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Arnaud DHERMY - Châlons, 25 septembre 2012
Le programme de numérisation
des revues savantes et de patrimoine
en Champagne-Ardenne,
une participation en vue d’un accès global et partagé aux publications des sociétés
savantes en France
Bilan d’un programme concerté
Les services de Gallica aux partenaires et aux publics
La cession de droit de diffusion sur Internet
Un programme collaboratif
• Les revues de sociétés savantes : un des premiers chargements importants de périodiques du domaine public sur Gallica :
• actuellement près de 900 titres ; • des revues parues entre le 18e siècle et 2010 ;• 21 000 fascicules ;• 5 millions de pages.
Un programme collaboratif
Depuis 1997, un programme collaboratif entre la BnF et des institutions territoriales ou des structures associatives :
• Choix documentaire concerté• Mutualisation des collections disponibles pour la
numérisation• Réflexion commune en vue d’une éditorialisation• Numérisation réalisée par la BnF• Copropriété des documents : mode image, mode texte,
table des matières enrichie et métadonnées• Réutilisation libre par chaque co-propriétaire
Un programme collaboratif
Dès l’origine, des provenances multiples, 1/5 des collections disponibles en 2008 sur ce programme concerté viennent déjà de partenaires de la BnF :
• Archives départementales (régions Aquitaine, Lorraine, Poitou-Charentes, Bretagne) ;
• Bibliothèques universitaires (Nantes, Aix-Marseille …) ;
• Bibliothèques municipales et communautaires (Rennes, Dijon, Poitiers, Compiègne…) ;
• Sociétés savantes (Paris, Savoie, Antiquaires de l’Ouest, Soissons, Vendôme, Chinon, Orléans, Moulins)…
Un programme collaboratif
• Depuis 2010, un programme qui bénéficie de l’ouverture du marché de numérisation de la BnF aux collections de ses partenaires.
• Plus de 80 institutions documentaires sont partenaires du programme « sociétés savantes » (près de 3 000 volumes).
• Une ouverture vers une production plus récente, sur le principe du volontariat.
Un programme collaboratif
une moyenne nationale de 65 % du corpus idéal
• 27 académies
• 186 sociétés encyclopédiques (sciences, lettres et arts)
• 356 sociétés de sciences humaines (principalement histoire et archéologie)
• 60 sociétés de sciences
Etat en 2011 :
Moyenne régionale :
66,2 % des ressources
actuellement
dans le domaine
public.
Soit plus de
610 fascicules
en ligne
(volume prévu : 950 fascicules)
En Champagne-Ardenne :
En Champagne-Ardenne :
12 sociétés ; 13 titres ; 615 fascicules et 10 monographies ;
66,2 % des publications du domaine public sont en ligne
Pour les publications antérieures à 1942,
Gallica constitue l'accès fédéré le plus important en ligne des revues de
sociétés savantes françaises.
Depuis leur site, une bonne trentaine de sociétés pointent déjà vers ces ressources
en accès libre, et y adossent leurs services (index des articles ; présentation
et organisation de leurs activités).
L'objectif de ce programme est de permettre aux sociétés éditrices
d'apparaître clairement aux côtés de cette bibliothèque numérique, avec leurs
expertises et leurs services.
Les revues sous droit d’auteur
• En septembre 2012 avec plus de 6000 fascicules de revues publiés depuis 1941, dont 1200 pour les seules sociétés savantes, Gallica développe peu à peu en ligne une offre gratuite de travaux dont les droits de diffusion sur Internet ont été négociés.
Les revues sous droit d’auteur
• Sensibles à la valorisation numérique de leurs ressources, les premiers titres à rejoindre Gallica ont identifié une bibliothèque numérique, riche – alors – de bientôt un million de documents, une solution en termes de coût, de visibilité et d’intégration à un ensemble déjà important de revues relevant de mêmes publics.
• Présents sur Gallica pour leurs numéros avant 1940, il s’agissait de donner une continuité et une cohérence de cette présence en ligne.
Les revues sous droit d’auteur
Ce souci de mise à disposition sur Internet des numéros récents des sociétés savantes
découle de deux constats :
• 1. Une rupture entre un accès large et complet aux travaux publiés avant 1940, c’est-à-dire aux publications actuellement dans le domaine public, et leur faible représentativité ensuite – sous-tendant l’idée fausse que ces expertises aujourd’hui n’existent plus.
