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LE MAGAZINE DU TIR SUR SILHOUETTES METALLIQUES FRANCE

N°5 - AVRIL 89

INFO F.F.T.

RECHARGEMENTL'étui (suite)

MATERIEL... ou du moins ce quivas en rester.

HISTOIRE(S) D'OUTREATLANTIQUE... quand les grandsesprits se rencontrent.

EURO-IHMSA

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AVIS AUX MEMBRES

24 H / 24 H365 JOURS

PAR AN

(16) 25 78 11 51code : SILOU

Toute la Silhouettesur votre

MINITEL

U.S NEWS

Comité de rédaction: Michel Boulanger, Jean-Pierre Beurtheret, Renaud Blavignac. Ont égale-ment participé à ce numéro: Gérard Bernard,Roland Nahon et Freddy Drubigny pour les des-sins. SILHOUETTE est édité par France Silhouette,association régie par la loi 1 1901. Membres dubureau: R. Blavignac, M. Boulanger, JPBeurtheret. Tirage: 500 ex.

Le nombre d'adhérentscroissant régulièrement, pourfaire face aux nombreusesdemandes de numéros déjàparus, nous vous informonsdes décisions prises par lebureau: les nouveaux mem-bres désirant se procurer lesnuméros précédents de "Sil-houette" peuvent le faire ennous écrivant, pour la sommede 22 Frs par numéro de-mandé, frais de port inclus, etce dans la limite des stocksdisponibles (le n° 00, piècehistorique s'il en est, est prati-quement épuisé.) Le fasciculed'introduction est toujours dis-ponible moyennant 10 Frs defrais de port.

Au chapitre des renouvelle-ments de cotisation, les déci-sions suivantes ont été pri-ses:Pour les membres "pionniers",qui, en adhérant avant le 1erAoût 1988 ont permis le dé-collage de l'association, le re-nouvellement aura lieu le 1erAoût 1989.La cotisation est annuelle àpartir de la date d'adhésion etle premier journal envoyé seracelui en cours à la date pré-citée.

Le bureauPS: tout paiement peut se faireen chèque bancaire ou postalen évitant les mandats.

L'ami Félix a décidé d'allerfaire une cure de silhouettesmétalliques au Texas...Vous pourrez le contacter, sibesoin est, à cette adresse:

Félix Hamaïde3525 Sage Road = 613

Houston, Tx, 77056 U.S.A

ou:

Tél. 19.1.713.840.843819.1.713.877.8636

...avec un décalage de moins6 heures...

...et ce pour les problèmesspécifiques silhouette.

Pour décorer vos vestes, blousonset casquettes... FRANCE-SIL-HOUETTE propose (uniquementpour ses membres) des broches enmétal représentant unCONTENDER. Vous pouvez vousles procurer en 3 finitions différen-tes:

Dorées à l'or fin Argentées FinitionBronze

Elles seront envoyées à l'adressede votre choix (c'est toujours la sai-son des cadeaux!) dans un écrinmoyennant la somme de : (fraisd'envoi inclus)

- 43 FRS pour la broche Argentée.- 53 FRS pour la broche Dorée oufinition Bronze.

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10300 STE SAVINE

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COMMUNIQUEDE PRESSEUN NOUVEAU PRESIDENT POURLE TIR SPORTIF FRANCAIS

Francis PERNET , 43 ans,secrétaire général de la FédérationFrançaise de Tir, vient d'être éluprésident de cette même fédéra-tion, dimanche 22 janvier 1989 àl'unanimité de l'assemblée géné-rale sur proposition du Comité Di-recteur nouvellement élu. Le prési-dent sortant, Roger RIARD, qui nes'était pas représenté a été élu pré-sident d'honneur sous les vifs` ap-plaudissements de l'assemblée.

Francis PERNET s'est fait ap-précier depuis septembre 1981,date à laquelle il a créé le club de tirsportif de Créteil (94), ville élue laplus sportive de France. Sous saprésidence, ce club a pris un essorconsidérable:

Nicolas BERTHELOT, médailled'argent à SEOUL et Jean PierreAMAT, ex double recordman dumonde en carabine 10 mètres, fontnotamment partie du large réser-voir de champions qu'il abrite. Mais,si Francis PERNET sait investir sur

des valeurs sûres du tir français, ilsait également miser sur I'avenirgrâce à l'école de tir modèle qu'il acréée dès son arrivée et qui comptedéjà de jeunes graines de cham-pions.

Cet homme dynamique souhaitecontinuer la politique sportive miseen place depuis de nombreusesannées et y apporter une dimen-sion supplémentaire en dévelop-pant les secteurs suivants:- l'information,- la mise à disposition, dans les

ligues, de cadres fédéraux four-nis par la Fédération Françaisede Tir,

- la formation des dirigeants,- la création d'un Centre National

du Tir- et pour les ligues: des responsa-

bilités accrues respectant l'unitéde la fédération et l'indispensablehomogénéité de la politique du tirFRANCAIS qui incombe sansambiguité à la fédération natio-nale, qui donneront au tir sportiffrançais un nouveau visage.

DIGEST:

Francis PERNET, 43 ans, ma-rié, une fille, cadre supérieur à laChambre de Commerce de Paris,président fondateur du club de tirsportif de Créteil depuis 1981.

Premier vice-président de la li-gue ile de France depuis 1984,secrétaire général de la FFTir de1984 à 1988.

Vice-président du comité dépar-temental de tir du val de Marne.

L'un des plus jeunes présidentsde la FFTir.

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RECHARGEMENT :1. L'ETUI (SUITE)

NETTOYAGE DE L'ETUI :

Le nettoyage de l'étui peut sefaire avant ou après le recalibrage(ou les deux) et par des moyensmécaniques ou électroniques (oules deux).

