LE MOT DU PRÉSIDENTChers Capssalistes,

Qui aurait pu imaginer que le CAPSSA crée en 1987 par un

petit groupe d’antibois perdurerait 30 ans après ?

Fidèle à ses engagements, le CAPSSA a toujours été au

cœur de l’action durant ces 30 ans obtenant des résultats in-

discutables.

C’est grâce à votre présence et à votre soutien, que la moti-

vation de ses équipes dirigeantes n’a jamais failli.

Nous vous souhaitons une bonne lecture de ce bulletin, qui

revêt un caractère particulier puisqu’il souligne les 30 ans du

CAPSSA.

Merci pour votre fidélité.

Jean-Pierre Treille

Président

PS : nous vous indiquons dès maintenant la date de notre

prochaine Assemblée générale : le samedi 10 février 2018.

Conseil d’Administration 2017-2018

Président Jean-Pierre Treille

Vice-président/conseiller technique Michel Courtois

Trésorier Jean-Louis Lépicier

Secrétaire Annie Lépicier

Administrateurs Jean Dupré

Pierre Morichau

Présidents d’honneur Alain Biche

Cléa Pugnaire

Robert Chaussonnery

SOMMAIRELe mot du Président ....................................1Hommage à Alain Biche ..............................2Introduction ..................................................2Les 30 ans du CAPSSA ..............................3Rapport d’activité..........................................4Rapport financier ..........................................5Rapport technique ........................................6Rapport moral ..............................................9Interventions et questions ..........................10Conclusion des 30 ans du CAPSSA ..........15Le point au 30 avril 2017 ............................16

B.P. 532 - 06631 Antibes CedexTél : 04 93 74 36 17

JUIN 2017

ANTIBES, COMME ON L’AIME… CIEL CLAIR ET… DÉGAGÉ… UN VRAI TEMPS “RIVIERA” !!

Chers Amis,

Après cet hommage à notre ami Alain, nous allons re-prendre le cours normal de notre Assemblée générale,je déclare donc l’ouverture formelle de l’assemblée gé-nérale de 2017.

C’est un honneur pour nous de vous accueillir dans cetendroit et vous remercions d’être aussi nombreux, celafait chaud au cœur. C’est pour nous un grand réconfortet nous oblige à continuer notre action au sein duCapssa.Je voudrais tout d’abord rendre un hommage tout parti-culier à nos amis fidèles parmi les fidèles d’être présentsà chaque assemblée.

Merci à toutes les autorités ici présentes :- de la mairie d’Antibes :Docteur Eric Duplay représentant Monsieur Jean Leo-netti député-maire d’Antibes, qui nous rejoindra plustard ainsi qu’Eric Pauget 1er adjoint à la mairie

- Georges Roux représentant le Conseil Départemental- Francis Perrugini ancien président de la CCI- Merci à nos amis de l’aéroport ici présents : Jacques

Hérisson, Isabelle Vandrot et François Janin toujoursfidèles à notre manifestation… ainsi que la présenced’Emmanuelle Blanc.

Je n’oublie pas de saluer Michel Sivry ainsi que sonépouse, un fidèle de nos assemblées générales, ancienDirecteur de la DGAC, qui aujourd’hui s’occupe de sonjardin. Ta présence nous fait très plaisir.

Je tiens également à saluer les représentants d’asso-ciations ici présents :- Mr Escapin, président de l’ISCAV (sporting club d’An-

tibes)- Mr Callini, représentant le président Juncker de

ADEAOGI (défense de l’environnement) - Mr Gallo du Groupe ELAN

N’ont pu être présents, mais nous ont manifesté leurssoutiens :- Christian Estrosi, Président de la Région et de la Mé-

tropole- Philippe Pradal Maire de Nice- Joseph Ségura Maire de St Laurent du Var

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Introduction par Jean-Pierre TREILLE

HOMMAGE A ALAIN BICHE

Je voudrais, avant de procéder à l’ouverture formelle de l’Assemblée générale, ren-dre un hommage tout particulier à notre ami Alain Biche qui nous a quitté il y a juste1 an.

Sa dernière participation à une assemblée générale du Capssa a eu lieu en 2015 et,malheureusement, il n’a pu être présent en 2016 car il luttait contre la maladie qui

l’a emporté 1 mois plus tard.

Il fut président du Capssa de 2005 à 2015. Il remplit cette fonction avec un investissement totalqui était sa marque de fabrique.

Souvenez-vous de son charisme, de sa voix si chaude, en exerçant son mandat avec des convic-tions très prononcées, mais aussi avec un sens du dialogue et de la concertation.

J’ai connu Alain pendant plus de 10 ans. Je l’ai côtoyé, observé et j’ai appris à son contact la ges-tion d’une grande association.

Tout le monde a reconnu en lui une personnalité indiscutable aussi bien ses amis de la Légiond’Honneur que nos partenaires de l’Aéroport et les adhérents du Capssa.

Au fil du temps, nous nous sommes rapprochés et sommes devenus complices.

Il a su préparer sa succession afin que le Capssa perdure après lui.

J’ai perdu un ami, nous avons perdu un ami.

Toutes nos pensées vont à son épouse et à ses enfants.

Alain on ne t’oubliera pas.

