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le 78 mag 46 Bd Saint Antoine 78150 LE CHESNAY MARS 2011 N°6 LE MAGAZINE DE LA CMCAS DES YVELINES ❰❰ S O M M A I R E Depuis le statut de 1946 et la loi du 10 février 2000 instaurant la Branche des IEG, les entreprises dont les salariés relèvent ou devraient relever du champ des IEG, et qui pourtant ne contribuent pas au 1%, se sont fortement accrues. Si certaines (CNR, …) sous la pression des salariés et de la CGT contribuent, cela relève bien plus du don que du 1% des recettes d’exploitation ! Quant à certains Commercialisateurs, ils ont unilatéralement considéré leurs salariés hors champs IEG pour ne pas contribuer au 1%, et exclure ainsi leurs personnels des garanties collectives statutaires. Cette forme de « dumping social » sur les garanties sociales des salariés est inacceptable. Tout cela s’est mis en place au fil du temps sous l’œil « bien veillant » de la DIDEME (Direction de la demande et des marchés énergétiques), donc du gouvernement qui, dès 2004, confirmait la résistance des nouveaux entrants sur le marché pour ne pas contribuer au 1% et retarder toute évolution du financement. Pour nous, l’opacité de l’assiette des reversements d’EDF et de GDF SUEZ additionnée à des reversements aléatoires des entreprises de la Branche des IEG conduirait à amputer le salaire différé des électriciens et gaziers. Le statut national (Art 25) prévoit que "Les dépenses résultant de la création et du fonctionnement des Activités Sociales sont couvertes au moyen d'un prélèvement de 1% sur les recettes des exploitations (ndlr : EDF GDF SUEZ) et des entreprises exclues de la nationalisation, assurant la distribution du gaz et de l'électricité". Pour nous, au titre des recettes des exploitations, c’est bien l’ensemble des recettes qui doivent relever de l'assiette du 1%. Côté EDF et GDF SUEZ, les justificatifs apportés au « compte 1% » ne permettent pas d’avoir la réalité du salaire différé du personnel. Les Entreprises Non Nationalisées (en 1946) n'ont aucune justification d'assiette à donner directement à EDF ou à GDF dont le rôle, aux termes du décret du 3 février 1955, se cantonne uniquement à rassembler les sommes correspondant au prélèvement et à les verser ensuite aux Caisses Mutuelles Complémentaires et d'Actions Sociales (CMCAS) et à la Caisse Centrale d'Activités Sociales (CCAS). À peine la moitié des 140 entreprises de la Branche des IEG contribuerait au financement des Activités Sociales alors que tous les salariés statutaires en bénéficient. dossiers ❰❰ DU mag dossiers DU mag 1/3 SANTÉ mag 4/9 INFOS mag 10/11 ACTIVITÉS mag 12/13 IFOREP mag 24/25 ARTICLE mag 26 VIE DE LA CMCAS mag 14/21 CULTURE ET HISTOIRE mag 22/23 Détail du sommaire page 27

LE MAGAZINE DE LA CMCAS DES YVELINES lemag78yvelines.cmcas.com/wp-content/blogs.dir/10/files/journal_CMCAS_78... · l/ La stratégie de la distraction Élément primordial du contrôle

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le 78mag46 Bd Saint Antoine 78150 LE CHESNAY

MARS 2011N°6

L E M A G A Z I N E D E L A C M C A S D E S Y V E L I N E S

❰❰

S O M M A I R E Depuis le statut de 1946 et la loi du 10 février 2000 instaurant la Branche des IEG, lesentreprises dont les salariés relèvent ou devraient relever du champ des IEG, et quipourtant ne contribuent pas au 1%, se sont fortement accrues. Si certaines (CNR, …)sous la pression des salariés et de la CGT contribuent, cela relève bien plus du don quedu 1% des recettes d’exploitation !

Quant à certains Commercialisateurs, ils ont unilatéralement considéré leurssalariés hors champs IEG pour ne pas contribuer au 1%, et exclure ainsi leurspersonnels des garanties collectives statutaires. Cette forme de « dumping social »sur les garanties sociales des salariés est inacceptable.

Tout cela s’est mis en place au fil du temps sous l’œil « bien veillant » de la DIDEME(Direction de la demande et des marchés énergétiques), donc du gouvernement qui,dès 2004, confirmait la résistance des nouveaux entrants sur le marché pour ne pascontribuer au 1% et retarder toute évolution du financement.

Pour nous, l’opacité de l’assiette des reversements d’EDF et de GDF SUEZadditionnée à des reversements aléatoires des entreprises de la Branche des IEGconduirait à amputer le salaire différé des électriciens et gaziers.

Le statut national (Art 25) prévoit que "Lesdépenses résultant de la création et dufonctionnement des Activités Sociales sontcouvertes au moyen d'un prélèvement de 1% sur lesrecettes des exploitations (ndlr  : EDF GDF SUEZ)et des entreprises exclues de la nationalisation,assurant la distribution du gaz et de l'électricité".Pour nous, au titre des recettes des exploitations,c’est bien l’ensemble des recettes qui doiventrelever de l'assiette du 1%.

Côté EDF et GDF SUEZ, les justificatifs apportés au« compte 1% » ne permettent pas d’avoir la réalitédu salaire différé du personnel.

Les Entreprises Non Nationalisées (en 1946) n'ontaucune justification d'assiette à donner directementà EDF ou à GDF dont le rôle, aux termes dudécret du 3 février 1955, se cantonne uniquementà rassembler les sommes correspondant au prélèvementet à les verser ensuite aux Caisses MutuellesComplémentaires et d'Actions Sociales (CMCAS) et àla Caisse Centrale d'Activités Sociales (CCAS).

À peine la moitié des 140 entreprises de la Branchedes IEG contribuerait au financement des ActivitésSociales alors que tous les salariés statutaires enbénéficient.

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VIE DE LA CMCASmag

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CULTURE ET HISTOIREmag

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Détail du sommaire page 27

E D I T O

Électionsde SLVChersBénéficiaires,

Le 26 mai 2011, vous allez être amenésà voter pour :● Les correspondants de vos SLV etmembres de Bureaux.● Les délégués de liste qui sont vosreprésentants à l’Assemblée Générale de laCMCAS des Yvelines.Ces élections se dérouleront dans uncontexte politique difficile du fait de lamultiplicité d’attaques sous-jacentes dugouvernement contre nos Activités Socialesauquel s’ajoute un positionnementd’accompagnement de nos Directions. Toutcela est certainement lié à l’échéance del’élection présidentielle à venir, et surtout àla volonté de reprendre pour partie lemontant du 1% en faveur des actionnairesdu CAC 40.En concomitance, c’est bien évidemment laremise en cause de 64 années de luttes pourmaintenir les acquis sociaux obtenu en 1946par la mise en œuvre du programme duCONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE,concrétisé par le « Statut des IEG », dont lesacquis sociaux perdurent encore aujourd’hui.Dans ce contexte, il nous faut tous être forcede propositions pour asseoir toujours plus lalégitimité de notre particularisme, en étantinlassablement actifs et à l’écoute pourrépondre aux attentes de nos bénéficiairescomme aux besoins sociétaux de notretemps.Nos SLV ont évolué pour être et rester auplus près des agents et bénéficiaires, enadéquation avec notre contemporanéité. Vousle constatez par vous-mêmes, les SectionsLocales de Vie, fondement de la démocratieet de la citoyenneté dans l’entreprise, sontl’espace privilégié où chacun et chacunepeut pleinement être l’acteur et le messagerd’une gestion collective et pluraliste, avecl’objectif de l’intérêt général empli du sensde la responsabilité et de la solidarité.Nous nous devons de réussir ces élections, afinde démontrer plus que jamais notre profondattachement à nos Activités Sociales, jecompte sur vous tous.Aussi le 26 mai 2011 : « Votez ! », ce seraimmanquablement un acte citoyen fort,mené au sein même de nos entreprises, pourl’Intérêt Général, et bien évidemment pourvotre intérêt propre.

Bernard LABREUILPrésident de la CMCAS des Yvelines

QUELLE PLACE VEUT-T’ON DONNER DANS NOTRE SOCIETE À LA PERSONNE EN PERTED'AUTONOMIE ?La CMCAS des Yvelines considère que dans une période de crise oùles attentes des personnels sont fortes en matière sociale, ce 1 % non versé par lesemployeurs est inacceptable.

Les Activités Sociales sont une réponse collective à des besoins individuels, fondéesur le principe de la solidarité. Elles donnent ainsi à chacun l’accès à tout un panelde prestations impossible à obtenir individuellement.

Ce salaire « socialisé » est réparti entre les activités de portée nationale (la CCAS) etles activités de proximité (SLV-CMCAS). Ces sommes rendent abordables à tous lessalariés les activités pour lesquelles le marché a imposé la règle de la sélection parl’argent.

Durant l’été 2010, la CCAS et certaines Organisations Syndicales vous ont alerté surla volonté du patronat de la Branche des IEG, dans le cadre de futures négociationsqui devaient s’ouvrir en septembre 2010, de remettre en cause le rattachement despersonnels de la CCAS et des CMCAS et de réduire de façon radicale les moyens mis àdisposition des activités sociales décentralisées (les CMCAS, moyens des élus, deSLV…).

Remise en cause des moyens de proximité, du statut du personnel des CMCAS - CCAS,appréciation unilatérale du versement du 1% sont autant de moyens de spolier lepersonnel de ses droits et de ses acquis.

À l’heure où la loi NOMÉ redistribue les billets du « Monopoly » énergétique, il esthors de question de donner encore plus de profits aux actionnaires et cela sur le dosdes personnels.

Il faut exiger:

❰❰ la communication de la liste précise des entreprises contributives et lemontant des versements

❰❰ la clarté sur les modalités de calcul du 1% de la part des pouvoirs publics

❰❰ le paiement de l’intégralité du salaire différé des personnels de la part de l’ensemble des entreprises de la Branche des IEG.

Parce que les Activités Sociales des IEG et leur financement appartiennent auxsalariés, il est proposé de signer la pétition pour le respect du 1% par lesemployeurs.

Au-delà de la signature, ce sera dans les jours à venir un moyen d’interpeller lesentreprises et les pouvoirs publics, tant localement que nationalement pour quele salaire différé (recettes 1%) soit correctement versé par toutes les entreprisesdes IEG !

le 1% vous appartient…

1%, SALAIRE DIFFÉRÉ,EXIGEONS NOTRE DÛ !

DOSSIERS

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Nous considérons que les entreprises des IEG sont dépositaires d’unmodèle social auquel elles ne peuvent se soustraire. Les employeursdoivent continuer d’assumer les moyens dédiés aux ActivitésSociales et respecter le caractère statutaire des salariés qui ytravaillent.

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l/ La stratégie de la distractionÉlément primordial du contrôle social, lastratégie de la diversion consiste à détournerl'attention du public des problèmesimportants et des mutations décidées parles élites politiques et économiques, grâceà un déluge continuel de distractions etd'informations insignifiantes. La stratégiede la diversion est également indispensablepour empêcher le public de s'intéresser auxconnaissances essentielles, dans lesdomaines de la science, de l'économie, dela psychologie, de la neurobiologie, et dela cybernétique. « Garder l'attention dupublic distraite, loin des véritablesproblèmes sociaux, captivée par des sujetssans importance réelle. Garder le publicoccupé, occupé, occupé, sans aucun tempspour penser; de retour à la ferme avec lesautres animaux. » Extrait de « Armessilencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir dessolutionsCette méthode est aussi appelée« problème-réaction-solution ». On créed'abord un problème, une « situation »prévue pour susciter une certaine réactiondu public, afin que celui-ci soit lui-mêmedemandeur des mesures qu'on souhaite luifaire accepter. Par exemple: laisser sedévelopper la violence urbaine, ou organiserdes attentats sanglants, afin que le publicsoit demandeur de lois sécuritaires audétriment de la liberté. Ou encore : créerune crise économique pour faire acceptercomme un mal nécessaire le recul des droitssociaux et le démantèlement des servicespublics.

3/ La stratégie de la dégradationPour faire accepter une mesure inacceptable,il suffit de l'appliquer progressivement, en« dégradé », sur une durée de 10 ans. C'estde cette façon que des conditionssocio-économiques radicalement nouvelles(néolibéralisme) ont été imposées durantles années 1980 à 1990. Chômage massif,précarité, flexibilité, délocalisations,salaires n'assurant plus un revenu décent,autant de changements qui auraientprovoqué une révolution s'ils avaient étéappliqués brutalement.

4/ La stratégie du différéUne autre façon de faire accepter unedécision impopulaire est de la présentercomme « douloureuse mais nécessaire »,en obtenant l'accord du public dans leprésent pour une application dans le futur.Il est toujours plus facile d'accepter unsacrifice futur qu'un sacrifice immédiat.D'abord parce que l'effort n'est pas àfournir tout de suite. Ensuite parce que lepublic a toujours tendance à espérernaïvement que « tout ira mieux demain »et que le sacrifice demandé pourra êtreévité. Enfin, cela laisse du temps au publicpour s'habituer à l'idée du changement etl'accepter avec résignation lorsque lemoment sera venu.

