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Le mémoire universitaire l’organisation de l’ac- tivité mémoire le cahier des charge de l’activité un rappel méthodolo- gique pour construire votre démarche de recherche les normes du do- cument, normes typogra- phiques, bibliographiques etc. Vous trouverez ici : Table des matières I. Ce qu’est un mémoire 2 II. Trois étapes 4 1. Trois journées 4 2. Le suivi de votre travail 5 3. Rendu et soutenances 5 III. Normes de présentation 5 Annexes 7 3 niveaux d’un document 9 Dossier de lancement 11 IV. Comment procéder 12 1. Ce qu’est un bon sujet 12 2. La problématique 14 3. Ce qu’est une hypothèse 16 V. Normes typographiques et bibliographiques 19 GB, SH & PMS

Le mémoire universitairepalimpsestes.fr/IUT/licence/memoire_tc.pdf · 2012. 10. 2. · Le mémoire universitaire 3 2. une étude A l’inverse, un mémoire est l’étude d’un

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  • Le mémoire universitaire

    • l’organisationde l’ac-tivitémémoire

    • lecahierdeschargedel’activité

    • un rappel méthodolo-gique pour construire votredémarchederecherche

    • les normes du do-cument, normes typogra-phiques, bibliographiquesetc.Vo

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    ouver

    ez ici

    :Table des matières

    I. Ce qu’est un mémoire 2

    II. Trois étapes 4

    1. Trois journées 4

    2. Le suivi de votre travail 5

    3. Rendu et soutenances 5

    III. Normes de présentation 5

    Annexes 7

    3 niveaux d’un document 9

    Dossier de lancement 11

    IV. Comment procéder 12

    1. Ce qu’est un bon sujet 12

    2. La problématique 14

    3. Ce qu’est une hypothèse 16

    V. Normes typographiques et bibliographiques 19

    GB, SH & PMS

  • Licence Professionnelle Assurance Banque Finance

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    L’activité mémoire Votrediplômedisposedel’organisationdedeuxtypesdetravauxdesynthèse :

    un mémoire universitaire ; un mémoire professionnel. Voici les consignes, lesnormesetlacommandeduprojetmémoire

    I. Cequ’estunmémoireIl importe d’abord que vous compreniez

    exactement ce que l’on attend de vous et donc de savoir ce qu’est un mémoire universitaire

    1. Pasunrapport....

    Un rapport est un compte-rendu d’activité - le plus sou-vent professionnelle : ce que l’on demande dans de nom-breux diplômes de type DUT où il s’agit de rapport de stage

    ou, dans le cas de l’apprentissage, de rapports de mission. La démarche y est rétrospective puisqu’il s’y agit d’expliciter ce qui a déjà eu lieu.

    • on y pose, c’est-à-dire, décrit, analyse, explicite et explique ce qui a été réalisé ; pour qui ; pour quoi ; comment.

    • on le contextualise en raison des besoins ou des commandes du service ; éventuel-lement des contraintes de l’environne-ment extérieur ;

    • on y présente et justifie les résultats ;

    • on y présente les méthode et outils mis en place pour y parvenir.

    • on y propose, éventuellement, des pistes d’amélioration possibles et des outils de suivi

    En clair, on y retrouve toujours trois grands blocs logiques : quoi - ce qui a été réalisé ; pour qui et pourquoi - la cohérence du réalisé avec la commande ; comment - la démarche méthodologique.

    - Elaborer une bibliographie : ouvrages théo-riques, articles universitaires, articles de presse. Pas de documentation interne à l’entreprise pour ce travail, ni de référence à des sites In-ternet au contenu non vérifié.

    - Problématiser : transformer un « thème d’étude » ou un « sujet » en un problème à résoudre.

    - Manipuler des sources bibliographiques : évi-ter le copiage-collage, le recopiage sauvage ou la juxtaposition irréfléchie, mais témoigner d’une aptitude à réorganiser ses sources en fonction d’une problématique.

    - Structurer un raisonnement, organiser en-semble des arguments et des exemples pour répondre au mieux à sa problématique.

    - Présenter un document lisible, correctement écrit et attentivement relu, comportant une introduction, un développement organisé, une conclusion et une bibliographie.

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  • Le mémoire universitaire

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    2. uneétude

    A l’inverse, un mémoire est l’étude d’un sujet, proposé ou choisi. La démarche y est prospective puisqu’il s’y agit de produire pour un destinataire donné une corps de connaissances qu’il n’avait pas, ou que l’on approfondit pour lui.