Les 30 ans du CAPSSA

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JUIN 2017

Si nous avons choisi de vous accueillir dans cet endroit,c’est pour fêter dignement cet événement exceptionnelque sont les 30 ans du Capssa.

30 ans, 3 décennies, le temps passe vite. Nous avionsfêté les 20 ans à la villa Eilenroc, cela me semble hier.

Mais beaucoup d’événements sont survenus, des bons,des moins bons et nos cheveux ont blanchi.

30 ans - 30 ans de luttes et de dialogues30 ans - 30 ans de succès30 ans - 30 ans de joie30 ans - 30 ans de peine30 ans – 30 ans c’est un âge ou l’on devient adulte 30 ans, c’est l’aboutissement de l’engagement ques’était fixé le Capssa en 1987 vis-à-vis des habitantsd’Antibes.

Nous avons presque atteint notre objectif :Plus de 82 % de non survols d’Antibes avec des mois à90%.Rappelons qu’en 1987, 100% des vols passaient audessus d’Antibes. Il nous reste un petit cap à gagner,Michel Courtois vous en parlera dans sa chronique.

Si le Capssa a rempli en grande partie ses objectifs,c’est grâce à une équipe de bénévoles très motivée.• Je voudrais rendre un hommage tout particulier à nos

présidents qui se sont succédés depuis 1987 :- Liliane Naves- Robert Chaussonnery- Cléa Pugnaire- Alain Biche qui nous manque et qui aurait été heu-

reux de participer aux 30 ans du Capssa.• Je voudrais remercier vivement l’équipe dirigeante duCapssa :

- Michel Courtois vice-président et conseiller techniqueplus que compétent,

- Annie Lépicier notre secrétaire qui depuis des annéesest la personne indispensable au bon fonctionnementdu Capssa,

- Jean-Louis Lépicier (à l’occasion l’époux d’Annie)trésorier qui gère tous les comptes du Capssa.

• Je n’oublie pas nos administrateurs : Jean Dupré etPierre Morichau.

C’est grâce à toutes ces personnes et à celles qui nousont précédé, que le Capssa a pu traverser toutes cesannées, en respectant les missions qui leur avaient étéconfiées.

Je voudrais pour terminer présenter à Jean Leonetti,Maire d’Antibes, tous nos remerciements car il nous atoujours soutenu, même dans des périodes difficiles ens’engageant au côté du Capssa pour défendre le bienêtre des Antibois.

Je voudrais aussi remercier nos amis de l’Aéroport,Jacques Hérisson, Emmanuelle Blanc et tout particuliè-rement Isabelle Vandrot et François Janin avec qui, toutau long de ces années, nous avons eu un dialogue per-manent.

Enfin je ne peux que me réjouir de la fidélité de nosadhérents ici présents et avoir une pensée pour ceuxqui n’ont pas pu se déplacer et une pensée émue pourceux qui malheureusement nous ont quittés. 

Votre présence représente pour nous la récompense denotre investissement et du travail que nous accomplis-sons dans l’intérêt de tous.

Un grand merci à vous.

Je terminerai en saluant 2 anciens présidents duCapssa : Cléa Pugnaire et Robert Chaussonnery ici pré-sents, ainsi que Christian Leclerc et Yves Tixier qui ontœuvré au début, notamment pour l’installation de la ba-lise. C’est par leurs actions que le Capssa continued’agir pour le bien des Antibois et autres riverains.

J’espère n’oublier personne.Merci à vous de nous accompagner dans notre mission.Nous sommes 105 présents et 113 adhérents sont re-présentés par des pouvoirs.Nous allons suivre l’ordre du jour suivant :- rapport d’activité

- rapport financier

- élection du Conseil d’Administration

- rapport technique par Michel Courtois

- rapport moral

- intervention de François Janin

- questions et réponses

- conclusion

Mais avant de vous présenter les différents bilans de

l’année 2016, je souhaiterais vous faire part de mon res-

senti vis-à-vis des 30 ans du Capssa.

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RAPPELProchaine AG :

samedi 10 février 2018

RAPPORT D’ACTIVITE 2016Par Jean-Pierre Treille

RéUNIoNs de TRAvAIl

27-02 : Assemblée générale du CAPSSA

18-04 : Groupe de travail : proposition d’une nouvelle charte

18-05 : Groupe de travail bruit : bilan trafic/bruit, impacts trafic vols de nuit, calendrier des

projets GNSS

03-06 : Session de formation destinée aux nouveaux contrôleurs aériens par JP. TREILLE

08-07 : Présentation de la nouvelle charte + finalisation des documents

04-10 : Commission consultative de l’environnement de l’aéroport : Présentation à l’ensemble

des membres de la CCE de la nouvelle charte

26-10 : ANUCSA + CCE : rencontre annuelle + membres de la CCE : Avis et adoption de la

charte 2016, bilan des vols de nuit, plaintes des riverains, qualité de l’air.

PUIs Nos RéUNIoNs INTeRNes 

Bureau : 5

Conseil d’Administration : 3

Le rapport d’activité est adopté à l’unanimité.