5/ S'adresser au public comme à des en-fants en bas-âgeLa plupart des publicités destinées augrand-public utilisent un discours, desarguments, des personnages, et un tonparticulièrement infantilisants, souventproche du débilitant, comme si lespectateur était un enfant en bas-âge ouun handicapé mental. Plus on cherchera àtromper le spectateur, plus on adoptera unton infantilisant. Pourquoi ? «Si ons'adresse à une personne comme si elleétait âgée de 12 ans, alors, en raison de lasuggestibilité, elle aura, avec une certaineprobabilité, une réponse ou une réactionaussi dénuée de sens critique que celled'une personne de 12 ans». Extrait de«Armes silencieuses pour guerrestranquilles»

6/ Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'àla réflexionFaire appel à l'émotionnel est unetechnique classique pour court-circuiter

l'analyse rationnelle, et donc le senscritique des individus. De plus, l'utilisationdu registre émotionnel permet d'ouvrir laporte d'accès à l'inconscient pour yimplanter des idées, des désirs, des peurs,des pulsions, ou des comportements...

7/ Maintenir le public dans l'ignorance etla bêtiseFaire en sorte que le public soit incapablede comprendre les technologies et lesméthodes utilisées pour son contrôle etson esclavage. « La qualité de l'éducationdonnée aux classes inférieures doit être laplus pauvre, de telle sorte que le fossé del'ignorance qui isole les classes inférieuresdes classes supérieures soit et demeureincompréhensible par les classesinférieures. Extrait de « Armes silencieusespour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complairedans la médiocritéEncourager le public à trouver « cool » lefait d'être bête, vulgaire, et inculte...

9/ Remplacer la révolte par la culpabilitéFaire croire à l'individu qu'il est seulresponsable de son malheur, à cause del'insuffisance de son intelligence, de sescapacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieude se révolter contre le systèmeéconomique, l'individu s'auto-dévalue etculpabilise, ce qui engendre un étatdépressif dont l'un des effets estl'inhibition de l'action. Et sans action, pasde révolution!...

10/ Connaître les individus mieux qu'ilsne se connaissent eux-mêmesAu cours des 50 dernières années, lesprogrès fulgurants de la science ont creuséun fossé croissant entre les connaissancesdu public et celles détenues et utilisées parles élites dirigeantes. Grâce à la biologie,la neurobiologie, et la psychologieappliquée, le « système » est parvenu àune connaissance avancée de l'êtrehumain, à la fois physiquement etpsychologiquement. Le système en estarrivé à mieux connaître l'individu moyenque celui-ci ne se connaît lui-même. Celasignifie que dans la majorité des cas, lesystème détient un plus grand contrôle etun plus grand pouvoir sur les individus queles individus eux-mêmes.

LES DIX STRATEGIESNoam Chomsky :Linguiste nord-américain, il a élaboréune liste des « Dix Stratégies deManipulation » à travers les média. Nousla reproduisons ici. Elle détaillel'éventail, depuis la stratégie de ladistraction, en passant par la stratégie dela dégradation jusqu'à maintenir lepublic dans l'ignorance et la médiocrité.

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OUTIL DU POUVOIR POUR MANIPULER LES MASSES

2ème épisode dans le magazine Challenges : M. KESSLER, n°2du Patronat Français, Président des sociétés d'assurances etactuel Président de SCOR, géant de la réassurance, avaitestimé que la politique économique de Nicolas SARKOZY étaitmoins brouillonne qu'on pouvait le penser, car dans sesréformes variées il y avait l'optique de : « sortir de 1945 etde défaire méthodiquement le programme du ConseilNational de la Résistance ».

Le 3ème épisode vient d'un grand penseur de la droite, M. AlainMINC, qui suggère le 9 mai 2010 avec la morgue qu'on luiconnaît que les personnes âgées coûtent trop cher à lacollectivité (beau constat épris d’un fort sentiment desolidarité) et qu'il faut trouver de nouvelles sources definancement.

Hélas oui ! Il paraît que nous vivons de plus en plus vieux,quelle catastrophe ! Mais il est à constater que plus vieux neveut pas dire sans soucis de santé. Aussi, la parade est venuepar le biais de la réforme des retraites, en faisant travaillertous ceux nés après 1957 jusqu'à 67 ans, espérant peut êtreainsi rapprocher l’âge des deux départs, celui de la retraite etle définitif... (un peu de cynisme ne fait pas de mal).Ils sont conscients qu'il y aura également plus de problèmesde dépendance, plus de malades d'Alzheimer, plus deParkinson, plus de cancers (conséquences de l’amiante) ...Et si par hasard cela ne suffisait pas ?...Alors dans ce cas il ya dans les cartons un autre “ vrai “ projet. À la question denotre “ cher “ Président SARKOZY « faut-il faire un systèmeassurantiel ? » le gouvernement répond en planchant sur desmesures législatives qui doivent être votées à l'automne 2011(dixit Roselyne BACHELOT le 26 novembre 2010, au Figaro) cesera à notre avis le coup de grâce contre notre SécuritéSociale.

Feu Philippe SEGUIN, Président de la Cour des Comptes, avaitplaidé dans ce sens au motif « que d'un côté nous devons faireface à une explosion des dépenses, de l'autre que la mondialisation, à cause de nos charges sociales, hypothèquenotre compétitivité ».

En fait les choix sont déjà faits avant même qu'unepseudo-concertation ne commence : il s'agit bien d'uneprivatisation rampante de la Sécurité Sociale qui seprépare.

L'argument principal utilisé sera que la dépendance va coûtertrès cher. C'est d'ailleurs le Cheval de Troie des assureurs pour

entrer dans le système de la couverture sociale.Un projet de joint-venture conclu par la Caisse Nationale dePrévoyance (CNP) et le groupe financier Malakoff Médéric,spécialisé dans la retraite complémentaire et dont le patronest un certain Guillaume SARKOZY, frère de notre Président,vient d'être bloqué car un peu prématuré. Ce joint-venture,révélé par Médiapart, conclut « la fin des jours heureux »,pas pour tout le monde...

Dans ce document il est prévu des “ packages “, c'est-à-diredes contrats individuels d'assurances privées englobant ladépendance, la retraite complémentaire, les risques maladie,moins couverts par la Sécurité Sociale, d'où l'explication dela baisse continuelle des déremboursements de certainsmédicaments (ils pensent à tout) et notre Président est bienau courant de toutes ces manœuvres puisque la CNP et legroupe financier ont déjà conclu , avec sa bénédiction, unaccord avec ... son frère Guillaume SARKOZY afin de préempterdès à présent le marché alléchant de la retraite et de ladépendance, (voir confirmation sur le site Internet deMalakoff Médéric : Guillaume SARKOZY mise gros sur ladépendance. Et que fait l’opposition dans tout ça ??? Peu deréactions visibles pour le moment.Pourtant, bien que les caisses de l'État soient vides, lesbanques (renflouées par le même État) et les entreprises vontdistribuer pour 2010, 40 milliards d'euros aux actionnaires duCAC4O, sans compter les stock-options dont certains ont déjàprofité : 80, 120 ou 180 millions, toujours en 2010.La casse de nos industries, de nos entreprises de ServicesPublics, des hôpitaux, de notre recherche, de notre ÉducationNationale, de nos transports de Services Publics, crée de plusen plus de misère, de désertification d'une grande partie denos régions...

Comme l'écrit simplement Stéphane ESSEL« Indignez-vous »

Dernier épisode : Il serait grand temps de réagir, d’anticiperla contre attaque !...Nous nous y employons, mais il nous fautla compréhension et l’implication de tous pour conserver unegestion sociale solidaire telle que pensée par le ConseilNational de la Résistance.

Non ce n'est pas une demande syndicale, ni même une demande de nos ActivitésSociales comme vous pouvez vous en douter !....C’est pourtant là le désidérata de M. BÉBEAR, fondateur du groupe AXA, qui le ditet l'écrit.

1er épisode : dès 1996, M. BÉBEAR avait sommé le gouvernement d'Alain JUPPÉd'avancer vers des « sécurités sociales privées ». Le journal L'Express en avait déjà tiré cette conclusion :« Autant dire, tuer la Sécurité Sociale ».

Faut’il privatiser la SÉCuritÉSociale ?...

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Claude SERREAU

Claude SERREAUBénéficiaire Inactif et ancien cadre EDF

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SERVICES MÉDICAUX CPACM – ENTENTES PRÉALABLESEchelon Local du Service Médical des YVELINESAdresse siège : 92 avenue de Paris BP 204, 78014 VERSAILLESTel : 01 39 20 32 97Plate-forme gestion : 78085 Yvelines cedex 9Tél : 0820.904.102Courriel : [email protected]

Echelon Local du Service Médical de PARISAdresse siège : Immeuble Le Trieste - 21, rue Georges-Auric, 75948 PARISTél : 01 53 38 70 00Fax : 01 42 40 03 42Courriel : [email protected] d'ouverture : du lundi au vendredi de 8h30 à 17h

Echelon Local du Service Médical de L'ESSONNEAdresse : Boulevard François Mitterrand, 91039 ÉVRYTél : 01 60 79 78 34Fax : 01 60 77 60 91Plate-forme gestion : 91041 Evry cedexTel : 0820.904.125Courriel : [email protected] d'ouverture : du lundi au jeudi de 8h30 à 17h15 et le vendredi de8h30 à 16h15

Echelon Local du Service Médical des HAUTS-DE-SEINEAdresse siège : 113, rue des Trois Fontanot, 92026 NANTERRETél : 01 41 45 20 00Fax : 01 47 78 70 35Plate-forme gestion : 92026 Nanterre cedexTel : 0820.904.192Horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 8h30 à 17h15

Echelon Local du Service Médical de SEINE-SAINT-DENISAdresse siège : 195, avenue Paul-Vaillant Couturier, 93014 BOBIGNYTél : 01 48 96 48 48Fax : 01 48 30 68 09Plate-forme gestion : 44 avenue Tiers 93014 BobignyTel : 0820.904.193Horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30

Echelon Local du Service Médical du VAL-DE-MARNEAdresse siège : 1/9, avenue du Général De Gaulle, 94031 CRETEILTél : 01 43 99 33 33Fax : 01 43 39 11 07

Echelon Local du Service Médical du VAL D'OISEAdresse siège : Immeuble SOGE 2000, 95012 CERGY-PONTOISETél : 01 30 73 65 93Fax : 01 30 32 66 90Plate-forme gestion : Immeuble SOGE 2000 – 5ème et. – Pièce 501 95012Cergy Pontoise cedexHoraires d'ouverture : du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30

Echelon Local du Service Médical de SEINE-ET-MARNEAdresse: Rue des Meuniers - Rubelles, 77951 MAINCYTél : 0 820 904 138Fax : 01 64 52 55 22Horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 9h à 17h

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Rappel desmodalitÉs detransmissions versCAMIEG & MUTIEG

● Feuilles de soinsCAMIEG 92OII NANTERRE CEDEX 0811 709 300 - [email protected]

● Demandes d'ententes préalables Services Médicaux CPACM -Ententes PréalablesEchelon Local du Service Médical des Yvelines78085 YVELINES Cedex 9

● Demandes de prise en charge à 100 %pour les ALD pour les résidents du départementdes YvelinesÉchelon Local du Service Médical des Yvelinesà l'attention du Médecin Conseil 78085 YVELINES Cedex 9 Tél: 3646 - Fax: 01 39 20 31 03 [email protected]

● Carte Européenne de Santé : - Appeler directement au 0811 709 300

- Par internet : http://www.camieg.fr

37 rue de Châteaudun 75009 PARIS

● Demandes de prises en charges journalières Appeler directement au 09 69 32 37 37Fax : 01 58 05 10 45

- Par internet : E-mail : [email protected] ou www.mutieg.fr

En ce qui concerne les boites e-mails dédiéesà la proximité pour la CSMR, ce sont lessuivantes en fonction de l'objet de lademande

- pour les affiliations,[email protected] pour les prestations,[email protected] pour les prises en charge hospitalières,[email protected] pour les devis (en dentaire notamment),[email protected] pour les informations diverses,proxi.infos@ mutieg.fr

Accueil et information des assurésEn complément de la plateforme téléphonique nationale (0811.709.300) et de son site Internet (http://www.camieg.fr) laCamieg organise un accueil physique via un réseau de 17 antennes régionales. En effet, créer une relation de proximité, c'estavant tout offrir à chaque bénéficiaire un accès simple et rapide à l'ensemble des services proposés.

Les conseillers Camieg informent les bénéficiaires sur :• les prestations et leurs remboursements en cours ;• leur dossier, les démarches administratives et médico-administratives à effectuer ;• l'évolution de leurs droits selon leurs changements de situation ;• les actions de prévention menées par l'organisme ;

Au plus près du lieu de vie :Le réseau de proximité de la Camieg veut proposer un accueil lors de permanences extérieures, au plus près du lieu de travaildes actifs ou du lieu de vie des retraités.En accord avec la CMCAS des YVELINES, ces permanences vont se dérouler dans ses locaux.