Moyens mécaniques :

Il existe deux sortes de net-toyeurs mécaniques: *les bacs vi-brants comme par exemple le Ly-man Turbo. *les tambours rotatifscomme par exemple le tumblerRCBS.

Ces récipients sont remplis d'uncomposé (coquilles de noix broyées,cœurs d'épis de maïs concassés,...),additionné d'un abrasif extrême-

ment fin. Lorsque ce mélange perd deses qualités de polissage, on rajoutede l'abrasif. Selon la taille des étuis etla capacité de l'appareil considéré ontraite de quelques dizaines à quel-ques centaines d'étuis à la fois. L'opé-ration de nettoyage peut durer de 1 à4 heures en fonction de l'état de sur-face des étuis.

Ce nettoyage mécanique est, amon avis, la première opération à ef-fectuer après le tir, sur les étuis ayantencore leur amorce percutée en place.Cela permet d'éliminer toutes les im-puretés qui peuvent s'accumuler surl'extérieur de l'étui (sable, boue, dé-bris divers). Le recalibrage en est faci-lité et le recalibreur est préservé detoute détérioration de sa surface in-terne. La présence de l'amorce percu-tée limite l'introduction de grains ducomposé de polissage dans le troud'évent. De toutes façons, si des grainsse logent dans le trou d'évent, ils se-ront chassés par l 'aiguille dedésarmorçage lors du recalibrage.

Cette méthode de nettoyage traiteparfaitement l'extérieur des étuis maisest moins efficace pour l'intérieur desétuis. On peut également utiliser lespolisseurs après recalibrage pour dé-graisser les étuis mais il y a quelquesinconvénients: *la graisse altérera ra-pidement le composé de polissage.*certains composés ayant une granu-lométrie plutôt fine, des grains iront seloger dans les trous d'évent et il faudrales déloger un par un à la main avecun petit outil. Il faut savoir que l'utilisa-tion répétée des nettoyeurs mécani-ques peut provoquer une accumula-tion de résidus d'abrasif à l'intérieur del'étui au point de diminuer la capacitéinterne et entrainer des surpressionslors du tir. Ceci est particulièrementvrai pour les petits calibres à colletrétreint (17 et 22). Il est préférable, detemps en temps, de faire suivre lenettoyage mécanique d'un lavage. Celavage pourra être un passage au bacà ultra-sons comme décrit ci-après,ou un simple brassage des étuis dansde l'eau additionnée de détergent,suivit d'un rinçage a grande eau.

résidus carbonnés et de la limailleoccasionnée par certaines opérations(raccourcissement, chanfrein, etc...).Le bac sera rempli d'eau additionnéed'Ajax ammoniaqué ou d'un autre dé-tergent à haut pouvoir mouillant (cer-tains produits industriels conviennentbien, il faut essayer). Selon la qualitéde l'additif utilisé, ce traitement peutpermettre le parfait dégraissage del'étui, ce qui évite de le faire séparé-ment. Après une dizaine de minutesou plus d'ultra-sons (selon les appa-reils), les étuis seront rincés à grandeeau, égouttés, sommairement séchésà l'aide d'un chiffon et entreposés de-bout. Selon l'humidité et la tempéra-ture ambiantes ils seront secs: entre24 et 48 heures. Evitez d'utiliser votrefour ou des moyens similaires poursécher les étuis. Vous risquez de lesrecuire sur toute leur longueur, lesrendant inutilisables. On peut égale-ment se servir du bac à ultrasonsavant recalibrage avec les réservessuivantes: *le logement d'amorce seramal nettoyé. *l'eau accumulée à l'inté-rieur de l'amorce percutée aura dumal à sécher et vous la retrouverezlors du désamorçage. Note généralesur les nettoyeurs: ces moyens, as-sez lourds et longs, peuvent n'êtreutilisés que tous les deux ou troisrechargements ou de manière alter-native.

LUBRIFICATION DE l'ETUI

Lors du tir,l'étui se dilate et se pla-que contre les parois de la chambre.L'élasticité du laiton le force à se ré-tracter ensuite, ce qui permet l'extrac-tion, mais ses dimensions sont alté-rées, surtout si la chambre utiliséen'est pas très «serrée». Il faut recalibrerl'étui c'est à dire le forcer à l'intérieur

Le «potiron vibrant» de chez Lyman.

Un tambour de fabrication artisanale(en l'occurence conçu et réalisé parMr Jean Planson.

Moyens électroniques :Ce sont les bacs à ultra-sons.Après recalibrage et dégraissage,

ils nettoieront parfaitement l'intérieuret l'extérieur de l'étui de tous les

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d'un outil pour le remettre à la cote. Sicette opération est effectuée à sec(miaou !), l'étui va gripper et restercoincé dans le recalibreur. Une lubrifi-cation est nécessaire. Les recalibreursau carbure (tungstène, titane,...), per-mettent de se passer de lubrification.On trouve en France ces recalibreurspour pratiquement toutes les douillesdroites courantes. Il existe aux Etats-Unis une fabrication (confidentielle),de recalibreurs au carbure pour douillesà collet rétreint (pour quelques calibreshypercourants). J'avoue n'avoir jamaiseu entre les mains ce type d'outil dontle prix approche celui d'une presse àrecharger. Les graisses employéessont des produits à texture filante. Ontrouve maintenant dans le commercedes lubrifiants solubles dans l'eau. Leseul de ce type que j'ai essayé est lelubrifiant Lee vendu en tube plastique.Ce produit ne m'a pas fait grande im-pression. L'effort à fournir aurecalibrage est plus important qu'avecune graisse conventionnelle et il m'estarrivé de frôler le grippage plusieursfois. Il faut limiter son emploi aux douilles« basse pression » faciles à recalibrer(357 Mag, 30-30, etc...). Bien que l'onpuisse graisser l'étui avec les doigts,un tampon à graisser sera plus prati-que. Il s'en vend en matériau synthéti-que mais on peut en faire avec dufeutre. Il faut graisser, avec parcimo-nie, le corps de l'étui ainsi que l'inté-rieur du collet. Ne pas graisser l'épau-lement ni tout l'extérieur du collet. Si dela graisse s'accumule entre la paroi del'outil et l'étui (corps ou épaulement),cela provoquera des enfoncements, lagraisse n'étant pas spécialement com-pressible. Ces creux, s'ils n'ont pascomplètement plié l'étui, disparaitront

au tir, bien sûr, mais ce n'est pas dubon travail.

