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page 3 Les dispositifs de dépistages organisés des cancers en Rhône-Alpes page 11 Présentations des structures de gestion de la région Rhône-Alpes page 21 Les actions « phares » développées en Rhône-Alpes pour promouvoir la participation aux dépistages organisés des cancers du sein, du côlon, et de l’utérus page 26 Paroles de professionnels page 34 Annexes Les dépistages orga du sein, du côlon, et Mercredi 24 septembre 2014 ARS Rhône-Alpes Magali COQUELIN 04 27 86 57 72 [email protected] PRESSE - 04 27 86 55 55 anisés des cancers t du col de l’utérus en Rhône-Alpes Magali COQUELIN 04 27 86 57 72 [email protected]

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page 3 Les dispositifs de

dépistages organisés des cancers en Rhône-Alpes

page 11

Présentations des structures de gestion de la

région Rhône-Alpes

page 21 Les actions « phares »

développées en Rhône-Alpes pour

promouvoir la participation aux dépistages organisés

des cancers du sein, du côlon, et de l’utérus

page 26

Paroles de professionnels

page 34 Annexes

Les dépistages organisé

du sein, du côlon, et

Mercredi 24 septembre 2014

ARS Rhône-Alpes

Magali COQUELIN

04 27 86 57 72

[email protected]

PRESSE - 04 27 86 55 55

organisés des cancers

et du col de l’utérus

en Rhône-Alpes

Magali COQUELIN

04 27 86 57 72

[email protected]

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

Edito

En prolongation des actions nationales et locales de communication

sur le dépistage, l’Agence régionale de santé Rhône-Alpes s’associe, en région,

en complément de la campagne nationale de l’Institut national du cancer (INCa),

aux actions de promotion des dépistages organisés des cancers

(cancer du sein et cancer colorectal).

Bien que les taux de participation en région pour les deux dépistages soient

supérieurs ou équivalents à la moyenne nationale, il n’en demeure pas moins

que ces même taux sont inférieurs aux objectifs fixés dans le plan cancer 2009-2013

et poursuivis dans le nouveau plan cancer.

Il apparaît donc nécessaire de soutenir les actions de terrain qui sont menées

par les structures en région gérant les dépistages organisés des cancers.

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

Les dispositifs

de dépistages organisés

des cancers en Rhône-Alpes

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

EN FRANCE, TROIS TYPES DE CANCERS FONT L’OBJET

D’UN DEPISTAGE ORGANISE

• Le cancer du sein

� Rhône-Alpes, une région bien placée mais qui peut mieux faire…

En effet, en 2012, le taux de participation des femmes en Rhône-Alpes à la campagne de

dépistage organisé des cancers est de 55,1% contre 52,7% France entière avec des disparités

départementales (de 52,1 % à 61,9 % et ce compte-tenu de nombreux critères : les

caractéristiques sociodémographiques de la population, la densité médicale…).

Or les objectifs du Plan cancer 2009-2013 sont un taux de participation de 70 %.

� Quelques données épidémiologiques

� Le cancer du sein en France est le plus fréquent des cancers féminins avec 48 800 nouveaux

cas par an en 2012.

� Il est la première cause de décès par cancer chez les femmes avec 11 886 décès par an.

� 1 femme sur 8 sera concernée par le cancer du sein au cours de sa vie.

� Il représente un problème majeur de santé publique. La France n’est pas le pays le plus touché

en matière de mortalité, mais elle reste dans le peloton de tête.

� Le cancer du sein ne cesse de s’étendre. Son incidence (nombre de nouveaux cas par an) a

doublé ces vingt dernières années. Le pronostic est d’autant plus favorable que son diagnostic

est précoce. Différentes expériences internationales ont permis de démontrer que, sous réserve

de conditions de réalisation associant rigueur méthodologique et qualité technique, le

dépistage organisé permet de réduire la mortalité par ce cancer.

� Détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut être guéri dans plus de 90% des cas.

� La mammographie permet de détecter, souvent avant tout symptôme, 90% des cancers du

sein déjà présents.

� Le taux de survie net du cancer du sein à 5 ans en 2002 est de 89 %. Le cancer du sein se situe

ainsi parmi les cancers de bon pronostic.

(source : dossier de presse du Ministère chargé de la santé pour « Octobre rose 2013 »)

� En pratique, de quoi s’agit-il, qui est concerné

et comment cela fonctionne ?

