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Le marché de l’acier en France

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Qui sommes-nous ?

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Sommaire

QUI SOMMES-NOUS ? 2

SOMMAIRE 3

MARCHE & TENDANCES 4

PRESENTATION 4 HISTORIQUE 9 CHIFFRES CLES 10 DETERMINANTS DU MARCHE 13 TENDANCE 16 ANALYSE SWOT DES ACIERISTES NATIONAUX 18

PRIX ET PRODUITS 19

GAMMES DE PRIX 19 PRODUITS 20 POSITIONNEMENT PRODUITS 22

PRODUCTION - DISTRIBUTION 23

PRODUCTION 23 FACTEURS DETERMINANTS DU COUT DE PRODUCTION 24 DEBOUCHES 25

ENTREPRISES 27

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Marché & Tendances

Présentation L’acier est un alliage métallique fabriqué à partir de minerai de fer et de minerai de charbon (avec un pourcentage massique de carbone variant de 0,03 % à 2 %). [Futura Sciences] Les fontes (sursaturées en carbone) et les ferroalliages constituent d’autres catégories d’alliages à base de fer qui diffèrent de l’acier. L’acier se distingue des autres alliages métalliques par ses hautes performances dans les propriétés mécaniques fondamentales : raideur/résistance à la déformation élastique, résistance à la rupture/résistance à la déformation irréversible, dureté, résistance au choc/résilience. Le marché de l'acier est un marché internationalisé dont la taille était estimée à 900 milliards de dollars en 2017 [Reuters], pour une production mondiale d’acier brut de 1689 millions de tonnes. [World Steel Association]. Le marché est dominé par les acteurs asiatiques, Chine largement en tête, dont la position s’est encore renforcée ces dix dernières années aussi bien en termes de production que de consommation. [World Steel Association, voir graphique ci-dessous]

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La production mondiale d’acier brut, en croissance continue de 2001 à 2008, a été durement affectée par la crise économique de 2008-2009 (chutant de 116 à 85 millions de tonnes/mois entre 2008 et 2009). Elle a depuis renoué avec une croissance dynamique et atteint les 148,7 millions de tonnes/mois en 2018 avec une prévision de croissance pour l’année de 1,8% [CVS / World Steel association].

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(Mt/mois)

En Europe, la production d’acier brut, en croissance de 2001 à 2008 (passant de 16 à 18 millions de tonnes/mois sur cette période) a durement pâti de la crise économique, chutant de près de 50% à 9 millions de tonnes/mois en 2009. Cependant, contrairement à ce qui s’est passé à l’échelle du monde, les aciéristes européens n’ont jamais retrouvé leurs niveaux de production d’avant crise. Depuis 2010, et malgré quelques pics de production épisodiques, leur production s’est stabilisée autour de 14 millions de tonnes par mois. [CVS / World Steel association]. Les aciéristes européens souffrent de surcapacité de production et dépression des prix. [La Tribune]

(Mt/mois)

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Les investissements capitalistiques requis pour opérer dans ce secteur constituent une barrière à l’entrée majeure pour les nouveaux entrants et contraignent les aciéristes à produire des volumes conséquents afin de rentabiliser leurs outils de production. Par conséquent, le marché de l’acier dans le monde et en France se caractérise par une très forte concentration. Les quelques 160 aciéristes membres de l’organisation professionnelle World Steel assurent ainsi 85% de la production mondiale d’acier brut. [World Steel Association] En termes d’entreprises, les principaux acteurs du marché de l’acier sont ArcelorMittal (1er) et des acteurs chinois (9 entreprises parmi le top 20), japonais, coréens, indiens et américains. [cf graphe ci-dessous, Statista].

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L’actualité récente du marché international de l’acier a été marquée par la mise en place par les Etats-Unis, le 22 mars, de mesures tarifaires sur l’acier (25%) et l’aluminium (10%) à l’encontre des importateurs d’acier internationaux, étendues le 31 mai au Canada et au Mexique qui en étaient initialement exempts. Ces mesures décidées par l’administration Trump visent à relocaliser au Etats-Unis une partie des activités industrielles concernées et lutter contre l’accroissement des déficits extérieurs du pays [Le Figaro]. La Chine a répliqué le 2 avril en mettant en place des taxes de 15% sur 100 classes de produits américains et de 25% sur 8 autres. L’UE a mis en place ses propres mesures de rétorsion visant principalement des biens de consommation finaux américains les 22 juin et 19 juillet [Douanes]. L’incertitude des marchés face à ces perspectives d’une guerre commerciale plus généralisée s’est notamment traduite par une hausse des prix de l’acier et de l’aluminium [Boursorama]. Le marché de l’acier est historiquement important pour la France, dont le développement industriel s’est appuyé au XIXème et XXème siècle sur un secteur sidérurgique national alors puissant, l'acier étant un matériau indispensable dans de nombreux processus et secteurs d’activité industriels (construction, équipements publics, automobile, agro-alimentaire …).