On lubrifiera le corps de l'étui en leroulant contre le tampon sur lequel onaura étalé un peu de lubrifiant. Legraissage du collet, non seulementévite le crissement désagréable del'olive de recalibrage à l'intérieur du ditcollet, mais est nécessaire pour lesétuis de type « bouteille ». Sur ce typed'étui, le recalibrage interne du colletse fait de bas en haut, lorsque l'on sortl'étui du recalibreur. Sans lubrification,I'olive de recalibrage interne doit êtredégagée en force ce qui peut déformerl'étui par étirement (des olives derecalibrage en carbure vendues sépa-rément existent, palliant cet inconvé-nient). Une méthode simple pour grais-

ser le collet consiste à presser légère-ment celui-ci sur le tampon en le tenantverticalement comme si l'on voulaitdécouper une rondelle. Le peu de lu-brifiant déposé sur la circonférence ducollet à cette occasion suffit à assurerun recalibrage en douceur.

Pour ceux qui ont lu trop tard cetexcellent article et qui ont coincé unedouille dans leur recalibreur préféré,nous allons dévoiler les secrets del'extraction de l'étui récalcitrant. La firmeRCBS commercialise à vil prix un petit

outillage à cet effet. Vous pouvez vousbricoler la même chose avec un ta-raud, quelques bouts de ferraille et unevis à métaux.

Détail de l'opération:- enlevez la tige de désamorçage

ou dévissez-la à fond pour la pla-cer au fond de l'outil.

- dévissez l'outil et montez le à l'en-vers sur la presse.

- avec le foret, percer le trou d'évent.- taraudez ce trou.- mettez la coupelle sur l'outil.- prenez la clef six pans et vissez;

pour extraire.

JPB-MBà suivre...

Excés de lubrifiant au recalibrageLe kit d'extraction RCBS : foret, ta-raud, coupelle, clef allen, vis.

Graissage du collet

Extraction en cours.

AVIS AUXCLUBS ETAUXMEMBRES

Des contacts ont été prispour la fabrication se sil-houettes Field Pistol 140Hbars.

Afin d'obtenir de meilleu-res conditions, si vous êtesintéressés,prendre contactsavec M. Boulanger :

109, Av Galliéni10300 Ste SAVINE

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GAUCHERVOUS AVEZ DIT GAUCHER ?

Lors d'une visite à l'armurerieCOURTY, rue des Petits Champs àParis, la discussion s'est engagéeafin de savoir si, dans la productionfrançaise d'armes de poing, il s'entrouvait qui soient adaptées à lasilhouette (en plus de Manurhin,bien sûr). Au catalogue Gaucher, ilexiste depuis de nombreuses an-nées un pistolet 22LR à un coup, lePallas à canon de 5 pouces, dérivéd'une carabine.

Monsieur Courty prit contactavec la firme stéphanoise et, quel-ques semaines plus tard, nous con-fiait deux pistolets Pallas ayant deslongueurs de canon non standard(un 10'' et un 14'') avec pour missionde répertorier les modifications àeffectuer pour en faire une armetirable en silhouette (catégorieUnlimited), tout en ne grevant pasle coût de production. La quadra-ture du cercle me direz vous ? Pastant que cela comme nous le ver-rons ensuite.

Ce pistolet a un aspect natureld'unlimited silhouette. Que ressort-il de la première inspection:

* la crosse est correcte et il y asuffisament de matière pour per-mettre à l'utilisateur de la tailler à samain si nécessaire. Le fût est toute-fois un peu court.

* la forme de la queue de dé-tente n'est pas bonne: trop arquéevers l'avant et trop courte.

* le poids de départ est trop lourdcomme d'habitude.

* les pièces du mécanisme deplatine (la gâchette surtout), ne sontpas assez dures.

* les instruments de visée n'ontd'une hausse et d'un guidon que lenom et le tunnel de protection duguidon est trop petit.

* la partie inférieure de la bouledu levier d'armement peut gênerl'index.

* le ressort du percuteur est tel-lement puissant qu'il déséquilibre

l'arme lorsqu'il met le percuteur surorbite.

* I'extracteur, très efficace et in-destructible, demande un petit coupde main lors du positionnement de lacartouche au chargement.

* les tolérances de fabrication sontbeaucoup trop larges pour ce qui estde la feuillure.

Tous ces points sont facilementsolutionnables et à peu de frais.

La platine démontée: plus rustique tu meurs ! Note: la détente a été modifiée.

La culasse (le ressort du percuteur a été raccourci).

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Les modifications suivantes ontdonc été effectuées: • trempe de lagâchette. • raccourcissement detous les ressorts et polissage avecmodification des angles, des por-tées de la gâchette et du cran d'armédu percuteur. Le bon angle est dé-licat à trouver. • rattrapage du jeu dumécanisme de platine par desmoyens divers (rondelles,déformage,...). • meulage de la par-tie inférieure de la boule du levierd'armement.• modification de laqueue de détente. • allongement dufût. • remplacement du guidon parun guidon réglable Lansing (il suffitde tarauder l'embase de guidon aupas de 5X0,8 métrique). • tunnel deguidon taillé dans un tube plasti-que. ~ remplacement de la hausse,en l'occurrence une hausse deContender qui trainait par là en at-tendant mieux.