CMCAS des YVELINES46 boulevard St Antoine — 78150 LE CHESNAYle mardi de 10h30 à 12h30 et de 13h30 à 15h00En mars : mardi 8, mardi 15, mardi 22, mardi 29 mars 2011 En avril : mardi 5, mardi 12, mardi 19, mardi 26 avril 2011En mai : mardi 03, mardi 10, mardi 17, mardi 31 mai 2011En juin : mardi 7, mardi 14, mardi 21, mardi 28 juin 2011

L'Antenne Île-de-France en chiffres :93 000 bénéficiaires protégés, soit 18,1% de la population totale de la Camieg 56 500 OD & 36 500 ADPour les YVELINES :14 900 bénéficiaires protégés8 400 OD, 6 500 AD

L'Équipe de l'antenne Île-de-France :Responsable de l'Antenne : Manuel FRANÇOISAgents d'Accueil : Farida BESSA, Jean-Claude BOUALACHE, Shelen CHELGHOUM, Banna DIEDHIOU, Pierre DOMINOIS,Aurélie MERLOT.

Prévention et promotion de la santé :Engagée en matière de prévention, la Camieg développe une politique de promotion de la santé innovante pour :

• Relayer les campagnes nationales de prévention et de dépistage de l'Assurance Maladie ;• Mener des actions sur des thématiques de santé publique spécifiques, adaptées aux attentes et besoins de nos

bénéficiaires ;• Informer, pour recourir aux soins de manière pertinente en respectant les critères d'utilité et de qualité.

La Camieg, Caisse d'Assurance Maladie des Industries Électriques et Gazières, estun organisme de Sécurité sociale créé par décret le 30 mars 2007 pour prendreen charge la gestion du régime spécial d'assurance maladie maternité des IEG.

La CamiegAU servicedes assurÉs

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Pour l'année 2011, 6 thématiques ont été priorisées : la promotion du bien vieillir, lalutte contre les cancers, la prévention des maladies chroniques, la promotion de lanutrition et de l'activité physique, la prévention des addictions, la prévention desrisques environnementaux. L'Antenne Île-de-France va commencer à décliner cesprogrammes dès la fin de l'année 2011.

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La COUVERTURESUPPLÉMENTAIREMALADIE RETRAITÉS(CSMR)

Vous avez bien quelques minutes à me consacrer pour lire ce petit rappel, pour ceuxqui aurait omis d’adhérer depuis son lancement.Il existe une nouvelle Couverture Santé Maladie Retraité, la CSMR, via MUTIEGR ASSO, et en tant que retraité de la branche des IEG, il est important que vous soyezinformés des nouvelles dispositions s’offrant à vous.En effet, la CCAS a négocié un contrat de mutuelle santé pour ses retraités, cardepuis le 1er janvier 2011, les prestations concernant le forfait hospitalier, la chambreparticulière et le lit accompagnant ne sont plus remboursées par la CAMIEG.Ces 3 prestations étaient jusqu’alors remboursées par la CAMIEG maisfinancées par le 1 % des Activités Sociales.

En remplacement, la CCAS vous propose la CSMR afin que vous puissiez bénéficierde garanties améliorées et que vous continuiez à bénéficier de ces 3 prestationshospitalières au même niveau que lorsqu’elles étaient remboursées par la CAMIEG.Cette couverture santé pour les retraités vous donne accès à de meilleurs niveauxde remboursements, notamment sur les frais optiques, dentaires et lesdépassements d’honoraires des praticiens.

En pratique, la CAMIEG vous remboursera vos soins commeauparavant (hormis sur le forfait hospitalier, la chambreparticulière et les frais d’accompagnement) et transmettradirectement à la MUTIEG R ASSO par télétransmission, pourles compléments de remboursements.Le montant de la cotisation est réduit, car c’est un tarifpréférentiel sur lequel la CCAS participe grâce au fonds du1 % et va jusqu’à une prise en charge complète pour les basrevenus.Si vous souhaitez recevoir la notice d’information avec le

bulletin d’adhésion ou si vous souhaitez plusd’explications sur le contrat CSMR, n’hésitez pas àcontactez votre SLV.Notre CMCAS compte aujourd'hui 1 525 Ouvrants-Droitsadhérents sur une population totale de 3 540, ce quireprésente que 43 % de la population concernée.Personne n’est à l’abri d’une hospitalisation…Alors, adhérez dès que possible !

Merci de m’avoir consacré un peu de temps pour lire ce petitrappel.

Le bon air de la régiondes Yvelines est trèsbénéfique !Pour preuve, MadameMadeleine Guittetvient de fêter ses 100ans dans une formeenviante.

Madeleine Guittet est née le 14 février 1911.Année  :- De la création du concours LEPINE- Du prix Goncourt accordé à Alphonse de Chateaubriant- Du prix Nobel de chimie remis à Marie Curie

Et depuis.. Elle a malheureusement, subit deux guerres maisaussi que d’avancées sociales entre 1936 et 1946 :- Les nationalisations EDF/GDF, la SNCF, etc…- La mise en place de la Sécurité Sociale- Et toutes les nouvelles technologies…

100 ans d’une vie bien remplie, de bonheur, de soucis et demalheurs hélas, mais grâce à son courage, sa volonté et soncaractère bien trempé, Madame Guittet a su faire face auxsouci, embuches du destin et tâches ménagères de la viecourante à effectuer sans les techniques d’aujourd’hui.Elle se rappelle du mal qu’elle avait pour nettoyer les bleusde travail de son mari salarié à la centrale thermique de Issyles Moulineaux (il n’y avait pas de machine à laver).Après la maison de retraite et la famille, ce sont les bénévolesdu réseau solidaire (Yolande et Patrick) avec la SLV3 qui onteu la joie de lui offrir un joli bouquet de fleur et son cadeau

de la CMCAS en présence de ses enfants, de sa petite fille, duprésident et du secrétaire de la CMCAS (Bernard et Daniel),de Pascale et les membres du bureau de la SLV3 (Nordine,Guy,Patrick et Gina) Autour d’un gâteau et d’une coupe de champagne, notrecentenaire très émue n’avait pas assez de mots pour remerciertout le monde.Nous lui souhaitons de rester toujours aussi vaillante et enbonne forme, entourée de toute sa petite famille (enfants,petits enfants et arrières petits enfants) qu’elle appréciebeaucoup et qui le lui rendent bien.

Les 100 ans de Madeleine GUITTET

La conclusion de Madeleine Guittet est :«  C’est bien de vieillirmais il faut rester jeune !! »

Plusieurs projets de décrets gouverne-mentaux ouvrent une brèche dans la priseen charge à 1OO% des maladies de longuedurée par la Sécurité Sociale.

La sortie de l’hypertension artériellesévère de la liste des affections de longuedurée (ALD), sous l’argument que cetteprise en charge relèverait de la préventionet non du soin, est inacceptable. Par ceretrait, des milliers de malades pourraientainsi renoncer à se soigner pour cettepathologie dont les complications restentgraves (maladie cardiovasculaire,insuffisance rénale …). Les « économies »immédiates espérées se traduiraient parune prise en charge tardive, et donc àterme, plus coûteuse.

Un autre projet de décret prévoit uneprescription très limitée des transportssanitaires pour les patients atteints demaladies de longue durée. Alors que l’onsait que la désertification des territoireset les restructurations hospitalièreséloignent de plus en plus les patients desprofessionnels et établissements desanté, et que nos réseaux de transport encommun sont loin d’être satisfaisants,l’objectif serait-il d’amener les malades àrenoncer à consulter ?Toutes les études montrent qu’unediminution de la prise en chargefinancière dans le domaine de la santé setraduit par une exclusion des patients lesplus pauvres et/ou les moins informés.

Les Organisations Syndicales alertent lespouvoirs publics, la population touteentière sur les conséquences de cesmesures en terme de santé, car nousassistons à un nouveau recul dansl’accès aux soins. Les inégalités socialeset de santé n’ont de cesse de croître. Ladernière étude de l’observatoirerégional de santé d’Île-de-France leconfirme : selon le lieu de résidence on nedispose pas de la même offre de soins.

Poursuivre dans cette voie seraitparticiper consciemment à la régressionde notre pays. C’est ce qui se passe auxÉtats-Unis, où l’espérance de vie vient dediminuer pour la première fois depuis plusde 30 ans.

Il nous faut au contraire maintenir un hautniveau de prise en charge par laSécurité Sociale pour renforcer lasolidarité et garantir l’accès aux soinspour tous.

UNE NOUVELLE ÉTAPEDANS L’EXCLUSIONDES SOINS.

SANTÉ

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magSECURITÉSOCIALE

QUELLE PLACE VEUT-T’ON DONNERDANS NOTRE SOCIETE À LA PERSONNEEN PERTE D'AUTONOMIE ?

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Le président de la République a lancé une consultation sur la prise en charge de ladépendance et a nommé une ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale, Mme BACHELOT, instigatrice de la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » (HPST).

Nous pouvons être inquiets pour les lois sur la dépendance.

Tout d'abord, nous devons dénoncer le terrorisme des chiffres dont les discussionslors du projet de loi sur la réforme des retraites a constitué une énième démonstration.

Depuis 1945, tous les risques couverts par la Sécurité Sociale relèvent de la« solidarité nationale », c'est-à-dire d'une contribution de chacun en fonction deses moyens et de la redistribution en fonction de ses besoins : c'est un héritage duConseil National de la Résistance.

Le terme même de « dépendance » doit être défini : parle-t-on de la dépendancede la personne âgée ? Ce qui risque de stigmatiser une partie de notre population...Ou bien parle-t-on de perte d'autonomie ? Alors, il faut prendre en compte lespersonnes en situation de handicap, quel que soit leur âge.

D'où une réflexion importante que nous devons mener dès à présent : aller vers laconvergence des prestations, c’était-là l’objet de la loi du 11 février 2005 qui prévoyaitune convergence des dispositifs publics de prise en charge des personnes handicapéesde moins de soixante ans et des personnes âgées de soixante ans et plus... dites« dépendantes », dans un délai de cinq ans.

Le problème, ou plus justement la question de la dépendance doit être envisagé sousplusieurs aspects : philosophique d'abord, et économique ensuite. Sur le planphilosophique, il faut réfléchir sur la place que l'on veut donner à la personne en perted'autonomie, s’interroger sur ses besoins et ses attentes  ; il faut égalementconsidérer cette personne dans sa globalité. Sur le plan économique, il est bienentendu que nous devons privilégier la seule solidarité nationale.

La question de la prise en charge de la dépendance est un enjeu de société qui ne peutfaire appel qu'à une aide solidaire. Le gouvernement de la droite actuelle ne pourrapas réduire la prise en charge de la dépendance à une stricte question financière, quion le sait, intéresse certains de ses proches.

Il y a une telle attente que le gouvernement doit impérativement proposer un projetambitieux qui soit à la hauteur de l'enjeu. Nous ne pourrons pas accepter que noussoit présenté un « paquet tout ficelé » que le gouvernement aurait négocié avec lemilieu assuranciel ; il faut qu'il s'appuie sur les différents rapports déjà existants,sur la loi de 2005, et bien entendu sur les professionnels de la filière qui travaillentavec et pour les personnes dépendantes.

Nous pouvons penser que le rapport ROSSO-DEBORD sera la base du projet de loigouvernemental. Ce rapport est pourtant extrêmement dangereux puisqu'il introduitla notion d'assurance (privée selon les députés UMP !) individuelle obligatoire, cequi sera un facteur mettant en danger la cohésion sociale.

« Le rapport ROSSO-DEBORD introduit la notion d’assurance privée individuellece qui est un sans précédent, totalement inadmissible et sonne le glas de notrecohésion sociale ».

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SANTÉmag

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Un certain nombre de points évoqués dans ce rapport nepeuvent nous satisfaire :

❰❰ Il y est question d'exclure de l'allocation personnaliséed'autonomie (APA) des personnes classées en GIR 4 (*), cequi deviendrait un véritable problème de santé publique...Cela va à l'encontre même de ce que signale ce rapport,quelques lignes plus haut, à savoir le maintien à domicilemenacé, la prévention insuffisante de la perte d'autonomie.Cette mesure visant à supprimer le GIR 4 n'a qu'un objectifbassement financier. C'est une vision insensée de ce que doitêtre la politique de prévention.

❰❰ Dans ce rapport il est aussi question du recours sursuccession, ce qui va davantage stigmatiser ceux qui vontmal car ce sont bien ceux-là qui seront les plus touchés.

❰❰ Reste bien entendu la question économique et la questionde la fiabilité de l'assurance privée obligatoire sur le longterme proposée dans ce rapport.

Qui doit financer ? Deux options possibles : soit nous nousorientons vers un prélèvement obligatoire pour enrichir lemonde assuranciel privé, soit c'est la solidarité nationale quidoit entrer en jeu.