    On y trouvera donc nécessairement :

    • un sujet strictement délimité

    • une justification de son intérêt et de son enjeu - et donc un ajustement du travail en raison du des-tinataire supposé

    • une présentation des résultats escomptés : la mise en évidence du jeu d’hypothèses que la démarche transformera en démonstrations

    • une problématique : i.e. une démarche logique de progression qui constituera la cohérence du plan

    • un dossier documentaire, i.e. un corps de documents - qui ne se réduira pas à des ar-ticles de presse mais s’étendront autant à des ouvrages de référence qu’à des articles scientifiques de type universitaire - qui formera le tremplin à la fois de votre recherche et de vos résultats

    En clair, trois blocs logiques : les résultats - l’état de connaissance produit ; la démonstra-tion - qui distribuera le plan du corps central du mémoire (le développement) ; une source documentaire. 1

    3. Pasunerevuedepresse...

    Une revue de presse est l’assemblage, sous une perspective qu’on se donne ou propose, d’articles de presse : ceci suppose effectivement une problématique et donc une réflexion préalable, mais ne constitue pas en soi la production d’un savoir, ou d’une analyse. Il s’y agit uniquement de rassembler des informa-tions éparses dans un corpus cohérent.

    Ce ne l’est pas pour deux raisons :

    • vos sources ne doivent pas se réduire à des articles de presse mais bien s’étendre aux ouvrages théo-riques et articles de recherche

    • votre travail ne se réduit pas à la présentation d’un existant mais doit produire de la connaissance

    4. untravailderecherche

    On se trouve ici dans une posture réflexive. Ce qui veut dire :

    • manipuler des concepts,

    • poser une problématique

    • chercher à y répondre, 1 Attention ceci ne constitue pas (encore) la structure du dossier que vous rendrez mais seulement

    un relevé des items qu’on y devra trouver. La structure du dossier mémoire sera indiquée ci-dessous

  • Licence Professionnelle Assurance Banque Finance

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    • se documenter et utiliser de façon réfléchie des données bibliographiques

    Il ne s’agit pas de décrire, ou de simplement informer mais de produire de la connaissance et donc de

    • analyser

    • expliquer (rechercher des causes)

    • déduire ( tirer des conséquences et/ou les implications)

    • de juger – et donc d’évaluer les résultats de votre réflexion

    Ce qui veut dire que vous ne pouvez vous contenter de seulement reproduire des informations, des énoncés, des théories ou des faits, mais devez au contraire vous battre avec eux – et donc adopter une posture démonstrative et pas uniquement descriptive.

    Ce qui veut dire aussi que la cohérence même de votre propos et donc de votre raisonne-ment doit s’inscrire dans une démarche hypothético-déductive (si.... alors) et non catégo-rico-déductive ( puisque ... alors)

    Votre recherche ne doit pas être feinte : vous ne devez pas partir de certitudes mais d’hy-pothèses.

    Ce qui signifie qu’il n’y a pas de bon mémoire sans un jeu d’hypothèses - et donc sans une bonne problématique. L’objet du mémoire consiste précisément à démontrer vos hypothèses, à les transformer en propositions démontrées, justifiées ; explicites.

    II. Lestroisétapesdevotretravail 1. Troisétapesinitiales

    Trois journées seront consacrées avant décembre au lancement de cette activité.

    • la première : choix du thème et première recherche documentaire

    • la deuxième : définition du sujet et de la problématique . Élaboration du plan de recherche

    • la troisième : réalisation d’un contrat de recherche sous forme d’un rapide dossier de lancement qui sera adressé à l’enseignant pilote qu’on vous aura désigné.

    Ces trois journées correspondent exactement aux indications méthodologiques que l’in vient d’explici-ter :

    • Du thème vers le sujet via une documentation initiale

    • Du sujet vers la problématique

    • Mise au point de la problématique et traduction dans un contrat de recherche

  • Le mémoire universitaire

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    A l’issue de la troisième journée, vous aurez rédigé un mini-dossier de lancement 2 qui sera adressé à votre enseignant pilote et qui servira à la fois de base à vos futurs échanges et de contrat sur quoi vous vous engagez.

    2. Lesuividevotretravailparunenseignantpilote

    Attention un enseignant pilote n’est ni un directeur de thèse ni un confesseur : vous devez le considérez comme une personne ressource qui peut vous conseiller, vous proposer des pistes mais le sujet que vous avez déterminé à l’issue de ces trois jours est considéré comme validé et ne peut plus varier qu’à l’infime marge.

    3. Renduetsoutenances

    Vous vous conformerez aux dates indiquées par ailleurs.

    Vous aurez - et sur l’écrit et sur la soutenance - des cours de méthodologie appropriés.

    III. Formatdudocumentfinal:normesdeprésentation

    Vous prendrez soin à la fois à utiliser tous les moyens offerts par les logiciels de traite-ment de texte et à respecter le destinataire de celui-ci.

