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Le parc Woodyatt Un paysage culturel Rapport final par Valérie Blanchard et Mylène Despins Dans le cadre du cours APA 4301-Projet de fin d’études Remis le 8 mai 2013 École d’architecture de paysage Université de Montréal

Le parc Woodyatt, un paysage culturel

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Rapport de synthèse du projet final au baccalauréat en architecture de paysage. Équipe: Valérie Blanchard et Mylène Despins

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Le parc WoodyattUn paysage culturel

Rapport final

parValérie Blanchard

et Mylène Despins

Dans le cadre du coursAPA 4301-Projet de fin d’études

Remis le8 mai 2013

École d’architecture de paysageUniversité de Montréal

Table des matières

2. Mise en contexte 2.1 Drummondville 2.2 Le parc Woodyatt 2.3 À surveiller

Introduction

1. Méthodologie

3. Problématique, objectifs et enjeux

4. La proposition 4.1 Le concept de design 4.2 Les phases d’aménagement 4.3 La programmation 4.4 Le plan d’ensemble

5. Phase 1: Le contexte immédiat 5.1 Phase 1A: L’intégration des îles 5.2 Phase 1B: L’intégration du centre-ville

6. Phase 2: Le réaménagement du parc 6.1 Le milieu naturel 6.2 La trame bâtie 6.3 Les évènements

Conclusion

Bibliographie

AnnexesAnnexe I: Le parc en photosAnnexe II: À surveillerAnnexe III: Compléments de la phase 1AAnnexe IV: Compléments de la phase 1BAnnexe V: Compléments de la trame bâtieAnnexe VI: L’évolution du projet

7. Phase 3: L’intégration du terrain de la centrale hydroélectrique

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Liste des figuresFigure 1: Carte de localisation de DrummondvilleFigure 2: Schéma du cycle créateurFigure 3: Carte des espaces verts et des sites industriels de DrummondvilleFigure 4: Carte du centre-ville de Drummondville et du parc WoodyattFigure 5: Carte des éléments à surveillerFigure 6: Entrée principaleFigure 7: RigoleFigure 8: Perte du milieu naturelFigure 9: Vaste espace minéral au centre du parcFigure 10: Plan schématique des phases d’aménagementFigure 11: Concept du milieu naturel Figure 12: Concept de la trame bâtieFigure 13: Concept de la circulationFigure 14: Plan schématique de la programmation proposéeFigure 15: Plan d’aménagement du parc WoodyattFigure 16: Carte schématique des interventions de stabilisationFigure 17: Carte schématique des espaces et vues à valoriserFigure 18: Mobilier existantFigure 19: Aire ouverteFigure 20: Vue sur la rivièreFigure 21: Plan d’aménagement d’une îleFigure 22: Plan d’un parklet sur la rue HeriotFigure 23: Plan de la rue Heriot en espace partagéFigure 24: Plan schématique de la trame végétale du parc WoodyattFigure 25: Accès public à la rivière St-François (végétation de rive)Figure 26: Sous-bois à l’est du parc (végétation spontanée)Figure 27: Estrades végétalisées entre le centre-ville et le parc (végétation contrôlée)Figure 28: Entrée universelle (végétation de ville)Figure 29: Ambiance de l’entrée principale vers le parc | ÉtéFigure 30: Ambiance de l’entrée principale vers le centre-ville | AutomneFigure 31: La relation entre le parc et la rueFigure 32: Coupe de la promenade à l’ouest du parcFigure 33: Disposition lors du Mondial des culturesFigure 34: Aménagement de la patinoireFigure 35: Utilisation de l’espace lors de projectionsFigure 36: Ambiance sur la terrasse du bistroFigure 37: Détail des jeux pour enfantsFigure 38: Plan schématique de localisation de la phase 3Figure 39: Vue de l’existantFigure 40: Plan des espaces verts existants et proposésFigure 41: Ambiance dans le parc lors de la tenue d’évènements

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1INTRODUCTION

Ainsi, en réalisant des études et analyses à l’échelle de la ville de Drummondville, de son centre-ville et du parc Woodyatt, une problématique de départ a pu être établie. D’abord, Drummondville est une ville de presque 200 ans dans laquelle le noyau historique est encore présent et se situe à l’endroit du centre-ville. On y retrouve un paysage bâti varié et datant d’époques diverses, un paysage naturel ayant permis la création et l’expansion de la ville à ses débuts et une programmation culturelle bien établie et en développement continuel. Dans ce contexte plus large se situe le parc Woodyatt qui tente actuellement d’établir un dialogue avec ce milieu qu’il juxtapose. Pour y arriver, il s’agit en premier lieu de requalifier, de revaloriser et de réaménager le parc tout en l’inscrivant dans le centre-ville et la ville de Drummondville. C’est de cette façon qu’il sera possible d’établir une relation réciproque plus dynamique et vivante entre ces milieux.

Afin de répondre à cette problématique de façon complète et de concevoir un espace qui atteint les buts visés, cette deuxième

Dans le cadre de cette quatrième et dernière année d’études, chacun a eu l’opportunité de choisir un lieu sur lequel se baserait son projet terminal. La première phase a été réalisée les quatre premiers mois lors du cours d’introduction au projet de fin d’études. Il s’agissait d’établir la problématique et les enjeux, de recueillir de l’information précise et de réaliser divers types d’analyses dans le but de bien comprendre le lieu choisi. Cette première étape s’est avérée primordiale pour la deuxième partie du projet, puisqu’elle constitue un point de départ et une assise essentielle pour la proposition d’un design cohérent.

C’est dans cette optique que la ville de Drummondville et son parc Woodyatt on été sélectionnés. En effet, il s’agissait d’une ancienne ville industrielle d’importance, intrigante par la richesse de son histoire et intéressante par l’échelle de travail qu’elle offrait. C’était aussi l’occasion de sortir de la métropole, de découvrir un horizon différent tout en appliquant les connaissances acquises en architecture de paysage lors des dernières années.

phase de projet se divise en plusieurs étapes. Premièrement, il s’agit de faire une synthèse des études et analyses réalisées précédemment dans le but d’en faire ressortir les plus utiles. En second lieu, il faut déterminer clairement les objectifs à atteindre et les enjeux sur lesquels le design devra s’appuyer. Ensuite, c’est l’élaboration d’un concept de design et des phases de réalisation du projet, suivi d’une nouvelle programmation des espaces. À partir de ces étapes découle un design pour les deux premières phases et des recommandations pour la troisième. Finalement, un retour sur le projet sera effectué afin de faire le point et de proposer une suite possible à l’aménagement du parc Woodyatt au coeur de Drummondville.

MontréalSherbrooke

Québec

Trois-Rivières

Centre-du-Québec

Drummondville(MRC de Drummond)

Échelle aléatoire

Fig.1, Carte de localisation de Drummondville 1

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31. MÉTHODOLOGIE

Le cycle de conception

1-Les constats d’analyse majeursCette première étape se répète souvent lors du cycle de conception de projet puisqu’il s’agit de faire état des constats obtenus lors de l’étape d’analyse. Les constats sont utiles afin de savoir si le projet s’insère dans l’essence du lieu.

