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NOS 21 SOLUTIONS pour les territoires Numéro spécial COP21 LE MAGAZINE 8 DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE DES TERRITOIRES JANVIER 2016

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NOS 21 SOLUTIONS

pour les territoires

Numéro spécial

COP21

LE MAGAZINE 8DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE DES TERRITOIRES JANVIER 2016

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

Une publication d’EDF Collectivités. Directeur de la publication : Jean-Pierre Frémont – Direction de la rédaction : Sophie Andrieu, Claire Buisson-Sebag, Catherine Yazbek – Conception, rédaction, réalisation : – 0155761111 – 13692 – Crédits photo : EDF/Franck Mastelinck, Cyrus Cornut, D. Guillaudin, D. Raux, Michel Eisenlhor, Thibaud Rebour, Pascal Sittler, Gilles Glod, J. Hocine, Alexandre Sargos, DR – Citelum – EDF Optimal Solutions/ Philippe Millereau – Sodetrel – Capa Pictures/S. Debourgies – Agence TECNOVA – Istock/SolisImages – Christophe Goussard – Illustrations : Antoine Dagan, Publicorp – Imprimé sur papier PEFC – Contact magazine : EDF Direction Collectivités - 20, place de la Défense - 92050 Paris La Défense CEDEX – EDF S.A. Capital de 930 004 234 e - 552 081 317 R.C.S. Paris – www.edf.fr

LE MAGAZINE

LE MAGAZINE

Sommaire

LEVIER N°1 LEVIER N°2 LEVIER N°3

LEVIER N°5 LEVIER N°6 LEVIER N°7

Agir ensemble_

SOLUTION 13 - PAGE 14Bois et électricité : l’alliance durable_SOLUTION 14 - PAGE 15Les éco-gestes vont à la rencontre des habitants_SOLUTION 15 - PAGE 16Cleanopolis, un outil ludique et innovant

Bouger intelligemment_

SOLUTION 16 - PAGE 17La supervision au service de la mobilité électrique_SOLUTION 17 - PAGE 18Recharger ses batteries en stationnant_SOLUTION 18 - PAGE 19Corri-Door, un réseau de recharge électrique sur autoroute

Rester connectés_

SOLUTION 19 - PAGE 20Le management de l’énergie se conjugue désormais au temps réel_SOLUTION 20 - PAGE 21La data-visualisation pour maîtriser son budget_SOLUTION 21 - PAGE 22Compétitifs, décentralisés, intelligents : cap sur les nouveaux modèles de gestion de l’énergie

Anticiper durable_

SOLUTION 1 - PAGE 04Accompagner la préfiguration énergétique des futurs quartiers_SOLUTION 2 - PAGE 05Ouvrir la voie au développement des ENR_SOLUTION 3 - PAGE 05Évaluer les performances énergétiques des bâtiments publics

Produire local_

SOLUTION 4 - PAGE 06L’art de transformer les déchets en énergie renouvelable_SOLUTION 5 - PAGE 07Géothermie : quand la chaleur vient de la Terre_SOLUTION 6 - PAGE 08Une centrale hydroélectrique innovante

Construire responsable_

SOLUTION 7 - PAGE 09Inventer un futur bas carbone_SOLUTION 8 - PAGE 10Soutenir la rénovation énergétique de l’habitat_SOLUTION 9 - PAGE 10Faire le choix d’équipements publics durables

Nos 21 solutions pour les territoires

EN COUVERTURE :Le Grand Carcouët, à Nantes, un programme de 30 logements sociaux à énergie positive, 1er Prix du Concours d’architecture Bas carbone EDF en 2012.

Les 7 leviers de la ville durableConstruire des territoires durables, c’est maîtriser l’espace foncier et l’urbanisation, protéger l’environnement, garantir l’accès à l’électricité, la qualité des transports, des services… L’énergie est au cœur de ces enjeux. Le groupe EDF a identifié sept leviers à mettre en œuvre avec des solutions adaptées : anticiper durable, produire local, construire responsable, éclairer juste, agir ensemble, bouger intelligemment et rester connectés. Par son histoire, sa géographie, sa situation socio-économique, ses forces et ses contraintes, chaque territoire est unique et doit pouvoir bénéficier de solutions sur mesure.

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

Ces dernières années ont été marquées par une prise de conscience générale des effets désastreux du changement climatique pour la Planète et pour nos sociétés. Le lien entre le CO2 et l’évolution du climat n’est plus guère contesté. Avec la COP21, pour la première fois, une grande place a été donnée aux acteurs de terrain, à la société civile, aux entreprises, aux villes et aux régions, qui contribuent, à leur mesure, à l’effort collectif de lutte contre le changement climatique. Partenaire officiel de l’événement, EDF, premier électricien mondial, s’inscrit naturellement dans cette logique en agissant au plus près des territoires et des enjeux locaux. Car l’électricité décarbonée reste le meilleur moyen de réduire la dépendance aux énergies fossiles d’une économie.

De longue date, EDF s’est engagée dans la mise en œuvre concrète et quotidienne de solutions innovantes. Autour de notre projet d’entreprise CAP 2030, l’ensemble de nos métiers portent une dynamique de changement, avec une ambition : agir en électricien performant et responsable, champion de la croissance bas carbone.

Partout en France, nous développons aujourd’hui, avec les collectivités locales, plusieurs centaines d’initiatives qui les aident à consommer moins, mieux et autrement. Plus de 70 plans sont en cours ou déjà réalisés, sur de nombreuses thématiques : mobilité électrique, solutions énergétiques pour de nouvelles zones d’aménagement, rénovation de bâtiments, production locale d’énergie, stratégie et conseil amont en énergie, éclairage public, pilotage énergétique… Notre rôle est de proposer aux acteurs locaux de nouveaux services qui s’appuieront, en particulier, sur la révolution numérique.

Pour faire progresser concrètement la transition énergétique, nous mobilisons tous les savoir-faire du groupe EDF et nous nous associons à des partenaires experts pour apporter les meilleures solutions à l’ensemble de nos clients – collectivités, entreprises, particuliers.

C’est notre engagement et c’est notre responsabilité face à un défi historique et planétaire.

Jean-Bernard LévyPrésident-directeur général d’EDF

LE MAGAZINE

Édito

“EDF, acteur responsable de la transition énergétique.”LEVIER N°4

Éclairer juste_

SOLUTION 10 - PAGE 11Un éclairage durable pour la Major de Marseille_SOLUTION 11 - PAGE 1250 % d’économies d’énergie en quatre ans_SOLUTION 12 - PAGE 13Vers un éclairage public intelligent

www.edf.fr/collectivites

Origine 2014 de l’électricité :82,2 % nucléaire, 13,6 % renouvelables (dont 7,9 % hydraulique), 1,6 % charbon, 1,3 % gaz, 1 % fioul, 0,3 % autres. Indicateurs d’impact environnemental sur www.edf.com

L’énergie est notre avenir, économisons-la !

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

Comment définir une stratégie énergétique territoriale pertinente ?L’enjeu : appuyer les collectivités dans leur réflexion sur leurs besoins énergétiques futurs et les solutions permettant d’y répondre.

LEVIER N°1Anticiper durable

France

Accompagner la préfiguration énergétique des futurs quartiers

T oute collectivité locale envisageant un programme d’aménagement est confrontée à une équation complexe

où se croisent enjeux réglementaires et techniques. Inscrire le projet dans une démarche de transition énergétique, faire le bon choix parmi la panoplie de solutions disponibles, maximiser le recours aux ressources locales… Autant d’ambitions qui nécessitent, pour se concrétiser, l’appui d’une solide expertise.

Estimer les besoins futursLa vocation de l’outil Ingénierie des sys-tèmes énergétiques optimisés (ISEO) est de mettre à la disposition des collectivités l’expérience d’EDF en matière de modéli-sation des flux énergétiques, afin de les accompagner dans leurs choix. Quels que soient les enjeux – valoriser les énergies renouvelables, identifier la solution de confort thermique la plus adaptée, déve-lopper la mobilité bas carbone –, ISEO permet d’estimer les besoins futurs et d’éla-borer des scenarii susceptibles d’apporter une réponse adéquate, mais surtout de les

ISEO est un outil élaboré par les ingénieurs énergéticiens et des experts en bâtiment de la R&D d’EDF, qui permet d’aider les collectivités à définir leur projet urbain à partir des solutions énergétiques durables les plus adaptées.

comparer, en prenant notamment pour critères le coût, le taux de couverture par les énergies renouvelables, ainsi que les émissions de CO2 générées.

