24
N°98 JUIN AOÛT 18 LE MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE GAILLAC COMME SUR DES ROULETTES COMME SURDES ROULET Skatepark RDV IMMANQUABLE RDV V V V V V IMMANQUABLE Apéro-concert TRÉSORS DU MÙSÉE D’ART DE PÉKIN Exposition exceptionnelle on prend de la hauteur Cet été, UN EXCÉDENT DE 1 115 775€ 1 ER Festival des lanternes

LE MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE GAILLAC · 2 GAILLAC LE MAG zoom arrière Cinéfeuille Cinéfeuille, festival du film jardins et paysages, a confirmé son enracinement

Embed Size (px)

Citation preview

N ° 9 8 J U I N A O Û T 1 8

L E M A G A Z I N E M U N I C I P A L D ’ I N F O R M A T I O N D E L A V I L L E D E G A I L L A C

COMME SUR DES ROULETTESCOMME SUR DES ROULET

Skatepark

RDV IMMANQUABLERDVVVVVV IMMANQUABLE

Apéro-concert

TRÉSORS DU MÙSÉE D’ART DE PÉKIN

Expositionexceptionnelle

on prend de la hauteurCet été,

UN EXCÉDENT DE 1 115 775€

1ER Festival des lanternes

2 GAILLAC LE MAG

zoom arrière

CinéfeuilleCinéfeuille, festival du film jardins et paysages, a confirmé son enracinement à Gaillac avec sa 18è édition « Auprès de mon arbre ». La ville a encadré la riche programmation de films documentaires par deux journées événement. Le 23 mai, le festival s’est ouvert avec une après-midi familiale autour des arbres de Pichery et un documentaire sur le paradis terrestre en plein air à la tombée de la nuit. Un cinéma paradis apprécié de tous. Le festival a été riche en rencontres, expos, visites de jardins et s’est clôturé par une balade urbaine élaborée dans le cadre du programme d’animation du label ville d’art et d’histoire. Une programmation en salle et hors les murs qui a rapproché le festival de nouveaux publics.

Un ministre à Gaillac

Dans le cadre de son déplacement dans le Tarn, lundi 14 mai, Gérald Darmanin, ministre des comptes publics, a fait halte à Gaillac pour rencontrer le maire Patrice Gausserand, des agriculteurs locaux, et les agents du centre des finances publiques. Au programme des discussions : le maintien ou la hausse des dotations de l’Etat aux communes, la fin de la taxe d’habitation, et l’avenir des centres des impôts. A ce propos, Patrice Gausserand a fait part de son souhait de maintenir sur Gaillac un service public de proximité indispensable aux habitants des nombreuses communes rurales environnantes.

InternationaleLa cérémonie d’ouverture de l’exposition internationale « Trésors du musée d’art de Pékin », le 6 juillet dernier au Musée des Beaux-Arts a réuni de nombreuses personnalités chinoises et françaises. La cérémonie, qui a rassemblé plus de 300 personnes, a eu lieu sous le patronage de monsieur le Maire et de Monsieur Zuo, chef de la seconde division de l’association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger et en présence de : Florent Farge, directeur de cabinet de la préfecture du Tarn ; Maryvonne de Saint Pulgent, présidente du comité histoire du Ministère de la culture ; Marie-Christine Verdier-Jouclas et Philippe Folliot, députés du Tarn ; Philippe Bonnecarrère et Thierry Carcenac, sénateurs du Tarn ; Claire Fita, conseillère régionale ; Christophe Ramond, président du conseil départemental du Tarn ; Paul Salvador, président de la communauté d’agglomération Gaillac-Graulhet ; Evelyne Bretagne, conseillère départementale du canton de Gaillac, Alain Soriano, maire-adjoint à la culture et au patrimoine de Gaillac et de nombreux élus et amateurs d’art.

3GAILLAC LE MAG

SOMMAIRE

éditorial

02040607

Zoom arrièreRetour sur images

ActusDiagnostic en marchantPlan école

09

Gaillac & VousMagazine d’information de la Ville de Gaillac70 place d’Hautpoul - 81600 GaillacTél. : 05 63 81 20 20

suivez-nous surwww.ville-gaillac.fr et

Directeur de la publication Patrice GausserandConception/RédactionService Communicationde la Ville de GaillacCourriel [email protected]édits photos Ville de Gaillac,Raynaud photo, Dominique LaugéImpression Imprimerie Rhode, imprimé sur papier recyclé avec des encres végétales. Distribution Adrexo. juin > août 2018Tirage 8 000 ex.

FocusAVAP

13

Expression politique

Patrice GausserandMaire de GaillacConseiller départementalVice-président de la Communauté d’agglomération

12Grand FormatUne exposition capitale au MBA

16En actionBudget 2018 08

Voilà les beaux jours et le démarrage de la saison touristique, notre ville s’affirme d’année en année comme une destination appréciée. On y vient pour son animation, ses événements,

marchés d’été, apéros concerts, on y reste pour son terroir vigneron et sa qualité d’accueil. On y vient aussi pour son patrimoine millénaire et son caractère si particulier. Le label Ville et pays d’art et d’histoire décerné en début d’année ne manquera pas d’attirer les curieux et d’offrir à nos commerces, nous l’espérons, une bonne activité. L’attention portée à la sauvegarde de notre patrimoine, fait de Gaillac une cité remarquée, nous avons obtenu une étoile au fameux guide vert Michelin, mais aussi remarquable : début juillet, nous défendions auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles à Montpellier le classement de Gaillac, Site patrimonial remarquable. Notre candidature qui a reçu une rare unanimité du jury sera officialisée à l’automne. En 4 ans, nous sommes parvenus à doter notre ville d’une prestigieuse reconnaissance nationale qui nous permet de recevoir des crédits pour poursuivre notre rénovation de la ville et notre attractivité porteuse de dynamique et d’emploi. Nous venons d’ouvrir l’exposition internationale « Trésors du Musée d’Art

de Pékin », elle donne à tous l’opportunité de découvrir des œuvres d’art présentées pour la première fois hors de Chine, c’est là aussi une chance extraordinaire pour notre ville et notre territoire et un vecteur pédagogique et d’enrichissement culturel. Nous vous invitons à y amener vos enfants cet été. Mais la pause d’été c’est aussi pour nos services de grands chantiers de travaux : le plan route qui a été considérablement élargi cette année pour

rénover les voiries en centre-ville et dans les hameaux ; le plan école mené avec l’agglomération avec les travaux d’entretien et cette année de nombreux aménagements à l’école de Tessonnières. Eté loisirs et été studieux : nos agents sont à l’œuvre pour animer la ville et améliorer votre cadre de vie.

Bel été à tous !

Cet été, nos agents sont à l’œuvre pour animer la ville et améliorer votre cadre de vie.

ÉcoArtfriche 2Marchés des producteurs de Pays

23

Au quotidienBilan festival des lanternes#1Initiatives citoyennes SkateparkDéchets verts

11

1819

En actionPrévention routièrePiscine d’été

Sortir 21

4 GAILLAC LE MAG

retour sur images

Gaillac,belle

& sportive

Animation pêche pour les enfants par l’AAPPMA

Spectacle de rue durant le festival urbain

Soirée de Gala Rugb’images

Contest BMX au festival urbain

Street Art et atelier trotts lors du festival urbain

Remerciement aux associations ayant participé au Téléthon 2017

Expo China song de D. Laugé au MuséumBalade urbaine dans le cadre du label VAH

5GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

retour sur images

Restauration de l’abbatiale Saint-Michel

Inauguration officielle du Skatepark

Calligraphie lors de la Nuit des Musées

Escalabre au Parc Pichery pour l’ouverture du festival Cinéfeuille

Accueil des nouveaux Gaillacois

6 GAILLAC LE MAG

actus

OFFICE DE TOURISMELe kiosque en transparence

Percé de nouvelles ouvertures, ouvert sur l’extérieur, le kiosque de la place de la Libération instaure un nouveau dialogue avec l’espace public et les commerces environnants. Plus spacieux et lumineux, il a été aménagé « dans un esprit d’amélioration des conditions d’accueil des visiteurs », explique Sabine Brosse, directrice de l’Office de Tourisme des Bastides et Vignoble du Gaillac.Le kiosque est ouvert tous les jours de 10h à midi et de 14h à 18h.

Une quarantaine de personnes, habitants et représentants de la dynamique association du quartier Saint-Jacques et de l’association de pêche, ont d’abord partagé un petit déjeuner à l’ombre des tilleuls, échangé avec les élus et agents des services municipaux puis entamé la

balade dans les rues. Le circuit a permis de se rendre compte de manière formelle des actions à mener et projets à engager. Petits problèmes d’éclairage, voirie, propreté, espaces verts ont été passés en revue et notés par les élus et services. A l’issue de la visite, les grandes lignes des actions de court, moyen et long terme ont été dessinées. Au chapitre des petits travaux immédiats : l’ajout de poubelles avec plus de ramassage, le remplacement d’éclairage, l’entretien de friches sur certains espaces ou l’abaissement de la vitesse à 30km/h ont été arbitrés sur place par les élus pour une concertation rapide. Sur les points de voirie, Dominique Boyer a rappelé que plusieurs rues du quartier étaient planifiées dans le plan route de l’été. La réfection de la toiture des anciens abattoirs a été entérinée. L’arrêté interdisant le stationnement de camping-car en bord de Tarn avait quant à lui été pris quelques jours en amont afin de régler des problématiques de propreté et d’incivilité. Au chapitre des grands projets, le Maire a annoncé le lancement du projet du Cruchou et de la place de la République. Crucial pour la vie du quartier mais aussi la sécurité des riverains et la qualité urbaine, ce projet consistera en la mise en sécurité du Cruchou avec le traitement de la friche derrière les palissades, la réhabilitation de la zone ainsi que l’aménagement urbain de la place de la république. Le projet associera les habitants du quartier et ceux des abords du pont de Brens ainsi que les associations de quartier. L’aménagement des berges du Tarn, autour de la compétence Gemapi portée par la Communauté d’Agglomération, sera également étudié. Elus et habitants ont tous adhéré au format de cette rencontre sur le terrain. « En complément des réunions annuelles que nous faisons dans chaque quartier depuis le début de notre mandat, souligne le Maire, cette formule de diagnostic en marchant nous permet d’établir un vrai contact avec les habitants, de visualiser les problématiques et d’analyser concrètement les différentes demandes. La prise en charge par les services peut ainsi être immédiate et répondre à la réalité du terrain. Nous allons engager une série de diagnostics en marchant pour faire de même dans les différents quartiers. Aux côtés des IC (Initiatives Citoyennes), ces actions nous permettent d’agir concrètement pour le bien-être de nos quartiers ». Le Maire a clôturé la rencontre par un remerciement particulier à l’association du quai Saint-Jacques, très impliquée, qui donne une vitalité particulière au quartier. Une journée citoyenne a même été initiée en fin de matinée afin que les habitants et les services municipaux mènent ensemble une action coup de poing sur la propreté et l’entretien des espaces naturels.

