Le Roi est-il bienvenu ? Être vivant Marie dans l’Évangile · 2019. 10. 28. · le chemin de croix et tenait le crucifix en mains au moment de sa mort, Benoît-Joseph portait

Le Roi est-il bienvenu ?

Être vivant

Marie dans l’Évangile

médiatrice et reine

NOVEMBRE 2019 | 84e année - N° 6 | Mensuel sauf juin et aout | P708358 | 3000 Leuven Mail

Une vie nouvelle

En ce mois de novembre l’automne est déjà bien avancé et annonce l’hiver. Malgré les apparences, la nature ne meurt pas. Nous

le savons, si nous ne la contrarions pas, elle se ré-veillera. Ce rythme de la nature nous fait penser à notre vie humaine, car elle non plus ne meurt pas au sens propre du mot. Dès la naissance le Créateur met dans le cœur humain des semences pour une vie nouvelle. De différentes façons nos auteurs se réfèrent à cette réalité.

Le jeune Montfort, toujours collégien, prend conscience de cette vérité et il veut s’engager comme ouvrier dans la moisson à laquelle Jésus fait allusion. Quittant sa famille pour se rendre au séminaire à Paris il découvre une nouvelle li-berté, il passe d’un monde à l’autre, d’une sagesse à l’autre, nous raconte Sœur Monique. Cette véri-té est à transmettre de génération à génération ; c’est ce que fait Micheline en faisant découvrir à ses petites-filles, grâce à la belle image du berger et ses brebis, un aspect important de l’identité de Jésus.

Pour voir Jésus, le petit Zachée a surmonté bien des obstacles, il y réussit finalement et la ren-contre a bouleversé sa vie. L’abbé Antoine s’ins-pire de cette histoire et nous pose une question pertinente.

Sœur Monique aborde la même question, elle nous pousse à réfléchir et conclut que nous de-vons faire un saut dans la foi en un Dieu capable d’étonner nos attentes. De différentes façons le Seigneur à l’œuvre dans des humains nous étonne. Ainsi le Père Mark nous fait découvrir le parallélisme étonnant entre la vie de Bernadette

Soubirous et saint Benoît-Joseph Labre, le « Va-gabond de Dieu » que nous connaissons moins.

Gérard résume les étapes que Édouard Poppe a parcouru en pleine guerre en tant que séminariste et jeune prêtre. N’oublions pas que sur ces entre-faites, en tant que séminariste, Édouard avait fait la découverte du livre La Vraie Dévotion de Mont-fort et de la spiritualité qui l’a aidé à grandir.

Bernadette nous ramène à la question posée plus haut. La rencontre avec des condisciples de ses années d’étude et le sujet des conversations lui ont inspiré la lettre à sa copine Jeanne : la mort est-elle un terme ou un commencement par-de-là du visible ? De son côté le père Frans attire l’attention sur le fait que le règne de Jésus est un événement qui se réalise d’abord au cœur de l’homme, et il attire l’attention sur la parole de Jé-sus qui nous dit que l’aide du Paraclet et celui de la Vierge Marie sont indispensables pour ouvrir notre cœur à Jésus qui aimerait y demeurer.

Plus que n’importe qui, Marie a ouvert son cœur à Jésus. « Vierge Marie » est un titre donnée à la mère de Dieu, mais le terme renvoie aussi à un qualificatif qui donne à réfléchir. Le Père Andreas se demande ce que la virginité signifie pour nous.

Puis, les frères de Joseph, fils du patriarche Jacob, racontent à la rédactrice de Marie, médiatrice et reine, Marie-Bénédicte, le complot qu’ils ont préparé pour se libérer de leur frère qu’ils consi-dèrent comme du poison, mais ils sont étonnés de la réaction tout à fait inattendue du père.

Bonne lecture !

