L’édito

Bonjour à tous

La grisaille nous assaillit, le froid nous liquéfie et pourtant, dès l’entrée dans nos locaux oranges, nous affichons le sourire le plus radieux. Les PEA, tels des ruches sont au travail pour rendre votre année inoubliable, les projets se lancent, on entend murmurer qu’un gala se prépare, qu’une expo est en

route et que le Job Dating est lancé. Les compet se suivent mais ne se ressemblent pas, des quenelles à UNO, nous sortons tous la tête de l’eau avant Noël.

Le BDE ne dort plus, il a sur le feu un bon nombre de plaisirs qu’il a hâte de vous offrir, notamment une soirée qui sera, pour ne pas déroger à la règle de Beta Delta Pie, mémorable et brûlante ! Le Concorde Atlantique accueillera les marins pour la soirée Escale !

Pour la deuxième édition du Point Com’ nous avons décidé de l’améliorer, de rendre votre journal plus complet, de vous offrir la possibilité d’y apprendre des choses qui vous serviront et qui plus est, sont intéressantes à lire ! Sans oublier la page créa qui se complète grâce à ceux qui nous envoient leurs œuvres, que nous prenons d’ailleurs un immense plaisir à découvrir. Ce mois ci c’est Bastien Rossi qui est à l’honneur, grâce à ses magnifiques photos !

A l’heure du remaniement dans nos garde robes mesdemoiselles, nous vous offrons quelques conseils sur ce qu’il faut garder ou pas, ce qu’il faut acheter ou (surtout) pas ainsi que quelques conseils des meilleurs cadeaux de noël à offrir (et surtout, à recevoir !).

Au mois de Janvier, si vous ne voulez pas être à la traine, il faudra chausser vos moon boots et nous suivre au ski pour une semaine de folie (le week end d’inté en mieux, en plus long et en frooooiiid). Il n’y aura que peu de places, le jour des ventes il vous est conseillé de vous précipiter.

Pour les SP1, SP2 et MANAA qui sont malheureusement privés de ski, nous vous préparons un week end d’enfer à Prague avec moultes surprises, des musées et des soirées.Couvrez vous bien (dans tous les sens du terme)

Marion.B, rédactrice en chefet toute l’équipe du Point Com’

02

Actu-BDE Interview

Actu-de-la-comTechnique-de-com

Culture Mode SportsMétier

Petites-annoncesCréas

05

07 Joël Perruchione

11 Quand la radio fait sa pub

17 Storytelling

21 Arts, Littérature, Cinéma ...

25 Idées cadeaux

27 Football & Tennis

29 Community manager

31

33

Edition #2 1er Décembre 2010

Le mensuel du BDE de Sup de pub.

L’endroit où retrouver l’actu du monde de la com, la mode, le sport, les metiers, j’en passe

et des meilleurs ...

Le PointCOM va tout bonne-ment révolutionner ton année.

www.pointcom-bde.com

Rédactrice en chefMarion BOISSEL

JournalistesMarion BOISSEL

Chloé MOUYSSET Camyl BAOUCHE

Eytan BENDENNOUNE

CouvertureCamyl BAOUCHE

Matthieu BERTHAULT

Mise en pageEytan BENDENNOUNE

Retrouves nous sur

Sommaire

RISOUL & PRAGUEL’actu--BDE

Encore une fois, le BDE met les petits plats dans les grands en privatisant le

Concorde Atlantique qui a fait peau neuve. Le 9 décembre, les pin up et les marins se croisent sur le célèbre bateau pour nous faire revivre la grande époque des escales... Les marins avaient une femme dans chaque port ? Surement, mais ce 9 décembre, elles seront toutes belles et prêtes à nous rappeler qu’il ne peut faire froid que dehors. Nous oublierons tous ensemble le goût amer des longues soirées d’hiver grâce aux parfums acidulés des cocktails et des parfums des jo-lies filles. Les filles, chaussez vos plus jolies jarretelles et stilettos, dégainez vos rouges à lèvres les plus sensuels et votre sourire le plus irrésistible, les hommes sont à nous ! Messieurs, la ga-lanterie sera de mise, soyez de véritables séducteurs et mettez

toutes les chances de votre côté pour repartir avec la plus jolie pin up de la soirée !

En janvier, le BDE vous emmène au ski !! N’oubliez pas les réser-vations le 9 décembre 2010 à l’école, il y a peu de places et il faudra se battre !

Non, ce n’est pas un mythe, pour la première fois un BDE à Sup de Pub organise pour les étu-diants un week end dans une des plus belles capitales d’Europe, et c’est évidemment le Beta Delta Pie qui en est l’initiateur: les SP1, SP2 et MANAA parti-rons donc du 17 au 22 février 2011 à Prague ! Pour réserver sa place, c’est le 14 décembre sans faute à l’école !

Marion B.

06RISOUL & PRAGUE

Les dates à retenir

- 9 Décémbre : Deuxième soirée Sup de Pub sur le bateau du Concorde Atlantique

- 9 et 10 Décembre : Réservation pour les va-cances à Prague

- 14 Décembre : Réservation pour les va-cances au ski

L’interviewJOËL PERRUCHIONE

JOËL PERRUCHIONE

Joël Perruchione travaille depuis 20 ans pour la télévision : journaliste-

reporter, chroniqueur, producteur et réalisateur de magazines, collaborateur littéraire, concepteur et réalisateur de séries documentaires mais aussi professeur à Sup de Pub.

La rédactrice en chef, Marion.B, vous prie de l’excuser pour son absence...C’est pas grave, mais c’est dommage je lui avais ramené son soutien gorge dans mon sac...