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Historique Les travaux de savants français comme Réaumur dès 1722, puis Berthollet, Monge et Vandermonde en 1786 ont joué un rôle fondamental dans la naissance de la sidérurgie moderne. Au XIXème siècle, la mise au point par des ingénieurs français (Bessemer, Thomas, Gilchrist) de nouvelles méthodes de fabrication et conversion de la fonte en acier contribuèrent à l’émergence de la révolution industrielle, en ouvrant la voie à la fabrication en masse d’un acier de qualité. Le marché de l’acier en France s’est structuré autour de plusieurs dynasties de l’acier très influentes, plus tard appelée « Maîtres de forges ». Ces industriels implantèrent leurs sites de production dans les vallées, à proximité des ressources hydriques et minières (fer et charbon) et des forêts. Hayange, Florange, les vallées de l’Orne, de l’Escaut ou encore de la Fensch, fonctionnaient sur un modèle similaire et structuraient l’économie de leurs régions. la fin des années 1960, pour faire face à l’épuisement des ressources naturelles qui affectaient les sites traditionnels, de vastes complexes sidérurgiques côtiers furent construits, notamment à Dunkerque et Fos-sur-Mer. Cela entraîna l’augmentation de la production et le perfectionnement de la logistique. A la suite d’une consolidation progressive du secteur sidérurgique français, Usinor et Sacilor se retrouvèrent en situation de duopole. Dans les années 1970, les chocs pétroliers et les ralentissements économiques qui suivirent impactèrent fortement l’industrie sidérurgique. La période de récession qui s’ensuivit mit en évidence le manque de compétitivité des sites les plus anciens, handicapée par une faible productivité. De 1976 à 1990 Usinor et Sacilor supprimèrent plus de 117 000 emplois et fermèrent de nombreuses usines et hauts fourneaux.

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Les deux entreprises fusionnèrent en 1986, avant de reprendre le nom d’Usinor en 1997 et fusionner avec l’espagnol Aceralia et le luxembourgeois Arbed pour donner naissance au groupe européen Arcelor en 2002. [Histoire de la sidérurgie française, ArcelorMittal]

Chiffres clés Les aciéristes français ont produit 1,3 millions de tonnes d’acier brut par mois en 2017 (soit près de 15,5 millions de tonnes d’acier à l’année). [CVS / World Steel association]

Ils assurent ainsi 9% de la production totale d’acier brut de l’Union Européenne (3ème position derrière l’Allemagne à 26,1% et l’Italie à 14,1%), et 0,9% de la production mondiale. [World Steel association]

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La production française est exportée à 94,7% pour une valeur totale des exportations de 13,8 milliards de dollars en 2017 [IHS Market Global Trade Atlas] (à 84% dans 10 pays principaux, tous membres de l’UE à l’exception de la Turquie et des Etats-Unis). La consommation annuelle d’acier par l’industrie française (mesurée par l’indicateur de la « consommation apparente ») était de 15,7 millions de tonnes en 2017. Pour y répondre, les industriels français ont donc dû importer 14,9 millions de tonnes d’acier. [World Steel Association, IHS, voir graphes ci-dessous]

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En valeur cependant, le solde du commerce extérieur des aciéristes français est positif (compris entre 0,6 et 1 milliards d’euros par an depuis 2012 [A3M / Eurostat]). Dans le détail ce solde est négatif vis-à-vis des pays de l’Union Européenne, mais positif vis-à-vis des pays tiers. Les données rapportées dans le graphique ci-dessous suggèrent que les industriels français achètent de l’acier aux producteurs de l’Union Européenne à un prix moindre que celui auquel les aciéristes français vendent leur production aux pays tiers.

[Solde du commerce extérieur d’acier de la France - A3M / Eurostat]

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En somme, les exportations françaises ont donc une plus forte valeur ajoutée que les importations. Extrêmement intégré au marché européen et international, le marché français de l’acier est de ce fait fortement dépendant des évolutions du marché international de l’acier et des produits d’aciérie. Les données d’exportations en volume et en valeur, de production en volume et le solde commercial de la France sur l’acier, nous permettent d’estimer la taille globale du marché de l’acier en France en 2017 à 11,1 milliards d’euros (valeur totale des produits d’aciérie acheté par les industriels français en 2017) ou 12,1 milliards d’euros (chiffre d’affaire total des aciéristes français) [Traitement Businesscoot ; sources IHS, World Steel Association et Eurostat]

Déterminants du marché Le marché français de l’acier repose d’abord sur les cours internationaux de ses matières premières principales que sont les minerais de fer (dont l’utilisation principale est la fabrication de l'acier et de la fonte) et de charbon. Le prix du fer avait triplé entre 2006 et 2011, mais a depuis retrouvé son niveau d'avant crise. Si le cours a augmenté en 2018, ses perspectives d’évolution s’orienteraient maintenant vers une baisse alimentée par l'abondance de l'offre et le ralentissement de la demande [finances.net]. Le fer est le métal le plus utilisé dans le monde et l'un des plus abondants sur terre (5% de l’écorce).

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[A3M]

Courbe d’évolution prévisionnelle du minerai de fer (dollars/tonne)

[Finances.net]

Le prix du coke de charbon, pour sa part, se caractérise par une forte volatilité et une tendance à la hausse depuis 2016. Le prix à l’importation dans l’UE à 15 du coke était de 130,91€/t en janvier 2016 (record minimal à 10+ ans) et 268,72€/t en juillet 2018, encore bien en-deçà du maximum de 365,96€/t en octobre 2008. [Eurostat] Le marché français de l’acier trouve ensuite dans l’industrie française au sens large son principal débouché. Deux autres de ses déterminants sont donc la conjoncture économique en France et les investissements réalisés par les acteurs industriels français. A titre de comparaison, alors que la consommation d'acier est de 450 kg par habitant en Chine, elle n’est en France que de 220 kg par habitants [Le Figaro].

