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Irak Le collectif arlésien contre la guerre a mobilisé pendant plusieurs mois. page 12 Sport Les orientations communales 2003 avec Lionel Schneider. page 5 Eau potable Étendre les réseaux : soutenir les démarches de la Ville pour obtenir le FNDAE page 11 INFORMATIONS MUNICIPALES www.ville-arles.fr Mosaïques algériennes au musée page 19 MAI 2003 • N° 72 Course camarguaise Le programme de la saison en attendant la Cocarde d’or le 7 juillet (page 16) Le maire présente le projet urbain Le maire présente le projet urbain

Le maire présente le projet urbain - Arles kiosque · camps d’ados Inscriptions du 28 avril au 7 mai, au service Vacances Loisirs, 12, bd Emile-Zola Tél. 04 90 18 43 64 (ou 65)

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IrakLe collectif arlésien contre laguerre a mobilisé pendantplusieurs mois. page 12

SportLes orientations communales2003 avec Lionel Schneider.page 5

Eau potableÉtendre les réseaux : soutenirles démarches de la Ville pourobtenir le FNDAE page 11

INFORMATIONS MUNICIPALES

www.v

ille

-arles.

fr

Mosaïquesalgériennes

au muséepage 19

MAI 2003 • N° 72

Course camarguaiseLe programme de la saison

en attendant la Cocarde d’orle 7 juillet (page 16)

Le maireprésente le

projet urbain

Le maireprésente le

projet urbain

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sommaire2

page 3

page 10

L’État met en place le comité de pilotage

de Natura 2000 ............................................................3

Budget 2003 ..................................................................4

La politique sportive de la ville ......................................5

Dossier : le projet urbain,

l’aménagement de la commune avec tous ....................6

La Paty, Raphèle, Moulès ..............................................8

L’eau dans tous les foyers

Mas-Thibert, le Sambuc, Raphèle, Moulès et Salin ......11

Salin : le dojo est dans l’école......................................15

La course camarguaise aux arènes ..............................16

Arles-Sagné ................................................................18

Dix fiches pour randonner ............................................20

Page enfants : l’Afrique en livres..................................21

Bloc-notes ..................................................................22

Portrait : David Ayala, comédien ..................................24

actualité

Magazined’informationde la Ville d’Arles

� Directeur de la publicationZani Koukas

� Rédacteur en chefAlain Othnin-Girard

� RédactionMélanie Vallat-Cristianini,Françoise Maurette,Ingrid Estephan,Jean-Pierre Autheman,Christophe Cachera

� PhotosDaniel Bounias,Valérie Farine,Robert Ricci,Hervé Hôte,Samuel Thomas,Lionel Roux,DR.

� Création maquetteNicole Bousquet

� Mise en page et photogravureGraphistes associés

� ImpressionTrulli (Vence)

Dépôt légal à parutionISSN : 1283 5900

RédactionTél. 0490493790Fax 0490493721e-mail : [email protected]

Direction de la communicationet des relations publiquesHôtel de ville,BP 196,13637 Arles cedex.Tél. 0490493696Fax 0490498548Site Internet : www.ville-arles.fr

services

loisirs

N°72 - mai 2003

page 15

Irak : guerre et paix. Raisons et points de vue..............12

débat page 12

Des sujets à traiter, des opinions à partager ?Votre avis nous intéresse.

Arles informations municipales — Tél. 04 90 49 37 [email protected]

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3 actualité

Marais de la vallée des Baux, marais d’Arles,marais du Vigueirat, ces sites bien connus

des Arlésiens amateurs de nature, ont des ca-ractères propres aux milieux humides entre laCrau et la Camargue. Depuis des années, lesscientifiques les ont observés et l’État s’est engagé (après le Sommet de Rio notamment ratifié par la France en 1996), à protéger leurdiversité biologique, dans le cadre de ses poli-tiques environnementales.

Plus précisément, la préfecture vient demettre en place en mars 2002 le comité de pilotage «Natura 2 000 » sur ces espaces remarquables, soit plus de 70 personnes et ins-titutions (maires, syndicats agricoles, sociétésde chasse, de pêche, scientifiques…), quijouent un rôle sur ces milieux.

Ce comité vise à rassemblerles connaissances et informa-tions sur ces marais, et à en-gager la réflexion entre toussur leur avenir. Concertationqui permettra à l’Etat, auterme de l’année 2004, deprendre les mesures de pro-tection appropriées. Il s’agit aupréalable d’identifier les acti-vités des hommes, (actuelles,traditionnelles, possibilités derichesses futures), les effets naturels de l’eau et de la mer,la faune et la flore, expliqueGérard Metge, expert nommépar le conseil scientifique régional du patrimoine naturel(CSRPN). «Les sites retenus sur

Arles ont été transformés sous les effets distincts,successifs ou simultanés de la Durance, du Rhône,de la mer, et des hommes qui ont par exemple asséché les marais».

Gérard Metge est le rapporteur désigné destravaux du comité de pilotage (par groupe thé-matique) qui bénéficie du concours scienti-fique de la Tour du Valat et du Conservatoired’études des écosystèmes de Provence.

Dans ces espaces «Que veulent les gens qui yvivent ? Quel type de développement économiquesouhaite-t-on ? Comment les protéger ? Cher-cheurs, responsables politiques, particuliers, usa-gers, n’avaient pas jusqu’à présent de lieu communpour échanger sur ces trois questions », GérardMetge souligne l’originalité de la démarche.

Mais «Natura 2000 n’estqu’un instrument d’orientationvers le développement durable.En dernier lieu, grâce à cetteétude, ce sont les responsablespublics, politiques, qui prendrontles décisions». Passé le stade del’état des lieux, Natura 2000,réseau européen d’espaces àprotéger, peut préconiser desactions de préservation desmilieux pour lesquelles desaides financières sont prévues.

*) Gérard Metge est aussi universitaire,professeur à l’Archevêché, université Aix-Marseille III, responsable du Deust« gestion des espaces et des eauxcontinentales » et responsable duDiplôme universitaire (DU, formationréservée aux salariés) « écologie deszones humides ».

Le conseil miunicipal du 27 mars,outre le budget principal, a aussiadopté les budgets du Parc d’acti-vité du Grand Rhône, des pompesfunèbres, du Théâtre d’Arles, duservice de l’eau, de l’assainisse-ment, de la régie de la petiteenfance, du développement social,du centre de formation des appren-tis et de l’office de tourisme.Un point a été fait sur la réalisationà mi-parcours du contrat de planEtat-Région 2000-2006 pour cequi concerne les projets arlésiens.

Parmi les autres délibérations :• Le protocole entre Arles et leconseil régional sur l’acquisitionfoncière aux ateliers SNCF et lesétudes pour les aménagementsprévus.

• Le contrat sur le stationnementpayant, avec mention d’uneextension du parking des Lices.

• Les taux 2003 des quatre taxesde la fiscalité locale et celle pourl’enlèvement des ordures ména-gères.

• Première attribution des sub-ventions 2003 aux associations.

• Troisième tranche des travaux derestauration de l’amphithéâtreantique

� Conseil municipal

Sites Natura 2000 et marais d’Arles

Un instrument du développement durable

«Les responsablespublics etpolitiques

prendront lesdécisions. »

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actualité 4

Comme prévu, après le débat d’orientation budgétaire (voir Arles Infos n°71), le conseilmunicipal a voté les recettes et les dépenses de la collectivité pour l’année en cours. Unbudget de 117,1 millions d’euros.

Colonies de vacances etcamps d’adosInscriptions du 28 avril au 7 mai,au service Vacances Loisirs, 12, bdEmile-Zola Tél. 04 90 18 43 64 (ou65). Avec des nouveautés : coloniematernelle en Cévennes pour les4/6 ans, camps à thème « wind-surf » pour les 14/15 ans et «plon-gée sous-marine » pour les 16/17ans.

Recensement militaireTous les garçons et les filles de 16ans doivent se faire recenser à lamairie dans les 3 mois qui suiventleur anniversaire. Se présenteravec la carte nationale d’identité encours de validité ou tout autredocument justifiant de la nationa-lité française, ainsi que le livret defamille des parents et un justifica-tif de domicile. Renseignements au04 90 49 36 36 (poste 33.19).

Problèmes avec l’administration?Difficultés de compréhension, com-ment réclamer, à qui s’adresser ?La déléguée du Médiateur de laRépublique est là pour vous aider.Y compris en cas de difficultésfinancières consécutives à unedécision de l’administration. Les permanences ont lieu à la Mai-son du droit, rue Gambetta, tousles jeudis après-midi, ou sur ren-dez-vous au 04 90 52 20 61.

Le Premier-Mai du travailLes rassemblements du 1er mai seferont sur fond de guerre en Irak.Les syndicats appellent à se ras-sembler à partir de 10 h place dela République, avant le défilé. LaCGT de son côté invite ensuite lesmanifestants et leurs familles à sonpique-nique traditionnel, convivialet musical dans les allées des Alys-camps.

Le 27 maiImmeubles en fêteArles participe à la 4e édition de laconvivialité entre les habitants desimmeubles. Slogan « j’invite mesvoisins à prendre un verre ». LaConfédération du logement et ducadre de vie (CLCV) prend diffé-rentes initiatives pour le déroule-ment de cette journée d’échangeset de discussions, avec le soutiende la municipalité.

� Au fil des jours

Stationnement le dimancheLe dimanche, de plus en plus d’automobiles stationnent àla halte routière du boulevard Clemenceau. De ce fait, lesbus ne peuvent plus se ranger le long des trottoirs et res-tent en plein milieu de la chaussée, ce qui rend leur accèsde plus en plus difficile, en particulier pour les personnesâgées.

Stationnement au bord du stade FournierLors des matches, des voitures stationnent partout, y com-pris sur les trottoirs. Selon l’état des véhicules, ils laissentdes traînées d’huile peu décoratives que les riverains net-toyent eux-mêmes.

Élections de locatairesUn lecteur nous fait remarquer que les élections de loca-taires des HLM Sempa (Arles Infos n° 69) n’est pas unepremière. En 1982, précise notre vigilant correspondant,de telles élections s’étaient déjà tenues à Griffeuille. Elles

étaient intervenues après un long travail de préparation desassociations du quartier, rassemblées dans «Griffeuille Ani-mation ». Les trois représentants élus de la CNL (confédé-ration nationale du logement) se nommaient Pouly, Bour-guignon et Rémi.«L’amicale des locataires a participé à la création de la pre-mière maison de quartier » précise le courrier.

Sacs poubelles éventrésUne habitante de Bigot réagit à notre reportage sur leséboueurs. Dans son quartier les sacs sont empilés avantle ramassage par la benne. Après son passage elle consta-te que des sacs sont éventrés, des papiers se répandentsur la chaussée et les trottoirs.

Piles usagéesRécupérées aux caisses des grandes surfaces, beaucoupde personnes ont du mal à trouver où les déposer en centreville.

Cadre de vie

Les lecteurs réagissent…

La Ville a adopté son budget 2003

Recettes - la fiscalité(locale plus les compensations de l’Etat) : ....50,80

- la dotation de l’Etat : ..................................20,00- autres recettes : ........................................ 21,80

Dépenses- les frais de personnels : ..............................45,46- les subventions et participations : ................14,12- charges financières : .................................... 5,64- autres dépenses : ......................................22,38- autofinancement : ........................................5,00

Le budget fonctionnement : 92,6 millions d’euros

Le budget investissement : 24,5 millions d’euros(auquel il convient d’ajouter 5,7 millions de report de l’exercice 2002)

Lors de la présentation du budget 2003, lemaire a précisé ses priorités : la solidaritéterritoriale (villages et quartiers), ledéveloppement économique et l’améliorationdes équipements, le projet urbain.(voir article pages 6/7)

Fiscalité locale : pas d’augmentationdu taux des quatre taxes

Recettes- Emprunts : ..................................................8,90- Subventions : ..............................................7,60- Autres : ......................................................3,00- Autofinancement : ......................................5,00

Dépenses- Remboursement de la dette : ...................... 9, 60- Dépenses d’équipement(travaux + acquisitions) : .......................... 14,70

� Taxe d’habitation :

23,89 %� Taxe foncière

sur le bâti : 27,15 %

� Taxe foncière

sur le non-bâti : 54,78 %� Taxe professionnelle :

26,80 %

Le premier équipement en construction aux ateliers SNCF :l’école Supinfocom

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Lionel Schneider, ad-joint aux Sports, en est

convaincu : une politiquemunicipale des sports estessentielle parce qu’au-jourd’hui tout le monde areconnu que la pratiquedes sports, la fréquenta-tion des clubs préparentles jeunes à la vie sociale,les forment à la citoyen-neté.

Quand la Ville attribue354 811 euros à près de 80 associationssportives, elle ne le fait pas n’importecomment et sans savoir qui elle aide.

«Une partie de la subven-tion, dite “de fonctionne-ment”, est attribuée auxclubs à partir de critèresétablis par l’Office dessports où siègent les asso-ciations. Ces critères sont lesmêmes pour tous. Une autrepartie représente plus préci-sément l’orientation ques’est donnée la municipalitédans le sport. Nous avonsdécidé de favoriser les clubs organisateurs de manifesta-

tions, parce qu’elles attirent de nombreuxsportifs et le public. Ces grandes manifesta-tions contribuent à notre notoriété et ont des

retombées sur Arles : matches de foot, mee-ting d’athlétisme, 10 km d’Arles, Défi-Rhône.Nous aidons aussi le sport de haut niveau,comme l’ACA qui joue en CFA2, le club devolley qui évolue en National 3…

Nous aidons aussi les associations qui ontfait la démarche d’embaucher des emplois-jeunes. Leur présence a contribué à dévelop-per les activités des clubs, vers les jeunes enparticulier. Car la formation est un autre cri-tère cher à la municipalité. Nous voulons l’in-tensifier, permettre aux cadres d’accéder auxformations sous toutes les formes : BAFA,brevets fédéraux, brevets d’Etat d’éducateursportif, formation des arbitres…» LionelSchneider aimerait conclure des «contratsd’objectifs» dans ce sens avec les associa-tions.