Des consommations prévues pour chaque heure« Au moment où ISEO entre en jeu, la vision qu’un aménageur peut donner du quartier est souvent limitée aux typologies de bâtiments et aux surfaces, explique Didier Roustan, Chef du département Études et Expertises territoriales au sein d’EDF Collec-tivités. Grâce au soutien de la R&D d’EDF, nous sommes aujourd’hui capables d’utili-ser ces données, afin de prévoir les consom-mations pour chaque usage et pour chaque heure de l’année. »Un autre avantage apporté par ISEO réside dans la possibilité d’intégrer, dans les confi-gurations envisagées, les technologies inno-vantes comme le stockage d’énergie ou la récupération d’énergie fatale. « Enfin, nos estimations et préconisations se nourrissent de l’expérience accumulée sur le terrain, ce qui leur donne une forte crédibilité s’agis-

ISEO permet d’étudier différents scenarii énergétiques et de les comparer des points de vue environnemental et économique, pour choisir la solution la plus adaptée à un quartier.

Découvrez la vidéo sur ISEOwww.edf.fr/collectivites

sant des critères de performance technique et économique », conclut Didier Roustan.En 2015, plus de vingt projets d’aménagement (à Paris, Nice, Sète, Bagneux, Aix-en-Provence, Asnières, Garons, etc.) ont bénéficié de cette valeur ajoutée.

L’énergie fatale est l’énergie issue d’un processus industriel dont la finalité n’est pas la production de cette énergie.

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

Comment construire un plan d’actions énergétiques en fonction des priorités du territoire ?L’enjeu : évaluer la meilleure stratégie pour mettre en œuvre des actions pérennes et efficaces, valorisant le patrimoine public et les ressources locales.

LEVIER N°1Anticiper durable

Drôme

Ouvrir la voie au développement des ENR

Évaluer les performances énergétiques des bâtiments publicsEn répondant à la sollicitation de la

société d’économie mixte Energie Rhône Vallée, EDF s’est vu confier la

mission de sonder les possibilités de déve-loppement de trois filières – éolien, solaire photovoltaïque et méthanisation agricole – sur les 369 communes de la Drôme. Pour proposer une approche fine, EDF s’est livrée à une véritable étude de « géomarketing ».

L ’offre d’« Optimisation énergétique du patrimoine » consiste en premier lieu à « cartographier » la performance

énergétique des bâtiments d’une collectivité en la comparant aux données de consom-mation moyenne nationale observées sur des typologies de bâtiments analogues. Les consommations de la médiathèque, du gym-nase ou des écoles sont ainsi comparées, à usage et/ou surface équivalents, à la consom-mation moyenne des médiathèques, gym-nases ou écoles françaises. Cette cartographie fait alors apparaître trois catégories de bâti-ments. La première regroupe les « éner-givores », c’est-à-dire les bâtiments les plus consommateurs, ayant une performance énergétique inférieure à leurs pairs. Ces « énergivores » méritent une rénovation complète qui saura trouver sa rentabilité grâce aux volumes d’économie importants générés. Viennent ensuite les « mauvais élèves », qui sont des bâtiments moins per-formants que leurs pairs mais consommant

Pour aider le département de la Drôme à définir ses thèmes d’actions prioritaires en matière d’énergies renouvelables, EDF s’est livrée à un diagnostic approfondi.

Pour y voir clair sur les leviers d’efficacité énergétique à mettre en œuvre sur un ensemble hétérogène de bâtiments publics, EDF a développé l’offre « Optimisation énergétique du patrimoine ».

POTENTIEL EN RESSOURCE SOLAIRE DE LA DRÔME3,9 GWc de ressources supplémentaires installables : l’essentiel du potentiel technique est constitué des toitures des immeubles tertiaires publics et des bâtiments agricoles et grands commerces.

> 100 MWc

50 - 100 MWc

30 - 50 MWc

10 - 30 MWc

< 10 MWc

> Données non disponibles

Évaluer le potentiel solaireS’agissant du solaire par exemple, les bases de données établies par le Centre d’Études et de Recherches Économiques sur l’éNergie (CEREN) et l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) ont permis d’évaluer la surface au sol des bâtiments industriels. Par déduction de la superficie des toitures, l’équipe en charge de l’étude a pu envisager l’intérêt d’accueillir un kit photo-voltaïque sur des milliers de sites. Une fois géolocalisées et qualifiées (puissance maxi-male acceptable, potentiel de production annuelle, etc.), les zones pertinentes ont été présentées via un outil de type cartographie numérique.

Développer la filière méthanisationConcernant la méthanisation, le rapport remis au client fait apparaître les para-mètres déterminants pour l’implantation d’une unité : éloignement par rapport aux autres méthaniseurs existant sur le terri-toire, présence d’industries agroalimen-taires susceptibles de fournir des déchets fermentescibles pour « booster » la per-formance, la facilité d’accès au réseau de distribution du gaz, etc.Autant d’éléments précieux pour définir le plan d’action énergétique de la Drôme !

peu du fait de leur taille. Ils doivent être mis sous (télé)surveillance pour que leur compor-tement s’améliore. Enfin, on trouve les « exemplaires » dont les performances éner-gétiques les placent en tête des classements nationaux. Ces « exemplaires » ne doivent pas être oubliés pour autant, il peut y avoir une opportunité pour la collectivité ou le ges-tionnaire de mettre en place des programmes de sensibilisation afin que les occupants pérennisent ces bonnes performances grâce à leur éco-gestes quotidiens.Plusieurs dizaines de collectivités sollicitent EDF chaque année pour être accompagnées dans ce premier pas vers l’amélioration de l’efficacité énergétique de leurs services col-lectifs. Forte du retour d’expérience acquis au travers de suivi d’opérations, EDF a la volonté en 2016 de continuer à répondre aux besoins des collectivités, compte tenu du potentiel important d’économies d’éner-gie dont elles peuvent bénéficier ainsi que leurs administrés.

Un déchet fermentescible désigne un déchet composé exclusivement de matière organique biodégradable. Il est susceptible d’être traité par compostage ou méthanisation.

France

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°2Produire local

L’art de transformer les déchets en énergie renouvelable

Comment tirer profit de nos déchets ?L’enjeu : produire de l’électricité et de la vapeur destinées au chauffage urbain, à partir de la combustion des déchets ménagers.

Hauts-de-Seine

Un four-chaudière assure la combustion des déchets et permet de transformer en vapeur l’énergie dégagée.L ’association du traitement des déchets

ménagers aux ambitions technolo-giques et environnementales ne va pas

nécessairement de soi. Elle s’incarne pour-tant de manière exemplaire dans le centre multifilières d’Issy-les-Moulineaux (Isséane). Depuis 2007, ce site pratique la valorisation énergétique, qui consiste à produire de la vapeur et de l’électricité à partir de la com-bustion des déchets.

85 000 logements chauffésEn 2014, Isséane a vendu plus de 685 000 MWh de vapeur à la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU), contribuant à chauffer 85 000 foyers – soit une économie

de 110 000 tonnes équivalent pétrole et une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre par rapport au chauffage « classique ».À Issy-les-Moulineaux, la valorisation s’ap-plique aussi aux matières : 87 000 tonnes de ferraille et mâchefer ont été récupérées à la sortie des fours, puis recyclées dans la sidé-rurgie et les travaux publics. Isséane abrite enfin un centre de tri qui a permis de traiter 24 000 tonnes de déchets ménagers.

99 % des poussières récupéréesDans toutes ses activités, le site se distingue par une performance environnementale remarquable, encadrée par une charte de

REPÈRES—

460 000 tonnes de déchets ménagers produites par 1 million d’habitants sont traitées.

20communes (17 des Hauts-de-Seine, 3 des Yvelines) et 3 arrondissements parisiens : c’est le périmètre de la collecte réalisée à destination d’Isséane.

Exploité par Tiru, filiale du groupe EDF, le centre de valorisation énergétique et de tri Isséane permet de tirer le meilleur parti des déchets ménagers, sans rien céder sur la performance environnementale.

qualité signée avec la ville. Grâce à des tech-nologies de pointe, le traitement des fumées permet, entre autres, de récupérer 99 % des poussières. Quant aux rejets gazeux, ils se situent très en deçà des normes réglemen-taires. Ce qui n’empêche pas Tiru, filiale du groupe EDF en charge de l’exploitation, d’ex-plorer sans cesse de nouvelles pistes pour réduire son empreinte écologique.

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

Comment valoriser les énergies locales disponibles en sous-sol ?L’enjeu : récupérer les calories dans la nappe phréatique, pour alimenter en chaleur et en climatisation des éco-quartiers.

