LE MAGAZINE N°39...2 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n 39Sommaire LE MAGAINE N 39 Sept. - oct. - nov. 2016 P.15 P.6 P.8 P.9 Directeur de la publication : Jean-Michel Catelinois Rédacteur

n°39 Saint-Paul-Trois-Châteaux / 1

DOSSIER

Saveurs et Patrimoines

SAINT-PAULSAINT-PAULTR IS-CHÂTEAUXLE MAGAZINE / N°39 - Sept. - oct. - nov. 2016

ÉVÉNEMENT P.6 Festival du fi lm

ACTUALITÉS P.9 Noël gourmand

RECETTE DU CHEF P.21 Suprêmes de pintade à la poire Williams

www.ville-saintpaultroischateaux.fr saintpaultroischateaux VilleSP3C

2 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n°39

Sommaire

LE MAGAZINE N°39 Sept. - oct. - nov. 2016

P.15

P.6

P.8

P.9

Directeur de la publication : Jean-Michel CatelinoisRédacteur en chef : Marie-Laure SignoretRédaction : Agence ELC2 et service communicationDirection de la communication : Marie-Laure SignoretConception et réalisation : Tirage : 4 700 exemplairesPériodicité : trimestrielleDépôt légal : Troisième trimestre 2016Éditeur : Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux Hôtel de Ville - Place Castellane 26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux Tél. : 04 75 96 78 78 Courriel : [email protected] : Imprimerie GraphotN° ISSN en cours d’attribution

ÉDITO P.3 Attractive

ACTUALITÉS P.9 Noël gourmand

DE JOUR EN JOUR P.15 Rentrée scolaire

DOSSIER P.10 Saveurs et Patrimoines

ÉCONOMIE P.18 Nouvelles activités

ÉVÉNEMENT P.6 Festival du film

PORTRAITS P.14 Julien et Bernard Malbos, Raphaël Samuel, Chloé Sanch

UNE JOURNÉE AVEC... P.20 Jennifer Thomas

LA RECETTE DU CHEF P.21 Suprêmes de pintade à la poire Williams

TRIBUNES P.22 Expression libre des groupes politiques

HISTOIRE ET MÉMOIRE P.23 L’école à Saint-Paul

RETOUR EN IMAGES P.4 Actualités tricastines


Éditorial

JEAN-MICHEL CATELINOIS, VOTRE MAIRE.

« Attractive »

Quand vous recevrez ce magazine dans vos boîtes aux lettres, la rentrée des

classes aura eu lieu. Vos enfants auront repris le chemin de l’école, et retrouveront des établissements qui, pendant l’été, auront vu passer pots de peintures, pinceaux, agents des services techniques en charge des travaux. Vous aurez vous-mêmes retrouvé le chemin du travail, après un été animé dans votre commune, en dépit des tragiques événements du mois de juillet. Je vous souhaite donc à tous une bonne rentrée.Nous aurons pu, cet été encore, maintenir les différents festivals de musique, continuer à proposer des séances de cinéma en plein air, et des concerts le jeudi soir afin d’agré-menter vos repas en famille et entre amis de notes de musique, de joie, de gaieté. Afin de maintenir l’attractivité de notre commune, et comme vous le verrez dans le dossier, votre municipalité a décidé de créer un établissement public industriel et commercial qui a pour objectif de valoriser notre patrimoine, bâti ou gastronomique, et le dynamisme de notre commune. Cette structure, intitulée Saveurs et patrimoine, proposera des animations autour de notre richesse historique, de la truffe noire et de nos paysages embléma-

tiques. En parallèle, l’étude du tissu commercial du centre ancien, por-tée par la Chambre de Commerce et d’Industrie, nous a encore une fois prouvé que notre ville regorge de petits commerces attractifs, qu’il faut continuer à mettre en avant et à soutenir afin de proposer aux Tricas-tins comme aux touristes une offre alléchante, de qualité. À l’image de notre ville.

Pour réussir ces défis, il nous faut être ensemble. Les comités de quar-tiers sont des instances qui vous permettent de vous exprimer et de participer à la vie de votre commune. Renseignez-vous auprès du service Communication de la mairie si vous êtes intéressés. La ville se construit grâce à toutes nos forces et nos idées !

P.14

La ville se construit grâce à toutes nos forces et nos idées.


RETOUR EN IMAGES

Atelier Slam Grand Corps Malade La venue de Grand Corps Malade à Saint-Paul le 9 juillet a été un succès, non seulement parce que son concert a été un moment magique, mais également parce que des adolescents ont pu s’essayer au slam lors d’un atelier mené en partenariat avec Mosaïc et la médiathèque.

Euro 2016 Même si l’équipe de France de football n’a pas gagné, le public était au rendez-vous à Saint-Paul 2003 afin de soutenir l’équipe nationale. Un moment de joie et de partage.

Festival Saint-Paul Soul Jazz il y avait également de quoi faire pour les fans de Soul Jazz, qui ont pu découvrir ou redécouvrir de grandes pointures sur la place Castellane.

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RETOUR EN IMAGES

Travaux rue du Serre-Blanc Les travaux d’aménagement du trottoir de la rue du Serre-Blanc se sont poursuivis tout le mois de juillet afin de faciliter la circu-lation des élèves du lycée agricole sur cette portion de voirie.

Travaux cantine Germaine Gony L’été ne rime pas uniquement avec concerts et festivi-tés. Et cet été, les services techniques de la mairie ont rénové la cantine de l’école Germaine Gony, pour le plus grand plaisir des enfants et du personnel de cantine.

Titre/Date légendeTexte légende

Fête de la Musique Cette année, la Fête de la Musique s’est aussi installée sur la Grande Prairie, dans un décor de verdure.

Tournée TF1 Lundi 18 juillet 2016, la Tournée TF1 a pris place sur le parking Chausy ! Plus de 2500 personnes se sont réunies pour une journée pleine d’animations, de rires, de bonne humeur, et de cadeaux !

Musicales en Tricastin Les passionnés de musique classique ont pu se délecter d’une programmation aussi diverse que de très grande qualité.


ÉVÉNEMENT

Pour sa 29e édition, le festival du film de Saint-Paul-Trois-Châteaux nous invite à relire l’article 3 de la constitution du 27 Octobre 1946 : « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme ».

Présidé par Edith Jaillardon, fondatrice du Master Droits de l’Homme de l’Université Lumière (Lyon) qui anime des débats à l’issue des projections depuis 3 ans, le jury du nouveau prix des Droits de l’Homme réunira également Jacques Tassy, président de Handicap International, Rita Betran-court, adjointe à la Culture, Magali Serre, réali-satrice et un lycéen. Pour ce dernier, l’aventure promet d’être singulière, avec une voix qui aura autant de poids que ses prestigieux aînés. Objec-tif : Mettre en lumière la nécessaire et inlassable défense des valeurs universelles et assurer le relais aux jeunes générations.

NOUVEAU PRIX, NOUVEAU JURY

Sylvie Schweitzer de rappeler les grandes dates d’un siècle et demi de combats féministes en France. Lundi les films « Ixcanul » et « Amama » dres-seront deux très beaux portraits de femmes, au Guatemala et au Pays basque.

CHERCHEURS D’ORPour préparer chaque nouvelle édi-tion, le plus gros du travail réside évidemment dans la sélection des films présentés. Ainsi pour 80 courts-métrages diffusés pendant le festival, c’est 750 opus que les 4 équipes de 3 personnes ont visionnés, débattus, discutés. Pour les longs-métrages, les “grands” festivals comme celui de Cannes bien sûr sont aussi l’oc-casion de découvrir des pépites qui ne bénéficient pas de la visibilité des grosses productions. Un travail de découvreur que les spectateurs, toujours plus nombreux, apprécient chaque année. En matière d’organisation, les nou-veautés testées et adoptées l’année dernière sont confirmées en 2016 : il en sera ainsi de la double projec-tion au 7e art et à la Salle Fontaine,

La femme sera en effet cette année encore au cœur du fes-tival. Sylvie Schweitzer, his-

torienne universitaire et auteure de plusieurs livres sur la lutte des femmes en France, ouvrira le Fes-tival de longs-métrages dimanche 9 octobre. Deux films seront proje-tés, « les vies de Thèrèse », émouvante image d’une féministe des années 60 et « Voir du pays », deux jeunes femmes d’aujourd’hui, militaires en Afghanistan. Ce sera l’occasion pour

Bilan 20156 200 spectateurs

3 300 élèves de la maternelle au lycée

50% de hausse de fréquentation

500 000 personnes touchées par la communication

23 longs-métrages

80 courts-métrages

3 lieux de projection

7 prix qui soutiennent la création et les créateurs

2 réseaux professionnels (Festival Connexion et Carrefour des Festivals)

7 000 heures de travail bénévole

en chiffres

8 AU 15 OCTOBRE 2016, FESTIVAL DU FILM

Indispensable

« qui avait fait craindre une concurrence toxique entre les deux équipements mais qui a généré au contraire une émulation supplémentaire, en témoigne l’augmen-tation spectaculaire de la fréquentation. De la même manière, nous réitérons le ser-vice des repas en Salle Pommier, plutôt que sous chapiteau », explique l’équipe du festival. Et toujours au programme de la se-maine, courts et longs-métrages du monde entier, débats et rencontres avec les réalisateurs autour d’un scé-nario commun. Celui des droits de l’Homme. 30 ans l’année prochaine et toujours indispensable.