Marie, médiatrice et reine | novembre 2019 2

Sommaire

Le Roi est-il bienvenu ?F. Fabry

Zachée aussi est de notre familleA. Rubbens

Heureux vous les pauvres (fin)M. Kemseke

Aller à Lourdes G. Geeraerts

Le Dieu des vivantsM. Rahier

Le chemin de Jésus (36)M. Dossogne

Chère Jeanne – Être vivantB. Thésin

À pas de géant (6)M. Rahier

Minimiser une fois encoreG. Geeraerts

L’histoire de Joseph (2)M. - B. de Villenfagne

Marie dans l’Évangile de Jésus-Christ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-27Le bienheureux Edouard Poppe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28-30Coin du lecteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Nous prions les uns pour les autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-33Tombola – Lourdes en Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Mots croisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35

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novembre 2019 | Marie, médiatrice et reine3

Heureux vous les pauvres (fin)Le Vagabond de Dieu

Benoît-Joseph est né à Amettes, près d’Ar-ras, en 1748. Il était l’aîné de 15 enfants, destiné à reprendre la ferme de ses parents.

Toutefois, ils ont très vite vu la piété de leur fils et l’ont laissé partir sur la route vers la prêtrise. Pen-dant ces premières années, chez son oncle prêtre, l’attrait pour la prière prend le dessus et il se sent attiré par la vie monastique. Il part pour la Char-treuse de Neuville. Là, on le refuse pour son trop jeune âge. Une année après, il fait un nouvel essai, mais il est renvoyé à cause de sa santé fragile.

Lorsqu’il a 20 ans, Benoît-Joseph va à La Trappe, le monastère mère des pères trappistes. Mais là, de nouveau, on le refuse, trop jeune. Puis, encore un essai à Neuville. On l’accepte mais seulement pour quelques semaines. Le supérieur est convaincu qu’il n’a pas la vocation pour la vie monastique. Un an plus tard il fait une dernière

expérience, cette fois-ci à La Trappe de Sept-Fons, qui le renvoie.

MENDIANT ET PÈLERINAprès chaque essai le jeune Labre rentre à la maison et retrouve sa famille, mais il se décide à la quitter définitivement. Il part à pied pour Paray-le-Monial et découvre en route sa vraie vo-cation: être mendiant et pèlerin, d’un sanctuaire à l’autre, toujours en route au nom de Dieu. Il de-vient membre du tiers ordre des franciscains à As-sise et prend l’habit. C’est ainsi qu’on retrouve ses traces en Europe : Rome, Lorette, Compostelle, Montserrat, Saint-Bertrand-de-Commingue, Sa-ragosse … mais aussi en Allemagne et en Suisse. On estime qu’il a fait 30.000 km.

En route il soigne et guérit des malades, il prie et proclame l’Évangile … et il arrive enfin à Rome,

Méditant la pauvreté de Bernadette (et la richesse de sa pauvreté), Lourdes veut aussi porter de l’attention à un autre saint, beaucoup moins connu et toutefois originaire de près de chez

nous : Benoît-Joseph Labre, surnommé le « Vagabond de Dieu ».


DEUX ÂINÉS D’UNE GRANDE FAMILLEBernadette dans l’intimité du couvent et de l’infirmerie, Benoît-Joseph refusé pour la vie religieuse et vivant dans la rue comme un pè-lerin éternel : deux vies totalement différentes, d’époques différentes. Toutefois, ils ont beau-coup en commun. Les deux sont aînés d’une grande famille, les deux sont très pieux dès leur enfance, les deux sont décédés un 16 avril, un mercredi saint, les deux à seulement 35 ans. Les deux ont été canonisés le 8 décembre. Benoît-Jo-seph Labre est le saint patron de l’hospitalité Notre-Dame de Lourdes et Bernadette, soignante et soignée, est l’exemple pour tous les hospitaliers.

Mais avant tout, les deux avaient un lien très fort avec le Christ crucifié. Bernadette priait chaque jour le chemin de croix et tenait le crucifix en mains au moment de sa mort, Benoît-Joseph portait la croix sur la poitrine et en route il priait sans cesse. Les deux ont choisi de vivre la pauvreté, le renoncement au monde, afin d’être plus fort liés à Dieu. Le texte de Bernadette, ci-contre, est connu. Il est suivi d’un court texte de Benoît-Joseph Labre.

Benoît-Joseph et Bernadette portaient haut le don de soi et le renoncement. Ils donnaient aussi beaucoup d’attention aux gens qui croisaient leur route. Ils étaient vraiment homme et femme d’Église. Il n’est pas nécessaire de les imiter, mais l’invitation à faire de la pauvreté de notre vie une richesse pour Dieu et pour ses enfants, est claire. Ainsi seulement, avec l’aide de Marie, notre vie deviendra un pèlerinage en plénitude vers l’amour du Père.