Actuellement, les frais liés à la perte d'autonomie sont enpartie compensés par l'APA. Le soin, lui, est pris en chargepar l'assurance-maladie. L’APA est inégalitaire puisque,variable d'un département à l'autre. Elle est égalementinjuste puisque le reste à charge est beaucoup tropimportant. Le financement du cinquième risque ne peut sefaire que dans le cadre de la solidarité nationale avec unengagement fort et solidaire de l'État. L'enjeu en vaut lapeine, c'est un véritable choix de société. Où trouver lefinancement? C'est une simple question de volonté : il y a uncertain nombre de niches fiscales, de cadeaux faits aux plusaisés (tels que le bouclier fiscal, etc.). Mais on peut aussitrouver de nouvelles taxes sur les marchés boursiers parexemple, ou sur les sommes gagnées aux jeux de hasard.

La question de la prise en charge de la dépendance ne peutêtre réduite uniquement au cinquième risque. Il s'agitvraiment d'un enjeu de société. Cette politique en faveur despersonnes en perte d'autonomie doit impérativement mettreen parallèle le développement de la prévention. Elle doitpouvoir répondre à un besoin des personnes vivant à domicileet donner des moyens aux structures pour pouvoiraccompagner les personnes en perte d'autonomie demanière efficace.

Le succès du « contrat groupe dépendance » souscrit par laCCAS ne se dément pas, et ce sont aujourd’hui plus de 25 000bénéficiaires des Activités Sociales qui ont fait la démarched’y adhérer depuis son lancement.Alors pourquoi pas vous ?

L’espérance de vie ne cesse de s’allonger et le risque dedépendance augmente avec l’âge. Or, la prise en charge dela perte d’autonomie par les pouvoirs publics resteinsuffisante.Bien qu’accessible aux ascendants d’agents, ces dernierssont encore peu nombreux à y souscrire, malgré la chargefinancière très lourde que représente un père ou une mèredépendant(s).Plus la souscription se fera tard, plus la cotisation sera chère.

Ce contrat a pour objet de garantir le versement d’une renteviagère, ainsi que, sur options, de prestations en espècestelles que le capital premières dépenses, le repos de l’aidantet l’exonération des cotisations en cas de décès auxadhérents qui se trouvent de façon définitive dans l’état dedépendance, ceci incluant, à certaines conditions, unsupplément de rente viagère dépendance dans le cadre de lagarantie « Abondement ».

Comment est définie la dépendance ?Par dépendance, on entend l'impossibilité permanented'effectuer seul les actes de la vie quotidienne : se déplacer,s'habiller, s'alimenter, se laver, uriner (accompagnée ou nonde troubles psychiques).

Conditions d’adhésion : il faut que le bénéficiaire soit âgéd’au moins 50 ans et de moins de 75 ans à la date souhaitéepour la prise d'effet des garanties.

Votre SLV vous attend pour vous renseigner sur toutes lesformalités administratives d’adhésion. Elle possède unsystème de devis en ligne pour vous permettre de calculer lemontant de votre cotisation suivant les options choisies,alors n’attendez plus pour souscrire.

(*) Les Groupes 150-Ressources permettent de classer les personnesen fonction des différents stades de perte d'autonomie. Ils sont aunombre, de six, de 1 à 6. (1 étant le + dépendant, 6 les gensautonomes).

C'est sûrement ce que voulait exprimer Simone DE BEAUVOIRlorsqu'elle disait: « On reconnaît le degré de la civilisation d'une société à laplace qu'elle accorde à ses personnes âgées ».

QUELLE PLACE VEUT-T’ONDONNER DANS NOTRE SOCIETEÀ LA PERSONNE EN PERTED'AUTONOMIE ?

Le concept même de Culture commune se doit en effet d’être définien soi comme un objectif pour l’école d’intégration de notre société, en donnant non seulement les savoirs nécessaires àl’acquisition de compétences professionnelles, mais également etsurtout ceux relevant essentiellement du plein exercice de lacitoyenneté et de la liberté.

Par conséquent la culture commune peut être envisagée comme lacondition même de l’égalité entre les citoyens, et ainsi êtrel’objectif structurant pour une école émancipatrice.

Aujourd’hui, tous les signaux d’alarme sont au contraire enclenchéspour indiquer une véritable régression. La part de l’investissementpour l’éducation diminue dans le Produit Intérieur Brut de laFrance. Les enquêtes indiquent des inégalités croissantes dansl’accès au savoir parallèlement à un recul de la France dans lespalmarès mondiaux des classements éducatifs. L’institutioncontinue de privilégier une élite restreinte au détriment del’ensemble de la génération dont elle a la charge.

On déplore en effet aujourd’hui moins d’enseignants, moins demoyens consacrés à l’éducation et notamment aux banlieuespopulaires et un retour vers des impasses de sélection… jusqu’à lamultiplication des épreuves et examens dès la fin du cours moyen.Soutenir un faible pourcentage d’élèves performants et asseoir ledésengagement de la lutte contre l’échec scolaire et c’est tout ledynamisme d’une société qui risque de s’effondrer. C’est sa capacitéà répondre aux défis des sciences et des techniques qui ira ens’amenuisant, c’est sa cohésion sociale qui finalement finira pars’étioler.

La promotion de l’élite est contraire à l’esprit d’égalité et de justicerépublicaine et conduira inéluctablement à court terme le pays versune impasse, voir son déclin.Le délaissement de l’Éduction Nationale par le libéralisme n’estainsi plus caché. Le mauvais sort réservé aux jeunes enseignantsjetés sans formation face aux élèves en est incontestablement

symptomatique. Pour eux,  il est fort douloureux, catalyseurd’angoisse et de déprime. Pour nos enfants, il est ravageur,catastrophique et inacceptable. Leur vie future peut en êtrefortement affectée, de manière durable, dans leur maitrise desmatières de base ; la maitrise des langues, des mathématiques, del’Histoire etc.…. « Les maîtres d’école sont des jardiniers enintelligence humaine » écrivait Victor HUGO. Le pouvoir ne faitdonc pas le pari de l’intelligence.

Tout au long de l’Histoire, les progressistes ont eu pour objectifmajeur l’accès à l’éducation du plus grand nombre. Cela témoigned’une ambition pour l’ensemble de la société et de la volontéd’avènement d’une citoyenneté à la fois consciente d’elle-même etémancipatrice.

Là réside l’intérêt général, car c’est notre perspective d’un avenirprometteur, de mieux être, qui m’amène à vous citer cette phraseissue du plan LANGEVIN-WALLON à la Libération en 1945 :

«  L’enseignement doit offrir à tous d’égales possibilitésde développement, ouvrir à tous l’accès à la culture, sedémocratiser moins par une sélection qui éloigne du peuple lesplus doués que par une élévation continue du niveau culturel dela nation »

infos

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L’Ecole  :un chantier pour les progressistes

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Photo : Doisneau

La folie de l’utopie libérale s’est aujourd’hui emparée de l’école, et cela ne saurait êtreaccepté sans que soit affichés l’indignation et le désaveu qu’une telle transformation neva pas sans susciter.

Toutefois, il appartient auparavant de clarifier la conception et la compréhension du sensqu’il convient de donner au mot « culture », souvent galvaudé et détourné.

Daniel CHIEZE, Secrétaire Général de la CMCAS

Ces propos intemporels ne sont-ils pas toujoursmodernes et plus que jamais d’actualité ?

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infosmag

Il me semble que nous devons réaffirmerqu’une société qui ne respecte pas ledroit d’accéder ou de conserver un accèsà l’énergie, est indigne et inacceptable.Une démocratie moderne qui s’inscritdans le XIXème siècle doit permettre àchacun de bénéficier d’un accès à l’énergie(eau, électricité) qui est un besoinfondamental sans lesquels aucunedignité n’est possible.La reconnaissance de chacun, le besoinpour chaque humain d’avoir sa place etd’être reconnu dans la société, passeobligatoirement par un accès auxénergies qui est le sésame pour pouvoirs’inscrire dans une vie sociale. Accepter le fait que certains en soientprivés c’est tout d’abord inacceptable,et c’est ensuite faire l’audacieux etirresponsable pari que nous serionsprémunis contre la misère et qu’endéfinitive, celle-ci ne concernerait que« ceux qui l’ont bien cherchée » …. Cette demande d’accès aux énergies estévidemment ressentie plus fortementdans les pays émergeants du fait d’unmanque d’infrastructures, de moyens,qui rend toute politique sociale,d’éducation et de santé impossible.Mais dans les pays industrialisés, ce sontsouvent des situations de perte d’emploiou de marginalisation qui influent sur ledroit à conserver l’accès à l’énergie.  

Pour que chacun ait le droit à l’énergie, Pour faire face au décalage grandissantentre les très riches et les très pauvres.Pour contrer la violence du “toujoursplus”, et de la compétition entre lessalariés, pour combattre la tyrannie desmarchés financiers et des agences denotation.Pour affirmer haut et fort que les acquisde la Résistance que sont les retraites, etla Sécurité Sociale ne seront pas bradés.Je réaffirme notre indignation etindique que celle-ci ne sera pas lemasque de l’inaction.

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DROIT À L’ÉNERGIE

Roger CORAI,Administrateur FO Énergie

et Mines de la CMCAS des Yvelines

Ces quelques mots sont un message pour

Ecrits par Guy Môquet, 17 ans, sur les planches de la baraque où étaient rassembrésistants otages nazis avec la complicité de continuent à nous interpeller. Tous, résistants communistes, syndicalistes CGT dans leur grande majorité, ont exprleurs convictions, leurs idéaux de justice sociale, de paix, de libertés avec une

En choisissant de fusiller des militants, des dirigeants syndicalistes Jean-Pier

Désiré Granet des papier carton, Jules Vercruysses du textdes cuirs et peaux, Jean Grandel des PTT, Henri Pourchasse des services publics, MaRené Perrouault de la chimie », les nazis et Pétain voulaient faire taire les organidu monde du travail, les représentants de la Résistance de la première heure. patronat, Pierre Pucheu, qui établit la liste des fusillés confirmant ainsi leur cPopulaire».

Chateaubrianun ou des départs collectifs le dimanche 23 ocafin de faire participer les jeunes génércommémoration et aux spectacles organisés sur p

Le Musée

de la carrière où furent fusillés les 27 otages. Une exposition historique et iconooctobre 2006 sera inauguré dans la ferme un musée avec un espace accueil permet

Le Spectacle

Plusieurs groupes de jeunes travaillent continuellement à un spectacle en plein air rythmés par des musiques modernes et attrayantes en faisant revivre cette période no

COMPTE TENU DU NOMBRE IMPORTANT DE PARTICIPANTS LES ANNEES PRECEDENTES IL EST RECOMMANDE DE S INSCRIRE RAPIDEMENT AUPRES DE VOS SLV.

Les modalités pour le transport seront diffusées ultérieurement.

LES MARTYRS DE CHATEAUBRIAND

ACTIVITÉS

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❰❰MACTIVITÉSCOMMISSIONPENSIONNÉS2011 ACTIVITÉS À VENIR

Activités proposées par et pour lespensionnés des Yvelines.Si il reste des disponibilités sur cesactivités, les actifs peuvent s’y inscrire.

Journée en ChampagneMai 2011

1 séjour de 50 personnes

Semaine à SerbonnesSeptembre 2011

2 séjours de 50 personnes

Repas des PensionnésMardi 6 Décembre 2011Capacité : 400 personnes

❰❰F ACTIVITÉSCOMMISSIONARTS ETLOISIRS 2011 ACTIVITÉS EN COURS

❰❰ ACTIVITÉS À VENIR

Activités proposées par et pour les ac-tifs des Yvelines.Si il reste des disponibilités sur cesactivités, les inactifs peuvent s’y inscrire.

Visite guidée dans le Quartierdu Marais

avec dîner et café-théâtreSamedi 18 Juin et Samedi 25 Juin 2011

à partir de15heuresCapacité : 20 personnes sur chaque date

Clôture : 02/05/2011

La fête des Lumières à Lyon10 et 11 Décembre 2011à partir de15heuresCapacité : 40 personnesClôture : 18/05/2011

Thalasso à FouesnantNovembre 2011Capacité : 40 personnes

Marché de Noël à BruxellesDécembre 2011Capacité : 40 personnes

ACTIVITÉSmag

❰❰IACTIVITÉS

COMMISSIONJeunesse2011 / 2012 ACTIVITÉS EN COURS

Thoiry «Plus vrai que nature»Mercredi 22 Juin 2011

Capacité : 100 placesClôture : 20/05/2011

(Réservé aux 6/14 ans)

Journée nature en familleà RambouilletUn Samedi pendant les vacancesde la Toussaint 2011Capacité : 50 places

Sherwood ParcEnfants 6/17 ansà prévoir en 2012

Une journée en familleà la ferme de GallyReport en Septembre 2012

Arbre de NoëlDimanche 4 Décembre 2011Spectacle musical «Casimir»Aux Docks de Paris à la Plaine Saint-Denis2 Séances de 1250 personnes chacune11h00 et 14h00

❰❰ ACTIVITÉS À VENIR

Cité des Sciences et GéodeReporté en Septembre 2011Capacité : 50 personnes

Journée familleCentre Equestre à la Base deLoisirs de VerneuilReport aux vacances dePâques 2012

Le Livre de l’EtéDistribution des livresprévue début Juin en SLV

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M. Daniel CHIEZE, Secrétaire Général de la CMCAS, a accompagnéle déroulement de cette réunion de bilan, avec le soutien desadministrateurs présents  - MM. PROD’HOMME, MONIN etSPROCANI.Cet échange a notamment été l’occasion de débats sur quelquespoints fondamentaux qui restent parfois des obstacles à l’actionde la CMCAS, au bon fonctionnement de nos structures et à l’actiondes bénévoles et des SLV.