Un travail de découvreur que les spectateurs apprécient, toujours plus nombreux, chaque année.

INFOS+www.festivaldufilm-stpaul.com


ACTUALITÉS

Les aînés à l’honneurInscrits durablement dans le calendrier tricastin, le thé dansant et le repas des aînés auront lieu les 18 octobre et 15 décembre à l’Espace de la Gare, salle Fontaine. Deux évènements qui mêlent plaisirs du palais, de la musique et de la convivialité.

THÉ, MUSETTE ET DANSELe bal s’ouvre avec le thé dansant mardi 18 oc-tobre, de 14 h à 18 h. L’après-midi sera animée par l’orchestre Sharm’musette et une collation sucrée est offerte. Il est nécessaire de s’inscrire au Guichet Unique de la Mairie. Tarif : 10 euros.

BIEN DANS SON ASSIETTEOffert par la Ville aux Tricastins âgés de 65 ans et plus, le repas des aînés est devenu au fil des éditions un rendez-vous incontournable des gourmets, des gourmands et de la bonne hu-meur. Il aura lieu le jeudi 15 décembre, à midi sonnant en salle Fontaine. À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ignorons le menu, mais ne doutons pas qu’il sera goûteux (très), équilibré (mais pas trop quand même) et convivial (C’est sûr !). Attention, au regard du nombre de demandes et d’assiettes, il est impératif de s’inscrire au préalable à partir du 14 novembre au Guichet Unique de la Mairie, muni d’une pièce d’iden-

tité et d’un justificatif de domicile. Est-il utile de rappeler que le tout est gratuit ?

INFOS+04 75 96 78 78

18 OCTOBRE ET 15 DÉCEMBRE

MAISON DE LA TRUFFE ET DU TRICASTIN

30 ans et l’avenir devant elleEn août, la Maison de La Truffe et du Tricastin organisait – déjà ! – sa 30e assemblée générale. Dédiée à la promotion du patrimoine et de la culture trufficole du Tricastin – premier bassin de production de la truffe noire en Europe – l’équipement s’est notamment fait connaître avec sa célébrissime omelette aux truffes, depuis 1987, inamovible évènement de la commune. On n’oublie pas qu’il comprend également le Musée de la Truffe qui sera fédéré comme le Musée d’Archéologie Tricastine par le tout nouvel EPIC Saveurs et Patri-moines (voir dossier).

23 NOVEMBRE

Journée des Droits de l’EnfantÀ l’heure où les élus du Conseil Municipal Jeunes entament avec résolution la deuxième an-née de leur mandat, la conven-tion internationale des Droits de l’Enfant sera fêtée, expli-quée, promue le 23 novembre sous forme d’expositions, d’ani-mations, de spectacles et de dé-bats. C’est l’affiche numérique réalisée par les enfants eux-mêmes lors de l’édition précé-dente qui constitue l’affiche de l’évènement. Le ton est donné : des enfants acteurs de leurs droits.

SEMAINE BLEUE

Seniors de la villeUne série d’animations et d’activités seniors entièrement gratuites du 29 septembre au 17 novembre.

Avec des activités tous les jours et plus d’une vingtaine d’évènements par an, à Saint-Paul on agit pour les seniors toute

l’année. Mais avec la Semaine Bleue, du 3 au 9 octobre c’est l’occasion de le dire.

UNE ACTION NATIONALELancée en 1951, la Semaine Bleue est la semaine nationale des personnes retraitées et personnes âgées. Ces sept jours annuels constituent un moment privilégié pour informer et sensibili-ser l’opinion sur la contribution des retraités à la vie économique, sociale et culturelle, sur les préoccupations et difficultés rencontrées par les personnes âgées, sur les réalisations et pro-jets des associations. Cet évènement est l’occa-

sion pour les acteurs qui travaillent régulière-ment auprès des aînés, d’organiser tout au long de la semaine des animations qui permettent de créer des liens entre générations en invitant le grand public à prendre conscience de la place et du rôle social que jouent les « vieux » dans notre société.

UN PROGRAMME BIEN LOCALÀ Saint-Paul, les actions débutent un peu avant la date officielle et se terminent un peu après. Parmi les activités proposées, des ateliers san-té (prévention des chutes, équilibre en bou-geant…), une journée découverte des musiques censurées à la médiathèque, un atelier récup / décoration florale, du cinéma, un thé dan-sant… une vraie semaine pour seniors actifs en somme. Certaines de ces activités nécessitent de s’inscrire auprès du Guichet unique, mais toutes sont gratuites. Tous les seniors de la com-mune ont reçu le programme détaillé par cour-rier et il est possible de se renseigner auprès du CCAS.

INFOS+CCAS / 04 75 04 49 03


ACTUALITÉS

RÉSULTATS SPORTIFS 2015-2016

Saint-Paul Champion !Les clubs sportifs locaux ont permis à la ville de s’illustrer plusieurs fois en compétition. Bravo !

Côté natation, l’édition 2016 des championnats de France Été des Maîtres s’est terminée sur d’excel-

lents résultats pour le Cercle Nautique Tri-castin. Douze Tricastins ont fait le déplace-ment à Canet-en-Roussillon fin juin, pour clôturer la saison 2015-2016.Raphaël Samuel, leader incontestable de l’équipe, réussit le triplé en or catégorie C1 sur les 50, 100 et 200 m brasse. Élodie Georges obtient une 3e place en C1 sur le 200 m brasse au terme d’une très belle course et la plus grande surprise est venue du relais 4x50 nage-libre dames, composé de Marlene Durand-Favier, Dominique Hely-Joly, Françoise Ménard et Valérie Ter-

sen qui terminent également 3e de leur classe d’âge. Autre beau résultat, la qua-lification de quatre jeunes du club pour le championnat de France National 2 à Oyonnax. Bravo à Enzo Saingery, Antoine Nury, Antoine Rossi et Julien Lenoir pour leur performance. Pour le volley, ce sont les membres de l’équipe féminine senior de l’AST, alias Les Bichettes, qui ont créé l’émoi en rempor-tant contre les tenantes du titre, la coupe du Vaucluse. Une victoire méritée qui ré-compense une belle saison et obtenue en trois sets gagnants : 25-17 / 25-18 / 25-19. Côté minimes, là encore l’équipe féminine remporte la coupe du Vaucluse.

CHRONIQUE D’UNE CENTENAIRE : ÉPISODE 3

Prisonniers !

de guerre dès juillet 1916 avant de passer 24 mois de captivité dans dif-férents camps en Allemagne ou en France, terminant par celui d’Eu-tin tout près de la mer Baltique. Il n’échangera pas moins de 130 lettres avec sa mère et sa sœur qui lui en-voient régulièrement des colis.

Tous les soldats ne sont pas au front ou en cantonnement, certains sont faits prisonniers.

Augustin Faustin Flandrin, né en 1890, rêve de « conduire des appareils d’aviation ». Il s’engage dans l’Armée et obtient son brevet d’aviateur mi-litaire le 25 juillet 1914. Huit jours plus tard, il est capturé après avoir réussi à poser son avion touché par un obus. Six fois évadé, six fois repris, il sera décoré de la médaille de l’éva-sion.Marius Valette est né lui en 1882. Incorporé au 52e régiment d’infan-terie, il est capturé dès le début de la guerre et transféré de camp en camp avant d’être affecté à une ferme agri-

Six fois évadé, six fois repris, il sera décoré de la médaille de l’évasion.

Journées du patrimoine

Les Journées du patrimoine auront lieu les samedi 17 et dimanche 18 septembre. L’occasion de dé-

couvrir ou mieux connaître la richesse patrimoniale du Tricastin, d’avoir accès à des lieux habituellement clos, de profi-ter des animations proposées par le Mu-sée d’Archéologie Tricastine. La Société d’Archéologie Tricastine propose quant à elle d’arpenter, à travers une exposition (dans leurs locaux), inaugurée le 17 sep-tembre à 11 h, le quartier Juiverie à tra-vers les âges. Visible de 10 h à 18 h. Un voyage dans le temps proposé également jusqu’à fin novembre, les mercredis de 14 h à 17 h. On pourra enfin arpenter très concrètement l’îlot Juiverie avec des vi-sites organisées les 17 et 18 septembre. Rendez-vous à la SAH, 9 rue Montant au Château à 14 h 30.

17 ET 18 SEPTEMBRE

Marius Valette, debout, au centre et d’autres prisonniers en 1917 AmSP : 85Fi2, fds Valette.

cole en Prusse orientale. En 1918, il est rapatrié en Suisse sous l’égide de la Croix Rouge avant d’être défini-tivement libéré et de retrouver son fils et sa femme qui se sera occupé de leur ferme de la Prairie.Joseph de Serres, né en 1884, est sous-lieutenant. Il obtient la croix

INFOS+Programme des journées du patrimoine


ACTUALITÉS

TOPONYMIE

À la découverte des anciennes rues

DU 3 AU 31 DÉCEMBRE

2016, Noël gourmand cembre. Il n’y a plus qu’à rédiger la plus belle lettre de Noël du monde à ce vieux bonhomme et croix de bois, croix de fer, on la publiera.