2-Les objectifs de designCette deuxième étape est basée sur les objectifs d’aménagement à atteindre et

Constats

Objectifs

Concept et stratégies de design

Proposition de design

Évaluation du design

Proposition finale

sur les enjeux qui ont trait au site. Elle sert d’inspiration et de point de départ à un concept de design ancré dans le milieu étudié.

3-Le concept et les stratégies de designCette troisième étape est cruciale puisqu’elle est l’élaboration d’un concept et d’une ligne directrice qui guidera le design. Elle se décline en plusieurs stratégies s’appuyant sur les étapes précédentes et qui justifiera les gestes proposés dans la suite.

4-La proposition de designCette quatrième étape du cycle est une proposition d’aménagement du milieu sélectionné. C’est une mise en forme détaillée d’un design par l’entremise de plans, de coupes, de photomontages et de maquettes à diverses échelles.

5-L’évaluation du design proposéCette étape vise plus spécifiquement à valider la cohérence des gestes proposés dans le design. On vérifie si les enjeux et les objectifs ont été atteints et s’il y a manque ou lacune, on recommence le cycle afin de compléter la proposition. Si le design semble être complet, on passe à l’étape finale.

6-La proposition finale et la productionLa proposition finale est le design retenu qui sera produit à des fins de présentation devant jury. Lors de cette étape finale, des détails plus techniques et précis sont clarifiés.

Lors de cette phase plutôt axée sur la création et le design, une méthodologie de base a été établie afin d’arriver à un résultat à la hauteur de la demande. Contrairement à la méthodologie utilisée antérieurement et qui se voulait plutôt linéaire, celle-ci se définit sous la forme d’un cycle.

Fig. 2, Schéma du cycle créateur

La division du travail

Le travail réalisé dans le cadre du cours APA 4301-Projet de fin d’études en est un d’équipe, dont quelques parties ont été accomplies individuellement.

D’abord, le retour sur les analyses, la synthèse de celle-ci et le choix des objectifs à atteindre ont été réalisés en équipe afin de bien connaître le projet dans son ensemble. Il en va de même pour l’élaboration du concept et des stratégies qui se veulent la ligne directrice guidant les gestes et les idées. Ainsi, le centre du parc Woodyatt, c’est-à-dire la phase 2 du projet, a été aménagé de pair afin d’avoir un design de base solide et cohérent.

Ensuite, les deux parties de la phase 1, c’est-à-dire l’intégration du parc à son contexte immédiat, ont été réalisées en parallèle tout en s’appuyant sur les lignes directrices et le design choisi pour le parc. L’intégration des îles a été approfondie par Valérie, tandis que l’intégration du centre-ville par l’aménagement de la rue Heriot a été pensée par Mylène. L’évaluation de cette phase s’est faite en équipe, dans le but d’offrir une proposition cohérente et de confirmer la pertinence des interventions.

Finalement, la production des planches dans leur ensemble et celle du rapport écrit ont été accomplies en équipe du début à la fin.(voir Annexe VI: L’évolution du projet, p.39)

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D r u m m o n d v i l l e

2. MISE EN CONTEXTE

Forêt Drummond

Parc des Voltigeurs

Ancien tracé ferroviaire

Limite de Drummondville

Club de golf

Village québécois d’antan

Parc Woodyatt

Fortissimo

Celanese

0 500m

Denim Swift

ParcBellevue

ParcSte-Thérèse

Drummondville, ancienne ville industrielle d’importance par sa localisation géographique avantageuse, s’est développée remarquablement depuis les années 60. La ville a pris de l’expansion et ses limites se sont étendues en faisant la ville centrale de la MRC de Drummond.

À l’intérieur de son territoire se retrouvent de nombreux espaces verts tous à proximité ou en bordure de la rivière St-François. Parmi ceux-ci se retrouve la forêt Drummond dans laquelle se tient le parcours d’Arbre en arbre, le parc des Voltigeurs et son camping, le Village québécois d’antan, un vaste club de golf et plusieurs parcs de quartier dont le parc Woodyatt.

En étudiant les cartes sur lesquelles on retrouve le centre-ville de Drummondville, ses espaces verts et autres places publiques, il apparaît une coupure marquée dans ce réseau entre le parc Woodyatt et le parc Ste-Thérèse. On remarque ainsi que le parc choisi est le seul d’importance au coeur du centre-ville.

En plus des parcs et espaces verts, Drummondville compte plusieurs lieux industriels ayant trait à son histoire industrielle. On y retrouve entre autres trois sites spécialisés autrefois dans le domaine du textile. Il s’agit de la Fortissimo et de la Celanese, aujourd’hui inutilisés et du Denim Swift encore en usage. Ces éléments historiques de la ville ajoutent à la richesse de son histoire au même titre que son architecture variée s’inspirant de plusieurs courants architecturaux des derniers siècles.

Fig. 3, Carte des espaces verts et des sites industriels de Drummondville

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Le parc Woodyatt

2. MISE EN CONTEXTE

Le parc Woodyatt quant à lui, se situe entre la rivière St-François et le noyau historique de Drummondville. Il est bordé par deux ponts soient le pont de la Traverse et le pont Curé-Marchand, permettant de relier le nord et le sud de la ville. De plus, une piste cyclable s’intégrant à la route verte traverse le parc de façon longitudinale longeant ainsi en partie les paysages de la rivière.

Le parc Woodyatt existe depuis 1938 et a subi de nombreux changements jusqu’à aujourd’hui, le plus récent étant le démantèlement de ses terrains de tennis. Il est actuellement considéré comme un parc nature, mais l’emprise qu’occupent les stationnements et espaces minéralisés dans le site questionne ce statut.

En effet, le parc Woodyatt est un espace aux nombreux potentiels culturels. C’est d’ailleurs pour cette raison que le site fut sélectionné parmi tant d’autres. La culture du parc se définit par trois grandes catégories soient son milieu naturel, sa trame bâtie et les évènements qui y ont lieu (voir Annexe 1 : Le parc Woodyatt en photos).

0 300m

Rivière St-François

Rue HeriotParc St-Frédéric

Rue

Bel

levu

e

Rue Brock

Rue Dorion

Rue Lindsay

Rue Hébert

Rue

Lor

ing

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Coc

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Rue Du Pont

Piste cyclable

Pont

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Pont

Cur

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arch

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Fig. 4, Carte du centre-ville de Drummondville et du parc Woodyatt

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0 300m

À surveiller

2. MISE EN CONTEXTE

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2

3

Ensuite, bien que le parc Woodyatt jouisse d’une culture variée et de potentiels divers, il faut noter plusieurs éléments à surveiller pour la suite du projet.

Le premier élément est l’érosion et le mauvais drainage entraînant la perte du milieu naturel et la création de rigoles et de zones d’accumulation d’eau. Ce problème se retrouve à l’endroit des îles et des berges du parc, mais aussi dans la pente qui le sépare du centre-ville et à son extrême est où l’eau s’accumule de façon considérable lors de fortes pluies.

Le deuxième élément est la forte présente d’espaces minéralisés à l’entrée et au centre du parc. On parle de stationnements et d’une étendue de pavés et de gravier peu aménagé et créant un environnement peu invitant pour l’usager.