    Vous devez avoir en premier soin, le souci du destinataire et pour ceci vous assurer que votre document soit visible avant d’être li-sible. 3

    Le lecteur doit savoir d’emblée

    • le sujet abordé par le document : c’est le rôle du titre général en page de garde

    • la démarche et les résultats : c’est le rôle de l’abstract en page 2

    • un exposé précis de la progression de l’exposé : c’est le rôle de la table des ma-tières.

    • Ces trois pages constituent le point d’entrée dans le document qui doit pouvoir être survolé ou lu en détail.

    Ceci constitue le premier niveau qui, en zoom, va du global au détail.

    2 Voir ci-dessous annexe p 113 voir annexe page 9

    Lastructuredumémoire

    Le premier niveau est l’ambassadeur de votre texte : il permet par anticipation de parcou-rir l’information contenue dans le dossier

    • page de garde avec titre plein et destina-teurs - éventuellement destinataires

    • abstract (centré au milieu de la page)

    • table des matières

    Le second niveau est le corps même de votre document : veillez à ce qu’il soit correctement jalonné par un réseau de titres pleins

    Le troisième niveau est constitué par les an-nexes. Vous veillerez à les classer, titrer, traiter .

    Les t

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  • Licence Professionnelle Assurance Banque Finance

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    Le second niveau est le corps du mémoire distribué en parties, sous parties etc.

    Le troisième niveau est constitué par les annexes que vous jugerez bon de placer.

    Mais tout ceci ne peut fonctionner que si vous jalonnez votre propos de titres in-formatifs, pleins, qui permettent au lecteur, avant même de commencer la lecture,

    de savoir ce qu’il va trouver.

  • Le mémoire universitaire

    7Annexes

  • Licence Professionnelle Assurance Banque Finance

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    Uneméthodesoignée

    Elle n’est jamais anodine. Et vous devrez en tout état de cause vous souvenir que rien n’est jamais ni évident, ni simple.

    La poser c’est toujours repartir de votre problé-matique. Or, une problématique n’est pas unproblème.

    Vous avez choisi un sujet en fonction certes de l’intérêt que vous croyez qu’il revêt pour vous,mais surtout pour le problème, l’enjeu qu’il pose et suppose.

    Le traiter ce n’est pas partir à l’aventure ; c’est au contraire mettre en place un protocole de recherche, de traitement des données, de vé-rification de ces données à partir d’une hypothèse que désormais vous devez être capable de formu-

    ler clairement.

    Construire sa démarche à partir de sa destination (vérification de l’hypothèse) et de son destinataire vous garantira la dynamique de votre travail

    Pasderecherchesansobservation

    Ce qui signifie recueillir des données, des infor-mations. Les stocker, les classer; les traiter avant de les transmettre. N’oubliez pas que votre recherche d’information dépend en réalité de vos hypothèses de départ. Gardez l’oeil ouvert : si votre hypothèse s’avère trop réductrice ou fallacieuse, elle risque bien de vous faire passer à côté des informations nécessaires.

    Pasd’observationsansargumentation

    Il ne suffira jamais de seulement poser des infor-mations ou de les situer. Vous devrez les expliquer, prouver en quoi elles représentent une preuve ou un élément de preuve de votre thèse. En consé-

    quence vos références devront toujours figurer en point de départ d’un raisonne-ment - jamais à la fin.

    N’oubliez pas non plus que les infor-mations recueillies seront rarement des preuves en soi : il vous faudra souvent les relier à d’autres ou en faire l’objet d’une démonstration pour les raccorder à votre thèse.

    Surtout, vous avez intérêt, dans la consti-tution de votre dossier de documentation à toujours accompagner le document choisi, outre ses références, d’un mot clé, d’un ra-pide résumé, et de son apport à votre pro-blématique. A quoi ce document va-t-il me servir, en quoi est-il une preuve, une objec-tion etc. ?

    Nepasconfondrerechercheetex-

    positionÉlaborer un plan d’avancement, c’est po-

    ser une logique d’investigation. En vous demandant un plan prévisionnel, nous vous demandons, non pas le plan final de votre mémoire - ce serait absurde - mais le plan, devant détailler chaque étape lo-gique, de votre recherche.

    Pasdepreuvesanscontrepreuve

    Méfiez- vous des solutions trop simples, des réponses trop évidentes. N’oubliez pas que vos propos seront d’autant plus per-tinents qu’ils seront généralisables et que, donc, ils auront préalablement traqué les éventuelles exceptions, apparentes contra-dictions etc. N’oubliez pas non plus que si l’on peut invalider absolument une hypo-thèse, sa validation ne saurait jamais être ni absolue, ni définitive. N’hésitez donc pas à doubler vos preuves directes de raisonne-ments a contrario !