MARCHÉ, LUGE, CHALET ET TOMBOLA !Pour poursuivre ce menu de Noël, le plat de résistance s’agrémentera du Marché de Noël, samedi 17 et dimanche 18 décembre, place de Libé-ration de 10 h à 19 h, tandis que du samedi 17 au samedi 31 décembre une piste de luge (gratuite) sera installée place du marché (ouverture aux mêmes horaires que la patinoire). Le chalet du père

Noël accueillera les visiteurs, sur cette même place, du 17 au 24 dé-cembre. Enfin, une tombola gratuite pour les enfants sera organisée place Castellane du 17 au 24, avec un tirage au sort tous les soirs à 16 h !

ET EN DESSERT…Enfin, vendredi 23 décembre consa-crera la Parade de Noël avec Le Bobs-leigh Team et DJ Snow, en centre ville à 11 h 30 – 14 h 30 – 16 h – 17 h 30, la fameuse descente du père Noël à la cathédrale à 17 h 30 et le feu d’ar-tifice à la grande prairie – parking Chausy à 18 h 15 suivi d’un vin chaud offert par la municipalité. De quoi réjouir les cœurs.

Si les festivités de Noël étaient un repas, les Tricastins enta-meraient l’apéritif le 3 dé-

cembre et dégusteraient le dessert au soir de la Saint-Sylvestre. Avec au menu :

SAMEDI 3 DÉCEMBRELe lancement des illuminations sur la ville et des animations pour le télé-thon (place de la Libération, place du Marché, place Castellane) dont l’ac-tion, rappelons-le, va au bénéfice de la recherche en génétique pour lutter contre les maladies rares.

DU SAMEDI 3 DÉCEMBRE AU SAMEDI 31 DÉCEMBREUne patinoire synthétique sera ins-tallée sur la place Castellane ! Du 3 au 16 décembre ouverture les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 15 h 30 à 19 h, le mercredi de 14 h à 19 h, le samedi et dimanche de 10 h à 19 h. Et pendant les vacances scolaires du 17 au 31 décembre : de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h les lundi, mardi, mercredi, jeudi, et vendredi. Samedi 24 et samedi 31 de 10 h à 16 h, fermée le 25 décembre. Nous pourrons tous patiner (les petits jusqu’à l’âge de 5 ans devront être accompagnés d’un adulte). Les gants sont indispensables pour les petits lutins glisseurs.Tarif : 1€ la demi-heure. Les recettes de la patinoire du samedi 3 décembre seront reversées au Téléthon.Par ailleurs, le père Noël déposera sa boîte aux lettres (voir notre photo) sur la place Castellane du 3 au 24 dé-

Le comité consultatif « îlot Jui-verie » a émis l’idée de mettre en valeur les noms anciens de certaines rues du centre ville. Après quelques recherches aux archives municipales, les membres du comité ont proposé des noms pour baptiser la nouvelle place publique au cœur de l’îlot et des anciens noms de rues actuelles. Les élus ont validé l’initiative et les nouvelles plaques signalétiques sont mises

en place depuis cette rentrée. Les plaques émaillées auront la couleur utilisée pour celle de la signalétique patrimo-niale et l’homme médiéval de la frise de la cathédrale

sera utilisé pour pointer le nom ancien de la rue. Parmi celles-là : rue de l’Hôpital (rue de la Tannerie), rue de l’Esplan (rue des Four-reurs) ou impasse du Fond du Sac (rue de la Boucherie).

SAMEDI 3 SEPTEMBREForum de la vie associative

Samedi 3 septembre, le Forum de la vie associative a réuni l’essen-tiel des forces bénévoles de Saint-Paul-Trois-Châteaux à l’Espace animation de Saint-Paul 2003. S’il était possible de se rafraîchir et de se restaurer sur place, c’est bien sur les très nombreux stands que se sont attardés les Tricastins à la découverte des multiples ac-tivités proposées par les associa-tions locales. Culture, sport, soli-darité, loisirs, découverte, tout est possible. L’occasion de saluer une fois de plus l’inlassable éner-gie des centaines de bénévoles sans qui rien ne serait possible et dont l’énergie et l’engagement fa-briquent chaque jour la richesse essentielle des territoires : le lien social.

RAPPEL : 17 SEPTEMBREBrocante intergénérationnelleCette année, la Brocante juniors unit ses forces au vide-greniers de la Maison des Aînés à l’occasion de la fête votive pour animer les rues de la ville et multiplier les occasions de faire des bonnes affaires et des trouvailles. Tou-jours très apprécié, le double évènement fera de ce samedi 17 septembre un jour pour tous les âges. De 8 h à 16 h à la Maison des aînés.

La boîte aux lettres du Père Noël


DOSSIER

La commune souhaitait assurer la continuité de sa compétence « tourisme » en étroite collaboration avec la communauté de communes.

Le 28 juillet, le Conseil municipal votait la création d’un Établissement Public Industriel et Commercial (EPIC) destiné à assurer la mise en valeur de son territoire, doté d’un riche patrimoine culinaire, architectural, archéologique, viticole, trufficole et culturel. Explications.

CRÉATION D’UN ÉTABLISSEMENT PUBLIC INDUSTRIEL ET COMMERCIAL

Saveurs et Patrimoines

Communauté de Communes Drôme Sud Provence à partir de janvier 2017, cette mission de promotion du tou-risme en tant qu’office de tourisme de l’EPIC sera assurée de manière transitoire, avec un collège, un per-sonnel et une direction spécifiques. L’équipe professionnelle, dont le travail et la compétence sont recon-

Ce tout nouvel EPIC, nommé “Saveurs et Patrimoines” aura pour objectifs de rendre

plus attractifs le patrimoine, les com-merces, le terroir et les paysages de la commune ; d’améliorer la qualité d’accueil des publics sur la com-mune dans toutes les structures ; de promouvoir les patrimoines de la commune ; de porter des évènements d’animations du centre historique ; de développer l’aspect « Site Remar-quable du Goût » et Truffes et Truf-fières du Tricastin pour en faire un véritable atout du territoire. Concrè-tement, Saveurs et Patrimoines sera chargé d’assurer la promotion du tourisme sur le territoire en tant qu’office de tourisme, la préservation et la mise en valeur de la culture, des patrimoines, du terroir et des tradi-

tions, et l’animation commerciale du territoire et participera à la coordina-tion des acteurs locaux.

ET L’OFFICE DE TOURISME DANS TOUT ÇA ? Pour mémoire, par une décision en date du 11 mai 2016, l’assemblée générale de l’Office de tourisme de Saint-Paul a décidé de procéder à sa dissolution. La commune sou-haitait assurer la continuité de sa compétence « tourisme » en étroite collaboration avec la communauté de communes, et régler rapidement le devenir du personnel employé et des moyens affectés au fonctionne-ment de l’office de tourisme associa-tif (locaux, mobiliers, subventions). Mais, dans un cadre où la compé-tence tourisme sera transférée à la


DOSSIER

Les atouts du territoire7 monuments inscrits aux Monuments historiques

1 centre ancien qui permet de voyager du 1er siècle jusqu’à aujourd’hui avec des enceintes romaines, des bâtiments médiévaux et de la Renaissance, etc.

1 signalétique en QR Code en 3 langues

1 site remarquable du goût

1 commerce local de qualité

1 Musée d’Archéologie avec une collection unique en Europe

1 Maison de la Truffe et du Tricastin

1 Marché de la truffe

4 000 hectares de truffières

8 km de sentiers balisés dans la truffière historique

263 adhérents à l’OT : hébergeurs, restaurateurs, commerçants, particuliers,…

en chiffres

La cathédrale tricastine, incontestable atout touristique de la ville.

nus, sera intégrée provisoirement à l’EPIC pour valoriser la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux en attendant le transfert de compétence à l’inter-communalité. « Tout le reste sera assuré par la Ville via Saveurs et Patrimoines », explique le maire de Saint-Paul.

FÉDÉRER LA COMMUNE, LES INSTITUTIONS, LES ASSOCIATIONS... L’autre mission majeure de l’EPIC sera de coordonner et garantir la cohérence et la lisibilité des actions portées par les différents acteurs : institutions du patrimoine de la commune, Musée d’Archéologie Tri-castine, Maison de la Truffe et du tricastin et son association éponyme, Truffières du Tricastin, acteurs du site remarquable du goût et futur Office de tourisme intercommunal.

… ET LES ACTEURS ÉCONOMIQUESL’EPIC sera enfin l’instance de concer-tation des différents acteurs écono-miques, commerçants, restaurateurs,

hôteliers, associations porteuses d’animations mais aussi les autres collectivités locales, afin de travailler à l’amélioration de l’attractivité com-merciale du centre ville, en dévelop-pant des partenariats, en organisant des manifestations.

