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Le risque d'addiction aux réseaux sociaux

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Cette affiche sensibilise les usagers des réseaux sociaux type Facebook au risque d'addiction . Elle permet d'informer sur la réalité de cette nouvelle forme d'addiction qui touche essentiellement les jeunes adultes et permet de les orienter vers des structures de prise en charge

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L’addiction à Facebook

1. Choix du thème

En une vingtaine d’années seulement, Internet a révolutionné l’univers des télécommunications et est

aujourd’hui présent dans notre quotidien. Selon les derniers chiffres communiqués par l'UIT (Union Internationale

des Télécommunications), le monde compte aujourd’hui 2,7 milliards d'internautes soit 39% de la population

mondiale dont 41 millions en France. Suite à ces derniers chiffres, nous apprenons que plus de la moitié des

usagers en France se connectent au moins une fois par jour et 78% d’entre eux utilisent ce que l’on appelle les

« réseaux sociaux ».

La récente proposition d’ajouter un « Trouble de la Dépendance à Internet » au DSM-V (Manuel Diagnostique et

Statistique des troubles mentaux) nous a récemment interpellé. Existe-t-il aujourd’hui une dépendance à Internet et

aux nouvelles technologies au même titre qu’une autre addiction comportementale déjà reconnue ? La réponse est

oui. A travers nos recherches et diverses enquêtes, nous nous sommes aperçues que beaucoup d’actualités

concernaient le réseau social « Facebook » : licenciements, harcèlement, exclusion de structures scolaires, divorces

et même suicides suite à des humiliations rendues publique. Toutes ces nouvelles informations nous ont donc

permis d’établir ce problème addictif comme étant un problème d’actualité.

2. Facebook, nouvelle identité sociale et réalité virtuelle

Facebook voit le jour en février 2004 dans la ville américaine de Cambridge et plus précisément à l’université de

Harvard. C’est un étudiant, Mark Zuckerberg, qui eu l’idée de créer un outil similaire à un trombinoscope

numérique afin que les étudiants puissent échanger entre eux et évaluer leur popularité au sein de l’université. Avec

plus d’un milliard d’utilisateurs actifs à travers le monde, Facebook est aujourd’hui disponible en 70 langues et

omniprésent sur la quasi-totalité d’Internet. Cependant, selon une récente étude américaine Facebook rendrait ses

usagers malheureux. En effet, le bonheur étalé de certaines personnes, ou du moins la vision incessante de cette vie

idéalisée contribuerait à remettre en question l’internaute quant à son propre bien être pensant ainsi que sa vie est

plus maussade que celle des autres.

Les réseaux sociaux sont aujourd’hui de véritables espaces de rencontres, d’échanges, mais aussi de mise en scène

de soi. Tandis que ce processus semble essentiel à la période de l’adolescence jouant un rôle dans la construction et

l’estime de soi, il devient inquiétant quand l’usage en devient excessif, répété et surtout délétère pour un individu.

Les espaces virtuels proposés à travers Internet sont souvent idéalisés. Il est admis qu’investir un monde virtuel

permet d’échapper aux réalités qu’elles soient physiques, environnementales et/ou psychiques mais il s’agit plus ici

d’une extension de la réalité dans laquelle la représentation de soi est libérée de certaines contraintes réelles. Les

usagers quotidiens de réseaux sociaux aiment en effet se représenter dynamiques, plein d’amis, jeunes et beaux,

surtouts au travers de photographies compte tenu de la facilité d’accès à cet outil qui se développe depuis quelques

années : téléphones portables pratiquement tous équipés de caméra et d’appareils photos de qualité.

Nous pouvons affirmer qu’il existe aujourd’hui pour un grand nombre d’usagers de réseaux sociaux une identité

réelle et une, voire plusieurs identités numériques. Malheureusement, les éléments constituant une identité

numérique ne sont pas toujours maîtrisables par le détenteur légitime. C’est une fois de plus sur Facebook que l’on

recense le plus grand nombre de dérives, d’usurpation d’identité ou de « cyber-chantage ».