40 bougies pour les « Donneurs de Sang »

Le souffle collégial des donneurs de sang de Gaillac a empli l’auditorium Dom Vayssette le samedi 21 avril à l’occasion des 40 ans de l’association gaillacoise. Des membres actifs qui ne cessent d’œuvrer sur la commune pour informer et sensibiliser sur la cause du don de sang si cruciale pour la santé publique. Expo de photos d’archives des moments forts de l’association, remise de médailles et diplômes, la soirée anniversaire s’est déroulée dans une ambiance familiale devant une assistance toujours fidèle. L’association en collaboration avec le centre de transfusion sanguine a décidé d’amplifier son action en ouvrant une demi-journée supplémentaire le samedi matin pour absorber un public toujours plus large.

DIAGNOSTIC EN MARCHANT

1ère étape au quai st Jacques

C’est dans le cadre du projet d’aménagement du quai Saint-Jacques et des berges du Tarn, grand projet du mandat, que Patrice Gausserand, et les élus référents ont invité les Gaillacois, à un diagnostic en marchant le 24 juin dernier. Après la réunion annuelle de quartier, c’est lors d’une rencontre mi-mai avec les riverains qu’est née l’idée d’organiser un diagnostic en marchant, préalable au lancement d’un projet ambitieux attendu sur le quartier. L’objectif étant de dresser un bilan de terrain des forces et faiblesses du quartier mais aussi des points liés à la vie quotidienne et aux travaux courants.

7GAILLAC LE MAG

actus

Juste avant mes 12 ans, on m’a diagnostiqué un diabète de type 1 le premier jour de mes vacances ! J’ai vécu un moment pas drôle à l’hôpital, mais heureusement j’ai eu des médecins et des infirmières formidables autour de moi. Alors, à ma manière, je vais essayer de le leur rendre et d’aider les enfants et les adultes qui ont la même maladie que moi ! C’est pour cela que j’ai eu

l’idée de lancer des défis » explique Hakaroa depuis la page Facebook de son association « Just Did It ».Deux ans après le coma qui fut le symptôme révélateur de sa maladie, le jeune garçon n’a eu de cesse de prouver que la vie ne s’arrête pas quand le pancréas se met à clopiner. Indigné par le sort que la société réserve toujours aux diabétiques (inaccessibilité aux emplois de pompier ou de gendarme, majoration des primes d’assurance…), Hakaroa s’efforce de démonter le préjugé tenace qui tient les DID (Diabétiques Insulino-Dépendants) pour des souffreteux.Pour ce faire, quoi de mieux que de relever des défis sportifs ! Et en matière de prouesses physiques, le jeune garçon fait les choses en grand. Après avoir

couru 80 km à l’occasion du Téléthon 2016, Hakaroa s’est fixé pour cet été un challenge encore plus ambitieux : traverser la France du Nord au Sud entre le 3 juillet et le 12 août. A la course à pied, à vélo, Hakaroa parcourra avec son père 2004 km (clin d’œil à son année de naissance) en 42 étapes. Parmi celles-ci, figure Gaillac, où l’athlète fera halte le 2 août pour reprendre des forces sous vos encouragements. De nombreuses personnalités (les présidents Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy, les sportifs Stéphane Diagana et Laura Flessel) ont déjà affiché leur soutien au jeune athlète et à la cause qu’il défend.Sensibles à la belle énergie de ce jeune adolescent, les élus gaillacois ont accepté de donner à Hakaroa un coup de pouce et de l’accueillir à Gaillac comme il se doit !Tous les dons récoltés sur son parcours par l’association créée par ses parents – Just DID it – seront reversés à la recherche. Alors venez soutenir le jeune athlète lors de son passage à Gaillac, et profitez-en pour vous renseigner sur la prévention et la gestion du diabète de type 1 (ou insulino-dépendant) sur le stand de son association.

HAKAROA

Roi du défi

Souffrant de diabète, le jeune Hakaroa multiplie les défis sportifs pour débarrasser sa maladie des préjugés qui s’y accrochent. Du haut de ses treize ans, il traversera cet été la France du Nord au Sud en courant et en pédalant. Le 2 août, il fera escale à Gaillac, pour refaire auprès de ses habitants le plein d’encouragements.

«

Où rencontrer le champion ?Jeudi 2 août : arrivée d’Hakaroa à 16h devant l’Hôtel de Ville, puis accueil par la maire-adjointe à la jeunesse Martine Souquet dans la Salle des mariages. L’athlète se rendra ensuite au stand d’information de la Place de la Libération. Vendredi 3 août : top départ donné à 10h devant la Mairie par Martine Souquet.

PARKING ET LOCAUX À TESSONNIÈRES

Des travaux de fond seront réalisés à l’école Tessonnières avec une réfection complète des bureaux de la direction, des toilettes et de la salle des enseignants. Les conditions météo n’ayant fait qu’aggraver l’état du parking de l’école qui n’avait jamais vraiment été aménagé en tant que tel, Martine Souquet, maire-adjointe et conseillère communautaire aux affaires scolaires, a porté comme priorité la réalisation d’un enrobé sur le parking de l’école. L’opportunité de la réfection totale du chemin du Fanal dans le cadre du plan route a permis de réaliser des économies d’échelle pour envisager ces travaux pour lesquels la communauté d’agglomération et la ville ont travaillé de concert. Les parents d’élèves pourront enfin déposer leurs enfants dans de bonnes conditions dès la rentrée de septembre.

BUDGET TRAVAUX ÉCOLE DE TESSONNIÈRES 151 786 € TTCPris en charge par l’Agglomération Gaillac Graulhet

TRAVAUX CÔTÉ COUR DE RÉCRÉ

Plan écoleLes écoles bénéficient tout au long de l’année de menus travaux, travaux d’entretien ou travaux de fond.C’est ainsi que la mise en sécurité des entrées d’écoles par l’installation d’interphones vidéo s’est poursuivie sur les écoles Louise Michel et La Voulte. Une future installation pour le centre LIS de La Clavelle Vendôme est également programmée en 2018.Les élèves des écoles de Sainte-Cécile d’Avès, Tessonnières, La Clavelle Vendôme pourront s’initier aux apprentissages numériques depuis l’installation en début d’année de 5 TBI (tableaux blancs numériques) supplémentaires.

8 GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

en action

Budget 2018

Quelle est la principale originalité de ce budget 2018 ?C’est indiscutablement notre excédent budgétaire : 1,862 millions d’euros, soit 800 000 euros de plus qu’en 2017. Largement imputable au Festival des lanternes, cet excédent sera investi dans l’amélioration de la vie quotidienne des Gaillacois. Dans un délai très court, une partie de cette somme, 50 à 100 000 euros, permettra d’autofinancer des projets collectifs dans le cadre des Initiatives Citoyennes.

Quelles sont les autres bonnes nouvelles pour les Gaillacois ? Le désendettement de la commune se poursuit, conformément aux engagements pris en 2014. Nous sommes passés de 1060 euros par habitant à 675 euros cette année. Au plan national, la dette moyenne des communes de notre strate est de 918 euros par habitant. Moins de dette nous permet de ne pas augmenter la part communale des impôts, puisque les taux restent

inchangés par rapport à 2017. Autre point fondamental : nous maîtrisons la charge de personnel de la commune sans amoindrir la qualité du service à la population. En effet, avec un ratio dépenses de personnel/ dépenses de fonctionnement de 50 %, nous sommes largement en dessous de la moyenne nationale, qui se situe autour de 60 %. Cette excellente situation financière nous permet de nous projeter à moyen et à long terme et de recourir à l’emprunt pour favoriser l’investissement. De manière générale, une situation financière saine engendre un cercle vertueux : comme la dette et les charges de personnel sont maîtrisées, les impôts n’augmentent pas, la gratuité des transports et des parkings peut être maintenue, et la qualité de vie et le pouvoir d’achat des habitants progresse, au bénéfice de tous.

Quelles sont les grandes orientations en matière d’investissement ? Par rapport à 2017, le budget investissement est en progression de presque 36 %. Les projets seront axés en priorité sur l’amélioration de la vie quotidienne, notamment dans le domaine de la voirie, qui est une de nos promesses de campagne, ou dans la rénovation et la modernisation des bâtiments publics et patrimoniaux. Le marché couvert, la piste d’athlétisme, la poursuite des efforts en matière d’accessibilité seront aussi des chantiers essentiels. Autre point important : nous allons acquérir le site d’Alphacan, pour deux millions d’euros. Cette opération, rendue possible par notre désendettement, permettra de regrouper en un même lieu le CTM qui n’est plus adapté, le service des ordures ménagères de l’Agglomération, les bureaux et locaux techniques de Tarn Habitat : autant de locataires dont les loyers, perçus par la commune, profiteront aux Gaillacois.

ENTRETIEN AVEC PIERRE TRANIER, MAIRE-ADJOINT AUX FINANCES

BUDGET TOTALDE LA VILLE

15 MILLIONS D’€DE FONCTIONNEMENT

9 MILLIONS D’€D’INVESTISSEMENT+

24 MILLIONS D’€

BAISSE DE LA DETTE PAR HABITANT

+ 35% pour le budget investissement

635 000 €investis pour la vie quotidienne (plan route, voirie, entretien des espaces publics...)

2014 1060 € / habitant

2018 675 € / habitant-385€ en 4 ans

• Voirie, bâtiments, services urbains, environnement = 38€

• service généraux = 25 €• culture & patrimoine = 23€• Sport et jeunesse = 6€• Sécurité et salubrite publique = 3€• Subventions aux associations = 2€• Anuite de la dette = 1,25 €• Education = 1 € (compétence transférée à l’agglo)

• Intervention sociale = 0,75 €

COMMENT SE REPARTIT LE BUDGET DE LA VILLE POUR 100€

9GAILLAC LE MAG

au quotidienFESTIVAL DES LANTERNES #1

Un très bon bilan dès la 1ère édition

Le festival des lanternes a généré une activité écono-mique sur le territoire sur une période habituellement creuse de l’activité. L’hôtellerie-restauration a connu une augmentation de son taux de remplissage de + 50% à plus 110% sur la période. Plus de 500 reportages de presse écrite, radio et télé nationale ont été diffusés sur le festival.