Une commercialisation de l'armemodifiée est-elle envisageable ?Nous ne le savons pas pour le mo-ment mais il serait sympathique derencontrer une arme françaiseunlimited sur les pas de tir.

JPB

Le pistolet Gaucher en 14 pou-ces a servi à une expérience quihantait nos cauchemars depuislongtemps: mon Manhurin 10 pou-ces (par exemple), est-il de la bonnelongueur ? Et si je lui mettais unpetit coup de tronçonneuse ? Il se-rait peut-être pas mal en 8 pouces...

Nous avons enfin pu assouvir cefantasme lorsque Mr Courty, armu-rier rue des Petits Champs à Paris,nous fourni un pistolet Pallas 14"avec carte blanche pour toute ex-périence utile pouvant mener à lacommercialisation éventuelle d'unUnlimited silhouette 22LR Français.

Première question: les 14 pou-ces sont-ils vraiment nécessairessur un 22LR ? Nous l'avons donctronçonné pouce par pouce, enmesurant la vitesse et la précisionaprès chaque raccourcissement.Les essais ont été faits au banc, lesvitesses mesurées à 2,5 m de labouche avec un Oehier 12, les car-

touches utilisées des Eley pistolmatch. Les groupements (distance100 m) et les vitesses ont été mesu-rés sur 15 coups. Les vitesses figu-rant sur les graphiques sont lesvitesses moyennes. Le canon futcoupé de 14'' à 2" (bien qu'étantpersuadés que 2" n'est pas la lon-gueur idéale pour une arme sil-houette, mais quand on com-mence,...). Le découpage du canona été chaque fois amorcé au coupe-

tubes, puis terminé à la scie à mé-taux. La bouche était chanfreinée àl'aide d'une fraise de chambre 22LR.Avant chaque série de 15 coupsmesurée, il était tiré plusieurs car-touches afin de repointer le banc etéliminer toute limaille. Les résultatssont synthétisés à l'aide des 3 gra-phiques ci-après, à savoir vitesse,H + L et H et L séparés.

Dans la série «Lesexpériences dusavant fou»

Les modifications sont faites : il ne reste plus qu'à poncer et huiler le bois

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En ce qui concerne la vitesse,nous constatons qu'en 22LR, uncanon de 14" n'apporte rien parrapport à un canon de 10". Nousrejoignons les conclusions de BobMilek (voir la traduction dans cenuméro) lors de ses essais. Nous

avons d'ailleurs reproduit la courbequ'il a obtenu au-dessus de la nô-tre. En dessous de 10" la perte devitesse devient sensible et s'accroitensuite plus vite au cours des rac-courcissements successifs.

Comme nous le pressentions, lavariation du H + L en fonction de lalongueur du canon n'est pas linéaire.A première vue, les résultats sem-blent erratiques: un coup bon, uncoup moins bon. Mais lorsque l'onreporte les résultats sur un graphi-que, une certaine logique semble sedégager. Après lissage de la courbepar ordinateur nous constatons quele H + L suit une périodicité, ce quiparait s'accorder avec les phénomè-nes vibratoires que subit le canond'une arme à feu (voir Silhouette n°2).Le meilleur groupement (pour ce ca-non) fut obtenu à 10". Selon la courbelissée, le meilleur groupement théo-rique se situe vers 10" 1/4. Afin devoir quel effet sur le groupement pro-duit une bouche de canon détério-rée, nous avons, entre 13 et 14" sciéle canon en biseau (mais oui, vousavez bien lu, en biseau et à la scie àmétaux), I'ébarbage n'ayant pu sefaire, vu la forme, que sur la demi-circonférence inférieure. Et devantnos yeux, nos yeux hagards, le grou-pement est resté dans la norme desautres. Il est noté sur les graphiques.Comme quoi la paranoïa ambiante àpropos de la finition des bouches decanon (du moins en 22LR) est peut-être légèrement exagérée. Toutefois,la finition de bouche à la bâtarden'est pas la meilleure thérapeutiquepour votre tout nouvel Anschutz dontle père Noël vient de garnir vos bas-kets.

Sur le graphique des H et L sépa-rés, nous retrouvons, d'une manièremoins marquée, il est vrai, un phéno-mène périodique. Les composantesverticales et horizontales du phéno-mène vibratoire semblent suivre desrègles légèrement différentes.

Remarque: nous n'avons pasmentionné le déplacement du centredu groupement qui changeait aprèschaque tronçonnage, souvent demanière substantielle.

Ces premiers essais étant pro-metteurs, cinq boitiers de culasseencanonnés avec des tubes «lourds»nous ont été fournis pour une expéri-mentation plus poussée. Merci MrCourty, ça c'est du meuble !

JPB-MB

LongueurCanon Hauteur Largeur H + L Vo (m/s)Pouce

14 87 53 140 30913 47 67 114 31212 46 88 134 31011 29 81 110 31010 49 57 106 3089 115 59 174 3048 54 61 115 2997 74 69 143 2936 96 88 184 2895 85 43 128 2844 130 130 260 2783 135 175 310 2582 140 180 320 226

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GRANDREPORTAGE

Le plombier fou en action justeavant l'arrivée du SAMU.

Que fait la police ?

Même comme ça, ça groupe !Un petit coup de fraise (classé X).

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1. Comment biseauter un canonaprès lui avoir fait sauter la ron-delle. Passionnant non ?

2. Avant l'expérience.

3. Pendant l'expérience.

4. Toujours pendant mais plus tard,si je me fait bien comprendre.

5. Après l'expérience ; c'est la pou-belle qui va être contente.

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Pour faire pendant à notre essai,voici la traduction d'un article si-gné Bob MILEK, paru dans GUNS &AMMO de juin 1988.