LEVIER N°2Produire local

Grâce à la géothermie, les habitants pour-ront disposer du chauffage et de l’eau chaude sanitaire. Cinq cent trente loge-

ments sont concernés (60 m2 de surface en moyenne). Alors que le montant des charges annuelles de chauffage au gaz pour des loge-ments collectifs est de 654 euros en moyenne*, les habitants de l’éco-quartier verront leurs charges annuelles de chauffage s’élever à moins de 600 euros TTC en moyenne par logement. Avec plus de 70 % d’énergies renouvelables pour 1,2 MW de puissance installée, ce montant moyen est parti culiè rement avantageux, souligne Chris-tian Freu, Directeur de projet EDF Optimal Solu-tions. Nous prenons en charge, sur une durée de 25 ans, le fonctionnement des pompes à chaleur et des sous-stations en pied d’immeuble de chaque copropriété. » Cette solution est emblématique des nouveaux projets de géothermie proposés par la filiale qui valorise les énergies disponibles en sous-sol. Une fois refroidie par les échangeurs thermiques qui « captent » les calories, l’eau de la nappe phréatique repart en sens inverse dans

son intégralité : « Nos rejets sont sans impact sur l’environnement et les émissions de CO2 sont réduites de 80 % par rapport à une solution clas-sique », assure le Directeur de projet. Le quartier Urban Park sort de terre, les premiers lots sont livrés… et l’achèvement est prévu pour 2017.

«

À Lattes, près de Montpellier, EDF Optimal Solutions, filiale de Dalkia, installe un réseau de chaleur qui dessert le vaste éco-quartier Urban Park. Une initiative durable qui allie valorisation des énergies renouvelables et maîtrise de la facture énergétique.

Hérault

Géothermie : quand la chaleur vient de la Terre

70 %d’énergies renouvelables.

80 %de CO2 en moins par rapport à une solution issue des énergies fossiles.

L’eau tempérée de la nappe phréatique, dite « géothermale », est prélevée par un premier forage : elle arrive aux alentours de 16 °C. L’échangeur de chaleur capte les calories de l’eau géothermale et les restitue à l’eau qui circule dans le réseau de distribution dit réseau d’eau boucle tempérée (circuit fermé). L’eau géothermale refroidie à 10 °C est renvoyée dans les profondeurs de la terre par l’intermédiaire d’un second forage.

L’eau du réseau de distribution, chauffée grâce à la géothermie, vient alimenter les sous-stations en pied d’immeuble.

Dans les sous-stations de chaque copropriété, des pompes à chaleur élèvent la température de l’eau à 45 °C pour le chauffage et à 60 °C pour l’eau chaude sanitaire avant de la distribuer dans le réseau secondaire des bâtiments.

* Source : Les chiffres clés du bâtiment 2013, ADEME.

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°2Produire local

Comment exploiter de nouveaux potentiels hydrauliques près des villes ?L’enjeu : développer une énergie 100 % hydraulique et 100 % renouvelable, en milieu urbain, sur des chutes d’eau de faible hauteur.

Isère

Une centrale hydroélectrique innovante

REPÈRES—

2 200 kWde puissance.

5 700habitants alimentés en électricité.

M ise en service en février 2015, la centrale hydroélectrique du Ron-deau exploite l’eau provenant

d’une chute de 4,30 mètres, pour produire l’équivalent de la consommation électrique de 5 700 habitants. La centrale délivre son énergie sur le réseau électrique local de distribution 20 000 volts. Afin d’optimiser le potentiel éner-gétique de cette chute d’eau, elle est équipée de quatre turbines VLH (Very Low Head), déve-loppées par l’entreprise française MJ2 Techno-logies, qui sont idéales pour des chutes d’eau de faible hauteur, car beaucoup plus com-pactes que des turbines traditionnelles. Cette nouvelle centrale ouvre ainsi la voie au déve-loppement d’une production hydroélectrique sur des chutes d’eau qui, jusqu’à présent, n’étaient pas économiquement exploitables avec les techniques existantes.La centrale du Rondeau est alimentée par l’eau retenue au barrage de Saut du Moine, qui a déjà été turbinée par les centrales de

Pont de Claix et de Drac inférieur. Ces trois centrales totalisent une puissance installée de 24,2 MW et produisent l’équivalent de la consommation annuelle de 55 000 habitants. Cette production d’électricité d’origine hydraulique évite l’émission de 117 000 ton-nes de CO2 par an. Si ce type de turbine a déjà été installé sur divers aménagements, c’est la première fois qu’une centrale est équi-pée de quatre turbines de front, faisant d’elle la plus puissante de France dans sa catégorie.

Intégrée dans son environnementL’intégration de la centrale dans son envi-ronnement a été optimisée grâce à l’emploi de groupes de production et d’ouvrages de génie civil de taille réduite. Le local d’exploi-tation est semi-enterré, habillé d’une façade en parement de pierres et recouvert d’une toiture végétalisée. Le raccordement au réseau électrique est souterrain.

Dans le cadre de son projet stratégi que CAP 2030, EDF a pour ambition de doubler son parc de production d’énergies renouve-lables d’ici à 2030, et de passer ainsi de 28 GW à plus de 50 GW. Avec d’ores et déjà plus de 20 400 MW de puissance installée renou ve lable en France, EDF propose à ses clients une électricité d’origine renouvelable certifiée, produite à partir de son propre parc de production, et pouvant atteindre jusqu’à 100 % de leur consommation.

“EDF, premier producteur européen d’énergies renouvelables.”

Conçue par le Centre d’ingénierie hydraulique d’EDF et exploitée par l’Unité de production hydraulique des Alpes d’EDF, la centrale hydroélectrique du Rondeau, située en Isère, est petite par la taille mais possède de grands atouts.

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

Comment contribuer au développement du bâtiment bas carbone ?L’enjeu : mobiliser architectes, urbanistes et acteurs de l’énergie pour lutter contre les effets de la densification urbaine et accroître la performance énergétique des villes.

Nord

Inventer un futur bas carboneLabellisé COP21, le Concours d’architecture Bas Carbone EDF 2015 a lancé, en partenariat avec lille3000, un défi à quatre équipes pluridisciplinaires (architectes, urbanistes, paysagistes, designers et bureaux d’études) : imaginer une ville et un quartier bas carbone à l’horizon 2050, en se projetant dans l’îlot Charles-de-Muyssaert à Lille.

Initié en 2008, le Concours Bas Car-bone EDF vise à faire émerger des expériences nouvelles et incite les

acteurs de la ville à inventer des réponses aux défis énergétiques et environnemen-taux actuels. Les solutions proposées par les candidats en termes de formes urbaines, architecturales et techniques doivent tenir compte à la fois du réchauf-fement climatique à venir (+ 2° et périodes de canicule), des contraintes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de l’évolution des comporte-ments.

Une ville en mode économeL’édition 2015 invite architectes et urba-nistes à réfléchir sur la transformation d’un quartier de Lille : l’îlot Charles-de-Muyssaert. Sur plus d’une soixantaine de candidatures reçues, quatre équipes ont été retenues pour concourir. Leurs propositions, visions poétiques et originales de la ville durable, font l’objet d’une exposition du 2 décembre 2015 au 17 janvier 2016 à la maison Folie Moulins de Lille. C’est le projet « La Fabrique de la renaissance », de l’équipe 169 Archi-tecture, Obras, Egis Concept, Elioth, qui a remporté le trophée « Bas Carbone », lors

d’une cérémonie le 15 décembre à la mai-son Folie Moulins. Restitué sous forme de BD, le récit imaginé par l’équipe lauréate invente un nouvel esprit urbain. Quant à la mention spéciale du jury, elle est revenue à l’équipe des AJAP 2014 (Album des jeunes architectes et paysagistes) pour leur projet « 35e Anniversaire du quartier Muyssaert ». Ce projet propose d’organiser la régénéra-tion du quartier à partir de six principes fondateurs : « Rien ne se perd, tout se trans-forme », « Compensation », « Fertilisation », « Production relocalisée », « Partage » et « Slow City ».

DU PROJET AU TERRAIN—

En 2012, l’agence In Situ Architecture & Environnement avait remporté la 4e édition du concours avec un projet de construction de 30 logements locatifs sociaux à énergie positive sur le site du Grand Carcouët, à Nantes. Depuis, le programme a été construit. Inauguré début 2014 par le bailleur social Nantes Habitat, il intègre un grand nombre d’innovations (pompe à chaleur, capteurs solaires, récupération des calories des descen-tes d’eaux usées) qui lui permettent d’afficher une consom mation énergétique inférieure de 10 % aux bâtiments basse consommation.