Qu’est ce qui vous amené à travailler à la télévision ? J’étais copain avec deux directrices de chaînes et pour réussir à la télévision, c’est bien connu il faut coucher. J’ai donc couché deux fois, utilement, c’est comme ça que j’ai pu arriver à la télé.Je plaisante, y’en a qui le font toujours. Moi j’avais fait une école de communication et en fait, un des intervenants

ponctuels était le directeur de l’antenne de TF1 et il cherchait à trouver un speakerin parce qu’il voulait rajeunir les speakerines de la une, Denise Fabre était un peu vieillotte et TF1 en 1987 a été privatisé donc il fallait un coup de jeune, ils ont fait un casting pour écrire des textes et pour présenter le programme et j’ai été pris.

Ca fait 20 ans que vous travaillez à la télé en tant qu’animateur, producteur ou même réalisateur. Quel regard portez vous sur l’évolution de la télé depuis 20 ans ? La télévision avant, c’était offrir un programme aux téléspectateurs, aujourd’hui la télévision c’est vendre une audience à des annonceurs.Quand j’ai commencé à TF1 en 1987, il n’y avait pas encore le système d’audimat. Ca venait juste d’être privatisé et on ne savait pas si les gens regardaient la télévision. TF1 a été repris par Bouygues, si il l’a repris alors qu’il n’avait aucune expérience dans les médias

c’était uniquement pour gagner de l’argent, c’est là qu’est né le système audimat et on a commencé à comptabiliser le nombre de téléspectateurs. Ce que vend TF1 c’est des secondes, c’est la denrée que vend une chaine comme un épicier qui vend des boites de conserve les chaines vendent des secondes. Donc aujourd’hui c’est vraiment ça, d’ailleurs il y a 4 ans Patrick Le Lay, le président de TF1, l’avait bien dit: «vendre du temps de cerveau disponible à Coca Cola».Moi j’ai la chance de travailler encore parfois pour des chaines comme TF1 et puis pour Arte, qui vit sans pub. Quand je travaille pour TF1 on me dit «votre produit a bien marché ou il n’a pas bien marché», on parle de produit, de quantification. Quand je travaille chez Arte on me dit «votre émission elle est bonne ou elle n’est pas bonne», on parle encore d’émission et de qualité. C’est très rare. Ne pensez vous pas justement que cette recherche d’audience

est un frein à la qualité des émissions télé maintenant ? Oui c’est clair. Le problème c’est qu’est ce qu’on donne aux gens ? On leur donne ce qu’ils veulent voir ou ce qu’ils pourraient aimer voir ? Arte, France 3 ont encore des émissions qui donnent aux gens ce qu’ils pourraient aimer voir. La plupart du temps on leur donne ce qu’ils veulent voir, on leur met une émission imbécilisante et il y a 20 fois plus d’audience qu’un documentaire sur l’art contemporain, donc évidemment ça va au détriment de la «qualité».

Marion.B me disait que vous avez été l’un des acteurs dans le lancement de la télé-réalité en France avec Loft Story.Ouais tout à fait. >>

08

Vous ne pensez pas qu’on en arrive à une omni présence de ces émissions dites de «télé-poubelles»? Ouais, pour deux raisons simples: ça ne coute rien à produire puisqu’on enferme des gens dans un local désaffecté et il n’y a même pas d’écriture ou de répétitions, les gens adorent ça, donc comme ils adorent ça, on fait payer cher la pub et ça rapporte beaucoup. Ca coute rien et ça rapporte beaucoup. Le danger c’est que les gens se lassent vite. Il faut toujours une surenchère, un peu plus à chaque fois pour faire en sorte de capter toujours plus l’attention des gens. C’est comme ça qu’on va voir en France ce qui arrive à l’étranger avec des émissions de plus en plus trash, on va montrer des scènes sexuelles etc.

Quel regard portez vous sur l’évolution de la publicité à la télé ? La pub on le sait très bien parce que Jacques (ndlr: Séguéla) le disait déjà il y a 20 ans : «trop de pub tuent la pub», c’est pour

ça que dans 10 ans la pub à la télévision elle n’existera plus sauf pour quelques émissions en direct parce que le but de la pub c’est d’attendre le programme. Il y aura toujours quelques émissions en direct comme des coupes du monde de foot où on va attendre le coup d’envoi donc il y aura de la pub. De plus, il y a la VOD (ndlr: Vidéo à la demande) qui explose, la catch up TV qu’on regarde le lendemain sur internet, demain ce sera à la télévision et le jour même donc le programme sera quand je veux où je veux donc il n’y aura plus besoin de l’attendre donc il n’y aura plus de pub.

Vous ne pensez pas qu’avec le succès de certaines pubs virales comme Tipex on va mettre à mort la pub télé ? Même sans parler de pub virale puisque la pub c’est de moins en moins entre les programmes et de plus en plus dans les programmes, le sponsoring télé existe depuis les années 80, le programming

(des marques qui créent elles mêmes leur programme) existe depuis 1990, avec «du côté de chez vous» de Leroy Merlin. Au printemps dernier, enfin, la France a signé le décret qui autorise le placement produit à la télé. A partir du moment où il y aura du placement produit à la télé, les marques seront dans le contenu, dans les programmes et ce sera ça la pub télé.

Quel est selon vous le secret d’une grande campagne télé ? Une bonne pub télé c’est une pub dont on parle le lendemain dans le métro, à la récré quand on est étudiants à Sup de Pub du coup le buzz se fait naturellement puisqu’une pub va se générer d’elle même sa notoriété. C’est le bouche à oreilles.

