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Le prophète Joël

L’auteur :

On ne sait pas grand-chose. Il est fils de Pethuel. Son nom signifie « l’Eternel

est Dieu ». Donc c’est une belle confession de foi.

Il exerce son ministère en Juda. Il est l’un des plus anciens prophètes.

Epoque :

Peu d’élément interne au texte permettent d’identifier son époque. Au verset 1,

contrairement aux autres prophètes, il n’y a pas de mention de roi pour révéler

l’année où il écrit.

Sa place dans le canon indique que la tradition juive le considère comme ancien.

Son style rappel le style avant l’exil.

Entre le 9eme et le 5eme siècle. On va procéder par élimination.

Joël annonce le châtiment de Sidon et d’Edom. Sidon est détruite en 345 et les

édomites sont chassées de leur territoire par les nabatéens à la fin du 6eme s. ou

début du 5eme siècle. Donc déjà on peut penser au plus tard au 6eme s.

A l’époque de Joël le Temple de Jérusalem est déjà construit. Donc le période de

la construction date de 587 à 516. Donc c’est après 516.

Donc certains situe le ministère en 515 et 500. Mais c’est peu probable car :

Aussi la muraille détruite en 587 doit encore être construite vu le contexte des

propos du livre. Donc avant 587.

Aussi on parle du jugement des égyptiens et des philistins alors qu’ils ont subi

une cuisante défaite en 525.

Certains le situent à la fin du 7eme s. Pourtant à cette époque l’exil est devenu

inéluctable. Et les autres prophètes du 7eme siècle savent que la déportation aura

lieu. Alors que Joël continue à parler d’espoir. Donc avant.

De plus, les grandes puissances qui dominent entre le milieu du 8ème siècle et le

5ème s. ne possèdent aucune mention (Babylone et Assyrie). Ni la Syrie. Donc

avant le milieu 8eme s.

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De plus, le fait qu’il cite Abdias en 3.5 montre qu’il prophétise après Abdias.

Abdias daterait de 845.

Aussi Ézéchiel cite Joël. Donc avant la déportation.

Peut être sous Joas qui règne à l’âge de huit ans d’où le fait qu’on ne mentionne

pas d’année royale. L’absence de référence au roi peut faire penser à la période

où Jehoyada était régent (pendant les jeunes années de Joas qui régna de 835 à

796). En outre les ennemies sont des phéniciens et des philistins, ainsi que des

égyptiens et édomites ; et non les ennemies ultérieurs les syriens, les assyriens et

babyloniens.

Il est probable qu’il écrive entre le règne de Joas et Achaz. Il serait donc le

second petit prophète.

Donc surement plus au 9eme s. Donc serait contemporain d’Elisée (Elisée

prophète du Nord).

STRUCTURE :

1) Description de la plaie des sauterelles :

a) Son intensité sans précédent (1.1-4)

b) Ses effets sur :

a. Les ivrognes (1.5-7)

b. Les sacrificateurs (1.8-10 ; 13-16)

c. Les fermiers (1.11-12 ; 17-18)

d. Le prophète Joël (1.19-20)

2) Description de l’invasion ennemie (2.1-11)

3) Appel divin à se repentir adressé à Juda (2.12-14)

4) Publication d’un jeûne (2.15-17)

5) LA promesse de la délivrance divine (2.18-3.21)

a. Prospérité matérielle (2.18-19 ; 21-27)

b. Destruction de l’ennemi (2.20)

c. La venue de l’Esprit de Dieu (2.28-29)

d. Les signes précédant la venue de Christ (2.20-32)

e. Le jugement des nations païennes (3.1-16)

f. Le rétablissement et la bénédiction future des croyants (3.16-21)

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Contexte :

On l’appelle le prophète du réveil religieux. Il sait que la repentance doit être

suivie d’un réveil.

Le pays d’Israël venait de vivre une terrible invasion de sauterelles qui ont tout

dévorées. Joël y voit un jugement divin à cause du péché du peuple.