Les revues sous droit d’auteur
Ce souci de mise à disposition sur Internet des numéros récents des sociétés savantes découle de deux
constats :
• 2. Le réflexe de plus en plus généralisé de l’usage de l’Internet pour une première recherche, première recherche largement servie puisque l’essentiel des grandes revues nationales en sciences humaines est déjà visible, notamment via les bouquets d’articles en ligne que sont Persée, Cairn et Revue.org – situation créant de fait une inégalité de visibilité sur la toile, que ne parvenait pas à corriger l’éparpillement de quelques initiatives isolées.
Les revues sous droit d’auteur
• Depuis 2011 l’ampleur du programme de dématérialisation de la BnF, ouvert aux collections de partenaires, appuie sensiblement le processus de valorisation des numéros récents de revues de sociétés savantes et de patrimoine.
• Une majorité de titres fondés avant 1940 et encore vivants est espérée sur Gallica à moyen ou long terme.
Les revues sous droit d’auteur
• Cet élan s’inscrit aussi dans le partenariat initié en 2011 avec le CTHS en vue d’une co-valorisation des ressources savantes en ligne et de la création d’un futur portail national indiquant, en un seul ensemble, données et contacts.
• Par le jeu des accords en cours avec les sociétés candidates, le volume actuellement disponible de numéros récents sur Gallica devrait tripler dès 2012.
Les revues sous droit d’auteur
• A ce jour, plus de 50 sociétés savantes ont signé avec la BnF un contrat de cession de droit sur Gallica ; une trentaine d’autres se destine à le faire ; une vingtaine y réfléchit.
• Ce qui équivaut à 30 % des sociétés vivantes ayant publié avant guerre
les motivations des revues partenaires
en termes de valorisation :
• Intégrer un bouquet de revues qui va croissant, dont le chiffre de consultation est important : 9,5 millions de visites en 2011 (7,5 millions en 2010) : + 25% ; 150 millions de pages vues en 2011 (134 millions en 2010).
En termes de visibilité : en complément de son propre site, utiliser Gallica comme surface de contact vers un public plus large, pour une mise à
disposition de lecteurs qui ne les connaissent pas.
Loisirs spécialisés
28%
Hommes retraités ou cadres de la fonction publique
Téléchargent pour créer leur bibliothèque et ne fréquentent pas les bibliothèques
Ils ont peu d’activités culturellesEt souhaitent plus de contenus
Loisirs 22%
Homme ou femme, employé(e)s technicien(ne)s ou inactif(ve)s
Connaissent Gallica depuis < 2 ans et sont très positifs
Ne téléchargent pas et n’impriment pas, restent online pour une recherche ponctuelle / par curiosité
Utilisent peu les autres bibliothèques numériques
Des femmes, des enseignants, des doctorants ou des étudiants, parfois à l’étranger (U.S)
Nombreuses activités culturelles (conférences)
Ils ne viennent pas par curiosité et utilisent toujours Gallica
pour leurs recherches Ils utilisent aussi Google Livres
Grand public
novices
9%
Ils sont jeunes (élèves ou lycéens)50% de première visiteIls sont venus par curiosité grâce
à un moteur de recherche et restent peu de temps
Ils connaissent mal le site, les fonctionnalités et la variété des documents disponibles
Technophiles
11%
Ils sont plus souvent à l’étrangerUtilisent plus les fonctionnalités
avancées (favoris, lecteur exportable…)Ils veulent plus d'audiovisuel, plus d'e-pub,
plus d'éditions contemporainesFavorables à ce qui facilite les usages
mobiles
Médiateurs du Savoir
Des actifs (enseignants et bibliothécaires) qui utilisent ponctuellement Gallica pour des recherches professionnelles, le plus souvent réutilisées pour des cours ou autre
Les revues sous droit d’auteur
• Un « modèle économique » à trouver : l’équilibre entre la notoriété en ligne et la commercialisation de la production imprimée.
Accessibilité à la diffusion des numéros anciens
Notoriété via les ressources en ligne, parfois en cumul avec un projet de CD-Rom (Diana, SAHO)
Disponibilité des matériaux pour animer et développer une communauté d’expertises
Gestion des stocks
Une documentation désenclavée, accessible à tous
• Mettre ses sommaires en commun avec d’autres revues positionnées sur des thématiques proches.
• Dépasser l’impression de morcellement de dizaines de de revues différentes.
• Pour une meilleure complémentarité avec une communauté d’expertises, qui gagne aussi en visibilité.