Vous donnez des cours de hors média à Sup de Pub, quelle est la technique la plus efficace d’après vous en hors média en ce moment ? C’est l’événementiel surprenant, c’est à dire une opération de street marketing. >>

L’interview

Si elle est bien orchestrée, elle permet à des gens d’être dis-traits avec le côté ludique, nova-teur, anecdotique. Relayée avec des relations presse pour préve-nir les journalistes. C’est ça au-jourd’hui une bonne campagne.

Je vais vous poser deux ou trois questions plus légères maintenant...Ah, c’était pas léger ça ? Ah d’accord... (rires)

J’ai pu découvrir en faisant quelques recherches sur inter-net sur vous, une photo des plus originales, je me deman-dais si vous étiez un fervent défenseur de la coupe mulet ? (rires) Moi quand j’étais jeune, il y avait beaucoup de gens qui étaient marqués par le côté soixante-huitard, en plus, moi je jouais au foot à l’époque et j’avais deux idoles: Dominique Rocheteau et Didier Six qui avaient des cheveux longs et frisés. Moi aussi, parce que je suis le dernier d’une famille de 8 enfants et ma maman voulait avoir une fille, du coup elle m’a

toujours laissé les cheveux longs et moi j’adorais ça. Mais mainte-nant ils frisent plus et ils ne sont plus longs parce que, justement, ils ne frisent plus.

Plutôt brunes, blondes ou rousses ? Les bières moi je préfère quand elles sont blanches en fait...

A quoi pensez vous en vous rasant le matin ? (rires) Pas à devenir Président de la République, je pense aux étudiants de Sup de Pub avec qui je vais passer une bonne journée.

Imagineriez vous votre vie sans le Point Com ? Ce journal du BDE de Sup de Pub est entré dans ma vie comme les pinceaux sont entrés dans celle de van Gogh, donc je ne peux plus m’en passer aujourd’hui !

Camyl B.

JOËL PERRUCHIONE 10

L’actu-de-la-comQUAND LA RADIO

FAIT SA PUB

Vincent PARIZOT (RTL)

QUAND LA RADIO FAIT SA PUB

Quatre fois par an c’est la même chose, en presse, en affichage

et même à la télévision, la radio fait sa publicité. Cette promotion a lieu en général le mois précédent la sortie de l’enquête « Médiamétrie 126 000 » afin de figurer parmi les premiers en part d’audience pour vendre … plus de publicités.

La radio, un des premiers médias de France

L’enquête de Médiamétrie « 126 000 RADIO » permettant de connaître le nombre d’auditeurs et la part d’audience est publiée quatre fois par an (mi avril, mi juillet, mi novembre, mi janvier) avec une importance primordiale pour la rentrée de Septembre (résultats de mi novembre). Ces chiffres sont importants car la radio est un des médias principaux avec plus de 8 français sur 10 qui l’écoutent chaque jour (soit 42 millions d’individus). Avec une écoute constante

depuis plusieurs années d’environ 3h par jour, la radio a su évoluer avec son temps et elle est écoutée chez soi, en voiture, sur internet ou sur les différents smartphones. Malgré tout, à l’inverse de la télévision, la méthode de mesure des audiences est plus aléatoire et ne se base que sur une seule chose : la mémoire. En effet l’enquête se fait par téléphone et par de simples questions : « avez-vous écouté Marc Olivier Fogiel ces derniers jours ? » et « Sur quelle radio ? ». Cette méthode et ces questions sont aléatoires car les animateurs bougent beaucoup de radio en radio et les sondés ont du mal à dire sur quelle radio ils ont entendu tel ou tel animateur. Pour entrer dans la mémoire des éventuels sondés, rien de mieux que de communiquer, du moins temporairement avant chaque enquête Médiamétrie.

Comment bien communiquer quand on est un média ?

Hormis communiquer sur les autres médias, tel que la télévision, la presse ou l’affichage il existe différents outils de communication. Un des premiers et des plus vieux est le rappel de la station sur laquelle on est. En effet la radio ce n’est que du son et hormis un nom sur l’afficheur numérique du poste (toutefois pas souvent) la marque média n’apparaît pas. Pour cela, avant et après chaque coupure pub ou encore durant les interviews, on répète le nom de la radio au moins toutes les sept minutes. L’autre solution est de se faire de l’autopromotion, en invitant par exemple un animateur de la radio lors de la matinale afin de parler de son émission de l’après-midi. Et enfin, avec l’avènement d’internet la radio devient télévision. Maintenant chaque salle d’enregistrement d’émission radio (et plus principalement les matinales) est équipée de caméra. Les

images sont diffusées sur les sites internet des radios et permettent de revoir les différents moments mais aussi et principalement d’être repris par la télévision. Désormais l’interview politique du matin est très souvent reprise en image le soir lors des différents JT avec le logo de la radio en fond. >>

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La radio en chiffre (Novembre 2010)

- 42 millions d’auditeurs par jour- 2h54 d’écoute par jour- RTL numéro 1 (12,3 %AC)- NRJ numéro 2 (10,7 %AC)- France Inter numéro 3 (10 % AC)- Europe 1 radio la plus podcastée

QUAND LA RADIO FAIT SA PUB L’actu-de-la-comDu leader aux suiveurs, les différentes stratégies

Chaque radio a sa méthode pour communiquer mais une méthode de communication est principalement utilisée ces derniers temps, celle du leader. En effet ce dernier met en avant ses programmes en utilisant les codes classiques de la communication commerciale. En effet selon Sophie DEROULEDE, directrice de communication, RTL souhaite « montrer ses produits ». Toutefois un programme ne se détache pas de ses animateurs/journalistes qui sont aussi mis en avant lors des différentes campagnes de communication. Europe 1 (4ème radio de France), utilise elle aussi les mêmes codes, ainsi mettre en avant les animateurs comme Marc Olivier Fogiel, Jean Marc Morandini ou encore Laurent Ruquier permet d’augmenter rapidement la notoriété de la radio, qui était son véritable talon d’Achille il y a encore quelques années. NRJ (2ème radio de France) suit aussi le même chemin avec la mise en avant de ses animateurs phares comme Cauet ou Nikos.

