le RoMan de...Le Roman de Julie Papineau, Tome 1 – La Tourmente, Éditions Québec Amérique, 1995. Dans la tempête. Le cardinal Léger et la Révolution tranquille (biographie,

Micheline lachance

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Tome 1 - La Tourmente

Extrait de la publication

C o l l e c t i o n d i r i g é e p a r

I s a b e l l e L o n g p r é

De la même auteure

Les Filles tombées (Coffret regroupant les tomes 1 et 2), Éditions Québec Amérique, 2010.

Les Filles tombées, Tome 2 – Les Fantômes de mon père, Éditions Québec Amérique, 2010.

Les Filles tombées, Tome 1 – Les Silences de ma mère, Éditions Québec Amérique, 2008.

Lady Cartier, Éditions Québec Amérique, 2005.

Le Roman de Julie Papineau, Tome 2 – L’Exil, format compact, Éditions Québec Amérique, 2002.

Le Roman de Julie Papineau, Tome 1 – La Tourmente, format compact, Éditions Québec Amérique, 2001.

« Catiche et son vieux mari », nouvelle publiée dans Récits de la fête, collection Mains Libres, Éditions Québec Amérique, 2000.

Le Dernier Voyage (Le cardinal Léger en Afrique), Les Éditions de l’Homme, 2000.

Le Prince de l’Église et Dans la tempête, édition condensée, Les Éditions de l’Homme, 2000.

Le Roman de Julie Papineau, Tome 2 – L’Exil, Éditions Québec Amérique, 1998.

Le Roman de Julie Papineau, Tome 1 – La Tourmente, Éditions Québec Amérique, 1995.

Dans la tempête. Le cardinal Léger et la Révolution tranquille (biographie, tome II), Les Éditions de l’Homme, 1986.

Un bon exemple de charité. Paul-Émile Léger raconté aux enfants, Grolier, 1983.

Le Prince de l’Église (biographie du cardinal Paul-Émile Léger, tome I), Les Éditions de l’Homme, 1982.

Le Frère André (biographie), Les Éditions de l’Homme, 1980.

Jardins d’intérieurs et serres domestiques, Les Éditions de l’Homme, 1979.

Les Enfants du divorce, Les Éditions de l’Homme, 1979.

Les Serres domestiques, Éditions Quinze, 1978.

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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Lachance, MichelineLe roman de Julie PapineauNouv. éd. avec photos.(Tous continents)Éd. originale : 1995.Publ. à l’origine dans la coll. : Collection 2 continents. Série Best-sellers.Sommaire ; t. 1. La tourmente -- t. 2. L’exil.(v. 1)ISBN 978-2-7644-2195-6 (Version imprimée)ISBN 978-2-7644-2447-6 (PDF)ISBN 978-2-7644-2448-3 (ePub)(v. 2)ISBN 978-2-7644-2196-3 (Version imprimée)ISBN 978-2-7644-2449-0 (PDF)ISBN 978-2-7644-2450-6 (ePub)1. Papineau, Julie, 1795-1862 - Romans, nouvelles, etc. 2. Canada - Histoire - 1837-1838 (Rébellion) - Romans, nouvelles, etc. I. Titre. II. Collection : Tous continents.PS8573.A277R65 2012 C843’.54 C2012-940178-1PS9573.A277R65 2012

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Micheline lachance

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Pour Pierre Godin, intarissable conteur, inépuisable écrivain, impitoyable lecteur.

Comme si ce livre pouvait exister sans lui !


Mot de l’auteuRe

Pendant une dizaine d’années, j’ai suivi Julie Papineau à la trace, j’ai scruté ses pensées intimes, j’ai deviné ses chagrins, la gorge

nouée parfois, et je me suis révoltée contre les injustices qui la fai-saient bondir.