    Vousproposerunrappelépistémologiqueicin’estpaspourfairejoli!Larigueurintellectuelledevotretravailderecherchepasseparl’observancedequelquesprudences; le respectde règlesdeméthodeprécises.Lisez!Approfondissez!

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  • Lestroisniveauxd’undocument

  • Le mémoire universitaire

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  • Licence Professionnelle Assurance Banque Finance

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    IV. Lesgrandsprincipesdelarecherche:com-mentprocéder 1. Cequ’estunbonsujet

    Pour vous aider à le comprendre, on partira d’un exemple fictif.

    a. Distinguer thème et sujet

    Vous avez des intérêts, des prédilections : ils vous feront spontanément choisir tel ou tel domaine. Mais attention ceci ne suffit pas à constituer un sujet.

    Imaginons que vous choisissiez de traiter de la dette.

    Ceci constitue un domaine d’investigation : voici le thème.

    C’est le territoire sur quoi vous ferez porter votre recherche, votre analyse. Mais ce n’est que cela. Remarquons d’emblée que ce thème doit pouvoir être appréhendé dans l’espace d’un mémoire et dans le temps de votre formation : une année. Ce n’est pas une

    thèse ! Il mérite donc vraisemblablement d’être circonscrit : il vaut sans doute mieux le limiter à un pays, une période etc. si l’on veut pouvoir achever l’étude en des temps respectables.

    Pour autant ceci demeure insuffisant. Sur ce même thème on pourrait parfaitement vouloir traiter, par exemple :

    • des moyens de la réduire

    • des effets d’une politique de réduction : sur l’économie ; sur le chômage ; sur les échanges inter-nationaux ; sur la politique étrangère .....

    • des causes de la dette : politiques, économiques, financières .....

    • des éventuels bénéficiaires de la dette

    • .....

    On le voit à partir d’un même thème, plusieurs sujets sont possibles.

    Voici le sujet !

    b. avoir le sens de la question

    Un sujet est toujours une question que l’on pose sur un aspect d’un thème. Il n’y a pas de sujet sans question. Et, pour autant qu’un mémoire, une recherche soient une série de réponses, il ne peut y avoir de réponse s’il n’y a pas eu de question préalable.

  • Le mémoire universitaire

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    La seconde étape de votre travail, surtout si vous voulez éviter des sujets téléphonés, où il n’y aurait pas grand chose à dire qui ne fût évident, consiste effectivement pour vous à

    • poser des questions

    • repérer les types de réponses possibles

    • vérifier ainsi, à partir du résultat escompté si votre étude est susceptible d’apporter une plus value et pour qui.

    Comme toujours, en communication comme en recherche, il faut partir de la fin, de la destination du travail.

    Un bon sujet doit pouvoir être, d’emblée, résumé en une phrase, celle à quoi aboutira toute votre démarche ; qui sera la thèse de votre mémoire.

    Ex : la dette est peut-être une catastrophe pour les États, mais une aubaine pour les banques.

    Imaginons que telle soit votre hypo-thèse. On voit bien que ceci implique que l’on spécifie de quelle dette on parle ; et que, surtout on la relie aux acteurs concernés ; ceci suppose surtout que vous ayez interrogé la représentation spontanée que l’on en a et que vous ayez re-péré ce qui en elle posait problème mais qu’en même temps ce qui pour les uns pouvait être obstacle, pour d’autres, pouvait être moyen.

    Il y a ici une vraie question : de celles qui ne se contentent pas des apparences ou des idées reçues mais qui interrogent la pertinence même des concepts, des représentations ; de celles qui pratiquent le doute méthodique et qui, par là, se donnent les moyens d’ouvrir le champ, d’élargir l’enjeu mais donc aussi l’intérêt d’un sujet.

    Un bon sujet résulte d’une démarche de type philosophique qui aurait du vous apprendre que bien poser le problème c’est l’avoir à moitié résolu. Oui, tout se joue dans cette phase initiale !

    Un bon sujet dégage toujours un problème c’est-à-dire transformeuneréponseenunequestion ; subvertit les certitudes en interrogations. Pas de réponse sans question préalable avons nous écrit : cela signifie pas de réponse pertinente sans un problème clairement et précisément posé.

    Avoir le sens de la question revient toujours à faire le chemin inverse de celui de l’action. La dette est un fait. Vous ne pourrez jamais rien en dire si, d’abord, vous ne transformez ce fait, qui est la réponse, dans la réalité, à des choix, théories et pratiques préalables. Si, comme on le dit, on a, dans les années précédentes, laisser filer la dette, c’est que d’aucuns y ont nécessairement vu une solution possible, ou, en tout cas, un moindre mal. S’attaquer à la question revient ici à transformer une solution en un pro-blème ; une réponse en une question.