Une attention particulière a ainsi été portée à la multiplicitédes attaques émanant du Gouvernement et des Directions sur :

❰❰ les retraites et les conséquences de ses remises en cause pourtous les agents ;

❰❰ la révision redoutée du tarif agent ;

❰❰ la Sécurité Sociale et les effets des mesures gouvernementalessur la CAMIEG et la MUTIEG ;

❰❰ les difficultés de la CCAS.

À ce sujet, se doivent d’être considérées conjointement aussi biennotre responsabilité collective que les attaques extérieuresprovenant de la Cour des Comptes, brigade financière (etc...), sansoublier les « oublis » de versement du 1 % de plusieurs entreprisesde la branche.

Sur le plan local et régional, l’attention s’est portée sur :

❰❰ les moyens bénévoles pour la CMCAS des Yvelines et ses SLV :

❰❰ les refus de détachement, les locaux et les permanences dansles sections locales ;

❰❰ les emplois à remplacer au sein du tableau hiérarchique ettoujours le refus de régulariser nos deux collègues ;

❰❰ les loyers et le déménagement de la CMCAS.

Face à tout cela nous devons réussir, avec une mobilisationimportante de tous, actifs et inactifs.

Mme CAVELOT, Présidente de la Commission "Prévention Santé" apar la suite animé le débat.

Les points abordés en ont été :

❰❰ l’organisation et le suivi de la relation entre les binômes debénévoles et les bénéficiaires (échange sur les différentesméthodes de travail à partir des travaux de la SLV de Magnanville) ;

❰❰ la nécessité d’une information permanente sur le RéseauSolidaire pour permettre le recrutement de nouveaux bénévoles,dans toutes les actions, prestations, manifestations et lesrencontres de la CMCAS aussi bien qu’à travers les publications ;❰❰ la nécessité de préserver et développer le contact, mêmelorsque les agents refusent un rendez-vous physique, afin de déceler et désamorcer les souffrances ;

❰❰ le développement des relations et partenariats avec lesassociations et les communes ;

❰❰ l’assurance indispensable du bon déroulement du suivi desquestions soulevées, et de leur traitement ou des réponsesdonnées auprès de la SLV ;

❰❰ le problème de la dépendance.

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NOTRE RÉSEAU SOLIDAIRE❰❰

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Les membres du Réseau Solidaire de la CMCAS des Yvelines, élus de SLV, agents deCMCAS et bénévoles, se sont rencontrés le 27 janvier 2011.

41 personnes ont répondu à l’invitation de la Commission "Prévention Santé", donthuit représentants de SLV.

À l’issue de cet échange, et des propositionsconcrètes qui y ont été débattues etformulée, il appartient désormais d’agir pour :

❰❰ renforcer et élargir le réseau des bénévoles.

❰❰ informer systématiquement sur le RéseauSolidaire à partir des expériences de chacun.

❰❰ mieux répartir les inactifs dans les SLV pouratténuer les fortes disparités existantes, ce quirenvoie à l’objectif que les retraités aient un accèsdans toutes les SLV.

Il apparaît que le rôle de la SLV a évolué, mais il reste nécessairede transformer les habitudes et de faire évoluer les mentalités.La SLV demeure le pivot et le carrefour de toutes nos actions.

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vie de la cmcAsmag

Le 12 janvier 2011, les convoyeurs se sont réunis pour faire un bilande l’année écoulée et surtout préciser quelques points, avecl’objectif de motiver d’autres collègues pour assurer cette actionessentielle qu’est le convoyage de nos enfants vers leurs centresde vacances.

En premier lieu, il convient de ne pas oublier que la priorité restede transporter des enfants d’un point « A » à un point « B » dansun laps de temps déterminé.

Ne pas oublier qu’il s’agit d’enfants, et donc d’individus endevenir et non pas de « containers ». Il est donc impératif etfondamental de prendre en compte ce qu’ils sont.

Présentation synthétique des thèses sur la connaissance del’enfant aux différentes étapes de sa vie, dans un milieu donné etparticulier, sans oublier la transformation du regard sur l’enfanten fonction de la transformation des mentalités.

L’équipe de convoyeurs est de fait au centre de différentes entitéset problématiques :

❰❰ concentration sur la tâche, car il faut emmener les enfants àdestination ;

❰❰ centralisation sur la relation avec l’individu d’une part et avecle groupe d’autre part.

De fait, l’équipe de convoyeurs va être obligée de gérer desruptures importantes :

❰❰ au départ, rupture avec les habitudes de l’enfant, ses repèreshabituels, sa famille, ses copains, son monde quotidien vers« l’inconnu » ;❰❰ au retour du centre de vacances seconde rupture avec lesanimateurs, les copains, une vie différente moins contraignante,et une expérience de vie intéressante où le statut de l’enfant estautre, pouvant engendrer une appréhension du retour auquotidien.

Tout cela oblige l’équipe de convoyeurs a bien connaître,comprendre et appréhender les besoins fondamentaux del’enfant, et notamment :

BESOIN DE SÉCURITÉ :

❰❰ sécurité physique❰❰ pas d’agressivité, et pas de moqueries❰❰ connaître sa destination ❰❰ savoir vers qui se retourner si besoin et qui est-ce ?

❰❰ connaître la durée et les modalités du voyage : changements,train, car …

BESOINS SOCIAUX :

❰❰ besoin de reconnaissance ❰❰ besoin d’être rassuré❰❰ besoin d’être écouté et considéré

QUELQUES DECISIONS :

● Avoir le dossier du convoyage plus tôt si cela est possible bienentendu, au regard de la multiplicité de ce que l’on demande. Ilfaut donc consentir à un effort pour satisfaire à cette demandeet donc obtenir plus tôt ces informations de la CCAS ou duterritoire.

● Rapidité accrue pour les affectations, et constitution del’équipe de convoyeurs, dans la limite des contraintes évoquéesplus haut et de la charge de travail du service « Activités » per-mettant un travail soigné : diffusion de l’information dès quepossible.

● Transmission des horaires, les billets, les coordonnées desautocars rapidement dans la limite des contraintes évoquées plushaut et de la charge de travail du service « Activités » permettantun travail soigné : diffusion de l’information dès que possible.

● Exiger des territoires les points d’accueil, les lieus derendez-vous dans toutes les gares, élaborer une liste nationalepour gagner un maximum de temps et permettre une plus grandeconcentration des convoyeurs sur les besoins et attentes des enfants.

● Dans les gares de transit, se renseigner auprès de l’accueilSNCF, mais aussi informer les convoyeurs de la présence de laCMCAS support dans la gare pour un soutien actif.

● Fournir aux enfants un badge avec photo mentionnant : nom,prénom, contact en cas d’urgence & informations relatives auconvoyage (destination).

● Mettre en place des rouleaux adhésifs pour identifier lesvalises avec le logo de la CMCAS des Yvelines.

● Mieux identifier les centres de vacances dans le logicielE-Mistral.

● Préciser la durée pour les séjours de proximité

● Rappel de l’absolue nécessité de faire primer le bien être del’enfant et le bon déroulement du convoyage sur toute autreconsidération.

vie de la cmcAsmag

RÉUNION DES CONVOYEURS DE LACMCAS DES YVELINES

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Le Comité de Coordination desCMCAS et votre employeur (EDF, GDFSUEZ, ERDF, GrDF, RTE, ElectricitéStrasbourg, GRTGaz, ELENGY etSTORENGY) ont crée une aidefinancière : le CESU Petite Enfancepour la garde des enfants âgés de 3mois à 3 ans, avec une extension del’aide jusqu’à 7 ans pour les enfantsatteints d’une incapacité de 50% etplus.

Le CESU Petite enfance est cofinancépar votre entreprise (43,20%), leComité de Coordination des CMCAS(28,4%) et vous, salarié bénéficiaire(28,4%). Il s’agit d’un chèque emploiservice universel préfinancé, titre depaiement qui permet de rémunérerles services à la personne ou del’organisme (crèche, halte-garderie,assistante maternelle agréée….) àqui vous confiez la garde de vosenfants.

Le montant total annuel du CESUPetite enfance est de 2000 eurospour un enfant (soit une économiede 1432 euros et une participationde votre part de 562 euros).Il peut atteindre 2555 euros si vousavez plusieurs enfants éligibles audispositif (économie 1829 eurosvotre participation 726 euros).

Après sa phase de lancement et de communication en 2009, ce sont 466 agentsqui ont utilisé les avantages du CESU Petite Enfance en 2010 pour un montanttotal de chèques émis de 306 840 €, avec une participation des salariés et de laCMCAS de 87 142,56 €chacun ; celle des employeurs ayant été de 132 554,88 €,soit une moyenne de 658 € par salarié.

47 % des salariés ont commandé des CESU de 15 à 499 euros pour un montantde chèques émis de 58 875 euros leur faisant réaliser une économie de 41 940 euros

30 % de 500 à 999 euros pour un montant de chèque émis de 80 750 eurosleur faisant réaliser une économie de 57 817 euros

12 % de 1000 à 1499 euros pour un montant de chèque émis de 62 005 eurosleur faisant réaliser une économie de 44 395 euros

11 % de 1500 à 2555 euros pour un montant de chèque émis de 105 510 eurosleur faisant réaliser une économie de 75 545 euros

BILAN 2010 POUR LA CMCAS DESYVELINES

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Autre avantage :un crédit d’impôt de 50% s’applique surla partie que vous réglez pour faire gardervos enfants (possibilité de remise encause dans le cadre de la nouvelle loi definance 2011).

Pour plus d’information sur votre TicketCESU Petite enfance :

www.cesu-petite-enfance.frN° Vert : 0805 160 070Votre SLV

CESUPETITE

ENFANCE

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132 554,8844%

87 142,5628%

87 142,5628%

PARTICIPATIONEMPLOYEURS

PARTICIPATIONCMCAS

PARTICIPATIONAGENTS

0à 499 €

500à 999 €

1000à 1499 €

1500à 2555 €

0,00

20 000,00

40 000,00

60 000,00

80 000,00

100 000,00

120 000,00

PART EMPLOYEURS

PART CMCAS

PART OD

TOTAL ÉMIS PAR TRANCHE

Mon

tant

des

par

tici

pati

ons

par f

inan

ceur

set

par

cat

égor

ies

de c

héqu

iers

con

som

més

Catégorie par montant de chéquiers consommés

CESU PETITE ENFANCE 2010 CMCAS DES YVELINES

vie de la cmcAsmag

vie de la cmcAsmag

Les réorganisations des entreprises et des CMCAS a nécessité uneadaptation des territoires et missions des 8 assistantes socialesexerçant en partie ou en totalité sur le département desYvelines.

L’assistant social est chargé de promouvoir, dans le cadre de sadéontologie, le bien-être de l’agent. Sa fonction est d’aider lesalarié à concilier vies professionnelle, familiale et sociale. Il veilleau maintien de l’équilibre entre ces trois sphères tout en favorisantson autonomie et son insertion sociale.

Il écoute, informe, conseille, accompagne et propose des solutionsadaptées au contexte et à la situation du salarié. Il prend encompte les interactions entre les besoins individuels et collectifs.

Son intervention repose sur le respect de la vie privée de lapersonne et la libre adhésion du salarié à tout projet d’action leconcernant.

Afin d’étayer nos propos, voici quelques items des domainesd’intervention :❰❰ Travail : Accompagnement au changement (restructuration,déménagement…), mobilité, congés, risques psychosociaux,retraite…❰❰ Santé  : Accès et/ou régularisation de situations  (maladie,invalidité, handicap, dépendance, décès…)❰❰ Famille : maternité, scolarité, conflits, divorce…❰❰ Budget  : aide à la gestion/négociation des créances,endettement ❰❰ Logement  : information/conseil  : location, accession,expulsion…

À l’interface du monde professionnel, familial et social, l’assistantsocial effectue un partenariat avec : ❰❰ Les interlocuteurs de l’entreprise : SLV et CMCAS, SRH, Lignehiérarchique, CHSCT, services médicaux (travail et contrôle) et lespartenaires sociaux.

❰❰ Les interlocuteurs extérieurs : CAMIEG, MUTIEG, CNIEG, CAF,CPAM, Conseil Général, autres services administratifs, CILGÈRE…

Au revoirFranÇoise  :

Après quelques années travaillées à laCAF, Françoise RENARD avait rejointl’entreprise EDF en 1984. Fidèle au postesur Le Chesnay depuis 26 années, elle aobservé les évolutions et réorganisationsqui, à chaque fois, ont des impacts sur lesconditions de vie et de travail des salariéset leur entourage familial. Elle a étédisponible et professionnelle pourassurer ses missions et accompagner lesfamilles. Nous profitons de ce journal pour laremercier au nom du Conseild’Administration de la CMCAS, desfamilles et de ses collègues assistantessociales. Nous lui souhaitons de longueset agréables années auprès des siens,après des années au service des autres,que Françoise profite, à son goût, dufutur…

LE SERVICE SOCIAL DU TRAVAILPOUR QUI  ? POUR QUOI  ?

