Le monde des esprits est-il réel - Amazon Web Services€¦ · Le monde des esprits est-il réel ? Les forces iniques et dangereuses du règne spirituel Inculquez à vos enfants

mars - avril 2008

Le monde des esprits

est-il réel ?Les forces iniques et dangereuses du règne spirituel

Inculquez à vos enfants une morale -Apprenez-leur à choisir soigneusement leurs médias

Les chrétiens qui ne célèbrent pas les Pâques sont-ils au courant ?Le Jésus que si peu connaissent

Les forces iniques et dangereuses du règne spirituelInculquez à vos enfants une morale -

Apprenez-leur à choisir soigneusement leurs médiasLes chrétiens qui ne célèbrent pas les Pâques sont-ils au courant ?

Le Jésus que si peu connaissent

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février - mars 2008 volume 7 numéro 2Bonnes Nouvelles paraît six fois par an et est une publication de

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Sommaire

Le monde des esprits est-il réel ?

La culture pop et la religion font très souvent allusion au « spirituel ».Fiction ou réalité ? Que s'y passerait-t-il ? Disposons-nous d'une sourced'information capable de nous éclairer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

En couverture

Les forces iniques et dangereuses du règne spirituel

Des pratiques occultes et étranges comme le wicca, la santéria, le vaudou et la divination gagnent enpopularité. Que faut-il en penser ? Sont-elles inoffensives, ou dissimulent-elles un côté sinistre ? . . . 6

Inculquez à vos enfants une morale ; apprenez-leur à choisir soigneusement leursmédias.

La plupart des médias auxquels ont accès nos enfants exaltent des modèles contraires au christianisme.Comment leur apprendre à sélectionner judicieusement leurs chanteurs et leurs films ? . . . . . . . . . . . . 9

Les chrétiens qui ne célèbrent pas les Pâques sont-ils au courant ?

Pour plusieurs centaines de millions de croyants de par le monde, Pâques est la fête religieuse la plusimportante. Or, des milliers de chrétiens ne l'observent pas. Savent-ils quelque chose que les autresignorent ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11


Pourquoi le christianisme généralement pratiqué aux yeux de tous diffère-t-il autant de celui du Jésusde la Bible ? Se pourrait-il qu'on se méprenne sur les enseignements du Christ ? . . . . . . . . . . . . . . . . 14


Vous êtes-vous jamais interrogé sur laprésence d'entités spirituelles dansl'univers ? Les questions foisonnent

en ce sens. Peut-être connaissez-vous per-sonnellement un féru du « spiritisme » ?

Ce « monde des esprits » auquel on faitsouvent allusion, existe-t-il vraiment, ou est-il le produit de notre imagination fertile ?Est-il accueillant ou dangereux ?

Il importe que nous le sachions.Indépendamment de notre assentiment, lesmédias évoquent continuellement cette autredimension. Les derniers films à succès et lesromans les plus populaires de fiction sontnombreux à traiter ce no man's land de l'in-tangible. Les émissions et les séances où l'on« communique avec les morts » se multi-plient et gagnent en popularité.

On pourrait croire qu'en cette ère de mer-veilles technologiques, les gens s'intéresse-raient surtout aux sciences. Or, on se fascinede plus en plus pour ce qui touche au « spi-rituel », tant pour ses entités positives quepour ses forces destructives.

Tenez vous-le pour dit : Dans les années àvenir, le fait d'être convenablement informéen ce domaine risque fort de vous éviterbeaucoup de souffrances et de chagrin, àvous et aux êtres qui vous sont chers.

Que faut-il donc savoir, ou éviter à ce pro-pos ? Quelle est la source d'information laplus fiable en ce domaine ?

La bonne source d'information

La science est-elle à même de nouséclairer sur ce qui touche, si l'on peutdire, l'esprit ? Si ce domaine appartient àla réalité, il ne saurait être question, bienentendu, de matière ou d'atomes. Le dic-tionnaire décrit le spirituel comme «immatériel, incorporel » (Petit Robert).Or, la science évite le plus possible de seprononcer sur tout ce qui ne peut s'obser-ver au microscope, dans un télescope ouêtre attentivement examiné dans un labo-ratoire. Elle reconnaît être mieux quali-fiée pour observer la matière, et afficheun grand scepticisme à l'égard de tout cequi touche au spirituel.

Et la religion ? Voilà bien une sphère oùabondent toutes sortes d'idées à ce propos.Ces informations sont-elles dignes deconfiance ? Les religions orientales, parexemple, parlent souvent de surnaturel, maisleurs nombreux ouvrages se contredisentfréquemment. Et la Bible ? Elle a fort à dire

sur le surnaturel. Est-elle fiable ?Après avoir étudié les religions orientales

pendant 42 ans, M. Montiero-Williams,ancien professeur de sanskrit à l'universitéd'Oxford, a comparé celles-ci au Livre deslivres, et a conclu : « Faites-en une pile [desouvrages des religions orientales] en les pla-çant sur le côté gauche de votre bureau, et àdroite, à l'opposé, le plus loin possible decette pile, placez votre Bible – toute seule –car il existe entre ces ouvrages orientaux dits« sacrés » et cette dernière un gouffre qui nepourra jamais être comblé, un fossé gigan-tesque qui ne pourra jamais être éliminé parune science quelconque ou telle ou telle pen-sée religieuse » (cité par Sidney Collett, AllAbout the Bible, 1958, p. 314-315).

C'est le cas non seulement de tous leslivres mystiques de l'Orient, mais aussi depratiquement tous les ouvrages traitant dumonde spirituel ; ils se contredisent demanière flagrante, et présentent une fouled'informations non prouvées.

La Bible est-elle digne de confiance ?

De tous les ouvrages traitant du surnaturel,la Bible seule s'est avérée digne de confianceau fil des siècles, établissant à ce niveau la dis-tinction entre le bien et le mal. Car, effective-ment, dans le règne spirituel, il existe des êtresbons, mais aussi des êtres méchants.

La Bible est le seul ouvrage affirmant êtreinspirée par Celui qui préside sur tout cetéther spirituel – Dieu ! Elle déclare : « TouteEcriture est inspirée de Dieu, et utile pourenseigner, pour convaincre, pour corriger,pour instruire dans la justice, afin que l'hom-me de Dieu soit accompli et propre à toutebonne œuvre » (II Tim. 3:16-17 ; c'est nousqui soulignons).

La Bible est en outre le seul ouvrage don-nant une description suivie du règne spiri-tuel sans se contredire, et de manière logiqueet historique. C'est la seule source fournis-sant depuis des siècles des informationsdignes de confiance sur le surnaturel, infor-mations ayant fidèlement servi à contrecar-rer les forces spirituelles maléfiques.

En fait, il y a près de 2000 ans, soninfluence incita beaucoup de gens à rejeterdes ouvrages traitant de forces surnaturellesmaléfiques. Quand l'apôtre Paul se rendit àÉphèse et y prêcha les vérités divines de laBible, ceux se servant d'ouvrages d'occultis-me et de magie décidèrent de les détruire etde renoncer aux ténèbres spirituelles.

« Et un certain nombre de ceux quiavaient exercé les arts magiques, ayantapporté leurs livres, les brûlèrent devant toutle monde : on en estima la valeur à cinquan-te mille pièces d'argent.

C'est ainsi que la parole du Seigneurcroissait en puissance et en force » (Actes19:19-20).

Parallèlement, de nos jours, la Bibledemeure la force la plus efficace contre lespuissances maléfiques. Grâce en grande par-tie à la Bible, nous vivons dans un monde oùce qui prévalait autrefois en matière demagie, d'idolâtrie et de superstitions a prati-quement été éliminé, même si, de temps àautre, ces fausses croyances essaient derefaire surface, comme c'est le cas à notreépoque. Que déclare donc la Bible à proposdu règne spirituel. En quoi peut-elle nousêtre utile ?

Un univers surnaturel rempli d'anges

Pour commencer, il y a dans le règne spi-rituel, des créatures extraordinaires et béné-fiques, des anges justes et bons. Ces êtresspirituels, Dieu nous révèle qu'Il les a créés :« il dit des anges : Il fait de ses anges desesprits, et de ses serviteurs une flamme de

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Le monde des esprits est-il réel ?La culture pop et la religion font très souvent allusion au « spirituel ». Fiction ou réalité ? Que s'y passerait-t-il ?

par Mario Seiglie

Le monde des esprits est-il réel ?

La Bible est le seul ouvrage affirmant être inspiré parCelui qui préside tout le règne spirituel – Dieu !La Bible est le seul ouvrage affirmant être inspiré parCelui qui préside tout le règne spirituel – Dieu !


feu » (Héb. 1:7). C'est en effet Dieu qui acréé tous les anges.

La Bible donne plusieurs descriptions del'univers dans lequel évoluent des millionsd'anges. L'apôtre Jean eut une vision à cepropos : « Je regardai et j'entendis la voix debeaucoup d'anges autour du trône, des êtresvivants et des vieillards, et leur nombre étaitdes myriades de myriades et des milliers demilliers » (Apoc. 5:11).

Dieu déclare en outre avoir créé les angesavant de créer la terre. Évoquant cetteépoque pour le patriarche Job, Il lui deman-da : « Où étais-tu quand je fondais la terre ?… Alors que les étoiles du matin [les étoiles,dans la Bible, symbolisent les anges] écla-taient en chants d'allégresse, Et que tous lesfils de Dieu poussaient des cris de joie ? »(Job 38:4,7). Les fils de Dieu dont il est iciquestion sont les anges, qui poussèrent descris de joie en voyant Dieu créer la terre.

Ces anges se composent d'esprit et, d'aprèsla Bible, ne peuvent pas mourir (Luc 20:36).

Le rôle des anges

Pourquoi Dieu a-t-Il créé les anges ? Voilabien une question qui, parmi tant d'autres,n'est élucidée que dans la Bible de manièrecrédible. Il est aussi précisé, à propos de ces

créatures surnaturelles : « Ne sont-ils pastous des esprits au service de Dieu, envoyéspour exercer un ministère en faveur de ceuxqui doivent hériter du salut ? » (Héb. 1:14).

Les anges ont donc été créés pour aider lesêtres humains à accomplir le plan divin desalut. Cette aide angélique inclut la protec-tion du peuple de Dieu de diverses manières.« L'ange de l'Eternel campe autour de ceuxqui le craignent, et il les arrache au danger »(Ps. 34:7).

Dieu Se sert donc de Ses saints anges pourprotéger et aider Son peuple. C'est là unaspect du règne angélique que nous n'avonspas besoin de craindre. En fait, nousdevrions être reconnaissants à Dieu de cequ'Il a créé ces êtres puissants pour notrebien. Et nous devrions continuellement Leprier de placer Ses serviteurs spirituels prèsde Son peuple pour le protéger. En effet, ilest aussi écrit : « Car il ordonnera à ses angesde te garder dans toutes tes voies » (Ps.91:11).

Qu'en est-il des forces angéliques malé-fiques, des « anges des ténèbres » ? C'est là uneréalité qu'il nous faut, malheureusement,affronter. La Bible nous donne également deprécieuses informations pour nous en protégeret nous rendre conscients de leurs maléfices.