COMMENT ÇA MARCHE UN EPIC ?Saveurs et Patrimoines est une per-sonnalité morale dotée d’une autono-mie financière, c’est-à-dire d’un bud-get propre. Il est géré par un conseil d’administration et son président ainsi que par un directeur. Confor-mément à l’article R. 2221- 6 du code général des collectivités territoriales, les membres représentant la com-mune de Saint-Paul-Trois-Châteaux détiennent la majorité des sièges au conseil d’administration. Le conseil d’administration com-prend 24 membres titulaires et 8 membres suppléants soit : 13 membres titulaires, conseillers municipaux ; 8 représentants titu-laires et 8 représentants suppléants,

socioprofessionnels représentatifs des professions ou associations inté-ressées par les missions de l’EPIC sur le territoire communal ; 3 membres qualifiés pour leurs compétences dans les domaines d’intervention de l’EPIC.Le 28 juillet, le Conseil municipal a adopté, à l’unanimité, la liste de ses 13 administrateurs conseillers muni-cipaux. Les membres du collège des socioprofessionnels représentatifs des professions ou associations inté-ressées par les missions de l’EPIC sur le territoire communal seront dési-gnés au Conseil municipal du mois d’octobre. Quant à la direction, un ap-pel à candidature est lancé jusqu’au 30 septembre. Autant d’éléments qui témoignent de la volonté de la ville de ne pas se contenter d’études et de débats (par ailleurs indispensables) mais décide et agit pour son avenir. Sans attendre.


DOSSIER

Outre l’office de tourisme, dont il assurera temporai-rement les missions, et la

coordination des actions portées par les acteurs économiques de la com-mune (voir pages précédentes), ce sont bien les patrimoines culturels et naturels que l’EPIC aura vocation à promouvoir et valoriser. La ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux bénéficie en effet d’un long passé historique. Village préhistorique puis connue à l’époque gallo-romaine sous le nom d’Augusta Tricastinorum, la capitale du peuple des Tricastini avait déjà le statut de colonie romaine au Haut-Empire. Au Moyen-Âge, elle devient siège d’évêché. Le centre de la ville s’étage sur la pente ouest de la col-line du Château, qui surplombe le quartier juif médiéval et l’ancienne Cathédrale. La ville est dominée au sud par un vaste plateau dont les strates furent exploitées dès l’Anti-quité grâce à leur facilité d’extrac-tion et de taille. Placettes avec fon-taine et hôtels particuliers guident les promeneurs au cœur du centre historique comportant 7 monu-ments. Autant d’atouts qu’il s’agit de continuer de valoriser au même titre que le patrimoine naturel local notamment constitué de truffières, de vignes, d’anciennes carrières de pierre blanche ou de multiples sen-tiers de randonnée ou de vélotou-risme.

MUSAT ET MTTDeux acteurs majeurs compteront bien sûr parmi les structures fédé-rées par l’EPIC : Le MUSAT et la Mai-son de la Truffe et du Tricastin. Le premier a été créé par la commune sous l’impulsion de la SAH (Société d’Archéologie et d’Histoire) autour des collections issues du sol de la ville et de la région du Tricastin (label musée de France). Les col-lections du musée sont considé-rables tant par la qualité des objets conservés que par leur nombre et

l’étendue de la période concernée de la Préhistoire au Moyen-Âge. Elles contiennent certaines pièces uniques ou rares : l’une des plus belles collections de verrerie ro-maine, une mosaïque de 108 m2 qui est une des plus grandes d’Europe au Ier siècle, et une Arche sainte hé-braïque du XVe siècle, unique en Eu-rope. Par ailleurs, expositions, ani-mations, conférences et visites sont organisées toute l’année. Au cœur d’une muséographie alliant ludisme et modernité, la Maison de la Truffe et du Tricastin (association qui vient de fêter ses 30 ans), quant à elle, ouvre les portes du monde fascinant de la truffe noire, le secret de son cycle biologique jusqu’à sa récolte, et son histoire de l’Antiquité à nos jours. Ou comment la cuisiner ! Les vins tricastins sont mis également à l’honneur avec une exposition spé-cifique et la dégustation, la vente de crus sélectionnés.

LA TRUFFE, TOUJOURSEnfin, dans un cadre où le bassin Tricastin est le premier territoire producteur de tuber melanosporum (autrement dit la truffe noire), de nombreuses actions et manifesta-tions sont organisées : le Marché aux truffes de décembre à mars géré par les truffes des coteaux de Saint-Paul-Trois-Châteaux ; une Truffière historique, accessible depuis la ville, qui propose un parcours de balade didactique à la découverte de la truffe (MTT) et de la culture sous-bois ; l’omelette aux truffes, le 2e week-end de février et le salon des vins ; les marchés du dimanche matin ; et les visites dans les truf-fières qui drainent un public novice et averti, de décembre à mars. L’EPIC, Saveurs et Patrimoines sera chargé en œuvre et coordonner ces actions, et de renforcer les liens avec le Site remarquable du goût. En un mot : développer.

L’EPIC Saveurs et Patrimoines aura pour mission de fédérer les associations et les institutions qui agissent en faveur du patrimoine, de la culture, du goût et, de tout ce qui concourt à l’attractivité du territoire.

Saveurs et Patrimoines jouera le rôle de guide avec tous les acteurs du territoire.

MISSIONS DU NOUVEL EPIC

Fédérer plutôt que remplacer


DOSSIER

Avec une croissance démographique de +5 % entre 2007 et 2012 contre 3,8 % sur l’ensemble du départe-

ment, la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux continue chaque jour de se développer. Si le centre-ville regroupe 7 % de la popula-tion, il reste le pôle majeur d’attractivité en termes de commerces et de services. Des services qui s’adaptent à la composi-tion des ménages : 52,7 % sont des familles avec enfants avec une médiane des reve-nus, là encore supérieure à la moyenne départementale (21 043 € contre 18 931 € en Drôme). Enfin, Saint-Paul constitue un pôle d’emplois important qui génère une clientèle d’actifs ne résidant pas sur la com-mune via les grandes entreprises installées en son sein : EDF, Gerflor, Andriollo, Eurisys mesures, SIREM, SMAC Acieroid, Graphot, etc. En résumé, Saint-Paul est une ville d’ac-tifs, mobiles, dont un peu plus de la moitié travaillent en dehors de la commune. Des déplacements pendulaires (domicile-tra-vail) qui favorisent l’évasion commerciale. Une des ambitions de l’EPIC sera, avec les commerçants et les associations, de mieux capter cette clientèle potentielle d’actifs et de nouveaux arrivants, qui connaissent peu ou pas l’offre locale.

EPIC, UN ATOUT EN PLUSLa création de l’EPIC renforcera aussi l’outil-lage déjà mis en œuvre pour développer l’at-tractivité commerciale de la ville : la charte

des façades et la charte des terrasses ; les subventions pour la rénovation des façades ; l’aide d’un architecte conseil pour le mon-tage des projets de rénovation de façades ; l’interdiction de transformer des locaux commerciaux en rez-de-chaussée d’habi-tation ; et la maîtrise de la destination du foncier privé. En plus des services publics locaux, des équipements culturels et spor-tifs, des animations, etc. L’étude menée par la CCI de la Drôme souligne d’ailleurs deux éléments qui confortent la pertinence de la création de Saveurs et Patrimoines : Si 54 %

des commerçants interrogés ont une image plutôt positive de la ville (“jolie”, “bien entretenue”), 46 % regrettent le manque de dynamique collectif et le partenariat insuffisant entre mairie, professionnels et office de tourisme. C’est toute l’ambition du nouvel établissement public que de mieux répondre à ces enjeux.

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PARC D’ACTIVITÉS DES PÂTISLa création d’une nouvelle zone d’activités de 20 hectares, constituera une nouvelle polarité économique qui permettra notamment de pro-poser des activités absentes ou insuffisamment présentes sur la com-mune. Il s’agit donc de favoriser l’implantation d’une offre commer-ciale complémentaire de nature à lutter contre l’évasion commerciale et certainement pas de créer un pôle concurrentiel au commerce de centre-ville. Commercialisation prévue fin 2017.

ATTRACTIVITÉ COMMERCIALE

Poursuivre le développementSi toutes les actions menées au quotidien par la ville concourent à son attractivité comme à sa qualité de vie, la création de Saveurs et Patrimoines constitue le maillon qui manquait à cette chaîne de projets et d’acteurs au service du développement de la ville.

Parmi les points forts pointés par la CCI, le commerce de bouche.

L’offre commerciale 134 activités commerciales

23 % activités de services (banques,

assurances, etc.)