3. Addictions : du plaisir à l’excès, de l’excès à la pathologie

Qu’est-ce qu’une addiction ? Une addiction est une conduite humaine complexe qui interroge beaucoup sur

les limites entre le normal et le pathologique. Selon le psychiatre français Claude Olievenstein, l’addiction est au

cœur d’un triangle multifactoriel et résulte de l’interaction entre un individu, un produit (ou un comportement) et

un environnement particulier (contexte socio-culturel). Lorsque le besoin vis-à-vis d’une pratique ou d’un produit

met en souffrance un individu et que ce que l’on pourrait penser être une simple « mauvaise habitude » devient

identité ; on peut alors parler d’addiction.

En 1990, le psychiatre américain Aviel Goodman définit l'addiction comme « un processus par lequel un

comportement, qui peut fonctionner à la fois pour produire du plaisir et pour soulager un malaise intérieur, est

utilisé sous un mode caractérisé par l’échec répété dans le contrôle de ce comportement (impuissance) et la

persistance de ce comportement en dépit de conséquences négatives significatives (défaut de gestion) ».

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Critères du trouble addictif (d’après Goodman, 1990)

A. Impossibilité de résister aux impulsions à réaliser ce type de comportement.

B. Sensation croissante de tension précédant immédiatement le début du comportement.

C. Plaisir ou soulagement pendant sa durée.

D. Sensation de perte de contrôle pendant le comportement.

E. Présence d’au moins cinq des neuf critères suivants :

1. Préoccupations fréquentes au sujet du comportement ou de sa préparation

2. Intensité et durée des épisodes plus importantes que souhaitée à l’origine

3. Tentatives répétées pour réduire, contrôler ou abandonner le comportement

4. Temps important consacré à préparer les épisodes, à les entreprendre, ou à se remettre de

leurs effets

5. Survenue fréquente des épisodes lorsque le sujet doit accomplir des obligations

professionnelles, scolaires ou universitaires, familiales ou sociales

6. Activités sociales, professionnelles ou de loisirs majeures sacrifiées du

fait du comportement

7. Persévération du comportement bien que le sujet sache qu’il cause ou aggrave un problème

persistant ou récurrent d’ordre social, financier, psychologique ou physique

8. Tolérance marquée : besoin d’augmenter l’intensité ou la fréquence pour obtenir l’effet

désiré, ou diminution de l’effet procuré par un comportement de même intensité

9. Agitation ou irritabilité en cas d’impossibilité de s’adonner au comportement

F. Certains éléments du syndrome ont duré plus d’un mois ou se sont répétés pendant une période

plus longue

Le terme « addiction » est souvent associé à celui de la « dépendance » mais il ne faut pas les confondre. Être

addict n’est pas toujours être dépendant. La dépendance est une forme particulière d’addiction. Afin de ne pas

blâmer systématiquement les consommations récréatives modérées et contrôlées, il convient de différencier les

différents types de consommations :

- L’usage simple : consommation modérée n’étant pas considéré comme problématique.

- L’usage à risque : consommation excessive incluant la présence d’une ou plusieurs prise de risque (ex :

consommation pendant la grossesse). Cet usage n’est pas considéré comme pathologique.

- L’abus ou usage nocif : comportement et/ou consommation excessive et répétée. L’individu garde la capacité

d’arrêter son comportement ou sa consommation mais continue malgré la prise de conscience des effets

néfastes sur sa vie. C’est à ce stade que l’on peut commencer à parler d’addiction ou « d’abus pathologique ».

- La dépendance : dernier stade de l’addiction se caractérisant par la perte de contrôle. Selon le médecin

français Pierre Fouquet, la dépendance se définirait comme la « perte de la liberté de s’abstenir » (1951). Il

convient de distinguer la dépendance psychique et physique. Cette dernière pouvant se caractériser par un

syndrome de sevrage (symptômes physiques type tremblements, sueurs...) n’est pas une obligation pour poser

le diagnostic de dépendance. La dépendance psychique quant à elle se caractérise principalement par la

difficulté éprouvée par l’individu à réfréner son action, c’est ce que l’on nomme le « craving ». L’individu

ressent alors une envie irrépressible et compulsive de consommer.