Père Mark Kemseke

OBÉIR

Obéir, c’est aimer.

Obéir, pour plaire à Jésus

c’est aimer.

Tout souffrir de la part des

créatures pour plaire à Jésus,

c’est aimer.

Obéir,

c’est aimer.

Tout souffrir en silence pour

plaire à Jésus, c’est aimer.

Sainte Bernadette

Pour aimer Dieu, il faut trois cœurs :

le premier doit être de FEU envers Dieu,

le deuxième doit être de CHAIR

envers son prochain,

le troisième doit être de BRONZE

pour soi-même.

Saint Benoît-Joseph Labre

où il vit encore six ans. On le découvre mourant sur les marches de l’église Santa Maria del Monte. Benoît-Joseph Labre, surnommé le « Vagabond de Dieu » est enterré en 1783 dans cette église et dès lors on voit déjà en lui un saint.


Le Dieu des vivantsLc 20, 27-38

Que deviennent ceux qui sont morts ? Où sont-ils, comment vivent-ils ? Chacun de nous se pose un jour ou l’autre ces questions. Jésus n’ échappe pas à celles de ses contemporains. Ne

pas croire à la résurrection, c’est penser qu’ il n’y a rien après la mort. Or, Jésus annonce que Dieu est le Dieu des vivants.

Seul parmi tous les autres peuples de l’anti-quité, le peuple hébreu n’avait pas du tout pensé à une vie après la mort. Ce n’est que

deux siècles avant le Christ qu’apparaît une idée nouvelle concernant l’au-delà, mais au temps de Jésus, cette croyance était encore très discutée. Lorsque la loi de Moïse s’est élaborée, la question de la résurrection des morts ne se posait donc pas. La seule survie possible était celle qu’assure la descendance. Mourir sans descendance, c’était

mourir deux fois et la stérilité était vue comme une punition de Dieu. Il y a des gens qui ont l’art de poser des questions qui ne sont, en fait, que des pièges : leur but n’est pas de connaître une réponse mais plutôt de mettre leur interlocuteur dans l’embarras. Pour mettre Jésus à l’épreuve, les Sadducéens évoquent de manière ironique la loi du lévirat (Dt 25, 5-10) qui confère à un membre de la famille l’obligation d’assurer une descendance au


défunt en épousant sa veuve pour qu’elle ait un fils qui prendra le nom du disparu. L’argument par l’absurde de cette femme aux sept maris et la ques-tion « de qui sera-t-elle l’épouse ? » sont destinés à ridiculiser l’idée d’une vie après la mort imaginée dans la continuité de la vie sur cette terre.

MOURIR, C’EST ENTRER DANS LA VIECurieusement, cet évangile est toujours d’ac-tualité car, même dans les familles chrétiennes, la résurrection des morts fait difficulté. Spon-tanément, nous pensons la vie future comme un prolongement de la vie terrestre et notre cœur souffre de ne pas pouvoir imaginer où se trouvent ceux que nous aimons et qui nous ont quittés. « Comment cela se fera-t-il ? » demandait Marie à l’ange. C’est aussi notre question chaque fois que, lors d’un deuil, on nous laisse entrevoir un ciel où nous resterons unis à ceux que nous ai-mons. Mais là où nous attendons une suite, c’est toujours un nouveau commencement. Saint Paul nous ébauche une réponse : « Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps reviennent-ils ? Insensé ! Ce que tu sèmes, toi, ne reprend vie que s’il meurt. Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir mais un grain tout nu, du blé par exemple ou quelque autre semence ; et Dieu lui donne un corps à son gré, à chaque semence un corps particulier » (1 Cor 15, 35-38).Finalement, que restera-t-il, après notre mort, de ce qui fait notre vie aujourd’hui ? Non pas la quantité de nos actions mais la qualité de l’amour avec lequel nous avons agi. Aimer et croire en la Vie, voilà l’essentiel. Le reste n’est que la consé-quence logique de l’amour. Je serai uni à Celui qui m’a aimé et à tous les anges et les saints dont la vie est le reflet de l’amour divin. Saint Jean de la Croix disait : « Au soir de notre vie, nous

serons jugés sur l’amour. » Et sainte Thérèse de l’Enfant Jésus pouvait affirmer, à l’approche de sa mort : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie. »