Vitesse en fonction de la longueurdu canon:

Lorsque les pistolets spécialisésfleurirent sur le marché, il y a bien plusde vingt ans, l'ère des armes de poingà long canon s'ouvrit. Au début, ce-pendant, un 10 pouces était jugécomme étant un long canon. Maiscomme de plus en plus de pistoletsétaient chambrés pour des cartou-ches d'armes longues à haute vitesseet grande capacité, il devint évidentque des canons encore plus longsétaient nécessaires pour obtenir ledegré d'efficacité que l'on pouvait at-tendre de ces munitions.

En même temps que l'introductiondes pistolets spécialisés à long ca-non, la popularité de la chasse à l'armede poing et du tir sur silhouettes métal-liques connurent un rapide essort..Ces deux sports employant les nou-veaux pistolets spécialisés, aussi bienque les revolvers traditionnels, ceciengendra l'ère du revolver à long ca-non. En ce qui concerne ce dernier, ily a toujours eu controverse sur le faitde savoir si un revolver à canon de 10pouces offre un avantage substantielpar rapport à un revolver a canon de 6pouces ou 6 1/2 pouces. Avec unevisée ouverte, la ligne de mire est pluslongue, mais est-ce qu'un canon pluslong fait quoi que ce soit pour la vi-tesse d'une cartouche donnée ?

Aujourd'hui, des longueurs de 14et 15 pouces semblent être les stan-dards reconnus pour les pistolets spé-cialisés chambrés pour des cartou-ches à haut potentiel. Les canons desrevolvers faits pour la chasse et le tirsur silhouettes, ont une longueur va-riant entre 7 1/2 et 10 pouces. Cepen-dant, de si longs canons posent pro-blème au chasseur, car ils rendentl'arme encombrante et plus difficile àtransporter en action de chasse.

Si le courrier et les appels télépho-niques que je reçois sont statistique-ment représentatifs, il semble qu'il yait une tendance, plus particulière-ment parmi les chasseurs à l'arme depoing, à raccourcir ces canons pourgagner en transportabilité. Il y a peude jours où l'on ne me demande pour-quoi un 223 Remington n'est pas aussibon en 12 pouces qu'en 15, ou pour-quoi un canon de 9 pouces ne vautpas un 14 pouces pour le tireur de30x30. Il semble que beaucoup de

tireurs considèrent que le peu qu'ilssacrifient en vitesse n'est rien par rap-port au gain de portabilité.

Basée sur un très grand nombred'expérimentations faites avec unéchantillon représentatif d'armes depoing et de munitions, mon opinlon surle sujet a toujours été que les pistoletsspécialisés chambrés pour des car-touches à haut potentiel devraient avoirdes canons de 14 ou 15 pouces, alorsque les revolvers et les pistolets spé-cialisés chambrés pour les cartouchesstandard d'armes de poing à douilledroite tirent peu de bénéfice de ca-nons supérieurs à 7 1/2 pouces. Ce-pendant, peu de faits concrets sont làpour étayer cette position. J'ai bien sûrtiré bon nombre de cartouches dansdes armes à canons de 6, 10 et 14pouces de long, mais de telles expé-riences sont biaisées par le fait que lavitesse est profondément influencéepar les dimensions du canon et des

chambres aussi bien que par les diffé-rences existant entre les munitions oules lots de poudres, sans compter lesvariations de température et de pres-sion barométriques.

Au vu de l'intérêt manifesté par lestireurs pour ce sujet j' ai décidé que jeferais mieux d'établir d'une manièreindiscutable quelle est l'influence de lalongueur du canon sur la vitesse pourles armes de poing, particulièrementen ce qui concerne les pistolets spé-cialisés La seule manière de faire celaétait de sélectionner un certain nom-bre d'armes de poing à long canon, denoter les vitesses d'un lot donné demunitions, puis de couper les canons,pouce par pouce, en notant les vites-ses à chaque fois. Les tests seraientstoppés quand il deviendrait évidentque la longueur de canon restante estinsuffisante pour obtenir une quelcon-que efficacité de la cartouche.

Cela semble facile, mais faire lechoix des cartouches à tester et desarmes qui doivent les tirer n'est pas

évident. J'ai fini par choisir neuf car-touches pour lesquel les des armessont chambrées en série et qui sontdisponibles toutes faites dans le com-merce. En voici la liste avec la marqueutilisée:

*22 long rifle (22 Winchester highvelocity) -- 223 Remington (223Frontier 55 grs spire point et lot re-chargé avec balle de 50 grs) - 7BR(7BR 140 grs PSP) - 30x30 Win (30-30Win Federal 150 grs soft point) -- 38special (38 Spl Federal 158 grsSWCHP) - 357 magnum (357 MagCCI Lawman 140 grs JHP) - 35 Re-mington (35 Rem PMC 200 grs RN) -44 magnum ( 44 Mag Federal 240 grsJHP) - 45 long Colt (45 Colt Remington225 grs LSWC)

Tous ces calibres sont populairesparmi les pistoliers et couvrent unelarge échelle de vitesses.

C'est maintenant que les chosessérieuses commencent. Quelles ar-mes choisir pour ces essais ? Croyez-moi, la décision de découper en ron-delles des armes qui m'ont toujoursdonné satisfaction, est difficile à pren-dre. L'arme la plus facile à tronçonnerest le Contender. Il existe des canonspour la plupart des calibres précités etil est facile de démonter ces canonspour les couper. Un chambrage ce-pendant n'est pas disponible enContender: le 7BR. Comme c'est unecréation de Remington et que l'XP100est l'arme la plus populaire en 7BR,j'en ai conclu que je devais découpermon XP100.

Aux revolvers maintenant. J'avaisle sentiment que l'on avait besoind'informations sur le 38Spl, le357Mag et le 44Mag tirés dans despistolets spécialisés et dans des re-volvers. Le Contender fut choisi pourreprésenter la première catégoriecitée alors que les revolvers seraientun Ruger Blackhawk inox 357Magen 6"1/2 et un

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Ruger Super Blackhawk inox 44Magen 10". Le 38Spl et le 357Mag se-raient testés dans le même c anonde Contender et dans le mêmerevolver.