    Vous ne pouvez agir que sur fond d’une représentation théorique qui a justifié la pertinence et l’ef-

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    14

    ficacité de votre action : agir suppose toujours/déjà une réponse préalable, fût-elle provisoire. Vous pouvez travailler en entreprise sur fond des savoirs et savoir-faire que vos possédez. Je sais -> j’agis. A l’inverse, mener une recherche revient toujours à remettre en question ce savoir initial ne serait-ce que pour adapter votre action à

    une nouvelle donne. A l’origine de la recherche, le doute, l’interrogation – jamais la certitude.

    Chercher, d’abord, c’est tout remettre à plat.

    Second exemple dans le champ d’un rapport de mission : modifier des procédures

    Imaginons que l’on vous demande de modifier des procédures existantes. Ces procédures sont un fait ; évidemment. Mais elles sont en même temps le résultat d’une analyse antérieure qui avait trouvé en elles une réponse pertinente, à un moment donné, aux objectifs que l’on cherchait à atteindre. Quels objectifs ? Et pourquoi ceux-ci ne sont-ils plus atteints correctement ? car, après tout, on ne cherche à améliorer que ce qui ne marche pas - ou plus - de manière satisfaisante.

    Si l’on vous demande de les changer ce peut s’expliquer soit par un changement d’ob-jectif ; soit par l’émergence de nouveaux outils qui implique de les adapter ; soit par le repérage d’inconvénients nouveaux. Mais vous ne pourriez en tout cas jamais apporter d’amélioration si vous ne vous demandiez préalablement quels sont les objectifs et la raison pour laquelle on avait mis en place ces procédures. C’est donc, ici aussi, transformer une réponse en une question.

    2. Cequ’estuneproblématique:différenceentreproblèmeetpro-blématique

    a. Le problème

    Il n’y a rien de plus agaçant - mais fallacieux surtout - que cet usage immodéré, intempestif et bour-souflé du concept de problématique.

    Le problème est un obstacle, quelque chose qui est jeté en face, contre moi et sur quoi je butte4. Éty-mologiquement, problème dit la même chose que scandale : une pierre d’achoppement glissé sur mes pieds et qui me fait tomber. Ce que le grec appelle problème, le latin le nomme ob-jet : ce qui est jeté en face de moi.

    Sans aucun jeu de mot, la recherche et donc le sens du problème consiste exactement à transformer un ob-jet en pro-jet.

    La problématique est le chemin, la méthode, la démarche, que vous vous donnez pour écarter la pierre, pour résoudre le problème.

    4 Empr. au lat. problema «problème, question à résoudre», gr. problhma «ce qu’on a devant soi, obstacle; tâche, sujet de controverse, problème», dér. de proballw «jeter devant; mettre en avant comme argument; proposer (une question, une tâche, etc.)

    et l’on retrouve dans le suffixe grec ballo exactement ce que dit jet dans objet

  • Le mémoire universitaire

    15

    Le sens du problème démarre exactement au moment où l’on réalise que rien ne pose problème en soi. Qu’il n’y a de problème que lorsqu’il y a contradiction entre :

    • un fait et une théorie

    • un fait et un objectif assigné

    • un fait et les objectifs assignés d’acteurs différents

    • une apparence et une réalité

    • le court terme et le long terme

    • ....

    b. quelques exemples

    Le Contrat Social de Rousseau commence par cette phrase embléma-tique au moins autant que programmatique :

    L’homme naît naturellement libre et pourtant, partout, il est dans les fers.

    La contradiction est ici entre le prin-cipe et la réalité

    En 1633 les fontainiers ne parvien-nent pas à faire monter l’eau dans les canalisations au delà de 10,33 m : la contradiction réside ici entre un fait d’expérience et la théorie jusque là admise que la nature ait horreur du vide. Elle sera résolue en changeant de théorie : la découverte de la pression atmosphérique.

    L’exemple de la dette derechef : elle est une contrainte pour moi qui em-prunte et elle grève un avenir dès lors qu’elle dépasserait un seuil suppor-table ; mais elle est en même temps au coeur de l’activité du prêteur. Contra-diction ici entre les acteurs. Question de perspective !

    La problématique est la présentation d'un problème sous différents aspects. Dans un mémoire de fin d'étude, la problématique est la question à laquelle l'étudiant va tâcher de répondre. Une problématique mal posée est un hors-sujet.

    Problématiser, c'est poser le problème de recherche (énoncé), en faire ressortir les informations pertinentes (termes) et être dans le bon cadre spatio-temporel. La construction de la problématique se fonde sur une vue explosée de la phrase qui rend compte des sous-entendu (sens caché) et permet de mettre en évidence les liens logiques entre les termes du sujet.

    La problématique ne demande pas une définition d'un mot. Elle implique un travail de reformulation qui peut être sous la forme d'un paradoxe. C'est une question complexe qui demande d'être capable de conjuguer plusieurs informations, parfois divergentes, en les justifiant, tout en restant neutre.