Le troisième élément à surveiller est la zone d’entrée du parc. D’abord, elle est aménagée de façon à favoriser l’accès automobile au site et ainsi crée des conflits de circulation entre les piétons, cyclistes et automobilistes. Ainsi, l’endroit est peu sécuritaire et son retrait du centre-ville se voit accentué.

Il s’agit, bien entendu, de points plutôt négatifs ayant trait au parc Woodyatt, mais ils pourront être travaillés lors de la proposition de design afin de devenir des éléments favorables du lieu.

(voir Annexe II: À surveiller, p.33)

Fig. 5, Carte des éléments à surveiller

Fig. 6, Entrée principale Fig. 7, Rigole Fig. 8, Perte du milieu naturel

Fig. 9, Vaste espace minéral au centre du parc

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Ensuite, c’est à partir de l’ensemble des constats d’analyses, des potentiels du site et de ses contraintes actuelles que des objectifs ont été fixés afin de réaliser une requalifaction, une revalorisation et un réaménagement du parc Woodyatt en l’inscrivant dans un contexte plus large.

Ces quelques objectifs sont divisés en deux catégories, soient ceux à l’échelle macro et ceux à l’échelle micro. Les premiers sont donc réalisables sur l’ensemble du territoire drummondvillois et visent :1- L’insertion du parc Woodyatt dans un réseau d’espaces verts complet2- La création d’un dialogue réciproque entre le centre-ville et le parc dans le but d’y favoriser les échanges.

Les deuxièmes sont plutôt restreints à l’endroit du parc :1- La mise en valeur du caractère unique du parc2- La consolidation de son identité3- La conservation et la valorisation du patrimoine culturel, naturel et bâti4- La création d’un pôle à vocation culturelle

Ce parc s’adressera à plusieurs types d’usagers désirant pratiquer divers types d’activités sur le site. On parle de famille, de touristes, de résidents de Drummondville et de sa MRC ainsi que des travailleurs et commerçants du centre-ville.

En plus de répondre aux objectifs déterminés, la proposition de design devra tenir compte de quatre enjeux majeurs ayant trait au parc Woodyatt : l’identité, l’accessibilité, la programmation et l’environnement.

1- L’identité : L’identité actuelle du parc est assez fragmentée, due aux changements et aux ajouts d’espaces programmés au fil du temps, sans considération d’une vision d’ensemble du parc. Ainsi, actuellement le parc est qualifié de parc nature, mais son importance vient du fait qu’il accueille des évènements lucratifs pour la ville. Il faut donc s’attarder à ce statut de parc-nature, le mettre en valeur et en premier plan dans la future vocation du parc.

2- L’accessibilité :Les accès au parc sont peu invitants et sécuritaires pour les principaux usagers du parc Woodyatt. On parle d’une entrée principale et de quelques entrées secondaires, toutes peu visibles et marquées à partir du centre-ville. L’automobile peu accéder dans le parc et ainsi utilise un espace considérable à titre de stationnements. Conséquemment, il faudrait réduire son emprise sur le site et favoriser les transports actifs en réaménageant et en créant des entrées plus adaptées à leur réalité.

3- La programmationLe parc Woodyatt est aujourd’hui un espace fragmenté par la diversité programmatique qu’il offre autant sur le plan spatial qu’évènementiel. On trouve ainsi des parcelles sous-utilisées et un manque de cohérence et de continuité entre les entités présentes dans le parc. Ce qui est donc proposé est le réaménagement du parc en fonction des activités de type culturel qui pourraient s’y tenir.

4- L’environnement :L’environnement est un enjeu majeur du parc puisqu’on y retrouve des îles et des berges ainsi qu’une biodiversité bien établie. Par contre, le manque d’entretien général accentue les problèmes d’érosion, de cuvettes, de rigoles et de perte du milieu naturel. Il faudra donc s’assurer qu’une renaturalisation et une végétalisation seront réalisées aux endroits les plus touchés par ces phénomènes.

?

3. PROBLÉMATIQUE, OBJECTIFS ET ENJEUX

Problématique

Objectifs

Les usagers

Les enjeux

8 4. LA PROPOSITION

Les phases d’aménagement

0 300m

Phase 3 Intégration du site de la centrale hydro-électrique au parc

Phase 2 Requalification et réaménagement du parc Woodyatt

Phase 1APhase 1B

Stabilisation et renaturalisation des îles et des berges du parc Woodyatt

Intégration du centre-ville au parc par l’aménagement d’accès et de la rue Hériot

Tout d’abord, la proposition d’aménagement se déroule en trois phases d’aménagement. La première doit être entreprise dès les premières réflexions du projet, soit dans les cinq premières années. Cette dernière est composée de deux étapes. Dans un premier temps, stabiliser et renaturaliser les îles et berges du parc puis intégrer le parc au centre-ville de Drummondville en aménageant les accès et la rue Heriot. Ces deux étapes ont pour but d’ancrer le projet sur des bases solides, c’est-à-dire

de rétablir l’équilibre naturel et de donner l’envie aux citoyens de se rendre sur le site. La seconde phase concerne la requalification du parc Woodyatt par l’élaboration d’une proposition de design qui répondent aux attentes de la population drummondvilloise. Finalement, la troisième phase fait état de l’intégration de la centrale hydroélectrique au parc en concevant une stratégie qui rend possible la cohabitation entre le public et le privé.

Fig. 10, Plan schématique des phases d’aménagement

94. LA PROPOSITION

Le concept de design

Fig. 13, Concept de la circulation

La fluidité des formes et du mouvement

Fig. 12, Concept de la trame bâtieFig. 11, Concept du milieu naturel

Circulation

La troisième stratégie caractérise les déplacements dans le parc qui se font de manière naturelle en suivant deux axes importants. Le premier axe relie l’entrée principale vers l’accès à la rivière. Le deuxième axe vient lier les entrées secondaires d’est en ouest. C’est d’ailleurs à la rencontre entre la nature et le bâti ainsi qu’à la jonction des axes que les évènements culturels prendront forme.

Afin de concevoir un parc hybride, les espaces ont été créés de manière à ce que les formes soient fluides. La trame se déploie donc en un seul mouvement qui se veut progressif et en un grand geste qui vient alors lier les espaces entre eux. Ce concept abstrait prend appui sur trois éléments culturels vus précédemment soit le milieu naturel, la trame bâtie et les évènements. Ces éléments guideront les intentions de design tout au long de la proposition et ils se traduiront par des stratégies d’aménagement.

Milieu naturel

Ainsi, la première stratégie consiste en la création d’un mouvement enveloppant qui vise à intégrer le paysage insulaire dans l’ensemble du parc Woodyatt. Dans cet ordre d’idées, la végétation amorce son ascension de la portion naturelle du parc, c’est-à-dire des îles, en se transformant de sa forme spontanée en une végétation de type contrôlée lorsqu’elle atteint le milieu bâti, dans ce cas-ci le centre-ville.

Trame bâtie

La deuxième stratégie consiste à intégrer les éléments qui caractérisent le bâti, à savoir, les matériaux inertes de même que l’expression architecturale de façon harmonieuse afin de permettre la création d’espaces viables et d’accueillir une programmation culturelle importante. Les éléments construits sur le site s’interprètent de sorte qu’ils dirigent l’usager du centre-ville vers les points d’intérêt du parc et cela dans un langage de textures en cohérence avec le reste de la ville.