Pour en savoir plus, retrouvez les informations à destination du grand public sur le site de

l’INCa : www.e-cancer.fr/depistage/depistage-du-cancer-du-sein/espace-grand-public

Et en annexe de ce dossier de presse retrouvez la brochure extraite du dépliant de l’INCa réalisé

dans le cadre d’octobre rose 2013 (mois de promotion du dépistage organisé du cancer du sein).

� Quels sont les avantages du dépistage organisé

par rapport au dépistage individuel ?

Le dépistage organisé du cancer du sein consiste en la réalisation, tous les deux ans, d'une

mammographie et d'un examen clinique des seins pratiqué par un médecin radiologue agréé, à

choisir parmi une liste jointe au courrier d'invitation.

48 800 nouveaux cas de

cancer du sein par an en France

en 2012

11886 décès

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

Les clichés des mammographies réalisés dans le cadre du dépistage organisé bénéficient d'une

double lecture. Une première lecture au cabinet de radiologie qui les a effectué ; puis une

seconde lecture, en dehors de ce cabinet, assurée par un radiologue indépendant.

Environ 6 % des cancers détectés dans le cadre du programme de dépistage organisé sont

identifiés lors de cette seconde lecture.

Les médecins radiologues agréés doivent réaliser un minimum de mammographies dans l'année

(500 pour les radiologues de première lecture, au moins 1 500 supplémentaires pour les

radiologues de seconde lecture). Ils reçoivent aussi une formation spécifique à ce programme

de dépistage et sont donc particulièrement expérimentés.

La relecture systématique des clichés de la mammographie par deux radiologues différents

permet ainsi un diagnostic de grande qualité. C’est d’ailleurs en cela qu’il se distingue du

dépistage individuel qui lui ne prévoit pas de seconde lecture des clichés par un autre

radiologue.

En France, le programme de dépistage organisé coexiste avec une démarche de détection

individuelle, à l'initiative des femmes ou du professionnel de santé qui les suit. Ce « dépistage

individuel » ne fait pas l'objet d'évaluation de qualité et ne garantit ni équité d'accès, ni

information éclairée.

C'est pourquoi, sauf situation particulière, il est recommandé aux femmes de 50 à 74 ans de

recourir tous les 2 ans au dépistage organisé.

� La communication, promotion autour de ce dépistage

Chaque année en octobre une campagne nationale d’information est lancée sur la promotion

du dépistage organisé du cancer du sein : Octobre rose.

A l'occasion d'Octobre rose, mois national dédié au cancer du sein, l'Institut national du cancer

et le ministère chargé de la santé mettent en place, en lien avec les régimes d'Assurance

maladie, un dispositif visant à donner aux femmes âgées de 50 à 74 ans, une information

détaillée et accessible sur le dépistage du cancer du sein, afin de les accompagner dans cette

démarche importante.

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

• Le cancer colorectal

� Un dépistage qui peine à s’installer…

En effet, le taux de participation en Rhône-Alpes à la campagne 2011-2012 était de 33,2 %

contre 31,7% France entière avec des disparités départementales importantes (25,1 % à 44,2 %)

liées à des dates de début de campagne différentes : des sites ayant débuté en 2002 lors des

expérimentations et les autres en 2008 au moment de la généralisation.

Ces chiffres sont éloignés des objectifs du Plan cancer 2009-2013 qui prévoient un taux de

participation de 50 % en 2013.

� Quelques données épidémiologiques

Le cancer colo-rectal touche, chaque année, près de 42 150 nouvelles personnes en France. Il

est ainsi le troisième cancer le plus fréquent, mais aussi le deuxième cancer le plus meurtrier

avec environ 17 500 décès par an. Pourtant, dépisté à temps, il est guéri dans 9 cas sur 10.

Un paradoxe qui nécessite de réaffirmer l’importance du dépistage, l’une des armes les plus

efficaces contre ce cancer, encore tabou en France. FEn effet, la pratique d’un dépistage de ce

cancer permet d’en réduire la mortalité en détectant des polypes et des cancers à un stade très

précoce et d’éviter ainsi des prises en charge beaucoup plus lourdes.

(source : dossier de presse du Ministère chargé de la santé pour mars bleu 2013)

� En pratique, de quoi s’agit-il, qui est concerné

et comment cela fonctionne ?