Le sport à l’écoleLe sport participe de l’éducation desjeunes, autant que les mathématiques oul’apprentissage des langues, estime l’élu.Arles met à disposition des établissementsscolaires quinze éducateurs territoriaux etéducateurs socio-sportifs qui aident lesenseignants. Les éducateurs de la Ville en-cadrent aussi les activités pédagogiquesde pleine nature à Fontvieille (APPN).

Sept maîtres nageurs sont à dispositiondes enfants d’Arles qui sont fortement in-cités à fréquenter les piscines.

«La pratique du sport à l’école a un autreobjectif. Elle crée des passerelles vers les as-sociations sportives. Il faut remercier tous cesbénévoles sans lesquels il ne peut y avoir declubs sportifs ouverts à tous. »

Améliorer les équipementsLe concours de la municipalité ne s’arrête pas aux subventions aux associa-tions. Les activités des clubs se déroulent sur les 16 stades, 11 gymnases, 11courts de tennis, plus d’une dizaine de salles spécifiques (arts martiaux, tennisde table), 2 pistes d’athlétisme, 3 piscines, 20 terrains de basket, volley, hand-ball et de pétanque. Ces équipements reçoivent environ 500 000 personnesdans l’année. La Ville les entretient, les met aux normes, les modernise. «Notrevolonté est d’améliorer en priorité les équipements de proximité. Certains ontentre vingt et trente ans. Ils sont vétustes. Chaque année nous avons prévu deconsacrer une part du budget à leur transformation d’abord pour en faciliterl’accès. C’est le cas des vestiaires au stade Fournier. Dans le même espace,

les travaux vont permettre de disposer de cinq vestiaires, alors que nous n’en avions que trois. On a déjàdépensé 350000 F pour la première tranche. Un budget sensiblement identique sera consacré à unedeuxième tranche. Autre exemple, le bungalow aménagé sur l’aire de Beauchamp. Dans ce site magni-fique, on pratique le canoë-kayak. Les enfants vont pouvoir se changer dans de bonnes conditions, dis-poser de l’eau courante et de sanitaires. »«Ces rénovations ne pourraient se faire sans nos partenaires, le conseil général et le conseil régional.Quand le conseil général construit le futur collège Mistral, place Lamartine, il le dote en même tempsd’un équipement sportif. Les associations y auront aussi accès.»

Sports : faciliter l’accès aux clubs

Lionel Schneider

La Ville favorise la formation des éducateurs sportifs

Michel Vauzelle,président de lacollectivité régionaleaide la construction deséquipements sportifs

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6dossier

«Le projet urbain est une démarche,une politique qui amène nos -

conci toyens à participer au débat perma-nent sur leur ville. En 1998, nous avionsdéjà organisé “Arles en perspectives”, uneexposition sur le projet urbain. En 2003,il s’articule autour de trois idées : la valo-risation du fleuve, la reconquête urbainedes boulevards depuis l’Irpa (le musée del’Arles antique), les ateliers SNCF jus-qu’au carrefour de la voie express à Pont-de-Crau, et les ateliers SNCF eux-mêmes.C’est aussi la réali sa tion du Plan Patri-moine et la requalification des quartierset villages de la commune.

Nous allons présenter prochainement unenouvelle exposition sur les projets urbainsde la Ville d’Arles. C’est une démarche ac-tive : en permanence la commune se dé-veloppe, je souhaite que le débat accom-pagne ce développement. Par exemple,quand on traite du raccordement auto-routier, projet sur dix ans conduit parl’Etat. Pendant ces dix ans, il est néces-saire que la ville réfléchisse à elle-même,avec toutes ses composantes, sociale, éco-nomique, et que nos concitoyens puissentappréhender la problématique et ses effets. Ce n’est pas uniquement une ques-tion de permis de construire mais desconditions de vie et du développementhumain en général. »

Dans le projet urbain vous mettez l’ac-cent sur la requalification des entrées deville.

« Il y a plusieurs enjeux sur les axes urbains. Déjà faire un règlement des em-placements des panneaux de publicité etle faire respecter –ce travail est en cours -deuxièmement développer une signalé-tique qui mette en évidence qu’Arles estune ville de tourisme et de patrimoine,une ville de la culture. Troisièmement, yinclure le plan vélo avec le développe-ment de pistes cyclables. Les entrées deville sont concernées au premier chef parces opérations. Ces restructurations, avecd’importants travaux sur la voirie, ont uncoût élevé.Pour l’entrée sud, j’ai beaucoup pesé, auconseil général, pour que la déviation dela route de Port-Saint-Louis-du-Rhône(D 35) se fasse. Elle est maintenant enphase de réalisation. La déviation per-mettra de rendre plus urbaine la partiehabitée de l’avenue du Bachaga Boualemavec la refonte du carrefour qui est très“accidentogène”, et de relier directementle trafic économique en provenance dePort-Saint-Louis à l’axe de la double voieexpress. Un projet de 50 millions defrancs (7,6 millions d’euros) qui sera réa-lisé par le Conseil général des Bouches-du-Rhône. »

Le collège Mistralaccord avec la SNCF« Aujourd’hui le site choisi prend enconsidération les besoins du développe-ment touristique, respecte les équipe-ments publics existants comme le terrainde boules. Il va mettre en valeur toutecette partie de l’agglomération. Un inves-tissement de 70 millions de francs (10,6millions d’euros). Pendant un an nousavons travaillé avec le Conseil général et

Le projet urbainl’aménagement de la commune av

Le projet urbain d’Arles est la réponse de la municipalité à lasituation actuelle de la 3e ville des Bouches-du-Rhône.Réponse à la pression foncière liée à la saturation desespaces voisins, volonté politique de maintenir le niveau et laqualité du service public, indication de l’orientation dudéveloppement de la commune sur l’ensemble de sonterritoire, l’agglomération, les villages, les espaces naturels etle littoral. Hervé Schiavetti revient sur la méthode et sur lesgrands axes de ce projet.

Les entrées de l’agglomération et les axes principaux comme les Lices doivent être en cohérence, liés entre eux

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ec la participation des citoyens

Principaux aménagements(en cours et à venir)

AXE DU RHÔNE1) Place Lamartine : nouveau collège Mistral, débarcadère,

promenade, équipements sportifs, pôle de transport.2) Centre ancien : habitat (OPAH), équipements culturels, plan

Patrimoine, commerces.3) Quais du Rhône : travaux de confortement par le Symadrem,

habitat, loisirs. Équipements pour les activités de loisirs enbord du Rhône.

4) Barriol : aménagement du plan d’eau (portuaire et abords),de l’écluse au pont Van-Gogh.

AXE DES BOULEVARDS5) Aménagements sur le Bd des Lices, square Morizot,

Médiapôle, esplanade Charles-de-Gaulle : office detourisme, équipements, parking, commerces, logements.

6) Aménagements des ateliers SNCF : enseignements etrésidence universitaires, habitat, hôtel d’entreprises,espaces de loisirs et équipements culturels.

7) ZAC des Minimes (zone d’aménagement concerté) : articulation entre les ateliers SNCF, Fourchon et Pont-de-Crau. Création d’un nouveau quartier : équipements publics,espaces de loisirs (avec piscine), logements.

ENTRÉES DE VILLE8) Requalification de l’entrée de ville ouest.9) Entrée de ville nord et chemin des Moines : activités

tertiaires, terrains d’activités. Requalification de la ZI nord :bureaux, services.

10) Entrée de ville est. Pont-de-Crau : désenclavement duquartier, lié au projet autoroutier (tracé à définir).

11) Requalification de la RN113 en voie urbaine. Suppression dela coupure entre le centre-ville et les quartierspériphériques.

PARC SOCIAL12) Réhabilitation du parc social : Trébon (Les 500), Griffeuille,

Barriol (Les Gradins).

la direction régionale de la SNCF. Je tiensà les remercier. La libération de l’anciencollège va nous permettre de réfléchir àde nouveaux projets, notamment la réali-sation du musée de la Résistance et de ladéportation. »

Les ateliers SNCFun projet architectural«Avec Michel Vauzelle (président de laRégion Provence-Alpes-Côte d’Azur),nous avons signé une convention qui per-met de valoriser la partie Est des ateliers.C’est un formidable projet architectural,avec des équipements pour le développe-ment arlésien de l’image, des loisirs, quiest rendu possible. »

Une fois le tracé du contournement autoroutier d’Arles arrêté par l’État, la commune pourra transformerla RN113 en voie urbaine

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8actualité

Un monde sans abeilles serait unmonde invivable pour l’homme. C’est

le message que les apiculteurs du Paysd’Arles viennent d’adresser aux élus lo-caux.

Le devenir de la production de miel lespréoccupe, mais ils s’alarment aujour-d’hui devant un danger qui menace tout

le monde : la disparition pure et définitivedes colonies d’abeilles, avec toutes lesconséquences qu’on imagine sur le pro-cessus de reproduction et de croissancedes végétaux.

Les apiculteurs du Pays d’Arles sontnotamment inquiets de l’autorisationdonnée par le ministère de l’Agricultured’utiliser le «Gaucho», un pesticide pour

le maïs, alors même que le ministère del’Ecologie et du Développement durablese montrait très réservé sur la commer-cialisation de ce produit.

Il n’y a pas de maïs sur Arles, mais lesruches d’Arles sont disposées partoutdans la région, là où poussent des es-sences qui intéressent les apiculteurs. Ilsont décelé des perturbations dans leursessaims. Pierre Aubel à Raphèle, expliquequ’il est obligé d’écarter de plus en plusde territoires pour sa transhumance, parexemple les zones d’arboriculture troptraitées. On pourrait penser que les boissont épargnés par les traitements chi-miques, mais Norbert Maudoigt apicul-teur à Mas-Blanc, y constate des intoxica-tions subites. Autre exemple de zoneinterdite pour les abeilles en raison destraitements des cultures, le littoral où lesapiculteurs plaçaient autrefois leursruches près des romarins.

«Notre territoire se restreint, on ne pensepas à nous, et on met trop souvent sur lemarché des produits dont on n’a pas totale-ment vérifié l’innocuité».

La société «Provence Saveurs» importede l’huile d’Espagne, la conditionne et

l’emballe au mas de l’Aube, Paty de la Trinité. Les quinze employées ne font pasque mettre l’huile en bouteilles. Dans lagrande salle de l’entrepôt, transformée enatelier, les préparatrices fabriquent aussides sirops pas communs (pomme d’amour, nougat, noix de pécan et cho-colat, thé au jasmin, melon… vingt-troissortes en tout), des vinaigres et moutardesaromatisées. Pour le moment c’est le suc-cès (1500 hectolitres d’huile, 10 000 bouteil les de sirops, 15 000 flacons de

vinaigre et moutardes), « Provence Sa-veurs» a eu les honneurs au dernier SIAL(Salon interprofessionnel des activitésagroalimentaires) après avoir été distin-guée par la Chambre de commerce etd’industrie du Pays d’Arles et son club àl’exportation Procamex, et par le Conseilgénéral (prix Crea 13).

Alain Ressaïre et Jacques Mahé qui ontfondé la société en 2000, sont contentsdes résultats mais restent prudents : leurchiffre d’affaires a doublé et la croissancecontinue, ce qui ne les met pas à l’abri.Comme toutes les jeunes entreprises quimarchent fort à leurs débuts, il y a un dé-calage entre le chiffre des ventes, lesstocks et les rentrées de trésorerie. Il fauttenir tout en continuant de produire.«Pour le moment nous sommes riches d’es-poir » commente Alain Ressaïre en mon-trant ses stocks. Il en fallait de l’espoir àcet ancien agriculteur (la vigne, le maraî-chage) en recherche de reconversionquand il s’est mis d’accord avec Jacques

Mahé, cadre commercial au chômage. Del’espoir, du culot et du flair. Les deux di-rigeants se complètent. L’un sait trouverles produits de qualité pour fabriquer desarticles qui correspondent à des goûtsnouveaux, le second a le sens de la pros-pection pour dénicher les marchés, et organiser le réseau des vendeurs. Vente enboutiques de produits provençaux, enFrance, mais aussi vers la Hollande, Finlande, Belgique, Nouvelle-Zélande,Canada. Á Arles on trouve les articles«Provence Saveurs» dans une dizaine de magasins.

Camargue

Le Paty de la Trinité fait de l’huile

Raphèle

Les apiculteurs sonnent l’alarme

L’atelier de préparation des sirops, moutardes et vinaigres

Des ruches à Raphèle, chez Pierre Aubel

Jacques Mahé (assis) et Alain Ressaïre, les fondateurs deProvence Saveurs

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En venant de la route d’Eyguières, ondécouvre subitement, au détour d’un

virage, un immense camp de tentes deverre, dressé au pied des Alpilles. Imagi-nez 40 000m2 d’un seul tenant couvertspar un toit de serres. Vous êtes, dans lequartier Bel-Air de Moulès, devant latoute nouvelle unité de production de to-mates grappes que Michel Safin a créé l’andernier avec trois maraîchers associés.