« La Fabrique de la renaissance » (ci-dessous), de l’équipe 169 Architecture, Obras, Egis Concept, Elioth, a remporté l’édition 2015 du Concours d’architecture Bas Carbone EDF. La mention spéciale du jury est revenue à l’équipe des AJAP 2014 (ci-contre).

LEVIER N°3Construire responsable

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°3Construire responsable

Comment améliorer les performances énergétiques de l’habitat individuel et des équipements publics ?L’enjeu : encourager la rénovation des bâtiments et des logements énergivores pour permettre aux collectivités, comme aux particuliers, d’alléger leur facture énergétique.

Saône-et-Loire France

Grâce à ses installations techniques (chaudières biomasse, pompes à chaleur à absorption…), la piscine de Barentin (76) affiche de très bons résultats : 40 % d’économies d’énergie par rapport à une solution gaz classique et 70 % de réduction des émissions de CO2. Conception-réalisation par EDF Optimal Solutions. Exploitation de la chaufferie biomasse par Dalkia.

“Ménages, entreprises, territoires : la rénovation énergétique profite à tous.”

“La performance durable des installations sportives est en tête de nos priorités.”

Rémy Rebeyrotte, Maire d’Autun et Président de la communauté de communes du Grand Autunois Morvan (CCGAM)

l’obtention de qualifications adaptées, par exemple le label RGE (Reconnu garant de l’environnement). Cet accompagnement des entreprises appelées à réaliser les opérations de rénovation a un effet positif sur l’emploi local. D’autres acteurs sont mobilisés à nos côtés. Pour informer les habitants sur les travaux, la maîtrise de l’énergie et les aides financières existantes, nous avons par exemple créé le Centre de l’habitat avec l’agence départementale d’infor ma-tion sur le logement (ADIL) de Saône-et-Loire et l’Espace info énergie du Parc du Morvan. Cette politique de communi-cation, de même que l’allocation de prêts à taux très avantageux par un partenaire bancaire expliquent le bon démarrage du programme. Notre initiative a même reçu un prix lors des trophées Promotelec, qui récompensent les projets de construction, de rénovation et les démarches d’avenir. Dans les cinq ans à venir, elle devrait entraîner la rénovation de 400 logements en zone urbaine et rurale. »

Quand on examine attentivement les composants qui la déterminent, on s’aperçoit que les économies de chauffage peuvent repré senter jusqu’à 45 % des coûts d’énergie globaux ! La meilleure démarche consiste à prendre le temps de la réflexion et à s’adosser à une expertise reconnue. C’est le sens du partenariat passé entre l’ANDES et EDF. Pour EDF, c’est l’occasion de faire part de bonnes pratiques, nourries par l’expérience du terrain, et de présenter les sources d’énergies renouvelables – biomasse, solaire, géothermie pro-fonde – qui peuvent être mobilisées pour alimenter un équipement sportif. »

« Un nombre important de pavillons construits dans les années 60-70 est implanté sur le périmètre couvert par notre communauté de communes. Souvent énergivores, ces logements impliquent, pour leurs occupants, le paiement de charges élevées. Les propriétaires ont donc du mal à s’y maintenir, mais aussi à les vendre ou à les mettre en location. Face à cette situation qui pénalise les ménages et affecte l’attractivité du territoire, nous avons souhaité dégager une vision globale du potentiel de rénovation énergétique et inciter les personnes concernées à investir dans la réhabilitation de leur logement. Dans cette démarche, EDF a été un appui constant. D’abord en menant à bien l’étude préliminaire, ensuite en apportant ses conseils pour la définition des bouquets de travaux adaptés à la typologie des maisons. Aujourd’hui encore, EDF nous aide pour faciliter l’accès à la formation et pour améliorer la compétitivité des entreprises par

« Dans le domaine du sport, les communes sont le premier investisseur public, avec près de 11 milliards d’euros dépensés chaque année. Mais bon nombre d’entre elles sont confrontées au vieillissement des installations. Se pose donc le défi du renouvellement du parc, dans un contexte où la maîtrise des coûts et la sobriété énergétique sont incontour-nables. Voilà pourquoi l’ANDES place la performance durable des installations sportives en tête de ses priorités, avec l’objectif de guider les élus dans la mise en œuvre de leurs projets. Prenons l’exemple d’une piscine, équipement où différentes fonctions nécessitent un important apport d’énergie : chauffage-déshumidification de l’air ambiant, chauffage des bassins, eau chaude sanitaire, etc. Chaque fonction doit faire l’objet d’une évalua tion précise du point de vue des économies réalisables. Il faut aussi tenir compte de la performance énergétique globale du bâtiment.

Un projet d’équipement public est un engagement très fort pour une collectivité qui impacte sur le long terme tant son budget d’investissement que son budget de fonctionnement. Faire le choix d’équipements durables s’impose, comme en témoigne Marc Sanchez, Président de l’Association nationale des élus en charge du sport (ANDES).

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°4Éclairer juste

Comment allier valorisation du patrimoine et sobriété énergétique ?L’enjeu : utiliser des technologies innovantes pour révéler la qualité architecturale des bâtiments, tout en anticipant les contraintes d’exploitation et de maintenance.

Bouches-du-Rhône

Un éclairage durable pour la Major de Marseille

40 %d’économies sur la facture d’énergie.

Dressée entre le Vieux-Port et le port de la Joliette, la cathédrale Sainte-Marie-Majeure, dite cathédrale de la Major, marque l’entrée dans la cité portuaire de Marseille.

Elle s’impose, par son architecture et ses dimensions exception-nelles, comme l’un des plus grands édifices religieux du monde. Dans le cadre du projet Marseille-Provence 2013, EDF a réalisé la mise en lumière de ce monument.

70 % de LEDs dernière générationAvec pour fil conducteur la sobriété énergétique et le respect du patrimoine, la valorisation de la Major a intégré une réflexion sur les contraintes d’exploitation et de maintenance. Grâce à l’installa-tion de 70 % de LEDs de dernière génération, les illuminations sont pérennes. Le savoir-faire d’EDF en matière d’éclairage a permis de souligner les éléments architecturaux et de respecter la fonction culturelle de l’édifice, tout en assurant une économie de 40 % sur la facture d’énergie !

30 ansde durée de vie pour les projecteurs.

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

Un vaste programme de rénovation de l’éclairage public est aujourd’hui engagé à Sète. En agissant sur ce

poste particulièrement énergivore, la muni-cipalité entend progresser dans les objectifs qu’elle s’est fixés : réduire de 20 % ses émis-sions de CO2 à l’horizon 2020 et réaliser, en quatre ans, 50 % d’économies d’énergie par rapport à l’existant.Dans le cadre d’un partenariat public-privé d’une durée de vingt ans, le projet a été confié en 2013 à Citelum, filiale d’EDF, en

REPÈRES—

65 %d’économies d’énergie planifiées sur 20 ans.

18 %des points lumineux supprimés.

100 %des luminaires à boule et des ballons fluo supprimés.

3 091luminaires à LEDs installés.

2 279modules de télégestion mis en service.

Hérault

Avec le projet « Sète 2.0 », la ville de Sète (34) s’est fixé des objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2 et d’économies d’énergie. L’éclairage public est l’un des leviers majeurs de cette démarche de progrès.

groupement avec SOGETRALEC. Les deux partenaires se sont engagés contractuelle-ment à diviser par trois la consommation d’énergie due à l’éclairage public, en réno-vant entièrement les équipements. Mais ils ont surtout imaginé une proposition inno-vante, parfaitement adaptée aux spécifici-tés et aux ambitions de la ville. Ainsi, pour valoriser le patrimoine urbain en l’éclairant, 27 sites et monuments font l’objet d’une mise en lumière dynamique. Piloté à dis-tance, cet habillage lumineux évolue en

LEVIER N°4Éclairer juste

Comment faire de l’éclairage public un levier pour la performance environnementale du territoire ?L’enjeu : moderniser l’éclairage public qui représente aujourd’hui près de 40 % des consommations d’électricité des communes françaises, près de 16 % de leur consommation énergétique globale et 37 % de leur facture d’électricité*.

50 % d’économies d’énergie en quatre ans

fonction de l’agenda des événements sétois. Aujourd’hui, deux ans après le démarrage du contrat, la phase d’investis-sements s’achève. Dans les luminaires et les feux tricolores, les LEDs ont remplacé les ampoules classiques, et un système de télégestion connecté à Muse, l’outil de GMAO de Citelum, a été implanté sur l’en-semble du patrimoine (lire article p. 13).

GMAO : gestion de maintenance assistée par ordinateur.

* Source : ADEME, 2015.