S’il est vrai que mon héroïne n’a rien d’imaginaire, je confesse avoir été, devant la page blanche, cette femme passionnée et impé-tueuse. Nous avions des traits communs : l’amour du pays, l’impatience fébrile, la langue bien pendue, la jalousie amoureuse et la sensibilité à fleur de peau. Plus d’un siècle nous sépare et cependant nos mondes se ressemblent. Comme si les passions humaines étaient immuables.

Chaque livre a sa propre histoire et, longtemps après sa parution, on s’émeut encore en pensant au moment où l’idée a germé dans notre esprit. Julie Bruneau Papineau est entrée dans ma vie par hasard, alors que je lisais la biographie du chef des patriotes de 1837. Le ton de ses lettres à Louis-Joseph citées dans cet ouvrage a piqué ma curiosité. Qui donc était cette femme qui osait suggérer à ses compatriotes de prendre les armes pour obtenir justice ? Commentant la révolte qui grondait au Bas-Canada, elle écrivait : « Si on ne peut rien obtenir, il faudra inévitablement l’avoir par la violence. » Et encore « L’Angleterre continuera à nous opprimer, car nous les aidons à river nos chaînes. »

Jusque-là, bien naïvement, je croyais que les femmes du xixe siècle étaient des épouses dociles, soumises à leur mari. Des mères pieuses, obnubilées par leurs curés qui prêchaient que la désobéissance civile menait directement en enfer. Julie ne se chauffait pas de ce bois-là.

Intriguée par la véhémence de ses propos, j’ai parcouru toute sa correspondance aux Archives nationales de Québec. Une centaine


de lettres où s’alignaient des pattes de mouches tracées sur le papier de soie écorné ou déchiré. Même la loupe louchait. En les feuilletant, je saisissais jusqu’à quel point sa vie familiale s’imbriquait dans le drame qui engloutissait sa patrie.

L’idée de raconter dans un roman la rébellion de 1837 à travers les yeux de cette femme étonnante, témoin privilégié d’une page boulever-sante de notre histoire, m’attirait comme un aimant. J’ai quitté la direc-tion du magazine Châtelaine, dont je tenais les rênes depuis cinq ans, pour m’y consacrer. Ce fut sans doute la décision la plus déchirante de ma carrière. Tout m’y poussait, jusqu’à mon cadre de vie champê-tre qui m’incitait à interroger les mânes réfugiés dans les murs de pierre de la maison centenaire que j’habitais, face au Richelieu, dans cette même vallée où se soulevèrent jadis les patriotes. L’automne venu, « j’enfouissais la bûche sous les cendres » dans l’âtre géant, pour citer Flaubert, et je plongeais au cœur du xixe siècle. Je voulais tout savoir de l’épidémie de choléra, des batailles de rues entre les Fils de la Liberté et les loyaux du Doric Club, de la victoire de Saint-Denis et de l’insurrection ratée de 1838 qui déclencha des représailles cruelles et disproportionnées : viols, pillage, emprisonnements injustifiés, procès iniques, pendaisons sadiques, dont celle de l’ami Thomas Chevalier de Lorimier.

Au fil des jours, j’observais ma patriote. Car, si sa famille était le centre de son univers, sa passion pour la politique la dévorait. Ici, elle affichait ses opinions et jugeait sévèrement les hommes publics ; là, elle exerçait une réelle influence sur son mari, l’orateur de la Chambre. Plus d’une fois, elle a poussé dans l’arène ce chef désabusé qui succombait doucement à la tentation de se retirer dans ses terres pour lire Sénèque.

Cela dit, l’aventure n’a pas été de tout repos. Nos aïeules sont les grandes « oubliées » de notre histoire. Ni guerrières ni politiciennes, elles devaient fonder des hôpitaux ou des écoles, être religieuses de préférence, voire saintes, pour s’offrir une place dans nos manuels. Il ne faut pas y voir une conspiration des hommes. Simplement, les historiens ont longtemps concentré leurs recherches sur les faits d’armes des militaires, sur l’action des chefs d’État et sur les prêches


des curés, négligeant la contribution majeure des femmes à la vie sociale et politique du pays. À part de rares exceptions – Madeleine de Verchères et les fondatrices des congrégations religieuses féminines, les Marguerite Bourgeoys, Marie de l’Incarnation et Jeanne Mance –, on connaît mal le rôle qu’elles ont joué.