Au fil de nos recherches, nous constatons que l’objet d’une addiction n’est pas toujours une substance psycho-

active (drogues, alcool, tabac...). Certains comportements peuvent en effet recréer un effet hédonique et

psychostimulant avec le risque d’entraîner une dépendance. Ces addictions sont appelées « addictions

comportementales ». Les principaux comportements recensés sont le jeu (hasard, argent, jeux vidéo, jeux en

réseau), la nourriture (troubles du comportement alimentaire à type d’excès ou de restriction), le sexe (réel ou

virtuel : cybersexe), le sport, le travail et les achats compulsifs. C’est ici qu’intervient notre sujet. Une nouvelle

catégorie souvent associée au jeu de par son côté interactif voit le jour : l’addiction aux nouvelles technologies de

type smartphones ainsi qu’à Internet et ses divers réseaux sociaux.

4. Cyberdependance et comorbidités psychiatriques

La « cyberdependance » est un terme couramment employé pour parler de ces addictions qui sont encore

méconnues et peu documentées en France. A l’heure actuelle, ce terme ne dispose d’aucune existence nosologique

et ne peut donc être utilisé comme diagnostic. Avant de parler de cyberdependance, il faut cependant pouvoir

mettre en évidence certains signes suffisamment envahissants affectant la qualité de vie de l’individu tels que : la

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diminution des activités au profit d’Internet, retrait social, isolement, licenciement, difficultés scolaires ou

professionnelles, perte de la notion de temps ou encore négligence de l’hygiène personnelle.

Suite à un usage nocif ou une véritable dépendance à Internet, les usagers ou leurs parents doivent envisager l’aide

d’un ou plusieurs professionnels de santé (médecin généraliste, psychologues, addictologues...) notamment au sein

de certaines structures spécialisées type CSAPA (Centres de Soins d’Accompagnement et de Prévention en

Addictologie) dont certaines ouvrent peu à peu des consultations relatives aux dépendances sans produit.

De manière générale, lorsque l’on parle de dépendance, il est très souvent évoqué une ou plusieurs comorbidités

psychiatriques et/ou addictives. Troubles de la personnalité et troubles de l’humeur sont ainsi les plus rencontrés,

tandis que certaines addictions comportementales sont très souvent accompagnées de dépendance à une substance

psycho-active (ex : jeu pathologique et dépendance à l’alcool). Il n’est donc pas à exclure de rechercher ces

comorbidités chez les usagers d’Internet ayant une consommation réellement inadaptée, surtout à la période de

l’adolescence ou de l’entrée dans l’âge adulte propice au développement de certaines pathologies mentales.

5. Enquête et résultats

Il n’existe actuellement que très peu d’enquêtes concernant l’utilisation de Facebook en France, cependant

parmi les dernières statistiques en provenance de l’entreprise Facebook elle-même, nous apprenons qu’en Juin

2012, la France compte 26 millions d’utilisateurs actifs dont 13 millions à travers une connexion par téléphone

mobile. 51% de ces utilisateurs sont des femmes et la tranche d’âge la plus concernée reste celle des 15-24 ans,

avec toutefois une augmentation chez les 25-34 ans.

Au regard de ces résultats, nous avons décidés de mener notre propre enquête sur une tranche d’âge légèrement

plus étendue, allant de 12 à 25 ans, orientant également certaines de nos questions sur les ressentis avant et après

une connexion ainsi que sur un aspect comportemental lié à l’utilisation de Facebook. Notre enquête s’est déroulée

le 03 juillet 2013 sur un échantillon de personnes interrogées au hasard dans la rue.