L'origine des anges maléfiques

Si Dieu a créé le règne angélique pourqu'il soit bon, comment se fait-il que desesprits aient choisi les ténèbres ?Comment Dieu, qui est amour, a-t-Il per-mis une telle chose ? Une fois encore,seule la Bible nous éclaire là-dessus, carelle a été rédigée sous l'inspiration del'Être spirituel suprême éternel omnipo-tent, omniscient. Etant présent dès le com-mencement, Dieu Lui-même, sait ce quis'est passé.

Il déclare : « Souvenez-vous de ce quis'est passé dès les temps anciens ; car jesuis Dieu, et il n'y en a point d'autre, jesuis Dieu, et nul n'est semblable à moi.J'annonce dès le commencement ce quidoit arriver, et longtemps d'avance ce quin'est pas encore accompli ; je dis : Mesarrêts subsisteront, et j'exécuterai toute mavolonté » (Ésa. 46:9-10). Heureusement, Ila décidé de nous révéler comment et pour-quoi certains anges sont devenus malé-fiques, et comment le monde des ténèbresa fait son apparition.

Premièrement, Dieu nous apprend que lemal est né quand l'un des anges (Lucifer enlatin, appelé Satan par la suite) s'est rebellécontre Lui.

La Bible nous guide pour que nous puissions contrecarrer lessupercheries de Satan. Voici plusieurs principes que vous

devez connaître :1) Ne participez pas aux activités impliquant des forces spiri-

tuelles maléfiques (voir Éphésiens 5:11). Au lieu de ruminer despensées négatives et lugubres, invitant la participation deforces maléfiques, mettez l'accent sur le positif,comme le déclare la Bible : « Au reste, frères, quetout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, toutce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui estaimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce quiest vertueux et digne de louange, soit l'objet devos pensées » (Philippiens 4:8).

2) Respectez une bonne distance avec les puis-sances du mal ; ne jouez pas avec le feu. Ne par-ticipez à aucune séance de spiritisme, à aucun rituel gothique,séance de tarot, ou autres, donnant accès au monde desténèbres. Ne craignez pas non plus ces forces du mal ; rappe-lez-vous que Dieu est toujours maître de la situation, et estinfiniment plus puissant que ces agents maléfiques : « Celuiqui est en vous est plus grand que celui qui est dans lemonde » (I Jean 4:4).

3) En vous rapprochant de Dieu, vous vous éloignerez desforces du mal présentes en ce monde. Par la prière, l'étude de laBible, la méditation et des jeûnes occasionnels, vous serez

grandement affermis et résisterez aux tentations de Satan :« Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loinde vous. Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous »(Jacques 4:7-8).

4) S'il vous arrive de sentir une présence maléfique, la Biblevous dit ce qu'il faut faire, vous basant sur la confrontation

entre l'archange Michel et Satan : « L'archangeMichel, lorsqu'il contestait avec le diable et lui dis-putait le corps de Moïse, n'osa pas porter contrelui un jugement injurieux, mais il dit : Que leSeigneur te réprime! » (Jude 9). Si vous réprimezun mauvais esprit, ne le faites jamais en votrenom, mais toujours « au nom de Dieu », pourautant que vous ayez une relation avec votre Pèrecéleste par Jésus-Christ. C'est la seule autorité que

les démons respectent. Dites-vous bien qu'on ne joue pasavec les princes des ténèbres (Actes 19:13-17). Si vous déce-lez une influence maléfique, demandez conseil à un vraiministre de Dieu.

5) Autre grande source de force spirituelle : l'étude de laBible. Jésus cita l'Écriture à de nombreuses reprises pour contrerles ruses du diable (Matthieu 4:3-10). Il existe de nombreuxpassages bibliques réconfortants et encourageants quand onest en proie à des forces maléfiques, notamment le livre desPsaumes – Ps. 23, 27, 34, 37 et 91.

Que faire si vous avez affaire à des esprits méchants ?

4 Bonnes Nouvelles

BONNES NOUVELLES - Le monde des esprits est-il réel ?


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Le Tout-Puissant parle de cet être dansÉsaïe 14 : « Te voilà tombé du ciel, astrebrillant, fils de l'aurore ! Tu es abattu à terre,toi, le vainqueur des nations ! Tu disais enton cœur : Je monterai au ciel, j'élèverai montrône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m'as-siérai sur la montagne de l'assemblée, à l'ex-trémité du septentrion ;

Je monterai sur le sommet des nues, jeserai semblable au Très-Haut » (versets 12-14).

Un autre chapitre nous parle aussi de Satan,de la naissance du mal et de l'apparition dupéché. Dans ce passage, Dieu S'adresse à cetêtre spirituel : « Tu étais un chérubin protec-teur, aux ailes déployées ; je t'avais placé et tuétais sur la sainte montagne de Dieu … Tu asété intègre dans tes voies, depuis le jour où tufus créé jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvéechez toi… Tu as été rempli de violence, et tuas péché ; je te précipite de la montagne deDieu, et je te fais disparaître, chérubin protec-teur, du milieu des pierres étincelantes. Toncoeur s'est élevé à cause de ta beauté, tu as cor-rompu ta sagesse par ton éclat » (Ézéch.28:14-17).

Les anges ont donc été créés libres dedécider, libres de choisir entre le bien et lemal, étant de ce fait capables de pécher.

Le fief terrestre de Satan

Un chérubin, l'un des anges les plus puis-sants, a fomenté il y a longtemps une rébel-lion contre Dieu, et a été précipité sur terreavec les anges qui l'ont suivi. L'Ecrituredéclare que « Dieu n'a pas épargné les angesqui ont péché, mais … les a précipités dansles abîmes de ténèbres et les réserve pour lejugement » (II Pi. 2:4).

L'expression « abîme de ténèbres », tra-duite dans certaines Bibles françaises parenfer, vient de l'original grec tartaroo – motqui signifie « un lieu de détention, d'interne-ment ; une prison ».

Où se situe ce lieu d'internement ? Sur laterre, d'après la Bible! Dans Job 1:7, quandDieu demande à Satan : « D'où viens-tu ? »,ce dernier répond : « De parcourir la terre etde m'y promener ». La terre est donc le fiefde Satan et de ses anges.

Quand le Christ fut tenté par le diable, cedernier Lui montra tous les royaumes de laterre et Lui dit : « Je te donnerai toute cettepuissance, et la gloire de ces royaumes ; car

elle m'a été donnée, et je la donne à qui jeveux » (Luc 4:6).

C'est donc la rébellion de cette puissan-te créature angélique qui a débuté le règnedu péché et du mal ici-bas, longtempsavant la création des êtres humains.Quand nos premiers parents furent créés,Satan était déjà sur terre, se présenta à euxsous les traits d'un serpent, et séduisit Ève(Gen. 3:1-5).

L'Ecriture indique que ces anges déchuss'apprêtent à attaquer le ciel une fois deplus, mais en vain. Cette autre tentative derenversement se soldera par un nouveléchec : « Et il y eut guerre dans le ciel.Michel et ses anges combattirent contre ledragon. Et le dragon et ses anges combat-tirent, mais ils ne furent pas les plus forts,et leur place ne fut plus trouvée dans leciel. Et il fut précipité, le grand dragon, leserpent ancien, appelé le diable et Satan,celui qui séduit toute la terre, il fut préci-pité sur la terre, et ses anges furent préci-pités avec lui » (Apoc. 12:7-9).

La Bible nous apprend donc que le péchéet le mal proviennent d'un ange – Lucifer. Cedernier est devenu « l'Adversaire » pourDieu comme pour l'humanité. Il est l'Auteurdes ténèbres spirituelles.

Satan est le séducteur suprême « quiséduit toute la terre » (Apoc. 12:9). Et lui etses démons sont passés experts dans l'art dese faire passer pour bons. Comme l'a expli-qué l'apôtre Paul, « Satan lui-même sedéguise en ange de lumière. Il n'est donc pasétrange que ses ministres aussi se déguisenten ministres de justice. Leur fin sera selonleurs œuvres » (II Cor. 11:14-15).

Dans la Bible, les anges déchus, hostilesà Dieu et aux hommes, sont appelés« démons ». Comme Satan leur chef, ilscherchent à fourvoyer les gens avec defausses doctrines, rendant souvent leur viemisérable et essayant, si possible, de lesdétruire. Comme le dit encore l'Ecriture,« dans les derniers temps, quelques-unsabandonneront la foi, pour s'attacher à desesprits séducteurs et à des doctrines dedémons » (I Tim. 4:1).

Notre lutte mentale

Que nous en soyons conscients ou non,une bataille fait rage, ayant pour enjeu lamaîtrise de nos pensées. L'apôtre Paul aexpliqué que « nous n'avons pas à luttercontre la chair et le sang, mais contre lesdominations, contre les autorités, contre lesprinces de ce monde de ténèbres, contre lesesprits méchants dans les lieux célestes »(Éph. 6:12).

À mesure que nous grandissons et pre-nons de l'âge, nous nous rendons inévita-blement compte que des batailles font ragedans notre esprit, où des pensées et des atti-tudes, bonnes ou mauvaises, s'opposent ettentent d'avoir la prééminence, façonnantnos comportements. Satan a le pouvoird'émettre des attitudes, et il essaie de nouspersuader de faire le mal. Il suffit de songeraux pires tyrans de l'histoire commeAdolphe Hitler, Joseph Staline ou Pol Pot,pour se rendre compte de la menace quipèse quand des pensées maléfiques réussis-sent à dominer entièrement l'esprit de cer-tains individus. C'est réel. C'est dangereux.Et c'est mortel !

L'apôtre Paul explique comment Satanagit, émettant littéralement, et de manièreinvisible, des attitudes négatives puis-santes : « Vous étiez morts par vosoffenses et par vos péchés, dans lesquelsvous marchiez autrefois, selon le train dece monde, selon le prince de la puissancede l'air, de l'esprit qui agit maintenant dansles fils de la rébellion. Nous tous aussi,nous étions de leur nombre, et nousvivions autrefois selon les convoitises denotre chair, accomplissant les volontés dela chair et de nos pensées, et nous étionspar nature des enfants de colère, commeles autres » (Éph. 2:1-3).

Heureusement, la Bible annonce uneépoque future où Satan ne pourra plustransmettre ses mauvaises attitudes et oùle monde vivra enfin en paix (Apoc. 20:2-3). Entre-temps, pendant que cette bataillepour notre esprit fait rage partout autourde nous, nous devons veiller sur nos pen-sées. BN

Que nous en soyons conscients ou non, une bataille spi-rituelle fait rage, ayant pour enjeu le contrôle de nospensées.

Que nous en soyons conscients ou non, une bataille spi-rituelle fait rage, ayant pour enjeu le contrôle de nospensées.


6 Bonnes Nouvelles

Le christianisme traditionnel exerçantun attrait de plus en plus réduit auprèsdes gens, un nombre croissant de per-

sonnes cherchent à combler par d'autres suc-cédanés le vide qu'elles ressentent intérieure-ment. Certaines se tournent vers des reli-gions différentes, populaires dans d'autrespays. Mais un nombre croissant d'individusse dirige vers le spiritisme et la divination,vieux cultes païens pré-datant l'ère chrétien-ne. On cherche en effet de plus en plus sou-vent la réponse à ses questions dans l'occul-tisme. On va même jusqu'à se tourner, à l'oc-casion, vers le satanisme et le démonisme.