CAPSSA : Tél. 04 93 74 36 17Site : capssa.free.frE-mail : capssa-06antibes@orange.frMais n’oubliez pas, si n’ayant pas de contact directvous laissez un message sur le répondeur, d’indiquervotre propre numéro de téléphone ou e-mail afin quenous puissions vous répondre

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JUIN 2017

RAPPORT FINANCIER

Exercice 2 016 2 017

Budget Réel Budget

DÉPENSES

Fonctionnement 2 600 2 354 2 000

Communication 3 050 4 078 6 000

TOTAL 5 650 6 432 8 000

RECETTES

Cotisations 4 200 3 830 4 000

Dons &

Subventions 0 0 0

Intérêts 450 0 450

TOTAL 4 650 3 830 4 450

RESULTAT ANNUEL -1 000 -2 602 -3 550

OÙ EN SUIS-JE DE MA COTISATION ?À la fin mai, seulement moins de 50% de nos adhérents ont réglé leur cotisation.

Qu’ils soient remerciés ici de leur fidèle soutien !Que les autres profitent de ce petit rappel, pour rattraper leur retard.

Nous avons besoin du soutien de tous !

Les déficits depuis 2015 s’expliquent par des recettes moins importantes dues à la diminution dunombre d’adhérents.

Pour équilibrer les comptes nous avons une réserve qui existe depuis 20 ans, en prévision de dépensesimprévues.

Le but du CAPSSA est de gérer les comptes en équilibrant les dépenses et les recettes, ce qui n’a pasété possible ces dernières années.

Le rapport financier est adopté à l’unanimité

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RAPPORT TECHNIQUE 2015Par Michel Courtois, vice-président et conseiller technique du CAPSSA

L'AÉROPORT DE NICE

L’aéroport de Nice comprend 2 pistes parallèlesdénommées en fonction de leur sens d’utilisationpar le pilote: 04 gauche - 04 droite ou 22 gauche– 22 droite.

Quel que soit leur sens d’utilisation, la piste sud,la plus longue, est utilisée préférentiellement pourles décollages et la piste nord pour les atterris-sages.

Depuis 2004, les avions qui atterrissent en piste22 quittent le littoral au sud-ouest de Cannes etles Antibois en ignorent même l’existence

LES PROCÉDURES D'APPROCHE

1. La procédure ILS est la plus gênante pour les antibois puisque c’est celle qui survole le cen-tre-ville à basse altitude. Elle est pratiquée par mauvaise météo (pour la Côte d’Azur).Elle a été rebaptisée ILS ou LOC ou Sans Glide

2. La procédure Riviera est celle qui permet aux avions de se poser à Nice en contournant leCap d’Antibes. Elle est pratiquée par bonnes conditions météo. Elle a été rebaptisée VOR Apour alpha, et GNA en Rnav GNSS

3. La procédure Saleya est celle qui est pratiquée lorsqu’il y a du vent de sud-ouest. Elle consisteà atterrir sur la piste 22 en passant par le Cap Ferrat et le Cap de Nice. Elle a été rebaptiséeVOR B pour bravo, et GNB en Rnav GNSS

Il faut remarquer que toutes ces approches s’effectuent aux instruments selon les règles du volIFR (Instruments Flight Regulations). Elles peuvent être pratiquées automatiquement ou ma-nuellement. Pour les procédures Riviera et Saleya, seul le dernier virage pour l’alignement en fi-nale est obligatoirement réalisé en manuel et à vue d’où les conditions météo.

En ce qui concerne la procédure RIVIERA on rappelle quelles sont les conditions requises en sup-plément de la direction et de la force du vent :• Visibilité horizontale au moins égale à 10km• Plafond = altitude des nuages couvrant au moins 50% du ciel, égal à 900m (3 000ft)• Pas de nuages au-dessous de 600m (2 000ft)

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JUIN 2017

RÉCAPITULATIF DE L'ANNÉE 2016

Ce graphique indiqueun pourcentage deRiviera oublié de7,7% ce qui est unrecord depuis ledébut de nosenregistrements et estcomplètement opposéau chiffre que nousavions l’annéedernière où nousavions battu le recordde riviera oubliée

"RIVIERA GLISSANTE" DE L'ANNÉE 2016

Ce graphique met en relief l’évolution moyenne du taux de Riviera « oublié » sur une année etmontre que la valeur de ce paramètre diminue lentement au fur et à mesure que cette procédureRiviera est pratiquée. Les procédures d’approche sur Nice sont maintenant stabilisées. A courtterme il n’y a pas de gains significatifs à attendre compte tenu de la technologie actuelle.

La trajectoire qui longe le Cap d’Antibes devrait pouvoir être écartée vers l’est depuis la mise enservice opérationnel d’EGNOS en octobre 2009. Le principe de cette amélioration a été acceptépar nos partenaires et elle figure dans le texte de la nouvelle Charte pour l’Environnement. Maissans doute faudra-t-il attendre la mise en service des procédures SESAR et de Galileo dit « L’Ar-lésienne »

Quant à la réduction de la visibilité requise en Riviera pour la ramener des 10km actuels aux 5kmadoptés à New York dans la procédure « Canarsie », elle suscite toujours pas mal de réticencesdans l’état actuel des choses.

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pratiquée. Les procédures d’approche sur Nice sont m

et de Galileo dit «! !

