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180 PLU - Approbation 2005 Rapport de présentation, Tome 1 : Diagnostic et enjeux du territoire Partie 2 : Formes et fonctionnement de l’agglomération en regard des besoins des habitants : un cadre de vie valorisable Le patrimoine bâti, enracinement de l’évolution de l’agglomération et puissant vecteur de qualité urbaine Le développement durable, dans une perspective d’une alternative à un mode d’urbanisation trop extensif, nous pousse à imaginer l’évolution de la ville par renouvellement urbain, et nous ré interroge sur une utilisation optimale des espaces déjà investis par l’urbanisation. Il nous oblige aussi à regarder l’existant comme possédant des valeurs propres (matérielle, sociale, culturelle..) à un instant donné mais aussi dans son potentiel d’adaptation au temps et aux usages. Parallèlement, émerge l’expression de plus en plus vive d’une demande des habitants, d’un cadre de vie de qualité et qui respecte les « identités » locales des quartiers, des bourgs, des villages… Ces différents points de vue sur l’évolution de l’agglomération, mettent en relief les nécessaires interrogations sur la place du patrimoine bâti dans la construction permanente de l’agglomération : la définition même de ce patrimoine, les enjeux de sa préservation mais aussi de son évolution, c’est-à-dire son rôle potentiel dans la construction de l’agglomération d’aujourd’hui, dernière strate en date d’une longue succession. Ce regard porté sur les différents temps de la ville pose en définitive la question de l’agglomération que nous transmettons aux générations à venir. Le patrimoine bâti inscrit l’évolution de l’agglomération dans le temps et dans l’espace Le patrimoine bâti, témoigne, sous des formes diversifiées (des constructions comme une église, un palais, un lavoir, une ferme… mais aussi des ensembles urbains comme le vieux Lyon, le quartier canut des pentes de la Croix Rousse, les Gratte-ciel, des centres anciens de commune, une cité ouvrière..) des traces de plus de 2000 ans d’existence de l’implantation humaine sur le territoire de l’agglomération actuelle. Il est trace de la succession des générations qui, peu à peu, ont construit la ville centre et ses quartiers, les villes alentour, les bourgs et les villages, plus récemment les sites industriels et les quartiers résidentiels…. Cette construction, s’est réalisée au fil du temps, à la fois de manière plus ou moins continue, et pourtant à chaque époque de manière différente, inscrivant ainsi l’histoire dans la matière, traversant le temps, témoignant de la créativité, de la pensée, de la culture, du vécu différent des habitants de chaque période. Le patrimoine issu des époques précédentes a été sans cesse réutilisé, détourné par les générations suivantes, sans cesse ré investi, réinventé, parfois détruit car jugé non réutilisable, mais aussi enrichi par de nouvelles constructions à chaque époque, liant ainsi les générations les unes aux autres. Les différences, si elles s’inscrivent dans le temps, s’inscrivent aussi dans l’espace : dans l’agglomération lyonnaise, territoire carrefour, les caractéristiques diversifiées du patrimoine bâti témoignent aussi des identités locales multiples issues des diverses influences régionales, de la géographie et des matériaux locaux disponibles, des modes d’agriculture ou de production économiques variés, de la spécificité des lieux, d’évènements particuliers,…

Le patrimoine bâti, enracinement de l’évolution de l ...plu.grandlyon.com/data/pdf_generaux/RAP_PRE_T1_13.pdf · Rapport de présentation, Tome 1 : ... des centres anciens de

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Rapport de présentation, Tome 1 : Diagnostic et enjeux du territoirePartie 2 : Formes et fonctionnement de l’agglomération en regard des besoins des habitants : un cadre de vie valorisable

Le patrimoine bâti, enracinement de l’évolution de l’agglomération et puissant vecteur de qualité urbaine

Le développement durable, dans une perspective d’une alternative à un mode d’urbanisation trop extensif, nous pousse à imaginer l’évolution de la ville par renouvellement urbain, et nous ré interroge sur une utilisation optimale des espaces déjà investis par l’urbanisation.

Il nous oblige aussi à regarder l’existant comme possédant des valeurs propres (matérielle, sociale, culturelle..) à un instant donné mais aussi dans son potentiel d’adaptation au temps et aux usages.

Parallèlement, émerge l’expression de plus en plus vive d’une demande des habitants, d’un cadre de vie de qualité et qui respecte les « identités » locales des quartiers, des bourgs, des villages…

Ces différents points de vue sur l’évolution de l’agglomération, mettent en relief les nécessaires interrogations sur la place du patrimoine bâti dans la construction permanente de l’agglomération : la définition même de ce patrimoine, les enjeux de sa préservation mais aussi de son évolution, c’est-à-dire son rôle potentiel dans la construction de l’agglomération d’aujourd’hui, dernière strate en date d’une longue succession.