JE CROIS EN LA VIE ÉTERNELLEÊtre vraiment disciples du Christ, c’est habi-ter cette terre, cette existence humaine, avec la certitude que Dieu veut la conduire vers un achèvement qui dépasse infiniment ce que nous connaissons. Aujourd’hui comme hier, pour être fidèle au Christ, il nous faut accepter de renoncer à un certain nombre de biens que nous possé-dons, à la réputation que nous avons ou aux com-modités de notre vie. Le monde à venir n’est pas un copier-coller du monde présent. La résurrection n’est pas la simple transposition de nos situations de vie au-delà de la mort. Elle est une plénitude d’amour que nos limites d’espace et de temps ne peuvent pas com-prendre. La mort elle-même est un passage vers une vie pleinement habitée par l’amour de Dieu. C’est une plénitude d’amour dont les semences sont déjà en germe dans notre vie d’aujourd’hui. Nous ne vivrons plus de notre vie mais de la vie de Dieu. Lorsque nous parlons de la mort et de ce qu’il advient après, il nous faut faire un acte de foi en Dieu, le Vivant. Dieu est toujours le Dieu de quelqu’un : d’Abraham, d’Isaac, de Jacob … et nous pouvons énumérer les prénoms des êtres chers qui nous ont quittés, car ils vivent dans l’amour et l’intimité de Dieu. « Ils vivent pour Dieu », dit Jésus. Quelle belle espérance !

FAIRE UN SAUT DANS LA FOIL’enfant, dans le sein maternel, ne peut imaginer le monde dans lequel il va être plongé par sa nais-sance ni la manière dont il vivra alors. La mort est une nouvelle naissance et nous ne pouvons pas imaginer ce que sera notre vie après la mort. Ce que nous savons, c’est qu’un bonheur sans

Enfant s de Dieu nous le sommes déj à, mais ce que nous sommes ne paraît pas encore

(1 Jn 3, 2)


WEEK-END DE FORMATION ET DE RESSOURCEMENT

Animé par l’équipe « Évangéliser avec Marie »

Du vendredi 6 décembre à 17 heures

au dimanche 8 décembre à 16 heures

Lieu : au Foyer de Charité, avenue Peltzer

de Clermont 7 à 4900 Spa-Nivezé

Thème : IL ME FAUT DEMEURER CHEZ TOI

Enseignements par René Deleu, laïc montfortain

Contact : Sr Monique Rahier, tel 069/66.88.15

ou 0484/027.460

[email protected]

fin nous attend, à la mesure de l’amour dont nous aurons vécu sur cette terre. « Nous serons pour toujours avec le Seigneur » dit saint Paul (1 Thess 4, 13-18). À sa résurrection, Jésus n’a pas retrouvé sa vie d’avant la croix. Il est désormais vivant d’une vie autre et nouvelle : la vie même du Dieu de vie. L’auteur de l’Apocalypse prend soin de préciser que le premier ciel et la première terre ont disparu pour faire place à des réalités nouvelles (Ap 21, 1).Plus profondément encore, nous sommes invités à reconnaître que ce monde nouveau auquel Dieu nous appelle est déjà commencé, puisque nous y entrons par le baptême et y demeurons par la communion au Christ. Encore Jean : « Enfants de Dieu nous le sommes déjà, mais ce que nous sommes ne paraît pas encore » (1 Jn 3, 2). Nous

sommes appelés à faire un saut dans la foi en un Dieu capable d’étonner nos attentes, en nous re-créant plus merveilleusement encore qu’il nous a créés, un Dieu « dont la puissance agissant en nous est capable de faire bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer ou concevoir » (Eph 3, 20).Dieu qui nous a aimés le premier ne cesse de nous conduire sur le chemin de l’amour. En ce temps de la fête de tous les saints et de la mémoire des défunts, au moment où nous approchons de la fin de l’année liturgique, il est bon de nous redire sans cesse que Dieu est pour la vie dans toutes ses dimensions. Avec la Vierge Marie comme guide dans la foi, encourageons-nous les uns les autres dans la voie d’une joyeuse espérance.