10 4. LA PROPOSITION

La programmation

Entrer dans le parc à pied ou à vélo et rediriger la piste cyclable

600 300m

Admirer le spectacle du parc, du centre-ville ou d’un évènement spécialDécouvrir un espace naturel au coeur du parc

Contempler le mouvement de la rivièreSe promener sur la riveExplorer et comprendre la richesse des îles

Des trois stratégies présentées en découle une programmation. Cette dernière se qualifie selon les actions suggérées dans chacun des espaces. Ainsi, les îles inspirent à explorer et découvrir la richesse de la nature. La promenade devient un lieu de visite et d’observation des paysages de la ville et de la rive. L’accès à l’eau permet de contempler le mouvement de la rivière. Le boisé plus à l’est amènera l’usager à s’immerger dans un espace

naturel au cœur du parc. La place centrale aspire à admirer le spectacle du parc de la ville ou des évènements spéciaux organisés. Finalement, il y a un seuil d’entrée bien défini qui permet d’accéder au parc à pied ou à vélo. Ainsi, la piste cyclable demeure toujours active au sein du parc, par contre le tracé est redessiné pour la rediriger le long de la rue.

Fig. 14, Plan schématique de la programmation proposée

11

0 40m

4. LA PROPOSITION

Le plan d’ensemble

Fig. 15, Plan d’aménagement du parc Woodyatt

Ajout d’une 4e île

Ajout d’un 3e pont

Île rénaturalisée/ aire d’arrêt

Accès à la rivière

Rivière St-Francois

Accès public à la rivière

Terrain privé

Centrale hydroélectrique

Sentier piéton

Observatoire

Estrades végétalisées

Aire de rétention des eaux

Aire de graminées semi-contrôlées

Aire en pavé drainant

Aire en pavé drainant

Sentier en poussière de pierre

Aire en poussière de pierre

Rue Heriot en espace partagé

Rue

Du

PontStationnements en pavé drainant

Bistro-terrasse

Aire de jeux pour enfants

Accès aux îles

Entrée universelle

Entrée secondaire

Pont

de

la T

rave

rse

Entrée secondaire

Entrée secondaire

Entrée piétonne

ChaletPiscine

Pataugeoire

Alignement d’arbres

Voie ferrée

Estrades végétalisées

Pente stabilisée

Étendue de basses graminées/pente légère

Traversée en pierres naturelles

12

0

0

150m

150m

La première phase se caractérise d’abord par la valorisation des îles se rattachant au parc Woodyatt. Cet espace naturel peu modifié par l’homme est composé actuellement de trois îles reliées par deux ponts et une traverse en pierres. Ce parcours immersif pourrait être prolongé par l’ajout d’une quatrième île pouvant être rattachée par un troisième pont.

Afin de valoriser ce milieu riche par son paysage et sa biodiversité, deux types d’interventions sont proposées. La première étant de stabiliser et de naturaliser les berges touchées par l’érosion et la seconde, de valoriser certaines vues et points d’arrêts le long du parcours des îles.

1- La stabilisation et la naturalisation des bergesD’abord, il est important de considérer les variations quant aux berges des îles et du parc. Il y a des berges en pente abrupte, souvent plus touchées par l’érosion et nécessitant une intervention plus complexe, et il y a les berges en pente très douce, souvent moins abîmées et nécessitant des interventions minimales. De ce fait, une combinaison de plusieurs techniques de génie végétal sera nécessaire dans les deux cas. Dans le premier cas, on allie palissades, matelas de branches et enrochement à la base de la pente pour une stabilisation plus efficace tout en protégeant le milieu efficacement. Dans le deuxième cas, on utilise seulement les palissades et matelas de branches afin de protéger et de naturaliser les pentes douces sujettes à l’érosion hydrique.

2- La valorisation des paysages des îlesDans un deuxième temps, la valorisation du paysage des îles peut être réalisée par la naturalisation et l’aménagement intégré de points d’arrêt et d’endroit à conserver pour leurs points de vue exceptionnels. On conserve tels quels les points d’observation en intervenant minimalement, simplement lorsqu’une stabilisation est nécessaire. On situe un point d’arrêt sur chaque île, à des endroits plutôt ouverts et permettant l’insertion de mobilier naturel et d’une végétation plus dense et indigène.(Voir Annexe III: Compléments de la phase 1A, p. 34)

Berges très touchées nécessitant une intervention avec enrochement

Berges peu touchées nécessitant une intervention minimale

Espaces d’arrêt potentiels

Vues intéressantes à conserver

Fig. 16 , Carte schématique des interventions de stabilisation

Fig. 17, Carte schématique des espaces et vues à valoriser

5. PHASE 1: LE CONTEXTE IMMÉDIAT

Phase 1A: L’intégration des îles ?

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En suivant cette intention de bonification de l’exp.érience offerte par le parcours reliant les îles du parc Woodyatt, une intervention sur la première île où se situe le premier point d’arrêt est proposée.

L’état actuel de cette île n’est pas à la hauteur du paysage généralement retrouvé sur l’ensemble de celles-ci. On parle d’une étendue de gazon et de gravier où sont déposées quelques tables de pique-nique et lampadaires afin d’en faire une aire de repos.

Cette fonction d’aire de pause jouant en quelque sorte un rôle de transition entre le parc plus construit et contrôlé et le reste des îles plutôt spontané. Elle sera conservée, mais réinterprétée afin de mieux s’intégrer à son milieu.

Les premières interventions visent ses abords qui sont actuellement très ouverts et qui seront végétalisés en strates dans le but de créer un environnement plus enveloppant et une expérience immersive dans le paysage des îles. Les lignes guidant le design sont en continuité avec celles du parc et permettent d’intégrer une végétation indigène et variée par ses hauteurs. Cette végétation au départ contrôlée et composée de graminées, arbustes et arbres, pourra évoluer de façon spontanée au fil des saisons.

Ensuite, le parterre en gravier est remplacé par un espace en poussière de pierre telle que l’on en retrouve dans le parc, et une partie en terre battue, caractéristique du sentier traversant les îles. Un mobilier de pierres naturelles sera intégré au site et les lampadaires modifiés afin d’obtenir une conformité dans l’ensemble du parc Woodyatt.

Finalement, cet aménagement pourrait être en partie applicable aux autres points d’arrêt sélectionnés, tout en gardant en tête que ces autres endroits sont positionnés plus profondément dans l’environnement insulaire.

Carex scopariaCarex lurida

Andropogon gerardiiLysimachia quadrifolia

Calamagrostis canadensis

Myrica galeDiervilla lonicera

Cornus stolonifera

Spiraea latifoliaVirbunum trilobium

Calamagrostis canadensis

Enrochement en guise de mobilier

Lampadaire

La situation actuelle

0 200mFig. 21, Plan d’aménagement d’une île

Fig. 18, Mobilier existant Fig. 19, Aire ouverte Fig. 20, Vue sur la rivière

5. PHASE 1: LE CONTEXTE IMMÉDIAT

Phase 1A: L’intégration des îles?

14 5. PHASE 1: LE CONTEXTE IMMÉDIAT

Phase 1B: L’intégration du centre-ville ?