Il existe toutefois des alternatives à cette simple « mise en avant du produit », comme la communication de la radio publique. France Info (radio membre du groupe public Radio France) met en avant ses journalistes « inconnus », permettant ainsi de préférer le métier et les vocations à la tête d’affiche. RMC communique de manière plus évènementielle lors de la sortie de chiffre Médiamétrie ou tout simplement avant des événements sportifs ou politiques (Coupe du monde, élections présidentielles, etc.).

Eytan B.

Campagne de communication de France Info (Septembre 2010)

14TOP COM’ OCTOBRE/NOVEMBRE 2010

Retour sur l’actualité de la communication et de la publicité des mois

d’Octobre et de Novembre avec l’essentiel à retenir.

6 Octobre 2010 – H&M a enfin eu l’autorisation d’ouvrir sur les champs, à la condition d’être original. Mission réussie grâce à l’architecte Jean Nouvel.

13 Octobre 2010 – Première campagne française de Hotmail autour de sa capacité de stockage, plus de 10 Go. La campagne orchestrée par Buzzman, s’amuse de certaines comparaisons en affichage. Le tout sera suivie « d’appli-gag » sur Facebook appelées la «machine à vanner». 13 Octobre 2010 – Pour la première fois, le cinéma s’intéresse au net. Le phénomène « The Social Network » débarque en salle et avec succès et raconte

l’histoire du géant d’internet où on voit un Justin Timberlake incarné le patron du premier site de piratage de musique sur internet, Napster.

Octobre 2010 – Burger King a disparu du territoire français en 1997 mais communique toujours grâce à l’Eurostar. Afin de pousser les trentenaires à passer la manche, la marque de transport franco-britannique joue sur la proximité des deux capitales (2h) et invite à déguster un Double Whooper.

Octobre 2010 – Gap fait marche arrière avec son nouveau logo. En effet les internautes n’ont pas vraiment apprécié cette nouvelle monture et Gap est revenu sur l’ancien. Un véritable aveu d’incompétence et de faiblesse.

7 Novembre 2010 – SFR, Orange et Bouygues ne parlent plus de forfaits mais de services clients et en même temps. Les campagnes des 3 marques ont commencé sur le même axe … Qui a dit que Free arrivait bientôt ?

18 Novembre 2010 – Monoprix revoit son packaging de marque de distributeur avec Havas City. Les codes graphiques sont simples, le produit n’est pas montré il est nommé. Un petit clin d’œil à Warhol et aussi un parti pris niveau CR, on retrouve une accroche sur chaque packaging.

18 Novembre 2010 – En Septembre 1986, Christian

Blachas crée CB News après avoir cofondé le magazine Stratégies. Le 18 Novembre 2010, 24 ans plus tard, le tribunal liquide le magazine et ses 50 salariés. RIP CB News …

26 Novembre 2010 – L’agence H n’arrête plus de créer le « bad buzz », après la campagne de lancement du Crédit Mutuel ratée (le spot « Tu crois encore au père noël ? » diffusé avant le film « Ratatouille » sur TF1), l’agence tente de recruter ses futurs stagiaires au poker ! Les clients ont du apprécier.

Novembre 2010 – Première étude de Médiamétrie sur l’audience de l’internet mobile et sans surprise Google est numéro 1, suivie d’Orange et de Facebook. Le marché représente en 2010 13,7 millions d’utilisateurs.

Eytan B.

L’actu-de-la-comLES HANDICAPES

DANS LA PUB

LES HANDICAPES DANS LA PUB

Si la présence des handicapés dans la publicité se cantonnait

auparavant à la communication sociale sur leurs maux, elle est aujourd’hui utilisée à des fins commerciales.

Des femmes qui nous ventent les bienfaits d’un yaourt pour leur peau en passant par l’enfant gourmand croquant avidement dans une tartine de Nutella, les visages présentés jusqu’à présent dans les publicités étaient «beaux», «lisses», «parfaits». Il paraît légitime et judicieux de se demander s’il faut encourager l’apparition d’handicapés quels qu’ils soient, rendant le paysage plus réel, plus hétéroclite et humain ou si au contraire il s’agit juste de créer le buzz sans aucun aspect moral ni engagement de conscience.

C’est en 2009 que la question se pose réellement, avec l’opérateur téléphonique Simyo dont le visage phare de la campagne était Pascal Duquenne, l’acteur trisomique

du 8ème jour. L’agence Buzzman créait une fois de plus un spot dont on allait parler. Les réactions ont laissé l’opérateur pantois, se disant lui même «dépassé par les événements», en effet la vidéo a déclenché la polémique rapidement et la question s’est immédiatement posée: coup marketing ou volonté de «faire changer les choses». Les responsables de l’agence de communication répondent «P. Duquenne représentait le mieux les valeurs de la marque» et mettant en avant l’empathie et le respect avec lequel ils ont travaillé avec l’acteur. Coup de bluff ?