Il est le premier à prophétiser la venue de l’Esprit sur toute chaire 2.28.

Il vit peu de temps avant Osée qui exercera son ministère dans le royaume du

nord.

STRUCTURE :

PREMIERE PARTIE CHAPITRE 1 et 2

1) Description de la plaie des sauterelles :

La plaie et l’avertissement.

Une famine suite à l’invasion de sauterelle ravage le pays. Elle est suivie d’une

longue sècheresse. Beaucoup en meure.

Joël dit que c’est un jugement et appel au repentir du peuple. Il veut leur

épargner de plus grande catastrophe comme la venue d’armées ennemies.

Il décrit bien ce qui est redouté, en prenant à témoin les plus anciens qui disent

qu’ils n’ont jamais vu cela (1.2). Même les ivrognes sont frappés car les vignes

sont détruites (1.5). Les sacrificateurs n’ont plus de viande ni de vin pour les

sacrifices (1.20).

Joël pousse le peuple a décrété un jeune (1.14), puis il continue à décrire la

plaie.

Il exhorte le peuple à comprendre d’où vient ce fléau. Le peuple devait donner

des preuves de vraie repentance. Les habitants sont à bout d’eux-mêmes et

cherche un moyen de revenir à Dieu.

a) Son intensité sans précédent (1.1-4)

Joël décrit l’invasion imminente de Juda par armées venant du Nord. Ça s’est

réalisé partiellement par la venue de Babylone, mais à l’avenir par l’envahisseur

assyrien.

Si grave que les anciens n’ont rien vu de pareil.

1.1 : Joël : Signifie « L’Eternel est Dieu ».

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1.2 : Il s’adresse d’abord aux responsables du peuple, puis au peuple.

Par les sauterelles, c’est intéressant de voir qu’il retourne contre son peuple la

plaie qui atteignait autrefois les ennemies. Ça pousse à chercher une explication

au-delà des causes purement naturelles.

1.3 : Le type de langage u v.3 se rapporte d’habitude pour proclamer les

hauts faits de l’Eternel, sans doute pour exprimer ce fléau comme venant de

l’Eternel.

1.4 : Les 4 expressions donnent un effet d’accumulation pour montrer qu’il

ne reste rien de leur passage.

b) Ses effets sur : les ivrogne (c’est ironique), les agriculteurs et même les

prêtres sont atteints.

a. Les ivrognes (1.5-7)

1,6 : Un peuple attaque : Les sauterelles sont comparés à une armée qui attaque.

1.7 : La vigne et le figuier évoquent normalement la paix.

b. Les sacrificateurs (1.8-10 ; 13-16)

Pays tellement dévasté que l’on n’a plus rien à offrir en offrande et sacrifice

pour l’Eternel.

Jour de l’Eternel : Toute les fois où Dieu intervient en jugement, où il anéantit le

mal et triomphe glorieusement.

1.8 : Jeune femme peut signifier fiancée ou jeune marié. Donc le deuil frappe

jeune.

1.9 : Libation : Offrande liquide.

Offrande : Offrande de céréale comme en Lv2. Et du coup ; peut-être que les

sacrifices qui y sont associés sont eux aussi arrêtés.

V.13 et 14, il parle à l’impératif pour dire que les responsable et prêtre doivent

convoques une assemblée solennelle.

1.13 : Toile de sac = vêtement de deuil.

1.14 : Jeune régulièrement fait en période de calamité.

v.15 : Le jour de l’Eternel : Expression qui parle de l’intervention de Dieu dans

l’histoire par laquelle Il exerce son jugement. Ce jour arrive en 2.1.

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v.16 : Pour la 3eme fois, Joël déplore la cessation du culte. C’est grave car ça

montre le signe d’une rupture entre Dieu et son peuple.

Dans ces derniers versets, Joël décrit le ravage agricole que le peuple a subit.

Dans les v.16-20, il décrit la sècheresse qui était e signe annonciateur de ce

fléau.

El shaddai : Dieu puissant. On ne sait d’où ça vient en hébreux, mais la LXX

traduit Dieu tout puissant.