Pour en savoir plus, retrouvez les informations à destination du grand public sur le site de

l’INCa : www.e-cancer.fr/depistage/depistage-du-cancer-colorectal/espace-grand-public

Et en annexe de ce dossier de presse, retrouvez la brochure extraite du dépliant de l’INCa

réalisé dans le cadre « Mars bleu 2013 » (mois national de promotion du dépistage organisé du

cancer colorectal).

Le dépistage de ce cancer repose sur la réalisation d'un test de recherche de sang occulte

(caché) dans les selles (test Hémoccult®). Certains polypes et cancers provoquent, en effet, des

saignements souvent minimes au début et non visibles à l'œil nu.

Un test négatif (97 à 98 % des cas) signifie qu'aucun saignement n'a été détecté. Mais il peut

arriver que certains polypes ou cancers ne saignent pas au moment des prélèvements. Il est

donc très important de renouveler le test tous les 2 ans et de surveiller les signes d'alerte dans

l'intervalle (présence de sang dans les selles ; troubles du transit d'apparition récente ; diarrhée

ou constipation inhabituelle ou alternance de ces deux troubles ; douleurs abdominales

inexpliquées et d'apparition récente ; amaigrissement inexpliqué) qui doivent amener à

consulter son médecin traitant.

Un test positif (2 à 3 % des cas) ne signifie pas que l'on a un cancer : il indique que du sang a

été détecté dans les selles. Pour en identifier l'origine, le médecin oriente alors vers un

gastroentérologue pour la réalisation de la coloscopie.

La coloscopie, effectuée par un gastroentérologue, constitue actuellement l'examen de

référence pour visualiser l'intérieur du colon, déceler et retirer d'éventuels polypes risquant

d''évoluer en cancer. Le fait de réaliser une coloscopie implique que le patient ne relève plus du

programme de dépistage organisé mais il sera suivi par son médecin traitant ou par un

spécialiste qui précisera les modalités de surveillance adaptées.

42 150 nouveaux cas de

cancer colorectal en France

chaque année

17500 décès par an

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

� Quels sont les avantages à participer au dépistage organisé

du cancer colorectal?

Le cancer colorectal évolue souvent dans un premier temps sans symptôme ou signe avant-

coureur. Il est, de ce fait, diagnostiqué parfois tardivement et nécessite alors des traitements

lourds.

Pourtant, le cancer colorectal est un cancer que l'on peut dépister précocement. Il est, en effet,

possible d'identifier la maladie à un stade très précoce de son développement, voire de

détecter des polypes, avant qu'ils n'évoluent vers un cancer.

Lorsque le cancer colorectal est détecté à un stade précoce (stade I, cancer superficiel dans la

paroi ), le taux de survie à 5 ans après le diagnostic dépasse 90 %.

Le dépistage peut donc permettre d'agir :

� sur la baisse de la mortalité par cancer colorectal

� sur la qualité de vie de la personne, avec des traitements moins importants.

� La communication, promotion autour de ce dépistage

Chaque année en mars, une campagne nationale d’information est lancée sur la promotion du

dépistage organisé du cancer colorectal : Mars bleu.

L'INCa, le ministère chargé de la santé et les régimes d'Assurance maladie, organisent, au mois

de Mars, une campagne d'information pour sensibiliser les hommes et les femmes concernés

par l'importance du dépistage du cancer colorectal.

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

• Le cancer du col de l’utérus

� Quelques données épidémiologiques…

� Le cancer du col de l'utérus provoque plus de 1 000 décès par an en France.

� C’est le 12e

cancer féminin le plus fréquent.

� En 2012, l'Institut de veille sanitaire (InVS) a estimé à environ 3 000 le nombre de nouveaux

cas de cancer du col de l'utérus et à environ 1 100 le nombre de décès.

� Le pic d'incidence se situe autour de 40 ans.

� Comment prévenir ou repérer précocement ce cancer ?

Deux moyens existent aujourd'hui pour lutter contre le cancer du col de l'utérus : la vaccination

préventive protégeant contre certains types de HPV et le dépistage par frottis, qui reste

indispensable du fait de la protection partielle apportée par le vaccin.

� La vaccination préventive : les papillomavirus humains (HPV) sont la principale cause du

cancer du col de l'utérus. La vaccination lutte contre l'infection par certains types de virus HPV,

à l'origine de 70 % des cancers du col utérin. Cette vaccination ne se substitue pas au dépistage

par frottis mais constitue un moyen complémentaire d’agir face au cancer du col de l’utérus.