Un budget prévisionnel 2018-2019 qui reste prudent

Si la seconde édition du Festival des lanternes se pré-sente sous de bons auspices au vu de la fréquentation exceptionnelle de plus de 250 000 visiteurs sur la pre-mière année, le budget prévisionnel hors partenariats en nature a été établi à budget quasi constant, soit un bud-get prévisionnel de 960 000 euros équilibré sur la base de 100 000 entrées payantes seulement. La seconde édi-tion promet pourtant de surprendre avec un parc de lan-ternes entièrement renouvelé autour de la thématique de la route de la soie, qui émerveillera le public du 1er dé-cembre 2018 au 6 février 2019. Les tarifs sont identiques pour les résidents de la communauté d’agglomération, soit 13 €. pour les adultes et la gratuité pour les moins de 11 ans. Les billets s’échelonneront entre 16€. pour un billet daté (prix en baisse) et 20 €. pour un billet à utiliser à la date de son choix (tarifs adultes). La billetterie du Festival sera lancée courant août.

50 000 €sont conscracrés aux IC dans le budget 2018

INITIATIVESCITOYENNES

C’est suite au succès du Festival des lanternes que le maire a décidé d’augmenter le budget vie quotidienne du budget 2018 au travers du plan route mais aussi de réserver une part du budget aux projets soumis par les Gaillacois dans le cadre des Initiatives citoyennes. Un budget minimum de 50 000 euros sera ainsi investi dans des micro projets de quartier dans l’esprit d’un budget participatif. Une trentaine de projets ont d’ores et déjà été déposés en Mairie : éclairage public, bancs, boite à livres ou encore poubelles ont été demandés par les habitants. Les projets sont en cours d’étude pour être sélectionnés ensuite par une commission à laquelle participeront élus, techniciens et Gaillacois volontaires. L’objectif étant que les premières réalisations voient le jour dès la rentrée.

Les IC : une part du budget 2018 pour les projets des Gaillacois

VOUS POUVEZ ENCORE DÉPOSER VOTRE ICLes premiers dossiers déposés en juin seront étudiés pour cette première commission mais les IC peuvent être déposés par les Gaillacois toute l’année, ils seront étudiés au fur et à mesure. Le formulaire est téléchargeable sur le site de la ville et disponible en Mairie.

Le bilan financier du premier Festival des lanternes, consolidé début juillet, a été présenté à l’ensemble des élus en conseil municipal le 4 juillet dernier. Il présente les dépenses et recettes sur les exercices 2017 et 2018, le festival étant à cheval sur les deux années.

DÉPENSES

2 346 787€

(Dont 1 338 846 €. de

reversement de 50% des

recettes de billetterie à la

partie chinoise con-

formément au contrat de

partenariat (pour rappel, la

partie chinoise a apporté

l’ensemble de la création

artistique, la fabrication des

lanternes et les prestations

artistiques).

RECETTES3 462 563€(Dont 3 112 892 €. de recettes liées aux entrées au Festival.).

Excédent dégagé 1 115 775 €

UNE SECONDE ÉDITION PARTAGÉEAprès plusieurs réunions bilan, publiques et avec les riverains ; la nouvelle édition sera organisée à l’appui d’un comité de pilotage élargi intégrant les élus de Gaillac (majorité et opposition), mais aussi ceux de la région Occitanie, du Département du Tarn, de l’agglomération ainsi que le comité départemental du tourisme. Un premier comité de pilotage s’est déjà réuni en juin pour évoquer les grandes lignes de la seconde édition afin d’associer chaque acteur.

10 GAILLAC LE MAG

au quotidien

Notre objectif est de favoriser le lien social, l’animation et donc l’attractivité de la ville (…) Nous espérons que

ce nouvel équipement urbain, au cœur de l’une de nos pépites patrimoniales, favorisera les rencontres intergénérationnelles et interculturelles », déclare Patrice Gausserand, maire de Gaillac, à l’occasion de l’inauguration du Skatepark du Parc Pichery.Ce mercredi 23 mai, sur fond de musique énergique et de démonstrations spectaculaires, une foule de pitchouns et d’ados se presse pour prendre part à la cérémonie. Les rois du skate et du bmx freestyle – David Cabaret et les animateurs de l’association ASTUSS, Kevin Mazars et l’association ROOTS - assurent le show et prodiguent leurs conseils aux débutants ; en attendant que Thomas Noyer, l’un des dix meilleurs « flatteurs » mondiaux de sa discipline, ne vienne jouer au funambule sur son bmx.Devant un parterre de personnalités régionales, une fillette est invitée à couper le ruban rouge ; la joie et la fierté se lisent sur les visages, à juste titre : le skatepark inauguré en grande pompe (à vélo) fait un carton chez les jeunes !«  Les usagers se sont immédiatement approprié le lieu, au point même que nous avons dû l’ouvrir avant les derniers petits aménagements de finition ! Depuis son ouverture, il ne désemplit pas », se félicite le maire de Gaillac.En effet, un mois avant son inauguration, les jeunes en vacances scolaires se pressaient déjà devant les grilles pour couver d’un œil gourmand les 590 m2 de rampes et de modules flambant neufs. Attendris, les services de la Ville ont donc décidé d’anticiper son

ouverture.Si le succès est au rendez-vous, c’est parce que cette structure répond précisément aux attentes des utilisateurs, amplement consultés durant la phase de conception. «  La parole des enfants a été écoutée et les suggestions de chacun ont permis d’améliorer, d’affiner le projet, souligne Patrice Gausserand. Une barre de glisse ici, une rampe plus basse ou un espace de pause là, un projet multi-utilisateurs plutôt qu’un espace de compétition  : nos choix ont découlé d’une riche concertation pour aboutir à la réalisation d’un très beau projet urbain ». La structure est là  ; ne reste plus qu’à créer l’association qui viendra l’animer – vos projets sont d’ailleurs les bienvenus.Bien intégré dans son environnement, peu sonore à en juger par les premiers témoignages des riverains, le skatepark de Gaillac sera bientôt enjolivé par l’adjonction d’un mobilier urbain spécialement décoré par un graffeur. A l’issue d’un appel à projet, l’artiste de street art sélectionné revêtira les bancs de béton, les poubelles qui avoisinent l’équipement de peintures murales illustrant les sports de glisse. Tout beau tout neuf, le skatepark de Gaillac compte maintenant sur ses usagers pour en prendre soin. « La propreté, le respect de l’espace public, la lutte contre les incivilités, le savoir-vivre sont les composantes essentielles du bon fonctionnement du site, de sa préservation, de sa pérennité, rappelle le maire de Gaillac. C’est l’affaire de tous, je compte sur vous. »

SKATEPARK

Décollage réussi !Achevé à la mi-avril, inauguré le 23 mai, le très attendu skatepark du parc Pichery ne désemplit pas. Modèle de conception participative, cet équipement sportif qui doit être animé par une association locale sera prochainement équipé de mobilier urbain décoré par un spécialiste du Street Art.

«

11GAILLAC LE MAG

au quotidien

Les beaux jours sont de retour, la crème solaire est de sortie… la tondeuse à gazon aussi. Comme tous les ans, après avoir englobé d’un regard triomphant votre pelouse

tondue de frais, vous vous apprêtez à brûler le monticule d’herbe qui en résulte. Où est le mal ? Le brûlage paraît un moyen bien naturel de se débarrasser de ses déchets verts - tontes, feuilles mortes et autres tailles de haies ou d’arbustes. D’ailleurs, tous vos voisins font de même…Petit problème : le brûlage des déchets à l’air libre est strictement interdit et les résidus végétaux ne font pas exception à la règle. Passible d’une contravention de 450 euros, l’interdiction vaut pour tous – particuliers, entreprises, exploitants agricoles – en toute période et en tout point du territoire.Que l’on prohibe l’incinération en plein air de plastiques ou de produits chimiques, je peux le comprendre, vous dites-vous. Mais l’herbe ! Mais les feuilles mortes ! Quel est le danger ?L’incendie, bien sûr. Ou le danger qui résulterait de la mauvaise humeur de vos voisins, pour qui les odeurs et les fumées d’un feu de végétaux constituent une atteinte bien réelle à la tranquillité. Mais si les autorités ont à cœur de faire cesser cette pratique encore bien ancrée dans les comportements, c’est d’abord parce qu’il y va de notre santé à tous.

En effet, le brûlage des déchets verts joue un rôle non négligeable et encore trop méconnu dans la pollution de l’air. La combustion des végétaux rejette dans l’atmosphère (et accessoirement dans vos poumons) de grandes quantités de monoxyde de carbone (CO), d’oxydes d’azote (NOx) de benzène ou de particules fines. Des noms familiers à tous ceux qui s’inquiètent de la pollution automobile, à juste titre : ce sont les mêmes molécules !D’ailleurs, prévient la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du logement (DREAL), le brûlage de 50 kg de déchets verts produit autant de particules qu’un trajet de 14 000 km en voiture, ou que trois semaines de chauffage à la chaudière à bois. Au même titre que celles qui sont émises par les pots

d’échappement, les particules issues de la combustion de la biomasse sont toxiques pour le système respiratoire et cardiovasculaire. En interagissant avec les pollens en suspension dans l’air, ces particules peuvent également favoriser et amplifier les réactions allergiques. Alors adoptez le bon réflexe : apportez vos tontes de pelouses et vos feuilles mortes à la déchetterie

la plus proche. Ou recyclez-les en compost : Gaillac-Graulhet Agglomération vous aidera à faire l’acquisition d’un composteur individuel.

ENVIRONNEMENT

Feu rouge au brûlage des déchets verts

Après avoir tondu la pelouse ou taillé la haie, que faire de ses déchets végétaux ? Pour beaucoup de particuliers, la même réponse s’impose encore et toujours : le brûlage. C’est rapide, c’est pratique…mais strictement interdit ! Important facteur de pollution aux particules fines, amplificateur des risques allergiques, l’incinération de la biomasse est punissable d’une contravention de 450 euros.

50 kg de déchets verts brûlés produisent autant de particules qu’un trajet de 14 000 km en voiture.

De petite taille, agressif, vêtu d’un costume noir et blanc, l’individu recherché se cache en zone urbaine où il attend votre baisse de vigilance pour frapper, de préférence à l’aube et au crépuscule. Si vous l’apercevez, n’hésitez pas à le signaler aux autorités à l’adresse http://www.signalement-moustique.fr/Ce portail de surveillance du moustique tigre, lancé par le Ministère de la santé, vise à mieux connaître la répartition sur le territoire de cet insecte nuisible, vecteur de maladies aussi graves que la dengue ou le chikungunya.

