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Le Messager du Barroux Revue municipale N°18 Décembre 2017

Le Messager duBarroux · 2018. 1. 19. · 2 Le Messer du rroux | ntt’ - Décembre 16tt8 NRl Décembre qaRg | le Messager du Barroux 3 le mot de Monsieur le Maire Chères Barroussières

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Le Messager du

BarrouxRevue municipale N°18 Décembre 2017

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2 Le Messager du Barroux | N°18 - Décembre 2017 3N°18 - Décembre 2017 | Le Messager du Barroux2

le mot de Monsieur le Maire

Chères Barroussières et Barroussiers,

Après ce moment de convivialité partagé le 5 janvier dernier, à l’occasion de la présentation des vœux, je vous renouvelle avec le conseil municipal mes souhaits chaleureux de bonne année.

2018 débute et nous amène des pluies attendues afin de reconstituer les nappes phréatiques après une année marquée par la sécheresse.

Les travaux d’aménagement de la ceinture du village sont maintenant terminés et je souligne la nécessité de respecter la signalétique de circulation pour notre sécurité collective.

Nous remercions l’ensemble des associations du village pour toutes les manifestations organisées dans le village et à ses alentours tout au long de l’année. Elles contribuent à notre dynamique.

Le Téléthon que nous avons souhaité festif à permis une collecte qui a tenu ses promesses. Merci à celles et ceux qui l’ont organisé ainsi qu’aux participants.

2018 verra le projet de construction de la nouvelle Mairie débuter, rue des Écoles. Une réunion publique sera organisée afin de vous présenter l’architecture et l’organisation du bâtiment. Sa situation, à l’entrée du village, favorisera l’accueil des visiteurs et permettra l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite tandis que le parking sera plus spacieux.

Après l’aménagement d’un plateau sportif, prochainement équipé de vestiaires, le développement de nos équipements collectifs se poursuivra.

Bernard MONNET

Éditorial

N°18 - Décembre 2017

Sommaire

p.3 Éditorial Le mot de Monsieur le Maire

p.4 La vie du village Bibliothèque Le concours d’écriture L’exposition Visages 14-18 A l’école de Suzette Célébration du 11 novembre Téléthon Opération Brioche Tennis Club Les Cousettes Le foyer Rural

p.12 Tribune aux Barroussiers Mickaël Gagne photographie vos performances sportives Jolie mémoire et l’œil pétillant, Maurice Barre et son épouse Pierrette racontent le Barroux Ma recette du nougat noir

p.16 À deux pas de chez nous ! L’inguimbertine vient d’ouvrir à l’Hôtel Dieu de Carpentras

p.20 Le bloc-notes des informations administratives et pratiques de la commune Voierie Chapelle Saint Jean Numéros utiles

cette revue est disponible en version pdf sur http://www.mairie-lebarroux.fr

Heures d’ouverture de la mairieLundi 9 h - 11 h 45, 14 h - 18 hMardi 9 h - 11 h 45, 14 h - 18 h Mercredi 9 h - 11 h 45, fermé l’après-midiJeudi ferméVendredi 8 h 30 - 12 h, fermé l’après-midiLes renseignements relatifs à l’urbanisme et les dépôts de dossiers se feront uniquement pendant les horaires d’ouverture du secrétariat. (jusqu’à 17 h le mardi).Vous pouvez aussi prendre rendez- vous le lundi après-midi (M. Chauvet).Attention : en période de vacances les horaires peuvent être modifiés.

Permanence du Maire et des adjoints sur rendez-vousLe Maire, B. Monnet : Lundi après-midi et tous les autres jours sur rendez-vous au 06 20 59 66 99H. Chauvet : 06 78 62 41 35L. Berthomier : 06 78 57 28 93M. Lartigue : 06 32 28 84 87

Permanences des conseillers départementaux Mme s. rigaut et M. X. BernardVAISON-LA-ROMAINE, le 1er mercredi du mois de 09h30 à 11h,MALAUCÈNE, le 2e mercredi du mois de 09h30 à 11h,CAMARET-SUR-AIGUES, le 3e mercredi du mois de 09h30 à 11h,VACQUEYRAS, le 4e mercredi du mois de 09h30 à 11h.

rédaction du Messager du BarrouxLe comité de rédaction est confié à la commission culture et tourisme.Outil d’information et de communication, Le Messager est une revue de cohésion sociale et de partage qui assure le lien avec les villageois. Nous nous attachons à dynamiser sa conception graphique et à enrichir ses contenus en impliquant les villageois. La rubrique « Tribune aux barroussiers » permet de mettre en lumière la diversité et la richesse des activités ou métiers. N’hésitez pas à nous faire part de vos idées !

Responsable de la publicationMairie de Le BarrouxTél. 04 90 62 43 11 - Fax : 04 90 62 30 [email protected] : P. Picard Design graphique : Digital Deluxe/P. Poissonportfolio.ddeluxe.com

Crédits photos couverture et 4e © Mickael Gagne

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Le Messager du

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La vie du village

Nouvelles de la bibliothèqueLe concours littéraire lancé cet été par la bibliothèque et la librairie L’Annexe a rencontréun certain succès. Nous avons reçu 11 textes, de la région parisienne, Bordeaux, Marseille, Bedoin, Caromb et Le Barroux bien sûr !

Les « écrivains » barroussiers sont Pauline Auzet, Ma-rianne Lonjon, Aliénor Marin, Jean-Philippe Marin et Lorraine Pebaÿ. Le jury a rendu son verdict et les résultats ont été proclamés à la bibliothèque le samedi 2 décembre

autour d’un verre. Marianne Lonjon, du Barroux et Jean-Luc Bourdeau, de Caromb sont les heureux lauréats.Corinne Barthet-Robert, libraire de Malaucène et Thierry Magnier, éditeur et barroussier ont récompensé les heureux gagnants et félicité les auteurs des poèmes et petites nouvelles envoyés, tous différents. Nous publions dans ce Messager les textes des premiers mais vous invi-tons à tous les lire. Un petit recueil a été édité ; offert aux participants, vous pourrez vous le procurer à la biblio-thèque pour la somme de 8€.les deux textes primés suivent ci-dessous.

La bibliothèque a besoin de mettre un peu d’ordre dans ses rayonnages... elle sera donc fermée du 4 au 12 jan-vier inclus. la bibliothèque est ouverte le mercredi et le ven-dredi de 16h à 18h et le samedi de 10h à midi.

Jean-Luc Bourdeau, Caromb.