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CHIFFRES ESSENTIELS

On voit que les chiffresque nous avons cetteannée sont bons et queplusieurs records ontété battus: plus de 80%d’évitement d’Antibes,et moins de 8% de Ri-viera oubliée

Des améliorationssubstantielles ne pour-ront être obtenuesqu’avec des « outils »en cours d’expérimen-tation. Les avions sontd’ores et déjà « capa-bles » de ces procédures, à quelques adaptations mineures près. Le pilotage automatique dudernier virage avant la courte finale, est techniquement maitrisé mais pas encore disponible surles avions civils: cela devrait encore augmenter le pourcentage d’évitements.

Par ailleurs nous comptons beaucoup sur la mise en service de Galileo pour améliorer encorecette situation.

ACTUALITÉ GALILEO

Les deux premiers satellites ont été mis sur orbite le 21 octobre 2011.Le lancement des deux satellites suivants prévu pendant l’été 2012 a été effectué le 12 octobre 2012

Comme pour tout programme européen (les personnes qui pratiquent cet intéressant exercicele savent) les délais fournis par les « autorités » n’engagent que ceux qui les lisent et très rare-ment ceux qui les établissent ; Galileo ne déroge pas et cela commence même à devenir bouf-fon.

Donc, on nous annonce que 2015 ne sera pas 2015 ni 2016 mais peut être 2018 avec 24 satel-lites si les dieux sont avec le programme européen. Il est évident qu’à la date de 2016 les ser-vices réduits annoncés avec au maximum 13 satellites seront insuffisants en qualité et quantitépour être utilisés en aéronautique.Le reste des lancements et de mises en service pourrait être effectif en 2019/2020?

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PARAMÈTRE

2012

2013

2014

2015

2016

RAPPORT RIVIERA EFFECTIF / RIVIERA

POSSIBLE

87,46%

86,11%

86,13%

85,34 %

89,18%

RIVIERA OUBLIEE

8,8%

9,93%

9,95%

11,28%

7,77%

CONTOURNEMENT

EFFECTIF D’ANTIBES

75,85%

75,15%

75,33%

78,61%

80,71%

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ÈTRE 2

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2012 2013 201

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4 2015 2016

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AERVIIRTRPPOAERVIIR/FITEC

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JUIN 2017

Nous sommes en 2017 et depuis 1987 beaucoupde problèmes ont été résolus, peut-être pas à100%, mais soyons satisfaits du résultat etretenons le positif. Permettez-moi de rappeler lesmoments importants qui ont marqué l’histoire duCapssa.• En 1987 création du Capssa. 100% des avions

survolent la ville d’Antibes, ce qui était devenuinsupportable pour les antibois.

• 1994 : installation d’une balise à l’hippodrome deCagnes-sur-Mer, balise permettant decontourner le cap d’Antibes.

• 1996 : une utilisation plus qu’irrégulière oblige leCapssa à organiser une manifestation àl’Aéroport de Nice avec l’appui du Maired’Antibes Jean Leonetti.

• 1997  : 10 ans du Capssa. La procédure« Riviera » devient effective et plus de 50% desavions contournent Antibes

• 2000  : 3 Chartes successives de l’Envi-ronnement, mises en place par Isabelle Vandrot,sont signées par tous les partenaires.

• 2004 : nouvelle procédure installée par la DGACen cas de mistral et d’atterrissage par ventd’ouest.

• 2007  : 20 ans du Capssa. Plus de 75% decontournement.

• 2007-2010  : concertation pour la suppressiondes vols de nuit.

• 2010 : nouvelle réglementation interdisant lesvols de nuit aux avions bruyants entre 11 pm et6 am.

• 2011 : durcissement des interdictions de vol denuit pour limiter les vols aux avions les moinsbruyants.

• 2013 : mise en place sur le parking kilo (aviationsd’affaires), unique en Europe, d’un systèmed’alimentation autonome en climatisation etélectricité sur les postes de démarrage desavions.

• 2014  : la DGAC teste à Nice les approchesRNAV (guidage satellitaire). Cette procéduredevrait permettre de réduire à plus de 90% lesurvol d’AntibesMichel Courtois suit avec un grand intérêt cesessais.

• 2016  : nous dépassons les 80% d’évitementd’Antibes avec des mois à 90%.

• 2017  : nous pouvons être fiers de tous cesrésultats obtenus par un partenariat gagnant-gagnant entre nous et nos partenaires del’aéroport.

Je terminerai en citant une phrase de JeanMonnet, citation que j’avais prononcée à ladernière assemblée générale, mais quicorrespond à la philosophie et à l’action duCapssa, ainsi qu’à moi-même «  ce qui estimportant, ce n’est pas d’être optimiste, nipessimiste, mais d’être déterminé ».

Je vous remercie pour votre écoute.

le rapport moral est adopté à l’unanimité

RAPPORT MORALPar Jean-Pierre Treille

NOS PERMANENCESLes permanences du samedi sont temporaire-ment suspendues mais, si cela s’avère néces-

saire, reprendront à tout moment

CAPSSA : Tél. 04 93 74 36 17Site : capssa.free.frE-mail : capssa-06antibes@orange.frMais n’oubliez pas, si n’ayant pas de contact directvous laissez un message sur le répondeur, d’indiquervotre propre numéro de téléphone ou e-mail afin quenous puissions vous répondre

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Comme chaque année, je vais vous présenter lesstatistiques, même si Jean-Pierre Treille et MichelCourtois ont effleuré le sujet.

2016 a été une année particulièrement bonne.