Sur les 62 personnes ayant répondu, nous constatons que 54 d’entre elles ont un compte Facebook, 28 sont des

femmes et 26 sont des hommes. Nous constatons que le phénomène Facebook touche également des jeunes de 12

ans alors qu’une inscription n’est théoriquement autorisée qu’à partir de 13 ans. Le moyen de connexion privilégié

reste l’ordinateur tandis que le lieu de connexion principal reste le domicile. Nous remarquons cependant que le

lieu de travail et/ou l’école arrive en seconde position tout comme la connexion à travers un téléphone portable. Les

moments de la journée les plus propices aux connexions sont les temps pauses et entre 21h et 00h. Sur notre

échantillon de 54 personnes, le temps moyen de connexion est de 78 minutes par jour. Quant à l’usage de

Facebook, 33 personnes nous indiquent l’utiliser comme un moyen de communication et 19 personnes admettent

également en avoir un usage s’apparentant à une envie de « curiosité et potins ».

Les résultats de notre enquête nous informent également que la moitié des personnes interrogées possédant un

compte Facebook ne pourraient pas s’en passer plus d’une journée et estiment être conscient d’un potentiel addictif

quant à son usage. Il est également apparu chez la majorité de ces usagés l’envie irrésistible d’aller consulter ses

messages lors de la stimulation sonore provoquée par les notifications Facebook, pouvant aller jusqu'à ressentir une

excitation, une réelle frustration de ne pas être en situation de consulter ses messages et une certaine irritabilité

engendrée par cette frustration. Ces résultats nous alertent donc quant à la similitude de ce mécanisme avec celui

des usagers de substances psycho-actives. Nous pensons en effet pouvoir faire le parallèle suivant :

Stimulation olfactive et/ou visuelle d’une substance psycho-active chez un usager ayant une

dépendance → Tension interne ressentie → Consommation du produit → Soulagement

Stimulation sonore d’une notification Facebook chez un usager → Tension interne ressentie →

Lecture des messages → Soulagement

La moitié des usagers ayant été interrogés présentent donc des symptômes pouvant rappeler ceux de la dépendance.

Quant à notre dernière question, les résultats nous indiquent que plus de la moitié des usagers ont déjà commenté

ou publié une photo sur Facebook lors d’une situation étant perçue comme choquante ou pouvant sortir de

l’ordinaire (bagarres entre individus, accidents, personne alcoolisée...). Ce dernier résultat nous interpelle beaucoup

quant au comportement des usagers de Facebook. Lors d’un évènement, qu’il soit heureux ou non, le premier

réflexe de beaucoup d’usagers serait de prendre et de publier une photo sur Facebook et/ou d’écrire un

commentaire à ce sujet.

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6. Transmission du message

Nous avons décidés d’orienter notre projet autour de ce qui nous est apparu comme un « décalage

comportemental » relatif au réflexe immédiat de tout commenté sur Facebook ou de prendre une photo lors d’une

situation donnée afin de faire prendre conscience aux usagers l’importance que peut avoir ce décalage entre la

réalité et le virtuel. Notre principal objectif n’est pas seulement de faire comprendre que les réseaux sociaux

peuvent être une forme d’addiction mais il est surtout de sensibiliser les jeunes usagers sur la place qu’ils peuvent

prendre au sein de leur vie et l’usage actuel qu’ils peuvent en avoir.

Nous avons donc choisi de transmettre notre message à travers l’affichage. En effet, l’affiche constitue un moyen

de communication simple, accessible à tous, facilement duplicable (plusieurs exemplaires), déclinable en plusieurs

formats (ex : flyers), offrant une réelle visibilité en fonction des espaces d’affichages disponibles. En pratique, ce

moyen de communication est également plus économique en terme de temps et de moyens que la réalisation d’un

court métrage quelconque.