Le site est impressionnant, entre leslongues rangées de plants qui montent àprès de 4mètres de haut, la salle deschaudières, les cumulus géants à l’exté-rieur qui stockent l’eau chauffée pour assurer la température intérieure. Danscette exploitation moderne, Michel Safinexplique qu’il a tout calculé afin de ré-duire la pénibilité des tâches les plus in-grates : des ouvrières travaillent sur deschariots qui les montent à hauteur vouluepour attacher les plants, cueillir les fruitssans avoir à lever les bras. Elles action-nent elles-mêmes le chariot qui se déplacelatéralement dans la serre. La températureintérieure, la production de CO2, l’ali-mentation des tomates, tout est réglépar un ordinateur commandé parle chef de culture.

Les plateaux de tomatessont chargés directementsur chariots. Dansquelque temps, un petittrain traversera toute laserre attelé de son convoide wagons pleins jusqu’àla salle d’embarquement.

Les serres géantes de Moulès adhèrentà la « coopérative des primeurs de laCrau» à Saint-Martin-de-Crau. C’est de làque partent les tomates vendues dans lavallée du Rhône et tout le sud de laFrance.

Aujourd’hui, l’Espagne, le Maroc, d’au -tres régions de France font de la tomate.La concurrence est rude. Les quatre agri-culteurs arlésiens se sont mis ensemblepour cet investissement. Dans l’unité deMoulès, ils misent sur la tomate dite« d’hiver » parce qu’elle arrive sur le marché entre novembre et l’été suivant.Avec son installation – sur le modèle desserres hollandaises – le maraîcher pensefaire pousser jusqu’à 1 400 tonnes defruits.

Dès la première année de production,il a prévu d’atteindre les 1 200 tonnes.Dix-sept emplois ont été créés, maind’œuvre recrutée principalement, à Arles,Moulès, Saint-Martin. «Nous les avonsaidés dans les démarches à accomplir pourimplanter une telle structure », expliqueJean-Yves Planell, adjoint au maired’Arles, délégué à l’agriculture. « Commel’exploitation est située sur la partie haute deMoulès, il a aussi fallu prévoir l’écoulementdes eaux de pluie .» Des bassins de réten-tion ont été creusés. Ils font office de

«régulateurs» lors des précipitations.

Moulès

Tout se débatau conseil

Moulès

Au royaume de la tomate

Michel Safin adhère à la coopérativede Saint-Martin-de-Crau.

Le petit train des cageots traverse les serres.

« Le conseil de village est un organe de réflexion sur tout ce qui touche à la vie dansle village », explique Jacques Bachevalier, adjoint spécial de Moulès. Il débat aussibien du contournement autoroutierd’Arles, que de la réfection des trottoirs,la salle polyvalente, la sortie d’école, lastation d’épuration... D’après l’élu du vil-lage, c’est une aide à la décision locale,mais ses membres vont pouvoir aussi sié-ger à la Commission locale d’informationsur les déchets et l’eau (Clide) que lemaire d’Arles vient de constituer. Ungroupe de travail va d’ailleurs travaillerplus précisément à la question de l’eau engénéral à Moulès : la ressource (le foragede Saint-Hippolyte est sur le village), l’assainissement, l’évacuation des eauxpluviales.

La moitié du conseil en place depuisl’an dernier (une vingtaine de personnes)est formée de «nouveaux ». Ils se répar-tissent en quatre collèges, suite à laconcertation organisée en 2001 : un col-lège politique (les formations municipalesy sont représentées), un collège associa-tif, un collège socio-professionnel, un col-lège quartier. «Ce dernier est important carMoulès est un village très étendu (du canalde la vallée des Baux, au sud des marais deRaphèle) et sa population extrêmement dis-persée, explique Jacques Bachevalier. Tousdoivent pouvoir participer aux travaux duconseil, apporter leurs réflexions». Trois foispar an, un bulletin fait le point des acti-vités, et donne le calendrier des manifes-tations de Moulès.

Le conseil de village de Moulès au travail.

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du 17 marsau 13 avril� NaissancesJean Duthil,Louka Foinkinos, Hakim Aakor,Thomas Demain,Jean-Victor Melck,Melinda Amador, Indiana Babacène,Camille Cortes, Lucas Lo,Micaël Baptiste, Marie Lastelle,Rowaïd Bezahaf,Mohamed Rezigui,Sonlavone Combenegre,Lucas Pasturel, Anaïs Amiard,Nina Attem Assef, Salma Fatihi,Bryan Bataille, Florian Senetaire,Kaoutar Driouech, Numa Peyrol,Rida Et Taoudi, Benjamin Blanc,Cassandre Ivars, Mickaël Ghnassia,Orlane Ruez, Louka Scarselli

� DécèsViolette Viard (80 ans),Daniel Ferreira (73 ans),Carmelo Jorquera Salinas (94 ans),Antoine Régis (44 ans),Henri Ruffion (61 ans),Suzanne Metge née Carrière(96 ans), Paul Jacomond (71 ans),Ginette Moulinas (73 ans),Josiane Armelin née Bobbio(63 ans), Ghazaros Sahakian(89 ans), Marie-Thérèse Gourraudnée Martin (93 ans),Brigitte Jean née Re (43 ans),Adriana Vani née Ripanti (86 ans),Jacques Sucre (73 ans),Jean-Pierre Daumas (61 ans),Victorine Roux née Grèze (91 ans)

En raison des avis prononcés par laCommission nationale informatiqueet Libertés (CNIL), seuls les nomsdes familles qui auront donné leurautorisation à une publication desactes d’état civil les concernantseront publiés dans cette rubrique.

� État-civil

contactsMairie d’Arles� standard : 0490493636Mairie annexe de Salin-de-Giraud :� 0442868212Mairie annexe de Raphèle :� 0490984877Mairie annexe du Sambuc :� 0490972044Mairie annexe de Moulès :� 0490984418Mairie annexe de Mas-Thibert :� 0490987025Accueil cabinet du maireHôtel de ville, 2e étage,� 0490493600Accueil élus, Hôtel de ville, 1er étage,� 0490493604« Arles Ensemble » � 0490493612« Arles Plurielle » � 0490493549« Arles Passionnément » � 0490493936« Alliance arlésienne » � 0490493677État-civil, Hôtel de ville, rez-de-chaussée,� 0490493692 — 04904937670490493849

Affaires générales, Hôtel de ville,rez-de-chaussée, � 0490493892Élections, Hôtel de ville,rez-de-chaussée, � 0490493653Cimetières, cour des Podestats,� 0490493762Urgences dimanches et fériés� 06 18 44 35 82Allô Propreté� 049049 39 40Hydraulique, chem. pointe de Jouveau,Pont de Crau, — � 0490183162 ou0490183292Service Habitat, 5, rue Molière,� 0490185914Cadastre, 5, rue du Cloître, cour,� 0490493634Permis de construire,5, rue du Cloître, cour, � 0490493633Kiosque du net, place de la République,� 0490493775CCAS, 2, rue Aristide Briand,� 0490184680Crèche collective Lou Pitchounet,15, rue du Docteur-Fanton,� 0490963212Crèche familiale, rue Aristide Briand,� 0490184680Structure multiaccueilLa Souris verte, rue Marius Allard,� 0490936851Halte-garderiesLa Poule rousse, Barriol, � 0490937680Van-Gogh, place Felix-Rey,� 0490497029 Gribouille, 10 rue du docteur Schweitzer,� 0490963550Les Tuiles bleues, rue du Château-d’eau(Mas-Thibert), � 0490987332Centres sociauxChristian-Chèze, place Maurice Thorez,� 0490493821

Le Mas Clairanne rue MariusAllard,� 0490965361Centre socio-culturel Les Tuiles bleues,rue du Château d’eau (Mas-Thibert), �0490987332Antennes mairieTrinquetaille, 2, rue de la Verrerie, �0490962261Pont-de-Crau, rue Auguste Broussonet, �0490496389Griffeuille, 10 rue Jean Cocteau �0490968525Maisons de quartierGriffeuille, place V. Auriol, �0490189503Trinquetaille - � 0490962261Accompagnement scolaireATP- Ville d’Arles, 7, bd Salvador Allende,� 0490189634Antenne universitaireespace Van Gogh et ancien archevêché �0490493753Médiathèque, espace Van Gogh �0490493939Archives communales,espace Van Gogh — � 0490493874Service des sports, rue F. de Lesseps,� 0490493685,Complexe sportif Fernand Fournier,av. Joseph Imbert — � 0490493743Stade des Cités, rue Pierre Sémard, �0490961637Stade Mailhan, rue Jean Charcot, �0490962541Stade et gymnase Van Gogh,rue de la Tour des Jonquets, �0490965086Stade et gymnase Véronique Angelin,rue Vincent Scotto — � 0490937905Stade et gymnase Robert Morel,rue Robert-Martin — � 0490966869Stade et gymnase Louis-Brun,av. Louis Vissac — � 0490934015Stade et gymnase Robert Mauget,rue du dr Schweitzer — � 0490962399Palais des sports J.-F. Lamour,av. de Stalingrad — � 0490937624Salles Saint-Pierre, rue des Capucins,� 0490960061Piscine Guy-Berthier, av. de Stalingrad,� 0490960685Piscine Philippe Rouget, rue de Pskov,� 0490966939Piscine Marius Cabassud,av. Joseph Imbert, — � 0490493765Centre de formation des apprentisrue Lucien Guintoli — � 0490493681École municipale de musiqueplace de la Croisière — � 0490930847ou 0490493656Maison de la Vie associative2, bd des Lices — � 0490935375Office de tourismeEsplanade Charles De Gaulle �0490184120Point écoute : 0490934650

Autres services publicsCIO (centre d’information etd’orientation) 2, rue Léon Blum� 0490961362Centre d’InformationDroits des Femmes et des Familles� 0490934746 — 0490184349Sous-préfecture, � 0490183600Centre de secours principal d’Arles(pompiers) (administration) 0490936295le 18 (Service départementald’interventions et de secours)Gendarmerie nationale, � 0490525060Commissariat de Police, �0490184500Centre hospitalier Joseph Imbert,� 0490492929Urgences, � 0490492922SMUR, � 0490492999Clinique Jeanne d’Arc, � 0490993232Urgences, � 0490993233Clinique Jean Paoli, � 0490993400Urgences, � 0490993401CPAM � 0820 01 3000CAF � 0821 01 9913Service social � 04 90 99 34 01Médecine du travail, � 0490967036La Poste, � 0490184110France Télécom, � 0442373014CCI Pays d’Arles, � 0490990808Chambre de métiers :- Arles � 0490961683Aéroport Marseille-Provence,� 0442890974Aéroport Nîmes-Arles-Camargue,� 0466704949Boutique des transports,� 0490963625 ou 0810 00 08 16Taxis arlésiens,� 0490969003Taxi salinier, � 0442868389SNCF, � 0836353535DDE, � 0490936874EDF, � 0490951543 ou 0810 084084- dépannage � 0810 333184GDF, � 0490893900 ou 0810 084084- dépannage � 0810 893900Société des eaux d’Arles (SEA) � 0490496009- dépannage eau � 0490960737- dépannage assainissement

� 0490960673ANPE, � 0490184300Assedic, � 0811 01 01 13Maison du droit, � 0490522061Tribunal d’instance, � 04 90 52 21 30Tribunal de commerce,� 04 90 52 20 30Greffe du Tribunal de commerce,� 04 90 96 57 80Conseil des prud’hommes� 04 90 52 08 70Centre des impôts, � 0490994800Recette des finances, � 0490188080

Nouvelle carted’électeur en 2003La refonte des listes électoralesest obligatoire tous les 3 ansmême s’il n’y a pas d’élections.

RappelsSi vous avez 18ans avant le

29/02/2004,inscrivez-vous avant le 31/12/2003

pour voter en 2004.Les ressortissants européens votent auxélections européennes et municipalesRenseignements, modifications,

inscriptions au 04 90 49 36 53, 3654ou 3548.

10

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11

Eau potable

Raccorder tous les foyers

La station d’épuration de Mas-Thibert,à la sortie du village prend forme et

sera en service dans quelques mois. Elleva avantageusement remplacer l’ancienne,obsolète et trop proche des habitations.Une station qui permet aussi d’accompa-gner les projets de développement.

Au Sambuc, il est décidé de créer unréseau de collecte des eaux usées et unestation d’épuration.

À Raphèle : la station d’épuration actuelle ne suffira plus à l’extension duvillage. La nouvelle sera calculée de façonà pouvoir recevoir conjointement les eauxusées de Raphèle et celles de MoulèsOutre sa proximité des habitations, la sta-

tion d’épuration actuelle de Moulès est située non loin du forage de Saint-Hip-polyte. Un risque pas négligeable.

Le budget 2003 a aussi inscrit le finan-cement des études pour la mise en placed’une filière d’épuration à Salin-de- Giraud, et des aménagements à la stationde Montcalde, en sortie d’agglomération.

Le Conseil général a élaboré un schémadépartemental d’alimentation en eau po-table avec l’Agence de l’eau et les servicesde l’Etat. Il prévoit des actions sur dix ans(36,63 millions d’euros) : en priorité ré-gler les pénuries, les non-conformitésbactériologiques, les raccordements enplomb, augmenter les réserves des com-

munes.

Un peu plus de 4000 personnes ne dis-posent pas encore de l’eau potable à

Arles. Elles sont sont presque toutes si-tuées dans la partie rurale de la commune(Camargue, nord de l’agglomération,Crau). Les investissements pour acheverle réseau d’adduction sont considérables :près de 14 millions d’euros (plus de 91millions de francs). Ce raccordement de-mande en effet la pose de tuyaux sur delongues distances. À titre d’exemple, ladesserte de Salin-de-Giraud a réclamé40km de réseaux d’adduction et de dis-tribution.