� Le dépistage : le frottis permet de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col

et ainsi de prévenir l'apparition d'un cancer ou de le soigner. Le dépistage, recommandé pour

les femmes âgées de 25 à 65 ans, est majoritairement individuel et repose sur l'initiative du

gynécologue, du médecin traitant ou d'une sage-femme. Ce dépistage est recommandé chez

les femmes tous les 3 ans (après 2 premiers frottis normaux effectués à 1 an d'intervalle). Cet

examen simple et efficace permet de diagnostiquer des anomalies précancéreuses et les traiter

avant une éventuelle transformation en cancer. Grâce au frottis de dépistage, depuis 30 ans,

deux fois moins de femmes sont touchées par le cancer du col de l’utérus.

� Un programme de dépistage organisé recommandé

par la Haute autorité de santé (HAS) mais pas encore généralisé…

A l’heure actuelle, il n’y a pas en France de programme généralisé de dépistage organisé du

cancer du col de l’utérus.

Le dépistage du cancer du col de l'utérus est aujourd'hui majoritairement individuel.

Depuis les années 90, les départements du Bas-Rhin (rejoint en 2001 par le Haut-Rhin), l'Isère et

la Martinique ont mis en place, au niveau local, un programme de dépistage organisé du cancer

du col de l'utérus. Ils ont été rejoints, depuis 2009 et pour une durée de trois ans, par neuf

autres départements (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Cher, Indre-et-Loire, Maine-et-

Loire, La Réunion, Val-de-Marne).

A la différence du dépistage organisé du cancer du sein, le programme mis en place pour le

dépistage du cancer du col de l'utérus invite les femmes n'ayant pas de suivi gynécologique (pas

de frottis depuis au moins trois ans). Les expérimentations menées dans les neuf départements

font l'objet d'évaluations. Le plan cancer 3, sorti en février 2014, prévoit la généralisation de ce

dépistage.

Le département de l’Isère expérimente ce dépistage, financé par l’Assurance maladie.

3000 nouveaux cas de cancer du col de

l’utérus par an en France

1100 décès par an

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

� La communication, promotion autour de ce dépistage

L’INCa et le ministère chargé de la santé ont diffusé une campagne d’information radio, afin de

rappeler aux femmes de 25 à 65 ans l’importance de réaliser un frottis tous les 3 ans.

� En Rhône-Alpes, l’Isère expérimente ce dépistage…

En annexe : voir les extraits d’une interview du Dr

Anne Garnier, médecin coordonnateur à

l’ODLC 38 au sujet du dé, pistage organisé du cancer du col de l’utérus, moins bien connu et qui

va bientôt être généralisé au niveau national.

� Les résultats en Isère

Tableau 1 : participation suite aux invitations des trois années 2010, 2011 et 2012

2010

25/38 ans

2011

39/50 ans

2012

51/65 ans

Iséroises invitées 36 940 59 344 50 407

NPAI 6 424 7 093 1 554

Femmes invitées hors NPAI 30 516 52 251 48 853

Femmes dépistées >12M 7 026 13 567 10 678

Participation à 12 mois (%) 23,0 26,0 21,8

Tableau 2 : Résultats des frottis recueillis en 2010, 2011 et 2012

Frottis

résultats connus

Frottis

pathologiques

Frottis non

significatifs

Frottis

normaux

137 612 4 313 800 132 499

% 3.1 % 0.6 % 96.3 %

attendus 30 516 < 1 % 96 %

Conclusion

� Atteinte satisfaisante des objectifs en matière de réponse aux invitations (25 % avant relance

et 30 % après relance) ;

� Le taux d’anomalies est conforme aux résultats attendus ;

� Les pathologies découvertes dans ce cadre : les résultats sont encore incomplets.

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

MODALITES DU DEPISTAGE ORGANISE DES CANCERS

EN RHONE-ALPES

La structure de gestion (ou centre de coordination des dépistages) est l’instance opérationnelle

dont le fonctionnement et les attributions sont fixés par voie réglementaire (cahier des

charges). Elle assure l’organisation locale du dépistage à l’échelle d’un ou plusieurs

départements. Son statut doit être à but non lucratif et indépendant des intérêts privés.