Ce regard porté sur les différents temps de la ville pose en définitive la question de l’agglomération que nous transmettons aux générations à venir.

Le patrimoine bâti inscrit l’évolution de l’agglomération dans le temps et dans l’espace

Le patrimoine bâti, témoigne, sous des formes diversifiées (des constructions comme une église, un palais, un lavoir, une ferme… mais aussi des ensembles urbains comme le vieux Lyon, le quartier canut des pentes de la Croix Rousse, les Gratte-ciel, des centres anciens de commune, une cité ouvrière..) des traces de plus de 2000 ans d’existence de l’implantation humaine sur le territoire de l’agglomération actuelle.

Il est trace de la succession des générations qui, peu à peu, ont construit la ville centre et ses quartiers, les villes alentour, les bourgs et les villages, plus récemment les sites industriels et les quartiers résidentiels….

Cette construction, s’est réalisée au fil du temps, à la fois de manière plus ou moins continue, et pourtant à chaque époque de manière différente, inscrivant ainsi l’histoire dans la matière, traversant le temps, témoignant de la créativité, de la pensée, de la culture, du vécu différent des habitants de chaque période.

Le patrimoine issu des époques précédentes a été sans cesse réutilisé, détourné par les générations suivantes, sans cesse ré investi, réinventé, parfois détruit car jugé non réutilisable, mais aussi enrichi par de nouvelles constructions à chaque époque, liant ainsi les générations les unes aux autres.

Les différences, si elles s’inscrivent dans le temps, s’inscrivent aussi dans l’espace : dans l’agglomération lyonnaise, territoire carrefour, les caractéristiques diversifiées du patrimoine bâti témoignent aussi des identités locales multiples issues des diverses influences régionales, de la géographie et des matériaux locaux disponibles, des modes d’agriculture ou de production économiques variés, de la spécificité des lieux, d’évènements particuliers,…

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Rapport de présentation, Tome 1 : Diagnostic et enjeux du territoirePartie 2 : Formes et fonctionnement de l’agglomération en regard des besoins des habitants : un cadre de vie valorisable

Un patrimoine exceptionnel largement reconnu et protégé

Capitale d’Etat à l’époque romaine, ville frontière au Moyen Age, ville porteuse de la Renaissance en France, métropole européenne de nos jours, l’agglomération lyonnaise a joué à travers les temps un rôle important.

Cette histoire riche a marqué le paysage urbain de nombreux vestiges, monuments et œuvres architecturales (églises, palais, ouvrages d’art…), et surtout d’ensembles urbains (quartier Renaissance du Vieux Lyon, quartier des canuts des pentes de la Croix Rousse datant du 19e, quartier des Gratte-ciel ou des Etats-Unis, emblématiques des années 1930 …) qui présentent un grand intérêt esthétique et historique reconnu au niveau national voire mondial.

Ce patrimoine monumental et urbain exceptionnel, fait aujourd’hui l’objet d’un consensus quant à la nécessité de sa conservation.

Différents dispositifs de sauvegarde et de mise en valeur en assurent aussi bien la conservation (entretien, restauration) que la fréquentation par le public (cf. Prise en compte des documents réglementaires, de planification et d’orientation : les servitudes d’utilité publiques, le plan de sauvegarde et de mise en valeur du Vieux Lyon, les zones de protection du patrimoine archéologique).

On notera également le classement par l’UNESCO, au titre du patrimoine mondial de l’humanité, de la totalité de l’ensemble urbain du centre historique de Lyon (Vieux Lyon, colline de Fourvière, pentes de la Croix Rousse, presqu’île ) : ce classement reconnaît la richesse de ce site remarquable, témoignage admirablement préservé de la sédimentation qui fait l’histoire des villes européennes.

Le périmètre Unesco : Vieux Lyon, colline de Fourvière, pentes de la Croix-Rousse et Presqu’île

Un patrimoine « ordinaire », socle potentiel d’un développement urbain contemporain de qualité

Un véritable patrimoine d’intérêt local, porteur d’identités locales

A côté du patrimoine prestigieux faisant l’objet d’un classement au titre du secteur sauvegardé, des monuments historiques, des Zones de Patrimoine Paysager, Architectural et Urbanistique Protégé, la notion de patrimoine peut être élargie à l’ensemble de ce qui fonde et symbolise le territoire de l’agglomération. Il existe ainsi un autre patrimoine, un patrimoine « ordinaire » plus modeste mais digne d’intérêt et d’attention car porteur d’identités sociales et de qualité urbaine.