Les services de l’Etat et l’Agence Régionale de Santé mettent tout en œuvre pour limiter la propagation d’une espèce invasive déjà bien présente dans le Tarn. Pour ce faire, elles n’hésitent pas à faire appel au sens civique et à la vigilance de tous, et rappellent quelques règles simples pour endiguer ce fléau : empêcher autour de soi la formation d’eau stagnante (bidons, gouttières, soucoupes de pots de fleur) où prolifèrent les larves, et tailler les herbes hautes et les haies qui servent de refuge aux adultes.

Plus d’informations sur www.tarn.gouv.fr/IMG/pdf/lettre_etat_mai_2018v8.pdf

BALANCE TON MOUSTIQUE

Promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces dans le respect du développement durable : telle est la finalité de l’Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP)

présentée aux Gaillacois le 31 mai dernier en réunion publique. Cet instrument d’urbanisme, voté le 8 juin par le Conseil Municipal, vise à garantir la qualité architecturale des bâtiments de la ville-centre (secteur 1 en bleu sur la carte ci-dessus), des faubourgs du XIXe siècle et des bords du Tarn (secteur 2 en orange sur la carte ci-dessus). Au titre de l’AVAP, les constructions qui contribuent à la qualité de la structure urbaine et à l’homogénéité de son tracé seront protégées, conservées, restaurées et réhabilitées dans le respect de leur architecture et de leurs modes de bâtir.

Une réglementation exigeante en matière de démolition, de construction et d’aménagement s’appliquera donc à partir de la fin de l’année aux bâtiments concernés.Dans le secteur 1, qui correspond au noyau ancien de la ville, les constructions présentant un « intérêt patrimonial » par leur façade, leur volume, les détails de leur mise en œuvre ou leur représentativité régionale / historique ont vocation à être conservées, restaurées et mises en valeur. Les démolitions sont proscrites et chaque restauration devra se rapprocher de l’état d’origine en harmonie avec les toitures, façades, ornementations et menuiseries extérieures du bâti avoisinant ; le tout, à l’aide de techniques et de matériaux traditionnels.

Toujours dans le secteur 1, les bâtiments dits « d’accompagnement » (dont l’intérêt patrimonial est moindre ou qui ont perdu leur identité suite à des transformations) sont assujettis à des règles à peu près identiques. Ils pourront cependant être démolis à titre exceptionnel (risque d’effondrement ou valorisation d’un immeuble ou d’un cœur d’îlot). Les mêmes prescriptions seront appliquées aux bâtiments d’« intérêt patrimonial » et « d’accompagnement » du secteur 2, à propos desquels le règlement sera toutefois un peu plus souple. Tous secteurs confondus, les panneaux solaires, antennes et autres climatiseurs ne seront autorisés qu’à la condition de ne pas être visibles depuis l’espace public. Quant aux bâtiments « sans intérêt patrimonial » (irréversiblement altérés ou disharmonieux), ils pourront être démolis au cas par cas, ou restaurés en vue d’une meilleure intégration architecturale. En contrepartie de la stricte application de ces règles indispensables à la protection du patrimoine historique, les propriétaires qui se lanceront dans des travaux de restauration pourront bénéficier d’un coup de pouce financier, pour peu que leur situation fiscale le justifie. La création de l’AVAP offre en effet la possibilité d’obtenir une réduction de l’impôt sur le revenu : 50 % du montant des travaux par le biais de la Fondation du Patrimoine, et 22% (plafonnés à 100 000 euros par an sur quatre ans) grâce à la loi Malraux. De surcroît, la mise en place de ce dispositif pourrait entraîner une révision des subventions accordées par la Ville au titre de l’« opération façades ».

12 GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

focus

Présentée le 31 mai aux Gaillacois, l’Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP) est un outil d’urbanisme destiné à garantir la qualité des quartiers historiques. Dans la zone protégée, un règlement exigeant en matière de volume, de matériaux, d’ornementations et de choix chromatiques s’appliquera à tous les projets de restauration. En contrepartie, la création de l’AVAP permettra aux propriétaires de bénéficier d’un coup de pouce fiscal et d’éventuelles subventions.

Représentatives de l’architecture du Midi-Toulousain, les toitures traditionnelles de Gaillac doivent être respectées lors des travaux de restauration dans le périmètre de l’AVAP. Il en va de même pour les maçonneries de brique. Certaines d’entre elles devront rester apparentes une fois les façades traitées et mises en valeur par la réfection des joints et le remplacement des éléments endommagés. Dans d’autres cas,

l’homogénéité architecturale imposera de revêtir les briques d’un enduit composé de chaux naturelle et de sables locaux, qui devra être appliqué selon des méthodes traditionnelles. L’AVAP intègre également une charte chromatique qui énumère les couleurs

Le 5 juin dernier, huit entreprises installées sur le territoire de Gaillac-Graulhet Agglomération ont reçu le label Eco-défis, une distinction de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat qui récompense les efforts entrepris en faveur du développement durable. Parmi les lauréats figurent cinq sociétés gaillacoises : Atelier 3C Couture, Le Pétrin des Saveurs, Sauve Ton Smartphone, Rapid’Couture et Pressing Saint Roch (il s’agit pour cette dernière de la seconde labellisation). Pour décrocher l’Eco-défis, chacune de ces entreprises a dû relever avec succès au moins trois challenges sur une liste de 28, répartis en huit catégories : gestion des déchets, consommation d’eau, d’énergie, mobilité, respect de la biodiversité, promotion des produits éco-labellisés, soutien à l’emploi local et accessibilité. Les labels Eco-Défis ont été remis au siège de Gaillac Graulhet Agglomération, en présence de Dominique Boyer, maire-adjoint au développement durable.

URBANISME

Comment ç’AVAP ?

Au même titre que les bâtiments privés, les édifices appartenant à la commune seront assujettis aux règles de l’AVAP. Confortée dans sa politique patrimoniale par l’obtention du label Ville d’Art et d’Histoire, la ville de Gaillac prend très à cœur la valorisation et la restauration des édifices ou des espaces publics emblématiques de son identité et de son histoire. Inclus dans le périmètre de l’AVAP, les entrées de ville, offrant une vue remarquable sur le centre ancien et la végétation des berges du Tarn, ainsi que les admirables places d’Hautpoul, Eugénie de Guérin et Saint-Michel, feront l’objet d’un soin tout particulier.

ECO-DÉFIS

5 récompensespour Gaillac

13GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

grand format

Le Musée d’Art de la capitale chinoise, qui ferme ses portes pour cause de travaux, a décidé de faire profiter gratuitement son homologue gaillacois d’une partie de ses plus beaux chefs-d’oeuvre. Pendant près de quatre mois, à compter du 7 juillet, les milliers de visiteurs attendus à l’exposition des trésors du musée de Pékin pourront découvrir 140 pièces exceptionnelles représentatives de l’art des « lettrés » de la dynastie Qing, figures éminentes de l’univers artistique et intellectuel de la Chine traditionnelle. Rendue possible par la médiation d’Alain Jouffray, grand spécialiste de la Chine, l’exposition « l’art des lettrés de la dynastie Qing à la République » atteste de la solidité du lien culturel qui unit Gaillac à l’Empire du Milieu. Cet événement au rayonnement national permet aussi au Musée des Beaux-Arts, modernisé pour l’occasion, de gagner en visibilité et en prestige.

TRÉSORS DE PÉKINUne expo capitale

Album de la fidélité conjugale en trente-cinq tableaux (extrait) © Yang Jingjing, musée d’Art de Beijing

14 GAILLAC LE MAG

grand format

DÉCHIFFRER LES LETTRÉSANIMATIONS AUTOUR DE L’EXPO

La venue des trésors de Pékin au Musée des Beaux-Arts fera date dans l’histoire de la vie culturelle gaillacoise. Afin que les visiteurs profitent pleinement de cet événement, le service du patrimoine proposera pendant toute la durée de l’exposition une grande diversité d’animations et de conférences qui permettront aux curieux de tous âges de mieux appréhender la subtilité des œuvres présentées et la richesse de l’univers mental de leurs auteurs, les lettrés. Initiation à l’estampe, au Qi gong (gymnastique traditionnelle) au Wing chun (art martial), à la calligraphie ou à la cérémonie du thé ; conférences sur l’histoire, l’histoire de l’art et la littérature chinoise seront autant de clés pour accéder au raffinement d’un art pictural millénaire et à la spiritualité d’un art de vivre exemplaire. Programme et réservation des animations sur tresorsdumuseedartdepekin-gaillac.fr

1. ZHANG DAQIAN, Figure féminine © Yang Jingjing, musée d’Art de Beijing

1.

C’est une exposition à faire pâlir d’envie les plus grands musées internationaux. Du 7 juillet au 31 octobre, le Musée des Beaux-Arts rénové servira d’écrin aux 140 chefs-d’œuvre de la dynastie Qing

(1644 à 1912) prêtés par l’illustre Musée d’Art de Pékin.« C’est une formidable preuve de confiance de nos partenaires Chinois, se félicite Bertrand de Viviès, conservateur des musées et du patrimoine de la Ville de Gaillac. Certaines de ces œuvres n’ont jamais quitté Pékin. Qu’un musée international aussi prestigieux nous confie ses trésors en dit long sur la qualité de notre relation avec la Chine. »Le lien culturel entre Gaillac et l’Empire du milieu, renoué par le projet d’exposition du Musée de Pékin et consolidé par le succès du Festival des Lanternes, ne date pas d’hier : dès le XVIIIe siècle, le jésuite gaillacois Antoine Gaubil se rendait à Pékin pour mettre ses savoirs scientifiques au service de l’empereur Qing et faire connaître la civilisation chinoise à ses compatriotes.Le choix de consacrer l’exposition des trésors de Pékin à « l’art des lettrés, de la dynastie Qing à la République » ne doit donc rien au

hasard.« Le musée de Pékin compte 10 000 œuvres. La décision de centrer notre exposition sur les « lettrés » de la période Qing, ces artistes, savants et poètes qu’Antoine Gaubil a côtoyés à la cour impériale s’imposait comme une évidence », explique Bertrand de Viviès.Une fois le thème délimité, le Musée de Pékin a sélectionné les œuvres qui paraissaient le plus dignes de représenter à l’étranger l’art raffiné des lettrés, quintessence de la civilisation traditionnelle chinoise. Il s’agit principalement de rouleaux de papiers ou de soie peints et calligraphiés, souvent de très grande dimension, ainsi que d’éventails décorés. Ces œuvres réalisées par les lettrés prendront place dans huit salles du Musée des Beaux-Arts (une salle étant entièrement dédiée aux éventails) aux côtés des objets précieux que les artistes utilisaient au quotidien : théières, vases, brûle-parfums, pose-pinceaux, presse-papiers, instruments de musique et autres échiquiers et jeux de go. Tous ces trésors seront mis en valeur par une scénographie harmonieuse et didactique approuvée par les spécialistes du Musée de Pékin. L’exposition s’articulera autour de quatre thématiques : le bureau du lettré (voir encadré), l’art de la calligraphie, la représentation féminine (notamment sur les éventails) et la nature. Occupant une place centrale dans l’art et la philosophie des lettrés, cette dernière trouve son expression privilégiée dans le « shanshui », couple montagne-eau qui revêt une multitude de significations spirituelles : harmonie et dualité du Yin et du Yang, du vide et du plein, symbolique de l’ascension mystique.