Sœur Monique Rahier


Nous prions les uns pour les autresMOÏSE EN PRIERE POUR LES ISRAELITES (EX 17, 8-17)Tout au long de leur marche dans le désert au sortir d’Égypte, les Israélites butèrent contre de fameux obstacles. C’est notamment la menace des Amalécites, tribu de nomades qui a attaqué le peuple choisi immédiatement après la sortie d’Egypte. Soutenus par Dieu, les Israélites grâce à la prière de Moïse et à la bravoure de Josué et ses hommes en uniformes, en sortirent victo-rieux.

Quand les Amalécites vinrent attaquer les Is-raélites à Rephidim, Moïse dit à Josué : « Choi-sis-toi des hommes et, demain, sors combattre Amaleq. Moi, je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main » (Ex 17, 9). Sans tarder, Josué passa à l’action, tandis que Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline pour la prière d’intercession. « Or, tant que Moïse tenait ses bras levés, Israël était le plus fort. Quand il les laissait retomber, Amaleq avait l’avantage. Comme les bras de Moïse étaient engourdis, ils prirent une pierre et la disposèrent sous lui. Il s’assit dessus tandis qu’Aaron et Hur lui soutenaient les bras, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les bras de Moïse ne fléchirent plus jusqu’au coucher du soleil» (Ex 17, 11-13).

Que représente pour moi cette attitude de Moïse ? Confiance et soumission à Dieu ? Volonté et courage ? Acceptation de se faire aider ? Ne pas baisser les bras ?

Moïse prie intensément le Seigneur. Il sait que la victoire ne peut être acquise sans l’aide de Dieu. Il intercède pour les combattants, le combat de la vallée dépend de sa prière sur la montagne. Moïse ne monte pas seul sur la colline, il emmène Aaron, son frère de la tribu de Lévi et Hur de la tribu de Juda, qui vont participer à sa prière par leurs mains soutenant ses bras. L’homme sauvé des eaux sait qu’il a besoin d’être aidé, il l’accepte

humblement. A quel moment dans ma vie me suis-je laisser aider par d’autres personnes ? Ai-je déjà fait l’expérience de faire partie de ceux ou celles qui ont soutenu quelqu’un(e) en difficulté ? Je fais mémoire de toutes ces personnes sur mon itinéraire.

La prière ne nous dispense pas de l’action, pen-dant que Moïse se tient sur la montagne les bras levés, Josué dans la plaine mène le combat. Dieu


Nous prions les uns pour les autres

n’apporte pas des solutions toutes faites à nos problèmes. Il participe volontiers à notre action et nous inspire pour que nous puissions trouver les bonnes solutions. Mais ce travail est parfois contraignant, il demande l’oubli de soi et une constance dans la prière.

Marie, notre mère céleste, prie continuellement pour nous. Sans baisser les bras, elle intercède pour nous ses enfants auprès de son Fils, Jésus

Christ. Laissons-nous envahir par son exemple en priant sans cesse les uns pour les autres.

Père Ghislain Kasereka, s.m.m.

NOUS PRIONS POUR NOS DÉFUNTSAUDERGHEM : Mme Marie Mignolet-Geeraert – ÉGHEZEE : M. Roger Simon –FLERON : M. José Fortemps – FURNAUX : M. Joseph Masscheleyn – HAINE-ST-PIERRE : Mme Octavia Bos – HÉBRONVAL : Mme Yvonne Grégoire ; Mme Renée François – LA HULPE : Mme Simone Janssens-Tournay – MORLAN- WELZ : M. Jonathan Kalimira – WAIMES : Sr Angèle-Marie Mélotte – WAVRE : Mme Anne-Marie Lepage-Lupsin.

INTENTIONS DE PRIÈRES DEMANDÉESPour une fille qui a une dépression sévère – Pour les personnes isolées dont les enfants sont au loin – Pour les couples séparés et pour leurs enfants – Pour une fillette maltraitée – Pour que nous puissions rester à la maison – Pour un jeune enfant qui doit être opéré d’une tumeur au cerveau – Pour qu’un père revienne à sa fa-mille – Pour deux soignantes d’une institution pour personnes handicapées – Pour recherche de travail – Pour une jeune maman qui souffre d’un cancer – Pour un couple en grosses difficultés relationnelles – Pour un jeune de 21 ans qui vient de perdre sa maman.