De plus, il y a un jeu de mot en hébreux entre Dieu tout puissant et le terme

rendu par « fléau dévastateur ».

c. Les fermiers (1.11-12 ; 17-18)

1.12 : Desséché soit par sècheresse, soit car ressemble à quand la sècheresse est

là.

Sècheresse comme sauterelle sont deux fléau évoqués dans la loi comme une

malédiction.

Il n’y a plus de joie.

v.17 : Traduction incertaine car 4 verbes hapax.

v.18 : Ils ne savent où aller, il n’y a plus rien.

d. Le prophète Joël (1.19-20). Il crie à Dieu au nom du peuple, même les

bêtes crient à Dieu car les torrents sont secs.

Ses effets sont si grave que le peuple de l’ivrogne au paysan sont appelés a se

repentir.

v.19 : Solidaire a son peuple ; Joël pousse lui aussi sa plainte.

Le feu dévore, montre que plus rien ne subsiste.

v.20 : Tout n’aspire plus qu’à Dieu.

2) Description de l’invasion ennemie (2.1-11)

On passe d’un jardin d’Eden à un pays dévasté. Allusion à la captivité

babylonienne mais pire elle vise aussi une période future.

Les sauterelles sont comparées à une armée qui grouille.

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Le jeune et la promesse.

LE cor retentit pour rassembler le peuple pour le jeune (2.1). Anciens comme

jeunes sont là. Même ceux qui venaient de se marier (2.16). Les sacrificateurs

mettent le vêtement de deuil (2.13). Le but est de revenir à Dieu.

Le pays est transformé en désert à cause des sauterelles (2.3). Elle remplisse tout

et dévore tout (2.2). En quelques minutes chaque feuille et brin d’herbe a

disparu. D’autres suivent et arrachent l’écorce des arbres (1.6-7). Même si on

essaie de les détruire c’est inutile. Il faut des années pour s’en remettre (1.17-

20). Leur crépitement ressemble à un énorme brasier (2.5). Le pays après leur

passage ressemble à un incendie (2.3). En rentrant dans les villes, elles

détruisent tout ce qui peut être (2.4 ; 7-9).

La promesse divine revêt toute son importance Pour celui qui comprend cette

désolation (2.25).

Avis partagé au ch.2. Pour certains c’est des sauterelles, pour d’autres une

armées.

2.2 : Jour de ténèbres évoquant le jugement divin. Ca rappel aussi le 9eme fléau

qui a frappé l’Egypte. Ca accompagne aussi les fléaux divin (Ex20.18, 21 ;

Dt4.11 ; 5.22s ; 1R8.12 ; Ps9.2 ; 18.12) donc montre qu’il est à l’origine du fléau

des sauterelles.

Comme l’aurore, alors qu’on attend le matin, voici les sauterelles.

Ici et dans la suite, les sauterelles sont comparés à des guerriers humains. Ou

sinon, l’arrivé d’une armée est annoncé. Ou encore un même fléau en deux fois.

Maintenant qu’il n’y a plus rien dans les champs, elle revienne mais s’en

rendront à la ville.

2.3 : Jardin d’Eden : Facon de décrire le pays beau et fertile.

2.6 : mouvement de panique devant le jugement de Dieu. Comme les égyptiens

en Exode (Ex15.14).

2.10 : Evoque toujours le 9eme fléau d’Egypte. Langage imagé pour parler de

l’intervention divine.

2.11 : Joël dit clairement que cela vient de Dieu.

Ce qui a causé tout cela, c’est une sècheresse accompagné des sauterelles.

Il y a 3 jours de l’Eternel : v.15 : Par sècheresse, 2.1 le jour de l’Eternel arrive

par la venue des sauterelles. Donc bien châtiment attribué par Dieu à son peuple.

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Renvoi aussi à la menace de Dt28.27 et 60). Donc conduite coupable du peuple

de Dieu, d’où l’appel à la repentance qui suit.