15

grand format

GAILLAC LE MAG

140 œuvres d’art chinoisSeront exposées au musée, signées par de grands artistes chinois de renommée internationale, certains empereurs, artistes et calligraphes, figurant parmi les plus illustres lettrés.

Outre le perfectionnement de leurs connaissances techniques, ce voyage avait pour objet d’effectuer le constat d’état des œuvres avant leur arrivée en France.« Pendant une semaine, les deux parties, française et chinoise, ont passé en revue et photographié l’ensemble des pièces sous toutes les coutures pour dresser la liste des altérations. C’est une étape incontournable avant et après chaque transport d’oeuvre », explique-t-elle.

Pour se hisser à la hauteur de l’événement, le Musée des Beaux-Arts a également dû faire peau neuve. Il a ainsi fallu : faire construire sur mesure des vitrines adaptées à la dimension et à la fragilité des rouleaux ; équiper les huit salles d’un système de conditionnement d’air garantissant une température constante de 20 degrés ; assurer un taux d’humidité compris entre 40 et 65 % selon les pièces et les objets ; prévoir un système d’éclairage adapté à la photosensibilité des œuvres. Et, bien entendu, déménager les collections permanentes vers les nouvelles réserves des musées (voir encadré). Un réaménagement soigné par le savoir-faire de Gaillacois, le scénographe et designer Yannick Hervy et le concepteur de mobilier Gam, qui ont su allier technique et esthétique dans le pur respect du lieu patrimonial.Un travail de titan, « rendu nécessaire par la vétusté de certains de nos équipements et qui permettra au musée de Gaillac et à la politique culturelle de notre ville de franchir un cap », se félicite Bertrand de Viviès.

2.

2. Empereur QIAN LONG, Calligraphie, écriture courante / papier (détail). 3 . PU XIAN (1901-1966) et ZHAO KUI (époque républicaine), Eventail papillons © Yang Jingjing, musée d’Art de Beijing

Anne Guérineau, régisseuse, lors du constat d’état en Chine, juin 2018

3.

« Nous allons exposer les œuvres et les objets des artistes les plus admirés de la Chine traditionnelle. Les lettrés, qui se rapprochent des humanistes de la Renaissance, associaient toutes les techniques picturales et toutes les références du taoïsme et du confucianisme dans des paysages, des portraits, des scènes de vie et de nature où l’intention de l’artiste primait sur la représentation, si raffinée soit-elle. A la différence des artistes européens de la même époque, ils ne dépeignaient pas la nature mais philosophaient sur le subtil jeu des forces et des éléments qui en garantissent l’harmonie. Accompagnées ou non de calligraphies, art suprême pour les Chinois, leurs œuvres n’avaient pas une vocation décorative ; la plupart du temps roulées et rangées, elles n’étaient présentées, par sections, qu’à d’autres lettrés, servant de support à la réflexion et au débat philosophique. Elles n’étaient donc ni vendues, ni exposées. »A l’aune de cette dimension intimiste et confidentielle des œuvres des lettrés, on mesure davantage le privilège inouï qui est accordé au Musée des Beaux-Arts de Gaillac. Non seulement les trésors des lettrés, explicités par des visites commentées, des films et des panneaux d’exposition seront accessibles au grand public, mais ils se dévoileront dans leur intégralité. « Certains rouleaux font plus de dix mètres de long et nombreux sont ceux qui n’ont jamais été déroulés et présentés dans leur globalité. »Pour le Musée des Beaux-Arts, exposer des pièces aussi grandes, précieuses et fragiles constitue à la fois un honneur et un défi technique et logistique.

« Ce ne sont pas des œuvres que nous sommes habitués à manipuler

et à présenter, confirme Anne Guerineau, régisseuse des œuvres des musées de Gaillac. On n’expose pas des éventails et des rouleaux d’une finesse et d’une fragilité extrême de la même façon que des tableaux. Il a fallu se rendre sur place pour

se familiariser avec les méthodes chinoises. »

Au mois de juin, Anne Guerineau a en effet pris part à une visite des

spécialistes du service du patrimoine de Gaillac auprès de leurs homologues chinois.

grand format

16 GAILLAC LE MAG

Depuis les années 80, les trois musées de la ville de Gaillac ont enrichi leurs collections au point de ne plus savoir où entreposer leurs œuvres. L’entassement et l’insuffisance des conditions de conservation faisant craindre le pire pour ces dernières, il devenait nécessaire de doter les musées gaillacois d’une réserve digne de ce nom. C’est désormais chose faite. Le grand chai de pierre de la rue de l’Egalité, acquis par la Ville avec le concours de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), servira désormais de lieu de conservation, d’étude et d’entretien des œuvres. Après un an de travaux, les nouvelles réserves des musées arrivent à point nommé pour accueillir les collections du Musée des Beaux-Arts, temporairement déménagées pour faire place aux trésors de Pékin. Avant leur stockage, les œuvres emballées seront désinsectisées par privation d’oxygène en chambre d’anoxie - dispositif clé de ces nouvelles réserves -, afin de garantir une préservation optimale.« Le déménagement des collections des trois musées, qui a déjà commencé, va durer plusieurs mois. Pour ce faire, nos techniciens ont dû aménager spécialement un camion en matelassant tout l’intérieur de moquette. C’est une expérience forte dans la carrière d’un régisseur, et un défi qui n’a pu être relevé que grâce à la compétence et à l’implication de nos équipes techniques », précise la régisseuse des œuvres des musées de Gaillac.

LES RÉSERVES DES MUSÉES

LA BOUTIQUEOutre la modernisation des installations de contrôle de la température et de l’hygrométrie des salles, la venue des trésors de Pékin aura eu pour effet de reconfigurer l’espace « boutique » du Musée des Beaux-Arts. Repensé, agrandi, ce dernier proposera aux visiteurs des objets souvenir (produits dérivés tels que sceaux, foulards, marque-pages en bois venus tout droit de Pékin) sans oublier le catalogue officiel de l’exposition.

Aménagement des réserves des musées de la Ville

Afin de permettre aux visiteurs d’appréhender la singularité et la signification de l’art des let-trés Qing, le Musée des Beaux-Arts, de con-cert avec les spécialistes du Musée de Pékin, a imaginé une plongée scénographique dans le quotidien de ces peintres philosophes qui cher-chaient à vivre en communion avec les forces de la nature et à s’entourer constamment de beauté. Dans une salle du musée conçue pour reproduire un cabinet de travail de l’époque Qing, le visiteur décou-vrira le décor et le matériel raffiné dont le lettré se sert et s’in- spire. C’est une des règles d’or de sa philosophie : chacun des objets qui peuplent son environnement, pinceaux, papier, repose-coude, sceaux, pierres à encre, doit être lui-même une œuvre d’art capable de faire jaillir l’inspiration. Réalisé avec un luxe de détails et de minutie, le matériel du lettré n’est pas un sim-ple outil, mais l’évocation d’un univers mental dont la compréhension facilite celle de ses œuvres.

Le bureau du lettré

12 mètresC’est la longueur du plus imposant rouleau peint qui sera présenté au Musée des Beaux-Arts. Des œuvres qui en temps normal ne sont jamais déroulées dans leur intégralité.

450 m² sur 3 étagesDédiés à l’art chinois avec une salle vidéo présentant des films sur la calligraphie et l’art des lettrés

a

3.

4.

3. Pinceau laqué noir © Yang Jingjing, musée d’Art de Beijing4. Portrait d’un artiste chinois © John Thomson 1869

17GAILLAC LE MAG

en actionPRÉVENTION

Maman, j’ai mon permis vélo !

Etre un cycliste responsable s’apprend dès le plus jeune âge. Une recommandation que les élèves scolarisés en CM1 - CM2

dans les 8 écoles élémentaires publiques et privées de Gaillac ont pris à la lettre fin mai. Quatre agents de la Police municipale ont délivré durant plus d’une semaine des cours de théorie et de pratique cycliste devant une assemblée de têtes blondes et brunes munies de casques et de gilets anti bobo. Encadrés par les prérogatives de la prévention routière d’Albi et le matériel indispensable prêté, les agents ont dans un premier temps dispensé des cours théoriques en classe. Questions réponses sur le comportement à adopter à vélo, dans la rue, les dangers, les équipements obligatoires pour le vélo et le cycliste, les panneaux etc. Estomacs bien remplis et théorie en tête, il ne manquait plus qu’à nos pédaleurs du jour de tester la piste cyclable installée dans la cour de l’école, sous l’œil aguerri de l’agent de Police. Priorité à droite, croisement, panneaux stop, cédez le passage…

et surtout ne pas omettre de tendre le bras en guise de clignotant. « Les élèves pour certains pratiquent déjà le vélo avec leur famille ou seul sur route ou en campagne. Tout comme leurs parents, conducteurs d’auto, ils acquièrent de mauvais réflexes ou commettent des erreurs. Cette sensibilisation à la conduite dans le cadre de la prévention routière pose les cadres et interpelle les élèves sur leur manière d’être » explique Julien Moulis, agent de la Police Municipal.A la fin de la journée, permis papier en poche, les nouveaux titulaires ont pu rentrer chez eux avec le souvenir d’une journée accomplie : « c’était génial et super intéressant…même si j’ai grillé une fois un stop » dixit Fabio. Cette sensibilisation est également une obligation dans le programme scolaire et un atelier très sollicité par le corps enseignant des écoles gaillacoises.

La piscine d’hiver ayant fermé ses portes le dimanche 17 juin, les plaisirs estivaux de la piscine d’été s’offrent à tous dès le 25 juin. Alors plus une minute à perdre, étalez votre serviette et délestez-vous de la chaleur tiède de ce début d’été.