• Les missions d’une structure de gestion

� Assurer l’interface avec les médecins traitants, les radiologues, les gynécologues et les

gastroentérologues ;

� Participer à la formation des professionnels ;

� Participer à l’information, la sensibilisation et l’invitation des hommes et des femmes de la

population cible ;

� Assurer le suivi du processus de dépistage (information, organisation de la seconde lecture et

de la lecture des tests, envoi des résultats des tests de dépistage aux patients et à leurs

médecins, transmission des données épidémiologiques…) ;

� Assurer la qualité du dispositif en lien avec les différents professionnels impliqués ;

� Constituer et gérer les fichiers des personnes concernées ainsi que la collecte des données

pour le pilotage et l’évaluation des programmes de dépistage.

• La région Rhône-Alpes compte 7 structures de gestion

Carte 1 : Les structures de dépistages organisés des cancers en Rhône-Alpes

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

Certaines de ces structures sont très anciennes et ont été créées bien en amont de la

généralisation du dépistage organisé du cancer du sein en 2004 sous l’impulsion locale (Conseils

généraux ou Assurance maladie).

C’est le cas des structures du Rhône, Adémas 69 ; de l’Isère, ODLC 38 et de la Loire, VIVRE !.

Chaque structure, bien qu’ayant les mêmes missions, a un nom qui lui est propre et qui trouve

son origine dans le contexte même de sa création.

Ces structures sont actuellement financées par l’ARS, l’Assurance maladie et également, selon

les départements, par les Conseils généraux (Conseil général de l’Ardèche, de la Drôme, de

l’Isère, de la Loire, du Rhône et de la Haute-Savoie).

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

Présentation des structures

de gestion de la région

Rhône-Alpes

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

AIN : OFFICE DE LUTTE CONTRE LE CANCER

12 rue de la Grenouillère

01000 Bourg en Bresse

Tel. : 04 74 45 30 30

www.depistagecancer01.org

• Présentation

L’ODLC Ain est une antenne de l’ODLC de l’Isère qui est une association à but non lucratif

impliquée dans le dépistage des cancers depuis 1990.

L’ODLC-Dépistage des cancers dans l’Ain a été mise en place en 2003 pour organiser le

dépistage organisé des cancers sur ce département. L’équipe de l’Ain est autonome en termes

de budgets, d’organisation et de conduite du dépistage mais partage les services de support

(comptabilité, contrôle de gestion, gestion des ressources humaines, structure de l’association)

avec l’ODLC de l’Isère. Les deux structures mutualisent aussi leurs stratégies et leurs

communications sur les dépistages organisés des cancers.

L’équipe est composée de

� 1 médecin coordonnateur

� 1 adjointe administrative

� 1 chargée de projet

� 6 secrétaires

L’équipe de seconds lecteurs se compose de 8 radiologues.

79 467 femmes

âgées de 50 à 74 ans dans l’Ain

invitées en 2010 et 2011

Dépistage organisé du cancer du sein

Résultats médicaux

Dépistage organisé du cancer colorectal

Résultats médicaux

41 255 femmes ont bénéficié

d'une mammographie de dépistage

1 867 mammographies

avec anomalies (L1 et L2)

325 cancers dépistés

Lectures 1 et 2

dont 14 cancers

en 2e lecture

311 cancers

en 1re

lecture

1 455 ?

mammographies

avec anomalies

14 cancers

en 2e lecture

412

mammographies

avec anomalies

157 232 femmes et hommes

âgés de 50 à 74 ans dans l’Ain invités

en 2010 et 2011

139 822 personnes sans facteurs de risques

(non suivies par coloscopie)

49 437 personnes

ayant réalisé un test Hémoccult®II

1 221 personnes

avec un test positif

1053 coloscopies réalisées

63 cancers

détectés

373 polypes

(lésions pouvant

évoluer en

cancer)

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

DROME-ARDECHE : DAPC

9 rue Georges Méliès

26000 Valence

Tel. : 04 75 43 04 61 – Fax : 04 75 43 58 25

[email protected] - www.prevention-cancers-26-07.fr

• Présentation

La structure de gestion loue un local du

Conseil général de la Drôme, le personnel

est mis à disposition par le conseil général

moyennant un remboursement total de la

masse salariale.