3) Appel divin à se repentir adressé à Juda (2.12-14)

Dieu appel encore son peuple à se repentir. Mais ce n’est pas un rite extérieur a

cherché. De tout le cœur avec jeune et pleurs et des lamentations.

v.12 : Revenez à moi. Désir de relation personnel restauré avec Dieu.

Cœur, intériorité de la repentance. Ne pas faire que des rites.

V.13 : Pas extérieur mais intérieur comme reforme.

Plein de grâce et d’amour : L’appel à la repentance se fonde sur le caractère de

Dieu.

Se repentir : Mais un autre sens quand c’est Dieu. Il annule les effets du

jugement. Non car Dieu regrette, mais car son peuple change de position.

v.14 conditionnel : La grâce du coupable n’est pas un dû, la repentance n’a pas

de valeur méritoire.

4) Publication d’un jeûne (2.15-17)

Tout le monde est invité à jeuner. Lors de cette assemblée, même les

sacrificateurs devront se repentir et crier à l’Eternel.

v.15 : Appel à revenir au Temple pour montrer son désir de changement.

v.17 : Les prêtres sont appelé à intercéder. Ils doivent prier uniquement pour

l’honneur de Dieu.

5) LA promesse de la délivrance divine (2.18-3.21)

a. Prospérité matérielle (2.18-19 ; 21-27)

C’est alors que l’Eternel épargne son peuple. Abondance, plus être entre les

mains des nations. Le pays retrouve sa fertilité et sa production.

18-27 : Voici la réponse divine à la prière du v.17. Donc il y a bien eu

repentance.

v.21 : En réponse au triple appel au deuil (1.5, 8, 13), le prophète fait un triple

appel à la joie (21, 22, 23).

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v.23 : Pluie en réponse à leur obéissance.

Pluie d’automne et de printemps, les deux périodes pluvieuses en Israël.

v.24 : Les aires se remplissent : Selon la promesse de Dt28.1-14 et Lv26.

v.25 : Je vous dédommage : Dieu ne tient plus compte e son peuple. Il assure sa

restitution.

Les années : soit de travail, soit de récolte compromise par les sauterelles.

v.26 : Plus jamais de honte : Vise le salut parfait accomplit par Jésus.

Vous mangerez… Vous louerez Dt8.10.

v.27 : Formule qui définit le contenu de l’alliance Ex20.2 ; Dt5.6 ; Es45.21.

b. Destruction de l’ennemi (2.20). Plus d’ennemies.

v.20 : Sa puanteur : Les sauterelles tombe en décomposition.

c. Ou chapitre 3 : La venue de l’Esprit de Dieu (2.28-29). Accomplissement

à partir d’Actes 2, la pentecôte.

d. Les signes précédant la venue de Christ (2.20-32)

Dans ce chapitre, après avoir réfléchit au problème, il appel à la repentance lors

d’une réunion cultuelle (importance de venir au culte). Ce n’est pas que la

prospérité matériel qui est visé, mais elle devient symptôme de la présence de

Dieu rétablit avec son peuple.

La promesse de la pentecôte :

Le prophète assure à son peuple la miséricorde divine qui va se manifester par

des bénédictions temporelles (2.18-27) et spirituelles (2.28-32). C’est la

prédication de la venue de la pentecôte.

Joël parle donc de la délivrance spirituelle. Il parle de ce qui vient par la venue

de Jésus. Il dit même que ça apparait déjà à Jérusalem (2.32 ; 3.18).

Pour terminer, le prophète contemple l’avenir lointain qu’il développe dans la

dernière partie de son livre. Donc la bénédiction présente n’est que les préludes

de l’autre.

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DEUXIEME PARTIE CHAPITRES 3 et 4

Dans la version grecque, le ch.2 s’arrête à la fin de 3. Et ça devient les v.28-32.

Donc trois chapitres pour le livre. Mais pour nous, 4 chapitre.

Il y a trois sections dans les deux derniers chapitres.