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Qu’apporte Muse, l’outil de gestion de l’éclairage public développé par Citelum, filiale d’EDF ?Laurent Clément_En raison des impératifs de sécurité, de qualité et de continuité qui lui sont associés, l’éclairage public nécessite un entretien constant et ciblé. Muse est un outil informatique qui aide les collectivités à programmer les interventions au bon moment, sur le bon équipement. Au-delà de la maintenance, ses fonctionnalités étendues en font un outil de pilotage et d’optimisation des solutions d’éclairage public. Muse offre notamment l’opportunité

“Notre objectif : faire de l’éclairage public un réseau connecté intelligent.”

de mettre en œuvre des scenarii de gradation, afin de moduler l’intensité lumineuse en fonction des besoins.

Quel est le champ d’application de l’outil ?L. C._Muse est compatible avec tous les systèmes urbains connectés : signalisation lumineuse tricolore, stationnement intelligent (où des capteurs sont installés pour indiquer la disponibilité des emplace ments), bornes de charge de véhicules électriques, etc. Parce qu’il permet de connaître très précisément le patrimoine public, cet outil aide les collectivités à respecter la réglemen-tation – par exemple sur le géoréféren-cement des réseaux ; parce qu’il permet de piloter la maintenance en temps réel, il contribue à la prévention des pannes ; parce qu’il permet une commande centralisée des systèmes, il introduit plus de flexibilité et de réactivité dans la gestion des services, tout en assurant des économies d’énergie significatives et démontrables.

Muse recueille un volume important d’informations. Comment les exploiter ?L. C._Tout l’avenir de Muse réside dans cette dimension. L’outil brasse, en effet, un très grand nombre de données qui seront mises à la disposition des développeurs pour enrichir les services

Laurent Clément, Directeur Europe de Citelum

existants, ou pour inventer ceux de demain. Une illustration ? La visibilité sur l’occupation des parkings pourra servir de base à une application dédiée aux automobilistes cherchant une place de stationnement. Par les possibilités

À CENON, MUSE CONTRIBUE À LA RÉNOVATION DES ÉQUIPEMENTS VÉTUSTES—« Avec Muse, nous avons trouvé l’outil dont nous rêvions ! » La Direction des services techniques de la ville de Cenon (33) ne cache pas sa satisfaction. Depuis que Citelum a remporté le marché de maintenance du parc d’éclairage public, les 3 500 points lumineux de la commune sont géoréférencés. Une plateforme partagée par les techniciens, les élus

et le prestataire permet de qualifier leur état de fonctionnement. « Ainsi, les interventions sur les pannes sont beaucoup plus rapides et chaque intervention est tracée précisément, ce qui facilite le suivi du budget. » L’autre avantage de Muse est de faciliter la programmation des installations vétustes à rénover lors des cinq prochaines années.

qu’il fournit en termes de business intelligence, Muse a tout pour s’imposer comme une véritable plateforme intelligente au service de la ville.

Où l’outil est-il actuellement mis en œuvre ?L. C._La communauté d’agglomération Plaine Commune (Seine-Saint-Denis), le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère, Nice Métropole, les villes de Cenon (Gironde), Sète (Hérault), Plaisir (Yvelines) et Limours (Essonne) font partie des collectivités équipées. L’outil est également mis en œuvre au Mexique (Puebla), en Australie (Sunshine Coast), ou encore au Danemark (Copenhague).

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°4Éclairer juste

LEVIER N°4Éclairer juste

Comment optimiser le pilotage de l’éclairage public et des systèmes urbains connectés ?L’enjeu : rassembler dans un outil unique les fonctionnalités permettant de connaître le patrimoine et de garantir un éclairage durable et pérenne.

France

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

UNE FACTURE ÉNERGÉTIQUE RÉDUITE DE 40 %

Consommation au logement (kWh/an)

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

Standard

4 400

800

1 650

220

1 680

1 650

Solution bas carbone

Gaz chauffage + eau chaude sanitaire (ECS) Électricité chauffage + ECS Électricité autres usages RT Électricité spécifique

LEVIER N°5Agir ensemble

Comment introduire une innovation durable dans les logements sociaux ?L’enjeu : construire différemment les logements et installer des appareils de chauffage performants pour réduire la facture énergétique des ménages.

Val-d’Oise

Bois et électricité : l’alliance durableDepuis l’été 2014, EDF participe à un groupe de travail assurant la promotion du bâtiment bas carbone. À l’occasion de la COP21, ce collectif dévoile sa première réalisation de logements sociaux « 100 % bois et électricité » à Cormeilles-en-Parisis (95).

C’est un intérêt partagé pour le bois, en tant que matériau durable et per-formant, qui réunit, dans un groupe

de travail dédié, Novigere, Batigere, Cilgere, Action Logement, Woodeum et EDF. Pen-dant plus d’un an, ces acteurs, experts du logement social, du bois et de l’énergie, ont réfléchi aux divers moyens de promou-

voir la filière bois, couplée à l’usage de l’électricité. « Nous croyons fortement à ce type de solution, explique Frédéric Pauly, Directeur du pôle logement au sein de la Direction Gérance Générale Foncière d’EDF. Souple et imputrescible, le bois est égale-ment un excellent isolant, évitant ainsi les déperditions d’énergie. Pratique et léger, il

permet des chantiers courts, donc écono-miques. » Et les chiffres parlent : quand un logement de 70 m², réalisé en matériaux classiques associés et chauffé au gaz, émet 28 tonnes de CO2 à la construction et 40 tonnes de CO2 en exploitation sur 35 ans, un logement équivalent en bois et chauffé à l’électricité ne dépasse pas 17 tonnes de CO2 sur le chantier et 11 tonnes de CO2 sur 35 ans. « Les chauf-fages électriques, en plus d’être écono-miques à l’achat, ne demandent aucune maintenance et permettent aux locataires d’alléger leur facture d’énergie de 20 à 30 % », ajoute Didier Roustan, Chef du département Études et Expertises territo-riales au sein d’EDF Collectivités.

Opération bas carbone en région parisiennePremière action de ce groupe de travail : la conception-réalisation, aux côtés d’Eiffage, de 61 logements sociaux à Cormeilles-en- Parisis, en ossature bois CLT (bois lamellé

croisé). « Les radiateurs électriques de der-nière génération sont équipés de détecteurs de présence et d’une régulation auto-apprenante, capable d’intégrer en trois semaines le rythme de vie des habitants pour s’adapter parfaitement à leurs usages et éviter toute dépense superflue », précise Didier Roustan. Courant 2016, deux autres réalisations issues de ce groupe de travail verront le jour à Paris, dans le 19e arrondissement : une extension, par surélévation sur deux niveaux, d’une résidence de 74 logements chauffés à l’électricité et entièrement réno-vés, située rue d’Aubervilliers, ainsi que la construction, passage Desgrais, d’un immeuble collectif de six logements en structure légère bois, intégrant des énergies renouvelables. « Notre ambition est de montrer que, au-delà du bénéfice environ-nemental, le bois est une alternative économique et esthétique crédible au béton », conclut Frédéric Pauly.

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LEVIER N°5Agir ensemble

LEVIER N°5Agir ensemble

Comment aider les personnes en situation de précarité énergétique à mieux maîtriser leur facture énergétique ?L’enjeu : mettre à disposition des travailleurs sociaux un dispositif simple et pédagogique, à utiliser dans leurs actions sur le terrain, et apprendre les bons gestes en matière d’économies d’énergie.

Languedoc-Roussillon

Les éco-gestes vont à la rencontre des habitantsEn partenariat avec l’ADEME, URO Habitat et l’association Gammes, EDF a créé l’habitat malin itinérant, un dispositif pédagogique de sensibilisation aux éco-gestes dans le Languedoc-Roussillon, avec un objectif simple : partager des moyens d’économiser l’électricité et l’eau, et de trier les déchets dans les logements.

L ’engagement social a toujours été au cœur de la responsabilité d’en-treprise d’EDF. C’est dans cet esprit

qu’un moyen ludique et pratique a été éla-boré dans le Languedoc-Roussillon pour transmettre les bons gestes aux citoyens, et notamment à ceux vivant dans des loge-ments sociaux. La solution : l’habitat malin itinérant, un appartement pédagogique dans un container mobile, destiné à aller à la rencontre des habitants. À l’intérieur, un salon, une cuisine, une chambre et une salle de bains sont reconstitués en trompe-l’œil. Ils offrent un parcours jalonné de bons conseils sur l’emploi optimal du

chauffage, des appareils électroménagers et Hi-Fi, de l’éclairage, mais aussi de l’eau, de l’air intérieur et des déchets.

