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LE CANADA FRANÇAIS - WEEK-END - www.canadafrancais.com - LE JEUDI 11 DÉCEMBRE 2014 C-6 Marcellin-Champagnat L es élèves de l’option musique de l’école secondaire Marcellin- Champagnat présenteront, le 13 décembre, leur concert de Noël. Ce concert-bénéfice présentera plu- sieurs genres musicaux. En plus de pièces populaires telles que Don’t Stop Believin’, Stronger et Game of Thrones, chacun des niveaux interprétera des classiques du temps des fêtes. Les billets, en vente au coût de 10$, sont disponibles auprès de Sylvie Fournier. Pour la joindre, téléphonez au 450 347-5343. Les profits du concert serviront à financer une partie des besoins maté- riels et techniques de l’option musique. Encan L e Musée du Haut-Richelieu tient, à l’occasion du Marché de Noël du Vieux-Saint-Jean, un encan-bénéfice. Les fonds recueillis permettront à l’organisme de poursuivre sa mission. L’encan est divisé en deux volets. Le premier, un encan silencieux, a lieu directement dans les locaux du Musée. Le second, un encan virtuel, se déroule simultanément sur le site Internet eBay. Tous les lots ont été gracieusement et spécifiquement offerts pour cette acti- vité de financement par des amis du Musée. Il est possible d’encourager le Musée en visitant le www.cafr.ebay.ca/ usr/musee_hr. L’encan-bénéfice pren- dra fin le 14 décembre. Humour à rabais P our la première fois cette année, la SPEC se joint à la campagne pro- motionnelle du temps des fêtes du site forfaithumour.com et propose de l’humour à rabais. Cette campagne, qui en est à sa troi- sième année et qui a pour slogan Riez + Payez -, permet au public de réaliser des économies substantielles en combinant jusqu’à cinq spectacles chez un même diffuseur. Localement, les spectateurs peuvent choisir parmi une offre regroupant Jean-François Mercier, Cathy Gauthier, Dominic et Martin ainsi que Stéphane Fallu. Le coût est de 55$ pour deux spectacles, 78$ pour trois spectacles et 95$ pour quatre spectacles. Pour plus d’information, téléphonez au 450 358-3949. Appel de dossiers L a municipalité de Saint-Valentin, en partenariat avec art[o], procède actuellement à un appel de dossiers pour la programmation 2015 du Car- refour culturel. L’espace offre un corridor d’expo- sition pour les artistes de la région en priorisant les membres de la coopéra- tive qui n’ont pas eu d’exposition dans la salle principale d’art[o] ou au Salon rouge. Il doit s’agit d’œuvres de création (peinture, gravure, dessin, photogra- phie, etc.) qui peuvent s’accrocher au mur. Les projets proposés peuvent se décliner en exposition de groupe ou en solo. Les dossiers doivent parvenir à [email protected] d’ici le 5 janvier. Inclure dans les dossiers un texte expli- quant la démarche artistique, cinq pho- tographies d’œuvres ainsi qu’une liste descriptive de celles-ci. 5940245 MERCI À NOS PARTENAIRES DE SOIRÉES Vendredi 12 décembre : SAAQ, commanditaire provincial Samedi 13 décembre : Agence Francine Morin-Boucher Dimanche 14 décembre : Déry Toyota Lundi 15 décembre : Auberge Le National Mardi 16 décembre : Subway Iberville Mercredi 17 décembre : Tim Horton Jeudi 18 décembre : Député Dave Turcotte MERCI À NOS COMMANDITAIRES DE REPAS ET CADEAUX AUX BÉNÉVOLES Francine Auto Mécanique Boucherie Bernard Super Alimentation Café Napoléon Home Dépôt Restaurant Relais Mami Lou Restaurant Les Frères Moreau Summons H20 Fritz Kaiser Club de Golf de la Vallée des Forts Club de Golf St-Jean Club de Golf de Napierville Restaurant Belgo Restaurant Nic et Pic E n traversant les montagnes de livres posés sur les tables des librairies, elles me font pens- er à des étals de marché public. J’y vois une grande variété de livres de recettes, plus alléchants les uns que les autres. Cela me rappelle que nos éditeurs ont appris, au fil des ans, l’art des guides culinaires de grande qualité, aussi bien dans la prépa- ration des recettes que dans la manière de dresser les plats et le stylisme des illustrations. Depuis quelques années, j’ai un faible pour les livres culi- naires publiés par Flammarion Québec. Spontanément, je pense aux livres de Josée di Stasio qui nous ont appris qu’un mets peut être simple et raffiné, entre autres ceux de la cuisine italienne quotidienne. L’éditeur que dirige de main de maître Louise Loiselle atteint un nouveau sommet dans le domaine du livre culinaire en publiant La boucherie: à chaque viande sa cuisson écrit par Louis- François Marcotte et illustré de photos de Christian Tremblay. Avant d’en tourner les pages, je souligne que Flammarion Québec a choisi la maison Friesens, un imprimeur cana- dien établi au Manitoba, pour réaliser ce qui me semble un chef-d’œuvre d’édition. Impossible de ne pas remarquer ce livre parmi tous les autres car, non