Elles se structurent de la même façon.

a) Salut-intervention divine (3.1s ; 4.1-2a ; 4.18)

b) Jugement au jour de l’Eternel (3.3s ; 4.2b à 16a ; 4.19)

A’) salut-habitation en Sion (3.5 ; 4.16b-17 ; 4.20s.

LE même schéma existe au niveau de l’ensemble :

a) Salut chapitre 3

b) Jugement 4.1-17

A’) Salut 4.18-21.

Comme Abdias, il transpose le jour de l’Eternel pour un temps eschatologique et

universel.

Le jugement qui a frappé Juda et signe d’un jugement final sur toutes nations

hostile. Par contre, le salut accordé est signe du salut final accordé aux repentant

qui échapperont au jugement de l'Eternel.

e. Le jugement des nations païennes (3.1-16)

Ouvre à un jugement de grande ampleur. Les nations seront châties d’avoir mal

traité le peuple de Dieu. Les habitants des nations seront vendus comme esclave.

Dans le NT, Jésus apparait comme le juge.

Le jour du Seigneur :

Le jour du Seigneur est mentionné fois dans le livre. Il fait écho ici au

jugement, à la série de jugement (sauterelle, envahisseurs).

Le résultat :

Les ennemies détruits (3.1-15), Jérusalem délivrée (3.16-17), le pays béni (3.18),

Juda rétabli (3.19, 21).

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Joël a non seulement la vision du retour de Babylone, mais même du retour de

toutes les nations. Il parle même du jugement des nations (3.2-7)

A la fin des temps, Jésus viendra régner à Sion (3.17).

Le fléau des sauterelles de la première section est vu comme présage et

anticipation d’un autre jour de l’Eternel. Il s’agit là du jour de l’Eternel

eschatologique et universel.

Le peuple est sauvé en invoquant personnellement le Seigneur.

L’EFFUSION DE L’ESPRIT

a) L’effusion (1-2)

3.1 : Apres cela : Donc parle d’une période futur. Ere eschatologique. Le jour du

Seigneur devient le jour dernier. Ca achève l’œuvre du Seigneur, ses jugements.

LE jugement est la contrepartie nécessaire au salut du peuple de Dieu.

Télescopage, on parle de maintenant, et d’un coup on est projeté dans l’avenir.

Comme avec d’autres prophètes.

Déverser : Semblable a un liquide.

Toute chaire : Pas toute l’humanité, mais uniquement le peuple de Dieu comme

précisé plus bas.

Prophétiser : Délivrer un message de la part de Dieu.

Bien sûr, les songes ne sont pas réservés aux vieillards, et les prophéties aux

jeunes, c’est pour montrer que l’Esprit va se déverser.

Contrairement à l’AT, l’Esprit sera déversé massivement, dans l’AT que

quelques hommes ont l’Esprit, Betsaleel, Moise, Aaron, quelques rois, les

prophètes. Là ça va changer.

Pour exprimer ce que sera le jour du Seigneur, il fait écho a ce que les judéens

ont vécut. Jour de ténèbres, …

Dans les deux cas, maintenant et à venir, une armée monte.

Tout le monde : Toutes les catégories sociales du peuple, donc pas que lévite ou

pas qu’un âge (20-50 ans).

Parle de dons charismatiques, prophétiser. L’Eglise prophétise par l’action de

l’Esprit en elle.

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v.2 : Des non israélites pouvaient peut être serveur ou servante.

L’avènement du jour du Seigneur (3-4)

Marque les signes qui accompagnent la venue.

v.3-4 : Signe prodigieux et fumée décrivait l’action divine aux chapitres

précédents. C’est symbolique de l’action accomplit par Jésus.

Mophet : signe extraordinaire.

Personnellement, je crois qu’on ne verra pas littéralement des éclipses ou choses

comme ça. Ca renvoi au phénomène décrit au début du livre. De la même façon,

le jugement de Dieu sera terrible. LE jugement viendra de la même façon qu’il

est déjà venu. Et il faut attendre le chapitre 4 pour savoir de quoi il s’agit.