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Si son activité principale est centrée sur l’individuel (l’agent et safamille), l’assistant social est aussi missionné pour une approchecollective des problématiques sociales et avec le concours despartenaires, peut être amené à participer à des actions desensibilisation ou de formation.

Audrey, Pauline, Danielle, Jocelyne,Murielle, Coralie

ENTREPRISES UNITÉ LIEU(X) D’ACTIVITÉ NOM DE L’AS PERMANENCES COORDONNÉES

EDF SA DCPP LOUVECIENNES MURIELLE LAQUAIS MARDI-MERCREDI 01 45 19 81 85INTERENTREPRISES VENDREDI [email protected]

EDF SA R&D /DSP CHATOU CORALIE TRAN LUNDI - JEUDI 01 47 65 50 55INTERENTREPRISES VENDREDI 06 74 49 37 36

[email protected]

RTE FONCTIONS CENTRALES VERSAILLES AUDREY BAILLON MARDI - VENDREDI 01 41 02 15 25INTERENTREPRISES 1er MERCREDI du mois 06 19 73 86 45

[email protected]

GDF - SUEZ GRT - GAZ VERSAILLES - ÉLANCOURT SANDRINE DUMAINE MARDI - VENDREDI 01 40 23 37 65LE PECQ - MANTES LA VILLE INTERENTREPRISES [email protected]

EDF SA DCECL PAULINE JOLY LUNDI - MERCREDI 01 45 19 81 84INTERENTREPRISES

EDF UCF / URE / URG MAGNANVILLE JOCELYNE ALBINA SUR RENDEZ-VOUS 01 30 31 46 94ERDF 06 78 24 18 68

[email protected]

UPTI / RTE CPT PORCHEVILLE - ST QUENTIN DANIELLE PONOT LUNDI - VENDREDI 01 34 78 94 75GUYANCOURT - ÉLANCOURT EDF - SA - DSP & sur rendez-vous [email protected]

MÉZEROLLES

CCAS PERSONNEL TOUTE LA FRANCE RÉGINE SOUCHET SUR RENDEZ-VOUS 01 48 18 69 55CONVENTIONNÉ 06 26 01 26 10

[email protected]

Les employeurs doiventabandonner tout projet.

Rien ne justifie l’évolution des tarifsparticuliers, que ce soit au travers dupaiement des taxes supplémentaires ouencore de hausses du tarif.

Le projet des employeurs est uniquementguidé par des considérations financièresà l’égard des actionnaires. L’objectif desentreprises est de donner de la visibilitéaux marchés financiers en s’exonérantde l’augmentation prévisible des taxesrelatives à l’électricité et au gaz, et defait, de l’augmentation de leurs engage-ments sociaux.

Cela est inacceptable. Les entreprisesdoivent respecter leurs engagementsvis-à-vis des agents actifs et retraités,et ce quel qu’en soit le montant ! Elles lepeuvent !

Les tarifs particuliers sont un deséléments, et non des moindres, ducontrat social dans les IEG. Touteatteinte aux tarifs particuliers seraitconsidérée comme une grave remise encause de ce contrat. Après lesnombreuses offensives sur le statutnational, cette dernière est de trop.

Les tarifs particuliers, dans leur structureactuelle, font partie intégrante de larémunération des agents. Nous nelaisserons pas les employeurs attaquerle pouvoir d’achat des agents.

Les fédérations restent mobilisées pourdéterminer les actions qu’il conviendrade mener, au moment opportun, afin dedéfendre durablement le pouvoird’achat des actifs et inactifs.

Paris, le 3 mars 2011

Après la « modération salariale » pour les salariés de la branche des l.E.G,Par deux fois en 2010, les employeurs se sont exprimés, ont fait part de leursréflexions au sujet du tarif particulier électricité et gaz.Début 2011, les employeurs de la branche, EDF et Gaz de France- Suez en tête,semblent vouloir persister dans leurs intentions de remettre les choses à plat. Ilsveulent une restructuration du tarif agent.

QUEL EST LE PROBLEME ?En réalité il n'y en a pas, mais les employeurs, eux, en voient un... Depuis lesannées 70, le prix fixé pour le kWh payé par les agents n'a pas été revalorisé. Il est de 0,61 cts d'euros, soit environ 10% du prix public.

Aujourd'hui les agents sont prémunis de l'augmentation des taxes par lesdispositions de la pers 161 qui définit le montant du tarif particulier « toutes taxescomprises ». Cette situation confère au tarif particulier le caractère derémunération complémentaire associée à l'activité industrielle de nosentreprises : produire, transporter et distribuer le gaz ou l'électricité. Pour lesentreprises, on peut dire que grosso modo, une partie de l'écart entre le prixpublic et le prix payé par les agents est pris en charge par les comptes desentreprises : cela fait partie depuis toujours du pacte salarial conclu entre lesagents des IEG et les entreprises du secteur. La libéralisation du secteur del'énergie a conduit à faire sortir de la structure tarifaire un certain nombre decontributions et taxes que les entreprises ne maîtrisent pas.

Anticipant les augmentations futuresdu tarif de l'électricité, prix de lafourniture, mais aussi contributionsassociées (CTA et CSPE) et taxes localesd'électricité (TLE), les employeursveulent refondre la structure du tarifparticulier pour faire supporter lesaugmentations futures aux salariés.Rappelons que la CRE a chiffré lesaugmentations prévisibles du prix del'électricité à 25% d'ici 2015 suite àl'adoption de la loi NOME dont 3% sont déjà effectifs en ce début d’année 2011.Les « avantages » actuels du tarif particulier ne sont pas indus. Ils sont déclarésfiscalement comme avantages en nature et inclus dans la masse salariale desentreprises. Un manque à gagner jugé insupportable par les employeurs quidoivent en outre provisionner dans les comptes des entreprises des montantsimportants au titre des avantages postérieurs à l'emploi (pour les retraités). Ettout provisionnement supplémentaire réduit d'autant la capacité de distributionde dividendes.

Faut-il rassurer les marchés financiers sur la capacité des deuxentreprises du CAC 40 à maintenir le train de vie de leursactionnaires dans les années futures ?

L’ARGUMENT CHOC DES EMPLOYEURS !Les employeurs se disent soucieux de l'image des salariés des IEG vis-à-vis de l'ex-térieur et veulent nous préserver d'un « risque médiatique » ! Et c'est pour nouséviter ce risque qu'ils veulent refondre la structure du tarif particulier afin soitdisant de mieux le pérenniser !

On se demande bien qui pourrait orchestrer soudainement une campagnemédiatique de dénigrement des salariés des IEG ? A quoi peut bien servir dejeter en pâture à l'opinion publique les avantages salariaux supposés exorbitantsdes agents de l'énergie sinon à chercher à opposer les salariés entre eux ? Unerecette vieille comme le monde qui a été utilisée en 2008 pour légitimer la remiseen cause de notre régime particulier de retraite.

TARIF AGENT❰❰

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TARIFSPARTICULIERS

❰❰

vie de la cmcAsmag

Mais attention, le contexte social peutaussi réserver des surprises ! :

Après la mobilisation solidaire de l'automnedernier, salariés du privé et du public mêléspourraient bien avoir une idée commune deleurs intérêts face à ceux des employeurs etdes actionnaires. Ils pourraient comprendreplus facilement qu'il n'y paraît que labaisse du pouvoir d'achat des uns non seulement n'entraîne pas l'augmentationde celui des autres mais au contraire tiretout le monde vers le bas. Ils pourraientaussi aisément comprendre en tantqu'usagers, que ce n'est pas le salaire desagents des I.E.G qui est à l'origine desaugmentations tarifaires du gaz et del'électricité.

RESTER VIGILANTS ET UNIS

Les employeurs de la branche semblents'être faits à l'idée qu'aucune organisationsyndicale n'est prête à négocier quelqueremise en cause que ce soit du tarifparticulier des agents des IEG. Conscientsde la sensibilité du sujet pour lepersonnel, en pleine crise du pouvoird'achat, les employeurs s'apprêteraientdonc à négocier tous seuls ! Curieuseconfiguration tout de même quedes employeurs se retrouvant seuls àdéfendre les intérêts bien compris dessalariés en dépit des organisationssyndicales qui les représentent !

Mais la position des organisationssyndicales sur ce dossier, quand bienmême elles seraient unanimes, ne serapas suffisante pour faire renoncer lesemployeurs. 1500 à 2555 euros pour unmontant de chèque émis 105 510 euros leurfaisant réaliser une économie 75 545 euros

TARIF AGENT❰❰

❰❰

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Il faudra que vous vous en mêliez.Il faut faire part de vos avis, àdécider collectivement de la suite àdonner !....

00 ARBRE DE NOEL 110 000 103 577 6 4230210 SORTIES PLEINES-AIRS

TOURISTIQUES CULTURELLES 5 000 1 751 3 2490211 CONVOYAGES 2 400 2 395 5040 LUDOTHEQUES (Livre d’été) 45 000 44 073 927050 CLASSES DE NEIGE 1 200 201 999051 CLASSES VERTES 2 000 249 1 75207 SEJOURS LINGUISTIQUES 7 700 6 989 711

0 / JEUNESSE 173 300 159 235 14 065101 SUPER-SUPPLEMENTS 4 270 4 229 41102 PROJET SANTE - RESEAU SOLIDAIRE 7 800 1 223 6 57711 AIDE SOLIDARITE 27 000 27 988 -988

120 COLIS LAFAYETTE (Livre naissance) 4 000 4 716 -716121 PRESTATIONS NAISSANCE 10 500 10 855 -35518 FONDS D’ACTION SANITAIRE ET SOCIAL 312 342 312 342 0

1 / SANTE SOLIDARITE 365 912 361 353 4 559200 JARDINS OUVRIERS 150 0 150201 PECHE 2 000 1 989 11205 CENTRES ACTIVITES PENSIONNES 12 600 6 175 6 425

2210 DESSIN PEINTURE 11 750 8 349 3 4012229 ECHECS 200 143 57230 BIBLIOTHEQUES 6 500 6 286 214231 DISCOTHEQUES 5 000 3 463 1 537

2350 CONFERENCES VISITES EXPOSITION 3 700 1 122 2 5792351 SPECTACLES (et billeterie) 21 820 18 444 3 3762352 FESTIVALS 7 000 7 052 -522354 APRES-MIDI RECREATIFS

SOIREES A THEME 43 900 33 494 10 406240 WEEK-END TOURISTIQUES 94 300 64 050 30 250241 WEEK-END A LA NEIGE 17 250 5 932 11 318246 EXCURSIONS PENSIONNES 121 780 71 818 49 962247 SEJOURS AGENCE DE VOYAGES 73 000 48 927 24 073248 SEJOURS MULTI ACTIVITES 15 650 240 15 410262 ACTIVITES DE BRICOLAGE 500 500263 ACTIVITES INORMATIQUES

& ELECTRONIQUE 2 000 1 876 1242 / PLEIN AIR, ACTIVITES CULTURELLES

ET DE LOISIRS 439 100 279 360 159 74034 FETES DES PENSIONNES 12 000 8 899 3 101

3 / FETES TRADITIONELLES 12 000 8 899 3 10141040 TENNIS 200 89 11141042 TENNIS DE TABLE 200 200 0

410451 BOULES «PETANQUE» 200 295 -9541091 DOTATION AUX ACTIVITES SPORTIVES

PLURIDISCIPLINAIRES 48 600 30 088 18 5124 / SPORTS 49 200 30 672 18 528

563 STAGES PUBLIC & RECHERCHES IFOREP(ELUS/ENCADRANTS) 22 483 22 483 0

564 INFORMATION COMMUNICATION SR01 57 000 42 959 14 0415 / FORMATION - INFORMATION

COMMUNICATION 79 483 65 442 14 0416 / CHARGES ADMINISTRATIVES

INDIVISES 433 541 299 332 134 2097 / OPERATIONS DE TRESORERIE 0 0 0

868 DOTATIONS AUX PROVISIONS 0 1 755 -1 7558881 RESERVE DE SECURITE (1) 108 926 108 926 0

8 / AUTRES OPERATIONS BUDGETAIRES 408 601 410 356 -1 755

RESULTAT BUDGETAIRE 2010 PREVISIONNEL

TOTAL 1 961 137 1 614 649 346 488

Réalisé Ecart auCode Rubriques budgetaires Budget 2010 provisoire au 31/12/2010

31/12/2010

CMCAS YVELINES 0616 (code CMCAS)

(1) Réserve de sécurité 2010 de 56 910 euros, plus la restitution de la réserve de sécurité 2009 de 52 016 eurosfaisant suite à la baisse du 1% en 2009