Madeleine Levé aux premières lueurs du petit matin, il avait marché. Personne ne l’attendait, il avait pris son temps. C’était déjà la fin de l’été, Vince était parti de Bedoin, son village natal à lui.

A pied, il avait d’abord rejoint facilement la Combe obs-cure puis clopiné en suivant un chemin torturé jusqu’à Malaucène. Là, il s’était arrêté quelques instants dans la petite librairie du centre ancien. Puis il avait repris son sac et grignoté quelques fruits en chemin, il n’avait pas faim. En fin d’après-midi, du haut des Ambrosis, se dessinait déjà l’esquisse du château surmontant le village du Bar-roux. Le Barroux, son village natal à elle.

Désormais, Vince n’était plus rien, seulement qu’une sil-houette. Madeleine l’avait quitté. Pas pour un autre, non. Cela s’était passé si vite. Trop vite. Elle était morte. De-puis, il ne pouvait contenir sa rage et son corps n’était plus que vacarme. A l’instant même où elle était partie, un cra-tère de douleur s’était creusé, là, au milieu de son torse. Madeleine l’avait quitté, comme ça, sans prévenir. Juste devant lui un écureuil traversa le sentier, il ne le vit même pas. Pour lui, cette disparition soudaine restait un mystère. Comment pouvait-on disparaître ainsi ? Mourir en trois jours, était-ce possible ? « Cancer fulgurant » avait dit le chirurgien. Ou peut-être « cancer foudroyant », Vince ne parvenait plus à se souvenir du terme exact. Fulgurant ou

foudroyant? Il se disait que, peut-être, il pourrait rappe-ler le toubib pour savoir. La veille de sa mort, Madeleine n’était déjà plus consciente.

Vince n’avait même pas pu lui parler.

Et puis, dans le couloir de l’hôpital, la jeune infirmière, sèche comme une pierre, avait sorti de sa bouche: « c’est une question de jours, monsieur. Peut-être moins ». Des jours heureux, il en avait traversé tant avec Madeleine, des jours poisseux aussi, des croûteux, des douloureux peut-être, mais cette poignée de jours qui restaient, ces jours là, que pouvaient-ils bien signifier ? Il eut à peine le temps de se poser la question car le lendemain matin, elle était partie.

Vince n’avait même pas pu lui dire au revoir.

Il était presque 19h quand il arriva sur le terre-plein, juste au dessus du cimetière, un peu à l’écart du village. Le vent se levait, la fraîcheur avec. L’ombre du soir recouvrait déjà le parking. Vince monta sur le talus, prit le petit sentier qui sur-plombait les tombes et s’enfonça dans la colline. Une cigale, peut-être la dernière de l’été, semblait ne pas vouloir se taire. Le chemin était bien visible mais il fallait être prudent car il était sinueux et couvert de pierres tranchantes, encastrées dans la roche. D’un coup, la cigale se tut. La trace, toujours à flanc de colline, descendait ensuite légèrement tandis qu’en bas, à droite, le ruisseau se creusait de plus en plus pour fina-lement s’ouvrir sur une parcelle de vignes à l’abandon.Un peu plus loin, le sentier se rétrécissait. C’était cette partie là que Vince avait toujours préférée car, obligé

d’escalader la roche sur quelques mètres, il avait l’habitude de passer en premier donnant la main à Madeleine. Il ai-mait la rassurer car elle avait toujours eu, inscrite au plus profond de sa chair, cette peur du vertige. Seul cette fois ci, il commença à escalader la paroi rocheuse. Ce n’était pas commode, la pente était raide et recouverte de petits arbustes de buis à feuilles piquantes qui ralentissaient sa progression. A un moment, voulant se sortir d’une petite ornière et pour se donner de l’élan, Vince se propulsa vers le haut en poussant sur son pied d’appui mais sa tête heurta violemment la branche d’un chêne qu’il n’avait pas vu, un chêne qui semblait avoir poussé dans la roche. Il resta inconscient de longues secondes puis, revenant peu à peu à lui, il ouvrit doucement les yeux et se retrouva face à une porte au milieu d’un mur. Qu’est-ce que cela vou-lait dire ? C’était comme si elle était apparue, durant son inconscience. Son front le brûlait. Vince avait encore mal. Et c’est là qu’il s’en rendit compte. Quelque chose, dans le paysage habituel, avait changé. La roche naturelle avait pris l’apparence d’un mur en pierres sèches. C’était incompré-hensible mais Vince voulait comprendre car quelque chose l’appelait. Et puis cette porte dans le mur, comment était-ce possible qu’il ne l’ait pas vue avant ? Elle était d’un bleu tur-quoise. Vince se demanda s’il ne rêvait pas. Il s’approcha et voulut la pousser mais ne parvint pas à la toucher et encore moins à la saisir. C’était comme si elle lui échappait. Tout cela était-il vrai ou faux ?

Cependant, Vince avança de nouveau et, sans savoir com-ment, se retrouva brusquement derrière la porte, à l’inté-rieur. Un intérieur sombre, juste éclairé par un lustre de plafond et, sur un vieux billot, par un chandelier en cuivre à trois branches dont les bougies diffusaient une lumière incertaine. Mais le plus surprenant, c’était bien qu’une fois passée la porte bleue, on se retrouvait à l’intérieur d’une sorte de grotte, Un poêle éteint laissait échapper une odeur de cendres froides. Au fond, il remarqua une petite remise à bois. Accrochés aux parois, des objets de toutes sortes semblaient défier le temps. Une canne en bois de merisier, une grosse pipe en écume, une serpe usée et même un petit arrosoir rouillé largement percé en plusieurs endroits. Bi-zarrement, dans ce décor sans vie, une horloge à balancier continuait à égrener son tic-tac. Mal à l’aise, Vince s’apprêtait à faire demi tour quand, sur la table centrale éventrée en son centre et pleine de poussière, il aperçut une photographie en couleurs qui, contrairement à tout le reste, semblait être en parfait état. Il la saisit et reconnut immédiatement la scène qui datait pourtant de presque quarante années. Tout en haut de la montagne, avec le lac en contrebas, on y voyait Madeleine assise dans l’herbe, jeune femme rayonnante qui souriait en se retournant vers l’objectif. Ils n’avaient pas voulu partir en voyage de noces parce que, juste après Mai 68, c’était devenu ringard. Mais dès leur premier été commun, ils