    Cheminement

    Chaque argument du développement doit se placer dans une démarche de résolution de problème bien que cela n'offre pas forcément une réponse à la fin, mais ou au moins, permette d'y avancer.

    La problématique représente un cheminement re-groupant un thème, des interrogations évoquées par ce thème, une question précise et l'hypothèse que l'on en fait. En découle ensuite la recherche proprement dite : recueil de données (enquêtes, lectures, expériences...), puis l'analyse de ces données qui permettra au final de confirmer ou d'infirmer l'hypothèse de départ.

    lire aussi

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  • Licence Professionnelle Assurance Banque Finance

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    La montagne qui est en face de moi est un obstacle si je veux l’escalader ; un moyen si je veux contempler le paysage ! Contradiction entre des objectifs diffé-rents

    L’esclavage est intolérable ! Évidemment, mais seulement dans le cadre d’une théorie qui pose l’égalité naturelle entre les hommes. Dans l’optique d’une théorie inégalitaire, voire racialiste, l’esclavage est parfaitement acceptable. La contradiction réside ici entre deux approches théo-riques. Ce qui est une manière de dire que rien ne pose problème en soi.

    Leproblèmeesttoujoursunecontradictionentredeuxtermes.

    c. la problématique

    La problématique c’est d’abord une méthode, c’est ensuite une démarche.

    Une fois posée la contradiction, il s’agit de la résoudre ; de la dissoudre. Au besoin en faisant éclater la théorie en vigueur et en en substituant une nouvelle - c’est ce que fait Torricelli en découvrant la

    pression atmosphérique ; ou Einstein en posant la théorie de la relativité.

    La problématique c’est très exactement le chemin que l’on va prendre par lequel la contradiction sera résolue :

    ce peut être une démarche expérimentale dans le cadre des sciences physiques et biolo-giques

    ce peut être en se fixant d’autres objectifs dans le cadre d’une action

    ce peut être en se fixant de nouvelles normes juridiques, morales etc : exemple du préambule de la Constitution ou de la Déclaration de 1789

    ....

    Problématiser c’est ainsi mettre en perspective l’objet qu’on s’est donné avec des théories, des faits. C’est se construire un protocole de démonstration : c’est en ceci que la problématique est un chemin.

    Où l’on retrouve le rôle central de l’hypothèse. Tout l’enjeu consiste à mobiliser faits, théories et dé-monstrations qui vous permettent d’étayer ou d’invalider l’hypothèse initiale.

    C’est pour cela qu’un problème n’est pas une problématique : une problématique se construit en rai-son de l’hypothèse que l’on veut démontrer.

    Partez toujours d’elle c’est-à- dire de la fin.

    3. Cequ’estunehypothèse

    Nul n’entre ici s’il n’est géomètre (Platon)

    Ne rien admettre en sa créance qui ne soit vérifié ou prouvé (Descartes)

    C’est d’ailleurs exactement ce que l’on observe dans la démarche expérimentale qui se joue toujours en trois temps : observation des faits ; hypothèse ; expérimentation-vérification.

  • Le mémoire universitaire

    17

    a. Observation

    L’observation des faits ne se fait pas par hasard et surtout elle n’est jamais passive. Les faits méritent d’être interprétés et ils le sont toujours en raison de la grille théo-rique qui gouverne la recherche et des hypothèses émises. Ce pourquoi il est important, avant même de se lancer sérieusement dans la recherche des sources d’avoir formulé sa ou ses hypothèses : elles condition-neront ce que vous chercherez - et donc trouverez.

    Par ailleurs cette observation est tout sauf passive : rarement on trouvera les données exactes que l’on cherche dans un seul document ou un seul fait mais plutôt éclatés en des sources diverses. Ce sera votre premier travail de les rassembler, pour obtenir ma matière brute à partir de quoi réfléchir.

    b. Hypothèse

    Une hypothèse est en réalité une solution conjecturée : elle est la réponse que l’on essaie pour résoudre la contradiction repérée. C’est comme si à la question pourquoi, l’on répondait par une autre question : pourquoi pas ?

    Pour autant, même s’il est vrai que l’hypothèse relève de l’imagination et signe ainsi ce qui peut faire le génie d’un chercheur, l’hypothèse n’est jamais délirante pour s’inscrire toujours dans le champ de ce qui est rationnellement prouvé.