20

RESULTAT BUDGETAIRE2010 PREVISIONNEL

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JEUNESSE10%

SANTÉ SOLIDARITÉ ACTIONSANITAIRE & SOCIALE

22%

PLEIN AIR, ACTIVITÉSCULTURELLES & DE LOISIRS

17%

FORMATION ÉLUS ENCADRANTSINFOCOM

4%

CHARGES ADMINISTRATIVESINDIVISES

19%

RÉSERVE DE SÉCURITEET AUTRES RÉSERVES

25%

FÊTESTRADITIONNELLES

1%SPORTS

2%

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vie de la cmcAsmag

JEUNESSE

SANTÉ SOLIDARITÉ ACTIONSANITAIRE & SOCIALE

PLEIN AIR, ACTIVITÉSCULTURELLES & DE LOISIRS

FÊTESTRADITIONNELLES

SPORTS

FORMATION ÉLUS ENCADRANTSINFOCOM

CHARGES ADMINISTRATIVESINDIVISES

RÉSERVE DE SÉCURITEET AUTRES RÉSERVES

159 235

361 353

279 360

8 899

30 672

65 442

299 332

410 356

9,86%

22,38%

17,30%

0,55%

1,90%

4,05%

18,54%

25,41%

TOTAL 1 614 649 100%

PLEIN AIR, A

AIRESANITTASANTÉ SOLID

JEUNESSE

CTIVITÉSPLEIN AIR, A

AIRE & SOCIALECTIONARITÉ ASANTÉ SOLID

JEUNESSE

,30%71

22,38%

9,86%

79 3602

1 35336

59 2351

GES ADMINISHARC

OMOCINFTION ÉLORMAF

STSPOR

TRADITIONNELLESFÊTES

TURELLES & DE LCULPLEIN AIR, A

TIVESTRAATGES ADMINIS

SADRANTCUS ENTION ÉL

TRADITIONNELLES

OISIRSTURELLES & DE LCTIVITÉSPLEIN AIR, A

4%8,51

4,05%

,90%1

0,55%

,30%71

299 332

4265 4

2730 6

8 899

79 3602

LTAOT

UTRES RÉSERET AVE DE SÉCURITERÉSER

INDIVISESGES ADMINISHARC

1 6

VESUTRES RÉSERVE DE SÉCURITE

INDIVISESTIVESTRAATGES ADMINIS

00%14 64911 6

1%25,4

4%8,51

0 35614

299 332

vie de la cmcAsmag

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LETTRE DEREMERCIEMENTSSECOURSPOPULAIRE

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Avec la reconnaissance du droit syndical en 1884, la grèvedevient le moyen privilégié, pour les ouvriers, de faire valoirleurs revendications immédiates, mais aussi la voie de larévolution sociale.Le rêve de la grève générale, moyen de renversement de l'ordreétabli, hantera longtemps les esprits du syndicalisme d'avantla guerre de 1914.Les répressions sanglantes contre les grévistes se multiplientnotamment en direction des mineurs et des fonctionnaires dontle droit de grève n'est toujours pas reconnu.En fait, il n'y eu en ce vingtième siècle qu'une grève générale,celle de mai 1968 et elle ne déboucha pas sur unetransformation radicale du système, comme l'aurait rêvé lesrévolutionnaires d'avant 1914.Autorisée, la grève reste une faute et jusqu'à la dernière guerremondiale, l'État au service des patrons intervient souvent pourréprimer la grève.Au début de manière sanglante (Les Canuts 1831-1848,Fourmies en 1891, Villeneuve-Saint-Georges en 1908) puis,progressivement, de manière moins brutale, mais avec parfoisdes pics de répression violente (1947-1948), plusieurscentaines de mineurs sont révoqués.

Nous retrouvons une constantehistorique sur les rôles respectifs del'Etat et du Patronat, le premier étantconstamment au service de l'autreet cela au fil des Gouvernementssuccessifs jusqu'à aujourd'hui.

Et pourtant après l'interdiction, sousVichy, du droit de grève dans la Chartedu travail, celui-ci est reconnu par laConstitution du 27 octobre 1946 et serareconduit dans celle du 4 octobre 1958.

La formulation retenue par la Constitution assigne à la loi lapossibilité de réglementer ce droit constitutionnel, ce qui nemanquera pas de faire l'objet de batailles importantes.

Toujours est il que c'est un droit inaliénable qui appartient àtous les salariés.

ECLAIRAGE SUR LE DROITDE GREVELe puissant mouvement social del'année 2010 sur les retraites,l'emploi et les salaires, a étél'occasion de mettre en mouvementplusieurs milliers de salariés qui ontexercé ce droit, pour beaucoup pourla première fois.Cette contribution vise à donnerquelques éclairages face auxinterrogations émises lors de ceconflit, notamment sur l'utilisationde ce droit constitutionnel.

C'est paradoxalement la loi Le Chapelier du 14 juin 1791 qui, en interdisant toutecoalition, fonde les conditions du développement de la grève comme moyenprivilégié des luttes ouvrières.En laissant le salarié, seul, face à son maître dans un type de relation sociale baséesur le contrat de gré à gré, l'unique chemin possible pour la défense des intérêtsde ce salarié restait l'action collective.Les idées de s'organiser collectivement ont donc grandi rapidement face à cetteinterdiction de la coalition des salariés, ces derniers ayant compris que l'on neleur laissait pas d'autres choix.Notons qu'il faudra encore attendre plus d'un siècle avant que le syndicalismeprenne forme avec la création de la CGT en 1895 !Des mesures législatives seront prises, notamment la mise en place d'un livretouvrier, véritable identifiant judiciaire du travail assujettissant l'ouvrier auxemployeurs, qui ne sera supprimé qu'en juillet 1890 (cent ans après la loi LeChapelier).

À ce propos, un chiffre : entre 1825 et 1864 près de 10 000 ouvriers serontemprisonnés pour fait de grève.Jusqu'après la Deuxième Guerre Mondiale, la répression violente et parfoissanglante sera un moyen de combat antigrève dans lequel l'État sera le principalacteur.

Ce n'est qu'en 1864 que le délit de coalition est abrogé ; ceci ne signifiait pas lareconnaissance explicite du droit de grève puisque la loi remplace le délit decoalition par celui d'atteinte à la liberté du travail, concept qui deviendra, pouropposer les travailleurs entre eux, un des leitmotiv du patronat français duranttous les conflits du XXème siècle.

Notons encore que ce principe « d'atteinte à la liberté du travail » reste toujoursun cheval de bataille du Patronat et de l'État afin de faire pression sur l'actioncollective, culpabiliser les grévistes et rendre la grève impopulaire.Autrement dit : 220 ans après la loi Le Chapelier, l'envie de remettre en placel'interdiction de coalition est toujours vivace ...

un droit gagne au prix du sang

Culture et Histoire

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22

DUmaghistoire

et origined’un droit

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Grève des mineurs de 19631884 :LA GREVE EST LEGALE MAIs RESTE UNEFAUTE

Les Canuts

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Des tentatives de réglementation du droitde grève se font jour dès 1947, quelqueslois visent les fonctionnaires de police etles CRS, leur interdisant de faire grève.En 1958, c'est au tour des servicesextérieurs de l'administration péniten-tiaire et de la magistrature, puis, en 1964,celui des contrôleurs de la navigationaérienne.Régulièrement, notamment dans les servicespublics ou nationalisés (santé, transport,EDF-GDF, éducation ... ) la menace de laréquisition est brandie.En 1963, la réquisition des mineurs fut unéchec cinglant pour le pouvoir gaulliste.Remarquons que lors du mouvement socialde 2010, les ordres de réquisition se sontmultipliés notamment dans les entreprisesde raffineries pétrolières pourtantencadrées par le droit privé.L'usage de l'intimidation voire de la forceest encore utilisé au nom de «la sécuritépublique» et de la «liberté du travail ». Unemployeur ne peut pas utiliser l'ordre deréquisition, ce qui a pourtant été le cas lorsde conflits sociaux récents. Son objectifreste le même : intimider pour démobiliser.De même, suite à la grève des mineurs de1963, les gouvernements proposeront etobtiendront la légalisation du dépôt depréavis de grève dans les services publics(loi du 31 juillet 1963).Ils y interdiront les grèves « tournantes »,« sauvages» et « surprises ».On entend comme grève «tournante »,l'organisation des arrêts de travail parroulement avec l'idée de bloquer laproduction et réduire les pertes de salaire.Plusieurs jurisprudences ont néanmoinsdonné raison aux salariés dans certainscas et cela malgré l'interdictiongouvernementale.La grève considérée comme « sauvage»consiste à introduire dans le secteur privéla notion de préavis afin de permettre aupatron de prendre des dispositions pourmalgré tout assurer son activité !Il en est de même pour la « grève surprise »

qui entretient les mêmes objectifs.Toujours est-il que depuis 1963, la grèvegénérale de 1968 a permis de renforcer ledroit de grève et l'exercice du droit syndical.Encore aujourd'hui, les salariés du secteurprivé ne sont pas soumis au dépôt d'unpréavis.D'autre part, l'État met en place le principedu « tantième indivisible » qui conduit àretenir une journée de grève sur le salairepour tout arrêt de travail ne serait ce qu'unquart d'heure dans la journée pour laFonction Publique d'État.En 1984, ils rendent obligatoire un serviceminimal à la radio et à la télévision.Réquisition, préavis, réglementation, enfait, le droit de grève et son utilisationdépendent essentiellement du rapport deforce.Nous pouvons voir à la lumière des conflitsde ces dernières années que ces formesvisant à réguler la grève sont peu utiliséesdans les conflits majeurs.Les menaces concernant la liberté decirculation et donc d'atteinte à la libertédu travail ne font pas long feu face aurapport de forces.

Pour en venir à une période plus proche,l'idée de conciliation préalable aux conflitsrejette la grève comme un ultime recourspour voir satisfaites ses revendications.Il faut reconnaître, de ce point de vue, quela culture syndicale ou tout au moins lacontestation du pouvoir patronal susciteune méfiance vis-à-vis de tout système derégulation pacifique des conflits.D'autant que l'intervention d'un tiers,l'État, lui a rarement été favorable et quele temps laissé par le préavis de grève a étésouvent utilisé par l'État employeur pourcontrer la grève et non pour négocier.La loi du 13 novembre 1982 encadre lerèglement des conflits autour de troisprocédures : la conciliation, la médiation,l'arbitrage. .En principe, le conflit est l'aboutissementde questions non ou mal traitées etl'impatience des protagonistes n'est pasun facteur de résolution négociée duconflit.Nous pouvons nous interroger si laréglementation du droit de grève ne seraitpas antinomique avec la grève elle-même

puisque par nature elle a pour objet d'établirun rapport de force, un certain désordrepour faire aboutir des revendications quisont, souvent, sans conteste des élémentsde progrès pour la société dans sonensemble.Or, limiter l'efficacité de ce rapport deforce limite aussi les possibilités d'obtenirsatisfaction pour les salariés et la loi serange ainsi du côté des employeurs, elleaffaiblit le rapport de force en faveur dupatron.Les dispositifs en place sont considérés,souvent à juste raison, comme des moyensde détourner les revendications et desatteintes de fait au droit de grève.Le dépôt d'un projet de loi par des députésde la majorité visant à réglementer le droitde grève dans les services publics eninstaurant un service minimal, notammentdans les transports, n'est pas un élémentd'apaisement.

En cas de grève, il y a longtemps que lessalariés régulent les effets de la grève.Ainsi les électriciens d'EDF assurentl'alimentation en énergie des points vitauxde la nation, les personnels soignantscontinuent à soigner les malades…La vie montre que les grévistes sontsuffisamment responsables pour trouvereux-mêmes les voies du règlement duconflit sans mettre en cause l'intérêtgénéral.A

Histoire

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DUmag

UN DROITCONSTITUTIONNELCONSTAMMENTREMIS EN CAUSE

ENCADRER REVIENT À REMETTRE EnCAUSE LE DROIT DE GREVE

Réguler la grève est une illusion puisqu'ils'agit d'un conflit qui trouve sa sourcedans le fait qu'aucune autre formed'action n'a pu permettre l'établissementd'une négociation.

Comme l'écrit très bien Georges Séguy dansson livre sur la grève « dans unsystème où les privilèges reposent sur lesprivations des autres, comment lesrelations sociales pourraient-elless'harmoniser au service d'une causecommune », dans ce sens, touteréglementation du droit de grève visant àatténuer la grève elle même n'a jamaisréussi.

Pour nos Activités Sociales, ce droit,nous en avons usé et nous enuserons encore, à chaque fois que celasera nécessaire !....

Mai 1968

En 1972, la CCAS et le Comité de Coordination des CMCAS fondaient IFOREP,une association régie par la loi de 1901, l’Institut de Formation, deRecherche et de Promotion ayant pour buts principaux : de former, pourles Activités Sociales, les personnels et responsables nécessaires auxbesoins des organismes  ; de créer, dans le cadre d’une politique depromotion sociale, des dispositifs de formation, de perfectionnement etde reconversion professionnelle en s’appuyant sur les dispositions légalesen vigueur (Plan de formation, VAE, DIF, CIF ….)  ; de conseiller etaccompagner les organismes et les individus pour qu’ils s’engagent dansune véritable formation tout au long de la vie ; d’organiser toutes étudesthéoriques et pratiques permettant de mieux répondre aux besoins desorganismes.