Quand on s'intéresse aux sciences occulteset à la voyance, c'est bien souvent par simplecuriosité, mais ce genre de curiosité s'avèresouvent fatal ; les risques sont énormes. Laraison pour laquelle on qualifie ces forcesd'occultes tient précisément du fait qu'on

ignore de quoi elles sont capables, du fait deleur caractère secret, mystérieux et caché !

Je doute fort que vous ayez, de vospropres yeux, vu Satan ou ses démons. Maisceux qui connaissent bien leur Bible décè-lent aisément leur influence sur notre sociétéde plus en plus dégénérée. La Bible nedécrit-elle pas Satan comme « le dieu de cesiècle » (II Cor. 4:4) ?

Son influence ne date pas d'aujourd'hui,mais elle est réelle et quasi omniprésentedans notre monde moderne. Les activités,impliquant les forces spirituelles desténèbres, qui, pendant des siècles, avaient étébannies ou étaient très rares, connaissent uneinquiétante recrudescence et se pratiquent àprésent ouvertement. Il est question de sata-nisme, de spiritisme ou d'occultisme dans denombreux films, et dans les mouvements quis'en réclament, comme le wicca, la santéria,le vaudou, et la divination, et cela, notam-ment chez nos jeunes.

L'apôtre Paul nous avertit de fuir ces pra-tiques « afin de ne pas laisser à Satan l'avan-tage sur nous, car nous n'ignorons pas sesdesseins » (II Cor. 2:11).Wicca, santéria et vaudou

L'un des mouvements qui se développentles plus rapidement en Occident est le wicca

– type de sorcellerie moderne. Il est si popu-laire qu'il est officiellement reconnu commereligion dans de nombreux pays occiden-taux. Le terme wicca a été popularisé en1954 par le dirigeant anglais dudit mouve-ment, Gerald Gardner, qui a qualifié celui-cide retour à la « vieille religion » populaire enEurope avant l'ère chrétienne.

Le terme wicca qui dérive d'un vieux motanglais pour witch (sorcière), comprend qua-siment tous les aspects des anciennes pra-tiques de sorcellerie. Le pentagramme sata-nique lui sert de symbole, et l'un de sesdogmes principaux consiste à adorer la natu-re par divers rituels et divinités.

Il est souvent question, mais pas toujours,de divination, de magie et d'envoûtements.Le wicca est un mouvement qui englobediverses pratiques et croyances, mais, dansle fond, c'est un type à peine déguisé de sor-cellerie ancienne.

La santéria est une religion caribéenneconsistant à mélanger des types africains desorcellerie aux croyances catholiquesromaines, et ressemble étrangement au vau-dou ou à la sorcellerie africaine pure. Sesadeptes pratiquent des sacrifices d'animauxet exécutent des danses effrénées lors derituels pouvant mener à la possession d'unindividu par un orisha (un être sacré invo-qué). On prétend que l'individu en questionse met alors à parler et à agir comme ce« saint ». S'il s'agit d'une véritable expérien-ce « spirituelle », il importe en outre de défi-nir de quel « esprit » car, en pareil cas, ils'agit ni plus ni moins de possession démo-niaque.

Toutes ces pratiques ont ceci en commun :Satan en est à l'origine, et elles devraient êtreproscrites. Dieu, qui sait pertinemment com-ment Satan et ses démons s'y prennent, nousavertit de n'avoir aucun rapport avec eux. Ilnous avertit, par la bouche de l'apôtre Paul,de ne pas donner accès au diable (Éph. 4:27).

Nous ne devons pas consulter des indivi-dus liés de près ou de loin à ces pratiques,quelles que soient les motifs avancés, mêmes'il semble que les forces occultes consultéesaffichent de bonnes intentions ou « cher-chent notre bien ». L'Éternel a déclaré :« Qu'on ne trouve chez toi personne qui…exerce le métier de devin, d'astrologue, d'au-gure, de magicien, d'enchanteur, personnequi consulte ceux qui évoquent les esprits oudisent la bonne aventure, personne qui inter-roge les morts. Car quiconque fait ces chosesest en abomination à l'Eternel » (Deut.18:10-12).

À propos des médiums et des espritsséducteurs

Que dire des médiums et des diseuses debonne aventure, des cartomanciennes, desvoyants et autres devins, supposés entrer encontact avec les esprits ?

Les médiums, ou voyants sont des per-sonnes dont les anges déchus – les démons –se servent. Les charlatans sont nombreux,mais même celles qui peuvent paraître nor-

Les forces iniques et dangereusesdu règne spirituel

Des pratiques occultes et étranges comme le wicca, la santéria, le vaudou et la divination gagnent en popularité.Que faut-il en penser ? Sont-elles inoffensives, ou dissimulent-elles un côté sinistre ?

par Mario Seiglie

Les forces iniques et dangereusesdu règne spirituel

Quand on s'intéresse aux sciences occultes et à lavoyance, c'est bien souvent par simple curiosité, maisce genre de curiosité s'avère souvent fatale ; les risquessont énormes.

Quand on s'intéresse aux sciences occultes et à lavoyance, c'est bien souvent par simple curiosité, maisce genre de curiosité s'avère souvent fatale ; les risquessont énormes.


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males ou utiles peuvent entrer en contactavec des esprits séducteurs qui essaient d'at-tirer des êtres humains pour accomplir leursdesseins iniques. C'est pour cela que, dans laBible, ces anges déchus sont appelés des« esprits séducteurs » (I Tim. 4:1).

Un vrai médium, un voyant, évoque lesesprits. Et dans la Bible, quand il est ques-tion de quelqu'un qui évoque les esprits, l'ex-pression est dérivée de l'hébreu obh quisignifie « outre [ou gourde] de peau ». Pourles anciens Hébreux, le son creux de la voixdes esprits se manifestant par le biais desmédiums semblait provenir d'une outre depeau. De même qu'une outre de peau est unesorte de réceptacle, quelqu'un qui invoqueles esprits fait office de réceptacle pour lesesprits invoqués.

Ces derniers sont des démons essayant dese faire passer pour de bons esprits qui peu-vent très bien connaître des personnesvivantes ou décédées. Ils disposent d'unréseau de sources d'informations détailléescomme d'autres esprits méchants disposéségalement à partager leur savoir avecl'« hôte » fourvoyé. Ils peuvent ainsi séduireet piéger encore plus de gens qui, à leur tour,deviennent des pions pour ces anges déchuspassés maîtres dans l'art de la supercherie.

C'est là le grand danger qu'il y a à se livrerà ce genre d'activités. Au départ, ces espritssemblent être faciles à satisfaire, mais inévi-tablement, ils deviennent des maîtres durs etexigeants.

Voilà pourquoi on devrait éviter à toutprix de consulter des nécromanciens etautres augures. Dieu, qui connaît très biencet univers spirituel, nous avertit : « Siquelqu'un s'adresse aux morts et auxesprits, pour se prostituer après eux, jetournerai ma face contre cet homme, je leretrancherai du milieu de son peuple »(Lév. 20:6).

Les Écritures reconnaissent ouvertementl'existence de ces maîtres de l'occultisme etdu paranormal et elles indiquent qu'ils peu-vent entrer en contact avec des démons. Cesderniers se font souvent passer pour des êtresaimés disparus, et cherchent à attirer lesinsouciants dans leur monde de ténèbres.

Tarots et ouijas

On se sert souvent de tarots et de ouijas pourentrer en contact avec des esprits. Ces objetsdevraient être évités coûte que coûte ; ce ne sontpas des jeux innocents, mais de vieux vecteurspour prendre contact avec les démons. Il s'agiten quelque sorte de passeports permettant à cesanges déchus de s'infiltrer dans votre esprit. Cespratiques donnent accès à une zone qui nedevrait être fréquentée que par vos pensées etpar le Saint-Esprit de Dieu. Si vous n'invitez pasces esprits méchants, ils ne peuvent pas entrer !Par contre, les démons lancent parfois des invi-tations apparemment anodines, par le biais deces activités occultes, et il est facile de leur don-ner le feu vert sans même en être conscient !Trop de gens, à leur insu, accueillent des angesdéchus dans leurs pensées, et en perdent lecontrôle de leur esprit.

Comme la Bible l'indique, ces angesdéchus, ou démons, doivent être chassés par

Voilà bien un sujet dont on entend de plus en plus parler dansles médias, notamment depuis l'apparition du mouvement

Nouvel Age – mouvement moderne mystique puisant ses racinesdans l'hindouisme, le bouddhisme et l'occultisme. Plusieurs acteursconnus vantent les mérites de cette récurrence souvent inavouéede cultes païns très anciens.

Les médiums [clairvoyants] entrant en contact avecdes esprits prétendent recevoir des informations oudes ordres d'une source divine [d'où le terme divina-tion] ou inconnue. En somme, ils se comparent un peuà une radio qui reçoit des messages d'un « émetteur ».

Lors d'émissions radiodiffusées ou télédiffusées, unou plusieurs esprits se rendant maîtres des pensées deces devins, ces derniers deviennent des porte-paroles.

Le ou les esprits en question offrent ainsi, par l'in-termédiaire du médium, quelque information, tel outel conseil et même des prédictions sur pratiquement n'importequel sujet, comme l'état (supposé) d'un cher disparu ; des conseilsmédicaux, financiers, et même sur la manière d'améliorer sa viesentimentale.

Qui s'exprime par le biais de ces médiums ? Les esprits contac-tés prétendent avoir plusieurs identités. Certains d'entre eux décla-rent être des défunts, parfois très connus, comme Napoléon,Alexandre le Grand, la vierge Marie et même Jésus-Christ. D'autresprétendent être des extra-terrestres.

En fait, rien n'est vraiment nouveau dans le mouvement duNouvel Age. Dès la plus haute Antiquité, divers devins, médiums,

nécromanciens et autres sorciers, ont servi à consulter (supposé-ment) les morts. Ces « devins » pratiquaient déjà à Babylone, dansl'ancienne Égypte, en Inde, en Chine, en Asie-Mineure, en Grèce(oracle de Delphes), et même chez les Indiens d'Amérique du Nordet d'Amérique du Sud.

Certes, plusieurs de ces clairvoyants sont des charlatans – et lefameux prestidigitateur Harry Houdini consacra 30 ans de sa vie à

dévoiler ces imposteurs – mais dans d'autresenquêtes, les détectives n'ont pas pu déceler lamoindre fraude. Le défunt Lord Dowding, comman-dant des forces britanniques aéroportées pendant labataille d'Angleterre lors de la Deuxième Guerre mon-diale, dirigea de nombreuses expériences étroitementsurveillées en laboratoire avec des médiums, et plu-sieurs furent déclarés authentiques.