L’équipe se compose de :

� - 1 médecin directeur plein temps et un

médecin adjoint (20% ETP)

� - 1 responsable administratif et financier

� - 6 secrétaires

L’équipe de seconds lecteurs se compose

de 17 radiologues

Le statut de la structure de gestion est un

Groupement d’intérêt public (GIP), qui a fêté

ses 10 ans en 2013 et dont les membres

sont : les Conseils généraux des deux

départements (majorité des voix

délibératives), les caisses d’assurance

maladie (CPAM, MSA et RSI), les conseils de

l’ordre des médecins Drôme et Ardèche et

les comités départementaux de la ligue

contre le cancer.

Les professionnels de santé partenaires de

DAPC

� 789 médecins généralistes,

� 66 radiologues premiers lecteurs dont 17

seconds lecteurs

� 24 gynécologues

� 40 gastroentérologues

124 200 femmes

âgées de 50 à 74 ans en Drôme et Ardèche

invitées en 2010 et 2011

Dépistage organisé du cancer du sein

Résultats médicaux

Dépistage organisé du cancer colorectal

Résultats médicaux

65 734 femmes ont bénéficié

d'une mammographie de dépistage

4 141 mammographies

avec anomalies (L1 et L2)

501 cancers dépistés

Lectures 1 et 2

dont 34 cancers

en 2e lecture

467 cancers

en 1re

lecture

3 199

mammographies

avec anomalies

34 cancers

en 2e lecture

942

mammographies

avec anomalies

228 023 femmes et hommes

âgés de 50 à 74 ans en Drôme et Ardèche

invités en 2010 et 2011

208 066 personnes sans facteurs de risques

(non suivies par coloscopie)

62 216 personnes

ayant réalisé un test Hémoccult®II

1 461 personnes

présentent un test positif

1 346 coloscopies réalisées

109 cancers

détectés

561 polypes

(lésions pouvant

évoluer) dont 261

à risque

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Le dépistage organisé des cancers du sein, colorectal et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

ISERE : OFFICE DE LUTTE CONTRE LE CANCER

19 chemin de la Dhuy CS 70139

38 244 Meylan cedex

Tel. : 04 76 41 25 25 – Fax : 04 76 41 29 57

[email protected] - www.odlc.org

• Présentation

L’Office de lutte contre le cancer (ODLC) est une association à but non lucratif impliquée dans le

dépistage des cancers en Isère depuis 1990. La structure organise et coordonne les dépistages

des cancers du sein, du colon rectum et du col de l’utérus pour le département de l’Isère et

assure le suivi administratif et budgétaire des structures de l’Isère et de l’Ain.

L’ODLC-Dépistage des cancers en Isère a été créé en 1988 et est chargé de l’organisation des

programmes de dépistage des cancers en Isère depuis 1990. Le programme pilote de triple

dépistage des cancers pour les femmes a évolué pour se conformer aux cahiers des charges des

programmes nationaux. L’Isère est un des sites expérimentaux de dépistage organisé des

cancers du col de l’utérus.

L’ODLC a fêté en 2011 les 20 ans du dépistage en Isère

L’effectif ODLC Isère se compose de 17 ETP

Pour le dépistage du cancer du sein et du

cancer colorectal

� 1 médecin coordonnateur

� 1 attachée de recherche clinique

� 1 adjointe médico administrative

� 6 secrétaires

Pour le dépistage des cancers du col de

l’utérus

� 1 médecin coordonnateur à mi temps

� 1 chargée de projet « Bases de données

Assurance maladie et pathologistes »

� 3 secrétaires

Pour la communication, le suivi

administratif et budgétaire :

� 1 chargée de mission et de

communication > Pour les 3 programmes de

dépistage en Isère

Pour les structures de dépistage de l’Isère

et de l’Ain :

� - 1 secrétaire administrative

� - 1 secrétaire comptable

� - 1 contrôleur de gestion > Pour les structures de l’Isère et de l’Ain

Les médecins partenaires de l’ODLC Isère

� 100 radiologues agréés 1ers lecteurs

(dont 20 radiologues seconds lecteurs)

� 1 200 généralistes

� 130 gynécologues

� 50 gastroentérologues

� 30 anatomopathologistes

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Le dépistage organisé des cancers du sein, colorectal et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

Les partenaires institutionnels, associatifs

� L’Assurance Maladie (CPAM Isère, MSA

Isère, RSI)

� L’Etat (Agence Régionale de Santé Rhône-

Alpes)

� Le Conseil général de l’Isère

Nombreux autres partenaires comme la

Mutualité Française Rhône Alpes et des

associations d’usagers comme Agaro, Grops

Ecoute cancer féminin, Espoir,

Solidairement vôtres, la Ligue contre le

cancer comité Isère, etc.