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IFOREP❰❰ IFOREP

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OUTIL INDISPENSABLE AUXACTIVITES SOCIALES

Dès son origine, l’IFOREP a inscrit l’accès aux connaissancesgénérales, l’ouverture et la découverte comme fondementsde ses conceptions de formation.À partir de ces fondements, chaque projet de stage setraduit par des apports diversifiés d’intervenants pluriels,des méthodes et des rythmes pédagogiques adaptés,  destemps d’appropriation et de travail personnels, un tempsd’animation culturelle et la place essentielle du formateurdans la mise en relation d’adultes en formation.

IFOREP est également habilité par le Ministère de la Jeunesse& des Sports pour dispenser les formations d’animateurs(BAFA) et de directeurs (BAFD). IFOREP a également mis enplace un cursus « Prenez le Relais » qui accompagne les agentsdes IEG souhaitant encadrer dans les centres de tourisme de laCCAS.

Les élus des Activités Sociales (Conseil d’Administration,Commissions, SLV) ont également accès à l’ensemble desformations proposées par l’IFOREP. Ce dernier offre aussi lapossibilité de construire des formations à la demande pour descollectifs. En 2010 la CMCAS des Yvelines a ainsi organisé avecIFOREP deux sessions de formation pour ses bénévolesmembres du Réseau Solidaire.

Pour le chef de service, c’est un outil indispensable dans laconstruction du plan de formations de l’ensemble des agentsfonctionnels de la CMCAS, notamment dans le cadre de latransformation des Activités Sociales, la mise en place dunouveau TH en 2009 à la CMCAS avec de nouveaux arrivantsvenant des IEG, avec de nouveau métiers et outils devant nouspermettre d’aller toujours plus loin dans la satisfaction de nosbénéficiaires.

De même, l’accès proposé par IFOREP aux connaissancesgénérales permet de développer sa culture générale, departiciper à la confrontation d’idées qui valorise l’action etdonne du sens à l’activité de travail de chacun, en matière depropositions, d’analyse critique et d’émancipation pourélaborer collectivement des alternatives. Pour la CMCAS, le plande formations à partir des orientations de l’organisme et desobjectifs des services permet de travailler les changements àvenir, d’anticiper les évolutions de compétences, d’organiserles départs en formation. Pour l’agent c’est le plan individuelde formation permettant de croiser les besoins du service, ceuxliés à sa fonction et ceux adaptés à sa propre expérience et àses intérêts.

Agents actifs des IEG et élus des Activités Sociales vous pouvezconsulter le catalogue de stage d'IFOREP sur :http://www.iforep.fr.N'hésitez pas à solliciter vos hiérarchies respectives pourutiliser votre Droit Individuel à la Formation (DIF) sur les stagesproposés par IFOREP.

Serge MAIGNÉ,Chef de Service de la CMCAS des Yvelines.

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Maxence GODARDAssistant SecrétaireStage « Éducation Populaire :histoire et enjeux »du 17 au 19/01/2011 à Montreuil

Qu’est-ce que l’Éducation Populaire ?

Quelle place peut-elle trouver entre l’éducation familiale etl’instruction publique  ? Comment la vivre au quotidien etsurtout comment la faire vivre et/ou la préserver dans nosActivités Sociales ? Ce sont-là autant de questions auxquellesnotre groupe de travail a été amené à réfléchir et à débattre,avec le soutien de M. Jean-Marie MICHON, intervenant auprèsdu Ministère de la Jeunesse et des Sports et auteur d’une« Histoire de l’Éducation Populaire » reconnue.

La recherche s’est alors menée sur nos propres conceptions,puis par confrontation au travers de la rencontre par petitsgroupes de cinq associations diversement ancrées dansl’Éducation Populaire. Cette mise en perspective a ainsi permisd’approfondir l’étude engagée et de voir quels peuvent en êtreles différentes approches et mises en œuvre, d’un point de vuethéorico-pratique d’une part, puis par comparaison avec lesorientations et projets défendus en CMCAS.C’est ainsi à chacun d’entre-nous, au quotidien, de rester àl’écoute et de permettre en toutes circonstances au débats età l’échange de trouver leur place, afin que chacun soit enmesure d’apprendre autant qu’il peut apporter à l’autre.Chacun sera alors à même d’appréhender et de comprendrepleinement le monde qui l’entoure et au sein duquel il évolue,afin de pouvoir participer comme il se doit à toute actioncitoyenne intrinsèque à son fonctionnement.En fin de session, un échange et une collaboration avec legroupe de « Concevoir un évènement culturel » pour retourd’expérience des projets menés et connaissances acquise parchacun nous a permis à tous d’approfondir ensemble lesmoyens à mettre en œuvre pour garantir la réalisation effectivede cette philosophie dans tous les aspects de nos ŒuvresSociales.

Christian BRUNTechnicien Activités Sociales& CulturellesStage «  Concevoir un évènementculturel »du 17 au 19/01/2011 à Montreuil

Ce stage effectué à l'IFOREP, intitulé "Concevoir un évènementculturel" et dirigé par Marion PERRIN, nous a conduits à nousinterroger et à nous remémorer les évènements culturels vécusau cours de notre histoire personnelle, avec ensuite, aprèsdécoupages d’images dans des revues, la réalisation d’uneaffiche personnalisée retraçant ces évènements.

Une analyse très intéressante a pu s’établir par comparaisonau vu de la diversité du travail et des stagiaires présents, demilieux sociaux et d'âges différents. Cette étude a permis

d’éclairer l’étendue de la palette culturelle du groupe et parlà-même la richesse que cela représentait. Un intervenantextérieur est venu afin de débattre de l'éducation populaire ennous expliquant que l'accession à la culture, ce n'est passeulement la recevoir, mais c'est surtout la mettre en œuvrepar nous-mêmes.À savoir en effet que l'évènement culturel en tant que tels'inscrit, d'une manière ou d'une autre, dans le projet desOrganismes Sociaux. Il faut alors se poser la question desobjectifs des projets culturels dont nous sommes porteurs ?Pourquoi vouloir programmer un évènement culturel ? Pourpermettre l’émancipation individuelle par l’appréhension del’ensemble des phénomènes qui nous renseignent sur notrepropre existence. Elle ne s'acquiert pas « au gré du vent » mais au fil du temps,avec toutes les rencontres et les évènements dont chacun senourrit.Grâce à notre curiosité et à notre insistance à vouloir apprendre,venues de notre envie de vivre et du plaisir qui en découle, nousserons, par nous-mêmes et par l’échange avec l’autre, à mêmede construire notre propre capital culturel.

Véronique GOITTET Technicienne Accueil ConseilStage « Prévention dusurendettement »du 11 au 13/01/2011 à Marseille

L’IFOREP offre un panel de formationspermettant un enrichissement

culturel, tant sur le plan professionnel que personnel.

J’ai pu participer en janvier 2011 au stage "Prévention dusurendettement", sujet qui peut malheureusement aujourd’huitoucher chacun d’entre nous.

Dès le 1er jour, Jeanne LAZARUS, sociologue et chercheuseau CNRS, nous a rappelé l’histoire et l’évolution dusurendettement et des crédits à la consommation, et nous aainsi permis d’appréhender les dispositifs légaux commeinstitutionnels pour traiter et prévenir le surendettement.Le lendemain, nous avons rencontré une association degestion, mandatée par la Banque de France, qui accompagneet suit les personnes en grande difficulté financière.

Pour finir, nous avons le dernier jour monté un atelier « pourune action de sensibilisation et de communication  » oucomment au sein de nos Activités Sociales monter un projet deprévention ?

Au-delà de cette formation, c’est aussi un échange constructifet positif entre élus, fonctionnels, assistantes sociales,bénévoles, actifs et inactifs, venus des « quatre coins » del’hexagone, chacun apportant son vécu, son expérience et sesconnaissances.

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LES RÉVOLUTIONS ARABES EN COURS EXIGENT DE NOTRE PARTDE LA COMPREHENSION ET DE LA SOLIDARITÉ.

La Tunisie a courageusement montré la voie des Révolutions auProche et Moyen Orient. La population a mis fin à cette période« néocoloniale » née au lendemain des Indépendances dans lesannées 1950-1960 et inaugure aujourd’hui une nouvellephase de l’Histoire que l’on peut qualifier de période« néo-démocratique ».

En effet, après un demi-siècle de colonialisme économique etgéostratégique, mis en œuvre par les anciennes puissancesimpériales dont la France et plus largement les puissancesoccidentales (en particulier les États-Unis), la Tunisie, puisl’Égypte, et sans doute d’autres pays arabes montrent que larévolution démocratique au Proche et Moyen Orient est nonseulement faisable mais souhaitable  ; que l’Islam ou lacivilisation Arabo-musulmane n’est en rien antiéconomique ouantithétique avec l’aspiration démocratique « à l’occidentale »,bien au contraire ; et enfin que l’islamisme n’y constitue pasloin s’en faut la seule alternative au despotisme militaire laïc.

Ces révolutions, actuelles ou à venir, gagneront nécessairementà court terme et de manière inévitable, l’ensemble du pourtourméditerranéen  ; et notamment une Palestine occupée,colonisée par la puissance israélienne.

Elles vont ainsi constituer ipso facto un instrument majeur pourrésoudre le conflit israélo-palestinien, car elles permettront dedissiper à terme la peur islamiste encore présente à tort, tant

dans les pays arabes qu’en Europe. Elles constitueront en outreun moyen de pression légitime et démocratique face à Israël etson allié américain, afin de parvenir enfin à la naissance d’unétat palestinien laïc et démocratique.

Par ces révolutions encore inachevées, les peuples Tunisien,Égyptien, et tous les autres peuples arabes qui se sont soulevéscontre la tyrannie, ont démontré que ce n’est pas lorsque lesconditions objectives de la révolution existent qu’elleéclate, mais lorsque le peuple prend conscience que sesconditions de vie objectives sont intolérables. Ils prouventque le XXIème siècle sera l’expression de l’idéal démocratique ;condition indispensable au développement social etéconomique des peuples, et constituant ainsi «  une baseculturelle minimale » pour l’ensemble des habitants de notreplanète.

Mais ces révolutions ne pourront être véritablementdémocratiques sans l’aide et le soutien sincère et désintéressédes occidentaux et des nouvelles puissances émergentes, cequi n’est pas totalement gagné. Il ne s’agit surtout pas d’enappeler à une nouvelle ingérence, ou à espérer un « troisièmestade du colonialisme », mais au contraire d’ œuvrer à la miseen place d’un nouveau partenariat, tout en laissant cespeuples seuls propriétaires de leur propre Révolution.C’est-là la seule voie à suivre.

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Daniel CHIEZE, Secrétaire Général de la CMCAS

le 78mag46 Bd Saint Antoine 78150 LE CHESNAY

MARS 2011N°6

L E M A G A Z I N E D E L A C M C A S D E S Y V E L I N E S

CMCAS des Yvelines46 BD ST ANTOINE78150 LE CHESNAYTél. : 01 39 63 10 52Fax : 01 39 63 10 59http : yvelines.cmcas.com

Conception et impression :Imprimerie J. BASUYAU95490 Vauréal - RC 74B 159Parution trimestrielleN°6mars - avril - mai 2011

Ce numéro a été tiré à 6000 exemplaires

dossiersDUmag

1/3

SANTÉmag

4/9

INFOSmag

10/11

ACTIVITÉSmag

12/13

IFOREPmag

24/25

ARTICLEmag

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VIE DE LA CMCASmag

14/21

CULTURE ET HISTOIREmag

22/23

1%, exigeons notre dû................................1/2Édito..............................................................................2Les dix stratégies (Noam CHOMSKY).........3

Privatiser la S.S. (Claude SERREAU) ..........4Camieg / Mutieg..............................................5/6CSMR .............................................................................7Les 100 ans de Madeleine Guittet ...............7Sécurité Sociale...............................................8/9

Réseau solidaire..................................................14Réunion des convoyeurs................................15CESU petite enfance.........................................16Bilan 2010 ..............................................................17Au revoir Françoise............................................17Tarifs particuliers...............................................18Tarif Agent....................................................18/19Résultat budgétaire 2010...................19/20Lettre du Secours Populaire ........................21

Histoire et origine d’un droit ...........22/23

IFOREP (Serge MAIGNÉ).................................24Témoignages ........................................................25

Révolutions Arabes (Daniel CHIEZE)......26

Pensionnés 2011................................................12Arts et loisirs.........................................................12Jeunesse .................................................................13

L’ecole (Daniel CHIEZE)..................................10Droit à l’énérgie (Roger CORAI).................11Les martyrs de Chateaubriand...................11

S O M M A I R Een détail

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Nous exigeons : •••• la communication de la liste précise des entreprises contributives et le montant des versements ; •••• des pouvoirs publics, la clarté sur les modalités de calcul du 1% ; •••• de la part de l’ensemble des entreprises de la branche des IEG ;

le paiement de l’intégralité du salaire différé des personnels ;

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