Certaines furent superbement ignorées, comme si elles n’avaient jamais existé. D’autres, et c’est le cas de Julie Papineau, ont été déconsi-dérées. Si elle a eu droit à de vagues mentions dans les ouvrages his-toriques, c’est seulement parce qu’elle était l’épouse de Louis-Joseph Papineau, figure marquante de son siècle. Et encore, le portrait qu’on a tracé d’elle est dévastateur : déprimée, bigote, pleurnicharde, auto-ritaire, scrupuleuse, mélancolique…

Pourtant, en dépouillant les sources archivistiques, j’ai fait la connaissance d’une femme intelligente, courageuse et déterminée. Une épistolière soucieuse d’exprimer sa pensée, même si cela ne corres-pondait pas au rôle alors dévolu au sexe faible. Tout le contraire du personnage taciturne et aigri qui transpire des écrits savants.

Certes, dans ses lettres, Julie évoque sa santé, voire ses indispo-sitions. Mais encore faut-il savoir décoder ses propos. Lorsqu’elle écrit à son mari « j’irai à Verchères après ma maladie », cela signifie « quand j’aurai accouché ». Comme elle a mis au monde neuf enfants en quinze ans, la plupart du temps à l’issue de grossesses difficiles, il n’est pas étonnant qu’elle ait été « malade » souvent !

Nerveuse, Julie ? Fragile, comme on l’a répété ? N’importe qui à sa place l’aurait été. N’était-elle pas aux premières loges lorsque le Bas-Canada a basculé dans le chaos ? Après l’échec de la rébellion, la tête de son mari a été mise à prix, son fils Amédée a dû se réfugier dans la clandestinité, ses proches ont été emprisonnés. Outre la peur, elle a éprouvé de la rancune contre ses amis qui avaient trahi Papineau. Et elle a pleuré son pays perdu pendant ses années d’exil aux États-Unis, puis en France. Au retour, c’est encore l’angoisse et le chagrin qui l’ont étreinte, quand elle dut faire face à la maladie et à la mort d’êtres chers.

L’écrivain a beau potasser les papiers de famille, il ne réussit pas toujours à démêler le vrai du faux. Dieu merci ! l’arrière-petite-fille de Julie, Anne Bourassa, m’a fourni des pistes. Chez elle, dans son


cottage de la rue de L’Épée, à Outremont, en sirotant une tasse de thé, nous feuilletions ses albums de photos. Clichés imprécis, certes, mais que m’importait ? Amédée, Lactance et Gustave, les trois fils de mon héroïne, avaient désormais un visage. Anne devenait volubile devant les photos du manoir de Montebello que Papineau avait voulu gran-diose pour y attirer sa femme. Elle souriait tristement en revoyant l’ate-lier où son grand-père, le célèbre artiste Napoléon Bourassa, époux d’Azélie (la cadette de Julie), a peint un Papineau plus grand que nature ! Lorsque mon amie était enfant, son père Henri Bourassa, l’y amenait en pèlerinage. Dans un tiroir de son bahut, mon amie rangeait les tapisseries jaunies par le temps de sa grand-mère Azélie qu’elle n’avait pas connue, mais dont elle a rêvé jusqu’à sa mort, à 97 ans, d’écrire la biographie. Je la revois s’attendrissant devant la chaîne en or de Julie, cadeau de son illustre mari, qu’elle gardait précieusement, comme aussi le minuscule pupitre d’Ézilda, l’autre fille de Julie, de-meurée naine. Merveilleuse conteuse, Anne me livrait un à un ses secrets de famille.