20 % cafés, hôtels, restaurants

14 % commerce alimentaire

43 % activités non alimentaires (prédominance

du secteur hygiène-beauté-santé)

en chiffres


PORTRAITS

A à peine 12 ans, Chloé Sanch est déjà une championne. Surclassée au niveau mi-nime à l’Association Sportive Tricastine

Volley (AST Volley), elle a fait partie cette saison de celles qui ont permis à Saint-Paul de rem-porter la coupe du Vaucluse qui récompense la compétition départementale. Scolarisée au collège Jean Perrin, elle consacre beaucoup de son temps libre à ce sport qu’elle adore et qu’elle pratique depuis sa plus tendre enfance grâce au Baby Volley proposé par le club. Une passion sans doute héritée de sa mère, qui a joué de nombreuses années au niveau dépar-temental, et encouragée par son père tour à tour coach, chauffeur, supporter... une affaire de famille en somme. Aujourd’hui, quand elle y pense, Chloé Sanch se dit qu’elle aimerait bien faire carrière dans ce sport même s’il ne pro-pose pas les mêmes opportunités que d’autres disciplines plus grand public telles que le foot ou le rugby. Mais si elle s’engage dans cette voie, ce ne sera pas pour l’argent ni la gloire, certainement pas, mais pour l’amour du sport tout simplement.

un poète en 2012 avec qui il élabore un premier album (Le Poète quelque part en Cévennes) puis empoigne son propre stylo en même temps que sa chère guitare et enregistre cette an-née, à nouveau au studio SLC à Espe-luche, un opus de 16 titres intitulé Quais de la tendresse. Le fils fait chanter sa guitare et le père sa poésie vive, vivante et douce. Comme un retour au port après la tempête.

INFOS+bernardmalbos.com

Pendant de nombreuses an-nées, Bernard Malbos, 61 ans, mène de front sa carrière pro-

fessionnelle, sa vie familiale et son amour de la musique en se produi-sant au sein d’orchestres amateurs, notamment avec son frère au clavier et sa belle-sœur. Puis, vers 40 ans, il “raccroche” et ne joue plus que pour lui et ses proches. « Mais un jour de 2000, on me demande d’offrir un concert, à l’occasion du Téléthon. Difficile de refu-ser, et puis l’envie était toujours là, tapie en moi. » Alors, le musicien se lance, seul, avec sa six-cordes. Et quelque chose se passe, un f lux, un f luide, une sorte de feu intérieur paisible et puissant, qui reprend vie. Le public, conquis, ré-pond présent. Tout s’enchaîne alors. Avec son fils Julien, 33 ans, diplômé de guitare classique au Conservatoire du Tricastin, il éla-bore des spectacles hommage à Ferrat, Moustaki ou Per-ret, se produit de partout (comme à Saint-Paul d’ail-leurs), rencontre

Il est né à Saint-Étienne et a grandi à Paris. Il est venu s’installer ici pour se rapprocher de sa famille et profiter un peu du climat. Dans la vraie vie de tous les jours, Raphaël Samuel est architecte. Depuis la table de son cabinet, qu’il a ouvert en 2012, il dessine des maisons, des extensions, des commerces, des bâtiments publics et aussi quelques objets pour des demandes bien particu-lières. Mais mettez-le dans une piscine et vous serez époustouflés ! Car l’homme est un nageur hors pair ! Trois fois champion de France, champion d’Europe 2016, médaillé de Bronze à Londres… Sa spécialité ? La brasse, une nage éprouvante qui demande beaucoup de technique et de qualité spor-

tive lorsqu’elle est pratiquée à un si haut niveau. Si Raphaël doit une partie de son parcours professionnel à son grand-père – Ingénieur structure à Pont-Saint-Esprit, chez qui, enfant, il passait ses vacances au milieu des plans – son parcours sportif il le doit à lui-même : « j’ai commencé la nage vers 3 ans au bébé-nageur. À l’origine c’était simplement pour apprendre à nager. Puis, de fil en aiguille, les compétitions sont arrivées dans ma vie et la brasse est vite devenue ma nage de prédilection » explique le champion qui s’entraîne depuis quelques années au Cercle Nautique Tricas-tin : « un club avec une ambiance formidable qui donne envie de s’entraîner ! » Tant mieux pour nous !

Musiciens, père et fils

Archi médaillé

Surclassée

BERNARD ET JULIEN MALBOS

RAPHAËL SAMUEL

CHLOÉ SANCH


DE JOUR EN JOUR

RENTRÉE SCOLAIRE

Quoi de nouveau ?

Pour cette nouvelle année scolaire, les seuls changements significatifs concernent l’arrivée de nouveaux professeurs des écoles tandis que les effectifs sont constants avec un peu moins de 600 élèves. Retour au calme.

« Nous devons encore mieux respecter les rythmes des enfants de maternelles, avec un temps de sieste nécessaire. »

Le CCAS de la ville propose un appui financier aux familles de Saint-Paul pour l’inscription ou l’adhésion à une activité sportive, culturelle ou de loisir sur l’année, sur la commune. Le montant de l’aide est de 50 à 80 % du coût pour la famille, plafonnée à 250 € par an et par personne. Seules les activités dans des clubs subventionnés par la ville sont concernées. Plusieurs documents sont à produire : livret de famille, justificatif de domicile, avis d’imposition… Un dossier pour estimer le montant de l’aide en fonction des ressources, disponible au CCAS, est à retourner rempli avant le 31 janvier.

FINANCEZ VOS ACTIVITÉSpecter les rythmes des enfants de mater-

nelles, avec un temps de sieste nécessaire. Parmi les 13 associations intervenantes, la majorité a aujourd’hui parfaitement compris et intégré ce temps particulier qui n’est ni une activité en club, ni du périscolaire en adaptant leur mode d’ani-mation. Une implication qui permettra cette année encore de proposer de mul-tiples sports, de la musique, du théâtre, de la lecture, ou même de l’escalade avec les trois Éducateurs Territoriaux des Activités Physiques et Sportives (ETAPS) intervenant également, au même titre que plusieurs instituteurs eux-mêmes. » C’est cette conjugaison d’efforts qui explique sans nul doute la réussite du dispositif à Saint-Paul.Seule difficulté peut-être, pour les pa-rents : intégrer l’agenda de la semaine des petits. Rappelons à cet effet, que le mercredi, l’école se termine à 12 h (jusqu’à 12 h 30 en périscolaire) et le vendredi à 15 h 30 (jusqu’à 18 h 30 en périscolaire).Bonne rentrée à tous !

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Si les deux dernières années ont été notablement bouleversées, pour les enfants, les parents, les profes-

seurs et les services municipaux, par la mise en œuvre de la réforme des rythmes éducatifs, le dispositif est aujourd’hui stabilisé et satisfaisant, notamment grâce à l’implication des associations tri-castines », explique Sylvie Colonna, la responsable du service éducation de la Ville avant d’ajouter : « Le dernier bilan réalisé confirme que les temps d’acti-vités péri-éducatives se déroulent très bien pour les enfants des classes élémentaires tandis que nous devons encore mieux res-

Un rentrée tranquille.

«


DE JOUR EN JOUR

MARIE-CLAUDE CANTONE

Nouveau départ

Après 15 ans de bons et loyaux services au bénéfice de l’action publique locale,

Marie-Claude Cantone, Directrice Générale des Services de Saint-Paul depuis 2002, a fait valoir son droit à la mise en disponibilité pour s’en-gager dans une nouvelle aventure professionnelle : la gestion d’un camping. Ses très grandes compé-tences, sa constance et son enga-gement auprès du personnel com-munal, ont été saluées par le Maire et l’ensemble du dernier Conseil municipal, auquel elle assistait fin juillet. Nul doute que ses qualités et que son goût des défis ne lui lais-seront pas le temps de profiter du transat qui lui a été offert comme cadeau de départ.

L’union fait la force Bonnes idées à la chaîne

En mars dernier le CCAS de Saint-Paul a lancé un diagnostic autour des actions en faveur du retour à l’emploi. L’idée,

dans un contexte budgétaire contraignant, est d’optimiser les actions pédagogiques portées sur la commune par des structures différentes en tendant vers plus de collectif, plus de mutualisa-tion. Collectivités locales, prescripteurs, porteurs d’actions collectives, tous les acteurs du territoire ont participé à la réflexion : CCAS, Département Insertion Drôme, Mission Locale, CAF, ANCRE, CMS, SET, Mosaïc, Secours Catholique, Partage +… Ce travail de fond a permis, à travers l’analyse de douze actions, mises en œuvre dernièrement sur la commune, de déterminer celles qui se re-joignent par leurs objectifs ou qui se complètent par leurs apports, voire se doublonnent.Ainsi, à titre expérimental, tous ces acteurs ont décidé de se diriger dès la rentrée vers une action unique mutualisée en faveur de l’insertion pour-suivant plusieurs objectifs : l’acquisition des com-pétences, le développement personnel, la gestion de la vie quotidienne, la remobilisation / socia-lisation, l’information sur les droits et devoirs, l’autonomisation, l’expression. Cette action sera portée par une structure unique et comprendra sept ateliers thématiques animés à plusieurs. Une bonne idée qui devrait faire gagner en effi-cacité et permettre d’épargner quelques euros. À suivre.

Tout l’été, la médiathèque de Saint-Paul a mis à disposition des usagers des deux piscines de la ville, des re-

vues, des bandes dessinées et des romans légers. De quoi dorer avant de piquer une tête. Pour Anne Lafumas, instigatrice auda-cieuse de l’opération Je bouquine à la piscine et directrice de la médiathèque, le succès est là : « Nous remettons de l’ordre dans les bacs toutes les semaines. C’est souvent le bazar mais les ouvrages prêtés sont bien respectés ». Côté famille, on aime bien l’idée aussi : « D’ailleurs nous avons eu plusieurs demandes pour proposer des ouvrages destinés à un public moins jeune. Nous le ferons sans doute l’an pro-chain » assure Anne Lafumas.Mais une autre bonne idée a fait son appa-rition à la médiathèque : les liseuses numé-riques. Sortes de tablettes au format livre de poche, quatre liseuses sont emprun-tables à la médiathèque. Téléchargés des-sus, de nombreux ouvrages classiques, po-liciers, contemporains, SF ou fantastiques sont ainsi disponibles avec possibilité de très gros caractères et de nombreuses fonc-tionnalités comme le dictionnaire intégré ou encore le marque-page.