Horaires d’ouvertureLun. 11h30 > 19h30Mar. 11h30 > 20hMer. 11h30 > 19h30Jeu. 11h30 > 20hVen. 11h30 > 19h30Sam, dim & jours fériés :11h > 13h & 15h > 19h

FAVAREL :LA CONDUITE BRANCHÉE

Apprendre à faire un créneau, à s’engager sur un rond-point, à garder le contrôle de son véhicule en toutes circonstances, c’est très bien ; prendre l’habitude de réaliser tous ces gestes sur un véhicule électrique, c’est encore mieux. « Ecologiques, silencieux et agréables à conduire, les véhicules électriques représentent l’avenir. Autant que les jeunes conducteurs s’y habituent dès aujourd’hui », explique Carine Azemar, gérante de l’auto-école Favarel, qui a fait le 3 mai dernier l’acquisition d’une Renault ZOE. Première sur Gaillac à se lancer dans le véhicule électrique (après avoir été la première à franchir le pas du permis « boîte automatique », il y a trois ans), Carine Azemar est consciente des freins qui peuvent ralentir l’essor de cette technologie : le prix des véhicules et la rareté des bornes de recharge. Mais avec des ventes en hausse de 13% en 2017 au niveau national, la voiture électrique a bel et bien le vent en poupe : « Plusieurs véhicules de ce type circulent déjà sur Gaillac et les retours de nos jeunes conducteurs sont très positifs. Nous sentons qu’il existe un vrai potentiel de développement sur le territoire. »

Un plongeon, un instant de fraicheur garanti

TarifsAdultes 2€ / enfants 1€Rue Pierre de Coubertin05 63 57 15 90

éco

Fort du succès de la première phase initiée en décembre 2017 par la collaboration entre Francis Ruffel maire-adjoint, Valérie Poibeau manager de centre-ville et de territoire et l’artiste Michel Ger, l’Artfriche entre dans sa

phase 2. Depuis le 30 avril, c’est la Tour Palmata qui en forme l’écrin. Si l’un des objectifs de l’opération était d’inviter le promeneur à se perdre dans

le vieux Gaillac, il s’agissait également de redonner vie à ces vitrines closes oubliées des passants, en insufflant un champ des possibles sur la création, qu’elle soit artistique, commerçante ou artisanale. La transformation de ces locaux, souvent inexploitables en l’état, en vitrine d’art éphémère est un levier de valorisation des productions artistiques, d’embellissement du quartier, et offre un nouveau regard sur ces locaux réanimés.Cette première étape a permis également de réunir artistes, propriétaires, commune et agglomération dans l’action. Ce dispositif est amené à devenir

pérenne.« L’héritage patrimonial de la ville de Gaillac, mis en lumière par le label « Ville

et Pays d’Art et d’histoire » obtenu en janvier dernier, offre une large possibilité d’exposition et permet de renforcer la politique d’attractivité et la dynamique

insufflée par les élus » explique Francis Ruffel.Ainsi, le rez-de-chaussée de la Tour Palmata est apparu comme une évidence, un lieu

de premier choix, véritable écrin d’exposition pour valoriser les œuvres d’artistes ayant exposé jusqu’à ce jour dans le cadre de l’opération : Michel GER, Marc Kopil, Mariette Borja,

Robert Blanc, Michèle Queva, Fabienne le Bourgeois Beneitez, John Bleck.L’Artfriche Phase 2 constitue un levier pour l’attractivité économique et touristique de la ville. En effet il représente un attrait supplémentaire pour le promeneur qui, à l’arrivée des beaux jours, aura plaisir à se balader dans les venelles du vieux quartier entre l’abbaye Saint-Michel et la place du Griffoul.« Les domaines artistiques présentés seront de l’ordre de la photographie, du graff, de la sculpture, la céramique, la poterie, la peinture… » précise Valérie Poibeau.Le rez de chaussée de la Tour Palmata, édifice inscrit aux monuments historiques, pourrait bien faire sa mue, dans les mois à venir, en galerie d’art.De l’art aux yeux de tous.

Un écrin de briques & d’histoire pour l’Artfriche 2

Pour plus d’informations sur les œuvres ou les modalités de participation contactez Valérie Poibeau : [email protected]

18 GAILLAC LE MAG

Fil rouge EMPLOIavec la MCEF et ses partenaires

Participez au zoom métiers Mardi 25 septembre de 9h à 12h : Zoom métiers Sanitaire et Social Infirmier-ière, Aide Soignant-e, présentation des métiers, des formations, témoignages de professionnels

Besoin d’aide ? L’équipe de la MCEF vous accompagne dans vos recherches : - Ateliers CV en ligne - Ateliers Emploi Store en collaboration avec Pôle Emploi Gaillac - Rendez-vous informatiques

Possibilité de rendez-vous individuel pour toutes recherches relatives à l’emploi et à la formation

N’hésitez plus ! Contactez-nous au 05 63 81 17 90 ou MCEF 510 avenue François Mitterrand, 81 600 [email protected]

TELEX NOUVEAUX COMMERCES /// Morgan’s Grill, 28 place de la Libération // Friperie Familles rurales du Tarn, 19 rue Portal Au jardin des Huiles, 6 passage de la Madeleine // Ô Petit Bouchon, 2 rue Jean Jaures // Chapellerie Brenac, 38 rue de la Madeleine Au salon des Messieurs, 30 place de la libération // Bahja coiffure, 58 rue du château du Roi // Rapid’Couture, 94 rue Joseph RigalSauvetonsmartphone, 21 rue des Frères Delga // Estilo, 10 place d’Hautpoul // Prélude en Papilles, 44 rue Joseph RigalProduits naturels & compléments alimentaires, rue Joseph Rigal

“ Il s’affiche partout où il se fraye un chemin. Il adore

particulièrement ces brèches créées par la ville qui s’étire et se transforme au gré des nouveaux modes

de consommation. Entre les boutiques animées, des vitrines qui paraissent sans vie,

ne demandent qu’à servir d’écrin aux artistes audacieux. Voilà qu’ils ont à leur disposition une mini galerie privée pour exposer

une œuvre, un micro-musée pour se présenter, une loupe poséesur leur mode d’expression.

Faites quelques pas, continuez à déambuler et découvrez l’univers d’un autre artiste qui habite temporairement l’espace vitré d’un commerce disparu.

Plusieurs étapes jalonnent la ville d’un art qui file son chemin comme autant de mailles destinées à lier le passé et l’avenir du centre-ville.

Cette initiative doit ouvrir des fenêtres sur la création, qu’elle soit artistique, commerçante ou artisanale, pour favoriser un élan et donner

un nouveau sens à l’espace urbain. C’est grâce à l’enthousiasme des propriétaires de ces lieux

que ce projet a vu le jour, qu’ils en soient remerciés.Demain, le cœur des villes sera à la fois dédié à la qualité

des commerces , à la diversité des services et à l’agrément culturel.

Tentons ensemble l’expérience ! “

19GAILLAC LE MAG

Dans le cadre charmeur de la Place du Griffoul, faire son marché parmi les producteurs et artisans locaux, déguster sur place une assiette de leurs produits, un verre de vin, de bière ou de smoothie,

tandis que l’air du soir palpite au son de l’orchestre et de la conversation des touristes attablés…telle est la promesse alléchante du Marché des Producteurs de Pays (MPP) de Gaillac.Pour la quatrième année consécutive, le MPP du Griffoul se tiendra tous les mardis du 3 juillet au 28 août. S’appuyant sur un concept créé par les Chambres d’Agriculture et dynamiquement relayé par la ville de Gaillac, ce marché réunit des producteurs locaux respectant une charte de bonnes pratiques. « Ici, pas de revente de produits étrangers, pas de longs transports : tout est local, de qualité, frais ou cueilli de la veille, explique Max Pigot, maraîcher de Gaillac et figure emblématique du MPP de la place du Griffoul. Les gens sont de plus en plus friands des produits du terroir en circuit court ou en vente directe, notamment les touristes qui découvrent la région et sont en quête d’authenticité. Le label de la Chambre d’Agriculture les rassure sur la provenance et la qualité de ce qu’ils achètent. Mieux : le MPP implique la présence sur place des producteurs et la possibilité de déguster leurs produits, par exemple sous forme d’assiettes paysannes qui sont proposées à un prix très raisonnable. Cela créé un lien de confiance direct et certains clients du marché viennent ensuite nous voir à la ferme. »

De fait, le Marché des Producteurs de Pays de Gaillac remporte depuis son lancement un grand succès populaire. « Nous sommes un peu victimes de notre succès, confirme Francis Ruffel, maire-adjoint au développement économique et initiateur de cet événement sur Gaillac. Année après année, les gens viennent de plus en plus nombreux et de plus en plus tôt - un défi pour les équipes du pôle culture – attractivité, qui mettent tables et chaises à la disposition des clients. Si la météo nous est favorable, nul doute que cette édition 2018 sera du même tonneau. »Pour l’élu en charge de ce dossier, l’objectif initial de cette manifestation était d’animer le centre-ville en été et de générer une activité économique pour les commerçants et agriculteurs de Gaillac et des environs. « Le pari était de retenir un peu plus longtemps à Gaillac les touristes qui visitent la région, puis de les rediriger vers les producteurs qui font de la vente directe ou de l’accueil touristique sous la marque « Bienvenue à la ferme ». C’est une réussite à tous points de vue. Les producteurs sont ravis et les clients aussi. Outre la qualité des produits, la recette du succès repose sur l’ambiance festive que nous avons su créer, en proposant chaque mardi des animations musicales différentes. De plus, le MPP ouvre à l’heure où Noctambio, le marché des producteurs bio, prend fin, et ces deux manifestations complémentaires s’enchaînent sur la place du Griffoul dans la plus parfaite harmonie. Le mardi soir est devenu un moment fort de l’animation estivale », se félicite Francis Ruffel.

Marché des Producteurs de Pays

Le goût de l’authentique

Cet été, comme tous les ans depuis 2015, le Marché des Producteurs de Pays de la place du Griffoul proposera aux Gaillacois et aux touristes une découverte des produits du terroir dans une ambiance festive et authentique.