Souvent non répertorié, il est disséminé sur l’ensemble du territoire. Ce peut être des éléments isolés ponctuels : un lavoir, une fontaine, une tour, un bâtiment industriel, une maison de maître, une ferme… Ce peut être aussi des ensembles urbains : une cité ouvrière, une partie ancienne d’un centre de commune, un ancien quartier industriel, un faubourg…

Traversant le temps, ils ont souvent été réinvestis, parfois détournés de leur usage d’origine pour répondre aux besoins du moment.

Leur présence aujourd’hui atteste de leur capacité à se réinscrire dans le contexte urbain et les modes de vie contemporains par leurs qualités architecturales et urbaines tant fonctionnelles qu’esthétiques, qui les dotent d’un potentiel d’adaptation aux évolutions de la ville : techniques et matériaux de construction, imbrications des bâtis, harmonie des volumes et des rythmes, rapport entre la rue et les constructions, bonne gestion des densités, accueil de différentes fonctions urbaines, capacité à intégrer des extensions, caractère pittoresque…

Témoignages de la « vie de tous les jours » des époques précédentes, ils constituent des symboles et des points de repère pour les espaces de la vie quotidienne d’aujourd’hui qui les environnent.

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Périmètres d’intérêt patrimonial sur Lyon

Exemple: le périmètre de Monchat, Lyon 3e arrondissement

Caractère et ambiances Le quartier de Monchat est essentiellement issu d’un plan de lotissement réalisé en 1858. Occupé par un habitat individuel dominant qui tend à évoluer, il s’est développé sur une trame viaire régulière de part et d’autre du cours du Docteur Long, axe central commerçant, qui organise cette entité urbaine de nature quasi villageoise.

Rue Quitou Avenue Marc Sangnier

Rue Julien Rue Bonnand

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Typologies d’ensembles urbains d’intérêt patrimonial : exemples

Hameau Agglomération de quelques maisons rurales situées à l’écart d’un village Dardilly, hameau de Parsonges

La photo de gauche montre la tour du manoir, image emblématique de ce hameau.

Caractère et ambiances La valeur patrimoniale de cette petite localité tient aux caractères architecturaux et historiques qu’elle représente : elle conserve un ancien manoir du XVIIe siècle et quelques bâtisses de la même époque.

Bourg Du bas latin , burgus « château fort », mot germanique ; gros village où se tiennent ordinairement des marchésGenay, Centre Bourg

Caractère et ambiances Le site a ses origines dans l’antiquité romaine, comme l’atteste un nombre important d’ objets gallo-romains (un cippe trouvé à Genay figure dans le collections du Musée de la civilisation gallo-romaine).Le bourg de Genay possède une forte identité qui repose sur certains éléments bâtis, sur la forme des espaces publics, sur les lignes paysagères et enfin sur le relief que définit des ambiances, des vues éloignées ou rapprochées, des perspectives.

Village Agglomération rurale présentant une vie autonome (à la différence des hameaux)Solaize, Centre du Village

Caractère et ambiances L’habitat (essentiellement des fermes) s’est construit le long des chemins perpendiculaires à la voie antique, à intervalles réguliers et en direction de la côtière du Rhône qui fournissait le bois et l’eau.Il s’est ainsi organisé autour d’une croisée des chemins qui prit la forme d’une étoile, figure typique des bourgs de la plaine du Velin et du Val d’Ozon et rayonnant depuis ce carrefour vers ce qui allait devenir la place du village.

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Faubourg industriel : XIVe siècle. Du latin foris « dehors », et burgus « bourg », quartiers périphériques (banlieue) reflètant la période de l’impulsion économique industrielle de la ville de la fin du XIXe siècle liee à l’essor industriel. Saint Fons

Caractère et les ambiances d’une cité ouvrière type « faubourg industriel».Le tissu morphologique du centre ville est très composite et contrasté. Il exprime clairement le caractère et l’ambiance d’un faubourg.industriel. Le paysage urbain est assez hétérogène ; hauteurs et factures très diverses de ses constructions.Cette réalité composite reflète un étrange mélange de « beauté », dont l’esprit d’une époque se projette dans la physionomie de la ville, née avec l’objectif et le désir de rétablir un ordre urbain dans un contexte de frénésie urbaine .

Cité ouvrière : forme d’habitat issue de la contingence industrielle, les cités ouvrières, de formes urbaines diverses, sont souvent exemplaires quant à leur échelle et à leur morphologie. Elles constituent de veritables pieces urbaines de grande qualité.