Les handicapés sont (pourtant) des consommateurs comme les autres, non ? Les media de masse oublient souvent de leur parler, de les mettre en scène et de s’adresser à une partie notable de la population.

Krys vient de lancer une campagne dont le héros est un handicapé, non pas visuel mais bel et bien moteur qui,

timide, refusait l’aide d’une jolie jeune femme et qui finalement l’accepte quand elle le complimente sur ses nouvelles lunettes. Le schéma classique du sans/avec finalement... La publicité ne se sert pas de la faiblesse évidente du jeune homme (handicap moteur) mais d’une faiblesse commune, la timidité. Celle ci permet à tout un chacun de se reconnaître dans le personnage, dans le scénario qui aurait fonctionné même avec l’absence du fauteuil roulant. Si l’identification au personnage à première vue n’est pas tentante, elle le devient quand on comprend qu’il est traité ici comme un homme avec des faiblesses et des forces «classiques» et qu’il ne s’agit pas de son handicap, il n’est pas seulement représenté par celui ci: son handicap n’est pas sa définition.

Le buzz oui mais s’il permet aux handicapés de se faire une place dans notre quotidien, dans notre inconscience et dans notre conscience pourquoi le

condamner ? Les associations de défenses des personnes handicapées approuvent ces campagnes, leur ventant un aspect positif sur l’image de ces dernières, la volonté de faire avancer le débat sur la place qu’elles occupent dans la société.

Alors buzz ou pas, coup marketing ou pas, l’important sont les faits : traiter les handicapés comme des citoyens lambdas, ce qu’ils sont, c’est nouveau mais il était temps.

Marion B.

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LE STORYTELLING

© Google - 2010

Technique--de--com

LE STORYTELLING

Quel Rapport y a – t – il entre Barack Obama, Adidas et un blog-

geur? Vous me direz a priori rien. Mais si l’on creuse un peu, une technique, utilisée de tous, depuis la nuit des temps, lie tous ces exemples. Qu’il s’agisse de Barack Obama, d’Adidas ou autre bloggeur chacun se sert d’une théorie : Le Storytelling.

Qu’est ce que le storytelling ? Pourquoi raconter une simple histoire permet de convaincre, séduire, galvaniser des millions de personnes, structurer leurs émotions et les influencer ?

Storytelling signifie littérale-ment : Raconter une histoire. Longtemps considérée comme une forme de communication réservée aux enfants durant les heures de loisirs . Le Sto-rytelling est devenu un phéno-mène de société adopté par les plus grandes marques et les plus grandes personnalités poli-tiques.

Un seul mot permettrait de l’ex-pliquer : EMOTION. Une his-toire bien racontée éveille des sentiments, une émotion, un res-senti, qui est plus facilement mémorisable qu’un raisonne-ment. Prenons un petit exemple : Ma « maman », et je suppose que la vôtre aussi, m’a toujours conseillé de ne jamais faire les courses lorsque j’avais faim, et les quelques fois ou je m’y suis risqué, j’ai acheté pour 50 euros de friandises oubliant tout ce qui est shampoings, lessives et autres papiers toilettes. Pourquoi cela ? Contrairement à ce que l’on imaginait depuis l’antiquité, ce sont les émotions plus que la raison qui guident nos choix. C’est donc parce que j’avais la « dalle » que mes émotions ont prit le pas sur ma raison.

En quoi consiste une démarche storytelling ? Sebastien Durand, théoricien du storytelling, ex-plique qu’elle « consiste à faire émerger au sein des organisa-tions mêmes une ou plusieurs stories à fort pouvoir de convic-tion et de séduction ». C’est ain-

si qu’Adidas va nous raconter l’histoire de Lionel Messi, le pe-tit prodige du ballong rond at-teint d’une maladie l’empêchant d’avoir une croissance normale comme tous ses « copains ». Il ne laissa pas cette dernière prendre le pas sur ses rêves, et à force de courages et d’entrai-nement fut repéré par le club de Barcelone et devînt la star que nous connaissons tous. Prouvant encore une fois qu’ «impossible is nothing ».

C’est ainsi que le storytelling a commencé à être théorisé. On parle parfois de « communi-cation narrative », « d’histoire racontée visant à être élevée au rang de mythe » et servant à capter l’attention et empor-ter la conviction du public. Ses plus farouches opposants l’accu-

sent d’être une « technique de manipulation qui s’apparente à une victoire de l’imagination sur l’intelligence ». Est-ce un mal si aujourd’hui nos émotions nous permettent de faire des choix, sommes-nous des robots ? C’est de cette manière que ses défen-seurs s’exclament : « Le storytel-ling, c’est la vie ! »

Le meilleur exemple reste encore celui de Barack Obama, qui a su pendant toute la campagne américaine de 2008 utiliser le storytelling à bon escient. Plu-tôt que sur la raison, il a joué sur l’affectivité et l’émotion. Il a ainsi réussi à faire converger son parcours personnel avec ce-lui des Etats-Unis. >>