seulement la photo de l’auteur sur fond noir et le titre en blanc sur fond rouge attirent spontanément l’attention, mais parce qu’en tournant les pages on note la qualité du papier et le souci d’un graphisme sobre et efficace essentiels à ce genre d’ouvrage. La boucherie, me direz-vous, à quoi ça sert à une époque où on achète généralement des viandes emballées, sans trop se soucier de ce qu’on en fera au moment du repas? Or, la boucherie, qui est l’art de préparer les viandes avant de les apprêter, a toujours sa place dans la cuisine et dans l’élaboration des mets quelle qu’en soit l’occasion, du simple repas familial à un souper entre amis. N’oublions pas que la bou- cherie est garante de la qualité de la viande à la base d’un bon plat. D’ailleurs, il va de soi que Louis- François Marcotte écrive: «Avec La boucherie, j’ai voulu créer un outil accessible et très pratique, qui puisse fournir des notions rudimentaires sur les viandes, les coupes et les modes de cuisson en les appliquant à quelques-uns de mes classiques.» Il est donc essentiellement question ici des viandes de bœuf, de veau, de porc, d’agneau, de volaille et de basse-cour. À ces chapitres, le chef ajoute ce qu’il appelle «les basiques», c’est-à- dire l’abc culinaire toujours utile, les purées et un tableau guide des cuissons. En complément, on peut numériser des codes QR, avec un téléphone ou une tablette numérique, ce qui nous mène à des capsules vidéo pré- sentant diverses techniques de boucherie, dont celle de brider un poulet ou de farcir une côte- lette de porc. Chacune des sections présente une illustration de l’animal thé- matique, des coupes et du genre de cuisson qui lui sont propres. Viennent ensuite de nombreuses recettes propres à chaque coupe, dont certaines sont des classiques de l’art culinaire, classiques revus et corrigés par L.-F. Marcotte, un des chefs chouchous du Québec culinaire. La liste des ingrédients et la marche à suivre proposées dans ce livre sont généralement simples, claires et précises. Il n’y a pas de doute possible: tous les mets que le livre propose ont été expérimentés à maintes reprises afin d’en garantir la perfection, même lorsqu’ils sont cuisinés à la maison. C’est si vrai qu’à simplement naviguer d’un plat à l’autre, en s’arrêtant ici et là sur des codes QR propres à certaines préparations, l’eau nous monte à la bouche. Je n’oublie pas, bien évidemment, la riche iconogra- phie du livre, chaque photo don- nant l’illusion de humer le par- fum des odeurs qui en montent. Le temps des fêtes approche et La boucherie: à chaque viande sa cuisson (Flammarion Québec), le livre de Louis-François Marcotte, me semble être un superbe cadeau à offrir ou à recevoir, foi de chroniqueur! LA BOUCHERIE Cuisiner et manger un sens à la fois VITRINE WEEK-END LECTURE LE NOUVEAU GUIDE DES VINS DE FRANCE (l’Homme, 2014) par Jacques Orhon Néophyte ou connaisseur des vins de l’Hexagone, ce classique de Jacques Orhon, revu et amélioré, ne laisse personne indiffé- rent. Le maître-sommelier nous y convie à un voyage aux quatre coins de la France, s’arrêtant aux portes de chacune des régions pour les présenter, pour identifier un à un les cépages qui y sont plantés et cultivés, les appellations qu’on y retrouve, les maisons productrices et les grandes cuvées. Cela sans oublier un bref rappel d’accords vins et mets pour le plaisir de nos papilles. Essaimées partout dans ce guide d’un véritable passionné, des capsules soulignent quelques particularités d’un terroir spécifique (celui de la Corse, par exemple) ou d’une expression telle que «vin de paille» ou la différence entre sabler ou sabrer le champagne. Sans oublier, cette abondance de photos qui nous amènent au cœur des pays de la vigne. AINSI CUISINAIENT LES BELLES-SœURS… (Flammarion Québec/Leméac, 2014) par Anne Fortin L’auteure est propriétaire de La libraire gourmande, au Marché Jean-Talon, et pas- sionnée de l’œuvre de Michel Tremblay. À preuve, ce livre qui retrace ce que cuisinaient les belles-sœurs et les autres femmes de l’univers littéraire du romancier et dramaturge. Il s’agit là d’une visite culinaire de l’univers des «Chroniques du Plateau-Mont-Royal» (1942- 1963) et de «La diaspora des Desrosiers» (1913-1935). «Sans prétendre procéder à une analyse sociologique, ce livre exa- mine un corpus révélateur de cinquante ans de cuisine, de 1913 à 1963.» On y retrouve des recettes autrefois populaires dans les quartiers ouvriers, certaines tenant compte de la disponibilité de nouvelles denrées. On y observe à loisir les photos de divers lieux illustrant bien des produits et services alimentaires alors sur le marché. Véritable voyage dans le temps, la visite de cet ouvrage est un pèlerinage aux saveurs de l’enfance d’autrefois. JEAN-FRANÇOIS CRÉPEAU AU CLAVIER