Néanmoins, disposer de l’eau potableoù que l’on habite sur son territoire est unservice que toute commune, urbaine oururale, souhaite garantir à ses administrés.L’Etat a prévu d’aider les commu nes rurales à financer ces équipements, et crééle fonds national d’adduction pour le développement des adductions d’eau(FNDAE). Or Arles n’est pas « classée »commune rurale, alors même qu’elle estla plus étendue (75000 hectares). Elle nebénéficie pas, à ce jour, du FNDAE. Uneanomalie que les élus s’efforcent actuelle-ment de faire rectifier.

Le schéma de l’eau dans la communeet le plan pluriannuel (2003-2006) éla-

boré pour le réaliser, prévoient d’autreséquipements indispensables à l’alimenta-tion en eau potable de tous les Arlésiens.Comme la mise à niveau des réseaux exis-tants, la diversification et la sécurisationde la ressource. Toute l’eau que nous bu-vons provient actuellement des forages deSaint-Hippolyte et de Mas-Thibert, dansla nappe phréatique de la Crau. Arlescherche ainsi à augmenter ses capacités

de stockage et de nouvelles ressources.Un programme d’ensemble estimé à 28millions d’euros (184 millions de francs).Arles ne pourra entreprendre ces inves-tissements que si elle accède aux subven-tions du FNDAE. Le gouvernement, en2001, avait donné un avis favorable àcette requête, lors du comité interminis-tériel d’aménagement et de développe-ment du territoire de juillet 2001. HervéSchiavetti est intervenu à Paris auprès desministères de l’agriculture, de l’environ-nement et des finances qui ensemble ontla clé de la situation.

Coupon à découperLa ville d’Arles demande son inscription au FNDAE.Je soutiens cette démarche.

Nom ..............................................................

Prénom ..........................................................

Adresse ..........................................................

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Coupon à remplir et à déposer à l’Hôtel de ville,dans les mairies annexes ou à l’espace ArlesInfos+, 16, bd Clemenceau

Après Mas-Thibert, Le Sambuc, Raphèle, Moulès et Salin

«Lutter contre les crues, protéger nos ressources afin que chacun ait accès à uneeau de qualité irréprochable, préserver nos milieux aquatiques sur terre et en mer,tels sont les grands défis qui se présentent à nous et que nous sommes détermi-nés à relever ».

Jean-Noël Guérini, Président du conseil général des Bouches-du-Rhône

Le forage de Saint-Hippolyte

Le chantier de la station d’épuration de Mas-Thibert

service

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“débat 12

La démocratie à coup de bombes ?

Guerre en Irak

Mercredi 9 avril : les médiasannonçaient la victoire de lacoalition anglo- américaineen Irak. Après une vingtainede jours de bombardementset de combats, la guerre dé-clenchée contre l’avis del’Onu paraît terminée. Sanspréjuger de la suite des évé-nements en Irak et ailleursau Moyen-Orient.

À Arles, dès que le risquede guerre s’est précisé, uncollectif de dix-sept associa-tions, syndicats et partis po-litiques a appelé à manifes-ter dans la rue contre ledéclenchement de la guerrepuis l’arrêt des bombardements.

Agnès Garbisu, du Collectif contre laguerre en Irak revient sur cette mobilisa-tion. « Nous avions déjà constitué un col-lectif de soutien au peuple palestinien,mais avec moins d’organisations que dansle collectif contre la guerre en Irak. De-vant les menaces d’intervention en Irak,il fallait absolument faire quelque chose.L’exposition « il n’y a pas de guerre pro -pre » sur les panneaux d’affichage danstoute la ville a été la première action quinous a regroupés. Huit manifestations sesont succédé depuis réunissant plusieurscentaines de personnes, dont des gens qui

ne manifestent pas facilement. Nous or-ganisons un concert public sur la place dela République le 9 mai (avec Fatche d’Eux,Gérard et les Stars, d’autres formations sontpressenties).

Pourquoi manifester contre la guerrequand le président de la République a ex-primé son veto au déclenchement de laguerre ?

« Parce que nous n’étions pas sûrs desa détermination absolue. Nous avionsaussi d’autres revendications comme lalevée de l’embargo contre l’Irak. Il est sûrqu’en Espagne ou en Grande-Bretagne lamobilisation a été fantastique, probable-ment en raison de la position favorable à

la guerre de ces gouverne-ments.

Aujourd’hui, (10 avril)c’est différent même si lescombats ne sont pas termi-nés. Nous voulons toujoursleur arrêt et nous deman-dons une condamnation del’intervention américainepar l’Onu. Mais si on revienten arrière sur les motifs in-voqués pour cette guerre :les armes chimiques ? La re-lation entre Saddam Hus-sein et Al Quaïda ? Rien n’aété trouvé ou prouvé. Ulté-rieurement, Bush a évoquéles droits de l’homme, la dé-

mocratie. Mais depuis quand les instaure-t-on à coup de bombes ? En Irak, per-sonne n’a demandé aux Américains devenir les libérer. Des opposants irakiens,réfugiés à l’étranger, ont condamné cetteintervention militaire.

Nous sommes très circonspects sur lasuite des événements. Ce n’est probable-ment pas pour rien que les Américainsont voulu s’installer dans cette région dumonde. N’est-ce pas le début d’une im-plantation de bases militaires au Moyen-Orient ? Le succès militaire va peut-êtreles engager à continuer. A la télé on a pré-senté les Américains comme des libéra-teurs… Il faut rester vigilants. »

Depuis un mois, la coalition américano-britanniqueconduit la guerre en Irak, sans l’aval des Nationsunies. Les raisons de cette guerre restent floues etincomprises par une majorité des peuples de la pla-nète, qui se sont depuis plusieurs semaines, mobi-lisés pour dire non à la guerre, non à l’unilatéralis-me de la politique américaine.Certes, d’aucuns diront aujourd’hui que le tyran,oppresseur du peuple irakien depuis trente ans, aété vaincu et que les enfants d’Irak vont pouvoirgrandir dans la paix. Les démocrates du mondeentier ne peuvent que se féliciter de la chute de cerégime totalitaire. Le groupe Arles plurielle s’enréjouit.Mais quel est le prix payé par ce peu ple d’Irak quenous avons abandonné dans sa souffrance pendantles dix années d’embargo? Il n’existe pas de guer-re propre, et les vraisemblables milliers de morts ira-kiens et la centaine de morts américains et britan-niques en témoignent. Un enfant qui meurt à Bagdadou à Bassora c’est un enfant qui meurt, aurait puchanter Barbara.

N’y avait-il pas d’autres moyens de chasser celuique beaucoup de démocraties occidentales, dontles États-Unis et la France, ont installé et soutenutout au long de son règne ? L’Union des Nations est-elle à ce point démunie pour imposer les droits del’homme partout dans le monde ? L’Union desNations du monde est-elle à ce point fragile, qu’el-le doit être aujourd’hui écartée pour la constructionde la Paix et d’une véritable démocratie en Irak ?L’Union des Nations doit-elle être à ce point soumi-se au diktat d’un seul pays, fut-il la première puis-sance économique et militaire du monde ?C’est parce que nous défendons l’idée d’un autremonde - où les règles démocratiques et les droitsde l’homme s’imposent à tous, dans le cadre d’une organisation où chacun, où qu’il vive, quelles quesoient ses croyances religieuses, ses convictionspolitiques, sa culture ou son origine ethnique, se reconnaisse et participe – que les élus du groupeArles plurielle se sont associés aux organisationssyndicales et politiques, aux associations, auxlycéens, pour dire avec eux non à la guerre, pour

dire non à la loi du plus fort, et pour dire oui à un rassemblement des peuples dans la paix et la démo-cratie. Notre tâche est immen se. Notre combat seralong. Mais cette mobilisation des peuples du mon-de depuis un mois nous démontre que notre lutten’est pas vaine. Elle doit encore être amplifiée pourque demain, il n’y ait plus de guerre illégitime, impo-sée au monde entier pour masquer les faiblesseséconomiques et sociales de notre société occiden-tale et son absence de solidarité avec le reste de laplanète. Les élus du groupe Arles Plurielle estiment que notreresponsabilité est plus grande encore aujourd’huidans la reconstruction de la paix que dans le refusde la guerre. Car, à travers la construction de la paixen Irak c’est l’état du monde de demain que nouspréparons. Nous ne voulons pas d’une pax ameri-cana, nous réclamons une paix mondiale, acceptéeet défendue par tous, dans le respect de ce quedepuis plus de cinquante ans, nous défendons : laDéclaration universelle des droits de l’Homme.

groupe Arles Plurielle au Conseil municipal

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13 tribune

Arles, ville agréablemais sans dynamisme

Jean VernetGroupe Alliance Arlésienne

En janvier 2003, le magazine Le Point dont leDirecteur séjourne régulièrement dans sa mai-son camarguaise, publiait son enquête annuel-le intitulée « Tableau d’Honneur des 100 plusgrandes villes françaises ».

Sur l’ensemble des critères retenus, Arles occu-pe la 96e place évitant de peu une lanterne rouge déshonorante. La Gauche, majoritaire àla Municipalité depuis sept ans, n’a pas lieu dese vanter de ce résultat.

Lors d’un récent Conseil Municipal, l’opposi-tion a évoqué cette enquête et demandé auMaire si les orientations budgétaires du budget2003 permettraient à notre ville d’améliorer sonclassement à ce tableau d’honneur.Si tel n’était pas le cas, preuve sera faite quela Mairie a fait de mauvais choix.

Le dernier numéro des Informations munici-pales ayant analysé notre place dans chacundes critères retenus, nous nous contenteronsd’en rappeler deux : « ma ville est-elleagréable?» (35e place) ; «ma ville est elle dyna-mique?» (100e place). Arles, ville agréable, oui ;Arles, ville dynamique? Non.

Puisque la Municipalité a hérité d’une villeagréable, il lui reste à en faire une ville dyna-mique susceptible de motiver ses habitants,d’attirer les entreprises, de développer l’éco-nomie locale, ce qui n’est pas le cas aujour-d’hui. La Municipalité en place en est-ellecapable ? Là est la question.

La loi du 27 février 2002 prévoit que « lorsque la com-mune diffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletind’information générale […], un espace est réservé à l’ex-pression des conseillers n’appartenant pas à la majoritémunicipale ».C’est donc dans ce cadre que nous nous exprimeronschaque mois dans « Arles Informations municipales » afind’informer nos concitoyens des positions de notre groupesur la politique municipale la situation d’Arles et son ave-nir par des articles généraux ou portant sur un sujet pré-cis concernant la vie des arlésiens.

Paix et souveraineté pour le peuple irakien

Des motifs infondés

““

“Chaque fois que les Etats-Unis ont diabolisé un Etatde l’islam, c’était un État qui avait des aspirationslaïques ou en voie de laïcisation : la Libye, la Syrie,l’Irak. À l’inverse, les pays qu’ils ont soutenus sontles plus fondamentalistes : l’Arabie Saoudite, lePakistan, le Koweït, l’Afghanistan où les États-Unisont carrément mis en place les talibans. Quel para-doxe ! Ceci n’est certainement pas l’explication desconflits mais une donnée à laquelle on peut réfléchir.On sent bien que les motifs énoncés étaient infondés. La France aussi a des intérêts importantsen Irak, notamment pétroliers. Sa position n’est pasportée uniquement par l’humanisme et la philan-thropie. En Côte-d’Ivoire, nous avons aussi des militaires qui protégent les intérêts d’entreprisesfrançaises.En Irak, nous assistons à l’occupation d’un pays àpeu près désarmé, affaibli par douze ans d’embargo.

Embargo qui aurait entraîné la mort de cent fois plusde personnes que les attentats du 11 septem bre2001. Intervention de type colonial, générée par une économie libérale basée sur les grands lobbies del’armement et de l’énergie, illégitime puisqu’endehors du cadre international (celui de l’ONU). Pourla Ligue des droits de l’Homme, cet aspect consti-tue un précédent extrêmement dangereux. Sidemain l’Inde et le Pakistan, puissances nucléaires,entrent en guerre, qui va régler ce conflit ? A propos des media, on connaissait déjà le journa-lisme de connivence, complaisant, aligné. Je diraiqu’en Irak, avec les journalistes embarqués dans lesforces d’intervention, on est passé au journalismemilitaire. Cela nous concerne tous.

Christian Cabanede la Ligue des Droits de l’homme

Malgré notre mobilisation et la protestation du monde entier pour l’empêcher, la guerre a éclaté enIrak.Nous disions qu’elle était injuste, illégitime et irres-pectueuse du droit international. La suite nous adonné raison : pas d’armes de destruction massive,pas d’arme chimique, prétextes invoqués par les bel-ligérants américains et anglais.Du coup, les vraies raisons n’en sont que plus évi-dentes. Il ne s’agissait pas de défendre la démo-cratie, il y avait pour cela d’autres moyens que laguerre, mais les intérêts géostratégiques et écono-miques. Notre refus de la guerre n’est pas un soutien àSadam Hussein, mais au peuple irakien déjà victi-me de ce régime sanglant et de l’embargo.Nos sentiments sont partagés : la fin de la dictaturenous réjouit mais nous ne voulons pas que cetteoccupation militaire se transforme en un nouveau calvaire pour ceux qu’elle prétendait libérer.Déjà des milliers de civils irakiens innocents sontaujourd’hui libérés de tout, y compris de la vie. Desenfants de ce pays où la moitié de la population à

moins de 15 ans et où l’embargo sévit depuis douzeans, ont été tués ou affreusement mutilés, desfamilles américaines et anglaises ont perdu l’un desleurs.Nous ne voulons pas d’un monde unipolaire, domi-né par une superpuissance qui ne respecte rien,pour qui l’ONU est un carcan sauf quand il légitimesa politique et pour qui la guerre serait un moyende régler les conflits.Il faut mettre un terme à la guerre, régler la situa-tion humanitaire qui est catastrophique.Il faut que l’Irak retrouve sa souveraineté, que lepeuple irakien soit maître de sa politique et de sesressources.Nous espérons que notre pays prendra de grandesinitiatives diplomatiques pour s’opposer à la straté-gie impérialiste des USA et relancer partout des pro-cessus de paix.Car c’est d’un monde où triomphent les valeurs uni-verselles qui sont la paix, la liberté, la justice et lasolidarité dont les peuples ont plus que jamaisbesoin.