Proposition 2 : L’espace partagé (25 ans)

1 5m0

Proposition 1 : Promouvoir le transport actif (5 ans)

1 5m0

La deuxième initiative est d’intégrer le centre-ville au parc. Afin d’y parvenir, il faut éveiller l’intérêt des usagers à circuler dans le centre-ville, de leur démontrer quelles sont les options qui s’offrent à eux. En effet, la situation initiale de la rue en fait un milieu construit avec des matériaux imperméables emprisonnant l’eau à la surface. La rue est peu investie par le piéton et l’automobile prend possession de l’espace public.

À ce stade, il serait judicieux de revoir les possibilités que la rue peut apporter même dans une ville telle que Drummondville. De fait, la voiture n’est pas la seule à entretenir une relation avec la rue: le piéton et le cycliste en font l’usage quotidiennement. Il est certain que dans l’imaginaire des citoyens l’automobile rime avec indépendance et autonomie. Pourtant, le vélo est aussi un moyen de transport tout aussi valable avec l’avantage en plus d’être écologique. De plus, sa vitesse permet, entre autres, de percevoir les subtilités de la ville. Cependant, modifier les mentalités d’une population prend du temps. Par conséquent, grâce à une stratégie progressive, il serait avantageux d’amener les gens à utiliser leur voiture comme moyen de transport secondaire dans le centre-ville.

De ce fait, d’ici cinq ans, la configuration de la rue pourrait se faire de manière à proposer un milieu qui fait la promotion du transport actif. D’une part, par l’implantation de « parklets » dans les stationnements. Ces installations publiques semi-permanentes permettent de sensibiliser les commerçants à investir l’espace public et de leur donner une meilleure visibilité en proposant des aménagements personnalisés. Ces installations permettent aussi d’intégrer des supports à vélo le long de la rue. Elles permettent de dynamiser davantage la rue et de la rendre attrayante par la possible touche de verdure et la créativité de tout un chacun. En plus, les « parklets » réduisent l’emprise de la voiture.

Idéalement, d’ici 25 ans, la ville pourrait accueillir un premier projet d’espace partagé. Ce type d’aménagement permettrait une utilisation mixte de la rue en redonnant la place au transport actif en particulier au piéton. En élargissant l’emprise des trottoirs, il est possible d’une part de préserver l’espace que les commerçants ont acquis avec les « parklets » et d’autre part de verdir davantage en ayant de plus importantes fosses d’arbres qui d’ailleurs pourraient faire l’objet de zone de biorétention. Par des pavés perméables, il y a augmentation de la quantité des eaux récoltées afin d’alimenter la nappe phréatique. (Voir Annexe IV, p.36)

Fig. 22, Plan d’un parklet sur la rue Heriot

Fig. 23, Plan de la rue Heriot en espace partagé

Parklet public

Mobilier permanent

Supports à vélos

Trottoirs plus larges

Fosses de plantation plus larges

2 voies de circulation

Une voie de circulation à sens uniqueLes voitures roulent à 20-30 km/h

Parklet privé

15

0 250m

La végétation spontanée

Andropogon gerardiiCalamagrostis canadensis Carex luridaCarex scopariaCornus stoloniferaDiervilla loniceraLysimachia quadrifoliaSpiraea latifoliaVirbunum trilobiumArbres et arbustes existants

La végétation de rive

Cornus stoloniferaDiervilla loniceraEupatorium maculatumEupatorium perfoliatumLysimachia quadrifoliaPhysocarpus opufoliusSchyzachyrium scopariumArbres et arbustes existants

La végétation contrôlée

Andropogon scopariusDeschampsia cespitosaFestuca brachyphyllaFestuca rubraHordeum jubatumPoa alpinumPoa compressaTrisetum spicatum

La végétation de ville

Acer saccharinumGleditsia tricanthosPlantations en bacs

La deuxième phase du projet est celle du réaménagement du parc Woodyatt. Cette phase se décline en trois trames caractérisant la culture, la première étant celle du milieu naturel. Cette trame se traduit dans l’espace par un geste fluide et continu, englobant le parc dans son ensemble. Cette végétation varie selon l’endroit où elle se situe et se divise en quatre catégories.

Fig. 24, Plan schématique de la trame végétale du parc Woodyatt

6. PHASE 2: LE RÉAMÉNAGEMENT DU PARC

Le milieu naturel?

16

Sentier en poussière de pierre

Lampadaire simple proposé

Mobilier intégré en

pierres

Sentier en poussière de pierre

Herbes hautes et couvert végétal existant et proposé

Herbes hautes et couvert végétal existant et proposéBassin de

biorétention

0 10mFig. 26, Sous-bois à l’est du parc (végétation spontanée)

Fig. 25, Accès public à la rivière St-François (végétation de rive)

Le premier type de végétation est spontané et se situe à l’endroit des îles et de l’extrême est du parc. Se sont des milieux assez humides à l’apparence très naturelle. Cette végétation est composée principalement de graminées et de quelques arbustes surplombés d’un dense couvert végétal, formant ainsi un milieu de sous-bois. Cet environnement demande un minimum d’entretien et varie selon les saisons.

Le deuxième type de végétation est celui de rive et se veut une transition entre le milieu spontané et celui plus contrôlé du parc. Il se compose d’arbustes et de graminées et d’un couvert végétal plus épars. Ce qui le différencie de la végétation spontanée est son emplacement et sa fonction stabilisatrice de pentes.

6. PHASE 2: LE RÉAMÉNAGEMENT DU PARC

Le milieu naturel ?La végétation spontanée

La végétation de rive

17

Fig. 27, Estrades végétalisées entre le centre-ville et le parc (végétation contrôlée)

Fig. 28, L’entrée universelle (végétation de ville)

Place centrale en pavé

Lampadaire proposé simple

Lampadaire proposé

doubleAlignement d’arbres

Alignement d’arbres

Mobilier intégré en

pierres

Paliers végétalisés en pentes douces

Sentier piétonet piste cyclable

Rue du Pont

0 10m

Le troisième type de végétation est contrôlé et se situe au centre du parc, assez près du centre-ville de Drummondville. C’est une végétation de courtes graminées permettant une utilisation pour le repos, la déambulation, de jeu et comme parterre lors des évènements ponctuels.

Place centrale en pavé

Entrée principale en pente pavée

Lampadaire proposé simpleLampadaire

proposé simpleLampadaire

proposé simple

Lampadaire proposé simple

0 10m

6. PHASE 2: LE RÉAMÉNAGEMENT DU PARC

Le milieu naturel?

Le quatrième et dernier type de végétation est celui de la ville. C’est une végétation très simple constituée d’alignement d’arbres. Sa fonction est celle de marquer le seuil du parc à partir du centre-ville afin que l’usager sente une gradation dans l’expérience d’entrée.

La végétation contrôlée La végétation de ville

18

Fig. 30, Ambiance de l’entrée principale vers le centre-ville | AutomneFig. 29, Ambiance de l’entrée principale vers le parc | Été

La stratégie de la trame bâtie consiste en tous les éléments construits qui viennent appuyer l’intention de design dans le but de mettre en lien la ville et le parc. Ce sont les éléments construits, dont les matériaux choisis pour les interventions (insertion de mobilier en pierre, mise en place de pavés, sentiers en poussière de pierre) et l’expression architecturale du milieu (remaniement de la topographie, le déploiement des chemins, les jeux pour enfant, la piscine). Chacun des éléments est conçu de manière à former un seul geste continu. La subtilité du geste vient améliorer la qualité esthétique de l’espace.