Une force quasi obsessionnelle me poussa ensuite à retourner sur les lieux de chaque épisode de la vie de mon héroïne. À la place Royale, à Québec, se dresse la propriété des Bruneau, où le beau Louis-Joseph a fait une cour assidue à sa fiancée. Rue Bonsecours, à Montréal, arrêt obligé à la maison Papineau dont les carreaux furent lapidés pendant les émeutes. À Paris, quand j’ai voulu retrouver sa demeure, rue de Courcelles, près du parc Monceau, je me suis trouvée nez à nez avec la propriétaire actuelle, la baronne de Rothschild, qui descendait de sa Rolls-Royce. Mon intrusion chez elle paraissant louche à première vue, je m’empressai, pour la rassurer, de lui remettre ma carte. Sous mon nom, on pouvait lire « Châtelaine ».

Je n’étais peut-être pas baronne, mais au moins, j’étais… châtelaine.

À chacune de mes visites à Montebello, l’émotion me gagnait. Caprice d’auteure, j’aimais m’asseoir sur l’ottomane de Julie qui trône dans le salon jaune du manoir, avant d’aller fureter à l’étage. Ce décor enchanteur, bercé par l’Outaouais, évoquait pour elle de bien tristes souvenirs. Entre ces murs, elle avait vu son fils Lactance sombrer dans la folie. Un autre de ses fils, Gustave, qui incarnait l’espoir de


la famille, y était mort à vingt ans. Cela explique peut-être pourquoi elle voulut finir ses jours à la seigneurie qu’elle avait surnommée « la butte à maringouins ». Désormais sereine, elle y vécut aux côtés de Papineau avec qui elle avait fait la paix, une fois pansées les bles-sures de la vie.

Comme pour boucler la boucle, je me suis recueillie sur sa tombe, dans la chapelle funéraire nichée au bout d’un sentier, à petite distance du manoir. Elle y repose auprès des siens depuis 1862.

L’année 2012 marque le cent cinquantième anniversaire de sa mort. L’occasion me semble bien choisie pour renouer avec Julie Papineau. Quant à moi, après lui avoir consacré plus de mille pages que des milliers de lecteurs ont lues, j’ai le sentiment de l’avoir bien vengée du piètre portrait que l’Histoire avait laissé d’elle.

Micheline Lachance


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chaPitRe iL’épidémie de choléra

12 juin 1832

Julie Papineau serrait les dents. Elle tenait son mouchoir de dentelle collé à ses narines, tant l’odeur était nauséabonde. À la vue des

cadavres à demi couverts qui jonchaient le sol, rue Notre-Dame, elle réprima un haut-le-cœur. Partout des traces du funeste choléra morbus.

« Ce cauchemar ne finira donc jamais ? » soupira-t-elle.

La calèche avançait à pas de tortue. Le cocher avait beau faire cla-quer son fouet, rien ne bougeait. La caravane de familles épouvantées qui fuyaient la ville venait de s’arrêter encore une fois. C’était l’heure où habituellement le faubourg s’éveillait mais, ce matin-là, il était déjà en pleine activité, car le tumulte n’avait pas cessé de la nuit. Comme une plainte sans fin, un insupportable gémissement. Et ce soleil plus ardent qu’à l’accoutumée qui narguait les gens en détresse.

« Ohé ! par ici, le corbillard, cria une voix de femme à la fenêtre du seul logis encore occupé, au-dessus de la boutique du charron dont la porte était cadenassée.

— Je ne peux pas ! répondit le cocher de la voiture noire surmon-tée d’une croix. Vous voyez bien que c’est impossible. »

La caisse du corbillard était en effet si pleine que la portière arrière ne fermait pas. Au lieu d’un seul cercueil, il y en avait quatre, les uns empilés sur les autres. Et sur le banc, à côté du cocher, une toute petite boîte peinte en blanc contenait les restes d’un bébé de quelques mois à peine.

« Je vous en supplie, ma mère est morte cette nuit, insista la voix. Je ne peux pas la laisser.