C'est pourquoi la Bible nous défend expressémentde participer à de telles séances de spiritisme ou dedivination lors desquelles on est à la merci de

démons, d'esprits séducteurs. « Ceignez les reins de votre enten-dement », déclara Pierre (I Pi. 1:13) En d'autres termes, soyez vigi-lants, surveillez scrupuleusement vos pensées, gardez jalousementla porte de votre esprit.

Il est impératif que nous nous protégions contre toute ingéren-ce d'êtres spirituels déchus dans nos pensées. L'apôtre Pierre aencore précisé : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable,rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sontimposées à vos frères dans le monde » (I Pierre 5 : 8-9). Conseil àsuivre !

À propos de … divination


8 Bonnes Nouvelles

de vrais ministres de Dieu. Dans le 19e cha-pitre des Actes, il est question de pseudo exor-cistes essayant de chasser un démon d'une per-sonne, et se voyant répondre, par le démon enquestion : « Je connais Jésus, et je sais qui estPaul ; mais vous, qui êtes-vous? » À leur gran-de surprise, « l'homme dans lequel était l'espritmalin s'élança sur eux, se rendit maître de tousdeux, et les maltraita de telle sorte qu'ils s'en-fuirent de cette maison nus et blessés ». Cen'est donc pas inoffensif. Jouer ainsi avec lefeu est très dangereux, pour ne pas dire mor-tel ! La Bible parle de plusieurs cas où desindividus se sont livrés à ce genre d'activitésoccultes, et l'ont payé chèrement.

Saül et la sorcière d'En-Dor

Dans l'Ancien Testament, se trouvel'exemple tragique du roi Saül allant consul-ter une sorcière. Saül avait essayé de consul-ter Dieu, mais du fait de ses nombreuxpéchés – il avait notamment fait massacrer85 prêtres et de nombreux innocents dans laville de Nob (I Samuel 22:18-19) – l'Éternelavait gardé le silence.

Saül transgressa encore la loi divine enallant consulter ledit médium à En-Dor (ISam. 28:7). La nécromancienne en questionprit contact avec le monde des esprits, et unspectre apparut, affichant les traits du pro-phète Samuel. Saül ne vit rien ; il entenditseulement une voix. Dieu interdit ce genrede consultation ; les démons sont très futés,et ils peuvent se faire passer pour la person-ne à qui on veut s'adresser. Remarquez bienque quand Saül consulta l'Éternel, « l'Eternelne lui répondit point, ni par des songes, nipar l'urim, ni par les prophètes » (verset 6). Ilne pouvait donc s'agir du prophète Samuel !

Quand la sorcière vit « un vieillard » mon-tant de la terre (verset 13), il s'agissait en faitd'un démon. Saül « comprit » (pensa à tort)qu'il s'agissait de Samuel, mais le démons'était joué de lui. En effet, comme l'a expli-qué l'Apôtre Paul, « Satan lui-même sedéguise en ange de lumière. Il n'est donc pasétrange que ses ministres aussi se déguisenten ministres de justice. Leur fin sera selonleurs œuvres » (II Cor. 11:14-15).

En se faisant passer pour le prophèteSamuel, qui était mort, enterré, et incons-cient « Les vivants, en effet, savent qu'ilsmourront ; mais les morts ne savent rien, etil n'y a pour eux plus de salaire, puisque leurmémoire est oubliée » ( Eccl. 9:5) le démonne faisait rien d'inhabituel. Saül apprit seule-

ment qu'il mourrait le lendemain. Il neretourna pas à l'Éternel. Son exemple allaits'avérer tragique.

Paul confronte une voyante

On trouve un autre exemple, révélateur, devoyance dans le Nouveau Testament.

« Comme nous allions au lieu de prière,une servante qui avait un esprit de Python[ou « un esprit divinateur »], et qui, endevinant, procurait un grand profit à sesmaîtres, vint au-devant de nous, et se mità nous suivre, Paul et nous. Elle criait :Ces hommes sont les serviteurs du DieuTrès-Haut, et ils vous annoncent la voiedu salut.

« Elle fit cela pendant plusieurs jours.Paul fatigué se retourna, et dit à l'esprit :Je t'ordonne, au nom de Jésus-Christ, desortir d'elle. Et il sortit à l'heure même.Les maîtres de la servante, voyant dispa-raître l'espoir de leur gain, se saisirent dePaul et de Silas, et les traînèrent sur laplace publique devant les magistrats »(Act. 16:16-19).

Ce passage nous apprend plusieurs chosessur l'occultisme. On y apprend que dans cer-tains cas, des individus ont effectivement unesprit de divination et gagnent bien leur vieen s'en servant. Il n'est nié nulle part dans cepassage que des gens aient accès à de pré-cieux renseignements quand ils consultent cegenre de source. On y apprend aussi que cer-taines personnes sont disposées à promou-voir ce genre d'activités, potentiellementlucratives. De nos jours, les chiffres d'af-faires en provenance de telles pratiquesoccultes, anciennes et néfastes se chiffrenten millions.

Il n'est pas rare de voir ou d'entendre, à laradio ou à la télévision, des médiums,impressionnant leurs auditoires par laconnaissance apparemment intime des per-sonnes qu'ils interrogent. Dans la plupart descas, ces individus se prétendent devins,médiums, ou voyants. Évidemment, ces« spécialistes de l'occultisme » peuvent être

des prétendants. Il existe en effet beaucoupde charlatans. Mais certains sont de vraismédiums. La jeune fille d'Actes 16, parexemple, avait un esprit de divination car,lorsque le démon la quitta, elle ne fut plus enmesure de révéler des détails intimes sur lesgens ou prédire l'avenir.

Ce que l'on apprend aussi de ce récit, c'estque le message transmis par un esprit peutêtre vrai et positif. En effet, la Bible déclareque la jeune fille, dont se servait cet esprit,annonçait que Paul et ses compagnonsvenaient de Dieu et annonçaient la voie dusalut. Ce qui était vrai. Quel était donc leproblème ?

Le problème, ce n'était pas ce qui étaitdit, mais la source de l'information. Car,la supercherie règne dans cet univers deténèbres spirituelles. Souvent, le messageinitial d'un esprit de divination d'undémon, peut sembler positif, inoffensif etutile. À la manière d'un pêcheur qui attirele poisson en l'appâtant, ces esprits atti-rent d'innocentes victimes par quelquechose d'utile et d'agréable, sachant qu'unefois qu'elles sont attrapées, ils aurontd'amples occasions plus tard, de modifierleur message.

Refusez tout simplement !

Nous devons refuser catégoriquement,quand l'occasion nous est donnée de flirteravec cet univers de ténèbres spirituelles. Nesuccombez pas aux pressions que peuventexercer des amis, des membres de la famille,ou n'importe qui d'autre. Accordez la priori-té à Dieu et à la Bible. Votre vie et votrebien-être mental risquent fort d'endépendre !

Dieu, qui sait pertinemment commentSatan et ses démons raisonnent et agis-sent, nous dit expressément de n'avoiraucun rapport avec eux. Nous ferons biende ne jamais consulter des personnes encontact avec ces esprits, en dépit des pré-tendues intentions de nous aider. Dieuaffirme clairement: « Ne vous tournezpoint vers ceux qui évoquent les esprits,ni vers les devins ; ne les recherchezpoint, de peur de vous souiller avec eux.Je suis l'Eternel, votre Dieu »(Lév. 19:31).

Posez-vous la question suivante : Christapprouverait-Il de telles pratiques ?Aucunement ! Nous devrions donc proscri-re tout contact avec des médiums, desdiseuses de bonne aventure, des sorcièreset autres « voyants » et proscrire leursmanigances. Ne pas nous laisser séduirepar les moyens dont ils se servent pouressayer de nous piéger. BN

Toutes ces pratiques ont ceci en commun : Satan en està l'origine, et elles devraient être proscrites.Toutes ces pratiques ont ceci en commun : Satan en està l'origine, et elles devraient être proscrites.

BONNES NOUVELLES - Les forces iniques et dangereuses du règne spirituel


mars - avril 2008 9

En ce XXIe siècle, comment inculquerune véritable éthique à ses enfants ?Comme on l'a toujours fait ! En tant

que parent et pédagogue, vous misez sur lemilieu dans lequel vous êtes plongé pouridentifier à la fois ce qui est bon et vrai, et cequi est mal et néfaste.

Comme le déclare la Bible de manière élo-quente, « Au reste, frères, que tout ce qui estvrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui estjuste, tout ce qui est pur, tout ce qui estaimable, tout ce qui mérite l'approbation, cequi est vertueux et digne de louange, soitl'objet de vos pensées » (Phil. 4:8).

Comment se présente la meilleure occa-sion qui nous soit donnée d'apprendre à fairedes choix judicieux à nos jeunes consomma-teurs? C'est quand ils décident du type deloisirs qui les intéressent ; voilà un domainequi exerce sur leurs jeunes esprits une pro-fonde influence.

La jeunesse actuelle a un énorme pou-voir d'achat. Les choix de nos adolescentset de nos jeunes valent leur pesant d'orpour les promoteurs. Sans doute n'y a-t-iljamais eu, dans l'histoire, autant de jeunesdisposant de tant de loisirs et d'argent pours'amuser.

Quel embarras du choix ! Quel film allervoir ? Quel CD acheter ? Quel jeu vidéo ?Qu'est-ce qui est cool et avec quoi allons-nous bien pouvoir nous amuser ?

Ce qui en vaut vraiment la peine

Un auteur a résumé succinctement ce quipasse à la télévision : « La plupart des pro-grammes sont insipides, illicites et idiots »(Douglas Groothuis, Ph.D., How theBombarding Images of TV CultureUndermine the Power of Words, ModernReformation, janvier/février 2001, p. 39).

Il ne fait aucun doute que les films passantà la télévision et dans les cinémas contien-nent de plus en plus de violence et de sexe,beaucoup plus qu'il y a quelques années. Nosmédias font l'éloge des aventures extracon-jugales et des activités sexuelles illicites.

Les émissions télévisées et les films popu-laires sont-ils bons pour les chrétiens ?

En 1939, Rhett Butler, s'adressant avecune vive irritation à Scarlet O'Hara, dans lefilm à grand spectacle Autant en emporte levent ! se présente le torse nu et se sert d'uneexpression vulgaire fort choquante, àl'époque. Ces deux aspects du film en fontun long métrage fort controversé.

À présent, la nudité, totale ou partielle estcourante. Quant aux obscénités et aux proposvulgaires, ils sont si nombreux que certainspersonnages n'auraient pratiquement plus rienà dire si on les censurait. On considèrecomme allant de soi les scènes de rapportssexuels, souvent réalistes entre les héros.

Les diverses œuvres cinématographiquesactuelles sont de moins en moins classées enfonction de leur contenu (pour adultes, inter-dit aux moins de 18 ans, catégorie X). Lanudité totale, les flots de sang, les scènes deboucherie, les jurons, blasphèmes et autresobscénités ne semblent plus choquer.

L'analyste médiatique Marshall McLuhana noté : « Nous devenons ce que nous regar-dons ». Joshua Meyrowitch, professeur demédias, se plaint de ce que ses élèves affi-chent souvent une optique de la vérité baséesur ce qu'ils regardent : « Si je leur deman-

de : “Quelles preuves avez-vous de ce quevous avancez, et qu'est-ce qui s'opposerait àvos idées ?” ils me regardent avec un airhébété comme si je venais d'une autre planè-te » (ibid., p 33).