Chaque type de munition appar-tenait au même lot. Restait la ques-tion de savoir comment couper lescanons avec précision. L'armurier dema région, Ralph Hastings, solutionnale problème. Les revolvers et l'XP100seraient coupés à la scie à métaux etla bouche serait rectifiée à la frai-seuse. Ralph et un de mes amistireur, Walt Shank, proposérent uneméthode simple et rapide pour tron-çonner les canons Contender. Cha-que canon serait démonté de la car-casse, la lunette démontée du canon(mais pas le support de lunette) et lescanons pourraient être coupés rapi-dement et avec précision sur la scie àruban de Walt. Ceci rendrait inutilel'opération de fraisage. Chaque foisqu'un morceau était coupé, jechanfreinai la bouche avec une petitefraise de la bonne dimension montéesur une perceuse. Après la coupe ette chanfreinage, je nettoyai le canoncomplètement avant de mesurer lavitesse des 10 balles de chaque es-sai. Deux cartouches de flambageétaient cependant tirées avant defaire les mesures de vitesse.

Les vitesses ont été mesurées à3,50 mètres de la bouche du canonavec un chronographe Oehler model33. Chaque vitesse du tableau estune vitesse moyenne sur 10 coups.Mon stand de tir est chauffé, mais lemieux que j'ai pu faire pendant cettepériode de temps variable ici au Wyo-ming en février, fut de limiter les écartsde température à 5° C (températuremaintenue entre 10 et 15° C). Je n'ainaturellement pas pu avoir de con-trôle sur l'hygrométrie.

Avant d'examiner les résultats demes tests, je vais répondre à unequestion que beaucoup d'entre vousse posent, à savoir: pourquoi n'ai jepas testé la précision en même tempsque la vitesse pour chaque longueurde canon ? La réponse est` relative-ment simple. Couper et chanfreinerle canon introduit un nouvel ensem-ble de variables qui pourrait altérer laprécision. Un tel test aurait demandébeaucoup plus de temps et un travailbien plus précis par rapport à ce quej'avais envisagé de consacrer au pro-jet à l'époque. Ii n'est pas nécessaired'examiner ces nouvelles variablesmaintenant. Il suffit de dire que jen'aurais pas eu l'esprit serein vis à visdes résultats de précision si je les

avais faits.

Lorsque j'eus fini mes essais, celame fit plaisir de constater qu'ils nedégageaient que peu de surprises.Aucun doute: plus la vitesse produitepar la cartouche est élevée, plus lalongueur du canon compte. Vouspouvez constater que le 223 Remque ce soit avec les munitions manu-facturées ou rechargées, perd plusde 105 m/s lorsque le canon passede 14 à 10 pouces. Avec chaquepouce perdu, I'efficacité de cette car-touche à haut potentiel chutespectaculairement. La perte de vi-tesse par pouce de canon est moinsspectaculaire pour le 7BR, le 30-30 etle 35 Rem. que pour le 223 Rem.mais est encore suffisament subs-tantielle pour qu'on en tienne compte.

Il doit être également mentionnéque des cartouches ayant une capa-cité relativement importante, le 30x30et le 35 Rem. en ce qui nous con-cerne, semblent nécessiter un canonlong pour brûler toute la poudre con-tenue dans l'étui bien que leurs vites-ses potentielles soient plutôt moyen-nes. Mais, en ce qui concerne lescartouches d'armes de poing à douilledroite, la longueur du canon ne sem-ble pas être décisive. Ce qui mesurpris fut que les vitesses du 38Spl,357Mag et 44Mag n'étaient pas trèsdifférentes lorsque ces cartouchesétaient tirées dans une arme à cu-lasse fermée ou un revolver. Cecicontredit ce qui est habituellement

admis. A cause de la fuite de gaz àl'entrefer cela fait longtemps que l'oncroit que les vitesses dans un revol-ver sont considérablement plus fai-bles. Ce n'est pas ce que j'ai observé.Avec les trois calibres de revolver ladifférence de vitesse entrée revolveret Contender était trop faible pourpouvoir être prise en compte! A noter,toutefois, que l'entrefer du Ruger357Mag était de 0,076 mm, et celuidu 44Mag de 0,1 mm. Avec un entreferplus grand, et l'on sait que cela varied'un revolver à l'autre, l'influence surla vitesse pourrait être toute autre.

Comme c'est toujours le cas lorsd'un test comme celui-ci qui n'est paseffectué dans des conditions de labo-ratoire où tous les paramétres peu-vent être contrôlés, les résultats nesont pas parfaits. Comme je l'ai déjàdit, la température ambiante pouvaitvarier sur une plage de 5 degrés, etpendant la période de temps néces-saire pour effectuer ces essais, lapression atmosphérique et l'humiditérelative subirent plusieurs variations.Cependant, ces tests sont représen-tatifs des conditions que l'on peutrencontrer à la chasse par exemple,et je pense que les résultats sontsuffisament fiables pour en tirer lesconclusions suivantes:

1) Avec les cartouches à hautevitesse (celles au-dessus de la barredes 615 m/s)! vous obtiendrez effi-cacité et performance optimums en

13 FS N°5

utilisant un canon d'au moins 14 pou-ces. Je vous accorde que couper lecanon à 12 pouces peut n'entrainerdans certains cas qu'une perte devitesse d'environ 30 m/s, mais ces 30m/s peuvent être importants en ter-mes de balistique de but.