s’étaient volatilisés tous les deux, quelques mois pour un long périple amoureux, traversant la France de part en part. Témoin de leur histoire naissante, il identifiait clairement le contenu du cliché. Pourtant, il en était certain, personne ne les avait pris en photo ce jour là, ils étaient seuls et c’est lui que Madeleine regardait. Qu’est-ce que cela voulait dire? Vince remit la photo sur la table et fit volte face pour s’ex-traire rapidement de la grotte. Mais en sortant, sur le seuil de la porte bleue, un livre au sol l’arrêta net. « Le dimanche des mères » de Graham Swift, là, par terre et, lui aussi, dans un état impeccable. Vince était complètement ébranlé. Comme pour la photographie l’instant d’avant, il avait re-connu de suite la couverture, le titre et surtout ce corps de femme, assise de dos, une toge rouge sur les jambes qu’elle avait repliées. Une femme à demi nue, le long d’un paravent où était accrochée une chemise de nuit en flanelle blanche. Vince se souvenait parfaitement de ce roman qui dépei-gnait avec langueur à la fois un choix impossible et la mort inéluctable d’un jeune aristocrate éperdument amoureux d’une femme de chambre.

C’était le dernier livre qu’il avait offert à Madeleine, c’était le dernier livre qu’elle avait lu.

Haletant, il jeta le livre à l’intérieur et sortit. Ses yeux étaient embués de larmes. Il ne parvenait pas à prendre la mesure de ce qu’il avait découvert dans la grotte. Était-ce la réalité ? Il en était effrayé. Une boite s’était ouverte et Madeleine en était sortie. Son parfum, son corps, son image, son âme, son esprit. Le monde tremblait sous les pieds de Vince. La vie semblait s’être arrêtée. Comment traduire en mots ce brouillard dense qui envahissait ses pensées ? Il se sentait lacéré car il déchiffrait bien qu’une nouvelle poésie rythmait déjà sa vie. Malgré la douleur, malgré le manque, il se rendait compte que la liberté de pouvoir aller et venir, le plaisir de pouvoir arrêter ou accélérer le temps réveillaient en lui de nouvelles sensations. Il en avait presque honte et le vivait comme un véritable tiraillement secret. Devrait-il mainte-nant oublier Madeleine ? La mettre en sourdine comme une petite musique intérieure au fond de sa mémoire ?

Cependant, sans vraiment s’en rendre compte, Vince avait repris sa marche initiale et continuait à descendre un nou-veau petit sentier qu’il avait rejoint, après avoir escaladé la paroi. A une encablure de sa destination finale, était-il vraiment certain de vouloir achever ce pèlerinage ? Inté-rieurement, il en avait fait la promesse à sa Madeleine. Oui, il s’était engagé secrètement à aller se recueillir dans cet endroit qu’elle et lui aimaient tant. A maintes reprises, ils avaient couru s’y cacher tous les deux, mais peut-être qu’au-jourd’hui ce serait la dernière fois qu’il y viendrait, lui. Tout en bas du vallon, le sentier s’élargissait et, en un car-refour délicieux, rencontrait une petite cascade qui coulait sur la droite. « Cet endroit est magique, avait dit Madeleine la première fois: Je me réjouis de l’avoir découvert avec toi, mon amour, et de pouvoir y revenir souvent ».

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La vie du village

Alors que le soir était devenu très sombre, Vince se de-manda encore une fois où pouvait bien être celle qu’il avait tant aimée, celle qui vivait près de lui et qui dormait entre ses bras toutes les nuits. Désormais, cela ferait un été de plus, un été de plus à se torturer en se posant vainement cette question.

Dix ans déjà, dix étés qu’elle était partie. ■

Marianne Lonjon, 17 ans, Le Barroux.

Le vieillardau doux parfum L’interphone émit quelques notes de musique, et la voix du principal appela de nouveau Arthur dans son bureau. Contrairement à ce que l’on peut penser, Arthur Wooster n’est pas un enfant à problèmes. Il a seulement des « pro-blèmes » familiaux à vrai dire. Ce jeune blond de dix-sept ans doit s’occuper de sa petite soeur Thea et de son père James, car celui-ci est hospitalisé pour un cancer qu’il a dé-veloppé juste après la mort de sa femme, Mary. Le garçon entra dans le bureau du proviseur et prit le télé-phone qu’il lui tendait. Après avoir parlé quelques minutes, il raccrocha et comme toujours il demanda la permission de rater quelques heures de cours. Arrivé au Buxton Hôpital, Arthur se dirigea vers la chambre de son père.- Ah, Arthur, vous voir ! Son pouls est encore plus lent que ce matin. Son état s’aggrave de plus en plus, vous devez me donner votre accord pour commencer le nouveau traitement au plus vite, le pressa le médecin.- Les risques sont trop importants pour prendre une décision immédiatement ! Docteur - Pouvez-vous me laisser quelques heures de plus ?- D’accord, je repasserai vous voir cet après-midi pour connaître votre réponse.

Après un long moment de réflexion, un bruit étrange se fit entendre, comme un « Bip-Bip » régulier. Le blondinet leva la tête et vit son père les yeux grands ouverts et un léger sourire sur les lèvres, ce sourire devint plus grand et James s’exclama : « Arthur, tu sens cette odeur ? Incroyable ! On dirait une brise marine délicatement sucrée, c’est l’odeur de ta mère. » Il dit cette phrase avec tant de passion et de bonheur dans ses yeux qu’Arthur n’arriva pas à retenir la larme qui lui coulait le long de la joue. Il leva la tête et se pencha en avant pour humer l’odeur encore une fois, comme si elle partait. Arthur la sentait, elle se dissipa et puis: plus rien. L’odeur était partie. Son père s’enfonça dans son lit et re-prit la même expression vide qu’il avait depuis deux ans. Instinctivement, le jeune homme sut ce qu’il devait faire,

retrouver la personne qui portait cette odeur. Il courut dans le couloir en reniflant l’air pour retrouver ce parfum, il tourna à l’angle pour s’en rapprocher, elle devenait plus intense à chaque pas qu’il faisait, mais qui possédait une telle odeur ? Devant lui se trouvait une foule d’infirmières et de personnes venues visiter leur famille, impossible de distinguer qui portait ce parfum. Soudain l’odeur passa de-vant lui, elle était si forte qu’elle remplit ses narines en une respiration. Il chercha des yeux qui venait de le croiser, et il fut surpris de découvrir un vieil homme avec une canne en bois qui marchait plutôt rapidement. L’adolescent partit à sa pour-suite, espérant pouvoir lui demander où il s’était procuré ce parfum, mais en un instant le vieillard monta dans l’as-censeur, les portes se refermèrent et l’odeur disparut de nouveau. Arthur rentra chez lui, courut dans sa chambre pour attraper son sac et jeta dedans un blouson, un flacon vide, quelques billets et son téléphone. Thea entra dans sa chambre à ce moment là.- Tu vas où, Arthur ?- Je ne sais pas encore, c’est pour aider Papa- Je peux venir avec toi ?- Non Thea, tu es trop petite, tu dois rester avec Molly.- Mais moi aussi je veux aider Papa !