Afin de toucher les utilisateurs de Facebook, il aurait pu semblé être plus judicieux de créer une vidéo diffusable

sur Internet ou une affiche numérique pouvant se diffuser sur le réseau social, cependant, l’œil d’un usager

d’Internet est soumis à une quantité impressionnante d’images et de publicités lors de chaque connexion, le

poussant à en ignorer plus de la moitié ou à n’en retenir que des informations partielles. L’utilisation de ce support

pour faire passer un message ne nous semble finalement pas être le plus adéquat, d’autant plus que notre message

se situerait lui aussi dans un monde virtuel alors que notre souhait est aussi de faire réaliser à l’usager qu’il existe

avant tout dans une réalité physique. Notre message se doit donc de ne pas être uniquement numérique.

Format envisagé : Affiche de format standard 40x60cm. Format le plus souvent utilisé des acteurs de santé

publique pour faire passer certains messages de prévention au sein des écoles (tabac, alcool, VIH...).

Choix de l’outil : Le pouvoir de l’image. Nous avons choisi d’utiliser la photographie car cet outil représente un

moyen fort, simple et rapide pour attirer l’attention. La photographie étant l’une des techniques les plus fidèles de

reproduction du visible, beaucoup de personnes lui confère une force de persuasion importante.

Visuel : La présence excessive d’images au sein de notre société peut nous amener à ne plus les voir, c’est

pourquoi les images doivent être aujourd’hui pensées dans une stratégie de communication particulière à type

d’effet de surprise, parfois de choc/violence, de décalage ou même d’humour afin d’attirer l’œil d’un passant. Pour

notre projet, nous avons choisi d’utiliser la photographie d’une personne inconsciente allongée au sol dans une

éventuelle situation de détresse. La personne porte un t-shirt de couleur « bleu Facebook » afin d’effectuer un léger

clin d’œil au réseau social. Cette scène représente de manière volontairement amplifiée ce qu’un usagé de

Facebook pourrait être tenté de prendre en photo ou de commenter à l’instant où il se trouverait dans cette situation.

La photographie a été réalisée par notre groupe afin de pouvoir en détenir les droits d’images et d’auteurs.

Accroche : Notre accroche est simple et ne se constitue que d’une seule phrase : « Avant d’en parler sur Facebook,

appelez les secours. ». Cette accroche a pour but de dénoncer et de recréer ce sentiment de décalage

comportemental entre l’image et le texte, et ainsi dans un premier temps faire réfléchir les usagers de Facebook

quant à leur propre comportement. Dans un second temps cette affiche peut également faire réfléchir les usagers

quant au temps qu’ils consacrent à cette activité et ainsi susciter en eux cette notion d’addiction ou de dépendance.

Cette affiche peut aussi éveiller l’interrogation et l’étonnement des non usagers. Quoi qu’il en soit, l’association de

ce texte et de ce visuel a pour but de faire réfléchir chaque personne sur sa propre relation à la réalité et au virtuel et

ainsi de faire prendre conscience de l’ampleur que peut avoir pris Facebook au sein de leurs vies. « Appelez les

secours » comporte également un message caché pouvant suggérer aux usagers « Faites-vous aider ».

Utilisation envisagée : Comme indiqué précédemment, nous souhaitons ancrer cette affiche dans une réalité

physique et non numérique. Compte tenu de la tranche d’âge la plus concernée, nous pensons qu’un affichage au

sein des collèges, lycée et diverses écoles ou instituts de formation serait approprié. Cette affiche pourrait peut-être

même permettre l’ouverture d’une réflexion ou d’une intervention de prévention au sein de ces établissements, par

une infirmière scolaire sensibilisée au thème par exemple.

Pour conclure, cette affiche pourrait également se concevoir ultérieurement de la même manière qu’une

« campagne publicitaire ». Il serait en effet possible de concevoir d’autres affiches différentes emprunt du même

concept, par exemple : photo d’un incendie se déclarant dans une pièce où l’on se situe avec une accroche

type « Avant d’en parler sur Facebook, sortez d’ici. » ; comportant elle aussi un message caché à travers les mots

« Sortez d’ici ».