Décines « La Cité de La Soie »²

Caractère et ambiances La commune de Decines Charpieu dispose, avec la cité de la Soie, d’un patrimoine extrêmement interessant .L’usine de la Socièté Lyonnaise de la soie Artificielle, implantée en 1923, a créé en même temps une cité Jardin selon le modèle « paternaliste » de cette époque. La cité conserve un visage unitaire et original.

Exemples de bâti exceptionnel relevant du patrimoine d’intérêt local

1 - Maison du XVIe Siécle, Montanay2 - Ecole Publique, des années 20, (archi, Chôlat) Vénissieux3 - Manoir, Treve Oray, Fontaine Saint Martin 4 - Tour du Télégraphe (1821), Chapelle Margaritte (1675)Saint Foy les Lyon 5 - Eglise Jeanne d’Arc (1929, art déco), Moulin à Vent 6 - Ecole des filles (1879) Rilleux

7 - Vieux Château, Vaulx en Vélin 8 - ferme , Montanay9 - « La maison Carré », Fontaine sur Saône10 - Bâtisse Dauphinoise, Saint Priest 11 - Maison Bourgeoise, (XVII s) Place Millon, Sainte Foy lès Lyon12 - Penssionat St Joseph 1865, La Tour de Salvagny

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Typologies d’ensembles urbains d’intérêt patrimonial : exemples

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Rapport de présentation, Tome 1 : Diagnostic et enjeux du territoirePartie 2 : Formes et fonctionnement de l’agglomération en regard des besoins des habitants : un cadre de vie valorisable

Ces éléments de patrimoine « ordinaire », contribuent fortement aux identités spécifiques des différents quartiers et communes du Grand Lyon. Terreau des cultures locales, porteurs de mémoire, ils participent fortement à l’attachement des habitants à leur quartier, à leur commune.

Ils sont ainsi un facteur potentiel d’identité et de cohésion sociales, porteurs d’ancrage et d’enracinement pour la construction d’un développement urbain diversifié et de qualité. Ceci, non pas selon une approche nostalgique, voire muséographique ou pastiche de la ville, mais bien selon une logique de création contemporaine qui intègre et prend en compte la mémoire et les identités locales.

Mais ce patrimoine est fragile : même si nombre de constructions ou d’ensembles urbains, parfois délaissés une époque, ont évolué ou ont été réhabilités et ré investis, beaucoup sont encore soumis à des contextes urbains de forte mutation, avec, situation irrémédiable, de forts risques de disparition sans un effort de vigilance.

Ce patrimoine est d’autant plus fragile que, souvent il n’est pas identifié, reconnu et qu’il ne fait pas aujourd’hui l’objet d’un consensus largement partagé.

La démarche engagée par la collectivité

La Communauté urbaine a engagé une démarche d’identification des patrimoines d’intérêt local et de leurs enjeux au regard de l’évolution de l’agglomération. Cette démarche s’étalera sur plusieurs années.

Elle concerne d’une part, les ensembles urbains, d’autre part, les éléments bâtis « isolés ».

Cette démarche a pour objectif de mieux prendre en compte le patrimoine d’intérêt local dans les documents d’urbanisme, en vue, certes de sa préservation et de sa mise en valeur mais aussi de manière élargie, comme élément à part entière d’un projet d’urbanisme de qualité, qui respecte et appuie l’acte de création permanent de l’agglomération sur les identités locales et les qualités de « l’héritage » transmis par les générations précédentes.

Elle vise en premier lieu à « reconnaître » ce patrimoine c’est-à-dire non seulement à le repérer et à définir ses caractéristiques mais aussi à établir un « consensus de regard » sur ce qui fait leur valeur propre et leurs liens avec leur environnement actuel et futur .

Elle a pour objet, dans un second temps, de préciser des orientations pour sa préservation et sa prise en compte dans les opérations de construction et d’aménagement.

Elle vise aussi, plus largement, à définir une évolution des tissus urbains qui prenne en compte et s’appuie sur ce patrimoine .

A l’heure actuelle ont fait l’objet d’une première expertise :- sur le centre de l’agglomération, les ensembles urbains

des 3e, 7e et 9e arrondissements de Lyon, qui sont dans un contexte urbain en forte mutation ;

- sur la périphérie, des centres de communes (anciens bourgs ou villages) mais aussi des hameaux, des quartiers de faubourgs et des cités ouvrières, concernant majoritairement l’ouest et le nord de l’agglomération.

Par ailleurs, des éléments bâtis à préserver ont été repérés sur l’ensemble du territoire communautaire, et en particulier dans les ensembles urbains identifiés comme d’intérêt patrimonial.