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Deux autres déterminants du marché sont la demande internationale et la capacité des aciéristes français à exporter (c’est-à-dire à être compétitifs sur les marchés internationaux). Compte tenu de la structure du commerce extérieur français de l’acier, les troubles que sont susceptibles d’occasionner sur le marché international le regain protectionniste américain et les mesures de rétorsion prises en réaction par les différents acteurs internationaux sont particulièrement préoccupants. On retrouve dans le tableau suivant les importations américaines d’acier et d’aluminium français (en valeur) et l’impact potentiel des mesures américaines sur le chiffre d’affaire à l’exportation des aciéristes français. [La Tribune]

La baisse potentielle de 166 millions de dollars d’exportation d’acier reste relativement faible par rapport au total des exportations françaises d’acier. Cependant, à cet impact direct, s’ajoutent aussi des conséquences indirectes potentielles. De fait, les aciéristes français pourraient faire face à une concurrence accrue sur les marchés européen et mondial (hors Etats-Unis), vers lequel seraient redirigées les exportations destinées aux Etats-Unis.

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Pour ce qui est du marché européen, la Commission européenne a annoncé considérer la mise en place de mesures de sauvegarde (hausse temporaire des droits de douane) si les aciéristes européens devaient se trouver confrontés à une augmentation subite des importations. [La Tribune] Cependant l’impact sur le marché international hors UE est encore plus préoccupant pour les aciéristes français compte tenu de la balance commerciale négative de la France sur l’acier au sein de l’UE, mais positive dans l’ensemble grâce aux excédents vis-à-vis des pays tiers. Les analystes internationaux notent qu’en ce qui concerne la production chinoise, le risque d’un accroissement des importations en Europe est modéré, puisque celle-ci se réoriente davantage vers les marchés asiatiques voisins [Le Figaro]. De ce fait, les perspectives françaises d’exportation vers ces marchés sont rendues d’autant plus ardues. Enfin, la capacité des aciéristes internationaux à satisfaire les normes et règlementations européennes et françaises, éventuellement à rester compétitifs malgré la hausse envisagée des tarifs douaniers européens et par suite à exporter vers la France constitue un dernier déterminant clé du marché de l’acier en France.

Tendance Dans ce contexte marqué par une sidérurgie européenne déprimée et des incertitudes quant au regain du protectionnisme économique international, et pour assurer leur pérennisation et leur développement, les aciéristes français doivent relever des défis de quatre ordres :

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1/ Défi d’approvisionnement : sécuriser l’accès aux ressources primaires et secondaires dans un environnement concurrentiel international et européen renforcé 2/ Défi environnemental : répondre aux exigences environnementales croissantes des pouvoir publics, industriels et indirectement des consommateurs, notamment en :

- valorisant leurs performances environnementales dans la perspective d’une économie circulaire (recyclage des aciers),

- maîtrisant les coûts énergétiques, 3/ Défi règlementaire et technologique : conserver leur position dominante en France, en continuant notamment à :

- répondre aux fortes exigences réglementaires, - affirmer leur position stratégique pour l’ensemble de la chaîne

industrielle, - innover en continu pour affronter la concurrence et renforcer

les filières technologiques 4/ Défi d’image : renouveler l’image du secteur afin de :

- renforcer son attractivité, - attirer et enrichir les compétences humaines du secteur.

[A3M]

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Analyse SWOT des aciéristes nationaux

Forces Faiblesses

Opportunités Menaces

Hyperconcentration et barrières à l’entrée qui les prémunissent contre l’arrivée de nouveaux entrants Forte intégration filière (extraction jusqu’au recyclage) Appropriation des normes et règlementations européennes

Dépendance aux approvisionnements internationaux de matières premières et à la volatilité des cours Lourdeur capitalistique Image dépréciée (industrie sinistrée et polluante)

Demande croissante pour des aciers à plus haute valeur ajoutée Potentiel de valorisation des performances environnementales de la filière

Concurrence accrue des acteurs internationaux Regain protectionniste sur la scène du commerce international

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Prix et produits

Gammes de prix Le coût de fabrication des aciers reste relativement modéré, car le minerai de fer est abondant sur terre (environ 5 % de l’écorce) et sa réduction assez simple (par addition de carbone à haute température). De plus les aciers sont pratiquement entièrement recyclables grâce à la filière ferraille. Une tendance de fond, cependant, dans l’industrie sidérurgique a été la diminution de la part que représente la main d’œuvre dans le coût de fabrication de l’acier, au profit de celle que représentent les matières premières. Par ailleurs, plus un acier sera élaboré et son processus de fabrication complexe, plus son prix sera élevé (aciers non alliés spéciaux, aciers fortement alliés de type inoxydables). [cf Graphes IHS, dans la section ultérieure : positionnement produits] Contrairement aux métaux précieux et métaux de base cotés au jour le jour sur des marchés ouverts, l’acier est échangé par contrats de gré à gré entre acheteurs et vendeurs, parfois par l'intermédiaire de négociants. Le London Metal Exchange (LME), bourse des métaux de Londres contrôlée par la bourse de Hong-Kong (HKEx) collecte les informations d’achat et de vente et publie quotidiennement un prix de base des billettes d'acier. [mineralinfo.fr] En octobre 2018, le prix de l'acier est de 831 dollars la tonne, en baisse de 15% par rapport au pic de juin 2018 et en hausse de 36% sur un an. [Boursorama]

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Les prix des aciers alliés et des aciers spéciaux varient fortement en fonction des proportions des divers métaux d'alliages. L’ajout au prix de base de l’acier d’une surcharge pour les métaux d’alliage (chrome et nickel en particulier) permet le calcul d’un prix de l’inox. [mineralinfo.fr] En octobre 2018, le prix de l'inox s'établit à 2 725 dollars la tonne. [JDN, prix des métaux] Le graphique suivant donne l’évolution de l’indice de prix des aciers alliés et non alliés depuis 1990 (base 100 = année 2015).