Son grand-frère poussa un long soupir et se retourna vers elle. Il se baissa pour se mettre à son niveau- Je comprend, mais... Il n’avait aucune excuse. En plus de cela il n’aurait probablement pas assez d’argent pour faire garder Thea toute une journée.

En sortant de l’appartement, les deux enfants partirent à la recherche du vieil homme. Pour ça ils retournèrent à l’hô-pital pour demander l’adresse de l’homme qu’il avait dé-crit. Ils arrivèrent devant une porte faite d’un bois sombre. Arthur appuya sur le petit bouton qui devait être la son-nette, une femme ouvrit la porte, elle était souriante et avait de très beaux yeux. Un marron et un vert. Thea demanda, d’une voix timide, si le vieux monsieur était là. La femme leur indiqua la route qu’il avait empruntée.

Pendant qu’ils la suivaient, Arthur s’interrogea sur ce qu’il allait lui demander. Bien sur ce que voulait Arthur, c’était ce parfum qui avait réveillé son père du malheur et du vide dans lequel il s’était enfoui. Mais est-ce que cela pourrait le maintenir dans cet état de bonheur toute une vie ? ...et le guérir ? Le jeune garçon ne connaissait pas la réponse à cette question. Ils se trouvaient désormais dans la forêt, devant un mur de pierres grises qui avait un grand rond en son centre. L’homme était à une bonne distance d’eux, en contrebas. Arthur monta dans le cercle et aida Thea à le rejoindre. Mais en voulant redescendre de l’autre côté, il se cogna à une grande vitre. Ce qui parut étrange aux deux enfants car aucun des deux ne la voyait. Ils réessayèrent de passer sans réussir, alors ils cherchèrent un autre moyen avant

que l’homme ne s’éloigne trop. Thea dé-couvrit une petite porte bleue qui les em-mena directement dans une petite cabane en bois au sommet d’un arbre.- J’ai failli vous attendre, s’exclama le vieillard. Le frère et la sœur furent surpris.- Que voulez-vous ? Reprit l’homme.- Heu... le parfum que vous portez, dit Arthur décontenancé.- Vous semblez bien hésitant. Êtes-vous sur ?

Arthur reprit ses esprits et se mit à réflé-chir. Oui, pensait-il. Et si l’odeur de sa mère n’avait qu’un effet à court terme? Peut être que sur plusieurs jours ça ne lui rappellerait que la femme qu’il avait per-due, et que sa dépression reviendrait, qu’il se laisserait de nouveau mourir. Arthur et Thea seraient seuls et ils auraient perdu leurs deux parents car il avait répondu « Oui » à cette question.- Non, je ne le veux pas.- Alors que voulez-vous ? Il dit cette phrase en tirant un gros rideau rouge qui cachait des centaines d’étagères remplies de flacons de toutes les couleurs.- Qu’est-ce que c’est ? demanda le petite fille, les yeux émerveillés.- Des odeurs, chaque flacon est l’odeur d’une personne. Mais fais attention à celle du bas, ce sont les odeurs de transpiration, chuchota le vieillard à la fillette, ce qui la fit ricaner.- Wouaw ! Auriez-vous une odeur de femme en vie qui ressemblerait à celle de ma mère ?- Bien sur !

Le vieil homme choisit méticuleusement cinq flacons de différentes couleurs et les présenta à Arthur. Il les sentit un par un, les comparant et les analysant le plus pos-sible. Il voulait être sur de son choix. Le vieillard le lui donna et il le fit sentir à Thea. La petite fille eut les yeux qui pétillèrent, ce qui signifiait qu’elle était contente de son choix. Quand il se décida enfin, il pointa du doigt le flacon de son choix. Ils remercièrent l’homme aux odeurs et en-treprirent de retourner auprès de leur père.

Une fois de retour, Arthur se dépêcha de faire sentir l’odeur à son père, celui-ci se réveilla en cherchant de qui provenait cette odeur. Alors la femme aux yeux vai-rons qui leur avait indiqué le chemin entra et leur histoire continua. ■

Exposition de Louis-David RamaNos visages 14-18Portraits de soldats de la guerre de 1914-1918 Bibliothèque du Barroux du 19 au 31 janvier 2018

Vendredi 19 janvier à 19h, nous vous attendons nombreux pour l’ou-verture de l’exposition en présence de Louis-David Rama qui nous parlera de ses portraits.Une vingtaine de portraits de soldats dont les descendants habitent aujourd’hui Le Barroux et ses environs immédiats. Tous, côte à côte, nous regardent. Ils ont été incorporés, placés sous l’uniforme, sou-mis à des ordres de guerre. Ils ont quitté du jour au lendemain leur femme, leurs enfants. Certains en ont réchappé, beaucoup ont été

tués, blessés, ont disparu, tous ont souffert de façon abominable et sont revenus marqués à jamais. Autour de nous, dans la bi-bliothèque, ils vont surgir du passé et de l’oubli.Ils appartenaient à tous les métiers, toutes les classes sociales, à des na-tions différentes, parfois ennemies. Ils sont devenus brutalement ar-tilleurs, palefre-niers, artificiers, aviateurs, fantas-sins, officiers ou seconde classe. On

leur a demandé d’embarquer, de marcher, de s’enterrer, et de tirer. Un siècle plus tard, nous sommes ici, au Barroux ou dans les envi-rons, issus de toutes les régions de France et d’ailleurs, amenés à reconnaître cette même cicatrice dans nos histoires familiales et à constater qu’elle nous réunit. Louis Rama réalise ses portraits à partir de photos, tous dans le même format (24x32 cm) avec des techniques simples, lavis, aqua-relle, feutres, acrylique, crayon, plume ou pinceau selon l’inspiration du moment. Vous pouvez le contacter et lui confier la photo de la personne concernée, en tenue des circonstances de cette guerre de 14-18, en précisant votre lien de parenté et quelques éléments de récit familial ou officiel sur ce que cette personne a vécu pendants ces années de la guerre.contact : louis rama 04 90 65 74 69 - [email protected]

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La vie du village

Nouvelles de l’école du Barroux

Les élèves du Barroux et de Suzette travaillent les matières classiques,

bien entendu, mais aussi les questions d’actualité. Les grands thèmes de l’année sont la citoyenneté, le déve-loppement durable et l’alimentation. Cela ne les empêche pas de se dis-traire. Les plus grands ont découvert Buster Keaton au cinéma Rivoli, en

ciné-concert avec 3 musiciens et leurs instruments, piano, clarinette, ac-cordéon et guitare. Les maternelles, quant à eux, sont allés à un ciné-philo sur le thème de la liberté, avec le film « le vent dans les roseaux ».