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LE STORYTELLING Technique--de--comPrononçant des discours qui tra-versèrent l’atlantique (notam-ment celui du 18 Mars), des dis-cours dans lesquels on ne parle pas de réforme des retraites, ni de chômage mais où on nous ra-conte l’histoire d’une jeune femme nommée Ashley Baïa, qui a vain-cu dans son enfances le cancer de sa mère, perdant son travail pour cause d’absence répétées. «Ashley savait que la nourriture coûtait cher, elle a donc convaincu sa mère qu’elle n’aimait rien tant que les sandwichs à la moutarde et au cornichon ». N’est ce pas la manière la plus poétique et nar-rative d’accuser le système de santé américain ? C’est de cette manière qu’Obama a su se faire élire et s’imposer comme le nou-veau Président des Etats Unis. Depuis l’arrivée du web 2.0 une nouvelle cible est apparue, le bloggeur influent, qui fait la pluie et le beau temps des marques. Ainsi des entreprises telles que Renault, Nokia, Canon, ou Orange génèrent des dizaines de milliers de notes de blogs. Les bloggeurs sont devenus la nouvelle presse, en quelques années le Buzz Mar-

keting s’est imposé comme un outil de premier plan, Faire parler plus et à moindre coût, voila le crédo des marques d’aujourd’hui. De ce fait on va les chouchouter nos bloggeurs influents, les invitants aux avant premières hollywoo-dienne ou dans les back stages des concerts. En somme, l’histoire contrôle le monde, qu’il soit politique ou économique, et sa théorisation n’a pour effet que d’augmenter son domaine d’exploitation. En d’autre terme le storytelling a en-core de beaux jours devant lui.

Camyl B.

Storytelling : nouvelle mode

Depuis que cette pratique a été adoptée par les plus grands ( Disney, Mc Donald, Coca Cola). Raconter des histoires n’est plus réservé qu’aux enfants, un réel effet de mode et apparu. Les anciens « gourous » du management se reconvertissent en « mythes makers » : ces créateurs d’histoires, qui permettent de faire entrer toutes les entreprises dans un univers narratif, qui touche tant en interne qu’en externe. Mais ce n’est pas tout le storytelling est devenu une star, regroupant des milliers de per-sonnes à des festivals, tels que le National Storytelling Festival de Jonesborough (Tennesse) , crée en 1972, qui ne regroupait jusqu’alors que quelques adeptes de cette pratique, voit son pu-blic s’élargir à tous les horizons : des juristes aux développeurs de jeux vidéo en passant par les managers des grandes entre-prises, tous sont attirés par les pouvoirs prêtés à cette théo-rie qui ne consiste finalement qu’à « raconter une histoire ».

journalsdp@gmail.com

CultureTRON,

MARKETING DU FILM

A LA MUSIQUE

CINEMA & MUSIQUE

Prévu pour le 19 dé-cembre 2010, le studio a estimé que le mois de

décembre était «trop saturé en sorties» et que cela permettra de «fluidifier le planning».Sans langue de bois, ça signifie que Disney ne veut pas prendre le risque de perdre des spec-tateurs en sortant son film pour les fêtes de fin d’année, date à laquelle un grand nombre de grosses productions sortent. Le film arrivera donc sur l’hexa-gone pour les vacances d’hi-ver, le 2 février 2011, répétant l’opération Marketing organisée pour la sortie de La princesse et la grenouille l’an dernier, et qui avait porté ses fruits.

Une BO judicieusement choisie. C’est en effet le groupe Daft Punk qui a produit la bande son et qui sera disponible en télé-chargement dès le 7 décembre 2010 sur le site officiel www.tronsoundtrack.com. Mais vous

pouvez d’ores et déjà écouter sur le site 3 morceaux du film : The game has changed, Derez-zed et la musique du générique de fin.

Niveau merch également, ils n’y sont pas allé de main morte, Walt Disney s’est associé au très célèbre site américain Opening Ceremony pour une collection de vêtements Tron Legacy aux couleurs des costumes du film.

Et pour finir en beauté sur ce lancement bien appuyé, le ma-gazine Dazed & Confused a sorti pour le mois de décembre une édition bien spéciale en 3D en dévoilant des photos des Daft Punk par Sharif Hamza, et stylisés par Robbie Spencer.

Et le Tron de 1982 dans tout ça ? Et bien je vous conseille de le regarder durant les fêtes de fin d’années étant donnée que TRON Legacy est la suite de ce film réalisé par Steven Lisber-ger, passionné d’informatique.

Chloé M.

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Culture

LittératureBret Easton Ellis et la dystopie (suite)

Nous avons lu pour vous l’un des romans les plus attendus de la rentrée littéraire, « Suites Impériales ». L’intrigue est mince, car l’écriture d’Easton Ellis est toujours basée sur le vide de l’existence.Clay Easton, l’anti-héros du premier livre, revient vingt-cinq ans après à Los Angeles pour célébrer les fêtes de Noël dans le calme, pour tenter d’oublier son passé en le comprenant davantage. Mais la tâche va s’avérer plus dure que prévue. L’ambiance festive n’est pas au rendez-vous et le climat électrique pousse au malaise. L’hiver américain, l’humidité et la brume de ce paysage n’aidant pas notre narrateur à se plonger dans une humeur joyeuse, son voyage tourne au cauchemar. Ce livre étale une bonne dose de paranoïa, de folie, tout en gardant ce petit côté « polar ». Les personnages sont paumés dans une vie d’apparat, enfermés dans un quotidien de starlettes démodées, entourés de strings, de piscines chauffées et de talons hauts. Mais, traînant de soirées en soirées, Clay s’amourache pour une de ces starlettes en non devenir, qui s’attacherait plus à sa capacité à la faire monter sur les planches qu’à sa propre personnalité. « Vide » et « fureur », « prostitution » et « malsain », sont des termes qui s’installent dans ce récit et en font un quotidien tâché de luxure... et de sang. L’intrigue s’installe, nous ne vous en dirons pas plus de ce côté-là mais, sachez que le protagoniste, perdu dans le récit hollywoodien d’une adolescence égarée, de teints artificiels, de chirurgie ratée, de défonce, et, dans la noirceur de ce narrateur devenu scénariste hollywoodien, nous, lecteurs, sommes les témoins effarés du néant. À nouveau.