— Ma pauvre petite dame, faites comme les autres, transportez-la en brouette au cimetière ! »

Rue Saint-Paul, les portes du British American Hotel étaient clo-ses. Le marché à foin était désert, il y avait belle lurette que les cultiva-teurs n’osaient plus s’y aventurer. Sur le trottoir de bois, deux enfants au visage barbouillé de larmes ressemblaient à de petits animaux traqués. Blottis l’un contre l’autre, ils attendaient qu’on s’occupât d’eux. Julie caressa la tête de son plus jeune fils Gustave, qui s’était rappro-ché d’elle.

« Maman, regarde », dit-il en tirant sur son châle.

L’enfant de trois ans pointait le doigt vers deux hommes qui char-geaient, dans une charrette, un corps enveloppé dans un linceul ma-culé. Il y avait déjà trois cercueils rudimentaires disposés symétrique-ment dans ce corbillard improvisé.

« Ouach, ça sent mauvais », fit à son tour Ézilda, sa fille de quatre ans.

Tout était sens dessus dessous dans le faubourg. On transportait des morts à la hâte sur des brancards de fortune. D’autres, abandon-nés sur le trottoir de bois par leurs proches qui craignaient la conta-gion, dégageaient sous la chaleur une odeur de putréfaction. Julie grimaça de dégoût. Elle baissa les yeux. Comme pour se donner une contenance, elle plia son mouchoir qu’elle avait chiffonné la minute d’avant. N’aurait-elle pas pu épargner ces scènes de misère à ses en-fants ? Elle se retourna pour voir ses deux fils aînés, Amédée et Lactance, qui avaient pris place dans la seconde voiture, avec mademoiselle Douville, leur gouvernante, et les bagages. Ils se tenaient bien droits comme des petits soldats et se parlaient tout bas.

Un coup de canon retentit.

« Pow ! » fit bébé Gustave, que le bruit strident n’inquiétait plus.

Depuis une semaine déjà, les autorités tiraient du canon à tout moment, prétendument pour assainir l’air. On se serait cru en pleine insurrection. Les commerçants faisaient aussi brûler du goudron dans de petites casseroles posées sur des réchauds, le long des trottoirs, d’où jaillissaient une flamme rouge et une épaisse fumée. Le soir, c’était lugubre.


Micheline lachance

Sous des dehors de femme délicate et menue, la détermination et le carac-tère de Julie Bruneau séduisent le beau et fier Louis-Joseph Papineau, qu'elle épouse en 1818 à la cathédrale de Québec. Tout en se consacrant à ses enfants, Julie Papineau mène la vie des grands bourgeois, côtoyant divers personnages marquants de l'époque. Mais à l’été 1832, elle se retrouve dans la mêlée qui aboutira à la rébellion de 1837. Tout bascule…

Micheline Lachance signe un roman historique qui nous livre une Julie Papineau vivante et vibrante dans un décor d'époque plus vrai que nature. Une page d'histoire racontée à travers les yeux d'une femme animée de passions amoureuse et politique étonnamment modernes.

« Grâce à Micheline Lachance, Julie Papineau vivra de longues années dans le cœur des lecteurs. Son roman est appelé à devenir un classique du roman historique québécois. »

André Noël, La Presse

« […] on se prend à réclamer une suite qui viendrait nous éclairer sur l’exil de la famille. Bravo ! »

Pierrette Roy, La Tribune

« Ce best-seller de la littérature québécoise relate la révolte des Patriotes à travers le re -gard de la femme de leur chef, Louis-Joseph Papineau. Très documenté, Le Roman de Julie Papineau restitue une page d’histoire importante et rend hommage à une femme passionnée et engagée. »

Monique Roy, Châtelaine

www.quebec-amerique.com

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Historienne et journaliste, Micheline Lachance collabore aux magazines L’actualité et Châtelaine. Au cours de sa carrière, elle a reçu de nombreux prix littéraires et journalistiques. Avec plus de 170 000 exemplaires vendus depuis sa parution, son Roman de Julie Papineau s’impose désormais comme un livre phare de la littéra-ture qué bécoise.


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