Produits L’enjeu de la fabrication de l’acier est d’obtenir un matériau capable de résister à des sollicitations mécaniques ou chimiques ou une combinaison des deux. Pour renforcer la résistance des aciers aux sollicitations mécaniques et chimiques, des éléments chimiques peuvent être ajoutés intentionnellement à leur composition, à l’instar du manganèse, du chrome, du nickel, du molybdène, de l’aluminium ou du cobalt, entre autres. Ces éléments sont appelés éléments d’additions. On obtient ainsi des aciers alliés. [Futura Sciences]

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Des traitements thermiques (trempes ou cémentation notamment) permettent d’améliorer encore grandement la résistance du matériau à ces sollicitations ; on parle alors d’aciers « traités ». Parmi les points faibles des aciers, on trouve notamment leur mauvaise résistance à la corrosion. Il est à noter cependant que celle-ci peut être améliorée, soit par divers traitements de surface (peinture, brunissage, zingage, galvanisation à chaud, etc.), soit par l’utilisation de catégories d’acier dites « inoxydables ». On trouve aussi la difficulté à les mouler qui les rend peu adéquats pour les pièces volumineuses de formes complexes (bâtis de machines, par exemple) pour lesquelles on leur préfèrera des fontes. Enfin, quand leur grande masse volumique devient un handicap (dans le secteur aéronautique par exemple), on se tourne vers des matériaux plus légers (alliages à base d’aluminium, titane, composites, etc.), qui ont l’inconvénient d’être plus chers. Pour la commercialisation, la norme européenne EN10027 distingue quatre catégories d’aciers :

- les aciers non-alliés d’usage général (construction) - les aciers non-alliés spéciaux, pour traitement thermique,

malléables, soudables, forgeables, etc. - les aciers faiblement alliés ; les éléments d’alliage favorisent la

trempabilité et permettent d’avoir des aciers à haute dureté, à haute limite élastique. On les utilise pour les outils, les ressorts, les roulements, etc.

- les aciers fortement alliés : o les aciers inoxydables, o les aciers rapides, pour les outils à forte vitesse de coupe.

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L'acier industriel (quelle que soit la catégorie d’acier) se présente ensuite sous trois formes principales :

- les produits longs (barres, fils, etc.), utilisés dans la construction, l'énergie et l'ingénierie mécanique. Le tuyaux et tubes en sont une sous-catégorie, parfois identifiée à part, car impliquant un processus industriel plus complexe et revêtant de ce fait une plus forte valeur ajoutée.

- les produits plats (plaques, tôles, bobines, etc.), utilisés notamment dans l'emballage, l'automobile, les appareils, le bâtiment ou la machinerie lourde.

- Les produits semi-finis, aciers transformés, éventuellement alliés et traités, qui servent de matière à une transformation industrielle ultérieure.

Positionnement produits Les graphiques suivants présentent en volume et en valeur la nature des exportations françaises en fonction du type de produits d’aciérie (plats, longs, tuyaux et tubes, semi-finis et inoxydable). [IHS]

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Production - Distribution

Production Deux procédés distincts permettent la fabrication de l'acier : le haut fourneau, à partir du minerai de fer et de charbon (coke), et le four électrique, à partir d'acier de récupération. Le schéma suivant présente la production d’acier en haut fourneau.

Le cycle de fabrication de l’acier. © Arcelor-Mittal

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Après introduction du minerai de fer et du coke dans le haut fourneau par le haut, la chaleur provoque la combustion du coke et l'élimination des impuretés (soufre, phosphore, etc.). Le fer se charge ensuite de carbone. On obtient ainsi la fonte et le laitier. On isole la fonte en fusion et la verse sur de la ferraille dans un convertisseur à oxygène. Le but est alors d’éliminer le carbone sous forme de CO2. On ajoute à l’acier obtenu des éléments d’addition (nickel, chrome et autre) pour former les alliages désirés. On refroidit l’acier jusqu’à ce qu’il se solidifie. Enfin, l’acier, chauffé à nouveau pour être rendu malléable est aplati et moulé (laminoir). [Futura Sciences]

Facteurs déterminants du cout de production Trois facteurs clés [a3m-asso.fr] interviennent dans la fabrication de l’acier : les matières premières, l’énergie et la main d’œuvre. Depuis 1990, la tendance lourde, portée par la croissance de la production chinoise d'acier, a été l’augmentation du prix des matières premières, qui à partir de 2010 se sont mis à représenter plus de 70% des coûts de production de l'acier, contre seulement 10 % pour la main-d'œuvre. L’augmentation du prix du minerai de fer et de celui du charbon à coke ont mécaniquement gonflé la valeur des stocks que les aciéristes doivent porter dans leurs usines et financer dans leurs bilans comptables. Huit facteurs [a3m-asso.fr] contribuent ensuite à déterminer le coût de production d’un acier, lors d’un passage de commande spécifique :

- la composition de l’acier selon sa teneur en éléments nobles (nickel, manganèse, chrome, cobalt et autres) et le niveau de pureté chimique (basse teneur en phosphore, soufre, éléments à bas point de fusion comme le plomb, l’arsenic, l’étain, le zinc) ;

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- les exigences particulières liées à la règlementation (directives, décrets, loi, etc.) et les spécifications techniques requises ;

- les choix d’option(s) proposée(s) par des normes ou des standards internationaux comme des aptitudes au pliage, à l’emboutissage, à l’usinage ;

- les exigences de dimension (tolérance de planéité, classe d’épaisseur, etc.).