Un outil conçu pour tous« L’idée est de proposer aux bailleurs sociaux, mais aussi aux collectivités et aux associations, d’utiliser ce module à l’occasion, par exemple, de grandes rénovations, explique Claire Dutheillet, Responsable Solidarité au sein d’EDF Collectivités. En complément de l’habi-tat malin itinérant, nous avons développé une boîte de jeu pour que les travailleurs sociaux comme les bailleurs sociaux s’approprient les messages sur les éco-gestes et les diffusent. »

4 EXEMPLES D’ÉCO-GESTESUtiliser

des ampoules à économie d’énergie

Couper les appareils en veille avec une multiprise

à interrupteur

Privilégier l’électroménager de classe énergétique A

Laver le linge à 30 °C

75 à 80 % d’énergie économisée

grâce aux ampoules basse consommation de classe A.

10 % d’économies sur la facture d’électricité

en branchant tous les appareils sur une multiprise avec interrupteur.

25 % d’énergie économisée

avec un appareil de classe A versus un appareil de classe B.

60 % d’économies d’énergie

en lavant à 30 °C plutôt qu’à 60 °C.

« On a longuement réfléchi pour rendre l’habitat malin itinérant accessible au plus grand nombre, souligne Marilène Combes, manager solidarité d’EDF Collectivités Méditerranée. Chaque conseil est expliqué par un pictogramme pour toucher les per-sonnes qui ne lisent pas. Par ailleurs, le par-cours a été pensé pour que le visiteur

découvre les informations au fil de la visite sans lui donner l’impression d’être sub-mergé de conseils. » L’association Gammes, un groupement d’associations de l’écono-mie solidaire, mettra à disposition du public un animateur pour accompagner la tour-née régionale de l’habitat malin itinérant dès 2016.

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°5Agir ensemble

Comment sensibiliser les enfants et leurs parents à la lutte contre le réchauffement climatique ?L’enjeu : s’inspirer de l’univers du jeu vidéo et proposer une expérience immersive pour accompagner les petits et les grands dans l’apprentissage des éco-gestes du quotidien.

Cleanopolis, un outil ludique et innovant

France

Pour sensibiliser les enfants de 8 à 13 ans, et leurs parents, aux enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique, EDF a développé Cleanopolis, une application ludique et pédagogique pour smartphones, tablettes et PC.

À télécharger gratuitement sur l’App Store et sur Google Play

CLEANOPOLIS, C’EST :

• 8 mini-jeux en 2D et 3D pour développer les réflexes et réduire les émissions de gaz à effet de serre ;

• des enquêtes pour évaluer son empreinte carbone et apprendre à l’améliorer ;

• un film pédagogique sur le changement climatique avec Igloo, le pingouin.

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°6Bouger intelligemment

LEVIER N°5Agir ensemble

Comment dimensionner et piloter un parc de bornes de charge pour véhicules électriques, de manière efficace ?L’enjeu : garantir le déploiement d’un réseau adapté aux usages, avec une offre de services complète : supervision, facturation, maintenance, assistance aux clients.

Vendée

nos clients B2B à maintenir la qualité de leur service de recharge. En parallèle, nous avons développé une solution pour les utilisateurs finaux de véhicules électriques, dont les fonctionnalités principales sont l’inscription au service de recharge, la localisation et l’accès aux bornes, ainsi que la facturation et le paiement du service.

Comment Sodetrel contribue-t-elle au développement de la mobilité électrique ?Aurélien Ouellette_Nous proposons aux entreprises et aux collectivités un outil permettant de suivre en temps réel l’état de leur parc de bornes de charge, de réaliser la maintenance et même de les piloter à distance. Nous aidons ainsi

En quoi la supervision est-elle indispensable aux collectivités ?A. O._Au-delà de son intérêt opération-nel immédiat, notre outil sert à mieux connaître la manière dont les automobi-listes s’approprient le service. Si certaines bornes se révèlent peu utilisées, par exemple, on peut en déduire qu’il n’est pas nécessaire d’en implanter d’autres à proximité. C’est donc un élément pertinent pour rationaliser les décisions d’investissement. La supervision telle que nous la déployons répond aussi au besoin de contrôler l’accès aux bornes (en évitant une utilisation non autorisée) et de rendre le service payant. Aujourd’hui, beaucoup de villes bénéficient de cet accompa gnement : Paris, Toulouse, Le Havre, Strasbourg ou encore Marseille. S’y ajoutent des syndicats d’énergie, tels que le SyDEV en Vendée et SOREGIES dans la Vienne.

Quels sont, pour Sodetrel, les défis de demain ?A. O._Nous travaillons tout d’abord à améliorer l’ergonomie de nos solutions. L’une des pistes suivies consiste à rendre accessibles les points de charge et le paiement des prestations à partir d’un smartphone. Nous collaborons également avec un constructeur automobile : d’ici quelque temps, les GPS qui équipent ses véhicules devraient pouvoir renseigner les conducteurs sur la localisation et la disponibilité des bornes… Aujourd’hui, l’espace public est investi par de nombreux systèmes connectés (gestion des parkings, éclairage public, etc.). On pourrait imaginer mutualiser la remontée des données propres à chaque usage, pour dégager des leviers d’optimisation, à la fois sur le plan économique et en termes de qualité de service. C’est un sujet d’avenir auquel nous nous intéressons vivement !

Aurélien Ouellette, Directeur des Systèmes d’Information de Sodetrel, filiale d’EDF spécialisée dans la mobilité électrique

“La supervision est un gage d’investissements pertinents.”

“Suivre en temps réel l’état de son parc de bornes de charge.”

SODETREL EN VENDÉE, AUX CÔTÉS DE 191 COMMUNES BAS CARBONE—Depuis 2014, Sodetrel accompagne le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement de la Vendée (SyDEV), dans la mise à disposition de stations de charge pour les véhicules électri-ques sur le domaine public. Entre les deux acteurs, la relation a pris la forme d’un véritable partenariat d’échange. Ils réfléchis sent aux moyens de rendre le système « interopérable », c’est-à-dire de permettre à tout possesseur d’une voiture électrique de la recharger sur une borne sans avoir à souscrire un abonnement spécifique auprès du SyDEV.—

« En plus de la supervision des installations et du maintien des outils informatiques associés, Sodetrel se charge de l’assistance aux clients. Dans ces deux domaines, la satisfaction est de mise : les outils se révèlent efficaces, fiables et ergonomiques, et l’inter vention à distance en cas de panne sur une borne est fort appré ciée. »

Alain Leboeuf, Président du SyDEV

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°6Bouger intelligemment

Comment faciliter la mobilité électrique au cœur des villes ?L’enjeu : favoriser un accès simple et rapide à des points de charge, en équipant les parkings de stationnement.

France

Recharger ses batteries en stationnant

Grâce au Pass Sodetrel, les clients des parkings Indigo (ex-Vinci Park) peuvent combiner stationnement et recharge de leur véhicule électrique.

REPÈRES—

82 points de charge dans 20 parkings.

22,5kilomètres d’autonomie environ, récupérés en une heure et demie de stationnement, soit un usage suffisant pour le centre-ville.

Pour permettre aux utilisateurs de véhicules électriques d’optimiser leur temps de stationnement dans ses

parkings et, plus globalement, pour encou-rager la mobilité durable, Indigo (ancien-nement Vinci Park) propose à ses clients un

double service de stationnement et de recharge. Cette solution est le fruit d’un partenariat noué avec Sodetrel, filiale d’EDF. Les deux entreprises se sont engagées à promouvoir et développer l’usage des équi-pements de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables.

Géolocaliser un point de chargeÀ Paris, Nîmes, Toulon ou encore Toulouse, les clients des parkings Indigo peuvent ainsi recharger leur véhicule électrique pendant la durée de leur stationnement, grâce au Pass Sodetrel, un badge d’une taille simi-laire à celle d’une carte de crédit. Pour se le procurer, les clients créent leur espace

Le partenariat entre Indigo et Sodetrel va permettre de donner un coup d’accélérateur à la voiture électrique en facilitant la recharge rapide et en libre-service en centre-ville.

personnel sur le site sodetrel-mobilite.fr ou à partir du site vincipark.com. Ils peuvent, grâce au Pass, géolocaliser un point de charge disponible dans un parking et uti-liser un emplacement dédié pour brancher leur véhicule. Enfin, le Pass Sodetrel leur permet aussi de bénéficier d’un système de facturation unique pour leurs consom-mations dans leur espace personnel en ligne. Sodetrel assure la supervision du dis-positif (géolocalisation et disponibilité des bornes dans les parkings, gestion de leur maintenance, gestion des badges et des solutions de paiement…). Une vingtaine de parkings Indigo sont aujourd’hui équi-pés et le déploiement se poursuit, avec une trentaine de parcs supplémentaires pro-grammés d’ici à la fin 2016.