161 107 femmes

âgées de 50 à 74 ans en Isère

invitées en 2010 et 2011

Dépistage organisé du cancer du sein

Résultats médicaux

Dépistage organisé du cancer colorectal

Résultats médicaux

82 742 femmes ont bénéficié

d'une mammographie de dépistage

5 675 mammographies

avec anomalies (L1 et L2)

711 cancers dépistés

Lectures 1 et 2

dont 49 cancers

en 2e lecture

662 cancers

en 1re

lecture

4 091

mammographies

avec anomalies

49 cancers

en 2e lecture

1 584

mammographies

avec anomalies

312 840 femmes et hommes

âgés de 50 à 74 ans en Isère

invités en 2010 et 2011

263 676 personnes sans facteurs de risques

(non suivies par coloscopie)

118 091 personnes

ayant réalisé un test Hémoccult®II

2 669 personnes

présentent un test positif

2 426 coloscopies réalisées

132 cancers

détectés

753 polypes

(lésions pouvant

évoluer)

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

LOIRE : « VIVRE !»

58 rue Robespierre

BP 20279 – 42014 Saint-Etienne Cedex 2

Tel. : 04 77 01 09 93 - Fax : 04 77 01 09 93

www.depistage-vivre.fr

• Présentation

La structure est une association Loi 1901 à but non lucratif.

« Vivre ! » a fêté ses 20 ans en 2013

L’équipe se compose de 8 salariés de

« Vivre ! » :

� 1 médecin coordonnateur à temps plein

� 1 directeur administratif et financier à

temps plein

� 6 assistantes (dont une chargée du suivi

initial des positifs : 4,6 Equivalent temps

plein)

Professionnels de santé de la Loire

partenaires de « Vivre ! »

� 726 omnipraticiens

� 60 radiologues premiers lecteurs

� 23 radiologues seconds lecteurs

� 37 gynécologues libéraux et 38

gynécologues hospitaliers

� 20 gastro-entérologues libéraux et 16

gastroentérologues hospitaliers

� 23 anatomopathologistes libéraux

et hospitaliers

110 823 femmes

âgées de 50 à 74 ans dans la Loire

invitées en 2010 et 2011

Dépistage organisé du cancer du sein

Résultats médicaux

Dépistage organisé du cancer colorectal

Résultats médicaux

57 901 femmes ont bénéficié

d'une mammographie de dépistage

2 491 mammographies

avec anomalies (L1 et L2)

418 cancers dépistés

Lectures 1 et 2

dont 27 cancers

en 2e lecture

391 cancers

en 1re

lecture

1 824

mammographies

suspectes

27 cancers

en 2e lecture

667

mammographies

suspectes

212 685 femmes et hommes

âgés de 50 à 74 ans dans la Loire

invités en 2010 et 2011

185 672 personnes sans facteurs de risques

(non suivies par coloscopie)

64 126 personnes

ayant réalisé un test de dépistage

1 631 personnes

présentent un test positif

1 539 coloscopies réalisées

11 cancers

détectés

446 polypes

(lésions pouvant

évoluer)

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18

Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

ADEMAS 69 : ASSOCIATION POUR LE DEPISTAGE

ORGANISE DES CANCERS DANS LE RHONE

5 bis rue Cléberg

69005 Lyon

Tel. : 04 72 84 65 30 - Fax : 04 72 84 65 39

[email protected] - www.ademas69.asso.fr

• Présentation

Adémas 69 a bientôt 25 ans d’existence : dès 1989, le Rhône fait partie des 5 départements

pilotes en France à expérimenter le dépistage organisé du cancer du sein, étendu en 2004 à tout

le territoire. L’association pour le dépistage des maladies du sein, dite « Adémas 69 », devenue

en 2006 l’Association pour le dépistage organisé des cancers dans le Rhône organise également

depuis 2008 le dépistage du cancer colorectal.

