires qui les accompagnaient. L'artiste accepta de les lui apporter dès le lendemain matin. Il laissa à Wenders les quatorze dessins. Mais le lendemain, il ne revint pas. Ni le surlendemain. On n'entendit plus jamais parler de Harris Burdick. Au fil des ans, Wenders tenta de découvrir qui était Burdick et qui lui était arrivé, mais sans succès. Jusqu'à ce jour, Harris Burdick demeure un mystère impénétrable. Sa disparition n'est pas le seul mystère qui subsiste. Quelles étaient les histoires qui accompagnaient ces dessins ? Il y a quelques indices. Sur chaque illustration, Burdick avait inscrit un titre et une légende. Quand j'ai confié à Peter Wenders à quel point il était difficile de regarder ces dessins et leurs légendes sans imaginer une histoire, il a souri et quitté la pièce. Puis il est réapparu avec un carton couvert de poussière. Il contenait des dizaines d'histoires, toutes inspirées par les dessins de Burdick. Elles avaient éte� écrites des années auparavant par les enfants de Wenders et leurs camarades. J'ai passé le reste de ma visite à lire ces histoires. Elles étaient formidables. Certaines étaient bizarres, d'autres drôles, d'autres carrément effrayantes. Dans l'espoir qu'ils inspirent d'autres enfants, les dessins de Burdick sont reproduits ici pour la première fois.

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Qui ? Quoi

Quoi et pourquoi ?

Ce que je vois et ce que je comprends Sous la moquette

Décrire ce qu’ils voient : prélever des informations sur l’image

Interpréter

Inférer

Apprécier

CP-CE1 Béatrice Audino

Choisir et écrire le nom de son personnage

Dessiner ce que faisait l’homme au début de l’histoire

Dessiner ce qu’il faisait à la fin de l’histoire

Ecrire l’histoire

Le prénom du personnage

choisi

Les mots proposés

Les terminaisons

des verbes

Une des fins possibles

En utilisant le support

d’écriture

CP

CE1

41

LA DÉMARCHE

Décrire ce qu’on voit et ce qu’on

comprend

A partir du titre, lister tous les

possibles

A partir du titre, de la légende et de

l’environnement, affiner les possibles : compléter la

liste, faire un tableau

Dire une phrase correspondant à l’illustration en insérant obligatoirement

la légende

Ecrire cette phrase

Plusieurs possibilités : 1. Imaginer l’histoire qui a amené cette situation 2. Raconter la scène 3. Imaginer l’histoire après cette situation 4. Introduire un point de vue

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EXPLIQUER

Faire comprendre quelque chose à

quelqu’un, comprendre qui

parle, montrer les liens entre les

personnages et les liens entre les évènements.

Points d’appuis : - La compréhension

des substituts - Les liens de cause à

effet - L’usage de

connecteurs logiques

RELEVER ET EXPLIQUER LES DIFFÉRENTES DÉSIGNATIONS POUR PARLER D’UN PERSONNAGE

43

44

Ø  ECHANGER POUR EN FAIRE DES DÉDUCTIONS

Ogre

Monstre affamé

Le géant vu par le narrateur Pauvre

homme

Géant blessé

Géant à moitié mort

de faim

Le géant vu par

Zéralda

Le lexique met en valeur le côté dangereux du personnage pour la

petite fille

Le lexique met en

valeur le côté

vulnérable et humain

du personnage.

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1.Oralementdemanderauxélèvesdechanger le sexe du personnageprincipal et ainsi, ils seront amenés àchangerlespronoms.

L’ours est un grimpeur habile. Lorsque les jeunes ours sont effrayés, les jeunes ours courent vers l’arbre le plus proche. Les jeunes ours escaladent l’arbre par petits bonds rapides, enserrant le tronc des pattes de devant des jeunes ours et poussant avec les pattes de derrière.

2. Oralement, demander aux enfants de réécrire le texte en supprimant chaque substitut peut rendre visible le rôle de ces derniers.