    Ainsi Torricelli part des principes de la mécanique pour supposer que si l’eau ne monte pas c’est qu’une force égale, de ses contraire s’y oppose en s’appliquant au même point. Il y a imagination dans la mesure où son hypothèse n’est pas une réalité perçue empiriquement, mais elle demeure rationnelle parce qu’elle s’inscrit dans le cadre strict du déterminisme (pas d’effet sans cause) de la rigueur ( rien d’admissible qui ne soit vérifiable ou prouvable) et se contente d’inventer un antécédent dans la chaîne causale que l’expérience empirique ne donne pas. L’hypothèse, ici, vient combler un trou mais parce que ce n’est, à de stade, qu’une hypothèse, elle exige d’être vérifiée, calculée, prouvée.

    c. Vérification

    C’est le grand principe des sciences, et en général, de toute démarche théorique : on ne peut travailler que sur des faits observables et quantifiables ; que sur des hypothèses vérifiables ; qu’à partir de protocoles expérimentaux. Parce que vous n’êtes pas dans le domaine des sciences de la matière vous n’aurez pas à monter des protocoles expérimentaux ni des outils de mesure en laboratoire mais vous devrez - au moins - vous attacher à fournir des arguments, des confrontations théoriques qui puissent étayer votre thèse.

  • Licence Professionnelle Assurance Banque Finance

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    Unexempledetraitédeméthode:

    Sommaire01. Inscrire son projet de recherche dans un cadre épistémolo-

    gique

    02. Spécifier l'objet de la recherche

    03. Collecter les données : l'enquête

    04. Collecter les données par l'observation

    05. Collecter les données par l'expérimentation

    06. Choisir parmi les méthodes exploratoires

    07. Choisir parmi les techniques spécifiques d'analyse qualitative

    08. Choisir parmi les méthodes quantitatives explicatives

    09. Structurer et communiquer les résultats de sa recherche

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    Normes typographiques et bibliographiques, Yves Chemla & Pierre-Michel Simonin

    Quelques règles typographiques simplifiées

    La typographie constitue une technique complexe, dont il appartient à chacun de maîtriser un certain nombre de règles. En effet, l’utilisation désormais courante des traitements de texte, les exigences universitaires en matière de dossiers, exigent désormais que ces règles soient appliquées. Vous trouverez dans cette note quelques unes de ces règles, présentées de manière non-exhaustive. Elles concernent essentiellement le choix des polices pour la réalisation de vos dossiers ainsi que quelques règles de ponctuation, et se termine par la présentation des bibliographies. Il vous appartient également de lire le document publié par Serge Cormier aux presses de l’université de Nantes, téléchargeable à cette adresse : http://www.irem.sciences.univ-nantes.fr/telecharge/ecrit.pdf La rubrique « Typographie » de Wikipedia constitue une entrée dans ce monde. Il vous apportera d’autres informations dont vous pourriez avoir besoin.

    Choix de la police dans les titres et corps des dossiers

    Le choix de la police n’est pas indifférent et ne saurait

    être le fruit du hasard. Grossièrement, on distingue deux

    grandes catégories : les polices à empattement, les polices

    sans empattement. Ce dernier est la petite extension qui

    termine le dessin de la lettre. Prenons par exemple la lettre

    I en capitale, dans deux polices de familles différentes :

    I Calibri, sans empattementI Times New Roman, avec empattement

    On propose la règle suivante : autant dans les titres, les

    polices peuvent être relativement ouvertes, autant dans le

    corps du texte, il convient d’utiliser une police à empatte-

    ment. Rappelez-vous : le Times est un journal et la police

    qui a été créée avait pour vocation d’en faciliter la lecture.

    D’une façon générale, la référence universitaire, pour le

    corps de texte est la Times New Roman en corps 12, avec

    un interligne de 1,5. Vous trouverez ça et là des indica-

    tions différentes. Songez aussi au fait que si tous les do-

    cuments se ressemblent, ce n’est pas très sain. Vous avez

    donc une règle, et des dérogations possibles, mais qui

    sont de l’ordre de vos choix et de vos décisions, et qu’il

    faut savoir justifier. Il existe de très nombreuses polices

    à empattement, toutes plus élégantes et lisibles les unes

    que les autres : garamond, lucida bright, cambria etc.

    SoulignementLe soulignement est à l’origine un code manuscrit destiné à l’imprimeur, afin

    qu’il mette le texte souligné en italiques. Évitez le soulignement : vos docu-

    ments sont déjà souvent saturés de tableaux et le soulignement finit par rendre

    les pages difficilement lisibles. La typographie recherche la plupart du temps

    l’équilibre et l’économie de moyens.

    http://www.irem.sciences.univ-nantes.fr/telecharge/ecrit.pdfhttp://www.irem.sciences.univ-nantes.fr/telecharge/ecrit.pdfhttp://www.irem.sciences.univ-nantes.fr/telecharge/ecrit.pdf

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    Règles typographique de la ponctuation

    Vous trouverez dans le tableau

    suivant (https://sites.univ-lyon2.