Les rescapés du jour du Seigneur (5)

A la question « qui s’en sortira (v.11) », voici la réponse « ceux qui invoqueront

le nom du Seigneur.

v.5 : Ceux qui invoqueront l’Eternel. Tourner son cœur vers Dieu et par l’Esprit.

Cité en Rom 10.13, par l’Esprit.

Renvoi aussi à Abdias 17.

Que l’Eternel appellera : L’initiative du salut ne vient pas de la volonté humaine,

mais de Dieu qui appel. Donc double responsabilité, celle de Dieu qui appel, et

celle de l’homme qui doit invoquer l’Eternel.

On échappe au jugement final par ce moyen.

Ceux qui l’invoqueront, qui se tourneront vers Lui pour son salut. Donc pas un

salut collectif ou national, mais par la foi. Contrairement au ch.2 qui est une

repentance national, ici c’est bien une repentance individuel.

Idée de reste déjà présente en germe.

Il faut donner une réponse responsable à Jésus.

Les sauvés sont les mêmes que ceux qui ont reçu l’Esprit. Donc on ne peut dire

oui à Jésus sans avoir reçu l’Esprit. La structure en chiasme qui fait

correspondre le v.5 à 1-2 le confirme.

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On retrouve ce texte en Acte 2

f. Le rétablissement et la bénédiction future des croyants (3.16-21)

Mais Dieu bénira son peuple en lui donnant la délivrance et d’abondantes

bénédictions. Et la sécurité sera là, Dieu sera au milieu d’eux. La présence de

l’Esprit de façon permanente.

Dans la section du ch3, Joël dit que si à son époque que quelques-uns

prophétise, viendra un temps où cela se fera sur toute chaire. Tous les membres

du peuple de Dieu.

Paul va prolonger cette ligne en Rom10.13 pour dire que le salut est aussi pour

les nations. Pierre voit dans la pentecôte l’annonce de ce fait. L’Esprit est donné

pour l’Eglise. Tous les peuples sont appelés à invoqués le Seigneur.

Le jugement commence par la venue de Jésus (3.3-4) et continu par l’Eglise qui

est une odeur de vie pour ceux qui croient et de mort pour ceux qui refusent. Le

jugement final se fera lors du retour de Jésus.

LE JUGEMENT DE TOUTES LES NATIONS

Joël se sert du jugement d’une nation pour prophétiser que de la même façon,

toutes les nations seront jugées au jour de l’Eternel.

v.1 puis v.16-17 : En inclusion, ça annonce le salut du peuple de Dieu.

4 v.1-8 : Thème du procès

Deux parties 1-3 puis 4-8.

Le v.4 annonce ce qui se passe en 5-8. 4-8 s’intéresse à deux villes particulières

alors que 2-3 s’intéresse aux nations en générale.

v.1-3 : ANNONCE DU JUGEMENT De TOUTES LES NATIONS

v.1 : indication temporelle. Renvoi au évènement annoncé au chapitre précèdent

où Dieu répandra son Esprit sur toute chaire.

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LA suite indique que c’est lorsqu’il restaurera Jérusalem et Juda. Sans doute un

sens faible de retour de déportation physique, mais le contexte montre que c’est

plus large, restauration par l’instauration du peuple de Dieu comme Eglise.

v.2 : Ailleurs le rassemblement des nations est un acte de rébellion contre Dieu,

ici, c’est la volonté de Dieu qui les amené à leur perte. Elles se rassemblent pour

la guerre contre le peuple de Dieu.

Dans la vallée de Josaphat. Il s’agit en hébreux d’un mot qui parle d’une vaste

plaine où l’on peut recevoir beaucoup de monde. Les intentions du peuple sont

guerrières, mais Dieu change cette plaine en cours d’assise.

Josaphat veut dire « Le seigneur juge ».

C’est sans doute à comprendre comme un lieu symbolique où Dieu va rentrer en

jugement contre un système socio-politico-économico-religieux totalitaire.

Le procès de l’Eternel est contre les nations qui oppriment son peuple.