INSERTION SOCIO-PROFESSIONNELLE MÉDIATHÈQUE

Brèves de conseil

École privée et finances publiques Le financement des écoles privées sous contrat est une dépense obligatoire à la charge des communes. Son montant est évalué à partir des dépenses de fonctionnement correspondantes pour les écoles publiques. Le Conseil municipal, lors de sa séance du 28 juillet, a ainsi fixé la participation communale pour l’année scolaire 2015/2016 à 1 721, 77 € par élève du cycle préélémentaire et 620, 27 € par élève du cycle élémentaire inscrit à l’école Notre-Dame et résidant à Saint-Paul. Pour un montant total d’environ 141 000 euros.

Noël solidaireUne patinoire synthétique sera installée place Castellane dans le cadre des animations de Noël du 3 au 31 décembre (voir aussi page 9). Le Conseil municipal a voté à l’unanimité l’instauration d’un tarif d’entrée fixé à 1 euro la demi-heure et décidé de reverser, au profit du Téléthon, la totalité des gains réalisés le jour de l’ouverture de l’équipement, le 3 décembre.

Projets en coursÀ l’unanimité de ses membres, le Conseil municipal a déposé deux dossiers de demande de subvention au titre des projets de cohérence territoriale du Conseil départemental de la Drôme. Le premier concerne la création d’une nouvelle Poste, de 300 m2, en limite du parking Chausy dans le cadre du projet de requalification urbaine autour de la Cathédrale. Montant prévisionnel des travaux : 757 000 euros. Le second prévoit la réhabilitation de l’ensemble des salles Pommier et Girard pour un montant estimé de 830 000 euros.


DE JOUR EN JOUR

Avec la mise en place, effective en 2017, de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères Incitative

(TEOMI), la Ville a fait le choix d’appliquer le principe pollueur-payeur plutôt que d’instaurer une TEOM applicable à tous, quels que soient les comportements. Dans un cadre où, rappelons-le, l’une ou l’autre sont rendues obligatoires par la loi. Et c’est

pour rendre possible cette volonté publique que les containers équipés de puces électro-niques comptabilisent le nombre de levées, avec une part de la taxation (45 % environ) appliquée à proportion. Attention, si des sacs poubelles sont disposés sur le couvercle ou à côté des containers, une nouvelle levée est comptabilisée. Pas de « triche » possible donc.

GESTION DES DÉCHETS

La propreté en actionAvec des nouveaux containers enterrés, des poubelles équipées de puces électroniques, des badges distribués aux usagers et la mise en place de la TEOMI, c’est peu de dire que la Ville agit en matière de propreté et de gestion des déchets avec la Communauté de Communes. Le point sur tous ces sujets.

5 nouveaux containers enterrés

Quant aux containers collectifs enterrés, c’est par l’intermédiaire du badge d’ouverture de la trappe remis à chaque foyer du secteur concerné, que le comptage est effectué. Ces 5 nouveaux containers enterrés qui bordent et jalonnent désormais le centre ancien (2 cours des Platanes, 1 cours de Barry, 2 sur le Courreau) permettent tout à la fois d’améliorer le système de collecte, la propreté publique et de renforcer l’attractivité du secteur, avec la disparition des sacs poubelles et des containers dans les rues de la cité tricastine. Plus de collecte dans le centre ancien désormais. Chaque cuve métallique de 5 m3 a nécessité un investissement de 10 000 euros.

Tri : des eff orts qui payent

La déchetterie intercommunale, située au rond-point de l’Ovalie, est gratuite et notamment ouverte le dimanche matin de 9 h à 12 h. Hors les matériaux à base d’amiante, elle ac-cueille tous les autres déchets qui n’ont pas leur place dans les containers. En rem-plissant un bon en Mairie, vous pourrez disposer d’un badge

d’accès qui facilitera les dépôts et la gestion des apports. Rappelons aussi que le brûlage des déchets verts est interdit et que les

magasins ont l’obli-gation de reprendre vos anciens appareils é l e c t r o m é n a ge r s lorsque vous ache-tez un équipement neuf. Cette reprise est fi nancée par la fa-meuse éco-taxe dont chacun s’acquitte.

ENCOMBRANTS, APPAREILS ÉLECTRIQUES, DÉCHETS VERTS, HUILES DE VIDANGE… 1 735

Tonnes 2 655

Tonnes 20

09

20

15

Ces quelques chiffres illustrent sans conteste l’engagement des Tricastins en faveur d’une gestion raisonnée des déchets. (Avec un taux de refus au-dessous de 10% contre 21 % de moyenne nationale).

126Tonnes 374

Tonnes 2

010

20

14

En porte-à-porte sur l’ensemble de la commune, le tri sélectif permet de diminuer le tonnage des ordures ménagères collectées. Cela permet de diminuer les coûts de fonctionnement et de gestion (1 M€/ an, tout de même).

Réduction du tonnage des ordures ménagères.

Augmentation du tonnage du tri sélectif.


ÉCONOMIE

ÉTUDE D’ATTRACTIVITÉ COMMERCIALE

Jouer tous ses atouts

Les résultats de l’étude confiée par la Ville à la CCI sur l’attractivité commerciale du centre-ville (voir mag n°38) ont été rendus publics le 12 juillet. Ils permettent de dresser un état des lieux précis et surtout de proposer des pistes d’actions à engager. Synthèse du diagnostic.

PARTAGE PLUS

Une boutique solidaire

En juillet, la boutique Partage Plus ouvrait les samedis matin de 9 h 30 à 12 h 30. Objectif de l’association de solidarité inter-nationale qui la porte : être un maillon de la chaîne de la soli-darité en donnant une seconde vie aux objets. Située 22 chemin Jean Pradelle, à Saint-Paul, la bou-tique solidaire – et le débarras où vous pouvez faire don de vos objets sans usage – propose des articles neufs et de seconde main, de l’artisanat local ainsi que des articles de commerce équitable. Toutes les recettes vont au béné-fice de projets de développement et d’aide humanitaire. Consom-mer, agir et vivre en citoyen du monde.

INFOS+04 75 04 74 34

CENTRALE DU TRICASTIN Animations gratuites : entre nous le courant passe !

Espace d’information du public Samedis 8 et 15 octobre et mer-credi 12 octobre, entrée libre de 13 h à 17 h.Astuces et idées reçues sur les économies d’énergies, quelles énergies préservent la planète… ?Venez apprendre en vous amu-sant comment bien produire l’énergie et mieux la consommer pour protéger notre planète.Au programme : exposition, ex-périmentations, jeux et goûter pour petits et grands curieux.

INFOS+04 75 50 37 10 ou [email protected]

Lutter contre l’évasion commerciale par la qualité de ville.

des commerçants déclarent avoir des projets et où le futur îlot Juive-rie réhabilité favorisera un regain d’attractivité dans le centre ancien.

… ET AMÉLIORATIONS POSSIBLESL’étude pointe aussi un certain nombre de fragilités parmi lesquelles une offre commerciale limitée en alimentaire et en débit de boisson, une discontinuité du marché, un parcours « client » absent ou peu visible, un captage de la clientèle de la RD59 qui reste à renforcer ou les difficultés rencontrées par l’union commerciale et l’office de tourisme qui ne facilitent pas la promotion commerciale de la commune. À ces problématiques, s’ajoutent quelques interrogations : comment parer aux difficultés de la future reprise des commerces (20 % des commerçants ont plus de 55 ans), comment améliorer les relations par-tenariales entre chacun des acteurs de l’économie locale ? Autant de points que la Ville, à la mesure de ses moyens et de ses capa-cités d’action en matière de liberté commerciale, continue de travailler résolument, certaine que les atouts sont supérieurs aux fragilités. À cha-cun, comme consommateur, d’être aussi co-responsable de la ville qu’il veut avoir.