- les examens et essais effectués sur échantillons prélevés sur coulée ou directement sur produit

- le mode de réception du produit. Les trois modes possibles, par ordre de coût croissant sont : par le vendeur, par l’acheteur et par une entité administrative extérieure (bureau de contrôle, compagnie d’assurance, ministère, association, etc.)

- les exigences internes requises par les procédés de fabrication de l’utilisateur (planéité, limitations de teneurs en éléments chimiques, marquage),

- la loi de l’offre et de la demande et la spéculation sur les métaux L’impact des sept premières exigences peut avoir une incidence de quelques dizaines d’euros la tonne à plus de 50 % du prix de base (le prix de base étant le prix de l’acier standard conforme à la norme et sans aucune option). [a3m-asso.fr]

Débouchés Lorsque le prix est un critère de choix important, les aciers restent privilégiés dans presque tous les domaines d’application technique :

- équipements publics (ponts et chaussées, signalisation), - industries chimique, pétrochimique, pharmaceutique et

nucléaire (équipements sous pression, équipements soumis à l’action de la flamme, capacités de stockage, récipients divers), agroalimentaire (conditionnement et stockage),

- bâtiment (armatures, charpentes, ferronnerie, quincaillerie),

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- industries mécanique et thermique (moteurs, turbines, compresseurs),

- automobile (carrosserie, équipements), ferroviaire, aéronautique et aérospatial, construction navale,

- médical (instruments, appareils et prothèses), - composants mécaniques (visserie, ressorts, câbles, roulements,

engrenages), - outillage de frappe (marteaux, burins, matrices) et de coupe

(fraises, forets, porte-plaquette), - mobilier, design et équipements électroménagers, etc.

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Entreprises La production de l’acier en France s’appuie sur le secteur très concentré des sidérurgistes nationaux, principalement contrôlé par ArcelorMittal. A partir de notre estimation de la taille du marché français de l’acier, nous pouvons estimer que la part de marché d’ArcelorMittal sur la production d’acier en France était de 76,8% en 2016. Riva Acier est le deuxième acteur du marché de l’acier en France avec 9,4% des parts de marché. Les autres acteurs, de tailles plus modestes, sont souvent des sous-traitants d’ArcelorMittal ou autres grands groupes européens (ThyssenKrupp, Groupe Riva, etc.) ou des producteurs d’acier spécialisés en fonction des caractéristiques produits, du type d’acier et/ou de son utilisation. Ugitech est ainsi spécialisé dans les produits longs en aciers spéciaux, Vallourec dans les tubes en acier sans soudures destinés principalement aux marchés de l’énergie, Aperam sur les aciers inoxydables.

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ArcelorMittal www.arcelormittal.com Localisation : 24-26, Boulevard d’Avranches – L-1160 Luxembourg; Bureaux France au 6 rue André Campra, 93212 La Plaine Saint-Denis cedex, France Identité : 56209442500427 (SIRET filiale française) Nombre d’employés : 198 517 (Monde, 2016) - 17 200 (France, fin 2015) Chiffre d’affaires : 68,67 milliards USD (Monde, 2017) - 9,3 milliards€ (France, 2016) Segmentation métier : Aciériste généraliste Leader mondial de l’acier, ArcelorMittal est né de la fusion en 2006 du groupe européen Arcelor avec l’indien Mittal Steel. En 2016, le groupe a produit 95,45 millions de tonnes d’acier brut [Statista], et en a transformé une partie en aciers à roulement, aciers alliés pour outillage et pour moules, aciers magnétiques, aciers non alliés, aciers revêtus, aciers spéciaux de construction et inox. En novembre 2013, ArcelorMittal a acquis avec Nippon Steel pour 1,5 milliard de dollars l'activité américaine de ThyssenKrupp, basée dans l'Alabama. En septembre 2014, ArcelorMittal et Gerdau ont vendu à Nucor, l'usine sidérurgique Gallatin, située au Kentucky pour 770 millions de dollars. En juillet 2015, ArcelorMittal a annoncé la suppression de 2 800 emplois au Mexique.

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En juin 2016, ArcelorMittal a annoncé la vente de ses activités Solustil et WireSolutions, qui respectivement fabriquent de l'acier pour les constructeurs automobiles et du fil métallique et des clous ; ces deux activités emploient un peu moins de 2 000 personnes en France. En juin 2017, ArcelorMittal en association avec Marcegaglia, a repris le site d'Ilva, la plus grande aciérie d'Europe, en Italie, pour 1,8 milliard d'euros. Le Groupe est présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’extraction, la production, la première transformation jusqu’au recyclage. ArcelorMittal opère aussi des centres de recherches. Le Groupe a produit 95,45 millions de tonnes d’acier brut en 2016 [Statista]. Les activités en France comprennent des activités de production, première transformation, recyclage et R&D.