« Mon or, mon argent, etc… » L’emploi de la première personne en 2-3 montre

que touché au peuple de Dieu c’est touché ce qui appartient à Dieu.

2c-3 : Chef d’accusation sur déportation et vol de territoire. Jugement contre

ceux qui ont privés le peuple et s’en sont servi comme monnaie d’échange. Les

captifs sont amenés en esclavage et Dieu rentre en jugement contre ça. Troqué

contre trois fois rien.

V4-8 : LE PROCES DES PEUPLES VOISIN

Voici un gros plan sur le procès.

Les phéniciens sont représentés par leurs deux plus grandes cités, puis les

philistins. Ces deux peuples sont pris comme exemple pour représentés les

nations.

v. 4 : On entre dans la salle d’audience.

Les accusés protestent à grand bruit comme s’il leur cause était juste. Mais Dieu

prend ça comme un affront personnel.

Mais l’Eternel gère la situation et jugera ces peuples.

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5-6 : Voici le détail des charges. Vol de biens, traite d’esclaves. L’AT s’oppose

à la maltraitance de l’être humain.

Javan dans la littérature prophétique deviendra le type de l’ennemi

eschatologique (Za9.13 ; Ez27.13 ; 38.3).

7-8 : La sentence est rendue. Application de la loi du talion, les nations vont

subir la même chose. Les ennemies prendront même la direction opposée.

3c’est l’Eternel qui l’a déclaré » Joël sait qu’il prophétise. Ce n’est pas de

l’émotion.

9-17 : RASSEMBLEMENT ET JUGEMENT DES NATIONS

v.9-17 : Les motifs de la guerre et du jour du Seigneur.

9-12 / RASSEMBLEMENT DES NATIONS EN VUE DU JUGEMENT.

9-11 est récapitulé au v.12.

9-12 : Rassemblement des nations en vue du jugement :

9 : Avant le Seigneur avait convoqué son peuple pour un jeune, ici c’est les

nations pour leur jugement.

LE mot « kadash » sanctifier, mettre à part est employé ici. Les soldats sont mis

à part, puis monte au combat.

Ou vont-ils en guerre, le texte ne le précise pas. Et on ne voit même pas l’armée

de Juda en face. Cela montre qu’il parte en guerre contre l’Eternel.

10 : L’intensité est tel qu’on s’empare de tous les objets qu’on peut utiliser pour

combattre. Même les outils agricoles sont utilisés.

Même les plus faibles sont recrutés, alors que le Dt20.8 ne le recommandait pas.

Le mouvement de révolte est général.

11 : Les nations se coalisent. Le seul dénominateur commun est l’opposition au

Seigneur. Elles convergent vers les champs de bétail.

Le peuple n’aura pas à combattre, l’Eternel envoi son armée.

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12 : Ca boucle l’ensemble avec le v. en formant un chiasme. On retourne dans la

cours du jugement. On n’assiste pas au carnage.

Alors que les nations bougent de tout coté, le Seigneur siège.

13-17 : JUGEMENT DES NATIONS RASSEMBLEES

13 : jugement imminent.

L’exécution de la sentence.

On emploi des images agricoles pour parler de l’exécution de la sentence. On

parlait comme ça au moyen âge avec la faucheuse.

Le foulage comme exécution du jugement. Les nations sont écrasées.

La moisson est mure, l’iniquité est à son comble.

Les cuves débordent, leurs méchancetés est énorme.

Ca rappel les cuves débordant de mout de Joël 2, mais on retrouve aussi cette

image en Apoc 14.14-20.

14-16 : Développe en amplifiant.

v.14 le verdict du juge. Les nations ne combattent pas, elles sont dans une

situation de procès face à un juge, et la sentence va tomber.

v.15-16b : Le jour du Seigneur.

Le v.15 reprend mot pour mot 2.10b.

LE début de 16 rappels 2.11. Il donnait de la voix pour appeler les sauterelles, là

il donne de la voix contre les nations. Montre que Dieu tient le cours de

l’histoire.