En ce qui concerne les interventions, tout d’abord, l’entrée du site est redéfinie afin d’améliorer la sécurité des usagers. Dans cette optique, le stationnement dans le parc est éliminé de même qu’une portion en haut de la pente afin d’éviter une circulation automobile sur le site. Selon le type d’usager et l’expérience recherchée, la circulation à cet endroit se déploie de quatre façons. Il y a la piste cyclable redéfinie, redirigée le long de la rue et dynamisée; une estrade servant aussi à l’observation des spectacles en tout genre; un accès universel pour les gens à mobilité

réduite et une entrée piétonne officielle (contrôle lors des évènements spéciaux).

Dans l’idée de poursuivre ce geste fluide, la piscine est intégrée au parc par la naturalisation de ses abords pour ainsi concevoir un paysage naturel. De plus, une terrasse est annexée à la piscine dans le but d’accueillir un plus grand nombre de baigneurs et d’améliorer l’expérience des citoyens. Cette acquisition d’espaces permet de prendre des bains de soleil ou d’installer des chaises longues accompagnées de parasols.

Pour ce qui est de la promenade à l’ouest, la circulation est maintenant rendue possible entre le haut et le bas de la pente. Il est donc question d’adoucir la pente afin de permettre l’introduction d’un sentier multifonctionnel en poussière de pierre. De plus, cette pente apporte un confort pour tous les types d’usager. Cette dernière procure l’occasion d’intégrer un mobilier en pierres naturelles qui par son emplacement permet de contempler les îles et la rivière St-François.(voir Annexe V: Compléments de la trame bâtie, p.38)

6. PHASE 2: LE RÉAMÉNAGEMENT DU PARC

La trame bâtie ?

19

Fig. 31, La relation entre le parc et la rue

Chalet

Lampadaire double proposé

Lampadaire simple proposé

Lampadaire simple proposé

Piscine publiqueRivière St-François

Île

Bergesrenaturalisées

Pente végétaliséeTerrasse

Sentier Entrée secondaire

0 2 10m

Mobilier intégré

en pierres naturelles

Lampadaire simple

proposé Lampe solaire

Plantation arbustive pour stabilisation de

la pente

Revêtement en pavé

perméable

Berge revitalisée

Sentier multifonctionnel en poussière de pierre

Sentier multifonctionnel en poussière de pierre

Sentier multifonctionnel en poussière de pierre

Stationnement

Rivière St-François

Fig. 32, Coupe de la promenade à l’ouest du parc

0 2 10m

6. PHASE 2: LE RÉAMÉNAGEMENT DU PARC

La trame bâtie?

20

60

Réalisé par: Audrey-Anne Jacob

d’après un plan original du Mondial des cultures

Annexe XV Plan d’installation du Mondial des Cultures

Source: Maillot-Léonard, 2013

60

Réalisé par: Audrey-Anne Jacob

d’après un plan original du Mondial des cultures

Annexe XV Plan d’installation du Mondial des Cultures

Source: Maillot-Léonard, 2013

Fig. 35, Disposition lors de projections

ParterreÉcran

60

60

60

0

0

0

300m

300m

300m

Parterre

Fig. 33, Disposition lors du Mondial des cultures

Sentier des artisans

Chemin du terroir

LogesJeux gonflables

Coin gourmandStationnement

pour la régie

Kiosques pour les commerçants

Scène

Scène

Entrée

Premières nations

Bistro

Fig. 34, Aménagement de la patinoire

Chalet (vestiaires)

Chalet (bistro)Patinoire

Étendue de neige et glissade pour les enfants

La stratégie évènementielle se définit par la rencontre des deux trames expliquées précédemment. Les évènements prennent forme, entre autres, dans l’aire de circulation et à la jonction des deux axes principaux. Les évènements se définissent selon deux types de programmation possible, soit ponctuelle et permanente.

La programmation ponctuelleEn ce qui concerne les évènements ponctuels, ils se caractérisent selon une programmation temporaire. Dans un premier temps, la conception des espaces est pensée de manière à ce que l’on puisse aménager des environnements festifs. La figure 33 est un exemple de disposition d’éléments pour le bon fonctionnement du Mondial des cultures. En conséquence, il y aura de grands espaces servant à l’installation de scènes et de chapiteaux pour apprendre les danses folkloriques. La grande pelouse légèrement en pente devient un parterre intéressant qui procure un certain confort et qui permet d’apprécier les spectacles. L’entrée sous le boisé devient un environnement pour les artisans de tous les pays qui veulent faire connaître leurs arts. La pleine largeur de cet espace permet l’installation de kiosques. Le coin gourmand se positionne maintenant à l’entrée du parc. La portion du stationnement en haut de la pente sert d’emplacement pour la régie et la rue Heriot devient le parvis du festival. Ainsi, les festivals deviennent une opportunité pour les commerçants du coin d’investir la rue à bon échéant.

Une programmation saisonnière est possible au sein du parc. En hiver, les sentiers se transforment en patinoire dans le but d’offrir une expérience incontournable pour les familles. Afin de maximiser et de rentabiliser l’espace du chalet, les vestiaires deviennent un endroit pour habiller et préparer les plus petits comme les plus grands au patin à glace.

Durant les belles journées estivales, le parc pourrait aussi se transformer en cinéma plein-air. Les grandes pelouses seront investies par les spectateurs afin qu’ils profitent d’une pleine expérience sonore et visuelle au cœur du parc Woodyatt.

6. PHASE 2: LE RÉAMÉNAGEMENT DU PARC

Les évènements ?

21

Fig. 37, Détail des jeux pour enfants

Fig. 36, Ambiance sur la terrasse du bistro

La programmation permanenteLa programmation permanente se qualifie par les éléments qui sont construits à même le site. Ainsi, l’emplacement privilégié du chalet procure une vue importante sur le site et la ville. Quoi qu’il en soit, c’est l’occasion de modifier sa première vocation dans le but d’en faire un point de service d’importance dans le parc. Il deviendra un café de même qu’un espace locatif pour des évènements quelconques. Au courant de la haute saison, il sera possible de louer du matériel pour les activités semi-permanentes telles que de longues vues, des vestes de sauvetage et bien d’autres. Ce lieu offre une occasion de se reposer, de se rafraîchir pour les cyclistes, pour les parents ou tout autre personne profitant de l’espace parc. Une terrasse est donc aménagée afin d’offrir une ambiance qui met de l’avant les paysages culturels de Drummondville (figure 36). La végétation choisie à cet endroit est majoritairement composée de peupliers faux-tremble dans le but de créer une couverture végétale semi-ombragée et un effet sonore tout en subtilité. Le mobilier est modulable, il est donc possible de modifier leur emplacement, entre autres, pour se rapprocher des aires de jeux. Le choix de ce mobilier est en aluminium pour sa légèreté et sa robustesse.