Le Père Noël n’a pas pu attendre le 25 décembre ; il est passé au Barroux, avec des cadeaux pour les 55 élèves, aidé par l’amicale laïque des parents et nos mairies généreuses, après un spectacle «  Nez de Clown  » donné par les compagnies Frêne en Ciel et Actéon.

L’année 2018 commencera à cheval  ! Une grande journée «  cheval pas-sion  » est prévue le jeudi 18 janvier. Les maternelles, eux, profitent de la nouvelle matinée plein air pour ex-plorer le complexe sportif et la struc-ture d’escalade.

Les activités musicales et sporti-ves (gymnastique acrobatique, pé-tanque, tir à l’arc...) sont assurées, pour les deux écoles par des interve-nants sportifs et dumistes (diplôme universitaire de musicien interve-nant, pour les non-initiés...) Les pe-tits se rendent à la bibliothèque le vendredi après-midi. Aucune solu-tion n’a encore été trouvée pour que les plus grands (CE et CM) puissent en profiter, malheureusement !

Quand les élèves de Suzette parlent littératureClasse de Christian Sabatier CE2 CM1 CM2

A travers les citations que se sont appropriées les élèves, retrouvez le souvenir de textes originaux. Inspirés par l’oncle Albert, Victor Hugo, Jules Renard, Saint Exupéry, Léonard, Matisse, bientôt les élèves manipuleront l’argile dans la salle d’arts plastiques pour créer les bustes de ces personnages célèbres et historiques.

«Lire, c’est danser et bouger !Toute sa vie l’on doit être sage…Plus on sait, plus on a écouté.Aujourd’hui, on ne sait plus écouter !La vie, c’est comme une fête !Tu es le responsable de ce que tu as fait et défait…»Amélia de Bulgarie CE2

«Plus on marche, plus on se fatigue !La vie, c’est comme un avion, il faut planer pour ne pas tomber…Toute votre vie doit-être une MERVEILLE !Il faut rester content de ce que l’on a fait.»Anna CE2

«Tu es intelligente de ce que tu as été !Plus on mange, plus on grossit…

Rien ne sert de penser au bonheur, il faut le trouver.Rien ne sert de copier, il faut réfléchir !La vie n’est pas comme une voiture qui peut reculer !»Kali CM2

«Plus on va à l’école, plus on est fatigué !Toute sa vie, on doit-être GRAND !Tu es fort de ce que tu as pris dans ton cerveau…»Léo de La Fontaine CE2

«Tu es intelligent parce que tu as été à l’école !Quand on mange des bonbons, c’est la dent qui bouge !Quand on a une dent qui bouge, on trouve ça drôle mais quand on en a

qu’une, si elle tombe ça fait mal !Plus on dort, plus on rêve…Plus tu grandis, plus tu as des neurones en plus»Nathan B. CM2

« Tu es sûr de ce que tu as inventé ! Plus on travaille, plus on grandit. Toute sa scolarité, on doit-être un élève.La vie, c’est comme de l’escalade, il faut monter pour ne pas perdre prise.Travailler, c’est lire et parler ; l’esprit qui ne travaille pas maigrit et perd sa voie !Aujourd’hui, on ne sait plus regarder, tout est trop sophistiqué !!!»Nathan A. CM2

vous pouvez suivre leur journal…http://www.ec-suzette.ac-aix-marseille.fr/spip/

Commémoration du 11 novembreSamedi 11 novembre 2017, nous nous réunissons pour commémorer la signature de l’armistice de 1918. A cette occasion, les écoliers du vil-lage avaient confectionné des cœurs tricolores en souvenir de cette pé-riode tragique. La présence des en-fants montrait également l’intérêt mémoriel de cette commémoration. En effet, il y a cent ans, les soldats de ce conflit devaient attendre la 11ème heure, du 11ème jour, du 11 ème mois de l’année 1918, pour enfin cesser les hostilités. Après le dépôt de gerbe au monument aux morts et lecture du discours de Monsieur le Maire par Monsieur Marc Lartigue, les parti-cipants se sont retrouvés en mairie pour partager le verre de l’amitié.■ véronique Marin

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Opération brioche ! Le Barroux s’est associé, comme chaque année, à l’opération brioches pour soutenir les actions de l’UNA-PEI en faveur de l’accès à l’autonomie, à la santé, aux loisirs et au bien-être des personnes handicapées. Nous avons grâce à votre générosité récolté 1013,40€.

La vie du village

TéléthonSamedi 9 Decembre, un collectif de 5 Associations du village a pro-posé une soirée dansante au profit de l’AFM Telethon. Les membres  des Barroux d’heurts, les cousettes, le tennis club, le foyer rural, l’ami-cale laïque de l’école ont tous mis la main à la pâte pour la réussite de cette soirée. La tombola tirée le soir de l’anima-tion, ainsi que la  vente de plateau de tapas, de desserts et de boissons ont permis de récolter 1829,60 Euros.Félicitations à tous, ainsi qu’aux en-treprises qui nous ont aidés par leurs divers dons à réussir cette soirée.■ christophe lonjon

Un grand merci à Line Berthomier, Liliane et Hervé Chauvet, Yvette Fa-brique, Bernard Monnet, Brigitte d’Ol-lone, Martine et Hubert Pons, sans oublier Lucien Moreau (11 ans) qui ont participé à la vente. ■ Brigitte d’ollone

Les CousettesA vos fils, à vos aiguilles. Françoise Bauerlé, Présidente, Anne Degueldre Burri Secrétaire, Michel Chabal Tréso-rier, Myriam, Irène, Fabienne, Viviane, Myriam, Claire, Ghislaine, Laurence, Lisa, Thérèse qui orchestre cette équipe, sont fières de représenter l‘association les Cousettes. Depuis sept ans, chaque mercredi, durant deux heures, elles se re-trouvent pour transformer des métrages de tissus en habits, du temps médiéval à nos jours, pour petits et grands. Elles se sont occupées également de fabriquer des objets décoratifs comme les fanions qui ornent les ruelles du Barroux durant les fêtes, la banderole des Cousettes au stand du 14 juillet, l’habit du Père Noël, de nombreux costumes pour la fête mé-diévale etc… Pour elles toutes, se re-trouver toutes les semaines, représente un moment convivial, un moment de partage. Vous pouvez les retrouver aux différentes manifestations et fêtes du village, fête de la musique, 15 août, télé-thon, et particulièrement le 14 juillet à la fête de l’abricot où elles se chargent de la restauration du petit déjeuner et midi (grillades, gâteaux et buvette) aidées par leurs conjoints et d’autres volontaires. Françoise Bauerlé et toute l’association sont heureuses de vous souhaiter une bonne année et de vous revoir en 2018.