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LEVIER N°6Bouger intelligemment

LEVIER N°6Bouger intelligemment

Comment développer la mobilité électrique inter-urbaine ?L’enjeu : mettre en œuvre un réseau de bornes de charge rapide pour véhicules électriques, de dimension nationale, le long des grands axes routiers, en complément du maillage des territoires.

France

Corri-Door, un réseau de recharge électrique sur autoroute

LE RÉSEAU

200bornes de charge rapide

situées tous les

80 kmpour effectuer des déplacements inter-urbains de

150 km.Une autonomie récupérée à 80 % en

30minutes environ.

“Ce réseau ouvre la voie des grands trajets inter-urbains aux véhicules électriques et permettra à maturité de parcourir l’équivalent de 60 millions de km par an avec une électricité certifiée 100 % d’origine renouvelable !”Jean-Noël Guillot, Directeur Projets territoriaux d’EDF Collectivités

Paris-Lille, Paris-Caen, Lyon-Marseille, autant d’itinéraires qu’il est désormais possible de réaliser en voiture électrique, sans problème d’autonomie, grâce au réseau Corri-Door.Corri-Door relie entre elles les villes ou régions déjà équipées en bornes de recharge, en installant des stations le long des grands axes autoroutiers et à la périphérie des villes. EDF et sa filiale Sodetrel, propriétaire et exploitante du réseau de bornes, Renault, BMW, Nissan, Volkswagen et le centre de recherche Paris Tech sont les partenaires de ce projet soutenu par la Commission européenne. Les bornes du réseau, compatibles avec l’ensemble des véhicules électriques et hybrides rechargeables du marché, sont alimentées par EDF à 100 % en énergies renouvelables.

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°7Rester connectés

Comment maîtriser et piloter les besoins en énergie du territoire ?L’enjeu : équiper les bâtiments et déployer un service de suivi à distance pour nourrir une démarche de pilotage multifluides.

Pas-de-Calais

Le management de l’énergie se conjugue désormais au temps réel

Réduire à la fois ses dépenses éner-gétiques et son impact environne-mental : voilà des préoccupations

très largement partagées au sein des collec-tivités auxquelles Netseenergy répond plei-nement avec iBoard, un outil innovant de suivi à distance.Grâce à des capteurs et des sondes installés dans les bâtiments, une plateforme restitue les consommations d’eau et d’énergie (élec-tricité, gaz, fuel) aux personnes chargées du

Filiale d’EDF, Netseenergy propose une solution de suivi et de pilotage de l’énergie au travers d’une plateforme d’analyse de données, baptisée « iBoard ».

« Intuitif et simple d’utilisation, il nous a livré en une année d’obser-vation beaucoup d’enseignements. Ainsi, nous constatons que, du fait des nombreuses fuites qui n’étaient pas détectées auparavant, l’eau offre une marge d’optimisation très importante. S’agissant de l’énergie, nous arrivons maintenant à calculer le moment le plus opportun pour la remise en chauffe quotidienne de chaque bâtiment. Quand on gère plus d’un million de mètres carrés, on imagine sans peine le potentiel d’économies ! Nous voudrions améliorer la prise en compte de la rigueur hivernale en procédant à des comparaisons entre années. »

IBoard, un outil précieux

puissance de l’outil, il est possible de croiser différents types d’informations, ajoute Frédéric Weiland, Directeur général de Netseenergy. Par exemple, pour vérifier que la montée en puissance du chauffage est bien corrélée à la baisse des températures exté-rieures. »

Une expertise rarePour accompagner ses clients dans le déploie-ment d’une démarche de pilotage des consommations, Netseenergy est également en mesure de répondre au besoin de mana-gement de l’énergie. « Ce service repose sur les compétences d’experts capables, notam-ment, de prévoir les économies associées à des travaux de rénovation, et donc d’évaluer l’intérêt économique de ces derniers, explique Frédéric Weiland, Directeur général de Netseenergy. Cette expertise – rare chez les autres éditeurs de téléservices d’efficacité énergétique – apporte une importante valeur ajoutée à iBoard. »Depuis 2014, 126 collèges et 35 bâtiments administratifs, gérés par le département du Pas-de-Calais, sont placés sous le monito-ring de Neetsenergy. Les économies réali-sées, de l’ordre de 10 % par an, laissent espérer un retour sur investissement en deux ans seulement.« Au total, nous avons équipé environ 1 000 sites, que ce soit pour le secteur public ou privé. Une riche expérience que nous avons pour projet de diffuser au bénéfice de nos clients en partageant, sur une plateforme, les plans d’actions et les bonnes pratiques. De quoi susciter une saine émulation ! »

REPÈRES—

161 bâtiments sous monitoring dans le Pas-de-Calais.

10 %d’économies réalisées chaque année.

Cathy Dupont-Paccou, Chef de service Innovation énergie, département Pas-de-Calais

suivi. Les données sont actualisées toutes les dix minutes et une alerte est envoyée en cas de dépassement de seuils prédéfinis. Le contrôle des consommations par iBoard, y compris lorsque les bâtiments ne sont pas occupés, permet de repérer aisément les fuites. Il contribue également à améliorer la connaissance que peut avoir le client de son profil de consommation des sites, ce qui lui permet de mieux identifier les besoins en eau et en énergie. « Grâce à la souplesse et à la

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°7Rester connectés

LEVIER N°7Rester connectés

Comment suivre la consommation d’électricité et de gaz du patrimoine public ?L’enjeu : disposer d’un outil ergonomique, interactif et personnalisé, permettant de visualiser et comparer facilement les dépenses d’énergie selon les types de bâtiments, d’usages, etc.

France

La data-visualisation pour maîtriser son budget

EDF accompagne ses clients pour les aider à mieux maîtriser leurs factures grâce à des outils numériques inno-

vants leur permettant d’appréhender l’effet de leurs comportements sur leurs consom-mations. C’est le cas d’e.quilibre qui offre aux clients particuliers la possibilité d’accéder en ligne, depuis leur espace client, à des ana-lyses personnalisées de leur consommation

Grâce à un tableau de bord interactif et personnalisé, EDF offre aux collectivités un meilleur suivi de leurs factures d’énergie et une nouvelle opportunité pour communiquer avec leurs administrés sur les enjeux énergétiques.

pour faire des économies d’énergie. Dans un même objectif, EDF développe un nouvel outil qui permet de répondre aux besoins des collectivités de suivre leurs consomma-tions d’électricité et de gaz. Grâce à la data-visualisation et à l’enrichissement des informations de facturation par des données publiques (INSEE, IGN, open data comme le nombre d’élèves par collège), la collectivité

un autre quartier ou une ville voisine », expose Delphine Darmon-Klajer, Respon-sable Data/Digital chez EDF Collectivités.

Un outil pratique pour des clients multisitesL’application permet un rendu simple et ergonomique des faits marquants de ses consommations, tels que le top 20 des bâti-ments énergivores ou l’écart des consom-mations par rapport à l’année précédente. La visualisation graphique et géographique des consommations peut constituer pour un élu un support intéressant de communica-tion pour valoriser les bonnes pratiques mises en œuvre grâce au suivi, et pour sen-sibiliser ses administrés aux économies d’énergie. S’adressant à des groupements d’achats et à des clients fortement multi- sites, l’outil vient d’être choisi par deux syn-dicats d’énergie : HE 34 (Hérault Energies) et SYADEN (Syndicat audois d’énergies).

Le nouvel outil développé par EDF permet de visualiser en détail la consommation et la facturation d’une collectivité sur son périmètre global et sur des sous-périmètres définis (villes, collèges, établissements de santé, bâtiments sportifs, administratifs, etc.)

(région, département, intercommunalité, commune, etc.) dispose d’une parfaite tra-çabilité de sa consommation en euros et en KWh. « Une collectivité peut zoomer sur un établissement et estimer la consommation d’électricité par mètre carré ou par utilisa-teur (personnel administratif de la mairie par exemple). Elle peut ensuite se comparer à un autre établissement du même type, dans

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°7Rester connectés

Comment promouvoir des villes et des territoires smarts et durables ? L’enjeu : adosser les stratégies énergétiques à des outils digitaux innovants, afin de concilier développement économique, valorisation des ressources locales et maîtrise des consommations.

France

Compétitifs, décentralisés, intelligents : cap sur les nouveaux modèles de gestion de l’énergieEntretien avec Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole, et Jean-Pierre Frémont, Directeur des Collectivités d’EDF.