L’aire de jeu pour enfant est pensé de façon à favoriser leur développement cognitif. En effet, l’espace se fait en continuité avec le reste du parc. La bande rouge qui sert à la fois de mur porteur et de mur d’escalade s’adosse à une légère pente de courtes graminées qui procure un jeu de topographie qui soit sécuritaire et non limitatif. Cette bande de béton est peinte d’un rouge orangé qui rappelle les briques rouges d’une époque industrielle révolue. L’espace alloué pour les enfants est aussi un jeu topographique, c’est-à-dire que l’espace est composé de petites buttes passant de 45 à 80 centimètres de hauteur. Aucun parcours n’est préalablement créé, en fait, ils usent de leur créativité à leur aise. Le revêtement de sol est un type de caoutchouc qui permet une coloration ludique ce qui alimente aussi l’imaginaire des petits de 2 à 10 ans.

6. PHASE 2: LE RÉAMÉNAGEMENT DU PARC

Les évènements?

22

Finalement, la phase 3 fait état de l’intégration de la centrale hydroélectrique au parc. Cette étape d’aménagement du parc rend possible la cohabitation entre le public et le privé. Cette stratégie ne fit pas partie des interventions, mais certaines recommandations sont établies afin de favoriser le développement futur du lieu. Il est suggéré de mettre de l’avant les vues sur l’édifice principal puisqu’il s’agit d’un édifice patrimonial important datant de l’époque industrielle. Il faut aussi intégrer les installations électriques mises à nu, voire de les recouvrir d’un bâtiment qui rappelle le bâtiment existant. Ainsi, la ville préserve les marques d’un passé industriel, d’une culture qui est propre à cet environnement. Cette initiative permet à la fois de poursuivre le lien avec le parc, mais aussi d’intégrer le site au réseau vert, de faire l’objet d’un exemple d’initiative de requalification de lieux industriels.

Recommandations

Centrale hydroélectrique

Barragehydroélectrique

600 300m

7. PHASE 3: L’INTÉGRATION DU SITE DE LA CENTRALE HYDROÉLECTRIQUE

La relation public-privé

Fig. 38, Plan schématique de localisation de la phase 3

Fig. 39, Vue de l’existant

23

Limite de Drummondville

Réseau vert actuelSites potentiels

0 100 500m

En bref, la proposition, dans le cadre du projet du parc Woodyatt, répond d’abord à une vision plus large soit d’intégrer le parc au réseau vert déjà bien implanté dans les habitudes drummondvilloises. L’idée générale est donc de positionner le site dans son contexte régional et local en réalimentant l’économie du centre-ville et en faisant de ce lieu un pôle culturel important. D’ailleurs, la culture s’interprète dans ce parc selon le milieu naturel, la trame bâtie et les évènements ponctuels et permanents. Dans cette optique, l’aménagement est fait de manière à requalifier, revaloriser et réaménager le parc Woodyatt dans le but de répondre aux besoins des usagers. À ce niveau, plusieurs enjeux furent définis afin de guider les interventions dans le site dont des enjeux identitaires, environnementaux, d’accessibilités et programmatiques. Dans l’intention de répondre aux enjeux, l’approche fut d’élaborer une proposition qui évolue dans le temps. Elle se définit donc en trois phases d’aménagement. Ce type d’intervention a permis d’aménager le site selon le budget et les attentes des citoyens. La première phase fut d’abord de renaturaliser et de stabiliser les îles et les berges du parc de même que d’intègrer le parc au centre-ville en réaménageant les accès et la rue Heriot. La seconde phase impliqua la requalification du parc Woodyatt en tant que parc hybride, c’est-à-dire un parc qui comprend une identité à la fois de parc-nature et de parc culturel. Le concept unificateur de ce site

implique de créer des espaces aux formes fluides. Ici, la fluidité s’interprète par un mouvement, une continuité. Ce concept découle des trois éléments culturels vus précédemment. L’intention de design consiste donc à procurer une expérience immersive dans la culture drummondvilloise qui se veut tout en subtilité.

En ce qui concerne la troisième phase, elle entend une interaction entre le public et le privé. Cette phase d’aménagement implique les différents acteurs qui ont un rôle important dans l’avenir des espaces publics à Drummondville. Dans ce cas-ci, la centrale hydroélectrique joue un rôle dans l’imaginaire des gens par son architecture industrielle. La centrale étant un incontournable du parc, elle devrait être incluse comme partie intégrale du site. Ainsi, cette initiative devient un exemple de projet de réinvestissement de site industriel. Dans ce même ordre d’idées, la transformation des sites industriels en espaces verts permet à la fois de redonner une nouvelle vocation au milieu, de rentabiliser le terrain, de maximiser l’espace, de conserver le caractère patrimonial des lieux et, bien entendu, d’alimenter le réseau vert. Bref, dans un avenir plus riche, cette initiative permettrait de poursuivre ce réseau vert au cœur de la ville de Drummondville.

CONCLUSION

Fig. 40, Plan des espaces verts existants et proposés

Fig. 41, Ambiance dans le parc lors de la tenue d’évènements

Remerciements:

À Nicole Valois, notre tuteure ayant suivi le projet du début à la finÀ Maude Maillot-Léonard, pour nous avoir expliqué la situation du parc avec passionAu corps professoral, pour leurs critiques constructives À la Ville de Drummondville, pour les plans technqiues du centre-ville

25BIBLIOGRAPHIE

Avant-projet sur le parc Woodyatt

Blanchard,V. Despins, M. 2012. Rapport préliminaire, Le parc Woodyatt. Université de Montréal : APA 4350 - Introduction au projet de fin d’études. p. 69

Analyse et histoire de Drummondville

Lemaire, Evelyne. 2011. Le rôle du paysage dans l’évolution d’une ville industrielle : La géographie structurale de Drummondville. Mémoire de Maitrise. Département de l’aménagement. Université de Montréal.

Maillot-Léonard, M. 2012. Le parc Woodyatt : Étude sur les potentiels, les contraintes et les opportunités d’aménagement. Rapport présenté à la ville de Drummondville. Septembre. p.74

Berges

Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parc. 2005. Techniques de stabilisation des rives, extrait du Guide des bonnes pratiques, chapitre 7. En ligne. http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rives/stabilisation_rives.pdf (Consulté le 1er avril 2013)

ZIP Alma-Joncquière. 2003. Techniques de stabilisation végétale. En ligne. (Consulté le 1er avril 2013)

Espace partagé

Berthod, Catherine.2012. Partage de la rue en milieu urbain : l’exemple de la démarche Code de la rue en France. Exposé préparé pour la séance Gestion de la vitesse du congrès annuel de 2012 de l’Association des transports du Canada à Fredericton (Nouveau-Brunswick). En ligne. http://www.tac-atc.ca/english/annualconference/t ac2012/docs/session13/berthod-f.pdf (consulté le 3 mai 2013)

Hamilton-Baillie. B. 2010. Shared Space and Street Design : Emerging best practice for reconciling people, places and traffic. En ligne. http://www.cpij.or.jp/com/edit/hamilton-baillie.pdf consulté le 3 mai 2013.