Chloé M.

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TendanceDe NY à Paris, le Bubble Tea

Grosse tendance actuelle à New York, le Bubble Tea est un mélange de thé (chaud ou froid) et de petites billes de Tapioca qu’on avale avec une paille géante (et parfois du lait), très addictif je vous préviens. Petite boisson qui monte en flèche depuis maintenant un an à Paris, je vous conseille d’essayer rapidement.

Les meilleurs goûts, et les plus originaux se trouvent au Bubble-T, 15 rue Quicampoix où vous pourrez tester le Nutella, Speculos et le Taro (légumineuse d’Amérique du Sud violette). Pour les puristes, le vrai «Bubble Tea», qui est d’origine Taiwanaise se trouve rue Chabanais à côté des petits japonais de la rue Sainte Anne vers Opéra. Là-bas, je vous conseille celui à l’Amande qui est succulent et bio à base de lait de soja (si si, c’est bon !).

Chloé M.

Grand-PrixLe Grand Prix Paris Match du Reportage Photographique désigne le reporter-photographe de l’année depuis 1980. Cette année, le lauréat du 16ème grand prix est Olivier Laban-Mattei, qui couvre l’actualité nationale et internationale. Pour le compte de l’AFP ou du New York Times, il a saisi au cours de ses voyages en Irak ou en Birmanie (pour ne citer qu’eux) des témoignages de drames ou d’allégresse. Il est aujourd’hui primé pour son reportage photo à Haïti lors du tremblement de terre qui a touché le pays le 12 janvier 2010.

Camyl B.

Mode

Idées--cadeauxLes (supers) cadeaux de Noël à faire (ou à recevoir)

Des petits chaussons en tricot à têtes de lapins: 19€ sur urban outfitters.

Au moins, tout le monde ne les a pas et elles sont trop belles: les lunettes en bois ! (Elles sont personna-lisables!) Shwood env. 90€

Colette revisite les supers pochettes surprises de notre enfance (20€)

La it swatch de Nixon, fun & hype (une dizaine de couleurs pour les filles et pour les garçons) 69€

Marion B.

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ShoppingLa nouvelle collection d’Urban Outfitters

Elle est là ! Pour toutes les adeptes du shopping online pour la mode et pour qui les marques TOP SHOP ou URBAN OUTFITTERS ne paraissent pas inaccessibles même sans aller à Londres, une grande nouvelle débarque sur la toile: la collection automne hiver est arrivée (et en français qui plus est)! Il y a du beau (les bottines dorées, les petits manteaux d’écolières) mais surtout de l’inspiration à gogo: on nous offre ici de véritables lookbooks nous soufflant des tenues faciles et pointues, en évitant le style «je pars à Risoul» tout l’hiver... Il sera donc bon d’assortir les gros pulls de montagne à de jolies bottes ou des hautes chaussettes (attention néanmoins à l’effet «mollets épaissis»)

psss: on murmure que la marque a pour projet l’ouverture d’une boutique à Paris... On trépigne !Marion B.

SportsFootball

Ligue 1, zoom sur la semaine de Marseille.L’OM se porte bien. Après une victoire à Moscou (0-3) le 23 Novembre dernier, les fosséens ont battu samedi soir Montpellier 4-0 pour le compte de la 15ème journée de ligue 1. Marseille aurait – il prit son envol ? 1er du classement malgré un match en moins, le club s’est qualifié, sur la pelouse du spartak, pour les 8èmes de finales de la ligue des champions. Chose qui n’était pas arrivée depuis leur victoire en 1993. Bien plus solidaires qu’en début de saison, le nouvel état d’esprit des marseillais est un atout dans un championnat 2010-2011 qui voit les grands noms s’imposer difficilement en tête du classement. « C’est un bon résultat ce soir (le 27 novembre), on envoie un signe fort, surtout à nous même » confirme Didier Deschamps. On aime voir cette équipe de Marseille jouer de cette manière là, espérons que la bonne dynamique de groupe continue jusqu’à la trêve hivernale. Real-Barça : Pour la 5ème fois consécutive, le FC Barcelone s’est imposé face au rival Madrilène lors d’un classico dominé de bout en bout. Malgré une position de leader invaincu (le Real n’avait concédé jusqu’à lors plus de deux buts en un match), l’équipe du stratège Mourinho s’est faite renversée par le monstre catalan. Entrainé par un Lionel Messi en état de grâce, le Barça touche le montant adverse après seulement six minutes de jeu. Acculés par la furie catalane, les madrilènes n’ont jamais pu relever la tête. Après deux buts concédés en première période (un lobe de Xavi à la 10ème minute et une balle poussée au fond des filets par Pedro à la 18ème), on s’attendait à voir une réaction d’orgueil du coté du banc madrilène. Mais la seconde période s’est déroulée de la même manière que la première, et le Barça s’est finalement imposé sous le score de 5-0. Un résultat lourd qui est l’illustration de la domination catalane. Une chose est sure le 2ème acte se jouera le 17 avril prochain et l’équipe de Mourinho a tout intérêt à oublier l’épisode de ce lundi soir si elle veut s’imposer.

Camyl B.