15 % du vignoble s’est déjà converti «au bio»

éco

Tous les mardis de juillet et août de 18h à 22h, place du Griffoulwww.marches-producteurs.com

20 GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

patrimoine

Nous ne connaissions pas Gaillac sous cet angle. C’est incroyable de découvrir toute cette richesse naturelle, juste là, sous notre nez », s’émerveille une participante à la première balade « Nature en Ville » organisée par la Mairie. Elle fait partie de la trentaine de curieux auxquels trois

spécialistes de la faune, de la flore et du patrimoine ont donné rendez-vous place du Griffoul, dimanche 27 mai, pour un surprenant voyage dans la nature. L’itinéraire a été conçu par Magali Morgan, chargée de projets transversaux au Pôle Culture et Attractivité, et Thomas Bert, chargé de mission Ville d’Art et d’Histoire (VAH) à la ville de Gaillac.« Dans le cadre du label VAH, nous avons lancé le 23 mai une promenade centrée sur l’histoire et les sites remarquables de la ville. Nous testons aujourd’hui un projet de parcours mixte mêlant découverte du petit patrimoine urbain, de la faune et de la flore. Car la nature est omniprésente en ville », débute Thomas Bert. Et le spécialiste du patrimoine d’attirer l’attention des visiteurs sur le chêne de la forêt de Grésigne qui orne les maisons à pans de bois de la place du Griffoul et des rues adjacentes. La balade se poursuit dans le vieux Gaillac jusqu’à la Place Philadelphe Thomas ; le ciel clair et l’air plein de parfums sont une invitation à la flânerie. Le viaduc franchi, tout le monde fait halte devant le Muséum d’Histoire Naturelle. La botaniste Mélanie Roy désigne la muraille où s’accroche une spécialiste de l’escalade - une pariétaire judaïque, à en croire l’application gratuite pour smartphone « Pl@ntNet ». Préalablement téléchargé par les visiteurs (sur plantnet.org), ce logiciel identifie en un instant les végétaux photographiés en cours de route. Depuis le Muséum, le groupe emprunte la rue du Feu, où prolifèrent d’autres espèces, inattendues : des blettes et des poireaux sauvages.

« J’apprécie tous ces petits accrocs que le végétal fait au tissu urbain. A la différence des grandes villes, où tout est lisse et maîtrisé, Gaillac est restée proche de la nature », s’enthousiasme une jeune visiteuse. L’ornithologue Christophe Thébaud invite alors les promeneurs à tendre l’oreille. Sur la toile de fond sonore des activités humaines, un gazouillis se détache, un pépiement lui fait écho. Ce sont des martinets noirs, une espèce apparentée au colibri. Ils ont élu domicile dans le quartier du château de l’Hom, « un édifice en grande partie détruit durant les guerres de religion et qui tirait son nom de la présence d’un arbre : l’orme », souligne Thomas Bert. Quand on vous dit que la nature est partout ! « Je trouve cette approche très pédagogique, les trois propos se complètent et se répondent parfaitement », apprécie l’une des participantes, professeure de sciences naturelles. Ceux qui le souhaitent poursuivent leur exploration de la « Nature en Ville » dans les ateliers animés par Mélanie Roy (dessin botanique) et Christophe Thébaud (observation d’oiseaux). « C’est une bonne préfiguration des futurs parcours « Nature en Ville », reconnaît Alain Soriano, maire-adjoint à la Culture et au Patrimoine. Faire halte devant des éléments du petit patrimoine – lavoirs, pigeonniers – porter alentour un regard sur la faune et la flore, c’est une manière originale de sensibiliser aux multiples richesses d’une Ville d’Art et d’Histoire. »En cours de réalisation, les livrets du parcours « Nature en Ville » rejoindront prochainement ceux des promenades « Centre ancien » sur les présentoirs de la Mairie et de l’office de Tourisme. Ils permettront une exploration en toute autonomie des lieux qui associent la mise en valeur de la nature et celle du petit patrimoine. Des visites guidées sur ce thème sont également proposées toute l’année par le service du Patrimoine de la Ville de Gaillac.

NATURE EN VILLE

Gaillac hors-piste

«

Placée entre Toulouse et Albi, deux cités au patrimoine illustre, Gaillac passait un peu inaperçu aux yeux des inspecteurs du Guide Vert. La pépite patrimoniale qu’est Gaillac a été récemment repérée, puisque la ville a obtenu en 2017 sa première étoile Michelin. Distinction confirmée en 2018 : Gaillac est bien devenue une destination « intéressante » pour cette institution du tourisme patrimonial.

Les une, deux ou trois étoiles, qui figurent non seulement dans les guides mais aussi sur les cartes routières Michelin, sont accordées selon un système de notation rigoureux comportant neuf critères : ressenti lors de la découverte du site, notoriété du lieu, richesse patrimoniale, présence de labels, valeur historique, beauté, harmonie, agrément de la visite (aménagement, accessibilité, entretien), et qualité de l’accueil.

La politique volontariste de la Ville pour valoriser son patrimoine - récompensée par le Label Ville d’Art et d’Histoire - et les efforts entrepris pour accroître la notoriété de Gaillac et sa qualité de vie ne sont sans doute pas étrangères dans cette légitime reconnaissance.

TOURISMEGaillac au firmament du guide Michelin

Les Gaillacois le savent bien : leur commune, avec ses coteaux, ses vignes, ses zones humides et les méandres encaissés de sa rivière présente une grande richesse paysagère et environnementale. Ce qu’ils savent moins, en revanche, c’est qu’une biodiversité remarquable se niche aussi au cœur de la cité. Pour découvrir ces trésors cachés, la Ville propose depuis le 27 mai les ballades « Nature en Ville », initiation à la flore, à la faune et au petit patrimoine qui fleurit à l’ombre des grands monuments.

21GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

Superbe ! Venus en vacances dans la région, nous nous sommes régalés », s’enthousiasme Caroline. « Populaire, sympa, et sans concession sur la qualité des vins », renchérit Nizar.

Sur la page Facebook de l’association Coq en Fête, les internautes sont unanimes : les Apéros Concerts de Gaillac font partie des temps forts de la saison estivale.« Pour 5 euros, vous avez un concert, deux verres de vin, une assiette de charcuterie et le décor somptueux du jardin de l’Abbaye en prime, énumère Laurent Squassina, président de l’association Coq en Fête, organisateur de l’événement. Tous les vendredis soir, de 19 à 21 heures, plus de 800 personnes viennent passer un bon moment dans une ambiance conviviale. Certains sont là pour la musique et pour danser. D’autres pour boire un verre entre amis et se détendre. Les gens se plaisent tellement qu’à partir de 21h, on a du mal à les faire partir ! »Cet été, comme chaque année, neuf soirées musico-gustatives rassembleront les Gaillacois et les touristes autour de trois ingrédients magiques : du vin de Gaillac sélectionné par la Maison des Vins, de la charcuterie préparée par une boucherie locale, et des orchestres différents

à chaque soirée : du swing, du rock, de la salsa, du funk… « Nous sélectionnons des ambiances musicales éclectiques et festives, des groupes si possibles locaux et obligatoirement entraînants », précise Laurent Squassina. L’association qu’il préside mobilisera sa trentaine de bénévoles, ses barnums et ses centaines de tables et de chaises pour «le plaisir de faire plaisir», devise du Coq en Fête.Seulement pour le plaisir ? « Notre rôle en tant qu’association est aussi et surtout d’animer la ville, de créer de l’activité et de faire en sorte que tout le monde bénéficie des retombées. Si les Apéros Concerts s’arrêtent à 21h, c’est pour inciter les convives à poursuivre leur soirée dans les restaurants de la ville », rappelle Laurent Squassina.

APÉROS CONCERTS

L’accord parfaitEvénement incontournable de l’été gaillacois, les Apéros Concerts se dérouleront du 6 juillet au 31 août dans les jardins de l’Abbaye et sur la Place de la Libération. Comme tous les ans, vins de Gaillac, assiettes gourmandes et concerts enlevés formeront la combinaison parfaite pour enfiévrer les vendredis soirs.

«

Tous les Vendredis de juillet et août à 19hDu 6 juillet au 30 août, sept Apéros concerts se tiendront dans les jardins de l’Abbaye (les vendredis 6, 20 et 27 juillet, 10, 17, 24 et 31 août) et deux auront lieu sur la Place de la Libération ( les 13 juillet et 3 août, pour la Fête des vins).

sortir

FÊTE DES VINS

Happy Birthday !

Le vignoble de Gaillac fête cette année ses 80 ans d’appellation d’origine contrôlée, anniversaire qui coïncide avec les 40 ans de la fête des vins. Pour célébrer dignement cette heureuse conjonction, la Maison des Vins a décidé d’offrir aux Gaillacois un

week-end haut en couleurs. Du 3 au 5 août, les vignerons installeront à nouveau leur village au cœur du Parc de Foucaud, pour une découverte des mille facettes du nectar millénaire à l’ombre des arbres centenaires. Dans une ambiance de guinguette, les festivités prendront une ampleur inusitée : les animations déambulatoires débuteront plus tôt qu’à l’accoutumée (17 h les 4 et 5 août), les concerts du samedi et du dimanche (voir programme) occuperont une scène plus grande, tandis que le feu d’artifice sera plus éblouissant et magique que jamais. Les bougies seront à souffler sans modération !

Renseignements & billetterieVen. 3 aoûtaccès libre (dégustation sous réserve de l’achat d’un verre 3 €)Sam. 4 & dim. 5 aoûtEntrée journée : 5 € / personne (verre à dégustation offert) *Pass week-end : 8 € / personne (verre à dégustation offert) **Entrée gratuite pour les moins de 18 ans

* Entrée et sorties illimitées** Entrées et sorties illimitées, 1 seul verre de dégustation pour les 2 jours

vins-gaillac.fr

22 GAILLAC LE MAG

Sortir

+ d’infosJusqu’au 30 novembreMuséum d’histoire naturelle05 63 81 20 26ville-gaillac.fr

Quelle est votre histoire avec la Chine ?Mon premier voyage en Chine remonte à 2012, concrétisation d’une attirance de très longue date. Cette année-là, mes pas m’ont conduit dans le désert du Taklamakan, un grand trou dans la carte qui attisait ma curiosité. Saisi par la beauté graphique des paysages, et par la vie des Ouighours, j’ai pris part les années suivantes à deux autres expéditions dans le Xinjiang. Après avoir observé la Chine depuis ses marges, je me suis plongé dans la démesure et le bouillonnement de ses mégapoles, notamment Pékin et Hong Kong. L’exposition China Song, à Gaillac, rend compte de cette expérience et de ma réflexion artistique sur ce pays complexe, immense, où la modernité triomphante se confronte à des traditions millénaires. L’une de mes photos préférées reflète cette troublante coexistence. Ce sont deux Pékinois aisés, une mère et son fils, dont l’insolite et élégant assemblage de vêtements occidentaux leur donne un style typiquement chinois. Ma tentative d’analyser la Chine contemporaine se heurte à la difficulté de saisir l’image d’une société qui change à toute vitesse, où la mondialisation brouille toutes les lignes. Plus j’avance dans ma réflexion, plus je mesure l’immensité de ce que j’ignore.