Henneber, J et al. 2011. La rue dans le code de la rue. En ligne. http://www.ruedelavenir.com/wp-content/uploads/2011/07/BrochureRD.pdf (consulté le 3 mai 2013)

Rue de l’avenir. 2011. Espace public et stationnement. En ligne. http://www.ruedelavenir.com/wp-content/uploads/2011/09/stationnement_rdelav_final7.pdf. (consulté le 3 mai 2013)

Gestion des eaux pluviales en milieu urbain

Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parc. 2012. Chapitre 11 : Les pratiques de gestion optimales des eaux pluviales. p.90. En ligne. http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/pluviales/chap11.pdf (consulté le 3 mai 2013)

Mid America Regional Council. Parks parking lots To concepts in sustainable parking-lot planning and design. En ligne. http://www.sustainableskylineskc.org/assets/ParkingLotstoParksbook-web.pdf (consulté le 30 avril 2013)

San Mateo Countywide Water Pollution Prevention Program. 2010. San Mateo County ,Sustainable Green Streets and Parking Lots: Design Guidebook. En ligne. http://chesapeakestormwater.net/wp-content/uploads/downloads/2012/03/San-Mateo-Green-Streets.pdf (consulté le 30 avril 2013).

Bureau de Normalisation du Québec. 2008. Aménagement paysager à l’aide de matériaux inertes. BNQ : Québec. p. 179

Parklet

Carignan, Marc-André. 2013. Bouffe de rue : bien plus qu’un menu. Métro : 11 avril. p. 48

City of San Francisco. 2013. Pavement to park: Parklet. En ligne. http://sfpavementtoparks.sfplanning.org/parklets.html. (consulté le 30 avril 2013)

Végétaux

Hydro-Québec. 2005. Répertoire des arbres et des arbustes ornementaux. Hydro-Québec : Canada. p. 547

Rouleau. E et al. 2002. Flore Laurentienne 3e édition. Gaetan Morin : Montréal. p. 1093

27

Vue panoramique sur la rivière St-François

Accès public à la rivière

Berges des îles Berge du parcAccès vers les îles

Le paysage des îles

ANNEXE I

Le parc en photos

La première composante de la culture du parc Woodyatt et du centre-ville est le milieu naturel existant. On retrouve celui caractéristique des îles et des berges du parc et celui plus contrôlé au centre du parc.

Le paysage insulaire

28 ANNEXE I

Le parc en photos

Sentier multifonctionnel

Le parc

Sentier multifonctionnel

La pente gazonnée entre le centre-ville et le parcLe parterre gazonné à l’entrée du parc

29ANNEXE I

Le parc en photos

La centrale hydroélectrique

Chalet déservant la piscine Chalet

Église St-Georges Commissariat au commerce

La deuxième composante faisant partie de la culture du parc est la trame bâtie. Il s’agit d’abord des bâtiments présents à l’intérieur du parc, mais aussi ceux qui le juxtaposent, ainsi que la relation qu’ils ont avec leur environnement immédiat.

30 ANNEXE I

Le parc en photos

Vue vers le stationnement du parc et vers le centre-ville Le côté du chalet

La place centraleVue vers la centrale hydro-électrique et le parc

31ANNEXE I

Le parc en photosLa troisième composante culturelle se caractérise par les évènements se déroulant sur le site. On parle de la programmation pouvant être permanente et celle qui est plutôt ponctuelle.

Programmation permanente

Patin à glace dans les sentiers Aire de jeux pour enfants

Piste cyclable traversant le parc Pavillon de la danse Pique-niquer

32 ANNEXE I

Le parc en photos

Mondial des cultures

Mondial des cultures de Drummondville

Festival de la poutine

La place pavée L’espace en gravier

Les anciens terrains de tennis maintenant un espace en gravier

http://www.mondialdescultures.com ht tp : / / fes t i va lde lapout ine .com/wp-content /uploads/2011/06/pout.jpg

33ANNEXE II

À surveiller

Rigoles créées par un mauvais drainage

Espace central en gravier

L’entrée vers le parc | la rue Du Pont L’entrée vers le parc | traverse piétonne L’entrée vers le parc | deuxième traversée

Accumulation d’eau Déracinement d’un arbre sur les îles

34 ANNEXE III

Compléments de la phase 1A

Palissades et matelas de branches

Avantages: Les palissades permettent de stabiliser les pentes très érodées. La distance entre les pieux varie selon le degré de la pente: plus la pente est abrupte, plus la distance est petite.

Les matelas de branches protègent les surfaces sujettent à l’érosion de l’eau et permettent une reprise de la végétation et une stabilisation rapides.

GéotextilesPieux

Matelas de branches

Étiage

Ligne des hautes eaux

Échelle 1:50

Palissades, matelas de branches et enrochements

Avantages: L’enrochement stabilise les pentes ayant une érosion sévère et étant inondées ou partiellement inondées. L’enrochement permet une stabilisation plus efficace pour ce type de pentes et peut être entièrement recouvert d’eau.

Étiage

Géotextile

Géotextiles EnrochementPieux Matelas de branches

Ligne des hautes eaux

Échelle 1:50

Les techniques mixtes de génie végétal

35ANNEXE III

Compléments de la phase 1A

Vue de la rivière à partir du deuxième pont

Accès à la rivière

Baie à l’intérieur de la troisième île

La traversée entre les deux premières îles

Vue à partir du premier pont vers la rive du parc

Aménagement sur la première île Vue vers le pont de la TraverseVue de la rive vers le pont Curé-Marchand

36

-Espace imperméable

-Présence marquée de la voiture

-La rue est peu investie par les résidents et les commerçants

Espace type actuel

La situation initiale

10

1

5m

5m0

ANNEXE IV

Compléments de la phase 1B

37

Rue au même niveau

Pavé perméable

10

5m

Côté soleil

1

5m

0

Les propositions

Proposition 2 : L’espace partagée (25 ans)

Proposition 1 : Promouvoir le transport actif (5 ans)

ANNEXE IV

Compléments de la phase 1B

38

Estrades végétalisées | Relation entre le parc et la rue

Accès universel

Entrée piétonne officielle

Piste cyclableSentier

piétonnier

Mobilier intégré en

pierres

Pavé perméable

Pavé perméable

Lampadaire

Lampadaire

Lampadaire

Plateau

Plateau

Lampadaire

Place centrale

Place centrale

Entrée principale

Entrée principale

Place centrale

Rue

0

0

0

2

2

2

10m

10m

10m

ANNEXE V

Compléments de la trame bâtie

39ANNEXE VI

L’évolution du projet

Plan programmatique | 07 février 2013

40 ANNEXE VI

L’évolution du projet

Plan conceptuel (végétation) | 07 février 2013

41ANNEXE VI

L’évolution du projet

Plan conceptuel | 07 février 2013

42 ANNEXE VI

L’évolution du projet

Plan d’aménagement présenté à la critique intérimaire | 27 février 2013

43ANNEXE VI

L’évolution du projet

Coupes | 27 février 2013

44 ANNEXE VI

L’évolution du projet

Coupe | 27 février 2013

45ANNEXE VI

L’évolution du projet

Plan conceptuel | 26 mars 2013

46 ANNEXE VI

L’évolution du projet

Plan conceptuel (fluidité) | 26 mars 2013

47ANNEXE VI

L’évolution du projet

Plan conceptuel / programmatique| 18 avril 2013

48 ANNEXE VI

L’évolution du projet

Détail d’aménagement | 18 avril 2013