2) La raison première pour la-quelle un chasseur choisit un pistoletspécialisé à long canon est qu'il peututiliser une cartouche permettantd'avoir une trajectoire relativementtendue pour le tir à longue distance.Une cartouche qui soit très précise etdont la balle ait une vitesse à l'impactsuffisante pour produire une mort ins-tantanée du gibier. Dans cette opti-que, la vitesse sacrifiée à la commo-dité d'un canon plus court va à l'en-contre du but recherché.

3) Les cartouches traditionnellesd'armes de poing, à douille droite, ycompris le 22LR, ne sont pas aussifortement affectées par la longueurdu canon que le sont les cartouchesà grande vitesse. D'un point de vuepratique, on obtient de ces cartou-ches un rendement optimum dans uncanon de 10 pouces.

Je terminerai par deux remar-ques. D'abord, quand un pistolet estéquipé d'un canon de plus de 15pouces de long, je pense que cettearme n'est plus un pistolet. On devraitplutôt le considérer comme une cara-bine et l'utiliser avec une crossed'épaule. Vous pouvez ne pas êtred'accord, mais c'est ma manière devoir les choses, et c'est pourquoi lecanon de 14" 3/4 de mon XP100 7BRétait le canon le plus long des tests.

Ensuite, à l'exception des seules223 rechargées, je n'ai utilisé que descartouches manufacturées. ll est pos-sible que des rechargement avecdes poudres plus vives dans descartouches comme le 30x30 et le 35Rem., soient efficients dans des ca-nons un peu plus courts. ll produi-raient sans doute des vitesses bienplus élevées. Cependant, l'utilisationde poudres vives dans ces cartou-ches implique une densité de char-gement plus faible ce qui habituelle-ment dégrade la précision. Quelleque soit votre manière d'aborder cetteconclusion, il est manifeste que vousdevez parier sur des canons d'aumoins 14 pouces de long pour obtenirdes performances maximum avecdes cartouches à grande vitesse etforte capacité.

Bob MILEK(traduction JPB)

Fouillant dans ma collections derevues à la recherche d'une infor-mation, je suis tombé sur une expé-rience parue dans le numéro demars de « American Rifleman ». Lecanon d'un revolver fut coupé poucepar pouce afin: de voir l'influence dela longueur du canon sur la vitesse.Il ne fut pas fait de tests de préci-sion. L'arme est une réplique deColt 1873 fabriquée par Uberti. Ilest chambré en 44Mag et a (ouplutot avait) un canon de 18 poucesde long. Trois marques de muni-tions furent utilisées:

- Federal 240 grs JacketedHollow Soft Point. - Winchester 240grs JHSP - Remington 240 grsJHSF.

Le tableau suivant expose les ré-sultats. Cinq cartouches de chaquemarque furent tirées pour chaque lon-gueur de canon. La longueur 0 cor-respond bien à la réalité: une fois lalongueur 1 pouce testée, le moignonrestant de canon fut dévissé de lacarcasse et les balles tirées directe-ment au travers de l'ouverture filetéede la carcasse. Les résultats du ta-bleau sont suffisamment éloquents etne seront pas commentés. Lors del'expérience, une constatation surpre-nante fut faite: alors que la flamme debouche augmentait d'intensité à cha-que raccourcissement (à 1 pouce elleétait vraiment spectaculaire) elle dis-parut pratiquement lorsque le boutrestant du canon fut retiré. Le troufileté dans la carcasse semblait appa-remment jouer le role de cache-flamme.

JPBd'après American Rifleman

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N0TA: En ayant fini avec nos histoires de rondelles, la Direction ayant confisqué leurs outils à nos amis J.-P. Beurtheretet M. Boulanger, nous pouvons reprendre le cours normal de notre journal.

L'ASSOCIATIONEUROPEENNE DE TIRSUR SILHOUETTESMETALLIQUES EST NEE.

Le 11 Février 1989 se sontréunis à PARIS, sous l'égide dela FFT, les représentants despays Européens pratiquant le tirsur cibles métalliques.

Mr Bert STRINGFELLOW, lenouveau Président de l'IHMSA,avait été invité à cette Assem-blée Constitutive .

Sa présence inaugure biendes rapports futurs entre l'IHMSAet cette nouvelle organisation.D'ailleurs, il a exprimé sa satis-faction d'assister à sa création.

Les représentants des diffé-rents pays Européens étaient:

Mr Frank LEUTENEGGER pourla SUISSE.Mr Heinz HENKE et Mr AlberthRAM RATH pour l'ALLE MAGNE.Mr Joseph DIERCKXENS pourla BELGIQUE.Mr Michel BOUTS et Mr HansCLOOTS pour les PAYS-BAS.Mr Helmut HELLER et HERDINApour l'AUTRICHE.Mr Philippo MORETTI et son frérepour l'ITALIE.Mr Lawson VALLERY et sonépouse pour la NORVEGE.Mr Matti MAKIJARVI et Mr SauliELORANTA pour !a FINLANDE.

La FRANCE était représen-tée par le nouveau Président dela FFT en personne: Mr PERNET.

De plus assistaient à cetteassemblée:- Mr le Président RIARD, ancienprésident de la FFT.- Mr GERMONT Directeur Tech-nique national- Mr TERNISIEN trésorier de laFFT- Mr PERNET juriste et membredu comité Directeur qui avait ré-digé les statuts.- Mr BOULANGER responsableIHMSA.

Après acceptation des statuts etcréation de cette association, desélections se sont déroulées. Lesrésultats en sont:

15 FS N°5

BULLETIN D'ADHESIONà découper et à retourner, accompagné de votre réglement à:Michel Boulanger- 109, avenue Galliéni- 10300 Ste SAVINE(libellez votre chèque à l'ordre de FRANCE SILHOUETTE)

Nom:Adresse:

désire adhérer à FRANCE SILHOUETTE et régle à cet effet la cotisationannuelle fixée à 150 Frs, incluant l'abonnement à SILHOUETTE.