Groupe Arles Ensemble, au conseil municipal

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�Le 5 avril, le nouvel an laotien à Arles

Manifestation contre la guerre en Irak Grande compétition d’athlétisme au stade Fournierorganisée par le Stade olympique arlésien

Les élus et la station biologique de la Tour du Valat évoquent un projetpour le village du Sambuc

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la ville en photos 14

�Avec le Conseil général, la planète basket traverse les Bouches-du-Rhône

�Ouverture de l’exposition «Baya», avec Michèle Moutashar, conservatrice en chef,Hervé Schiavetti, Hervé Bourges, organisateur de « Djazaïr, une année de l’Algérieen France » et Marcelle Pierrot sous-préfète d’Arles

�La grande famille du cyclo-club

�Trinquetaille : le confortement de la digue continue

�Salin-de-Giraud : préparation du prochain jumelage entre Arleset Kalymnos, île grecque du Dodécanèse dont sont originairesde nombreux Saliniers

�Un carnaval 2003 particulièrement réussi dans les villages et le centre ville

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Découvrir le golf, faire un stage d’équi-tation, perfectionner son « coup

droit »… L’été est propice aux activitéssportives en tout genre. Bonne nouvellepour les 12-25 ans : ils peuvent bénéficierd’un « chéquier » de réductions d’unmontant total de 100€.

Le chéquier proposé par le départe-ment compte 20 coupons de 5€ chacunà utiliser séparément dans différents clubsou en totalité auprès d’un seul, à Arles oudans une autre ville des Bouches-du-Rhône. Ce chéquier est valable unique-ment en juillet et août, auprès des asso-ciations partenaires du dispositif.

En 2002, 150 clubs sportifs ont parti-cipé à cette l’opération, dans quinze dis-ciplines différentes.

Les 10000 chéquiers mis à dispositionont été rapidement distribués.

Sport été 13 Se dépenser cet été… sans compter !

Vous avez entre 12 et 25 ans et vous aimez le sport. Cet été le Conseil généraldes Bouches-du-Rhône vous donne un coup de main pour pratiquer demultiples disciplines. Ne tardez pas à commander le chéquier « sport été 13 ».

Comment se procurer le chéquier «sport été 13»Il suffit de remplir un bon de commande à retirer auprès des clubs parte-naires, des collèges, des centres sociaux… et une fois rempli de le ren-voyer à l’antenne d’Arles du service jeunesse du Conseil général, l’Espa-ce Chiavary, bd Emile Zola. Renseignement au 04 90 18 42 70. Lesinternautes peuvent aussi aller le télécharger sur le site internet www.cg13.Les chéquiers personnalisés vous seront ensuite expédiés par la Poste(délai de quelques semaines). En 2002, l’initiative du Conseil général avaitrencontré beaucoup de succès. Il est préférable de déposer sa demande.15 000 chéquiers seront disponibles.

Dimanche 11 mai, les équipes engagées dans le« Défi Rhône » s’affronteront entre Arles et Saint-Gilles au long d’une course à pied, en bateau età vélo !L’essentiel c’est de participer, c est bien connu.Mais dimanche, il faudra aussi « tenir la distan-ce » car les organisateurs ont concocté un pro-gramme plutôt corsé.Les concurrents (par équipes de deux) démarre-ront à 9 heures sur le boulevard des Lices, pourrejoindre le pont de Fourques en course à piedsur 8 km. Ils embarqueront alors sur des canoëspour gagner Saint-Gilles par le Petit Rhône en15,5 km de descente. Là, ils enfourcheront leursVTT pour 30 km de circuit en boucle dans la col-line entre Saint-Gilles et Bellegarde. Pour finir, illeur faudra découvrir 4 balises sur 4 km de cour-se d’orientation autour de la manade de l’Argen-tière à Saint-Gilles. Repas de fin de raid à l’arri-vée, en attendant la remise des récompenses. Lespremiers devraient arriver au bout de 4 heuresenviron. Ce qui n’empêche pas d’aller encoura-ger tous les autres au long du parcours !Les villes d’Arles et de Saint-Gilles financent l’opé-

ration à hauteur de 760€ chacune. Les servicesdes sports et services techniques participent àl’organisation aux côtés du Sprinter club arlésien,initiateur du projet.Ce challenge est ouvert à tous les sportifs de plusde 18 ans, licenciés et non-licenciés. Frais d’ins-cription : 70€ par équipe (2 personnes) canoëcompris. Trois classements : équipes hommes,femmes et mixtes pour récompenser le maximumd’équipes.

Renseignements et inscriptions avantle 1er mai auprès d’Alain Planud duSprinter Club arlésien : 04 90 47 33 15ou 06 14 97 20 68.

� Raid sportif « Défi Rhône » entre Arles et Saint-Gilles

Salin-de-Giraud

le dojo estdans l’école

Régulièrement, le champion du mondeAlexandre Biamonti vient à Salin pas-

ser un moment au Karaté club salinier. Cen’est pas une simple visite de courtoisie.Le karatéka du Smuc, son club à Mar-seille, donne trois cours, le temps d’in-suffler cet esprit particulier à la compéti-tion dans les arts martiaux. L’énergie,Roger Bonnefoy, les autres cadres du clubet les pratiquants, l’utilisent mieux depuisque la mairie a aménagé une salle del’école primaire en dojo. «On se concentredavantage. Avec des plafonds plus bas queceux d’un gymnase, chacun sent mieuxl’énergie de l’autre», explique l’enseignant.Autre avantage, les adhérents ne sont plusobligés de démonter les tapis du dojoaprès chaque séance pour laisser la placeà d’autres activités.

Le Karaté Club salinier, créé en 1995,compte 80 licenciés de Salin, «de 5 à 51ans», précise le président Roger Cuvillier.Les Saliniers ont le choix : quatre entraî-nements adultes, trois cours enfants, unpour les petits (dès 4 ans et demi), plusun cours de self-défense féminin (20 ins-crites). Néanmoins, il y a ce problèmeavec les collégiens et les lycées. Pour serendre dans les bahuts, ils partent deSalin tôt le matin, rentrent tard le soir.Difficile de suivre les entraînements ensoirée. «On va essayer de leur faire un coursle samedi après-midi plus orienté sur la com-pétition» explique Roger Bonnefoy. Un ju-nior du club a déjà obtenu des résultatsaux niveaux départemental et régional.Ahmou Boukortt dispute ce printemps lacoupe de France à Montpellier.

Comme chaque été, le club prépare levoyage d’une dizaine de jeunes au do-maine de Tournon (Aix) où ils suivrontun stage. Le club prend 50 % des frais àsa charge.

Si vous voulez contacter le club :le 06 87 45 02 05 ou le 06 13 82 02 04.

Jean-Noël Guérini président du Conseil général a impulsé les chèques sport.

15 sport

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16loisirs

La commission taurine extra-municipale de lacourse camarguaise se réunissait le mois der-

nier autour de Daniel Richard, adjoint à lacourse camarguaise, Luc Jalabert et ChristianEspelly, respectivement directeur des arènesd’Arles et responsable du programme descourses dans les arènes romaines depuis cinqans.

Quels changements pour la saison 2003 àArles ?Christian Espelly : « Dans les courses aux Asnous avons supprimé le système des Royales oùtous les taureaux appartiennent à la même ma-nade, afin de montrer davantage la diversité desélevages. On aura donc des concours de manades.»

Que représente les arènes romaines pour l’école taurine ?Gérald Rado, raseteur, formateur à l’école tau-rine d’Arles : «Descendre dans les arènes d’Arles

c’est un défi. Les élèves savent qu’ils ne finiront pastous raseteurs, mais une expérience dans desarènes aussi prestigieuses, devant leur public, çacompte ! »Josette Laget, responsable de club taurin : «Lapiste est assez dure mais plus facile que celle deNîmes, d’abord par ses barrières. Le taureau y estplus en valeur, et l’on y voit de beaux rasets quandles hommes sont décidés. »

150e anniversaire de lanaissance de Van Gogh20 dessins originaux, 3 lithogra-phies, des photographies de Domi-nique Roman prises en 1988,année où le peintre séjourna àArles, d’autres prises en 1941 oùl’on voit encore la fameuse Maisonjaune, seront exposées à la Fonda-tion Van-Gogh du 5 juillet au 15octobre. La fondation, avec cetteprésentation unique, rend homma-ge au peintre dont l’aura et le géniesont toujours associés à Arles etses alentours depuis qu’il leur adonné leurs habits de lumière. LaFondation présentera aussi desdocuments, témoignages des Arlé-siens qui ont aidé le peintre durantson séjour.

Pont de Langloisou Pont de L’Anglois ?Des Arlésiens se sont émus de voirplace de la République la repro-duction du célèbre tableau intitulé« Pont de L’Anglois ». Cette ortho-graphe est celle donnée par Jean-Baptiste de la Faille dans son cata-logue raisonné des œuvres de VanGogh, à ce tableau référencé F397.Il existe une autre œuvre de VanGogh référencée F571, très proche,intitulée « Pont de Langlois ». Cecidit, M. Langlois a bien existé. Ilactionnait le mécanisme du vieuxpont.

Meeting internationald’athlétismeLes 7 et 8 juin prochain, le stadeFournier réunira les concurrents dudécathlon pour les hommes et del’heptathlon chez les femmes. Avecla participation déjà acquise à cejour du polonais Sébastian Chmara,champion du monde en salle en1999 et de la russe Dina Koritskaia,4e au championnat du monde2001. Et quelques-uns des meil -leurs français actuels, Laurent Hernu et Nathalie Teppe. Plus dedétails dans le prochain numéro.

� Brèves

Le programme des courses à Arles

29 mai, 16h30, Trophée des As, concours de manadesentre Saumade, Ribaud et Cuillé. Raseteurs invités : Gleize, Roux, Deville, Bonhomme, Matray, Rado, Poujol,Khaled.8 juin, 16h30, Trophée de l’Avenir, concours de ma-nades entre Lautier, La Galère, Ribaud, Blanc, Fabre-Mailhan, Jacques Bon.En juin, les écoles taurines s’entraînent dans les arènesle mercredi après-midi.7 juillet, 17 h, la Cocarde d’Or, avec les manades Ribaud, Cuillé, Nicollin, Saumade, Bon, Lautier, Fabre- Mailhan.En juillet, les 2, 9, 16, 23, 30, courses de protection ouentraînements écoles taurines l’après-midi8 août, 16 h 30, Trophée de l’Avenir, concours de manades.En août, les 6, 13, 20 et 27, courses de protection ouentraînements des écoles taurines.12 octobre, finale du Trophée des As l’après-midi.

Renseignements arènes d’Arles : 04 90 96 03 70Site Internet : www.arenes-arles.com

Course camarguaise

spectacles en noirs et blancs

La commission taurine extra-municipale réunie à l’hôtel de ville

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17

Romain Mascarin, 23 ans, a commencé à raseter à 16 ans. Il attaque la saison après

un beau palmarès 2002 : deuxième au Trophéedes as, champion de France Élite, Trophée des

olives vertes de Mouriès, Trophée San Juan deSaint-Martin-de-Crau, Crochet d’argent deFontvieille.

Les impressions d’un sportif. «Je vais essayerde faire mieux en 2003. Le trophée qui nous fas-cine le plus reste la Cocarde d’or, à Arles en juillet.Les meilleurs raseteurs du Gard, de l’Hérault etdes Bouches-du-Rhône s’y retrouvent. Si je suisdans les points, j’y serai ».

Un détail qui n’en est pas un, le tourneur.Depuis deux ans Romain tourne avec le même:Bernard Demissy. « Il est très important d’avoirun tourneur avec qui vous vous entendez bien. Ilsait comment je vais réagir, là où je me sens lemieux…».

Romain ne se consi dère pas comme un ra-seteur athlétique, « je cours beaucoup moins quecertains ». Dans son style de raset, il recherchesurtout les bonnes sensations : «Je crois que toutle monde aime se surpasser, aller au-delà de sapeur. Je ne connais pas de raseteur qui entre dansl’arène sans avoir le ventre noué. Ce qui est bienc’est de pouvoir surmonter sa peur. »

Certains de ceux qui ont la « Fé di biòu » leportent en bijou autour du cou : le crochet,

cet outil indispensable au raseteur pour enle-ver les attributs du cocardier, est aussi un sym-bole de la course camarguaise.

C’est un aficionado de Salin-de-Giraud, Fabien Barrero, qui les fabrique pour la Fédé-ration française de la course camarguaise. Chau-dronnier aux Salins du Midi, ce spécialiste dutravail des métaux a réalisé son premier crochet, il y a une dizaine d’année, pour faire plaisir àson voisin, le raseteur Eric Cuallado.

Dans son atelier, Fabien Barrero, découpe,met en forme, assemble

les différentes piècesdu crochet : dans untube de fer sont sou-dées quatre bran - ches qui comptent àleur extrémité quatredents chacune. Une

barret te transver-sale permet d’évi -ter qu’elles n’ail -lent trop loin etne blessent letaureau.