Voici la répartition des procédures d’atterrissage l’annéedernière :

• La procédure VOR alpha (Riviera) qui passe au largedu Cap d’Antibes a représenté 64 %

• La procédure VOR Bravo (22) qui ne survole pas dutout Antibes, a représenté 17,5%

• Il ne reste «  que  » 18,5% d’ILS, donc de survold’Antibes, quand il ne fait pas beau.

Mois par mois, on retrouve des mois de mauvaisemétéo facilement identifiables  : janvier – février -novembre pendant lesquels on a le plus d’ILS. En ce quiconcerne les autres mois, on est particulièrement bonsavec des mois vraiment exceptionnels : 4 mois d’étéinférieurs à 10% d’ILS donc de non survol d’Antibes.

Sur toute l’année il y a 7 mois qui sont inférieurs à 15%d’ILS pour arriver à une moyenne de 18,5% de survold’Antibes.

C’est une année record. Déjà, l’année dernière, je vousdisais que c’était une année record, et bien 2016 estencore meilleure.

Il y a 2 raisons à cela :

• La météo a été très très bonne en 2016, entraînant untrès bon taux d’évitement d’Antibes

• Il y a, sous-jacent à cela, un deuxième aspect. Ce sontles contrôleurs qui, dès que cela est possible, mettenten place la procédure VOR alpha. Les 7% d’abusifs,que présentait tout à l’heure M. Courtois, se sont

réduits  : dès que les conditions sont bonnes, lescontrôleurs mettent en service la procédure Riviera.

C’est très positif et c’est comme cela qu’on arrive à ce18,5% qui lui va peut-être être compliqué à battre, avecles techniques actuelles, on aura sûrement du mal àfaire moins, à part une nouvelle année exceptionnelleau niveau de la météo.

Plus la météo est bonne, plus on a ces résultats mais ilne faut pas oublier le fait que les contrôleurs mettentsystématiquement en service la procédure d’évitement,donc c’est positif.

Si l’on oublie les procédures et que l’on parleuniquement évitement d’Antibes, l’année dernière on a81,5% d’évitement et il nous reste les 18,5% de survolen ILS.

Je vous parlais de record, je vais vous faire un peud’historique car on oublie vite. On se dit aujourd’hui,18,5% c’est toujours trop mais, par le passé, il y a eudes années à plus de 30% de survol, même avec laprocédure VOR alpha existante.

Plus les années passent, plus le chiffre diminue entermes de survol d’Antibes pour arriver aujourd’hui à nos18,5% record.

Il y a également de plus en plus de procédure VOR B(Saleya). Il y a de plus en plus de vent d’ouest et cela,malheureusement, c’est comme la visibilité ou le plafonden Riviera, on ne maîtrise pas, on subit mais il est vraique cette part-là augmente, tandis que l’ILS diminue.

Dans la série des bonnes nouvelles, je continue parl’année 2017 : en partant toujours des mêmes bases,janvier, pour un mois d’hiver, a été particulièrement bon,11% seulement de survol, et même février avec 22%,donc un peu plus mais, pour un mois d’hiver, cela restetrès raisonnable. Et comme c’est toujours bon, j’ai prisles 10 premiers jours de mars : 12/13% de survol.

J’espère revenir en 2018 en vous disant : on a battu lerecord d’ILS en étant à moins de 18%.

INTERVENTIONS DE NOS INVITÉS

Transcription de l’intervention de François JaninService Relations Riverains et Environnement au sein de la Société des Aéroports

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En termes de travaux, nous en avons parlé un petit peutout à l’heure, chaque année les pistes sont fermées,chacune à leur tour, pour des raisons de travaux. Cestravaux ne sont pas forcément sur les pistes maissurtout autour, obligeant leurs fermetures.

Ce qui vous impacte depuis le 3 janvier et jusqu’au 17mars, c’est la fermeture de la piste Nord, réservée auxatterrissages. Tous les atterrissages se font donc sur lapiste Sud : quand ILS vous survole, on est en ILS 04droite au lieu de 04 gauche. Les avions passent donc300 à 400 mètres plus au Sud.

C’est important à communiquer parce que ce ne sontplus les mêmes antibois qui sont survolés  : certainsgagnent un peu et d’autres se retrouvent avec desavions au-dessus de leur tête.

Chaque hiver maintenant c’est comme cela. La météoayant été particulièrement bonne en janvier, février etmars, il n’y a pas eu trop de problèmes.

Deuxième point important c’est lorsque la fameusebalise de Cagnes-sur-Mer, sur l’hippodrome, permettantde faire la procédure VOR alpha, est en maintenance.

De temps en temps, cette balise a besoin d’être révisée.Cela a été le cas entre le 28 février et le 9 mars : entre9 h et 17 h les avions ont survolé Antibes quelle que soitla météo. Sauf si on est en Saleya, vous avez de l’ILSalors qu’il fait beau.

Ce sont des petits moments particuliers pendantlesquels même s’il fait beau l’ILS peut être mis enservice.

J’en profite pour rebondir sur la question posée par unedame tout à l’heure : quand une procédure est mise enservice, tous les pilotes doivent la suivre, le pilote n’apas le choix de la procédure. Quand le contrôleur meten service Riviera, tous les pilotes font Riviera.

Voila, c’était les statistiques et les actualités travaux etmaintenance qui peuvent avoir un impact sur la mise enservice des différentes procédures.