Date Signature

La messagerie vous offre deux optionsprincipales:

Soit CONSULTER des messages. (ils'agit de la boîte à lettres SILOU)

Soit LAISSER des messages dansune boîte aux lettres.

1) La consultation de messages:

Elle vous permet de consulter les ré-ponses à des questions que vous avezposé antérieurement. Elle vous permetaussi de consulter des messages ou peti-tes annonces laissées par d'autres tireurs.(Recherche d'un coach, d'une voiture pourun concours extérieur, vente de maté-riel...)

2) Laisser un message:

4 boîtes aux lettres sont à votre dispo-sition pour l'instant:

SILOU BOULANGER JPB (pour Jean-Pierre Beurtheret) BLAVIGNAC

Lorsque le programme vous demandedans quelle boîte aux lettres vous voulezlaisser votre message, vous devez impé-rativement indiquer un de ces 4 noms.

Si vous indiquer SILOU, le messagepourra être lu par tout le monde. (C'est lecas pour des petites annonces par exem-ple.)

Si vous indiquer un autre nom, seul lepropriétaire de la boîte à lettres y a accès.Dans ce cas, si vous souhaitez une ré-ponse à une question la réponse seralaissée par celui-ci dans la boîte aux let-tres SILOU. (Tout le monde pourra con-sulter cette réponse).

Maintenant, si vous êtes toujours endéplacement et si vous voulez que votrefemme vous laisse des messages ou vousfasse part des derniers coups de télé-phone reçus, écrivez-nous, nous vousouvrirons une boîte aux lettres à votre nomavec un code d'accès qui vous sera per-sonnel ! FRANCE-SILHOUETTE ne re-cule devant rien pour le bonheur de sesabonnés !

EN PRATIQUE:

Lorsque vous accédez au menu prin-cipal, vous choisissez l'option M pourmessagerie.

Vous avez alors la bannière de lamessagerie.

Si vous voulez consulter des messa-ges vous appuyez sur la touche SUITE.Pour faire défiler les pages, les touchesSUITE et RETOUR vous feront avancerou reculer dans les différentes pages.Pour sortir de la consultation, taper SOM-MAIRE puis F et ENVOI pour revenir aumenu principal; ou bien taper SOMMAIREdeux fois pour laisser un message. Vousêtes alors sur la page d'aide de la messa-gerie.

Pour laisser un message, à partir dela bannière d'accueil de la messagerie,tapez SOMMAIRE deux fois, vous êtesalors sur la page d'aide de la messagerie.

Les touches SOMMAIRE puis V etENVOI vous aménent sur un masque desaisie du message. Entrez d'abord votreréférence (nom ou pseudonyme souslequel vous voulez que l'on vous réponde)Indiquez ensuite si vous souhaitez uneréponse. Puis s'il s'agit d'une réponse àun autre message, entrez la référence dece message. Tout ceci est FACULTATIF.Déplacez vous dans l'écran par les tou-ches SUITE et RETOUR. Tapez ensuitevotre message.

Lorsque vous avez terminé, tapezENVOI puis B (comme Boîte) et ENVOI.Il vous est alors demandé le nom de laboîte aux lettres destinataire. Vous nepouvez tapez que: SILOU, BOULAN-GER, JPB ou BLAVIGNAC puis ENVOI.Pour revenir au menu tapez F puis EN-VOI

Vous pourrez consulter la réponse àvotre message (dans la boîte SILOU) à laconnexion suivante.

MESSAGERIE : MODE D'EMPLOIPrésident:Mr RIARD (FRANCE)Vice-Président:Mr HENKE (ALLEMAGNE)Vice-Président:Mr DIERCKXSENS (BELGIQUE)Secrétaire Général:Mr BOULANGER (FRANCE)

Il faut noter l'absence des paysNordiques qui, pour l'instant, neveulent pas s'impliquer dans uneorganisation commune. Ilspréferent attendre et voir!

Cette association a pour but dedéfendre et de promouvoir le tir surcibles métalliques à travers toutel'Europe.(Pas uniquement celle deBruxelles) Mais il ne faut pas nonplus oublier l'échéance de 1992qui nous concerne directement. Etdevant cette supra nationalité nais-sante, il est nécessaire que lestireurs que nous sommes fassententendre leur voix au niveau Euro-péen, se regroupent et coordon-nent leurs actions.

Il ne faudrait pas qu'une loiEuropéenne «scélérate » émanantde technocrates siégeant à Bruxel-les nous prive de notre passe-temps favori sous des prétextesfallacieux. (La France serait alorsobligée de l'appliquer) Seule uneassociation Européenne représen-tant plusieurs centaines de milliersde tireurs peut se faire entendre etcomprendre à ce niveau. Pour sefaire une commission Juridique àété crée.

De plus cette association pourracoordonner les calendriers descompétitions importantes à traversl'Europe. Une commission descompétitions est chargée de s'enoccuper.

Une commission technique aaussi été crée. Elle est chargéeplus particulièrement d'être en re-lation avec l'IHMSA pour tous lesproblèmes de réglements et d'ho-mologation d'armes ou de maté-riel.

Dans cette affaire, la Francejoue un rôle de leader grace à songrand nombre de tireurs silhouet-tes et à la puissance de la FFT.

Souhaitons que cette Associa-tion aide au développement denotre discipline dans des pays oùelle est pratiquement interditecomme l'ltalie ou l'Allemagne etqu'elle en renforce l'implantationchez nous.

16FS N°5

LE MR 73 A ENCORE FRAPPÉ

1988

CHAMPIONNATS DE FRANCESilhouette métallique (100m)

Médaille d'or*

Médaille d'argent*

Médaille de bronze

21, avenue Louis Bréguet 78145 Vélizy VillacoublayFrance

CHAMPIONNATS D'EUROPESilhouette métallique (100m]

*Médaille d'or classe Inter.

*Médaille d'or classe AAA