Un projet numérique collectif
les motivations des revues partenaires
Quelques statistiques sur la consultation dans Gallica de la Société archéologique du Vendômois en 2011.
À partir de l’accès au titre global : 432 visites ; 384 visiteurs ; 1186 pages consultées
visites visiteurs pages vues
bulletin n°6 (1867) 130 128 1084
bulletin n°30 (1891) 66 63 677
bulletin n°39 (1900) 61 57 983
bulletin n°52 (1913) 57 54 345
bulletin de 1986 54 51 242
bulletin de 2000 101 86 276
Cartulaire de Marmoutier pour le Vendômois 142 137 1439
Répertoire archéologique de Launay 77 76 614
ENSEMBLE DU TITRE 432 384 1186
les motivations des revues partenaires
Quelques statistiques sur la consultation dans Gallica de l’Académie salésienne en 2011.
À partir de l’accès au titre global : 385 visites ; 366 visiteurs ; 818 pages consultées
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
2 (1
880) 4
6 (1
883)
8 (1
885)
19 (
1896
)
23 (
1900
)
25 à
27
29 à
42
44 à
46
48 à
56
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VISITES
VISITEURS
PAGES CHARGEES
Les revues sous droit d’auteur
Les motivations des revues partenaires
En termes d’infrastructure :
S’appuyer sur le marché et le financement BnF, là où un projet isolé se heurte au volume d’une production parfois séculaire.
Utiliser les capacités de la BnF en termes…- d’accueil de flux de connexion, - de capacité de stockage ; - s’appuyer sur son système de préservation
numérique.
Les motivations des revues partenaires : la complémentarité
S’adosser à d’autres ressources, présentes dans les mêmes thématiques.
En bref, Gallica, une plate-forme numérique vue comme…
• Un point d’accès national aux ressources documentaires, non exclusif, complémentaire des accès locaux, régionaux, européens
• Une offre de conservation à long terme et de valorisation du patrimoine numérique
• Un outil et des contenus pour tous, afin de co-valoriser localement, thématiquement, ponctuellement, le patrimoine numérisé
• Complémentarité entre la numérisation des collections BnF et celle d’autres collections françaises
Bilan d’un programme concerté
Les services de Gallica aux partenaires et aux publics
La cession de droit de diffusion sur Internet
Rechercher
Consulter, feuilleter
Citer, prolonger
Reprendre, réutiliser
Tout partenaire de Gallica peut faire une réutilisation possible de ses ressources, via :
• des références bibliographiques à lister sur son site,
• des notices bibliographiques à greffer dans son catalogue ou ses bases de données,
• des mentions d’articles ou leurs contenus pour prolonger ses index et ses tables générales en ligne,
• des chapitres, paragraphes ou extraits animés pour référencer ou enrichir des contenus disponibles en ligne
• …
• Dans Gallica, le partenaire apparaît via ses collections en ligne par une mention de provenance :
• Dans Gallica, le partenaire apparaît via ses collections en ligne par une mention de provenance :
• L’apport du partenaire est interrogeable dès la recherche avancée :
Insertion de la mention de provenance
Simplification de la recherche de ces documents et mise en valeur des partenaires
ses collections apparaissent au sein d’un espace personnalisé :
une appropriation de Gallica
par ses partenaires
Partager et référencer :
• L’adresse url (http) comme référence bibliographique ; la vignette exportable des couvertures comme figuration des références ...
Citabilité des ressources
• Un lecteur exportable (ou “widget” de lecture) à insérer simplement sur un site, un blog, ou un univers personnel … pour feuilleter une citation, un extrait, un article cité en référence depuis un contenu extérieur
Citabilité des ressources
Citabilité des ressources
… à personnaliser
mode de feuilletage
taille du lecteur
choix de la 1ère page à afficher
couleur de fond
… à insérer
Citabilité des ressources
… pour décupler leurs capacités de diffusion,
de dissémination
La structure productrice de données
campe son identité sur un site distinct mais se réapproprie des
contenus qui sont en ligne ailleurs.
Elle les sélectionne, leur donne une
singularité du milieu du « bruit », elle les met en articulation, en
cohérence avec ses autres missions.