    fr/lettres/memosfac/ponctuation.

    html)

    la liste des normes courantes, qu’il

    est évidemment indispensable de

    suivre. On rappelle qu’une espace

    insécable est un caractère typogra-

    phique consistant en une espace

    que l’on intercale entre deux mots

    (ou un mot et une ponctuation) qui

    ne doivent pas être séparés par un

    éventuel retour à la ligne automa-

    tique. L’espace insécable permet

    d’éviter qu’un mot ou une ponctua-

    tion soit rejeté et isolé en début de

    ligne lorsque cela nuirait à la flui-

    dité de la lecture. Il est recommandé

    ici aussi de lire la rubrique de Wiki-

    pedia traitant de cette espace.

    Ponctuation Avant Signe Après

    apostrophe aucune1 espace ‘ aucune espacevirgule pas de blanc , espacepoint pas de blanc . espace

    point-virgule espace insécable ; espace

    point d’exclamation

    espace insécable ! espace

    point d’interrogation

    espace insécable ? espace

    deux points espace insécable : espace

    point de suspension - en fin de phrase : aucune espace

    ...espace

    - en début de phrase : espace espace insécable

    tiret de mot composé aucune espace - aucune espace

    tiret d’incise (demi-cadratin) : - au début de l’incise : espace

    –espace insécable

    - à la fin de l’incise :

    espace insécable espace

    tiret de dialogue (cadratin)

    (en début de ligne) — espace

    parenthèse ouvrante espace ( aucune espace

    parenthèse fermante aucune espace )

    espace (ou ponctuation)

    crochet ouvrant espace [ aucune espace

    crochet fermant aucune espace ] espace (ou ponctuation)guillemet ouvrant espace “ aucun espace

    guillemet fermant aucune espace ”

    espace (ou ponctuation)

    chevron ouvrant espace « espace insécable

    chevron fermant espace insécable » espace

    1. En typographie, le mot espace est féminin.

    Source : Cormier, Serge, L’Écrit et

    les normes typographiques, p. 14

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    Normes typographiques et bibliographiques, Yves Chemla & Pierre-Michel Simonin

    La présentation des bibliographiesLes normes, là aussi, sont diverses, et il existe une abondante littérature concernant ce sujet. On se

    contentera de règles courantes, qu’il conviendra également de suivre attentivement. On rappelle que

    la présentation des bibliographies est définie par la norme ISO 690, dont vous trouverez aisément une

    description abrégée ici : http://revues.refer.org/telechargement/fiche-bibliographie.pdf

    Elles sont en général classées selon l’ordre alphabétique des noms d’auteurs.

    • Ouvraged’unauteur :

    Nom, Prénom, Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition : éditeur, année d’édition

    Bergerot, Franck, Miles de A à Z, Paris : Le Castor astral, 2012

    • Ouvragecollectif

    Nom, Prénom et Nom Prénom, Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition : éditeur, année d’édition

    Nom, Prénom ; Nom, Prénom et Nom, Prénom, Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition : éditeur, année d’édi-

    tion

    • Articledansunouvrage :

    Nom, Prénom, «Titre de la contribution», in Nom, Prenom, Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition : éditeur,

    année d’édition, p. XX à XX

    • Périodique

    Titre du périodique, Lieu d’édition, numéro, date de publication,

    • Articledansunpériodique

    Nom, Prénom, «Titre de l’article», in Titre du périodique, Lieu d’édition, numéro, date de publication,

    p. XX-XX

    • Sitographie :

    Lorsqu’un article ou un livre a été téléchargé, on complète la bibliographie par la mention : «disponible

    sur internet : (http://adresse_de_la_page)

    Lorsqu’il s’agit d’un texte disponible uniquement sur internet :

    Nom, Prenom, Titre de l’article, Nom du site, date de publication (http://adresse de la page ; consulté

    le : date du jour de consultation).

    Appels de notesL’appel de note se place avant tout signe de ponctuation. Il

    sert en général à deux objets :

    • apporter une explication approfondie, une précision, une

    nuance ;

    • indiquer une référence bibliographique.

    Les notes sont en bas de page et sont numérotées de façon

    continue. Vous veillerez à paramétrer le traite-

    ment de texte que vous utilisez à cet effet.

    http://revues.refer.org/telechargement/fiche-bibliographie.pdf

    I.Ce qu’est un mémoire II. Les trois étapes de votre travail  1.Trois étapes initiales  2.Le suivi de votre travail par un enseignant pilote  3.Rendu et soutenances

    III.Format du document final : normes de présentation IV.Les grands principes de la recherche : comment procéder  1.Ce qu’est un bon sujet  2.Ce qu’est une problématique : différence entre problème et problématique  a.Le problème

     3.Ce qu’est une hypothèse