Quels choix faire ?

Voici plusieurs questions à se poser quandon doit choisir ses chanteurs et ses loisirs.

• Est-ce convenable ? L'histoire dépeintedans ce film ou les paroles de cette chansonsont-elles bonnes pour nous ? Il est vrai queles choix sont souvent limités. Dans lescentres où l'on a le choix entre une dizaine

de films, j'ai récemment remarqué que troisdes films étant pour les plus de 18 ans,contenaient des propos vulgaires « pouradultes », de la nudité et de la violence ; quedeux autres films traitaient de paranormal(de démons et de possession démoniaque), etun film, vulgaire au possible, était affichécomme une comédie !

Il ne restait pas grand-chose à voir. Et c'estbien navrant. L'adjonction de sons quadri-phoniques et d'images à haute définition destechnologies numériques crée des effets stu-péfiants. Il semblerait que nous nous accou-

Inculquez à vos enfants une morale ;apprenez-leur à choisir soigneusement leurs médias.

La plupart des médias auxquels ont accès nos enfants exaltent des modèles contraires au christianisme. Commentleur apprendre à sélectionner judicieusement leurs chanteurs et leurs films ?

par Larry Greider

Inculquez à vos enfants une morale ;apprenez-leur à choisir soigneusement leurs médias.

Est-ce convenable ? L'histoire dépeinte dans ce film oules paroles de cette chanson sont-elles bonnes pournous ? Il est vrai que les choix sont souvent limités !

Est-ce convenable ? L'histoire dépeinte dans ce film oules paroles de cette chanson sont-elles bonnes pournous ? Il est vrai que les choix sont souvent limités !


10 Bonnes Nouvelles

tumions aux effets spéciaux et que nousdevenions vite blasés. Et notre esprit danstout ceci ? Faut-il que nous gardions cetaccès important à notre caractère ? Bien sûr !

• S'agit-il de quelque chose de positif etd'édifiant ? Il est bon d'écouter une musiquepuissante qui vous revigore et vous stimule.Il y a quelques années, je me suisrendu au centre Epcot à Disney World.En fin de journée, eut lieu un défilécoloré comprenant 20 pantins de plusde 6m de haut et des danseurs sedéplaçant au son de tambours et d'unemusique incroyablement émouvante.Je ne pus m'empêcher de me procurerle CD de cette expérience musicalefantastique.

La musique devrait créer une certai-ne ambiance, mais ne pas nous plongerdans une humeur négative ou destruc-tive. Il existe aujourd'hui une énorme

quantité de morceaux à choisir. Faites des choix judicieux. Optez pour des

musiques qui vous inspirent et vous remon-tent le moral.

• Que faire ? Quand il n'y a vraiment riend'intéressant, suggérez à vos enfants autrechose qu'un film, quelque chose qui pourraitêtre bien plus amusant et bien plus enrichis-sant. Pourquoi ne pas se réunir en groupe,discuter, faire des projets ?

Avez-vous pensé à aller dans un parc,jouer au frisbee ou au badminton, au footballou autre. Les choix sont nombreux. Il existetoutes sortes d'activités amusantes et créa-tives, aptes à choyer l'amitié.

Aller au cinéma revient de plus en plus cher,et souvent, les films à l'affiche plantent dansnotre esprit des idées qui ne sont guère pureset positives. Une bonne discussion, dans uncadre paisible, avec des amis, peut en fait êtrece qu'il y a de plus amusant. Apprendre dequelqu'un d'autre, tout en exprimant sesinquiétudes et ses craintes peut être sain etutile et permettre de se faire des amis.

Informez vos enfants des subterfugesde la vente

Conscients du pouvoir d'achat desjeunes, les sociétés de marketing conçoi-vent pour ceux-ci de « cool » produits.L'appât du gain – et non la formation du

caractère – est géné-ralement la motiva-tion principale deces experts en

ventes. La chaînemusicale MTV, qui

semble s'être transformée en chaîne publi-citaire, n'a pas toujours les meilleuresintentions.

Dans un documentaire Frontline de la chaî-ne publique américaine PBS intitulé« Marchands de cool », l'analyste médiatiqueDouglas Rushkoff interroge des adolescentslors d'un concert donné par le chanteur deDétroit, Insane Clown Posse, pourvoyeurd'un genre de « musique » appelé rage rock.

Quand on leur demande ce qui les intéressedans ce type de musique, invariablement, lesadolescents répondent que cela leur appartienten propre, et n'est pas encore vendu dans lesmagasins. Rempli de blasphèmes, de violenceet de misogynie, ce « rock de la rage » est undéfi lancé aux promoteurs : essayez donc decommercialiser cela !

Eh bien c'est précisément le défi relevé parces férus du marketing ! Le rage rock génè-re de gros dividendes. Non seulement InsaneClown Posse est devenu un courant domi-nant, mais les albums de groupes plus

connus, du genre Eminem et Limp Bizkit, sesont mis à battre les records de ventes et àêtre nommés aux Grammy et autres prix decourant dominant musicaux.

Dans le documentaire mentionné ci-des-sus, on explique en détail comment les prin-cipaux vecteurs commerciaux ont orchestrél'ascension de Limp Bizkit, en dépit desparoles obscènes du groupe, ils en ont fait lapromotion continuelle sur les ondes.

Or, comme objectent les critiques, lachaîne MTV reflète-t-elle les désirs desadolescents d'aujourd'hui, ou mise-t-ellesur un engouement culturel pour de lamusique et des images qui louent la violen-ce, le sexe, un comportement et des atti-tudes asociales ? Dans le milieu actuel,saturé par les médias, il semble qu'ildevient de plus en plus difficile d'éluciderde telles questions.

Si vous voulez que vos jeunes apprennentde vraies valeurs, basées sur la Bible, il fautque vous les leur inculquiez. Le monde danslequel nous vivons s'attaque à ce qui estbien, pur et bon. J'ai été frappé par lesparoles de Paul dans Philippiens 4:8 « Aureste, frères, que tout ce qui est vrai, tout cequi est honorable, tout ce qui est juste, toutce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout cequi mérite l'approbation, ce qui est vertueuxet digne de louange, soit l'objet de vos pen-sées ».

Nous, les parents, devons rechercher cequi est convenable pour nos enfants, et lesaider à faire les bons choix. Leur réussite etleur bonheur futurs en dépendent ! BN

Avez-vous pensé à aller dans un parc,jouer au frisbee ou au badminton, aufootball ou autre. Les choix sont nom-breux. Il existe toutes sortes d'activitésamusantes et créatives, aptes à choyerl'amitié.

Avez-vous pensé à aller dans un parc,jouer au frisbee ou au badminton, aufootball ou autre. Les choix sont nom-breux. Il existe toutes sortes d'activitésamusantes et créatives, aptes à choyerl'amitié.

BONNES NOUVELLES - Inculquez à vos enfants une morale


mars - avril 2008 11

Pour bien des gens, tous les ans au prin-temps, à l'approche de Pâques, règneune certaine frénésie. Les églises éla-

borent souvent tout un programme d'activi-tés destinées à illustrer la mort et la résurrec-tion de Jésus-Christ. Des œufs colorés sontcachés dans les jardins, et les enfants s'effor-cent ensuite de les retrouver.

Il n'est pas rare, à cette période de l'année,de voir à la télévision des films ou des émis-sions consacrés à cette fête religieuse appa-remment synonyme de joie et de bonheur.Les publicités et les commerces tirent aussiprofit de ladite célébration, offrant despaniers colorés, des vêtements chics, desœufs ou des lapins en chocolat et autresfriandises.

Dans certains pays, ont lieu des officesreligieux pascaux en plein air à l'aube. En

fonction du temps, on célèbre Pâques, encontemplant aussi le soleil levant, à l'Orient.

Quel rapport les lapins et les œufs colorésont-ils avec la résurrection de Jésus ?

Et si cette fête est si importante, pourquoini Jésus, ni les apôtres, ni l'Église primitivene l'observaient ? Les livres du NouveauTestament ont été rédigés sur plusieursannées, après la mort et la résurrection deChrist, et pourtant, on n'y trouve pas lamoindre allusion à une fête de Pâques.

Quelle est l'origine du dimanche dePâques, et d'où proviennent les coutumes s'yrattachant ? Pourquoi des centaines de mil-lions de gens l'observent-ils ?

Pâques se trouve-t-il dans la Bible ?

Voilà une célébration qui passe pour êtrela fête religieuse la plus importante du chris-tianisme traditionnel, car, dit-on, elle com-mémorerait l'événement le plus important dela vie de son fondateur. À en croire sa popu-larité, on s'attendrait à ce qu'elle soit au

moins mentionnée dans la Bible. Or, pas lamoindre allusion à ce sujet !

Certains traducteurs ont bien essayé deplacer le mot Pâques dans la Bible, notam-ment dans Actes 12:4, mais les versionsactuelles ont pratiquement toutes corrigél'erreur, conscientes du fait que dans l'origi-nal, il est question du mot grec pascha signi-fiant la Pâque et non [les] Pâques ou ledimanche de Pâques.

En fait, nulle part dans le NouveauTestament il n'est question de Pâques.

L'origine du dimanche de Pâques

Si Pâques ne se trouve pas dans la Bible,d'où provient cette célébration ? De quoi est-il question ? Il importe de consulter dessources historiques dignes de confiance à ceteffet. The Encyclopaedia Britannica, parexemple, déclare ce qui suit : « À Pâques, lescoutumes populaires reflètent de nombreusesrenaissances païennes anciennes, liées en l'oc-currence à des rites printaniers de fertilitécomme les symboles de l'œuf pascal et dulièvre, ou lapin, de Pâques » (15e édition,Macropaedia, vol. 4, p. 605, rubrique« Church Year » [année de l'Église] .

Dans l'Antiquité, au Moyen-Orient, lesgens étaient beaucoup plus proches de laterre et des cycles de la nature que nous ne lesommes à présent. Leur survie dépendait dela fertilité de la terre et des récoltes. Le prin-temps, quand le sol redevenait fertile après la

longue désolation de l'hiver, était pour euxune période fort anticipée et célébrée.

De nombreux peuples fêtaient la venue duprintemps par diverses célébrations et par leculte de leurs divinités, notamment celles liéesà la fertilité. Parmi ces divinités, on comptaitBaal et Astarté (Ashtoreth), condamnées à denombreuses reprises dans la Bible, et dont leculte comprenait des rituels sexuels destinés àpromouvoir la fertilité des terres.

Il était naturel, aux yeux de ces populationsdu Moyen-Orient ancien, de joindre auxcultes païens de leurs dieux, des symboles defertilité comme les œufs et les lapins, qui sereproduisent rapidement. Comme nousl'avons lu dans l'Encyclopaedia Britannica,l'œuf et le lapin de Pâques sont ni plus nimoins la continuation de ces anciens ritesprintaniers de fertilité.