Les activités du Foyer Ruralce début d’année, il est encore temps de participer aux différentes activités organisées par le foyer rural.

Pour les plus jeunes : L’atelier Créatif du mercredi après midi animé par Virginie Peyre et les cours de guitare de Franck Moulette le mardi après l’école. Information et inscription auprès d’Anne-Marie Lagoutte : 04 90 65 29 27.

Pour les moins jeunes, le cours de gym-nastique douce de Claude qui se dé-roule le jeudi à partir de 18 h ; contact Catherine Le Roux : 04 90 62 47 64.

Il est temps aussi pour les peintres, photographes amateurs et autres es-prits créatifs, de préparer votre par-ticipation à l’exposition/concours de la Fête du Jardin qui se déroulera le dimanche 13 mai 2018. Cette année le thème sera « lumières et couleurs au Barroux  ». Il est ouvert à tous les habitants de la commune et nous

comptons sur votre participation qui contribuera à la mise en valeur et à l’animation de notre beau vil-lage. Cette participation est des plus simples, il suffit de présenter de 1 à 3 réalisations (peinture, collage, photo, ou autre) qui seront réceptionnées la veille pour affichage le jour de la Fête.Les épouvantails seront réceptionnés le matin même et installés dans le parc devant la Salle des Fêtes.

Le programme sera similaire aux années précédentes : Expo/concours de photos de peintures et d’épouvan-tails, marché de producteurs, vide jardin, stands techniques autour du jardinage de la biodiversité et de la protection de la nature.

L’an dernier la Fête du jardin a été une réussite, beau temps, public

nombreux, convivialité… Il ne nous a manqué qu’un nombre un peu plus important de participants aux concours  ; alors n’hésitez plus venez nous rejoindre.Mais n’oubliez pas, comme chaque année avant l’arrivée du printemps, nous aurons notre soirée soupes le sa-medi 17 février 2018. Alors préparez vos bols, vos casseroles et vos livres de cuisine.

A bientôt■ Jean-Marc fournier

La nouvelle saison de tennis a commencé ! Les courts ont été refaits à neuf l’an passé grâce aux investissements de la mairie. D’autres sont prévus, comme la construction d’un « club house » avec vestiaire, pour permettre de recevoir au mieux nos adhérents. Les filets devraient également être changés cette année. Les réservations des courts se font par internet : https://sites.google.com/site/tennis/clubdubarroux et pour les non adhérents au club, par l’Epicafé (épicerie, presse, bar) au village où Jean-Pierre et Fabienne vous remettront un badge pour accéder au terrain. Les cotisations au club qui donnent droit à la licence FFT sont de 65 euros pour les moins de 16 ans et de 80 euros pour les plus de 16 ans. Tarif dégressif pour les familles (55 euros à partir de la 3e inscription).La location des terrains est de 20 euros pour 2 heures et de 50 euros par se-maine pour 2 heures par jour. Notre école de tennis propose des cours pour tous les niveaux le samedi entre 11h 30 et 14 h 30, qui sont animés par un moniteur breveté d’état, Thierry Lobbé (06 24 51 54 01). Pendant les vacances scolaires, des stages sont également proposés. Soyez nombreuses et nombreux à nous rejoindre pour cette nouvelle année 2018. ■ le bureau du tennis club Thomas Monnet t. 06 22 48 35 93 - tristan Pleindoux t. 06 52 62 52 14 - Philippe Moreau t. 06 87 58 87 52)

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Tribune aux Barroussiers

Mickaël Gagne photographievos performances sportives !Fils d’Hubert, petit-fils de robert, Mic-

kaël est du Barroux ! les gagne sont arrivés au Barroux entre les 2 guerres. leur berceau d’origine est la Haute-loire, mais ils se sentent maintenant totalement barroussiers ! Mickaël, élevé au milieu des chevaux, a pensé devenir palefrenier, mais la vie en a décidé autrement, il voit mainte-nant le monde à travers ses objectifs.

Passionné de vélo, il arpente les chemins au-tour du Ventoux et capte les paysages et les sportifs dans ses objectifs. Complètement autodidacte, Mickaël découvre la photo pas à pas, il capte les regards et les exploits de sa famille et de ses amis en premier lieu, et s’ins-talle en micro-entrepreneur avec son appareil

Nikon D700 et ses téléobjectifs à côté de chez ses parents, au Barroux. Il suit les cyclistes, nombreux dans notre région, avec ses appa-reils et leur envoie le reportage sur un fichier livré par mail ou sur une clé USB.

Vous avez des projets sportifs, des activités de plein air en vue ? Pensez à Mickaël, il pourra vous aider à les immortaliser !

Bien plus qu’un photographe sportif, Mickaël Gagne est un accompagnateur dans vos défis. ■ Brigitte d’ollone

contactmickaelgagnephotographies.com 06 87 15 46 70

Maurice Barre est agriculteur à ca-romb avec sa jeune femme Pierrette

Piquet et leurs 2 enfants andré et fran-çoise quand, en 1956, un ami, Monsieur al-lègre, leur propose d’acheter une maison au Barroux : il veut que ce soit eux, et eux seuls qui l’achètent. Maurice et Pierrette se lancent. toujours paysans, ils s’installent au Barroux. Quand le jeune ménage Barre arrive au Bar-roux où ils vivront 67 années de mariage, le village n’est pas celui que nous connaissons. Une route en terre y mène, les maisons sont regroupées autour d’un château fermé. Le Bar-roux est connu pour sa chapelle et ses ex-votos, ses moulins (huile et farine), son hospice, son emplacement en face du Ventoux, dominant la plaine comtadine.