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LAMINÉS MARCHANDS EUROPÉENS www.beltrame.it Localisation : 2 rue Emile Zola BP 2, 59125 Trith Saint-Léger Identité : 56880101300018 (SIRET) Nombre d’employés : 503 Chiffre d’affaires : 260 millions € (2015) Segmentation métier : Recyclage d’aciers non alliés Filiale de l’aciériste italien AFV Beltrame qui a pris dans la société un intérêt de contrôle en 1994, Laminés marchands européens (LME) est une laminerie originellement créée en 1875 à Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes. L’usine produit des aciers non alliés divers et vend barres et fils crénelés pour armature de béton et fil machine pour treillis soudés, des petits profilés et des poutrelles. Son principal débouché est le secteur de la construction. Le groupe AFV Beltrame est leader européen dans la production de laminés marchands. Il est composé de plusieurs structures, sur l’ensemble du territoire européen. Les installations, dont la capacité de production atteint environ 3 millions de tonnes, comprennent trois aciéries à four électrique et onze laminoirs. Le groupe AFV Beltrame est présent, sur le plan commercial, sur tous les marchés européens et dans le bassin méditerranéen par le biais de sociétés liées, d'agents ou de forces de vente internes qui sont constamment en contact avec les clients et les principaux utilisateurs directs. Plus de deux mille salariés travaillent pour le groupe.

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Riva Acier www.rivaacier.com Localisation : Immeuble ALPA ZI Limay Porcheville 78440 GARGENVILLE Identité : 34473380300029 (SIRET) Nombre d’employés : 1363 Chiffre d’affaires : 3 100 millions € (Groupe Riva) dont 1 145,2 millions € en France en 2015 (Riva Acier) Segmentation métier : Production d’acier diversifiée Fondé en Italie en 1954, le Groupe Riva est aujourd’hui le premier opérateur sidérurgique italien et le cinquième groupe au niveau européen dans le secteur de l’acier. Riva emploie 5000 personnes et compte 20 sites de production localisés dans six pays (six en Italie, sept en France, trois en Allemagne, deux dans la Belgique, un en Espagne et un au Canada). Malgré les difficultés du marché européen de l’acier, le Groupe Riva a produit environ 8 millions de tonnes d’acier brut en 2016. En France, Riva Acier produit et commercialise des billettes, des fils et barres lisses, crénelés ou crantés et de treillis soudé en acier. Le Groupe s’appuie sur des filiales de production (ALPA, ITON SEINE, SAM MONTEREAU et SAM NEUVES-MAISONS) et de transformation (ACOR Creil, ACOR St Just et ACOR Vauvert) réparties sur le territoire français. Aujourd’hui, le Groupe Riva emploie environ 1400 personnes sur ses sites en France. Riva Acier réalise 46% de son chiffre d’affaire à l’exportation.

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Ugitech www.ugitech.com Localisation : Avenue Paul Girod CS 90100 73403 Ugine Identité : 41043615800027 (SIRET) Nombre d’employés : 1500 Chiffre d’affaires : 587,60 millions € (2015) Segmentation métier : Production spécialisée d’acier Ugitech fait partie du groupe Schmolz + Bickenbach, le plus grand producteur, transformateur et distributeur du monde de produits longs en acier spéciaux. La société Ugitech produit et vend une large gamme de produits longs en acier inoxydable : les barres, les fils machine et les fils tréfilés sont les trois principaux produits de l’offre d’Ugitech. Ugitech revendique détenir le centre de recherches le plus développé de cette industrie. Ugitech appuie ses opérations sur une base de 5 000 clients, plus de 200 000 tonnes de produits vendus chaque année, 7 unités de production (dont la principale se trouve à Ugine en Savoie) et des installations de transformation en France, en Italie, et en Allemagne.

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Vallourec www.vallourec.com Localisation : 27, avenue du Général Leclerc 92100 Boulogne-Billancourt Identité: 55214220000773 (SIRET) Nombre d’employés : 18 325 salariés dans le monde (dont 5 200 en France, en 2016) Chiffre d’affaires : 2 965 millions € (2016) Segmentation métier : Production spécialisée d’acier Vallourec, coté sur NYSE Euronext, est leader mondial des solutions tubulaires premium (tubes en acier sans soudures) destinées principalement aux marchés de l’énergie ainsi qu’à d’autres applications industrielles (mécanique, automobile et construction). Vallourec compte des unités de production intégrées dans plus de vingt pays. L’histoire récente de Vallourec est marquée par deux investissements majeurs : la construction d’une nouvelle usine intégrée à Jeceaba au Brésil, avec son partenaire historique Sumitomo (Nippon Steel & Sumitomo Metal Corporation - NSSMC), et la construction d’une nouvelle tuberie à Youngstown (Ohio, États-Unis) servant les forages d’hydrocarbures non-conventionnels aux États-Unis. Le groupe réalise 80% de son chiffre d’affaire hors d’Europe En février 2016, Vallourec annonce une augmentation de capital d'un milliard d'euros souscrits par Bpifrance et Nippon Steel qui prennent par ce fait une participation de 15 % chacun dans l'entreprise. Dans le même temps, Vallourec augmente sa participation dans l'entreprise chinoise Tianda Oil Pipe (TOP) passant d'une participation de 19 % à

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70 % puis 99,03 % en décembre de la même année. Le groupe annonce une suppression de mille postes dans un contexte de chute du prix de pétrole et de faible demande pour les équipements para-pétroliers.