Le crochet ainsi mis en forme subit un traite-ment ther mique qui augmente la résistance del’acier. Cet instrument qui se faufile entre lescornes du taureau est soumis à rude épreuve ets’abîme vite, il dure rarement plus d’une saison.Le raseteur personnalise son crochet en fabri-cant lui-même sa poignée, sur mesure, avec duliège et du ruban adhésif.

Perfectionniste et convaincu qu’on peutencore améliorer l’objet, Fabien Barrero a tra-vaillé sur différents modèles et se félicite que lemilieu taurin se décide à plus de réglementa-tion, notamment en ce qui concerne les cro-chets utilisés dans les écoles taurines qui doi-vent obligatoirement être homologués par lafédération. Avec la complicité de Gérard Bar-beyrac, ancien président de l’Association desraseteurs, il a mis au point un modèle moinsagressif et donc moins dangereux pour les tau-reaux. Ainsi, de janvier à mars il réalise pour laFFCC les fameux doigts de fer, qui dans la maind’un homme en blanc couperont les ficelles dela victoire et feront vibrer les spectateurs sur lesgradins des arènes…

Dès le début de la saison, Fabien Barrero ferme son atelier et partage son temps libreentre son aficiòn et la pêche au thon, son autre passion…

Chorale des enfants d’ArlesLe groupe vocal junior LEDA se pro-duira le 16 mai, à partir de 19h, àla salle des Fêtes (rez-de-chausséede la Maison de la vie associative)pour un programme de chants etde danses. Entrée 5 €.La chorale accueille les enfants de8 à 15 ans tous les mercredisaprès-midis à l’école Amédée-Pichot. Contact : Jean-Marc Vailhé06 63 45 25 78, Association « Laclé des chants » 10, av. Van Gogh13200 Arles.

Théâtre de rue,13 Lunes à MartiguesLa troupe arlésienne de l’Eléphantvert, de Boisviel y jouera « Phonè-me » créée à Arles en 2000, le16mai. A découvrir de toute urgen-ce. L’Eléphant vert se déplacebeaucoup à l’étranger, en Europedu nord, Hollande, Allemagne où lepublic est friand de théâtre de rue.Ils participeront au mois de juin aufestival de Lisbonne, au Portugal etsont invités à Tokyo par une agencequi les a repérés l’an dernier aufestival de Sosiwaka où ils ont rem-porté la « Coupe de théâtre de rue2001».

Décorer le TrébonRésultats du concours de fresques.Après dépouillement des votes c’estle projet de la grande section de lamaternelle de Montmajour qui estretenu pour la mosaïque de la rueJean Bouin. Les peintures muralesdu gymnase Véronique Angelinreprésenteront les œuvres de Olim-pia Matarese et Fatima Athmani(catégorie adulte), Cécile Dalmas(jeunes), Cindy Gazia, Cindy Santiago, Hozanna Severan et TinaRégis (enfants).

� BrèvesUn as sur la piste

Salin-de-Giraud

Capitaine crochet

«Je ne connais pas de raseteurqui entre dans l’arène

sans avoir le ventre noué.»

Fabien Barrero

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18loisirs

Anne-Marie Parra définit le lien quiunit Arles à Sagné :« La coopération,

c’est une aide technique, voire économique audéveloppement de la ville jumelle. Mais pourmoi, c'est avant tout une aventure humaine.Pas d'exotisme, pas d’angélisme, pas d’assis-tanat, mais un échange avec d’autreshommes, d’autres femmes, une démarche dedéveloppement mutuel réel. »

L’association compte quelque 120 adhérents. «On essaye de monter deux mis-sions par an. On ne peut pas faire plus carchacun de nous paye son voyage » préciseAnne-Marie. Six Arlésiens sont partis cetteannée, dont deux techniciens et deux mé-decins. «Ce sont toujours les Sangnankaisqui décident des projets. Nous, nous les ac-compagnons. Pour les travaux sur l’eau parexemple, nous avons monté les dossiers tech-niques et recherché les subventions». La co-opération Arles-Sagné a fait des émulesdans la région. Dernièrement, Saint-Mar-tin-de-Crau s’est jumelé avec Magama, lapréfecture à 40 km de Sagné et Fos-sur-mer avec Sélibaly à 70km.

Le fil conducteur des actions de nosArlésiens étant toujours la sensibilisation,le partage d’expériences, ils sont allés le 5avril à Saint-Martin parler de leur derniervoyage.

Arles a huit jumelles à travers leMonde. La découverte réciproque des dif-férences avec chacune de ces villes estd’une grande richesse. Si la vocation tou-ristique et culturelle domine les relationsavec la plupart, le jumelage coopérationdéveloppé avec Sagné se démarque parses missions.

Le dernier spectacle de la saison duthéâtre d’Arles, Sfax et les Gamras,

aura lieu à Salin-de-Giraud, en plein air,le soir de la pleine lune de mai !

Féerie orientale pour ce conte musicald’un amour interdit, à l’époque de la co-lonisation en Tunisie, entre une femmeblanche, mariée et un jeune Maltais soli-taire. Claudine Pellé, l’auteur, originairede Sfax (premier port de Tunisie) a vouluretranscrire l’atmosphère, les odeurs, lescouleurs du pays. Gamra, prénom fémi-nin signifie « lune» en arabe. Tout autourd’un bassin rempli d’eau, les spectateursseront assis sur des tapis…

Décor grandeur nature Le lien entre Sfax et Salin-de-Giraud c’estle sel que produit Sfax en liaison avec lesSalins du Midi. Au milieu du sel, règneun silence qui met le propos hors du

temps. «J’aime le côté aride du sel, le sel deslarmes et celui qui reste sur la peau après unbain de mer. Ses cristaux brillent au soleil et“donnent envie”, sentiment essentiel pour cespectacle en corps à corps, explique Clau-dine Pellé. J’aimerais trouver pour chacunede nos représentations une telle communionavec les éléments et je remercie DominiqueChenet, directeur du Théâtre d’Arles, d’avoiraccueilli le projet avec autant d’enthou-siasme».

La jeune Compagnie de l’Ambre a crééune première version de « Sfax » fin 2001à Ilotopie (Port-Saint-Louis), où la troupeétait en résidence.

SFAX et les Gamras20h30, le 16 mai à Salin de GiraudUn bus gratuit partira du théâtre à 19H30,réservation obligatoire.Réservations au 04 90 52 51 51

Semaine africaine du 19 au 25 maiExposition salle Henri-Comte, conférences,animations de rue et marché africain.

À la médiathèque :• 20 mai à 17h : projection de « Les livres dudésert » d’Eric Pittard, le cadre du « Mardi dufilm documentaire »

• 22 mai 18h30 : projection du film «Balpoussière » au 1er étage, salle deconférences. Comédie sur le thème de lapolygamie, traité avec humour, à travers lachronique d’un village africain.

• Sélection de documents sur l’Afrique danstoutes les sections.

Salin-de-Giraud

Théâtre au cœur de la saline

Arles Sagné,une coopération, une aventure humaine

� Rencontres autour d’un texte

Grâce à cette histoire,Claudine Pellé est alléeà la rencontre des fem -mes de la communautémaghré bine, pendantleurs cours d’alphabéti -sation, au Trébon, à Grif -feuille et à Mas- Thibert.

Des groupes de paroles ont vu le jour, avecl’idée de faire participer ces femmes au spec-tacle. « Elles ont entre 40 et 50 ans, j’ai voulules faire écrire sur l’exil » précise-t-elle. Les ate-liers ont commencé en octobre. Vingt-cinqfemmes se sont déplacées pour visiter lethéâtre et se rencontrer autour du texte de monspectacle traduit en arabe tunisien. « La ren-contre a pris du temps, mais elle a eu lieu. »

Spectacle et ateliers d’écriture ont pu existergrâce au contrat de ville d’Arles et à la DRACPACA, Ilotopie pour la partie technique, l’Élé-phant vert de Boisvieil pour le lieu de répétition.

Point d’eau. La pompe de la borne-fontaine reliée auchâteau d’eau fonctionne grâce à des panneaux solaires.

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Merci les censeurs !

Les mosaïques algériennes au musée

On vivait à Alger comme à Rome

C’est vers la fin du mois d’octobre del’année 1696 que l’opéra de Mar-

seille, quittant Avignon, vint s’installer àArles pour un mois environ. Sitôt débarquée, voici que la troupe dechanteurs et musiciens est prise à partipar le clergé local. Quelques prêtres exci-tés crient au scandale, condamnant cesspectacles qu’ils qualifient de «méchantset vicieux». Ils se lancent alors dans unecampagne tapageuse afin de chasser lesintrus. Les pouvoirs publics, soucieuxd’éviter le désordre, s’inquiètent de savoirsi ces divertissements portent atteinte à lamorale. Ils ne trouvent rien dans le pro-gramme qui contrevienne aux bonnesmœurs et justifierait que l’on éconduisenos théâtreux.Loin de calmer les esprits, le clergé redou -ble d’efforts dans sa campagne.En appelant cette fois à l’archevêqued’Arles, ils obtiennent de lui une ordon-

nance que l’on afficha à toutes les portesdes églises. Le texte spécifiait qu’il étaitdéfendu à tous les arlésiens de se rendreà l’opéra s’ils voulaient éviter les foudresdivines.À ce stade du récit, on ne peut s’empê-cher de penser aux nombreuses censuresrécentes de l’Église envers le cinéma.Toutes ont eu le même effet. C’est-à-direl’inverse de l’effet attendu. À croire quel’expérience de leurs prédécesseurs neprofite pas à ces nouveaux censeurs. Carbien sûr, au lieu de dissuader nos arlé-siens, l’ordonnance épiscopale les incita àse précipiter en grand nombre à ces spec-tacles défendus ! Ce fut un triomphe…

La petite troupe quitta notre ville avec lesourire et un pécule inespéré en poche.Mais surtout Arles se forgea la réputationd’être une ville ouverte aux arts et à laculture.

Dans le cadre de «Djazaïr, une annéede l’Algérie en France », le musée de

l’Arles antique organise, du 26 avril au 17août, l’exposition « Algérie antique».

Sur 600m2, plus de 150 objets, issusdes collections de grands musées algé-riens, et neuf mosaïques, exposés pour lapremière fois hors de l'enceinte du terri-toire algérien, témoigneront à Arles durôle et de la prospérité des cités africaines.Le visiteur suivra neuf siècles d’histoire(du IIe siècle avant J. -C. au VIIe siècle après J.-C.) sur un parcours à la fois chronolo-gique et thématique : les royaumes numi -des et maures, la présence romaine enAfrique, les institutions, l'armée, les cam-pagnes, les cultes, le décor des maisons et

la société. La visite se termine par l’anti-quité tardive et le christianisme. Stèles,statues, poteries, objets de la vie quoti-dienne (vases, lampes à huile) forment uncheminement à travers les époques.

«C’est une manière de renouer des liens»,affirme Patrick Blanc, responsable du ser-vice restauration du musée qui a restauréles neuf mosaïques exposées. Les archéo-logues arlésiens les ont choisies dans lesmusées algériens selon deux critères : leurétat de conservation et l’intérêt de leursmotifs. Parmi les pièces présentées, la mo-saïques des Néréides constitue une œuvreexceptionnelle quant à la complexité desdessins et la qualité des détails «Nousavons saisi l’opportunité de travailler surcette iconographie unique », poursuit Pa-trick Blanc. Nouveauté : pour la premièrefois l’exposition sort de la salle habituellepour envahir l’allée des sarcophages. L’en-trée au musée est ainsi déplacée.

Renseignements au 04 90 18 88 88Ouvert de 9h à 19h, fermé le 1er maiCollection permanente :4,5 euros (tarif plein) / 3 euros (tarif réduit)Collection permanente + expositiontemporaire : 5,5 euros / 4 euros

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20sorties

L’office de tou rismed’Arles et le parc na-

turel régional de Ca-margue vien nent d’éditerune pochette de fi chestrès complètes sur dixcircuits de randonnées à

vélo, VTT, à pied ou en voiture entre Ca-margue, Crau et Alpilles. Christian Mou-risard, adjoint délégué au Touris me, re-vient sur cette initiative très attendue.

Comment ont été réalisées ces fiches ?Christian Mourisard : Trois ans d’un tra-vail minutieux sur le terrain ont été né-cessaires pour identifier les itinéraires, re-cueillir les informations, etc. Aline Martin,de l’office de tourisme, a animé un groupede travail qui a testé les dix parcours.Chaque fiche comporte une carte précise,un descriptif, des recommandations etdes adresses. Au total, il faut savoir que

ces fiches représentent au total 265km etjusqu’à 43heures de randonnées !

À qui s’adressent ces randonnées ?C. M. : En fait, à tous ceux qui ont enviede découvrir le patrimoine naturel de laCamargue. Donc aussi bien aux Arlésiensqu’aux visiteurs. Sur le plan de l’écono-mie touristique, l’intérêt est d’inciter lesgens à rester plus longtemps dans le paysd’Arles. Les randonnées drainent un pu-blic qui vient aussi hors vacances sco-laires, cela permet de commencer la sai-son plus tôt. Les randonneurs sontsouvent en groupe, ce qui est intéressanten nombre de nuitées. Il y a aussi d’autresretombées pour l’économie locale : les lo-cations de vélos, etc.

Pourquoi ces fiches ne sont-elles pas gratuites?C. M. : Un tel travail a un coût et une va-leur. La pochette est vendue quasiment àprix coûtant : 4,5 € la pochette... Si elle

était offerte, nous serions dévalisés enquelques jours.