Sans eau ni électricité, la vie au village est loin de notre vie de maintenant, d’autant plus en 1956, avec ce terrible hiver qui a tué de nom-breux oliviers. Ils se demandent alors s’ils ont bien fait d’acheter la maison de la famille Bar-nouin mais la grande entraide des villageois les rassure. Ils vivent de leurs abricots, des olives et de la vigne, mais cela ne suffit pas.

Pierrette décide alors de transformer la maison en hôtel. « Les Géraniums » ouvre en juin 1958, avec 4 chambres. Pierrette cuisine et reçoit. Maurice, paysan le matin, se change à 11h30 et devient hô-telier. Il est responsable des entrées. Sa spécialité : les radis en fleurs ! Mais aussi les brochettes de grives et le gibier... Le village est alors une grande famille. Les Barre ont la télévision et beaucoup viennent la regarder à l’hôtel, en famille !

Jolie mémoire, l’œil pétillant, Maurice Barre et son épouse Pierrette racontent le Barroux

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Tribune aux Barroussiers

Il faut 1 kg de miel (de lavande si possible) et 1 kg d’amandes.

Dans une cocotte en fonte, mettre le miel à chauffer. Lorsqu’il entre en ébullition, y vider les amandes, bien mélanger et surveiller la cuisson en remuant toujours.

Quand vous entendez grésiller les amandes, et en goûtant, à vous de juger du bon moment de la cuisson (c’est le plus difficile), arrêter le feu et verser un quart de verre de vin rouge, sans cesser de remuer.

Videz le nougat dans votre moule bien froid, recouvert de papier azyme, sur environ 2 cm d’épaisseur et recouvrez d’un autre papier azyme et d’un poids.

Bien refroidi, il faudra découper le nougat. Tracez des bandes régulières avec la pointe d’un couteau et c’est avec un hachoir que vous couperez des barres sans ratures. Votre nougat, dur et moelleux à la fois, sera réussi !

Paulette Rivet : Ma recette du nougat noir

« On avait 100 couverts et les vendredis d’été, on faisait la soupe au pistou, me disent-ils, souriants ! Les pensionnaires participaient à l’épluchage des légumes, c’était familial ! Beaucoup de clients sont devenus des amis. »

Leur hôtel est réputé, ils ont eu la surprise d’y recevoir François Mitterand en décembre 1974, au moment de la naissance de Mazarine en Avi-gnon ! En 1976, Les Géraniums s’agrandit. II y a maintenant 8 chambres et ils louent parfois en plus des chambres dans le village.

Maurice est donc paysan, hôtelier, mais il est aussi très impliqué dans les écoles, au Barroux comme à Carpentras et se plie volontiers à l’injonction « Allez Barre, tu prends la prési-dence ! ». Toujours prêt à rendre service, il est également, en tant que fils et gendre d’ancien résistant, président du CVR (combattant vo-lontaire de la résistance).

Un très beau tableau du Barroux est accroché dans son salon, offert par leur ami peintre,

ancien maquisard, Jean-Paul Maugard. Mau-rice aime le village et a été élu 2 fois au conseil municipal, une première fois avec Louis Lio-tier, puis avec Marie-Suzy Pons, mais n’a ja-mais terminé ses mandats. Pourquoi ? « Parce que je suis un homme droit, me dit-il, et que je n’accepte pas que tout soit décidé à l’avance sans avoir mon mot à dire ! ». « J’ai fait ce que j’ai pu, me dit-il encore, certains m’ont critiqué, mais seuls ceux qui ne font rien ne reçoivent pas de critiques ! »

Maurice Barre a reçu en 2016 la palme d’or de la médaille du civisme et du dévouement, bel hommage à sa générosité. Témoin et artisan du Barroux, il aime son village. Il peut en être fier car il fait partie de ceux qui ont aidé à en faire ce qu’il est maintenant : une grande famille !

Depuis cette interview, Maurice Barre nous a quitté le 9 décembre. Nous adressons ici, au nom du conseil municipal, toutes nos sincères condoléances à sa famille et ses proches.■ Brigitte d’ollone

PortraitMaurice Barre est né le 18 août 1927 à Caromb. Retraité de l’agriculture et de la restauration, il est mort le samedi 9 décembre 2017. En mémoire de ses parents, beaux parents et amis, il a œuvré au devoir de mémoire dans le département et représenté dignement les combattants volontaires de la résistance de Vaucluse et du Maquis Ventoux.Il a organisé pendant plus de vingt ans la cérémonie en hommage du jeune résis-tant barroussier Fernand Blanc, FFI du Maquis Ventoux, tué lors de l’embuscade du tunnel en 1944 à l’âge de 24 ans.Il s’est investi notamment dans la rénovation et l’entretien du monument de la résistance du Barroux.

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À deux pas de chez nous !

Événement

Ouverture de l’Inguimbertineà l’Hôtel Dieu de Carpentras

Laure de Noves et Pétrarque trônent au milieu des rayonnages permettant ainsi au visiteur de découvrir des pièces de musée

Un mois après son ouverture au public, le 7 novembre 2017, 17 222 visiteurs, lecteurs, curieux, esthètes, gamers, ont découvert ce nouvel espace. entre monument historique, musée et bibliothèque, il offre au territoire de

la cove un nouvel équipement culturel dédié à la lecture publique.

Les 4 et 5 novembre, plus de 9 000 personnes assistaient à l’inaugu-ration. Début décembre, déjà 3330 adhérents étaient inscrits. 75% sont de Carpentras, 13,5% résident sur le territoire de la CoVe et 11,5% sont extérieur.

Les espaces se partagent entre lec-ture, jeunesse, multimédias et infor-matique avec des logiciels en libre

service. Une zone est réservée aux jeux vidéo, à la visualisation de films ou à l’écoute de musique. Doté de moyens contemporains de commu-nication et de partage cette nouvelle bibliothèque offre également un ser-vice à distance grâce aux ressources numériques consultables sur le site internet de l’Inguimbertine où les inscrits peuvent consulter l’intégra-lité du catalogue de la bibliothèque.

Deux autres tranches de travaux sont programmées afin d’accueillir les collections du musée comtadin et les collections historiques de la bibliothèque, ainsi qu’une salle de conférence. Après un premier inves-tissement de 12 696 587 € les travaux des tranches suivantes sont projetés, à terme l’engagement public attein-dra un budget de 35 millions d’euros.