L'ouvrage Les Deux Babylones, écrit parle ministre protestant écossais du XIXe siècleAlexandre Hislop, fait toujours autorité lors-qu'il s'agit de décrire les coutumes païennesayant survécu et faisant partie des pratiquesreligieuses de notre temps.

Sur « Pâques », Hislop écrit : « Que veutdire le mot de Easter lui-même ? Ce n'est pasun nom chrétien : il porte en lui-même sonorigine Chaldéenne. Pâques (en anglaisEaster) n'est pas autre chose que Astarté, l'undes titres de Beltis, la reine des cieux, dont lenom, tel que le prononçaient autrefois lesNinivites, est évidemment identique à celuiqui est usité aujourd'hui en Angleterre. Cenom, tel que [l'archéologue Sir AustenHenry] Layard l'a retrouvé sur les monu-ments Assyriens, est Ishtar » (1972, LesDeux Babylones, Librairie ÉditionsFischbacher, p. 151).

L'origine de la fête religieuse du dimanchede Pâques n'est donc pas biblique. Elleremonte à l'ancienne déesse mésopotamien-ne Ishtar de l'Antiquité, aussi appelée Astartéou Ashtoreth.

D'anciennes célébrations d'une résur-rection

Que comprenait le culte de cette déesseAstarté ? « Les temples d'Ishtar avaient

Les chrétiens qui ne célèbrent pas les Pâques

sont-ils au courant ?Pour plusieurs centaines de millions de croyants de par le monde, Pâques est la fête religieuse la plus importante.Or, des milliers de chrétiens ne l'observent pas. Savent-ils quelque chose que les autres ignorent ?par Jerold Aust

Les chrétiens qui ne célèbrent pas les Pâques

sont-ils au courant ?

Quel rapport les lapins et les œufs colorés ont-ils avecla résurrection du Christ ? Et si la fête de Pâques est siimportante, pourquoi ni Christ ni les apôtres n'ontenseigné à l'Église primitive de l'observer ?

Quel rapport les lapins et les œufs colorés ont-ils avecla résurrection du Christ ? Et si la fête de Pâques est siimportante, pourquoi ni Christ ni les apôtres n'ontenseigné à l'Église primitive de l'observer ?


12 Bonnes Nouvelles

beaucoup de prêtresses, ou prostituéessacrées, qui jouaient symboliquement, pardes rites, le rôle de la fertilité du cycle de lanature. On reconnaît en Ishtar l'Astarté desPhéniciens, l'Ashtoreth des Sémites etl'Inanna de Sumer.

De fortes similitudes existent aussi entreIshtar et l'Isis des Égyptiens, l'Aphrodite desGrecs, et la Vénus des Romains.

« Le jeune dieu Thammuz [auquel il estfait allusion dans Ézéchiel 8:14], et passantpour divin et mortel, était aussi lié àIshtar…Dans la mythologie babylonienne,Thammuz mourait tous les ans, et revivaitd'une année sur l'autre, symbole du cycleannuel des saisons et des récoltes. Cettecroyance païenne a été identifiée par la suite

aux dieux païens Baal et Anat en Canaan »(Nelson's Illustrated Bible Dictionary, 1995,« Gods, Pagan », p. 509).

Alan Watts, expert dans l'étude des reli-gions, a écrit : « On n'en finirait pas à décri-re en détail tout ce qui nous a été transmis àpropos des rites variés de Thammuz… et debien d'autres… mais leur thème universel–le drame de la mort et de la résurrection –en fait les avant-coureurs des Pâques chré-tiennes et, de ce fait, de la première « messepascale ». À mesure que nous décrivonsl'observance chrétienne de Pâques, nousnotons une ressemblance frappante entreles coutumes et cérémonies, et ces ritesanciens » (Easter : Its Story and Meaning,1950, p. 58)

Il explique ensuite que des pratiquescomme le jeûne pendant le carême, l’éléva-tion d’un portrait de la divinité dans un lieusaint, le chant de cantiques de lamentations,l'allumage de cierges et les messes nocturnesprécédant le matin de Pâques puisent leurorigine dans d'anciennes pratiques idolâtres(p. 59-62).

Un autre auteur, Sir James Frazer (1854-1941), sacré chevalier pour sa contributionau profit de notre compréhension des reli-gions anciennes, décrit en ces termes lepoint culminant de ce culte idolâtre ancien :« L'affliction des adorateurs se transformaiten joie…la tombe était ouverte : le dieuétait ressuscité des morts ; et le prêtre, entouchant d'un beaume les lèvres des affli-

Jésus donna un signe de nature à prouver Sa résurrection en tantque notre Sauveur : la durée qu'Il passerait dans le sépulcre. Il

déclara en effet : « Car, de même que Jonas fut trois jours et troisnuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'hom-me sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre »(Matth. 12:40).

« L'Eternel fit venir un grand poisson pour engloutir Jonas, etJonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits »(Jonas 2:1). La durée de l'aventure de Jonas est donc la même quecelle de l'ensevelissement de Jésus dans le sépulcre. Et notreSeigneur déclara que ce laps de temps serait la preuve qu'Il estnotre Sauveur.

Si vous voulez savoir si Pâques représente la résurrection deJésus d'entre les morts, tout ce qu'il vousfaut, c'est savoir compter. On situe la cru-cifixion en fin d'après-midi un « vendredisaint » et la résurrection le matin du« dimanche de Pâques », soit tout au plusun jour entier, deux petites portions d'unjour, et deux nuits. Or, la preuve qu'Il étaitle Messie, donnée par Jésus était qu'Ilserait dans le sépulcre trois jours et troisnuits.

Il est clair que la chronologie traditionnel-le du vendredi saint et du dimanche de Pâques est défectueuse. Peuimporte la méthode employée, il ne peut être question de troisjours et trois nuits.

Pour comprendre ce qui s'est réellement passé, il importe deconsulter des versions qui ont bien traduit Matthieu 28:1. Et enfrançais, elles sont rares ! En effet, dans l'original, il est questiondes sabbats (pluriel) et non du sabbat. En d'autres termes, en fran-çais, il faudrait lire : « Après les sabbats, à l'aube du jour succédantaux sabbats, Marie-Madeleine et l'autre Marie allèrent voir lesépulcre ».

En effet, cette semaine-là, il y eut deux sabbats. Et quand on exa-mine tous les versets concernés, on découvre que le Christ mourutau milieu de la semaine, un mercredi après-midi, qu'Il fut déposéau sépulcre peu avant le coucher du soleil (Jean 19:31-42). Il fallaiten effet qu'Il soit mis au tombeau avant le coucher du soleil, car le

lendemain était un jour saint (verset 31) ; c'était le premier jour dela fête des Pains sans Levain (Lév. 23:4-7) – un « sabbat » annuel(ou fête divine) pouvant tomber n'importe quel jour de la semaine.

Puis vint le vendredi, un jour ordinaire, suivi du vendredi soir etde la portion diurne du samedi – le sabbat hebdomadaire.

Quand on comprend qu'il y eut, cette semaine-là, deux sabbats,un sabbat annuel (une fête biblique) et un sabbat hebdomadaire,on s'aperçoit que Jésus fut effectivement trois jours et trois nuitsdans le sépulcre, accomplissant de ce fait le seul signe devant,selon Lui, L'identifier en tant que Messie. Du coucher du soleil lemercredi soir au coucher du soleil le jeudi soir, il y a toute une nuitet tout un jour. Du coucher du soleil le jeudi soir au coucher dusoleil le vendredi soir, il y a une seconde nuit et un autre jour. Et

entre le coucher du soleil le vendredi soir etle coucher du soleil le samedi soir, il y a unetroisième nuit et un troisième jour – troisjours et trois nuits en tout, comme Il l'avaitprophétisé.

Les trois jours et les trois nuits prophéti-sés représentent en outre une clé permet-tant de comprendre que Jésus ressuscita à lafin du sabbat hebdomadaire et non ledimanche matin.

« Le premier jour de la semaine, Marie deMagdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait enco-re obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre » (Jean20:1). Marie trouva la tombe vide, et l'ange lui dit que Jésus étaitdéjà ressuscité (Matth. 28:5).

En d'autres termes, le dimanche matin très tôt, quand il faisaitencore obscur, avant même que le soleil soit levé, Il était déjà res-suscité ; ce qui renforce la thèse que la résurrection eut bien lieucomme l'indique l'Écriture, à savoir vers la fin du sabbat hebdoma-daire, au coucher du soleil le samedi soir. Quand on consulte laBible et en comparant correctement les récits des Évangiles, ondécouvre que le lever du soleil le dimanche de Pâques ne peut enaucun cas correspondre à la résurrection de Jésus. La durée de l'en-sevelissement de Jésus dans le sépulcre, la même que celle passéepar Jonas dans le poisson, prouve effectivement que Jésus étaitbien le Messie !

La durée du séjour de Jésus dans le sépulcre prouve qu'Il était le Messie

BONNES NOUVELLES - Les chrétiens qui ne célèbrent pas les Pâques sont-ils au courant ?



gés, leur chuchotait à l'oreille la bonne nou-velle du salut.

« La résurrection du dieu était accueilliepar ses disciples comme une promesse qu'ilssortiraient triomphants, eux aussi, de la cor-ruption du sépulcre. Le matin… la résurrec-tion divine était célébrée avec des chantsd'allégresse. À Rome, et sans doute ailleurs,ladite célébration prenait la forme d'un car-naval » (The Golden Bough, 1993, p. 350).

Une nouvelle célébration issue de pra-tiques idolâtres

L'adoration, sous diverses formes, de cedieu Thammuz, Adonis ou Attis, entreautres, s'étendit des confins de l'EmpireRomain à Rome proprement dit. Et là,quelque chose de très significatif se produi-sit : les dirigeants de l'Église Catholique pri-mitive fusionnèrent les coutumes et les pra-tiques liées à ce dieu « ressuscité » ainsi queles célébrations de fertilité printanière, aveccelle du Fils de Dieu ressuscité.

Dans l'Antiquité, les anciennes coutumesde fertilité et les fêtes célébrant une certaine« résurrection » ne furent pas les seules à êtrerefondues en une nouvelle fête « chrétienne »,mais elles sont les plus flagrantes. En fait,nombreux sont les historiens reconnaissantouvertement l'origine de Pâques et le symbo-lisme ancien de fertilité des lapins et des œufsdécorés (Nous vous invitons à effectuer vous-mêmes quelques recherches en ce sens).

Frazer fait la remarque suivante : « Quandon songe à la fréquence avec laquelle l'Égli-se a habilement trouvé le moyen de planterla semence de la nouvelle foi à partir dupaganisme ancien, on peut en déduire que lacélébration du Christ mort et ressuscité a étégreffée sur une fête similaire de l'Adonismort et ressuscité » (p. 345).

Il poursuit en notant que le désir de la partde l'Église Catholique d'amener les païensdans cette dernière sans les obliger à renon-cer à leurs célébrations idolâtres « peut avoirpoussé les autorités ecclésiastiques à assimi-ler la fête de Pâques relative à la mort et à larésurrection de leur Seigneur à la mort et à larésurrection d'un autre dieu, asiatique, tom-bant à la même époque… L'Église pourraitfort bien avoir adapté la nouvelle fête[Pâques] à son prédécesseur païen afin degagner des âmes pour Christ » (p. 359).