Liste clôturée le 10 octobre 2019.

La neuvaine pour le mois de novembre aura lieu du 16 au 24 novembre (Christ-Roi).

Souvenez-vous que chaque jour, lors de la célébration eucharistique, nous prions pour tous les abonnés, vivants et défunts.


médiatrice et reine

Revue mariale des Montfortains

84e année : novembre 2019Chaque nouvelle année d'abonnementcommence le 1er avril et comprend dix numéros

ADMINISTRATIONMédiatrice et Reine,Diestsevest 55, 3000 LeuvenOuverture des bureaux :8h-12h ; 12h30-16h30(vendredi jusque 14h30) 016/30.82.13 ; fax 016/[email protected]

DIRECTION ET RÉDACTIONEditeur responsable et direction :Père Frans Fabry Oeuvres Mariales asblDiestsevest 55, 3000 LeuvenTVA BE 0416.682.009

Membres de la rédaction :Marie-Bénédicte de Villenfagne – Micheline Dossogne – Glenn Geeraerts – Florence Paul – Monique Rahier – Gaëtane Simonart – Bernadette Thésin – Gérard van Haeperen

IMPRIMERIE ET MISE EN PAGEVan der Poorten, Kessel-LoImprimerie 100% neutre en carbone

PHOTOS DANS CE NUMÉROAdobeStock/Slavonstok (p. 1), AdobeStock/Alswart (p. 5), Sanctuaire de Tancrémont (p. 6), AdobeStock/By-studio (p. 7), Wikimedia Commons/Pymouss (p. 8), Adobe-Stock/Boonchok (p. 10-11), AdobeStock/FotoAldente (p. 13), AdobeStock/Motortion (p. 14), AdobeStock/K.-U. Hässler (p. 15), AdobeStock/Pixarno (p. 17), AdobeStock/Denis Zaporozhtsev (p. 18-19), AdobeStock/Choat (p. 20), AdobeStock/LunaticTM (p. 22haut), Archives SMM (p. 22bas, 28), AdobeStock/Afxhome (p. 23), AdobeS-tock/3drenderings (p. 24), Shutterstock/Mick Harper (p. 26), Wikimedia Commons/Eric Hulsens (p. 29), AdobeStock/Sun-flower (p. 30), Shutterstock/Alias Ching (p. 31haut), Shutterstock/Semmick Photo (p. 31ond), AdobeStock/EdNurg (p. 32-33), Shutterstock/Alphaspirit (p. 34haut), Shutterstock/Syda Productions (p. 34centre), Hilda Poleunus (p. 34bas), AdobeStock/Aamulya (p. 36).

ABONNEMENTS 2019Belgique : 23 €Cotisation de soutien : 50 €à verser au bpost banqueIBAN : BE64 0000 0437 0252BIC : BPOTBEB1de « Marie, médiatrice et reine, Leuven »

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Pays de l’Europe unie : 40 €Autres pays du monde : 50 €

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SOLUTION N° 247OCTOBRE 2019

HORIZONTALEMENT1. Des quinze pays de l’Union – 2. Véridiques – Esprit gnostique – 3. Faits de parvenir à des résultats – 4. Joie – Entrée dans le monde – 5. Article indéfini – Dieu de l’amour chez les Grecs – 6. Cogne de façon répétée – Note – 7. Massif dans le Sud de la France – 8. Ne pas avoir peur de – Eprouvant un grand contentement – 9. Spécialiste des affections du système nerveux- 10. Ennemi de Dieu – Qui ont vu le jour.

VERTICALEMENT1. Développements progressifs – 2. Ville d’Italie (dans les Marches) – Mer anglaise – 3. Echouées – Posséda – 4. Oiseaux migrateurs domestiqués de-puis l’Antiquité – Entoura ou rapprocha fortement – 5. Brèves maximes – Pro-nom indéfini – 6. Poursuivre en justice – 7. Ile française de l’Atlantique – 8. Tubes lumineux – Fureur – 9. Neuvième heure de la journée – ‘Médiatrice et Reine’ par exemple – 10. Couvertes de terre ou de débris.

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