Le nouveau guide Cuisiner et manger un sens à la fois des ... · (peinture, gravure, dessin, photogra-phie, etc.) qui peuvent s’accrocher au mur. Les projets proposés peuvent

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■ Marcellin-Champagnat

Les élèves de l’option musique de l’école secondaire Marcellin-

Champagnat présenteront, le 13 décembre, leur concert de Noël.

Ce concert-bénéfice présentera plu-sieurs genres musicaux. En plus de pièces populaires telles que Don’t Stop Believin’, Stronger et Game of Thrones, chacun des niveaux interprétera des classiques du temps des fêtes.

Les billets, en vente au coût de 10$, sont disponibles auprès de Sylvie Fournier. Pour la joindre, téléphonez au 450 347-5343.

Les profits du concert serviront à financer une partie des besoins maté-riels et techniques de l’option musique.

■ Encan

Le Musée du Haut-Richelieu tient, à l’occasion du Marché de Noël du

Vieux-Saint-Jean, un encan-bénéfice. Les fonds recueillis permettront à l’organisme de poursuivre sa mission.

L’encan est divisé en deux volets. Le premier, un encan silencieux, a lieu directement dans les locaux du Musée. Le second, un encan virtuel, se déroule simultanément sur le site Internet eBay.

Tous les lots ont été gracieusement et spécifiquement offerts pour cette acti-vité de financement par des amis du Musée. Il est possible d’encourager le Musée en visitant le www.cafr.ebay.ca/usr/musee_hr. L’encan-bénéfice pren-dra fin le 14 décembre.

■ Humour à rabais

Pour la première fois cette année, la SPEC se joint à la campagne pro-

motionnelle du temps des fêtes du site forfaithumour.com et propose de l’humour à rabais.

Cette campagne, qui en est à sa troi-sième année et qui a pour slogan Riez + Payez -, permet au public de réaliser des économies substantielles en combinant jusqu’à cinq spectacles chez un même diffuseur.