Possibilité d’insérer la vue de détail sur une page Web ou de l’enregistrer sur son ordinateur
En soutien d’un site conçu comme
observatoire, « média de décryptage » où se construit une veille,
où se crée du réseau, où s’animent des diffusions de
documents eux-mêmes postés dans des espaces dédiés, reconnus et
fréquentés comme tels …
Mais Gallica cherche aussi à développer sa présence sur les réseaux sociaux :
Pour promouvoir les contenus et les services
Pour toucher de nouveaux publics
Pour expérimenter un nouveau mode de dialogue et d’interaction avec les utilisateurs
Le lecteur exportable de Gallica est compatible avec Facebook
Les réseaux sociaux
Réseaux sociaux, blog, Newsletter
Page Facebook : 8 900 personnes « aiment ça » Fil Twitter : 3 200 abonnés Lettre de Gallica : 24 000 abonnés
Une dissémination des ressources de Gallica … visible par un public hors des bibliothèques, hors du contexte régional, national …
référençable à l’infini de par les usages d’Internet
Les réseaux sociaux
• Bâtir en concertation « un accès scientifique et éditorial ambitieux à l’ensemble des ressources disponibles sur Gallica en termes de publications savantes et patrimoniales en région »
• Les contacts établis dans ce cadre doivent pouvoir alimenter un espace d’informations et d’échanges autour de la valorisation en ligne des publications savantes
• Des accès fédérés, transverses, devront être proposés et développés selon toutes les thématiques possibles
• Mettre en valeur les références et les expertises des sociétés savantes via un portail national et interactif.
Le contenu de la convention entre la BnF et le CTHS :
Favoriser l’utilisation de la bibliothèque numérique sur supports mobiles et tablettes de lecture
Gallica mobile :
conçue pour être utilisée principalement en mode connecté (wifi), cette application permettra aux utilisateurs de tablettes et de smartphones d’effectuer des recherches au sein de l’ensemble des collections patrimoniales numérisées par la BnF (à l’exception, dans un premier temps, des enregistrements sonores) et de consulter, télécharger, mettre en favoris ou partager les documents.
50
Le site web mobile (m.gallica.bnf.fr)
• Ce site web mobile permettra aux utilisateurs de smartphones – tactiles ou non –, de bénéficier d’une interface adaptée à de petits écrans, épurée répondant à trois objectifs : donner à voir la richesse des collections numérisées de la BnF ; garantir les fonctionnalités de base de Gallica : rechercher / consulter / partager
Bilan d’un programme concerté
Les services de Gallica aux partenaires et aux publics
La cession de droit de diffusion sur Internet
La cession de droit de diffusion sur Internet
L’information aux auteurs (article 12) :
• dès la signature du contrat avec la BnF la revue se charge de l’information de ses auteurs et ayant droits (courrier, encart …)
Un engagement permanent de la BnF en faveur du droit de retrait :
• jusqu’à échéance du droit d’auteur.
La fourniture des collections (articles 2, 4, 5, 6, 7, 8) :
• Cette fourniture peut se faire directement ou dans le cadre d’un programme régional concerté de coopération numérique.
L’engagement de la BnF en faveur du partenaire (articles 3, 9, 13) :
• Appuyé sur le cahier des charges liant le prestataire : la restitution d’un format de qualité et de conservation (TIF non compressé), des tables des matières et des métadonnées (XML), via un serveur ftp distant, en fonction des opportunités du partenaire.
La cession de droit de diffusion sur Internet
La question des droits sur les données produites (articles 9 et 10) :
Copropriété du document numérique entre les différents acteurs du projet ; non pas sur la seule quote-part, mais sur l’ensemble du ou des titres valorisés.
Au titre de cette copropriété, chaque partenaire est libre d’exploiter son exemplaire numérique comme il l’entend…mais l’accord avec la BnF ne règle pas toutes les possibilités :
« La société pourra utiliser ses propres copies numériques et leurs métadonnées, produites dans le cadre de cette convention, pour tout usage et sur tout support, à des fins non commerciales. » (article 10.1)
La cession de droit de diffusion sur Internet
Quelques exemples d’exploitation des données numériques issues de programmes concertés :
• Réimpressions (Dictionnaires topographiques des départements, éditions du CTHS) ; nouvelle édition électronique (cartulaires d’Île-de-France, École des chartes)
• Accès plus fin aux données à partir d’une base bibliographique ou d’un portail régional (CRL de Bourgogne, Bibliothèque de Montpellier), d’une base de données « intelligente » ; tables décennales …
• Amorce d’une bibliothèque numérique indépendante (Cenomanica, Hermine et les Cahiers de l’Iroise ; Académie du Var)