FORCES…L’étude pointe les forces du com-merce local qui se caractérise par une “clientèle locale en forte croissance, familiale, aisée et d’une clientèle touristique (même s’il s’agit de la développer). En outre, l’offre com-merciale en centre-ville est jugée complète, avec une restauration qualitative, un marché attractif, une diversité commerciale place de la Li-bération pour les achats quotidiens, un regard positif des commerçants eux-mêmes sur l’attractivité de la commune et des aides de la Mairie (subventions façades, charte des ter-rasses, enseignes, etc.). Autant d’atouts qui se conjuguent aux opportunités du territoire avec un potentiel de clientèle d’actifs à mieux capter dans un cadre où 64 %


ÉCONOMIE

Depuis mai, Sabrina Ham-moud et Laura Castells sont les nouvelles propriétaires

du restaurant La Chapelle, impasse Ludovic de Bimard. Avant de prendre attache à Saint-Paul, la chef et la restauratrice, respectivement âgées de 36 et 27 ans, avaient mis leurs talents au service de multiples éta-blissements : Relais-Châteaux à Fontvieille, restaurants au Luxem-bourg, en Suisse, hôtel-restaurant à Boulbon... « 10 ans d’aventure commune. Nous sommes devenues indissociables. Et puis c’est à Boulbon, que nous nous déci-dons, encouragées par les clients qui nous incitent à nous lancer ensemble et à créer notre propre restaurant. » Dès lors entre le projet et sa réalisation, il n’y aura pas beaucoup d’attente, ni de visites infructueuses. « Tout s’est passé très vite, nous avions un apport financier suffisant, et le coup de foudre avec La Chapelle, que l’ancien pro-priétaire cédait, a fait le reste », raconte Laura avant de préciser : « Quand on est entrées à La Chapelle, c’était une évidence, c’était là et pas ailleurs. On a visité en fé-vrier, et en mai, après quelques travaux de décoration pour épurer les espaces, nous ouvrions les portes. D’autant que l’établis-sement répondait aussi à nos critères de recherche : un peu à l’écart du centre mais

à son immédiate proximité, pour proposer un espace « à part » de convivialité, de calme, de paix et de plaisir. »

UNE CUISINE SUBTILEEn cuisine, Sabrina, la chef, travaille à l’inspiration, avec des produits lo-caux et de saison. Pas de réserve de surgelés dans cet établissement semi-gastronomique qui limite son service à 25 couverts pour garantir la qualité d’ambiance et de service. En attendant d’y aller vous-mêmes, parce que le magazine municipal enquête avec rigueur, nous avons décidé d’y manger. Et au-delà de toutes les phrases de cet article, fussent-elles bien tournées, un repas vous convaincra du talent des deux jeunes femmes. C’était tout simple-ment délicieux, délicat. Des vins ori-ginaux, un dressage inspiré, un goût subtil. C’est pas de la réclame, c’est de la foi. Pour une chapelle, quoi de plus évident ?

Ouvert tous les jours (dimanches et jours fériés compris). Service de 12 h à 14 h et de 19 h à 21 h. Fermeture hebdomadaire : mardi. INFOS+

5 Impasse Ludovic de Bimard 04 75 96 60 88

RESTAURANT LA CHAPELLE

Inspirées Sabrina et Laura dans “leur” Chapelle depuis mai.

MÉLANIE LAMBERT

Être soi

Valoriser l’image des personnes ou des entreprises telles sont les missions aux-quelles s’attache EnSoa créé en janvier

dernier à Saint-Paul. À la tête de cette toute jeune entreprise, Mélanie Lambert, conseillère en image diplômée de l’École Supérieure de Re-looking de Paris : « Bien entendu, nous travaillons avec des techniques colorimétriques, morphologiques et vestimentaires pour définir un style mais surtout, nous essayons de faire prendre conscience des points à travailler pour améliorer son apparence, la rendre plus cohérente avec ce que l’on est vraiment, maxi-miser son potentiel » explique-t-elle. Se préparer pour un évènement particulier, mieux porter

l’image de son entreprise, voilà les demandes qu’on lui fait. Et pour y répondre Mélanie a tout prévu : « Des séances courtes avec des suivis sur plusieurs mois, pour les particuliers, homme ou femme, qui souhaitent valoriser leur image, retrouver confiance en eux, voire s’aimer enfin. Des interven-tions en entreprise pour travailler autour de l’esprit d’équipe ou de l’image de marque » détaille-t-elle.

INFOS+Mélanie Lambert / 06 87 25 76 92 [email protected] Facebook : EnSoa Conseil en image


UNE JOURNÉE AVEC...

7:00 La journée commence. Jennifer Thomas relève ses mails au cas où des demandes seraient tombées pendant la nuit. Elle pare au plus urgent, et en quelques clics, elle organise la journée des agents du service.

13:30 Fin de la pause déjeuner ! Toute l’équipe se retrouve autour de Jennifer Thomas pour le brief de l’après-midi. Là encore, on s’organise pour que tout se passe bien.

16:30 C’est presque la fin de la journée. Les équipes vont rentrer. Jennifer Thomas relève à nouveau ses mails. On ne sait jamais, les urgences arrivent sans prévenir et dans certains cas, c’est la nuit qu’il faut agir. Mais pas ce soir, ouf !

14:00 Les équipes sont sur le terrain. En réunion de travail avec les élus et les services, ou depuis son bureau, Jennifer Thomas règle les détails, apporte conseils et soutien technique pour l’organisation de festivités ou de travaux de voirie.

9:00 Quand elle ne se trouve pas à la Communauté de communes, Jennifer Thomas se rend sur les différents chantiers de la ville pour s’assurer que tout se passe bien. On répond aux questions, on trouve des solutions.

8:00 Les agents sont à l’écoute. Jennifer Thomas les briefe sur la journée à venir et les actions prioritaires. Chacun repart avec une feuille de route détaillée. Rendez-vous est pris pour le point de demi-journée, vers 13 h 30.

JENNIFER THOMAS

La ville est bien entretenue ? Oui ! Mais le service propreté urbaine veille au grain. Une équipe active emmenée par la toute aussi active Jennifer Thomas.


LA RECETTE DE CUISINE

LA RECETTE DE SABRINA HAMMOUD

Suprêmes de pintade à la poire WilliamsAu menu de cette rentrée : suprêmes de pintade, crème de céleri rave et poire Williams. Une recette de chef.

INGRÉDIENTS• 2 échalotes ciselées• 30 cl vin blanc• 10 cl jus raisin blanc• 10 cl jus volaille• 10 cl crème• 140 g raisins blancs• 4 poires Williams• 200 g céleri rave• Carottes• Oignon• Thym, laurier• 4 pintades fermières• 1/2 jus de citron, 1/2 jus d’orange, 2 clous de girofle, 2 graines de car-damome• Sel, poivre du moulin • Beurre• Huile d’olive

PRÉPARATION

Crème de céleri rave : Éplucher, laver et couper le céleri en morceaux, cuire dans de l’eau additionnée de lait (pour la couleur), assaisonner.Égoutter et mixer avec une noix de beurre et un peu de jus de cuisson.Réserver.

Poire Williams : Éplucher les poires en prenant soin de garder la tige, les évider à l’aide d’une cuillère pomme parisienne. Pocher les poires 15 mi-nutes dans un léger sirop (1/2 L d’eau pour 50 g de sucre) additionné d’un demi-jus de citron, le jus d’une demi-orange, 2 clous de girofle, 4 graines de cardamome. Égoutter les poires, un peu avant de dresser, colorer les poires dans une poêle avec un filet d’huile et du beurre.

Après plusieurs années en tant que Chef en restaurant 4 étoiles, Sabrina Hammoud est venue transmettre son amour de la cuisine en terre tricastine en reprenant dernière-ment le restaurant La Chapelle. Si sa grand-mère et sa mère étaient de très bonnes cuisinières et son père boucher, c’est au contact d’autres grands chefs étoilés qu’elle a véritablement attrapé le virus de la cui-sine, de la pâtisserie, un virus que l’on ap-pelle l’amour du métier. Un goût pour le goût qu’elle vous fait discrètement partager depuis sa cuisine. Ici la carte change chaque semaine en fonction du marché et des sai-sons, et les vins font l’objet d’une sélection

rigoureuse. Un cadre très cosy, une cuisine très bonne et pas classique du tout.

SABRINA HAMMOUDCHEF DE CUISINE RESTAURANT LA CHAPELLE

Arroser régulièrement les poires jusqu’à légère coloration.

Sauce : Monder et épépiner les raisins blancs. Réserver.Dans une casserole, faire légè-rement suer les échalotes, ajouter le vin blanc et le jus de raisin, réduire de moitié, ajou-ter le jus de volaille, réduire de nouveau, ajouter les raisins

blancs et la crème, réduire à consistance.

Pintade : Lever les suprêmes et les cuisses de pintade. Réserver les cuisses pour un autre usage. Récupérer les carcasses, faire co-lorer dans une grande casserole, ajouter carotte, oignon, thym, laurier. Déglacer avec un peu de vin blanc, puis de l’eau à hau-teur, faire réduire. Assaisonner

les suprêmes. Dans une poêle, mettre un peu d’huile d’olive, faire revenir les suprêmes de pintade côté peau, ajouter une noix de beurre, arroser réguliè-rement.

Dressage : Mettre une larme de céleri sur l’assiette, déposer la poire Williams à côté, disposer la sauce aux raisins et ajouter le suprême de pintade


TRIBUNES

Votre quotidien, notre priorité !

DES PROJETS… ENCORE DES PROJETS… ET TOUJOURS DES PROJETS… FAUT-IL Y CROIRE ?

La défense des intérêts des Tricastins est cardinale pour notre équipe municipale. Plus que de simples mots ce sont des

actes concrets que vous vivez au quotidien et que vous retrouvez régulièrement dans votre magazine. Que ce soit en matière de scolaire, de tranquillité publique ou de travaux, nous faisons en sorte que le bon sens et l’intérêt général priment. Abordons donc ici quelques des actions récentes.