Le rugissement tel un lion que rien n’effraie.

Chiasme (a) 15 (b) 16a (a’) 16b

Le rugissement est celui de la sanction apporté par le juge.

V.16c-17 : Promesse de salut pour le peuple de Dieu.

LA section se termine par l’Esperance pour le peuple de Dieu. Opposition entre

les nations et le peuple de Dieu au jour de l’Eternel. Le Seigneur trouve sa

protection en Dieu.

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Les israélites sont ici ceux qui invoqueront le Seigneur, donc pas selon la chaire.

« Alors vous saurez » le Seigneur se fait connaitre par ses œuvres. Elles

témoignent qu’Il est bien le Seigneur de son peuple.

Il demeure au milieu de Sion, au milieu de son peuple.

Elargissement de la sainteté qui était confiné au Temple a l’ensemble de la ville

sainte. L’Esprit déversé sur tous ses enfants. Etre saint, c’est interdire l’accès à

tous les étrangers. Les étrangers n’y passeront plus. Garantie de paix, de

protection. Les nations hostiles ne s’en prendront plus à la ville.

Séparation entre le peuple de Dieu et les nations.

Extension de la sphère de sainteté, on se trouve dedans, accès direct à Dieu.

Sacerdoce universel dans l’Eglise. Voir Apoc 21-22, le Seigneur est son Temple,

plus besoin de Temple.

LE PARADIS RETROUVE ET LA RESTAURATION DU PEUPLE DE DIEU

4.18-21

L’Egypte est Edom sont dévasté à cause du jugement divin, et Juda est réhabilité

grâce au jugement divin.

v.18 : Indication temporelle comme en 3.1 et 4.1. Epoque dans le futur de façon

vague.

Vin, rappelle de la première partie, mais là symbole de joie.

Le lait, alors que première partie dit que le bétail souffre. Ici abondance.

Fertilité paradisiaque.

Eau qui coule alors que c’est la sècheresse. Et intéressant de voir que l’Egypte

ne dépend normalement pas de la pluie alors qu’Israël si. Et là, plus besoin de

pluie pour Juda alors qu’Israël ne peut même plus bénéficier du Nil.

Une source comme en Eden, idée paradisiaque qui dépasse les promesses de

l’AT.

Source qui sort du Temple comme dans l’Apocalypse. Image de l’Esprit répandu

sur le peuple de Dieu.

Jésus dit « Si quelqu’un a soif, … ».

Sittim : Lieu peut irriguer normalement, mais qui là recevra tout ce dont il a

besoin.

Etude du prophète Joël Page 17/17

L’eau purifie, la réception de l’Esprit nous sanctifie. Donc purification du

peuple, ce que la loi ne peut faire dans le cœur, l’Esprit le fera. Cela change de

la critique de la religion qui était faite avant.

4.19 : Dévastation des pays ennemis.

L’Egypte et Edom sont image des nations ennemies. L’Egypte évoque

l’esclavage et l’oppression. Edom est le peuple fratricide reprouvé.

On se souvient que le fléau qui frappait Juda était semblable aux plaies

d’Egypte, là, retour à ce qui doit être.

On sait pourquoi ils sont jugés, à cause de la violence contre le peuple de Dieu.

Ne nous jugeons pas, acceptons le jugement du Seigneur.

Viendra un jour les nations recevront leur rétribution.

4.20-21 : Retour en grâce et restauration du peuple de Dieu.

Au sort d’Edom inhabité répond le sort de Juda peuplé pour toujours.

S’intéresse au salut du peuple de Dieu.

Dieu vit au milieu de son peuple. La présence de Dieu parmi les siens et la plus

grande bénédiction, et on peut même je pense voir là que c’est car il n’était pas

présent au milieu d’eux qu’ils ont souffert comme ça. Donc quand Dieu vit avec

nous, alors on vit déjà le ciel parmi nous.

En Jésus Dieu se tient parmi les siens.

Mais nous attendons impatiemment le jour où nous le verrons face à face.

Fabien FOURCASSE