Quels sont les projets suivants ?C. M. : Dans les mois qui viennent, unesignalisation sera mise en place sur ces iti-néraires. De notre côté, nous sommesprêts et nous travaillons sur ce dossieravec la direction des routes du Conseil gé-néral. Ensuite, nous pouvons améliorer ceproduit en augmentant le nombre derandonnées. Pour cette pochette, nousavons travaillé avec Saint-Martin-de-Crau,Port-Saint-Louis et Fontvieille. D’autrescommunes peuvent s’associer pour uneprochaine édition. Quand on se balade àvélo, on ne s’arrête pas aux limites com-munales.

On trouve la pochette de dix fichesrandonnées (vendue 4,5 €) dans les pointsd’accueil de l’Office du tourisme et du parcnaturel 0régional.

Dix fichespour réussir ses randonnées

Le 1er mai, l’association des Amis desMarais du Vigueirat ouvre un nouveau

sentier pédestre sur le site protégé qu’ellegère à Mas-Thibert. Le parcours débutedirectement derrière les bureaux de l’ac-cueil, au même endroit que le sentier desCabanes. Celui-ci est beaucoup plus long– 2 km– une grande boucle autour del’ancienne rizière, maintenant occupéepar les juments poulinières.

Le sentier longe des roubines pro-fondes sur pilotis, court sur une butte arborée, traverse la rizière, longe le canaldu Vigueirat et revient sur l’ancienne bergerie.

La conception de ce tracé, en visitelibre, accessible aux fauteuils roulants, re-monte à 2000. Il a ensuite fallu niveler lesol, implanter le sentier proprement diten l’adaptant à la végétation présente, lestours et détours du relief, selon les en-droits, sur pilotis, sur sol naturel ou surgravier. Le but d’un tel aménagement estbien de proposer une découverte aiséedes multiples milieux humides que l’ontrouve réunis sur un périmètre restreint.

Le sentier va être équipé de deux plates-formes d’observation, et les visites pour-ront s’achever dans le jardin botaniquequi sera installé sur l’emplacement del’ancienne bergerie.

Les travaux et aménagements (financésprincipalement par les recettes des visites)ont été conduits par une entreprise spé-cialisée dans la conception des sentiersnature, à partir des plans et indications deJean-Laurent Lucchesi, responsable dulieu. Des bénévoles, une association d’in-sertion d’Arles et le personnel de l’asso-ciation des Marais du Vigueirat, ont prêtéleurs bras à cette entreprise.

Le sentier est ouvert aux visites de 10h à 18h.

Mas-Thibert

Un 4e sentier au milieu des marais

De la balade en pleine nature à l’observation du naturalisteLes Marais du Vigueirat ont voulu proposer trois types de visites :• Les visites libres (sans guide) où seul ou en famille on peut découvrir l’environnement des marais.Ce sont le sentier des Cabanes (500m) et celui qui ouvre cette année (2 km).

• Les balades guidées en calèche (trajet de 8 km : découverte au pas des chevaux du patrimoinecamarguais (nature, élevage de chevaux et taureaux).

• La balade naturaliste à pied avec un guide qui vous montre toute la variété de la flore et la faunedes marais.

Pour les visites libres, on peut se rendre directement au Marais du Vigueirat à Mas-Thibert. Pour lesbalades en calèche et les visites guidées, réservez à l’Office du tourisme, tél 04 90 18 41 20 ou auMarais du Vigueirat : 04 90 98 70 91Jean-Laurent Lucchesi montre le chemin

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enfants21

Mathé� Contes d’Afrique, racontés par HenriGougaud, illustrations par Marc Daniau.Réédition par le Seuil Ils diffèrent des contes d’Afriquetraditionnels… un peu moralisateurs…Notamment « la Parole». «La Parole»,raconte l’histoire d’un pêcheur qui sepromène le long de la côte, son filet surl’épaule. C’est tôt le matin, il est content,il a les pieds dans l’eau. Là dans les algues,il trouve un crâne, un crâne humain. Ápartir de là l’histoire se gâte…Danièle� L’arbre qui parle, de Do Spillers, chezMilanC’est un arbre de la savane auprès duquelsages et animaux se rassemblent. L’arbreleur explique la vie. Mais les hommesn’écoutent pas l’arbre, ils préfèrent fairela guerre. Petit à petit, l’arbre meurtdevant tant d’indifférence. Un jeunegarçon survient qui prend son temps, se

penche vers l’arbre et lui parle, et l’arbrelui parle. L’enfant décide de couper l’arbremort. Il en fait un djembé avec une peaude chèvre qui a un son extraordinaire.Les gens l’entendent de loin dans lasavane, se rassemblent. Même la souchede l’arbre coupé se met à refleurir.

Fatima� Mawati, l’enfant du désert, de MurielCarminati, illustrations de Marc DaniauEn Afrique Noire, un petit garçon de 13ans, orphelin, est chassé du village où ilvit. Il part avec ses trois chèvres etconnaît les souffrances de la faim, de lasoif. Au cours de son périple, Mawati vafaire une succession de rencontresinitiatiques. En fait l’enfant n’a pas étéchassé, ce sont les esprits qui lui ontconfié une mission, celle de sauver sonvillage.

Marie-Hélène,� L’épopée de Soundiata Keïta, deDialiba KonatéUn bel album documentaire sur unempereur du royaume mandingue, l’actuelMali. Il a régné de 1230 à 1255. L’albumretrace sa vie, les étapes de son enfance,avec la vie dans le village. A sa mort, sadescendance reprend le royaume.L’histoire rapportée par les griotsexplique que de génération engénération, l’on n’a plus jamais égaléSoundiata Keïta.

MoniqueJe veux plus présenter un auteur qu’unalbum : Dominique Mwankumi, né auCongo, peintre, auteur-illustrateur,dessinateur de presse. Il vit en Belgique,est notamment l’auteur des Fruits dusoleil, des Petits acrobates du fleuve, dePrince de la rue, de Kuli et le sorcier et deLa Pêche à la marmite et de Nsokol’orphelin. Edité à l’école des Loisirs.

La maman de Nsoko,petit éléphant duKenya est tuée par deschasseurs qui veulentson ivoire. Nsoko estrecueilli par un petitgarçon qui l’amène àl’hôpital où l’on soigneles éléphants. Larelation d’amitié se noue entre l’enfant etl’éléphanteau qui avait toujours besoin desa maman pour s’endormir..

Maguy, � Bo, l’enfant pluie, chez Castor poche,de Gunter PreussÇa parle du désert, d’un village qui meurtde soif dans le désert du Kalahari, au sudde l’Afrique, dans une tribu de bushmen.Bo et Ada, deux enfants, ont remarquéque les singes ont l’air de bien résister,mieux que les autres animaux, leshommes et les plantes. Le sage du villageleur donne le conseil de construire unecage et de capturer un singe.Pour les 10 ans.

Martine� L’Afrique, petit Chaka, de MartineSellier et Marion Lesage, édition Réunionsdes musées nationaux.C’est un petit garçon qui demande à songrand-père, Papa Dembo, de lui raconterl’Afrique : «L’Afrique, petit Chaka, c’estnoir comme ma peau, rouge comme laterre, blanc comme la lumière de midi,bleu comme l’ombre du soir, jaunecomme le grand fleuve, elle est vertecomme la feuille du palmier. L’Afrique,petit Chaka, a toutes les couleurs de lavie». Le petit garçon va ainsi demander àson grand-père de lui raconter la pêche,le village, la danse des esprits, la vie quoi !

Proche quand elle est racontée par les Arlésiens deretour de Sagné,

Mauritanie, jumelée avecArles depuis 1987. L’Afrique

des solidarités quitémoignent par petites touches d’une autre façon de voir la vie.

Mais lointaine et fascinante aussi avec ses légendes qui remontent àla nuit des temps. Celle des conteurs et des griots, immense jardin à

notre imagination.Ecoutez leur murmure et laissez-vous porter.

et si lointaine

si proche L’Afrique

Illustration de La parole

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bloc notes 22

� Culture

Chapelle du Méjan

> Soirées musicales d’ArlesLes solistes de l’orchestre Poitou-Charentes et Didier Sandre récitant :l’histoire du soldat de Stravinski,vendredi 9 mai à 20h30.> Jazz in ArlesMardi 13mai : à 14h30,conférence sur la voix dans le jazz(entrée libre) et à 20h 30, ValériePerez (voix) et Perrine Mansuy (piano).Vendredi 16mai : à 20h30, VikkiTrue (voix) et Richard Downs(contrebasse) puis Linda Sharrock(voix), Claude Tchamitchian(contrebasse) et Stéphane Oliva(piano).

Samedi 17mai : à20h30, David Linx (voix),Flavio Boltro (trompette)et Diederik Wissels(piano).

Abonnement 3 concerts : 30€> Lectures en ArlesJean-Claude Dreyfus lit « la table etl’amour », accompagné au piano parJean-Marie Sénia, lundi 26 mai à20h30.Renseignements : 04 90 49 56 78

Cargo de Nuit

> Alafia (Afro-Malgache),samedi 3 mai à 22h.> Positive Roots Band (Soirée spéciale Bob Marley),vendredi 9 mai à 22h.> Cargo Palabre « l’image àl’intersection des regards » avec l’ENP,mardi 13 mai à 18h30.> Poum Tchack (Swing tzigane),vendredi 16 mai à 22h.> Cargo Elektro Sessions«Shonky & Greg Boeington »,samedi 17 mai à 22h.> Jaga Jazzist (Electro Jazz),dimanche 18 mai à 21h.> Jaya (Afro World),vendredi 23 mai à 22h.> Kollectif K (Trip-Hop),samedi 24 mai à 22h.> Wally (Délire chantant),mercredi 28 mai à 21h.> Collektif Freesson (Dub ElectroDrum’n Bass),samedi 31 mai à 22h.Renseignements : 04 90 49 55 99

Grenier à sel

> Mai en théâtre : Présentation destravaux des Ateliers de la vieLes ateliers du Grenier (enfants,adolescents et adultes), du 15 mai au8 juin.Renseignements : 04 90 93 05 23

Théâtre d’Arles

> Sfax et les gamras, texte et miseen scène Claudine Pellé par lacompagnie de l’Ambre. Conte musicalprésenté à Salin-de-Giraud, vendredi16 mai à 20h30.Renseignements : 04 90 52 51 51

Théâtre de l’Entre-Texte

> Festival Goldoni- « La bonne mère »,samedi 17 mai à 20h30 etdimanche 18 mai à 17h 30.- « Barouf à Chioggia »,vendredi 23 et samedi 24 mai à20h30 et dimanche 25 mai à17h30. (mises en scènes de CharlotteRita-Pichon) Renseignements : 04 90 49 73 73

Médiathèque> Exposition « la BD d’auteur auMexique», panneaux originaux,diaporama, projection vidéo, salled’exposition de l’Espace Van Gogh,jusqu’au 4 mai.> Conférence « ils sont fous ceshumains», autour d’Astérix, parBernard Lassablière, samedi 3 mai à17h. > «Arles 1900-2000», expositionproposée par les Fonds patrimoniauxde la Médiathèque, à l’initiative des«Amis du vieil Arles » pour lecentenaire de leur fondation, jusqu’au3 mai.> «Mosaïque de lectures»,atelier de lecture à voix haute à labibliothèque annexe de Barriol,mercredi 7 mai à 14h 30.

> Semaine sur la Mauritanie,organisée par le Comité de jumelagesArles-Sagné : expositions,projections…, du 19 au 26 mai.Renseignements : 04 90 49 39 39

Museon Arlaten

> Le Printemps des musées. Les portes s’ouvrent aux mystères etaux découvertes…, dimanche 4mai.> L’ethnographie au coin de larue. Cap sur la Roquette :(re)découverte d’un quartier, lieu demémoire, sur les traces des anciensmariniers d’Arles…,dimanche 4mai à 15h (3€).Renseignements : 04 90 93 58 11

Musée Réattu

> Exposition Baya ou la fable dumonde Dans le cadre de «Djazaïr, uneannée de l’Algérie en France », lemusée Réattu consacre unerétrospective à l’œuvre du peintre(1931-1998), du 5 avril au 22 juin.

> Autour de l’expo…- Visites commentées pour tous,les 7, 14, 16, 21, 23 et 28 à 14h.

- Rendez-vous avec BenhamarMédiene, docteur en philosophie ethistoire de l’art : Baya et l’artcontemporain algérien, mardi13mai à 18h.

- D’un musée à l’autre, l’Algérie d’hierà aujourd’hui, samedi 17mai à15h30.

- Contes, légendes et musique del’Algérie, Kamel Guennoun etNorédine Mezzouar, samedi 24maià 15 h et 18 h30.

Renseignements : 04 90 49 37 58.

� Expositions

Photographies de Zineb Sedira, àpartir des mosaïques restaurées dansles ateliers du musée de l’ArlesAntique, à l’abbaye de Montmajour,du 26 avril au 8 juin.

> Paysages-MéditerranéePhotographies d’Alain Ceccaroli, Jean-Louis Elzéard et Jeff Wolin,à l’abbaye de Montmajour, jusqu’au15 juin.