Ce qui est étonnant, c'est que la célébra-tion de Pâques n'a réussi à s'imposer qu'en325, presque 300 ans après la mort et larésurrection de notre Seigneur.

Comme l'explique le catéchisme de l'Égli-se Catholique dans son « année liturgique »,« Au concile de Nicée, en 325, toutes leséglises ont accepté que Pâques… soit célé-

bré le dimanche suivant la première pleinelune…après l'équinoxe vernal [du prin-temps] » (1995, p. 332 dans la version quenous avons consultée).

Entre temps, bon nombre de croyantsavaient continué à commémorer la mort deJésus par la Pâque biblique, selon les ins-tructions de Jésus et des apôtres (Luc 22:19-

20 ; I Cor. 11:23-26). Mais en 325, appuyéepar l'Empire Romain, l'Église Catholiqueobligea les croyants à célébrer le dimanchede Pâques. Ceux souhaitant continuer àobserver la Pâque biblique durent se cacherpour ne pas être persécutés.

Christ célébrerait-Il Pâques ?

D'après le Nouveau Testament, il est clairque les fidèles de l'Église primitive conti-nuèrent à observer tout ce que les apôtresleur avaient enseigné, conformément à ceque le Christ avait enseigné à ces derniers.L'histoire révèle en outre clairement que,quelques siècles plus tard, de nouvelles cou-tumes, d'autres pratiques et des doctrinesdifférentes, totalement étrangères aux pre-miers chrétiens, furent introduites dans ce« christianisme » traditionnel, et que cesderniers ne reconnaîtraient pas.

Il importe donc de se demander si unchrétien devrait suivre les enseignements duChrist ou ce que des dirigeants religieux ontenseigné par la suite.

Il est toujours bon de se demander ce queferait Jésus. S'Il était parmi nous aujourd'hui,le Christ célébrerait-Il Pâques. Assurémentnon ! Il ne change pas : « Jésus-Christ est lemême hier, aujourd'hui, et éternellement »(Héb. 13:8 ; c'est nous qui soulignons). NotreSeigneur ne célébra jamais le dimanche dePâques, ne S'en montra jamais partisan, etn'enseigna jamais Ses disciples à l'observer.Les apôtres, eux non plus, n'enseignèrentjamais l'Église à le célébrer.

Aujourd'hui, Jésus observerait la fêtebiblique de la Pâque et celle des jours desPains sans Levain, comme l'enseigne laBible et comme Il l'enseigna et le pratiqua(Jean 13:15-17 ; I Cor. 5:7-8). En fait, Ildéclara ouvertement avoir hâte de célébrerla Pâque avec Ses vrais disciples dans leRoyaume de Son Père, à Son retour(Matth. 26:26-29).

Les fêtes de la Pâque et des Pains sansLevain revêtent une signification profondepour les vrais disciples de Christ. Elles révè-lent des aspects du plan divin de salut pourl'humanité, commémorant le fait que Jésusest mort pour nous, et vit en nous et pournous (I Cor. 11:26 ; Gal. 2:20 ; Col. 3:3-4).

Devriez-vous célébrer Pâques ?

Si vous voulez être un vrai disciple deJésus-Christ, vous devez examiner attentive-ment vos croyances pour savoir si elles sontconformes à la Bible. Partir du principe queDieu approuve ou accepte les fêtes nonbibliques, peu importe les raisons pour les-quelles on le fait, est inacceptable aux yeuxde Dieu. En effet, Il dit : « N'imitez pas lavoie des nations » de ceux qui ne Leconnaissent pas (Jér. 10:2).

La Bible, Sa Parole, nous donne des direc-tives précises sur la manière d'adorer notreCréateur : « Garde-toi de t'informer de leursdieux et de dire: Comment ces nations ser-vaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veuxfaire de même. Tu n'agiras pas ainsi à l'égardde l'Eternel, ton Dieu ; car elles servaientleurs dieux en faisant toutes les abomina-tions qui sont odieuses à l'Eternel…Vousobserverez et vous mettrez en pratiquetoutes les choses que je vous ordonne ; vousn'y ajouterez rien, et vous n'en retrancherezrien ».

Christ nous ordonne de nous repentird'avoir suivi les traditions religieuseshumaines : « Dieu, sans tenir compte destemps d'ignorance, annonce maintenant àtous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient àse repentir » (Actes 17:30 ; à comparer avecMatthieu 15:3). Allez-vous honorer les ins-tructions du Christ, qui peuvent vous sauver,afin que l'Éternel vous bénisse ? Il a dit : « Siquelqu'un me sert, qu'il me suive ; et là où jesuis, là aussi sera mon serviteur. Si quel-qu'un me sert, le Père l'honorera » (Jean12:26).

Dieu veut que vous vous conformiez à SaParole vivante. Quand nous procédons ainsi,nous pouvons servir Christ en tant que Sesambassadeurs sur terre. Il n'y a pas de plusgrand appel ici-bas. Êtes-vous prêt à voustourner vers l'Éternel et à rechercher Sa voieparfaite ? BN

Ishtar, l'Astarté des Phéniciens,l'Ashtoreth des Sémites, l'Inanna deSumer, l'Isis des Égyptiens,l'Aphrodite des Grecs, et la Vénusdes Romains, condamnée à de nom-

breuses reprises dans laBible, et dont le culte com-prenait des rituels sexuelsdestinés à promouvoir lafertilité des terres. Des figu-rines d'Astarté, commecelle-ci, exposée au Muséed'Archéologie d'Istambul,sont encore souvent décou-vertes dans les anciens paysde la Bible.


14 Bonnes Nouvelles

Al'approche de la commémoration dela mort et de la résurrection de Jésus,le chrétien devrait tout naturellement

réfléchir à son Sauveur. Cette période de l'an-née est porteuse de joie, mais donne aussi àréfléchir.

Or, tout observateur comparant lescroyances actuelles et le comportement duchrétien moyen à ceux de Jésus et de Ses dis-ciples conclurait probablement qu'une bonnepartie du prétendu christianisme a perdu leNord.

Mahatma Gandhi résuma un jour en cestermes ce type d'incrédulité : « J'aime votreChrist ; je n'aime pas vos chrétiens. Vos chré-tiens ressemblent si peu à votre Christ ! »

Convenons-en : Beaucoup de gens, de nosjours, ont une opinion négative du christia-nisme. Nous voyons des chrétiens qui sontdes activistes politiques, ou insistent sur lepolitiquement correct. A l'heure ou certainsdéclarent que la Bible est littéralement laParole de Dieu, tandis que d'autres semblentpratiquement ne plus rien croire en elle, ceux

qui se réclament de Jésus-Christ font l'objetde regards de plus en plus scrutateurs. Et lesrésultats ne sont pas toujours flatteurs.

Ces dernières années, une succession descandales impliquant le clergé a non seule-ment ébranlé un grand nombre de fidèles,mais elle a aussi poussé bien des gens, dansnotre culture occidentale de plus en plusséculière, à considérer ces révélations pourdes excuses à se détacher de la religion.L'adage « Ne faites pas comme moi, maisfaites ce que je dis » résonne pour cette géné-ration sceptique, et non de manière positive.

En réalité, les problèmes de relationspubliques, dans le christianisme actuel, ne selimitent pas au ministère. La plupart de ceuxqui se disent chrétiens ne semblent guère imiterl'exemple du Christ. Comment est-ce possible ?

Qui Jésus prétendit-Il être ?

En fait, qui était Jésus-Christ ? La résurgence récente de l'ancienne hérésie

du gnosticisme dans la culture populaire, lesfilms et dans des ouvrages consacrés à desÉvangiles Gnostiques, à des Écrits de NagHammadi, à un Da Vinci Code et à un préten-du Évangile de Judas, ne fait que brouillerencore davantage la question, pour un public

qui, dans l'ensemble, n'y connaît rien à laBible.

Incidemment, ces écrits n'offrent rien denouveau. L'apôtre Jean eut aussi à luttercontre l'influence gnostique : « Reconnaissezà ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confes-se Jésus-Christ venu en chair est de Dieu »(I Jean 4:2).

Vers la fin du Ier siècle, l'apôtre Jean futconfronté à la croyance gnostique éthéréeselon laquelle Jésus n'aurait pas eu un corpsphysique mais serait seulement apparu commeune illusion, n'ayant donc pas été né, ni vrai-ment crucifié et ressuscité. Le conseil de Jean,quand on a affaire au gnosticisme, et à l'héré-sie en général, est de l'ignorer et de n'avoiraucun rapport avec ses partisans (II Jean 7-10).

Par contre, le brouillard philosophiquedu gnosticisme n'est qu'une partie de notreproblème pour ce qui est de comprendreJésus-Christ et, par voie de conséquence, lechristianisme.

Pour comprendre le christianisme, le vrai,nous devons commencer par comprendre son

fondateur : Jésus-Christ. Pour bien desgens – y compris bon nombre de ceux qui seconsidèrent chrétiens – Jésus n'était qu'unhomme généreux ou un rabbin juif hors pair.On en a également fait un révolutionnaire, unnon conformiste, un corrupteur et un charla-tan. Or, ce que Christ Lui-même déclara, etce que prétendent Ses disciples, est clair etsans équivoques : Il était Emmanuel – Dieuavec nous (Matth. 1:23), le Messie, le Christ,le Fils du Dieu Vivant (Matth. 16:15-17).

Jésus prouva la véracité de ce qu'Il disaiten accomplissant plus de 130 prophétiesmessianiques de l'Ancien Testament, en gué-rissant les malades, en ressuscitant les mortset en pardonnant les péchés. Il ne chercha pasà Se faire passer pour un simple mentor outout bonnement pour un être bon. Il déclaraouvertement qu'Il était Dieu.

Ceux qui cherchèrent à Le faire mourir, etfinirent par y parvenir, savaient très bien cequ'Il disait : « Ce n'est point pour une bonneœuvre que nous te lapidons, mais pour unblasphème, et parce que toi, qui es unhomme, tu te fais Dieu » (Jean 10:33).

Pour citer C.S. Lewis, « Ou bien cethomme était – et est – le Fils de Dieu, ou bienil s'agissait d'un inconscient, ou pire. Vous

pouvez le faire taire comme on le fait pour unfaible ; vous pouvez cracher sur Lui et Letuer ; ou vous pouvez tomber à Ses pieds etL'appeler Seigneur et Dieu. Mais ne sortonspas de parole condescendante du genre “c'étaitun grand homme, un grand maître” ; Il ne nousen a pas laissé le loisir, et n'en avait pas l'in-tention » (Mere Christianity, 1980, p. 52).

Pour le non chrétien, cette déclarationmérite au moins de s'y attarder et d'en prou-ver la véracité. Si, par contre, vous vousréclamez du Christ en tant que l'un de Sesdisciples, il importe que vous sachiez bienplus que Sa simple identité. Vous devez com-prendre ce qu'Il a fait et ce qu'Il a ordonné àSes disciples de faire.