Un autre point important : en 2016, une nouvelle Chartepour l’Environnement a été signée. C’est un documentqui n’est pas réglementaire mais un texte volontaire liantl’aéroport aux riverains, aux municipalités, et c’est untravail collaboratif. Donc c’est vraiment important que cedocument perdure et existe toujours.

Une nouvelle version est donc sortie en 2016.

Il y avait également un Code de Bonne Conduiteenvironnementale qui, lui, datait de 2005, mais plutôtdestiné aux pilotes et aux contrôleurs, donc plustechnique. Il a été également repris et ces deuxdocuments n’en font plus qu’un, appelé Charte deBonne Conduite. Les 2 noms ont été récupérés pourfaire un seul document.

Tout le monde a travaillé sur le sujet à partir de mai2016, le CAPSSA était là bien sûr. On a commencé àréfléchir sur une nouvelle Charte et on s’est misd’accord sur le principe de réunir la Charte et le Code.

Ensuite, début juillet, on a travaillé sur l’élaboration dutexte. Même si ce texte n’est pas réglementaire, il passepar des organes qui eux le sont : le Comité Permanentde la Commission a donné un avis favorable pour cetexte, puis la Commission Consultative del’Environnement présidée par le Préfet, organe deconcertation formel, l’a validé et signé le 28 octobredernier, en présence de l’ACNUSA, la Haute Autorité deContrôle des Nuisances Sonores.

Au niveau des signataires  : l’État, l’Aviation civile,l’aéroport, la métropole, la CASA qui a signé pour vous,les contrôleurs, des compagnies aériennes et desassociations de riverains dont le CAPSSA.

Ce qui nous intéresse ce sont les actions.

La première action présentée dans cette Charte, mêmesi on dit que l’ordre n’a pas d’importance, concerneAntibes : favoriser, dans la mesure du possible, la miseen service de la procédure d’évitement d’Antibes, c’est-à-dire toujours continuer à faire comme actuellement,au maximum éviter Antibes en passant en mer, et utiliserle moins possible la procédure ILS.

La deuxième action, c’est plus ce dont parlaitM. Courtois tout à l’heure, c’est un peu l’avenir. LaDGAC étudiera la possibilité  de mise en place de

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procédures satellitaires susceptibles de remplacer laprocédure ILS donc d’en avoir de moins en moins,quelle que soit la météo.

On a parlé de Galiléo mais il n’y a pas que cela. En facedes satellites, il faut aussi que tous les avions soientéquipés et tous les pilotes formés afin que tout le mondepuisse adhérer à ces procédures.

Donc la première grosse action de cette Charte c’estvraiment d’éviter le survol d’Antibes actuellement et defaire encore mieux prochainement.

Après, on a listé plusieurs actions qui ne vousconcernent pas forcément mais je vous les passe enrevue.

Au niveau des procédures, on demande, lors desapproches à vue, de ne pas survoler les terres en-dessous de 6000 pieds. On a listé tout ce qui se faisait,on a mentionné de nouveau toutes ces contraintesenvironnementales pour protéger les riverains.

Lors des manœuvres à vue, c’est plutôt pour le Capd’Antibes, quand on fait VOR alpha, d’être le pluséloigné possible de la côte lors des atterrissages. Si lepilote a une fibre environnementale fortementdéveloppée, il va chercher à s’éloigner le plus possiblede la côte. De même pour les décollages : on demandede ne pas survoler la terre au-dessous de 6000 piedsquand le pilote recoupe la côte.

On a aussi listé tout ce qui peut-être bon au niveau desconduites machine. Par exemple, c’est d’abord desconduites machine les plus optimisées pour faire lemoins de bruit possible, consommer et émettre moins.Éviter de faire des paliers et avoir des configurationslisses, c’est ce que vous connaissez sous le nom d’ILSà moindre bruit. Même en atterrissage ILS, il y a desfaçons de conduire la machine qui font moins de bruitque les autres.

Après on a listé d’autres choses qui sont bonnes pourl’environnement mais qui ne vous concernent pasdirectement.

Les vols de nuit ont été repris également  : legestionnaire s’engage à ne pas favoriser laprogrammation des vols commerciaux entre 22 h 30 et6 h. Le vice versa est vrai aussi, les compagniess’engagent à ne pas solliciter de programmation de volscommerciaux entre 22 h 30 et 6 h. C’est important, nous

ne cherchons pas à développer le trafic nocturne.

Au niveau des interdictions, un texte dit que les avionsles plus bruyants sont interdits la nuit. C’est vraiqu’aujourd’hui il reste encore la Postale, il restequelques retards, quelques privés mais qui sont dits nonbruyants et ne sont pas interdits de venir à Nice. Mêmesi l’aéroport est ouvert

24 h sur 24, la nuit est durcie, on interdit aux avions lesplus bruyants de venir la nuit. Cette interdiction est laplus contraignante de France, on est allé au maximumde ce qu’on peut interdire pour protéger la nuit. Ce pointa été remis dans la nouvelle Charte.

Un autre point concerne tout ce qui est communicationet transparence. On continue évidemment à donnertoutes les informations issues de notre système demesure de bruit. Si vous avez une demande sur unetrajectoire, un bruit, on vous donne l’information, onvous renseigne.