Certaines de vos œuvres seront exposées à Pékin en novembre 2019. Est-ce l’humilité caractérisant votre approche des autres cultures qui a séduit les Chinois ? En 2016, Alain Jouffray, grand connaisseur de la Chine et médiateur de nombreuses opérations culturelles, avait proposé mes photos sur le Taklamakan au directeur du Musée d’Art de Pékin. Au cours d’un voyage avec Bertrand de Viviés, conservateur des musées de Gaillac et Alain Jouffray à Pékin, nous avons pu concrétiser mon projet lorsqu’a été évoquée la grande exposition des Trésors du Musée des Arts de Pékin qui sera inaugurée à Gaillac le 6 juillet. Sensible à mon travail, le directeur du Musée m’a proposé d’exposer mes images, intéressé par ce qu’elles disent des paysages et de la société chinoise, sans emphase et sans chercher à imposer un point de vue occidental. J’évite en effet de porter un jugement quand je photographie, y compris sur des sujets sensibles comme la

situation du Xinjiang.

Avez-vous d’autres projets ? Tout le mois d’août, je vais parcourir la Chine d’est en ouest, de Hong Kong au Kazakhstan en passant par Wuhan, Shanghai et Xian, le long de cette « Nouvelle route de la soie » qui incarne la stratégie de développement commercial et de coopération culturelle de la Chine. Ce sera l’occasion de rendre compte des imposantes infrastructures mais aussi de porter un regard plus général sur la vie chinoise. Plus localement, ma femme et moi allons ouvrir en octobre un centre pour la photographie à Gaillac, Grande rue du château de l’Hom. Dédié à

l’expérimentation en matière de tirage photographique. Equipé de laboratoires numérique et argentique complets et d’une salle d’exposition, il délivrera des formations élémentaires, des cours plus poussés destinés aux futurs élèves des grandes écoles de photographie, et des « master class » pour un public aussi bien national que local. A l’échelle du privé, rien de comparable n’existe en France : ce sera une première.

DOMINIQUE LAUGÉ

Objectif ChineExposées jusqu’en novembre au Muséum d’Histoire Naturelle de Gaillac, les œuvres de Dominique Laugé gagneront en 2019 la capitale chinoise, où l’on apprécie le regard sincère et objectif que le photographe promène infatigablement sur ce pays complexe.

23GAILLAC LE MAG

Ce n’est un secret pour personne. Gaillac, ville attractive, est reconnue pour la qualité de sa vie culturelle, parfois enviée. De nombreux Albigeois, Toulousains, Montalbanais…. se rendent volontiers à Gaillac pour le salon du Livre, le festival du Cinéma européen, la fête des Vins... Les Gaillacois participent aux temps forts de la saison théâtrale et ont désormais apprivoisé le Balcon de la salle de spectacles. Les nombreuses associations culturelles, la MJC, le Conservatoire de musique et de danse favorisent la diffusion et la pratique culturelles.Tout naturellement, le service Culture de l’agglomération Gaillac-Graulhet s’installe à Gaillac. Gaillac, Ville d’art et d’histoire, offre la richesse de ses monuments historiques, de ses hôtels particuliers, de ses trois musées, le charme parfois insolite de ses rues moyenâgeuses. La majorité des Gaillacois soutient la politique culturelle de la ville. De très nombreux bénévoles se sont engagés et participent au festival des Lanternes et à l’exposition « L’art des lettrés de la dynastie Qing » au musée des Beaux-Arts avec 150 pièces prêtées par le musée d’art de

Pékin. Une première car ces œuvres du XVIIe au XXe siècle ne sont jamais sorties de Chine.La vie culturelle tisse un véritable lien entre les Gaillacois qui sont fiers de leur ville. C’est l’occasion de rencontres, de nouvelles amitiés, d’échanges. La culture permet de s’élever au-dessus des débats qui opposent les hommes. Elle enseigne la tolérance, permet de mieux comprendre les autres. Elle est source d’enrichissement personnel, facilite la convivialité. La fin de l’année s’inscrit sous le signe de la Chine. Du 7 juillet au 31 octobre « Trésors du musée d’art de Pékin » puis dès décembre 2ème édition du festival des Lanternes.Une nouvelle occasion de rêver. A très bientôt pour ces rendez-vous incontournables.

Le Groupe majoritaire

Le Tarn attend 300 « mineurs étrangers » de plus que l’année dernière. Gaillac se voit imposé 50 « migrants majeurs » supplémentaires. Leur nombre a été multiplié par trois en un an. Le département et les associations sont débordées.L’Assemblée des Départements de France révèle que le coût d’un « mineur étranger » est de 50 000 euros/an. Une somme qui fait défaut aux plus fragiles d’entre nous ; une somme qui pourrait aider les jeunes migrants à retourner auprès de leurs parents ; une somme qui pourrait aider au développement économique de leur pays d’origine.Le maire de Castres écrit que « des efforts sont demandés à tous (…) aux collectivités locales qui sont sommées de réduire leurs dépenses et dont l’Etat a amputé sans pitié les budgets (…) Alors que la population française se paupérise chaque jour davantage, comment justifier que soient donnée priorité aux dépenses dont il est question ici ? ».En effet, rien que pour 2018, la loi « Asile et immigration » prévoit 2 milliards d’euros (+ 300 millions) soit l’équivalent de l’augmentation de la CSG qui contribue à paupériser les retraités les plus modestes. L’AME c’est 924 millions (+ 13 %) pour financer 100 % des dépenses de

santé des clandestins...Les migrants sont hébergés gratuitement dans des hôtels alors qu’il y a 3,5 millions de mal-logés. 150 000 SDF dorment dans la rue, 3 000 d’entre eux y meurent dans l’indifférence générale…Rien qu’en 2017, c’est 262.000 titres de séjour accordés (+ 14%) plus 100.000 demandes d’asile (+ 17 %) dont 96 % de déboutés jamais expulsés…A Gaillac, comme partout en France, il faut en finir avec cette politique immigrationniste folle que nous impose l’UE. Comment ? En respectant un principe de bon sens : aider les autres quand les nôtres seront à l’abri du besoin !

Marie-Christine BOUTONNETRassemblement Bleu Marine Pour Gaillac

Philippe Pilleux, conseiller municipal indépendant a signifié à la rédaction son désistement de la rubrique Tribune libre du journal municipal.

Trib

une

libre

Trib

une

libre

Trib

une

libre

Trib

une

libre

Trib

une

libre

Trib

une

libre

Trib

une

libre

Trib

une

libre

Trib

une

libre

Trib

une

libre

Trib

une

libre

Trib

une

libre

GAILLAC, VILLE CULTURELLE

Le tarif des entrées du prochain Festival des lanternes était soumis au vote du conseil municipal, le 22 mai dernier. Dans l’impossibilité de nous positionner objectivement, notre groupe n’a pas pris part à ce vote pour les raisons suivantes:• l’absence de bilan financier précis et complet de la 1ère édition 2017-2018, qui ne se résume pas au montant des recettes encaissées par la ville et doit intégrer les dépenses, directes et indirectes ;• l’attente de la décision des services fiscaux sur la taxation des bénéfices réalisés ;• l’absence de budget prévisionnel pour l’édition 2018-2019, comme l’an dernier ;• le refus du maire de communiquer sur le contrat entre la ville et Lantern Group, dont les conditions ont été nécessairement modifiéés pour la prochaine édition ;• Aucune validation préalable à ce vote du comité de pilotage (élus et partenaires), pourtant promis par la maire. Pour seule réponse au conseil, le maire Patrice Gausserand ironise sur la venue à Gaillac du Ministre Darmanin, qui n’a pas encore tranché sur la fiscalité des bénéfices du festival.

Il passe sous silence toutes les autres demandes utiles à la prise de décision. Hier qualifié d’intérêt majeur pour les finances municipales, l’événement est subitement devenu à ses yeux d’intérêt culturel exclusif pour échapper à l’impôt sur les sociétés! Il ose affirmer qu’une mairie n’est pas une entreprise commerciale alors que depuis le début de son mandat, le maire gère la mairie comme une entreprise privée, avec un déni total du débat démocratique ouvert à l’ensemble des élus. En Janvier, lors des vœux devant 600 personnes, il annonce que 100 000 euros par an seraient affectés aux Initiatives Citoyennes en guise de retour aux Gaillacois. En 4 mois le budget a fondu de moitié !

J. Bataillou, M. F. Bonello, C. Causse, M. Rieux, P.F [email protected] 07 82 79 57 42

BIS REPETITA ?

A quel prix, la majorité municipale, en charge de notre avenir, va-t-elle nous faire payer nos besoins quotidiens en eau ?Voilà une question qui mérite réflexion, voire consultation citoyenne…Rappelons-nous que la précédente municipalité PS a signé un avenant avec la Société Véolia, reportant à 2019 un contrat signé plusieurs dizaines d’années auparavant, contournant ainsi la Loi qui exigeait que ce contrat soit intégralement revu.Courant 2013, une pétition, ayant obtenu la signature de + de 1500 Gaillacois, demandait le retour à une régie municipale des eaux….La liste « Gaillac à gauche avait défendu et demande toujours le retour à une régie municipale, La liste du maire avait mentionné qu’elle étudierait la question d’une régie publique sans se prononcer.Depuis aucune étude ni démarche n’ont été entreprises pour inventer une régie municipale des eaux…

Et, de qui le Maire est-il l’ami ? Dans la liste des financeurs de son festival hivernal et féerique, chacun a noté la présence de la Société Véolia ?Alors notre proposition sera simple : elle permettra l’organisation de débats et d’échangesNous proposons à l’ensemble du Conseil Municipal que soit organisée, courant octobre 2018, une consultation citoyenne ayant cette simple question :« Êtes-vous pour ou contre une régie municipale des eaux à Gaillac ? »

Thomas DOMENECH conseil municipal « France Insoumise », élu « Gaillac à Gauche ».

WELCOME TO GAILLAC !

TribunTribTribune libreTribune libre

Tribune libreTribune libreTribune libreTribune libreTribune libreTribune libre

Tribune libre

QUELLE EST L’ODEUR DE L’EAU ?

Tribune libreTribune libreTribune libreTribune libreTribune libre

Tribune libre