Localement, les spectateurs peuvent choisir parmi une offre regroupant Jean-François Mercier, Cathy Gauthier, Dominic et Martin ainsi que Stéphane Fallu. Le coût est de 55$ pour deux spectacles, 78$ pour trois spectacles et 95$ pour quatre spectacles.

Pour plus d’information, téléphonez au 450 358-3949.

■ Appel de dossiers

La municipalité de Saint-Valentin, en partenariat avec art[o], procède

actuellement à un appel de dossiers pour la programmation 2015 du Car-refour culturel.

L’espace offre un corridor d’expo-sition pour les artistes de la région en priorisant les membres de la coopéra-tive qui n’ont pas eu d’exposition dans la salle principale d’art[o] ou au Salon rouge.

Il doit s’agit d’œuvres de création

(peinture, gravure, dessin, photogra-phie, etc.) qui peuvent s’accrocher au mur. Les projets proposés peuvent se décliner en exposition de groupe ou en solo.

Les dossiers doivent parvenir à [email protected] d’ici le 5 janvier. Inclure dans les dossiers un texte expli-quant la démarche artistique, cinq pho-tographies d’œuvres ainsi qu’une liste descriptive de celles-ci. ■

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MERCI À NOS PARTENAIRES DE SOIRÉESVendredi 12 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . SAAQ, commanditaire provincialSamedi 13 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Agence Francine Morin-BoucherDimanche 14 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Déry ToyotaLundi 15 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Auberge Le NationalMardi 16 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Subway IbervilleMercredi 17 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tim HortonJeudi 18 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Député Dave Turcotte

MERCI À NOS COMMANDITAIRES DE REPAS ET CADEAUX AUX BÉNÉVOLES

Francine Auto MécaniqueBoucherie BernardSuper Alimentation

Café NapoléonHome Dépôt

Restaurant Relais Mami LouRestaurant Les Frères Moreau

Summons H20Fritz Kaiser

Club de Golf de la Vallée des FortsClub de Golf St-Jean

Club de Golf de NapiervilleRestaurant Belgo

Restaurant Nic et Pic

En traversant les montagnes de livres posés sur les tables

des librairies, elles me font pens-er à des étals de marché public. J’y vois une grande variété de livres de recettes, plus alléchants les uns que les autres. Cela me rappelle que nos éditeurs ont appris, au fil des ans, l’art des guides culinaires de grande qualité, aussi bien dans la prépa-ration des recettes que dans la manière de dresser les plats et le stylisme des illustrations.

Depuis quelques années, j’ai un faible pour les livres culi-naires publiés par Flammarion Québec. Spontanément, je pense aux livres de Josée di Stasio qui nous ont appris qu’un mets peut être simple et raffiné, entre autres ceux de la cuisine italienne quotidienne.

L’éditeur que dirige de main de maître Louise Loiselle atteint un nouveau sommet dans le domaine du livre culinaire en publiant La boucherie: à chaque viande sa cuisson écrit par Louis-François Marcotte et illustré de photos de Christian Tremblay.

Avant d’en tourner les pages, je souligne que Flammarion Québec a choisi la maison Friesens, un imprimeur cana-dien établi au Manitoba, pour réaliser ce qui me semble

un chef-d’œuvre d’édition. Impossible de ne pas remarquer ce livre parmi tous les autres car, non seulement la photo de l’auteur sur fond noir et le titre en blanc sur fond rouge attirent spontanément l’attention, mais parce qu’en tournant les pages on note la qualité du papier et le souci d’un graphisme sobre et efficace essentiels à ce genre d’ouvrage.

La boucherie, me direz-vous, à quoi ça sert à une époque où on achète généralement des viandes emballées, sans trop se soucier de ce qu’on en fera au moment du repas? Or, la boucherie, qui est l’art de préparer les viandes avant de les apprêter, a toujours sa place dans la cuisine et dans l’élaboration des mets quelle qu’en soit l’occasion, du simple repas familial à un souper entre amis. N’oublions pas que la bou-cherie est garante de la qualité de la viande à la base d’un bon plat. D’ailleurs, il va de soi que Louis-François Marcotte écrive: «Avec La boucherie, j’ai voulu créer un outil accessible et très pratique, qui puisse fournir des notions rudimentaires sur les viandes, les coupes et les modes de cuisson en les appliquant à quelques-uns de mes classiques.»