On s’engage toujours à vous informer sur lesévénements qui peuvent avoir un impact : fermeture despistes, maintenance de la balise, c’est important quevous soyez au courant de ce qui se passe.

La publication des niveaux de bruit dans nos bulletinsmensuels permet de retrouver ces niveaux de bruit, lacompagnie, le type d’appareil.

Même chose sur la qualité de l’air, information qui setrouve dans nos bulletins.

Toutes ces actions ont été remises dans cette nouvelleCharte, signée par l’État, l’aéroport, les compagnies, lescontrôleurs, le CAPSSA, la CASA. Ces engagementssont couchés sur cette Charte et sont suivis : tous lesans, on se réunit, on fait un bilan et on regarde si cespoints sont bien suivis. Et si jamais il y a des chosesnouvelles, elles sont intégrées, ce n’est pas undocument figé.

Merci François Janin.

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JUIN 2017

Question : Les contrôleurs ont l’autorité. D’un autre

côté, on nous parle de Riviera oubliée.

D’après moi il y a une opposition entre les deux, donc

quelqu’un qui n’obéit pas aux contrôleurs devrait être

puni.

FJ : Les 7% oubliés concernent souvent la transition.Quand on passe de l’ILS à Riviera, ou de Riviera à l’ILS,il se passe un petit laps de temps, on ne change pas lesprocédures en appuyant sur un bouton. On est obligéd’attendre un creux de trafic et là on perd du temps, onpeut perdre 20 à 30 minutes et cela entre dans vos sta-tistiques Riviera.

Michel Courtois  : Ce que l’on appelle «  Rivieraoubliée » c’est quand les conditions de la pratique deRiviera sont réunies mais que le contrôle aérien aordonné l’ILS. Ce n’est pas le pilote qui fait n’importequoi.Il y a plusieurs raisons pour qu’il y ait des« Riviera oubliées »: il y a le problème de changementde procédure qui demande du temps, un creux dans letrafic, mais il y a aussi les cas où les nuages sont à lalimite des 2000 ou 3000 pieds. La procédure ne peutêtre changée toutes les 5 minutes. Donc, sécuritéoblige, on reste dans la procédure dans laquelle on estavant de changer.Ce qu’il faut savoir c’est que les conditions météo,visibilité et altitude des nuages, sont données par lastation Météo-France locale avec des bulletins toutesles demi-heures ou toutes les heures.

FJ  : Souvent c’est ce problème de prévision. Si lecontrôleur de Météo-France dit, je dis n’importe quoi,cela va se dégrader dans 1/2 heure, on ne va paschanger pour 1/2 heure c’est certain.On a l’inverse aussi : on a rencontré des contrôleurs quiavaient mis la procédure Riviera avec moins de 2000pieds mais avec un temps très stable. Avec 1800 piedsde plafond, cela aurait dû être ILS.Il faudrait avoir un nouvel indicateur avec une conditionRiviera supplémentaire.

MC : Il y a aussi le problème de vent de travers et aussi

le problème de la piste mouillée : les pilotes demandentun temps de stabilisation beaucoup plus long.En Riviera, lorsqu’on sort du virage, il reste 1’30  de volpour stabilisation, avant de toucher les roues.

FJ : Ne croyez pas qu’il y a une mauvaise volonté, il y atoujours une bonne raison pour être en ILS.

Question : Combien délivre-t-on d’amendes ?

FJ : Si le cas est avéré c’est vrai il peut y avoir amende :on fait la procédure ILS au lieu de VOR alpha, uneamende d’un point de vue environnemental peut êtremise à la compagnie, pouvant aller jusqu’à 20  000euros.

Trois questions :

La première concerne l’approche à moindre bruit.

On a beaucoup parlé, il y a quelques années, du train

d’atterrissage qui était sorti en amont de la ville

d’Antibes alors que le CAPSSA préconisait que le train

soit sorti après le Fort Carré.

MC : Je vais faire un peu de mécanique du vol. Un avionvole toujours du fait de sa vitesse par rapport à l’airambiant et non pas du fait de sa vitesse par rapport ausol. Sa vitesse est toujours évaluée par rapport à lavitesse de sustentation.Le problème de la procédure moindre bruit, il n’y a pasque le train, il y a les becs, les volets. S’il y a du vent deface important, géographiquement la vitesse desustentation sera obtenue à un point plus proche duseuil de piste que s’il n’y a pas de vent. On pourra doncsortir les mécaniques plus tard parce qu’on a toujours labonne vitesse qui permet de garantir la sustentation del’avion. C’est la sécurité des vols. Plus il y a de vent,moins cette distance sera éloignée des pistes.Donc, dans les instructions de pilotage de chaque typed’avion, il y a une vitesse de sustentation à respecter enregard de l’aérodynamique de l’avion : on sort plus oumoins de becs, de volets, on sort ou non le train. C’estune consigne à la destination de l’équipage par lacompagnie aérienne compte tenu de la spécification del’avionneur.Ce n’est donc pas une chose que l’on peut régler defaçon définitive. Je ne sors le train au niveau du Fort

Questions à la suite de l’intervention de François Janin

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Carré que si j’ai la bonne vitesse me permettant de teniren l’air … autrement ça fait désordre !La deuxième question concerne les travaux qui ont lieu

l’hiver, conduisant à la fermeture de la piste Nord. Ils ont

commencé en novembre, puis en décembre (avec

interruption à la période de Noël), puis ils ont repris.