Quels sont les engagements d’EDF face aux enjeux portés par la COP21 ?Jean-Pierre Frémont_Partout en Europe, le groupe EDF évolue dans un environnement marqué par la transition énergétique : la mise en œuvre de politiques bas carbone, la valorisation des ressources locales, la baisse des coûts dans les nouvelles filières de production, l’importance croissante accordée à l’efficacité énergétique en sont quelques-uns des traits principaux. Notre volonté, face à ces tendances qui révolutionnent le monde industriel et énergétique, est d’agir en électricien performant et responsable. C’est l’objet de la stratégie que le Groupe a définie sous le nom CAP 2030. L’une des priorités affirmées est de maintenir un mix énergétique équilibré, favorisant toujours davantage les énergies décarbonées, nucléaire et renouvelables en tête. Le second engagement fondamental consiste à accompagner les clients et les territoires dans leur transition énergétique. Ceci passe notamment par le développement de solutions énergétiques compétitives et d’un modèle industriel permettant de créer des réseaux intelligents, adaptés à l’évolution des usages et aux nouveaux modes de production.

Pour une ville comme Toulouse, quelles sont les clés pour bien négocier la transition énergétique ?Jean-Luc Moudenc_Les collectivités territoriales se sont progressivement imposées comme des acteurs incontournables de la lutte contre la crise environnementale. On peut

considérer que 50 % au moins des émissions mondiales de CO2 sont directement liées aux décisions prises localement pour la gestion et l’organisation des territoires. Dans ces conditions, notre stratégie se décline en deux axes principaux. Tout d’abord, mobiliser les acteurs économiques en vue d’expérimenter l’économie circulaire et de développer une filière de services climatiques : de quoi faire de Toulouse un pôle d’excellence à l’échelle européenne. Ensuite, développer les énergies renouvelables et de récupération, afin de réduire la vulnérabilité du territoire et des habitants à l’augmentation du coût de l’énergie, et afin de limiter notre impact environnemental.

Quelles compétences le groupe EDF mobilise-t-il au service des territoires ?J.-P. F._Le Groupe est un acteur proche des territoires et des collectivités locales, pour lesquels il conçoit et met en œuvre des réponses sur mesure, au plus près des besoins énergétiques. Aujourd’hui, grâce notamment à l’appui de notre R&D et de nos filiales, nous maîtrisons les éléments essentiels au développement économique durable : aménagement et rénovation des espaces urbains ; développement des mobilités bas

“Nous mobilisons nos capacités d’ingénierie et de R&D pour répondre aux enjeux de la ville durable.”Jean-Pierre Frémont

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EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires EDF Collectivités / Le magazine de la transition énergétique des territoires

LEVIER N°7Rester connectés

“La logique de smart city se retrouvera dans tous les projets structurants de notre territoire.”Jean-Luc Moudenc

carbone ; mise en œuvre de solutions de production locale d’énergie ; amélioration de la performance thermique de l’habitat ; modernisation de l’éclairage public, intégrant de nouveaux services énergétiques ; lutte contre la précarité énergétique, etc. Grâce à ce vaste champ d’intervention, le Groupe répond aux besoins des acteurs publics locaux, en tant qu’architecte ensemblier de systèmes décentralisés. Nos solutions, fondées sur une analyse personnalisée et pointue du potentiel local, à partir d’outils de modélisation avancés, nourrissent des stratégies énergétiques pour toutes les mailles et tous les types de territoires. Urbains ou ruraux, villes ou régions, tous n’ont pas les mêmes enjeux énergétiques.

La notion de smart city est très en vogue. Que veut-elle dire pour Toulouse ?J.-L. M._C’est d’abord une ville plus facile à vivre et qui doit rester économiquement abordable : une ville qui prend le parti des technologies les plus performantes pour faciliter la vie des citoyens et rendre l’action publique plus efficace. C’est aussi la mise en œuvre d’une nouvelle relation entre administration et administrés, dans un processus collaboratif où les citoyens deviennent plus fortement acteurs, tant dans la co-construction de la feuille de route que dans son déploiement.

Ainsi, en 2015, plus de 350 personnes ont pris part à la définition du schéma directeur de la smart city. Je précise que notre ambition ne se limite pas à la ville connectée. Ce que nous voulons, c’est impulser un nouvel élan pour mieux gérer nos infrastructures et nos ressources sur quatre grands thèmes : mobilité, énergie, e-services et autonomie des seniors.

En quoi le numérique est-il devenu essentiel au développement urbain ? J.-P. F._Prenons l’exemple du projet Smart Electric Lyon, qu’EDF a initié et coordonne depuis plusieurs années. Cette expérimentation rassemble 25 000 foyers ainsi qu’une centaine de professionnels pour tester des solutions visant à maîtriser les consommations électriques, améliorer le confort de vie et accroître la performance économique. Sans les solutions innovantes qui lui sont associées, sans le large éventail de services interactifs déployés, elle n’aurait pas pu voir le jour. C’est dire si transition énergétique et transition numérique vont de pair. Demain, les ressources digitales seront au premier plan pour satisfaire des clients de plus en plus acteurs de leur consommation et, pour un nombre croissant d’entre eux, également producteurs d’énergie.

J.-L. M._Les nouveaux outils et technologies digitaux contribuent de façon décisive aux fonctionnalités que Toulouse Métropole souhaite apporter à ses habitants. Dans l’action à grande échelle que nous menons pour densifier et accélérer l’optimisation énergétique de l’habitat, les compteurs intelligents, mis en place par ERDF, jouent un rôle essentiel. Autre projet phare : le démonstrateur smart grid déployé dans le cadre de H2020, programme européen de financement de la recherche et de l’innova-tion sur la période 2014-2020. De manière générale, c’est en tirant parti des innovations en matière de Big Data, d’objets connectés, etc., que nous allons faciliter la vie des citoyens et leur donner accès à davantage d’informations en temps réel.

Comment EDF peut-elle accompagner la construction des smart cities ?J.-L. M._Toulouse Métropole encourage ses partenaires à faire de son territoire une zone pilote pour développer une action phare au niveau national et européen. Ainsi, nous menons, avec ERDF un projet de réseaux intelligents So Grid. Au travers des bornes de recharge pour véhicules électriques implantées par Sodetrel, au travers de la participation à l’atelier solidaire mis en place dans le quartier

d’Empalot pour sensibiliser les habitants aux bons usages énergétiques, le groupe EDF s’inscrit également comme un partenaire de premier plan. Compte tenu de son savoir-faire et de notre volonté de placer les entreprises au cœur de notre démarche de smart city, ce partenariat est sans doute voué à se renforcer. Notre territoire d’innovations regorge de start-up ; le Groupe a la capacité de détecter les plus prometteuses, de les aider, et de leur permettre l’accès aux marchés internationaux. Je pense notamment au développement de l’éclairage à détecteur de forme, développé par la start-up toulousaine Kawantech. Nous l’avons installé dans plusieurs de nos rues et il permet d’écono miser 60 % de consommation électrique. EDF pourrait emmener à l’international des PME, comme Airbus le fait si bien à Toulouse.

J.-P. F._EDF se situe clairement dans une démarche d’« open innovation », car il est essentiel pour nous de comprendre les évolutions qui émergent dans l’énergie et d’intégrer les nouvelles solutions dans nos activités. C’est la raison pour laquelle EDF a lancé en mai 2012, en partenariat avec Idinvest Partners, le fonds Electranova Capital pour soutenir les technologies vertes et innovantes développées par des start-up. Le fonds a, par exemple, soutenu Techniwood, qui a mis au point une nouvelle génération de panneaux isolants, particulièrement efficaces, écologiques et bon marché. C’est également dans cet esprit d’innovation que bon nombre des outils que nous déployons, en réponse aux besoins de nos clients, contribuent déjà à faire émerger la ville durable et connectée. En particulier, en délivrant des informations en temps réel sur les consommations, en apportant des outils d’aide à la décision d’investissement ou en enrichissant la gamme des offres de services proposées aux habitants. Récemment, EDF a lancé son application ville durable, basée sur la réalité augmentée. Grâce à des vues à 360 degrés, l’utilisateur évolue dans une ville imaginaire en 3D et part à la découverte des thèmes clés de la ville de demain : bouger, éclairer, aménager et rénover. Cet outil, développé avec la jeune start-up Arforia, est téléchargeable gratuitement. Notre objectif : permettre aux acteurs des territoires d’appréhender de façon détaillée les enjeux de la ville durable.

Smart grid est un projet destiné à tester, grandeur nature, des fonctionnalités liées à la gestion locale de la production intermittente et de la variation de la demande, ainsi qu’à la maîtrise de la consommation d’énergie.

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