L’Inguimbertine pratiqueMardi, mercredi, jeudi et vendredi de 12h à 18hsamedi de 14h à 18hDimanche de 9h à 12h

sur place, internet est accessible à tous sur demande d’un identi-fiant et d’un mot de passe valables un mois et une semaine pour les non-adhérents. 4h de connexion par jour en Wifi. sur les ordinateurs fixes, les adhérents peuvent profi-ter de deux heures de connexion par jour et les non-adhérents d’une heure.

inscription et consultation en ligne sur http://inguimbertine.carpentras.fr/

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Dans le grand vestibule d’entrée de l’Hôtel Dieu, les trois cents peintures de donatifs ont été restaurées. Une impressionnante et rare collection qui introduit à la bibliothèque

Moins réussi, un lettrage géant signale désormais le site tandis qu’au balcon la traditionnelle banderole annonçant le marché au truffes déflore cette belle façade

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À deux pas de chez nous !

Dans l’espace jeunesse, les artistes contemporains de la région sont présentés et leurs toiles permettent aux plus jeunes lecteurs d’éveiller « du coin de l’œil » leur sensibilité à la peinture. Une œuvre de Jean-Claude Picard, qui vit et travaille au Barroux, intitulée « Pour un paysan et le Ventoux », de 1998, y est exposée à la suite d’une donation aux collections carpentrassiennes.

Un peu de Barroux à l’Inguimbertine

J.-C. Picard LB, « Pour un paysan et le Ventoux », 1998. Installation de la toile de en présence de Jean-François Delmas conservateur de l’Inguimbertine et de l’artiste

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Bloc-notes des informations administratives et pratiques de la commune

Le plateau sportif est très utilisé que ce soit en période scolaire ou pendant les vacances.Des plages d’utilisations sont mises en place pendant les périodes scolaires selon la répartition suivante : Lundi après midi, école sainte Anne (sous réserve) ; Mardi après midi, collège saint Louis ; Jeudi matin, école publique de le Barroux ; Vendredi après midi, collège saint Louis.Les rochers d’escalade remportent un vif succès, sûrement trop puisque nous avons constaté une première série de dégradation par des peintures sur la fontaine, les rochers et le sol devant l’entrée du plateau !! Merci de respecter cet espace, il a été crée et réalisé pour le bien et l’usage de tous.Nous travaillons aussi à la construction des vestiaires. Dans ce but, l’entreprise AYME commandité par le SEV a réalisé la pose du câble électrique. La commune a profité de la tranchée du syndicat d’électrification, pour faire poser le tuyau de refoulement des eaux usées.

VOIeRIeLes travaux d’aménagement de l’ancienne route départementale RD90a et de la route de l’écluse sont terminés.La réglementation pour les personnes PMR est respectée. En effet, à chaque passage piéton, des potelets secondés par des bandes podotactiles ont été installés.

Au niveau de l’arrêt bus BARROUX BAS, dans un souci de mise en sécurité des utilisateurs des transports en commun, un cheminement en résine ainsi qu’un passage piéton ont été créés. Une réflexion est en cours pour l’aménagement PMR de ce lieu. Trois lampadaires à leds seront installés en bas de la route de l’écluse. Ils sont

totalement financés par le syndicat d’électrification vauclusien.Un nouvel arrêt de bus COURS LOUISE RAYMOND est mis en fonctionnement depuis la rentrée. La création de cet arrêt rentre dans le cadre des directives de la COVE demandant aux communes de plus de 500 habitants un arrêt de bus aux normes PMR. La COVE a financé à hauteur de 80 % cet aménagement.

Mise en sécurité d’une partie du chemin carré par la création d’un muret en pierre. Toujours dans cette même logique de sécurité, à l’intersection de la rue René Char, du chemin carré et de l’avenue de Verdun, création d’un STOP en bas de la rue René Char et modification du sens de circulation de l’avenue de Verdun à partir du Chemin Carré.

Comme vous avez pu le constater, à chaque entrée du village, des radars pédagogiques sont en place. Ces appareils sont là afin de vous rappeler les limitations de vitesses en vigueur et de créer ainsi un climat de sérénité pour tous les utilisateurs (piétons ou motorisés) de nos infrastructures.

chapelle saInt jeanA la demande des paroissiens, un autel a été installé dans la chapelle Saint Jean.Historique, la commune de Bédoin dans le cadre d’un réaménagement de la chapelle du Moustier a proposé à Monsieur le curé Salvodeli de notre secteur de le récupérer.Un devis fut demandé à l’entreprise FISHER de Carpentras pour le démontage, le transport et la pose dans la chapelle Saint Jean.Lors du démontage de l’autel, une petite bouteille contenait un document qui indiquait la date de celui-ci, 1967. Bien évidemment nous avons rajouté un autre document indiquant la date de la pose de l’autel dans la chapelle Saint Jean, soit 2017. Cinquante ans séparent ces deux dates... Le financement s’est réparti entre la commune, la paroisse et le voisin M. QUILTON.■ Marc Lartigue

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Quelques numéros utiles

Dans le village

ERPI de Suzette, Le Barroux et La Roque-Alric :École de Le Barroux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 90 62 53 66 (jours scolaires)École de Suzette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 90 62 94 07École privée Sainte Anne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 90 62 32 05Institution Saint Louis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 90 62 48 01Agence postale : L’Épi Café dou Barrous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 90 46 57 83(horaires d’ouverture du magasin)Bibliothèque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 90 35 10 81

autres

Préfecture de Vaucluse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 88 17 84 84Sous Préfecture de Carpentras . . . . . . . . . . . . 04 90 67 70 00Conseil général de Vaucluse . . . . . . . . . . . . . . . 04 90 16 15 00Centre Médico-Social de Vaison-La-Romaine(Assistante Sociale) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 90 36 53 50Permanence : le Mardi après-midi, sur rendez-vous, à la Mairie de Malaucène.

Des problèmes ?

Motifs interlocuteurs

Eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . SDEI : 0 810 439 439Assainissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . SMERRV : 04 90 60 81 81Électricité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . EDF voir numéro sur votre factureDéchets ménagers et autres . . . . . . . . . . . . . . . . COVE : 04 90 67 10 13Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . France TELECOM : 1013 particuliers 1017 entreprises ou votre opérateurInternet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ORANGE : 3900 particuliers 3901 entreprises ou votre opérateurAnimaux errants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . COVE : 04 90 67 10 13(chiens, chats, etc...)Pompiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18SAMU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Centre anti-poison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 91 75 25 25