Donc ce sont des travaux importants et j’aimerais avoir

une lecture de ce qui a été fait.

FJ : Chaque hiver, il y a de gros travaux. Comme je ledisais, ce n’est pas forcément sur les pistes, cela peutêtre au seuil des pistes, sur la digue, sur les taxiways,les bretelles qui servent à alimenter la piste.Ce sont de gros travaux nécessitant la présence de grosengins. Cet hiver, ils ont duré 2 mois ½ mais on essaye de lesconcentrer dans cette période puisque le trafic estmoindre. Mais c’est souvent l’endiguement, le seuil depiste, les bordures de pistes qui sont concernés plutôtque les pistes elles-mêmes.

Ma troisième question : une Charte, par définition, c’est

du conventionnel, on est sur un cadre d’accord tacite,

on parle du devenir de l’aéroport de Nice. Est-ce que

cette Charte peut être remise en question ou pas par le

repreneur et est-ce qu’il y a une vigilance particulière à

avoir ?

Jacques Hérisson, directeur des RelationsTerritoriales et de l’environnement : En ce quiconcerne les engagements environnementaux et lesnouveaux actionnaires, ils se sont engagés dans leuroffre de rachat des aéroports à garder les engagementsenvironnementaux qui avaient été pris.Pour que ce soit un engagement scellé de manièrejuridique, sur proposition faite par eux et adoptée par lasuite, les statuts en vigueur pour les aéroports de laCôte d’Azur ont été modifiés : le directeur de la Société

ne peut pas remettre en cause les engagementsenvironnementaux, que ce soit la Charte de BonneConduite ou la neutralité carbone, sans l’autorisation duConseil de surveillance.

Normalement, dans le droit commun, c’est une décisionque le Directoire pourrait prendre. Là il faut qu’il aitl’autorisation du Conseil de Surveillance.

Et pour aller encore plus loin et graver encore plus cesengagements dans le marbre, dans les statuts il a étéstipulé que la remise en cause des engagementsenvironnementaux devrait être votée à une majoritéqualifiée au Conseil de surveillance et une majoritéqualifiée exigeant, en plus du nouvel actionnairemajoritaire, des actionnaires minoritaires votantégalement pour cette décision. Je vous rappelle quedans les actionnaires minoritaires de la Sociétéaéroportuaire, il y a la Chambre de Commerce etd’Industrie, le département des Alpes Maritimes, laRégion Alpes-Côte d’Azur et la Métropole Côte-d’Azur.

Donc, pour remettre en cause les engagementsenvironnementaux, il faudrait qu’un des représentantsdes actionnaires minoritaires accepte de voter pourcette remise en cause. On peut dire que c’est vraimentverrouillé.Mais, au-delà de ce verrouillage juridique, cela faisaitvraiment partie de la volonté de nos nouveauxactionnaires qui gèrent déjà l’aéroport de Rome ainsique d’autres équipements collectifs en Italie et ailleursdans le monde.Ils ont la culture environnementale, la culture dudialogue avec les riverains.

RAPPELProchaine AG : Samedi 10 février 2018

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JUIN 2017

Cette Assemblée générale étant terminée,

tous les participants sont invités à se retrouver autour du buffet de l’amitié

pour conclure cette assemblée exceptionnelle

célébrant les 30 ans du CAPSSA

CONCLUSION DES 30 ANS DU CAPSSAPar Jean-Pierre Treille

Je tiens tout d’abord à vous remercier pour votre présence à l’occasion des 30 ans du Capssa etde vous être associés à la réussite de cette manifestation.

C’est un gage, pour nous, de la nécessité de poursuivre notre action afin de vous apporter unequalité de vie dans la ville d’Antibes.

Je voudrais à l’occasion de cet événement rendre un hommage tout particulier à 3 personnes quiont œuvré à titre différent dans l’évolution du Capssa.

Je citerai pour commencer Cléa Pugnaire :

Cléa a été pendant 10 ans présidente du Capssa et durant cette période tout ne fut pas facile cardes difficultés sont apparues et Cléa, de par son travail, a réussi à renouer un dialogue positif avecles autorités aéroportuaires. Elle fut une grande présidente, et mérite notre respect.

Concernant Isabelle Vandrot, je souhaiterais mettre en exergue le professionnalisme d’Isabelleavec des dialogues et une écoute attentive à toutes nos demandes. J’associe à cet hommageFrançois Janin qui est en contact avec les riverains pour apporter une réponse à leurs problèmes.Un grand merci Isabelle.

Enfin c’est pour moi justice de remercier Annie Lépicier qui de par son travail permet au Capssade fonctionner en toute sérénité. Annie a toujours été une personne discrète, ne se mettant jamaisen valeur, et pourtant sans son travail le Capssa ne serait pas toujours en ordre de marchecomme il l’est depuis plusieurs années.Si une personne mérite bien cet hommage à l’occasion des 30 ans, et tous remerciements, c’estbien Annie Lépicier.

Je terminerai en concluant que le Capssa a encore toute sa place dans le cadre du bien être deshabitants d’Antibes.

Je vous donne rendez-vous l’année prochaine et peut-être aux 40 ans du Capssa… !

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OÙ EN SOMMES-NOUSÀ FIN AVRIL 2017

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