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TennisCoupe Davis : Guy Forget a annoncé le 23 Novembre la liste des joueurs convoqués pour la finale de la coupe Davis qui opposera la France de Monfils à la Serbie de Djokovic. Les joueurs retenus ne sont autres que Gael Monfils, Mickael Llodra, Gilles Simon, et Arnaud Clément. Richard Gasquet jouera le rôle de 5ème homme. Une décision qui n’est pas vraiment surprenante au regard des performances du groupes face à l’Argentine ( 5-0) et de la blessure de Geo Wilfried Tsonga. Les français s’entrainent à présent à St-Cyprien près de Perpignan pour préparer cette finale où ils se présenteront en outsiders face à une équipe serbe, menée par Novak Djokovic, qui jouera à domicile. Résultat du 3 au 6 décembre prochain. Master Londres : Le week end dernier, Roger Federer s’est imposé face à Raphael Nadal en final du Master de Londres (6-3,3-6,6-1). Bien qu’il ne soit plus numéro 1 mondial (sauf dans nos cœurs), Roger s’est adjugé ce week end son cinquième titre du master, privant par la même occasion son rival d’obtenir le seul trophée qu’il manque à son palmarès. Le suisse aura terminé cette année comme il l’a commencée, par une victoire. Après un premier set dominé par le suisse (6 -3), l’espagnol a su profiter d’un moment de faiblesse pour le breaker et s’adjuger la seconde manche (3-6). Mais le suisse, après une belle réaction, a dominé son adversaire lors d’une troisième manche à sens unique (6-1). Comme le prouve le nombre de coups gagnants : 32 pour Roger Federer et seulement 11 pour Raphael Nadal. On a hâte de voir quelle surprise nous réserve le suisse pour 2011.

Camyl B.

Le-métier-du-moisCOMMUNITY

MANAGER

COMMUNITY MANAGER

Si il y a bien un métier qui ne subit pas la crise c’est celui de gestionnaire

de communauté de marque. Un nouveau métier apparu en même temps que l’arrivée du web 2.0. A l’heure ou les marques sont critiquées à longueur de commentaires et de tweets en quoi consiste la gestion de communauté ?

BP a bien évidemment commis une terrible erreur de surveillance de sa plateforme pétrolière dans le Golfe du Mexique mais a surtout négligé la puissance d’amplification d’internet : création d’applications, millions de commentaires sur Facebook ou sur Twitter, détournement de logo et la liste est encore longue. La gestion de la communauté internet n’aurait pas empêché les internautes de boycotter la marque mais aurait eu le mérite de gérer les rumeurs qui s’y sont ajoutées. La personne qui gère ce qui se dit de la marque sur internet est un « community manager », nouveau métier de la communication.

Le community manager, ou en français le gestionnaire de communauté, a deux missions principales : la modération et l’animation en interne des outils web de la marque et partie la plus importante : la gestion en externe des discussions au sujet de la marque. Ainsi le rôle de ce dernier est de développer la connaissance de la marque au sein des différentes communautés du web en postant des commentaires sur les blogs, en créant une page Facebook, un groupe MySpace ou LinkedIn ainsi qu’en créant par exemple du contenu viral sur YouTube. Son rôle consiste tant à la création de contenu afin d’informer la communauté des nouveautés de la marque, de répondre aux questions des consommateurs qu’à la gestion des UGC (User Generated Content) positifs mais plus souvent négatifs.

Ce métier est encore mal assimilé et compris par la plupart des grandes sociétés françaises et internationales, et ne recrutent qu’après un mauvais buzz internet. Les exemples sont divers et variés, de BP à Kryptonite (un cadenas qui s’ouvre avec un simple BIC) en passant par le jeu Tiger Woods ou encore l’ex-nouveau logo GAP. Une gestion en amont de ce qui se dit de sa marque sur internet permet d’anticiper l’arrivée d’un « bad buzz » en répondant par exemple directement au consommateur mécontent. Les enjeux sont énormes et les recrutements se font à tour de bras malgré le fait que ce métier est plus dur qu’il n’y paraît, la moindre erreur est fatale à l’image de marque.

En résumé le community manager doit favoriser l’échange d’expériences au sein de la communauté, développer la visibilité d’une marque au sein de communautés sur le web, améliorer la cohésion de la communauté et en améliorer la

plate-forme technique. Il n’existe pas de formation spécifique, de l’école de journalisme à l’école de communication en passant par l’école de commerce, l’essentiel est une très bonne connaissance des réseaux sociaux, une grande culture et une certaine aisance rédactionnelle.

Eytan B.

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Quelques chiffres :

- 50 000 € : salaire annuelle d’un gestionnaire de communauté- 4 000 000 : nombre de « fans » de Ferrero sur Facebook.

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Créas

Bastien--RossiCette photo a été prise dans le quartier du sentier (rue du croissant) cet été. Ce n’est pas un montage photo mais simplement le reflet du velux sur lequel est posé l’appareil. Un travail en post prod a été ensuite réalisé via photoshop pour donner un aspect vintage et saturé.

Que dire sur Bastien Rossi ?Bastien, 21 ans, d’origine Corse, installé à Paris depuis 1 an et demi, passionné d’image et de photographie depuis la tendre enfance. Avant d’arriver à Paris, j’ai fait un bref détour par la Fac de droit d’Aix en provence mais sans succès.Avec des amis de l’école, on est en train de monter un projet de lancement d’une marque de tee shirt...vous en saurez plus dans les semaines à venir.Un dernier mot pour la fin? G6 POWA.

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Vivien--DecombeVoici le travail de Vivien Decombe, étudiant en SPCOM Crea

Matthieu BERTHAULT SP4 DA Elèves SP4 DA et SPCOM

Elèves SP4 DA et SPCOM

Elèves SP4 DA et SPCOM Matthieu BERTHAULT SP4 DA

Matthieu BERTHAULT SP4 DA