Il est donc essentiellement question ici des viandes de bœuf, de veau, de porc, d’agneau, de volaille et de basse-cour. À ces chapitres, le chef ajoute ce qu’il appelle «les basiques», c’est-à-dire l’abc culinaire toujours utile,

les purées et un tableau guide des cuissons. En complément, on peut numériser des codes QR, avec un téléphone ou une tablette numérique, ce qui nous mène à des capsules vidéo pré-sentant diverses techniques de boucherie, dont celle de brider un poulet ou de farcir une côte-lette de porc.

Chacune des sections présente une illustration de l’animal thé-matique, des coupes et du genre de cuisson qui lui sont propres. Viennent ensuite de nombreuses recettes propres à chaque coupe, dont certaines sont des classiques de l’art culinaire, classiques revus et corrigés par L.-F. Marcotte, un des chefs chouchous du Québec culinaire.

La liste des ingrédients et la marche à suivre proposées dans ce livre sont généralement simples, claires et précises. Il n’y a pas de doute possible: tous les mets que le livre propose ont été expérimentés à maintes reprises afin d’en garantir la perfection, même lorsqu’ils sont cuisinés à la maison. C’est si vrai qu’à simplement naviguer d’un plat à l’autre, en s’arrêtant ici et là sur des codes QR propres à certaines préparations, l’eau nous monte à la bouche. Je n’oublie pas, bien évidemment, la riche iconogra-phie du livre, chaque photo don-nant l’illusion de humer le par-fum des odeurs qui en montent.

Le temps des fêtes approche et La boucherie: à chaque viande sa cuisson (Flammarion Québec), le

livre de Louis-François Marcotte, me semble être un superbe

cadeau à offrir ou à recevoir, foi de chroniqueur! ■

La boucherie

Cuisiner et manger un sens à la fois

VITRIneWeeK-end lec TureLe nouveau guide des vins de France(l’Homme, 2014) par Jacques orhon

Néophyte ou connaisseur des vins de l’Hexagone, ce classique de Jacques Orhon, revu et amélioré, ne laisse personne indiffé-rent. Le maître-sommelier nous y convie à

un voyage aux quatre coins de la France, s’arrêtant aux portes de chacune des régions pour les présenter, pour identifier un à un les cépages qui y sont plantés et cultivés, les appellations qu’on y retrouve, les maisons productrices et les grandes cuvées. Cela sans oublier un bref rappel d’accords vins et mets pour le plaisir de nos papilles. Essaimées partout dans ce guide d’un véritable passionné, des capsules soulignent quelques particularités d’un terroir spécifique (celui de la Corse, par exemple) ou d’une expression telle que «vin de paille» ou la différence entre sabler ou sabrer le champagne. Sans oublier, cette abondance de photos qui nous amènent au cœur des pays de la vigne.

ainsi cuisinaient Les beLLes-sœurs…(Flammarion Québec/Leméac, 2014) par anne Fortin

L’auteure est propriétaire de La libraire gourmande, au Marché Jean-Talon, et pas-sionnée de l’œuvre de Michel Tremblay. À preuve, ce livre qui retrace ce que cuisinaient

les belles-sœurs et les autres femmes de l’univers littéraire du romancier et dramaturge. Il s’agit là d’une visite culinaire de l’univers des «Chroniques du Plateau-Mont-Royal» (1942-1963) et de «La diaspora des Desrosiers» (1913-1935). «Sans prétendre procéder à une analyse sociologique, ce livre exa-mine un corpus révélateur de cinquante ans de cuisine, de 1913 à 1963.» On y retrouve des recettes autrefois populaires dans les quartiers ouvriers, certaines tenant compte de la disponibilité de nouvelles denrées. On y observe à loisir les photos de divers lieux illustrant bien des produits et services alimentaires alors sur le marché. Véritable voyage dans le temps, la visite de cet ouvrage est un pèlerinage aux saveurs de l’enfance d’autrefois. ■

jean-fran çOis CRÉ PeAU

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