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Celsa France www.celsafrance.com Localisation : Rond Point Claudius Magnin 64340 Boucau N° SIRET : 40021270000027 Nombre d’employés : 194 Chiffre d’affaires : 295 millions € Segmentation métier : Recyclage et production d’acier Filiale du Groupe Celsa, Celsa France est une aciérie électrique spécialisée dans la fabrication de billettes d’acier à partir de ferrailles de récupération. Les billettes sont ensuite acheminées vers des laminoirs pour y être transformés essentiellement en produits finis destinés au secteur de construction (rond à béton en rouleaux et en barre, treillis soudés …) et dans une moindre mesure en rail d’ascenseurs et grillages. En 2015, l’entreprise s’est vue attribuée le certificat SUSTSTEEL, référentiel de développement durable développé par l’association européenne de la sidérurgie (EUROFER) afin de promouvoir les produits de construction en acier durable. L’entreprise produit annuellement 624 000 tonnes d’acier.

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Aubert et Duval www.aubertduval.com Localisation : 1 Place Martenot 03600 Commentry Identité : 63204538100068 (SIRET ERAMET) Nombre d’employés : 4700 Chiffre d’affaires : 991 millions € (2015) Segmentation métier : Production, recyclage et R&D Filiale du Groupe Eramet au sein de la branche Alliages, Aubert & Duval (A&D) conçoit des solutions métallurgiques de pointe sous forme de pièces ou de produits longs pour les projets des industries les plus exigeantes : aéronautique, énergie, aciers d’outillages industriels, compétition automobile, médical… Le cœur de métier de l’entreprise consiste à développer, élaborer et transformer à chaud (forgeage, matriçage et laminage, fonderie ou métallurgie des poudres) des aciers spéciaux, superalliages, alliages d’aluminium et alliages de titane, pour répondre aux cahiers des charges les plus exigeants des clients du groupe Eramet.

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Ascoval http://www.ascoval.fr/ Localisation : 14 rue du Vieux Faubourg – 59042 Lille Cedex Identité : 82314189000017 (SIRET) Nombre d’employés : 299 Chiffre d’affaires : 135 millions € Segmentation métier : Production spécialisée Ascoval opère une usine unique dans le Nord de la France qui produit plusieurs diamètres de ronds de coulée continue (RCC), compris entre 180 mm et 325 mm, en aciers carbone et alliés. Elle réalise également des produits forgés de diamètre compris entre 140 et 220 mm. L’usine se targue d’être une des usines sidérurgiques les plus modernes d’Europe. La production a atteint 190 000 tonnes en 2017 et devrait atteindre 245 000 tonnes en 2018. Ascoval ne livre à ce jour que deux clients : d'une part, son actionnaire minoritaire Vallourec et d'autre part, Schmolz + Bickenbach, qui a récemment acquis la plupart des actifs d'Asco Industries mais n'a pas acquis sa participation dans Ascoval. Les deux clients sont liés par un accord de type «Take or Pay» qui assure la continuité des activités d’Ascoval jusqu’au 31 janvier 2019.

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Ascometal www.ascometal.com Localisation : 13-15, rue de Nancy 75010 PARIS Identité : 33104813200293 (SIRET) Nombre d’employés : 1544 Chiffre d’affaires : 500 millions € (2015) Segmentation métier : Production d’aciers spéciaux Filiale du groupe SCHMOLZ+BICKENBACH, ASCOMETAL est un acteur européen majeur des aciers spéciaux. L’entreprise est un partenaire reconnu sur les marchés : Automobile, Roulement, Énergie, Mécanique. L’entreprise revendique notamment une offre complète et évolutive, une qualité réputée et sollicitée par les plus grands donneurs d’ordre et leurs sous-traitants, une présence internationale répartie sur trois continents : Europe, Amérique, Asie et un pôle Recherche et Développement de premier plan. Ascometal produit des aciers non alliés et alliés pour outillage, aciers à coupe rapide, aciers à roulement, aciers non alliés, aciers spéciaux de construction.

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APERAM STAINLESS FRANCE www.aperam.com Localisation : Immeuble Le Cézanne 30 Avenue des fruitiers 93210 La Plaine Saint-Denis Identité : 38371908500094 (SIRET) Nombre d’employés : Chiffre d’affaires : 1 076 millions € (2015) Segmentation métier : Production, Recyclage, R&D Aperam est un producteur majeur d’acier inoxydable avec 2,5Mt de capacité en Europe et au Brésil. La société est également un producteur de pointe de produit spéciaux à haute valeur ajoutée comme l’acier électriques et les alliages. La capacité de production d’Aperam est concentrée sur 6 sites de production au Brésil, Belgique et France. Aperam est à ce jour le seul opérateur à pouvoir produire des aciers inoxydables et des produits de spécialité à partir de Biomass. Aperam possède également un large réseau intégré composé de 16 centres de service, 8 usines de transformation (tubes soudés, feuillard de précision, barres plates et 19 agences commerciales. Les installations brésiliennes d'Aperam correspondent principalement à Acesita, qui a été privatisée par le gouvernement brésilien en 1992, achetée par Usinor en 1998, et est devenue une filiale en propriété exclusive d'ArcelorMittal en 2007. 40,83% des actions d'Aperam sont détenues par la famille Mittal.

