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Actualités pharmaceutiques n° 497 Juin 2010
Dans les années 1970, le confine-ment des logements pour lutter contre les déperditions d’énergie
a engendré une réduction de l’aération et une augmentation de l’humidité ambiante, conditions favorables à la croissance des acariens. Depuis, les techniques de construction ont évolué avec le recours à des techniques de ventilation efficaces. Que deviennent les acariens dans ce type de logements ?
À l’intérieur de cinq logements à basse consom-mation d’énergie et de six logements
classiques, de la poussière de maison a été recueillie dans les matelas et les tapis, puis analysée pour déterminer la concentration en allergènes majeurs d’acariens, de chat et de blatte.
La concen-tration en allergènes d’acariens était significativement plus faible dans les logements basse énergie que dans les autres, aussi bien dans les matelas que dans les tapis. En revanche, les concen-trations en allergène de chat et de blatte étaient similaires dans les deux types de bâtiments, tout comme la quantité de poussière et de moisissures recueillie.
Alors que la tem-pé rature était plus élevée dans les logements basse énergie, l’humi dité relative y était significativement plus basse que dans les bâtiments classiques. De plus, le confort perçu par les occupants des habitats basse énergie était meilleur. �
Geneviève Démonet
© www.jim.fr
Environnement
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iMoins d’acariens avec les économies d’énergie
Survie des patients cancéreux
Plus de 50 % des patients ayant un diagnostic de cancer chaque année seront vivants après cinq ans.
42 % des cancers sont dits de bon pronostic (survie à cinq
ans supérieure ou égale à 80 %) :
prostate, sein, mélanome,
thyroïde, leucémie lymphoïde
chronique, testicule, lèvres et
maladie de Hodgkin.
33 % des cancers sont dits de pronostic intermédiaire
(survie à cinq ans entre 20 et
80 %) : côlon et rectum, bouche
et pharynx, lymphomes non
hodgkiniens, vessie, rein, estomac,
corps et col de l’utérus, myélome,
ovaire, larynx et leucémies aiguës.
17 % des cancers sont dits de mauvais pronostic (survie à cinq
ans inférieure ou égale à 20 %) :
poumon et plèvre, foie, pancréas,
œsophage et système nerveux
central. E.D.
Source : Institut national du cancer (INCA). Survie attendue des patients atteints de cancers en France : état des lieux, avril 2010 (www.e-cancer.fr).
Zoom
Les officinaux ne sont désormais plus autorisés à assurer la transmission des
prélèvements aux fins d’analyse de biologie médicale. Ce service n’entre plus dans
leurs prérogatives depuis le 15 janvier 2010, date de parution au Journal officiel de l’ordon nan ce réformant la biolo-gie. D’application immédiate, ce texte n’a pas jugé bon de recon-duire l’ancien article L. 6211-4 du Code de la santé publique qui leur accordait la réalisation de cette prestation. Tout du moins pour ceux qui sont installés dans des agglomérations dépourvues de laboratoires biolo gi ques médicaux (LBM) exclusifs. Pour ceux-là, la mesure se traduit par la perte sèche de l’indemnisation forfaitaire qui était auparavant incluse dans la tarification des analyses et leur était reversée par le LBM.
« Les pharmaciens d’officine comprennent d’autant plus mal cette suppression que le servi ce rendu à la population dans cer-taines zones isolées ou dans des agglomérations dépour-vues de laboratoire exclusif s’est toujours avéré d’une grande utilité en termes de santé publi-que » a écrit Patrice Devillers, président de l’Union des syndi-cats de pharmaciens d’offi-cine (USPO). Dans sa lettre à Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, il a donc demandé qu’il soit remédié à cette situation.
Au moment où l’économie de l’officine est fragilisée, cette perte d’activité est un mauvais coup porté aux pharmacies rurales. Déjà confrontées à la désertifica-tion des généralistes, elles perdent ainsi leur position de relais auprès des LBM. « C’est le tissu profession-nel de santé qui se délite. » « D’un côté, on accorde, avec la loi HPST, des missions de premier recours au pharmacien et, de l’autre, on lui en enlève une », déplore le président de l’USPO. « Je voudrais que l’on rétablisse les transmissions de prélèvement aux pharma-ciens », réclame-t-il. « Sinon qui va s’occuper de cette prestation dans les campagnes désertifiées ? » �
Serge Benaderette
Journaliste, Paris (75)
Officine et LBM
Le marché de la transmission des analyses se ferme aux officinaux
Source : Astier C. Major mite allergen Der f 1 concentration is reduced in buildings with improved energy performance. Allergy 2010; 65: 623-9.
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