TRACER UN SENTIER ENTRE LE RÉFÉRENT ET LE MOT DE SUBSTITUTION, EXPLIQUER LES LIENS.

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COMPRENDRE ET EXPLIQUER DE QUI ON PARLE

C’est au Star Circus que nous nous sommes connus, Oregon et moi. Il passait juste avant mon numéro. Blotti derrière le rideau rouge, je perdais mon trac et retrouvais l’enfance. Mes pitreries terminées, je le raccompagnais jusqu’à sa cage. Un soir, Oregon m’a parlé. Comme dans les livres pour enfants... << Conduis-moi jusqu’à la grande forêt, Duke.>> Mais, seul au fond de ma roulotte, j’ai su que sa place était parmi les siens, au fond d’une belle forêt d’épicéas. Qui sait ? J’y rencontrerais peut-être Blanche-Neige...

Individuellement, noter de qui on parle.

Par 2 puis par 4 : confronter, échanger et justifier.

Collectivement expliquer de qui on parle avec retour au texte et sur les illustrations

pour les justifications.

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COMPRENDRE CE QUE L’AUTEUR N’ÉCRIT PAS MAIS QU’ON PEUT COMPRENDRE QUAND MÊME

Prévoir le texte en s’appuyant sur les épisodes précédents : le dire

Lire le texte pour valider et compléter leur réponse

Imaginer l’illustration que les élèves s’attendent alors à voir : la dire

Afficher l’illustration et attirer l’attention des élèves sur tous les détails qui permettent d’affiner la compréhension

48

ARGUMENTER, JUSTIFIER ET CONVAINCRE

Chercher à convaincre son

interlocuteur ou faire valoir son opinion

personnelle.

Points d’appuis : - L’identification des

arguments - L’évaluation de leur

portée - La ratification des

prises de décision

49

50

51

LES QUATRE COINS Uneaffirmation

Toutàfaitd’accord

Plutôtd’accord

Plutôtpasd’accord

Pasd’accorddutoutCM2GeoffreyHuguesécoleMariusCampagnoLeTignet

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LE BOCAL Deux groupes d’experts ont travaillé un argumentaire.

• Etayent un point de vue assigné ou choisi sur la question débattue.

Un groupe d’élèves auditeurs

• Ecoutent les échanges

Les 2 groupes se succèdent dans le bocal pour présenter les arguments.

Les élèves auditeurs occupent ensuite le bocal pour réagir aux arguments présentés par les experts.

Cette succession peut être répétée plusieurs fois.

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PENSER SEUL, À DEUX, À QUATRE

Unequestionàdébattre

Préparationindividuelled’unargumentaire

54

Confrontationdeleursnotespar

binômes

Confrontationdeleursnotespar

groupesdequatre

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•  Chaquegroupeprésentesapositionetlesargumentsprincipauxàl’ensembledelaclasse.

•  Cesdifférentesmodalitésderegroupementpermettentuneinteractionréelleentrelesmembresdesbinômesetdesgroupes.

CM2GeoffreyHuguesécoleMariusCampagnoLeTignet

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A PARTIR DE QUELLES ENTRÉES DÉBATTRE ?

Desreprésentationsinitiales

UnecapsulevidéoUnfaitdeviescolaire

Unfaitd’actualitéUnepropositiondelaboitedespetitsphilosophesoude

laboiteàdiscussions

Uneaffiche

Unalbumdejeunesse Unechanson,un

poème

57

DES BOITES AVEC DES THÈMES

58

DES GOÛTERS PHILOS

59

DES CAPSULES EMC

OserenparlerLesfondamentauxCANOPE

BIBLIOGRAPHIE 60

•  Langage et école maternelle Mireille Brigaudiot •  Apprentissage du langage oral à l’école maternelle Pierre

Péroz •  Du langage oral à la compréhension de l’écrit Maryse Bianco •  Narramus Sylvie Cèbe et Roland Goigoux •  Enseigner la langue orale en maternelle Philippe Boisseau •  L’oral à l’école : qu’apprend-on et comment ? Dupont Pascal

et Michel Grandaty