> Van Gogh Art Festival Expositions, concerts, animations,joutes du Rhône… organisés parl’association pour le développementculturel et touristique du Pont deLanglois. Invitée d’honneur, AmandaLear, marraine du Festival, les 22, 23,24 et 25 mai. Renseignements : 04 90 49 83 80

Atelier Jazz Vocal

Travail technique de pose de voix,le souffle, l’écoute, l’interprétation,l’improvisation, du 30 avril au 4mai, salle Jean et Pons Dedieu. Renseignements : Direction del’action culturelle 049049 37 40

Premiers pas… Spectacles, stages, ateliers,rencontres autour de la danseorganisés par la Ville d’Arles, lesateliers Incidence et Saugrenu. > Instants d’Incidence :«Aimer telle qu’elle sera»Rachida Goudjil, atelier d’Incidence,samedi 17 mai à 20h30.> Cours-atelier, avec RachidaGoudjil, compagnie GenevièveSorin, atelier d’Incidence, lundi12 mai, atelier Saugrenu, lundi26 mai. Renseignements :04 90 49 67 27 (Incidence) et04 90 93 92 18 (Atelier Saugrenu)

150e anniversaire de lanaissance de Van Gogh• Exposition «Van Gogh etArles», 14 bâches représentantdes toiles de Van Gogh, peintes àArles, place de la République.• Visite conférence « circuit VanGogh », balade à pied sur les lieuxévoquant la vie et l’œuvre del’artiste, les samedis à 14h30.(Rens.: 04 90 18 41 20)

> Salon de la BD«Arles fait ses bulles »Des animations et des rencontresavec de nombreux auteurs etdessinateurs de BD, chapelleSainte-Anne, les 3 et 4 mai.

Musée de l’Arles et de la Provence Antiques

> Algérie Antique Exposition demosaïques algériennes, du 26 avrilau 17 août.> Visites guidées de l’expositiondu lundi au samedi, à 16h, ledimanche, à 11h, 15h et 17h. > Un jeudi midi au musée« L’iconographie des chefs libyques »par J.-P. Laporte, le 22 mai.> Les samedis de la mosaïque. Visites thématiques par Véronique Blanc, à15h : «Mosaïques et mythologie », le 17mai, « La mosaïque, reflet de la viequotidienne dans l’Antiquité tardive », le 24mai, « Les Néréïdes de Lambèse :iconographie et restauration », le 31 mai.> Conférences dans l’auditorium du musée, à 18h 30 (entrée libre) :« L’Algérie antique », le 15mai, « L’armée et l’occupation romaine en Mauritaniecésarienne », le 22mai. Renseignements : 04 90 18 88 88> Une autre Algérie : Regards sur le patrimoine de TlemcenRencontres autour de Tlemcen, organisées par les étudiants de l’Association pourle Patrimoine Historique, Archéologique et Ethnologique, chapelle des Trinitaires,les 9 et 10 mai. Renseignements : 04 90 49 83 23

Printemps des musées : animations et journée gratuitedans les musées, dimanche 4 mai.

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� Salons, foires et marchés

> Marché Potier14e édition du marché par « Terres deProvence » avec une cinquantaine depotiers et des animations, boulevarddes Lices, mercredi 29 et jeudi30 mai, de 10h à 19h.

> Marché aux puces, par le comitéd’intérêt de quartier de la Roquette,samedi 17 mai.

> Fête des Gardians, le 1er mai.

� Vie associative

> Association pour les Journéesde l’Antiquité :- Conférences en salle Jean-et-Pons-Dedieu :

« Les poètes latins : du plaisir de laconnaissance aux plaisirs des sens »,par Dolorès Julia-Pralon,mercredi 7 mai à 18h.«Epicure ou la pensée du plaisir », par Jean-Pierre Memmi, mercredi 14mai à 18h.«Aux sources de l’érotisme enCampanie : le cabinet secret deNaples », par Bernard Birrer,mercredi 21 mai à 18 h.- Concours « loisirs et lieux deloisirs dans l’antiquité romaine»Organisé par les collégiens d’Arles etde Saint-Rémy-de-Provence,presqu’île du cirque romain,mercredi 14 mai à partir de 14h.- Visites guidées par les élèves ducollège Van-Gogh, de l’amphithéâtre,du théâtre antique, des Alyscamps,samedi 24 mai à partir de 14h 30(rendez-vous devant les monuments).

Maison de la vie associative

> Attac Arles, débat organisé parl’association contre la mondialisationlibérale, lundi 12 mai à 18h 30.> Courant d’Ere, spectacle de find’année, saynètes de la viequotidienne, vendredi 16 mai à 20h.> « Les bons bourgeois », deR. deObaldia, représentation théâtralepar le Manteau de Thespis, dimanche25 mai à 17h.

> « Soldats de plomb etmaquettes », exposition organiséepar Arlaten Figurines, du 13 au 18mai.

Dans les quartiers et villages

> Immeubles en Fêtes. L’objectif de cette journée nationale est de créer desrencontres entre les habitants des quartiers…, mardi 27mai.> Journée des Artistes et des Artisans. Organisée par le comité d’Intérêt dequartier de Pont-de-Crau, salle polyvalente de Pont-de-Crau, dimanche 18 mai de9h à 20h.> Corrida avec Diamente Negro, El Lobo, Regino Ortes, toros de Jean-LouisPourquier, dimanche 18mai à 17h aux Arènes de Salin-de-Giraud.

� Jeudi 1er mai> Hand-Ball HBCA Tournoi du 1er

mai, complexe Fernand-Fournier.

� Samedi 3 mai> FootballACA/AS Gignac (féminines), StadeFournier à 15h. ACA/US Montélimar(CFA 2), stade Fournier à 18h.

� Dimanche 4 mai> Basket-BallBCA/USTM (Minimes Honneur), Pôle sportif lycéen à 9h30.> FootballACA/Gap (- de 15 ans ligue), Stade Fournier à 11h. Cocktail/ASGrans, stade Mailhan à 15h.

� Jeudi 8 mai> AthlétismeSOA Championnats départementaux,complexe Fernand-Fournier.> EscrimeCEPA Compétition, gymnase J.-F.Lamour.

� Samedi 10 mai> FootballCocktail/St Martinois (- de 18 ans), stade Mailhan à 16h.> Hand-BallHBCA/Cassis (Honneur),Gymnase L.-Brun à 21h30.> TirTir au vol club arlésien,Plaines de Meyran à 14h30.

� Dimanche 11 mai> KaratéClub arlésien de Karaté Do, Coupe deprintemps, gymnase L.-Brun.> Volley-BallVBA/SCO Sainte Marguerite(Cadettes), gymnase F.-Fournier à14h30.

� Samedi 17 mai> FootballACA/Draguignan (CFA 2), stadeFournier à 18h.

� Dimanche 18 mai> Basket-BallBCA/Ste Marguerite (MinimesHonneur), pôle sportif lycéen à 9h30.

� Sports et Loisirs

Les rendez-vousdes juniors

Museon Arlaten

d Loup y es-tu ? Jeu d’exploration pour lejeune public dans les salles dumusée, dimanche 4 mai(gratuit).

d Dis-moi qui tufilmes, je te dirai quitu es, atelier d’écriture etde mises en images jusqu’enjuin, pour les 13-18 ans(gratuit).Renseignements :04 90 93 58 11

Musée de l’Arles et de laProvence antiques

d Atelier «Monstresmarins », pour les 7-11 ans, autour del’exposition «AlgérieAntique», les mercredis 14 et28 mai à 14h.Renseignements :04 90 18 88 88

Maison de la vie associative

d Spectacle « laprincesse et le loupgarou», de Jérôme Jean par laCompagnie les Panathénées,samedi 17 mai à 20h30.

d Spectacle ados «àrire et à pleurer», par la Compagnie lesPanathénées, samedi 24 mai à20h30.

et pour lespichounets

Médiathèque

d L’heure du conte, pour les enfants à partir de 4ans, mercredi 7 mai à 15h30.

Musée de l’Arles et de laProvence antiques

d Atelier «Unemosaïque depeuples», pour les 4-5 ans, autour del’exposition «AlgérieAntique», les mercredis 7 et21 mai à 14h.Renseignements :04 90 18 88 88

> 3e FestivalEuropéen de laPhoto de NuLa femmephotographe occupeune large place danscette édition 2003. Auprogramme : Rencontres, stages etexpositions dans différents lieux ducentre-ville, du 8 au 11 mai(expositions jusqu’au 18).

> FootballACA/St-Chamas (- de 15 ansHonneur), stade Mailhan à 10h.Cocktail/Gombertois, stade Mailhan à15h.

� Jeudi 22 mai> Volley-BallVBA/AS Camaret, gymnase R.-Morel à21h.

� Samedi 24 mai> Hand-BallHBCA/St Martin (Honneur), gymnaseL.-Brun à 19h30.> DanseK’Danse, championnat national dedanse, gymnase F.-Fournier à partir de9h.> TirTir au vol club arlésien, concoursPlaines de Meyran à 14h30.

� Dimanche 25 mai> FootballACA/Nice Cavigal (- de 15 ans ligue), stade F.-Fournier à 11h. ACA/Aix(PHB), stade F.-Fournier à 13h.

� Jeudi 29 mai> FootballSporting Pont de Crau, tournoipoussins, stade Beauchamps de 8h à19h.

� Samedi 31 mai> FootballACA/FC Salon (Féminines), stade Fournier à 15h.

> Exposition «Jean Moulin »,organisée par l’Association nationaledes anciens combattants de laRésistance, du 26 au 28 mai.

> Rencontres internationalesd’aéromodélismeShow aérien en Camargue avec lesplus grosses maquettes du monde,organisé par l’association ArlesRadio Model Club, Plaines duMeyran, samedi 31mai et dimanche1er juin.

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portrait 24

Àl’affiche de Dog Face, il connaît en cemoment le succès : 90 dates en

France et une tournée à l’étranger la sai-son prochaine… Une mise en scène si-gnée du Britannique Dan Jemmet « c’estun plaisir de travailler avec quelqu’uncomme Dan, pas du tout intellectuel… En2000, j’ai joué avec lui son premier spectacleen France, Ubu, qui est d’ailleurs passé àArles, dans le cadre des ATP (Arles ThéâtrePopulaire)».

Parlons d’Arles justement. David Ayalay a vécu une vingtaine d’années. Robert,son père, était employé municipal. La fa-mille habitait le Trébon, aujourd’hui ellevit à Griffeuille : «J’ai fait mes études ici, dela maternelle au lycée : écoles Jeanne-Gi-raud, Brassens-Camus, collège Van-Gogh etlycée Montmajour… Le Trébon, sans jeu demots, me laisse un très bon souvenir. J’aipassé beaucoup de temps dans la rue avecdes bandes de copains. Rétrospectivement,j’ai l’impression que c’est une très bonneécole, qui m’a apporté énormément. »

À l’époque, comme beaucoup de

jeunes il n’aurait jamais mis les pieds dansun théâtre. David se souvient qu’il n’ai-mait pas lire non plus. Un jour, auThéâtre d’Arles, il voit jouer Michel Bou-quet dans Le Malade imaginaire. Une autrefois, c’est Philippe Caubère, l’ex-pension-naire de la Cartoucherie de Vincen nes.«Quelque chose s’est passé», dit-il.

Il prend des cours de théâtre à la Mai-son des jeunes (l’actuelle Maison de la vieassociative). L’amour des textes lui vientaussi.« J’ai eu la chance de rencontrer MmeRenne et M.Debost, deux professeurs quim’ont fait aimer la littérature». Pendant cesannées, David Ayala fréquente le Stade

Olympique Arlésien. Courir, sauter, lan-cer, travailler le souffle et la respiration, ildit que la pratique sportive l’aide encoreaujourd’hui dans son métier. «La scène estexigeante pour le comédien : la technique, letravail du corps et de la voix. Après c’est unehistoire de désir…»

Au croisement de l’enfance et de l’âgeadulte, entre la découverte du théâtre etle goût du sport, naît le désir d’ap-prendre : licence de lettres, conservatoireà Montpellier. En 1989 il «monte » àParis suivre les cours d’art dramatiqueavec Niels Arestrup.

Très vite, David devient comédien, es-sentiellement au théâtre. Il garde pourtantun bon souvenir d’un moyen métrage,Stanwix, avec Jean-Claude Dreyfus,Chiara Mastroianni et Melvil Poupaud,présenté au festival du film de Paris.

Cela fait douze ans qu’il entre dans lapeau de personnages comme Figaro,Hamlet – souvenir marquant –, Estragon(En attendant Godot)… Et se passionnepour des textes forts, comme ceux deTchekhov ou d’Artaud.

En 2001, il se lance dans une autreaventure, l’adaptation et la mise en scènedu Timon d’Athènes de Shakespeare, croi-sée avec La Furie des nantis, une pièced’Edward Bond, auteur contemporain«qui parle du monde avec une pertinence in-croyable», dit le comédien.

Dominique Chenet, le directeur duThéâtre d’Arles, enthousiasmé par ce tra-vail, fera venir Armatimon, Furie des nan-tis à la prochaine saison théâtrale.

«Aller au théâtre appartient à tout lemonde. Il n’y a pas de complexe à avoir…C’est comme la tauromachie : la rencontred’un public avec le sacré, un rituel tragique.»

« Pourquoi les Arlésiens n’iraient-ils pasau théâtre comme ils vont aux arènes?» c’estDavid Ayala qui pose la question…

La saison prochaine, David Ayala seraen tournée avec Armatimon, Furie des Nantis,au Théâtre d’Arles et Dog Face dans la région(Istres, Cavaillon, Martigues, Montpellier…).

De l’énergie il en consomme énormément depuis douze ansqu’il brûle les planches à travers tout l’hexagone et au-delà.À 34 ans, David Ayala, garçon au physique solide et à la têtebien faite, est un acteur de théâtre au talent reconnu.

« À ce moment-là, je pratiquaisl’athlétisme. Un jour en fixantmes yeux sur une page écritepar cet « athlète affectif »

(Antonin Artaud), j’ai respirécomme sur le stade mais sans courir »

David Ayala, comédienenfant du Trébon