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APERAM ALLOYS IMPHY www.aperam.com Localisation : 1 Avenue Jean Jaurès 58160 Imphy N° SIRET : 44032669200025 Nombre d’employés : 748 (2015) Chiffre d’affaires : 474,40 millions € (2015) Segmentation métier : Production d’aciers spéciaux, Recyclage et R&D Aperam Alloys Imphy, une des divisions d’Aperam, est spécialisée, depuis plus de 100 ans, dans la production des alliages Fer-Nickel et Fer-Cobalt. Tous les alliages sont élaborés et coulés sur le site d’Imphy, puis transformés sous différents formats pour répondre aux exigences des marchés. Les matières traitées par Aperam Alloys Ipmphy comprennent l’acier Inox, les aciers à propriétés physiques spéciales (APPS), les aciers spéciaux de construction, les alliages Fer-Cobalt et alliages Fer-Nickel

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Erasteel www.erasteel.com Localisation : Tour Maine Montparnasse 33 Avenue du Maine 75755 Paris cedex 15 Identité : 63204538100068 (Siret ERAMET) Nombre d’employés : NC Chiffre d’affaires : 150 millions € (2015) Segmentation métier : Métallurgie des poudres Filiale du groupe Eramet, Erasteel développe une grande expertise dans le domaine de la métallurgie des poudres afin de répondre à de nouveaux besoins du marché. Erasteel, leader mondial des aciers rapides, est le fournisseur des ASP®, une référence mondiale en termes de qualité. Erasteel a également lancé une nouvelle gamme de poudres métalliques, nommée Pearl®. Erasteel produit des aciers non alliés et alliés pour outillage, aciers à coupe rapide et aciers rapides. L’entreprise fournit à ses clients industriels des barres, bobines et tôles laminées à chaud, lingots et demi-produits pour forge et des tôles. L’entreprise est active sur les segments de la production et du recyclage et s’appuie sur 8 sites de production, 6 centres de services et 12 bureaux commerciaux répartis sur 4 continents.

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Acieries de Bonpertuis www.bonpertuis-steel.com Localisation : BP 50 38140 Aaprieu – Rives-sur-Fure cedex Identité : 56362061600018 (SIRET) Nombre d’employés : 131 Chiffre d’affaires : 18,4 millions € (2017) Segmentation métier : Production semi-diversifiée « Maitres de forge » par héritage des pères Chartreux, depuis 1434, les Aciéries de Bonpertuis, sont des spécialistes du laminage et de l’étirage des aciers inoxydables et de coupe, des aciers carbones, spéciaux, du titane et d’autres alliages. Cette longue expérience alliée à une gestion de la qualité ISO 9000 a contribué au rayonnement international des Aciéries de Bonpertuis qui exportent 70% de leur production vers plus de 50 pays. La production des aciéries contient des aciers laminés et étirés, des produits en acier pour les secteurs alimentaires et électroménagers, des barres et des articles de coutellerie.

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Aciéries et laminoirs de Rives www.alr-rives.com Localisation : BP 60 38148 Rives-sur-Fure cedex N° SIRET : 31213869600017 Nombre d’employés : 199 Chiffre d’affaires : 43,30 millions € (2017) Segmentation métier : Production spécialisée Les aciéries et laminoirs de Rives ont été créées en 1976 lors de la reprise de des entreprises EXPERTON REVOLLIER en activité depuis 1810. Les aciéries et laminoirs de Rives, spécialisées dans le laminage à chaud en barres et la vente de profils marchands et spéciaux en acier, produisent annuellement 50 000 tonnes d’acier. Leurs produits incluent des barres, barres et fils crénelés pour armature de béton et fil machine pour treillis soudés, lingots et demi-produits pour forge, petits profilés.

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NLMK Strasbourg www.eu.nlmk.com Localisation : 1 rue du Bassin de l’industrie 60016 Strasbourg Identité : Nombre d’employés : 136 Chiffre d’affaires : 26 millions € Segmentation métier : Production d’aciers revêtus Filiale du groupe russe NLMK, 20ème producteur d’acier au monde par tonnage de production, NLMK Strasbourg est un producteur français d’aciers revêtus qui vend principalement des bobines et tôles d’aciers revêtus.

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Befesa Valera www.befesa.com Localisation : Route Duvigneau Port 8705 – ZIP des Huttes 59820 Gravelines Identité : 38903378800024 (SIRET) Nombre d’employés : 78 Chiffre d’affaires : 15,7 millions € Segmentation métier : Recyclage des poussières d’aciérie Le site de Gravelines de l’entreprise Befesa Valera est spécialisé dans la valorisation des poussières d’aciérie. Befesa Valera est une entreprise espagnole spécialisée sur deux cœurs de métier : la valorisation des poussières d’aciérie et le traitement des sels d’aluminium, résidus du traitement et de la production industrielle d’aluminium. En 2016 et 2017 l’entreprise a cédé ses divisions « Services industriels environnementaux hors du cœur de métier » en concluant la vente de ses filiales Befesa Gestión de Residuos Industriales (BGRI) et Befesa Plásticos en 2016 et de l’ensemble de ses filiales de traitements des déchets industriels en Amérique Latine.

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