Le pouvoir de l'exemple de Jésus

Existe-t-il une différence entre le Jésusdécrit dans les pages de la Bible, le genred'homme qu'Il était, ce qu'Il enseignait, et cequ'Il faisait, et ceux qui, aux yeux du monde,passent pour des chrétiens ?

Beaucoup d'apologistes chrétiens vousdiront que les fautes d'un chrétien tiennent dece que ce dernier est « sauvé » mais pas enco-re parfait. On vous dira également que leproblème, avec la plupart des chrétiens, tientà ce qu'ils « viennent tels qu'ils sont », et nechangent pas. Comme le disait Gandhi, ilexiste une différence entre Christ et les chré-tiens, et cette différence est notoire.

Pendant la dernière Pâque qu'Il célébraavec Ses disciples, Jésus fit quelque chose detrès significatif, nous laissant un exempled'une profonde signification. Il S'agenouillahumblement devant Ses disciples, et leurlava les pieds (Jean 13:1-10). Puis, introdui-sant le pain sans levain comme symbole deSon corps qui allait être terriblement meurtri,et le vin de la Pâque symbolisant Son sangdevant être versé peu après (Matth. 26:1-30),Jésus extirpa les disciples du conformisme dela société et de ses coutumes.

Peu avant, ces coutumes en avaient pousséun grand nombre à rejeter Ses enseignements,lorsqu'Il avait parlé du besoin, pour nous, deprendre les symboles de Son Corps et de Sonsang en célébrant la Pâque (Jean 6:47-66). Ensomme, Ses disciples étaient sur le pointd'être convertis. Ils apprenaient que les ensei-gnements et les traditions humaines avec les-quels ils avaient grandi n'étaient pas valableset avaient besoin d'être remplacés par ce qu'Illeur montrait.

Le Jésus que si peu connaissentPourquoi le christianisme généralement pratiqué aux yeux de tous diffère-t-il autant de celui du Jésus de la Bible ?Se pourrait-il qu'on se méprenne sur les enseignements du Christ ?par Dan Taylor


Ceux qui se réclament de Jésus-Christ font l'objet de regards de plusen plus scrutateurs. Et les résultats ne sont pas toujours flatteurs.Ceux qui se réclament de Jésus-Christ font l'objet de regards de plusen plus scrutateurs. Et les résultats ne sont pas toujours flatteurs.



Bien des gens prétendent connaître Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, mais dèsl'instant que ce qu'Il révèle dans la Bible s'in-gère dans leurs affaires et les oblige à effectuerdes changements dans leur vie, cette dernière– en matière de religion – devient soigneuse-ment compartimentée ; il ne s'agit plus dechristianisme mais d'un passe-temps religieux.

Christ exige de Ses disciples une transforma-tion totale de leur manière de penser et de leursactions. Il est écrit : « Ne vous conformez pasau siècle présent, mais soyez transformés par lerenouvellement de l'intelligence, afin que vousdiscerniez quelle est la volonté de Dieu, ce quiest bon, agréable et parfait » (Rom. 12:2).

La métamorphose dont parle l'apôtre Paulest synonyme de changement. Mais si nousne devons pas nous conformer à la sociétédans laquelle nous vivons ; si nous devonsmodifier notre mode de vie, quel modèledevons-nous suivre ?

Que faisait Jésus ?

Un slogan circule : « Que ferait Jésus ? »Or, se soucie-t-on de ce qu'Il ferait ? Ouavons-nous la réponse à cette question ? Onignore bien souvent ce qu'Il fit. On a bienentendu quelques histoires à Son sujet, maison ne nous a guère parlé de l'exemple qu'Ilnous a laissé pour que nous L'imitions.

Réfléchissez-y ! Si vous deviez vousjoindre à un groupe ou à une organisationquelconque, ne chercheriez-vous pas d'abord àsavoir ce que l'on attend de vous ? Les règlesà respecter ? Pour le chrétien, dont l'objectifest d'être avec Christ dans le Royaume deDieu, les règles sont simples et inchangées.Quand un jeune homme demanda au Maîtrece qu'il devait faire de bon pour hériter la vieéternelle, notre Seigneur lui répondit : « Si tuveux entrer dans la vie, observe les comman-dements » (Matth. 19:17).

Jésus ajusta la mise au point et intensifiales exigences de la loi divine, demandantdavantage de Ses disciples. Point questiond'un christianisme de villégiature, à raisond'une heure de pratique par semaine, pour sedonner bonne conscience. Jésus S'attend à ceque nous obéissions aux mêmes commande-ments que Lui.

L'apôtre Jean, qui était proche de Jésus,déclara : « Nous connaissons que nous aimonsles enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu,et que nous pratiquons ses commandements.Car l'amour de Dieu consiste à garder ses com-mandements. Et ses commandements ne sontpas pénibles » (I Jean 5:2-3).

Allons-nous L'imiter ?

Qu'il s'agisse de ne pas avoir d'autres dieuxque Lui ; de ne pas adorer des idoles, de ne

pas prendre Son nom en vain, d'observer Sonsabbat (le samedi), ou d'observer les sixautres Commandements, Christ met au déficeux qui L'appellent « Seigneur » deL'imiter, d'obéir aux instructions divinesselon la lettre comme selon l'esprit, de per-mettre à la loi divine d'être gravée dans leurscœurs.

Christ nous appelle à ne plus nous confor-mer à cette société ni à ses valeurs. Il le faittout comme Il lança à ceux de Sa générationle défi de faire la différence entre les com-mandements de Dieu et les traditions inven-tées par les autorités religieuses de la sociétéjuive de Son temps (Matth. 15:1-9).

Christ a laissé à Ses disciples un exempleparfait sur la manière d'adorer Dieu convena-blement. Cet exemple vous est-il familier ?

Jésus respectait le jour du sabbat, le same-di (Marc 1:21 ; Luc 4:16) et précisa être lemaître du sabbat, et non du dimanche (Marc2:28). Il observait les Jours Saints de la Bible(Luc 2:41-42 ; Jean 7:1-39). En fait, Il fondamême Son Église lors de l'une de ces fêtes –celle de la Pentecôte (Act. 2:1-4).

Après la dernière Pâque, la mort et larésurrection de Jésus, les apôtres continuè-rent à observer le sabbat et les Jours Saintsbibliques (Act. 17:2 ; 18:21 ; 20:6 ;I Cor. 5:6-8 ; 16:8). Connaissez-vous bienle Jésus de la Bible ?

Aussi étrange que cela puisse paraître, s'Ilétait parmi nous aujourd'hui, notre Seigneur nereconnaîtrait probablement pas grand-chosedans les religions de ce monde, vu – entre autres– le jour de culte qu'elles observent toutes lessemaines et les fêtes qu'elles célèbrent.

Ces fêtes religieuses traditionnelles dites« chrétiennes », Christ ne les célébra jamais.Pourquoi devriez-vous les observer ? Si vousdites : « Mon Église les célèbre ! », Jésus vousrépondrait ce qui est écrit dans Marc 7:7 !

Voyez-vous, ce qui fait le plus défaut dansla vie de la plupart des chrétiens, c'est Jésus-Christ. Ils ignorent qui Il était, et ils ne pen-sent pas qu'étant Dieu, Il est Maître de leursvies. Étant notre Seigneur et Maître, Il nousdit de nous extirper de cette société et derenoncer à ses coutumes si elles sont erro-nées – y compris certaines traditions reli-gieuses auxquelles nous pouvons être trèsattachés. Il a dit : « Étroite est la porte, res-serré le chemin qui mènent à la vie, et il y ena peu qui les trouvent » (Matth. 7:14).

La dimension majeure manquante

Que manque-t-il au christianisme que tantde gens méprisent ? Comme nous venons de

le voir, la dimension manquante, c'estl'exemple de Christ Lui-même.

Les chrétiens devraient avoir Christ en eux(Gal. 2:20 ; Héb. 8:10-11). Nous avonsbesoin de Ses pensées si nous voulons agircomme de vrais chrétiens et imiter l'exemplequ'Il nous a laissé (Phil. 2:5 ; I Jean 2:6). Sonexemple nous montre bien que si nous pen-

sons être chrétiens mais n'obéissons pas auxcommandements de Dieu et ne suivons pas lamême voie que celle du Jésus de la Bible,nous nous faisons des illusions.

Dans une réprimande virulente contre ceuxqui ne respectent pas la loi divine, Jésusdéclara dans Son « Sermon sur la montagne »bien connu : « Ceux qui me disent : Seigneur,Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royau-me des cieux, mais celui-là seul qui fait lavolonté de mon Père qui est dans les cieux.Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur,Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé parton nom ? n'avons-nous pas chassé desdémons par ton nom ? et n'avons-nous pasfait beaucoup de miracles par ton nom ?Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous aijamais connus, retirez-vous de moi, vous quicommettez l'iniquité » (Matth. 7:21-23).

À cette époque de l'année où ceux qui sedisent chrétiens réfléchissent sur la mort et larésurrection de notre Sauveur, n'oublions pasqui était Jésus, et l'exemple qu'Il nous a laissé.Sa vie et Ses enseignements révèlent ce qu'Ilattend de ceux se faisant appeler par Son nom.

« Car, je vous le dis en vérité, tant que leciel et la terre ne passeront point, il ne dispa-raîtra pas de la loi un seul iota ou un seul traitde lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. Celuidonc qui supprimera l'un de ces plus petitscommandements, et qui enseignera auxhommes à faire de même, sera appelé le pluspetit dans le royaume des cieux ; mais celuiqui les observera, et qui enseignera à lesobserver, celui-là sera appelé grand dans leroyaume des cieux.

« Car, je vous le dis, si votre justice ne sur-passe celle des scribes et des pharisiens, vousn'entrerez point dans le royaume des cieux »(Matth. 5:18-20).

Si nous imitons réellement l'exemple laissépar Jésus-Christ ; si, nous aussi, nous obéis-sons de tout cœur à l'intention spirituelle deslois divines, peut-être que certains, en nousregardant, remarqueront la différence. Peut-être qu'un jour, à une autre époque et à enendroit différent, Mahatma Gandhi lui-mêmedira : « J'aime votre Christ, et vos chrétiens.Vos chrétiens ressemblent tellement à votreChrist ! » BN

La plupart de ceux qui se disent chrétiens ne semblent guèreimiter l'exemple du Christ. Comment est-ce possible ?La plupart de ceux qui se disent chrétiens ne semblent guèreimiter l'exemple du Christ. Comment est-ce possible ?


Église de Dieu Unieassociation internationale

Depuis des millénaires, on se demande comment doit se jouer ce dernier acte dela comédie humaine. On ose espérer en un paradis, mais quelques-uns des acteursne risquent-ils pas de se retrouver, pour l'éternité, dans un enfer ? Pouvons-nousespérer en une réincarnation, sous une autre forme ? Les défunts rejoignent-ils unedemeure éternelle, le néant ? Peut-on savoir quel est l'avenir de tout être humain,une fois disparu ? Existe-t-il une source digne de confiance, capable de nous ren-seigner sur notre sort ultime, outre tombe ?

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« Le dernier acte est san-glant, quelque belle quesoit la comédie en tout lereste : on jette enfin de laterre sur la tête, et en voilàpour jamais. »

-Blaise Pascal


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