DÉVELOPPEMENT DURABLE : vous avez pu le constater dans la rubrique « de jour en jour », nous continuons de déployer, avec la Commu-nauté de communes, de nouveaux containers de tri enterrés (2 cours des Platanes, 1 cours de Barry, 2 sur le Courreau). Les efforts quotidiens de chacun sont récompensés : St-Paul fait partie des meilleures villes avec un tonnage d’ordures ménagères évalué à 1735 t. en 2015, soit 920 de moins qu’il y a 6 ans !

VOIRIE DE QUARTIERS : la rue du Serre Blanc a été repensée avec un élargissement du trot-toir et la mise en place d’un plateau traversant devant le lycée agricole. Les administrés des

lotissements sud qui souhaiteront se déplacer en vélo ou à pieds seront ainsi plus en sécurité. Le chemin de Boussous voit la création, atten-due, d’un trottoir et l’installation de l’éclairage public. Citons également le chemin du Pas-de-Sainte-Juste, dans le Montélit, qui se voit doté d’un espace de rétention d’eau en cas d’orage et bientôt d’une extension de voirie.

TRAVAUX D’ÉCOLE : l’établissement G. Gony a vu son réfectoire, ainsi que son espace cuisine, connaître un agrandissement et une mise aux nouvelles normes qui ravira les bambins mais aussi le personnel. SERVICE PUBLIC : notre ambition de faire de notre ville une pionnière dans le dévelop-pement d’outils numériques de proximité se poursuit avec la mise à disposition de l’applica-tion mobile gratuite « SP3Clic », disponible sur iOs et Android. Interactive, elle a pour ambition de mettre à portée de main toutes les informa-tions pratiques et citoyennes de la commune. Nous aurons l’occasion d’en reparler. Nous faisons au mieux pour qu’aucun habitant ne soit laissé de côté. Point de projets aux objec-

tifs abstraits, uniquement des travaux entrepris pour le bien-vivre quotidien de chacun, qu’il soit enfant, actif, retraité. Vouloir mener une action municipale de proximité, moderne, sen-sée et humaine, à St-Paul, ce n’est pas une vue de l’esprit, c’est une exigence !

Fadma Abbassi, Claire Aubert, Stéphanie Bakhtar, Chantal Belezy, Daniel Bernard, Jacqueline Bessiere, Rita Betrancourt, Geor-gia Brun, Jean-Michel Catelinois, Emma-nuel Crapis, Guillaume Depierre, Romain Entat, Guy Fayolle, Jean-Luc Lenoir, Claude Loverini, Jean-Claude Monnier, Ingrid Mourey, Alain Riviere, Daniel Rollet, Cathe-rine Seguin, Tahar Sellal, Julien Szymanski, Aurore Verplancken

Depuis 2015 les projets s’accélèrent, nous les découvrons selon les dossiers soit en Commissions soit en Conseil

Municipal sans que nous puissions réellement construire ces projets avec la majorité, à l’excep-tion d’une réunion de travail sur le réaména-gement de l’Espace St Paul 2003 pour lequel de nombreuses hypothèses ont été émises mais sans cependant arriver à un consensus…RÉHABILITATION DE L’ÎLOT JUIVERIE

(CHIFFRAGE TOTAL INCONNU À CE JOUR)

ET L’AMÉNAGEMENT DU CENTRE ANCIEN

(543 203 € HT).

Ce projet porté depuis des décennies par les différentes équipes municipales est lié partiel-lement à la Déclaration d’Utilité Publique qui permettra la démolition de la maison en ruines Place de l’Esplan. ESPACE ST PAUL 2003 (SITUÉ ENTRE

13 M€ TTC ET 22,4 M€ TTC)

Reconstruction ou réhabilitation ? Des subven-tions ont été demandées sur un projet ambi-tieux.MAISON DE SANTÉ (1,4 M€ HT)

Ce projet tel qu’il nous a été présenté devrait

être financé pour moitié par des subventions, le solde étant remboursé par les loyers des dif-férentes professions médicales. Cette structure que nous soutenons est un plus pour la popu-lation.LA PROMENADE DES JARDINS

(617 000 € HT HORS SUBVENTIONS

ÉVENTUELLES).

(Projet initié par la Municipalité GERFAUD)Elle continue de s’agrandir et devrait prochai-nement établir une jonction entre le rond-point de L’Europe et le rond-point de la Vincente. SORTIE D’AUTOROUTE

Une sortie d’autoroute sur St-Paul pourquoi pas ? « On » nous dit que cette sortie d’auto-route aura une utilité pour l’Ardèche et les communes environnantes. Nous nous posons la question pourquoi seules les communes de Pierrelatte et St-Paul-Trois-Châteaux doivent se partager les frais d’études de 150 000 € HT ?ACQUISITION D’UNE MAISON COUR DES

PLATANES – À PROXIMITÉ DES ANCIENS

SERVICES TECHNIQUES (190 000 € TTC)

Nous n’avons pas de certitude sur la finalité de l’acquisition de cette parcelle. La maison sera-

t-elle conservée ? Nous l’espérons vivement. Le jardin sera-t-il transformé en parking ?UNE NOUVELLE POSTE PLACE CHAUSY

(757 000 € HT)

Un bon projet à proximité du centre-ville et à côté d’un parking.RÉHABILITATION DES SALLES POMMIER ET

GIRARD (830 000 € HT)

Une réhabilitation ambitieuse, pourquoi pas ? Nous souhaitons que les subventions soient à la hauteur de cette ambition.

Comment seront financés tous ces projets : Avec des subventions publiques, avec le budget de la commune et le recours à l’emprunt qui se répercutera, sans au-cun doute, sur les impôts locaux des TRICASTINS…Nous restons vigilants autant que nous pouvons l’être… sachant que nos 6 voix pèsent peu lors des votes.

Armelle MONTAGNE-DALLARD, Philippe BENOIT, Isabelle BONNOT, Martine DURIAUD, Sophie de DIANOUS, Pierre GHIBAN.Groupe d’opposition St-Paul Notre Avenir.https://www.facebook.com/sp3c2020

MAJORITÉ

MINORITÉ


HISTOIRE ET MÉMOIRE

Les Archives de la ville proposent dès la rentrée une exposition sur l’histoire des écoles à Saint-Paul.

L’ÉCOLE PUBLIQUE

Vers une éducation populaireL’école gratuite et obligatoire, comme les congés payés, nous apparaît aujourd’hui comme une évidence, une simple expression du bon sens. Pourtant…

çons et Filles, dans l’Hôtel de Castel-lane acquis en 1872. Ce projet ne verra pas le jour et l’éducation des filles est abandonnée encore un peu aux reli-gieuses. Finalement, en 1890, l’école de Garçons quitte la rue des Écoles pour l’ancienne Mairie – c’est-à-dire l’ancien Archidiaconat – et fusionne à l’été avec l’école congréganiste suite, notamment, à l’ouverture d’une école libre qui avait drainé vers elle tous les élèves de cette dernière. Pour l’école laïque de Filles et l’école maternelle, des dépendances sont louées dans l’Hospice.

AU SIÈCLE DERNIEREn 1900, écoles de Garçons et Filles émigrent dans des maisons au nord de l’actuelle école du Serre-Blanc. L’école maternelle, quant à elle semble tran-siter par une maison de la rue Notre-Dame puis par l’ancien Archidiaconat avant de rejoindre le Serre-Blanc vers 1953.

Pourtant, c’est le résultat d’une lutte idéologique, et parfois physique, d’hommes et de

femmes pour améliorer la vie et le quotidien du peuple tout entier. Pour l’instruction, on doit le progrès aux Constituants de 1791. Dans la Consti-tution de septembre, ils inscrivent : « il sera créé et organisé une instruction publique commune à tous les Citoyens ». Quelques semaines plus tard, le Plan de l’instruction indique : « chaque admi-nistration de Département déterminera le nombre des écoles primaires de son arron-dissement (…) les écoles primaires seront gratuites et ouvertes aux enfants de tous les Citoyens sans distinction ». Mais le

rêve humaniste et universaliste d’une éducation commune à tous se heurte tôt à la mainmise des écoles privées de l’époque, pour la plupart des écoles religieuses. Un combat acharné fina-lement perdu avec la Loi Guizot de 1833 qui légalise complètement les écoles privées et permet aux congré-gations d’étendre encore leur action sur l’éducation.

À SAINT-PAULÀ Saint-Paul, on se dote d’une école communale laïque dès 1839, dans l’ac-tuelle rue des Écoles. Elle ne concerne que les garçons. Les filles et les plus jeunes sont en général laissés aux bons soins des religieuses de l’Hospice. Mais la loi de 1882 dite de Laïcisation de l’instruction, incite les communes à se doter d’un établissement public pouvant accueillir les filles. Les élus de Saint-Paul, sans solution immédiate, proposent aux instances préfectorales un projet d’installation des écoles Gar-

Les archives municipales regorgent de documents qui témoignent de l’histoire de l’école publique.

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LE MAGAZINE N°39...2 / Saint-Paul-Trois-Châteaux n 39Sommaire LE MAGAINE N 39 Sept. - oct. - nov. 2016 P.15 P.6 P.8 P.9 Directeur de la publication : Jean-Michel Catelinois Rédacteur