L’Adémas 69 est une association de loi 1901. Elle regroupe environ 300 sociétaires et elle est

administrée par un Conseil composé d’une trentaine de membres représentants :

� l’Assurance Maladie (CPAM du Rhône, MSA Ain-Rhône, RSI Région Rhône),

� le Département du Rhône,

� l’Etat (ARS Rhône-Alpes),

� les professionnels de santé (radiologues, gynécologues, médecins généralistes,

anatomopathologistes, épidémiologistes, hépato gastroentérologues, chirurgiens),

� l’Ordre des médecins,

� les associations Europa Donna et Comité du Rhône de la Ligue contre le cancer,

� la mutuelle de prévoyance du personnel des Hospices civils de Lyon.

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

L’équipe Adémas se compose de 19

personnes :

� médecin coordonateur

� responsable administratif et financier

� médiateur de santé publique

� informaticiens

� infirmière et master de santé publique

� une équipe de secrétaires.

Professionnels de santé du Rhône

partenaires de l’Adémas 69 :

� 1 386 médecins généralistes

� 177 radiologues premiers lecteurs

et 14 radiologues seconds lecteurs

� 224 gynécologues libéraux

� 120 hépato-gastroentérologues

220 314 femmes

âgées de 50 à 74 ans dans le Rhône

invitées en 2010 et 2011

119 110 femmes ont bénéficié

d'une mammographie de dépistage

10 352 mammographies

avec anomalies (L1 et L2)

838 cancers dépistés

Lectures 1 et 2

dont 79 cancers

en 2e lecture

759 cancers

en 1re

lecture

7 972

mammographies

avec anomalies

79 cancers

en 2e lecture

2 380

mammographies

avec anomalies

416 556 femmes et hommes

âgés de 50 à 74 ans dans le Rhône

invités en 2010 et 2011

367 055 personnes sans facteurs de risque

104 391personnes

ont réalisé un test Hémoccult®

2 744 personnes

ont un test positif

2 466 personnes ont réalisé une coloscopie

168 cancers

détectés

833 polypes

(lésions pouvant

évoluer)

dont 500 à

risques

Dépistage organisé du cancer du sein

Résultats médicaux Dépistage organisé du cancer colorectal

Résultats médicaux

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

DOC SAVOIE : ASSOCIATION POUR LE DEPISTAGE

ORGANISE DES CANCERS EN SAVOIE 16 rue François Guise

73000 Chambéry

Tel. : 04 79 68 30 40

[email protected] - www.docsavoie.fr

• Présentation

La structure a été créée en 2003 sous la forme d’un Groupement d’intérêt public (GIP) qui a

évolué en association loi 1901 en 2012. Les membres de DOC Savoie sont des représentants :

- des Caisses d’Assurance maladie (CPAM, MSA, RSI),

- des professionnels de santé (radiologues, gynécologues, médecins généralistes,

anatomopathologistes, épidémiologistes, hépato gastroentérologues, chirurgiens),

- des associations (Comité de Savoie de la Ligue contre le cancer, association « Cancer du

Sein, Rester femme vivre bien », Association des stomisés de Savoie),

- des collectivités territoriales,

- du Conseil de l’ordre des médecins.

L’équipe Doc Savoie se compose de :

� 1 médecin coordonateur

� 1 responsable administratif et financier

� 1 ingénieur en santé publique

� 1 équipe de secrétaire.

L’équipe de seconds lecteurs se compose

de 8 radiologues.

Les professionnels de santé de Savoie

partenaires de DOC Savoie :

� 460 médecins généralistes

� 28 radiologues premiers lecteurs

� 35 gynécologues

� 16 hépato-gastroentérologues

� 9 anatomo-pathologistes

59 345 femmes

âgées de 50 à 74 ans dans en Savoie

invitées en 2010 et 2011

Dépistage organisé du cancer du sein

Résultats médicaux

Dépistage organisé du cancer colorectal

Résultats médicaux

35 657 femmes ont bénéficié

d'une mammographie de dépistage

1 980 mammographies

avec anomalies (L1 et L2)

229 cancers dépistés

Lectures 1 et 2

dont 25 cancers

en 2e lecture

204 cancers

en 1re

lecture

1 170

mammographies

avec anomalies

25 cancers

en 2e lecture

753

mammographies

avec anomalies

115 723 femmes et hommes

âgés de 50 à 74 ans en Savoie

invités en 2010 et 2011

102 617 personnes sans facteurs de risque

37 977personnes

ont réalisé un test Hémoccult®

767 personnes

ont eu un test positif

673 personnes ont réalisé une coloscopie

47 cancers

détectés

308 polypes

(lésions pouvant

évoluer)

dont 102 à risques

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21

Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon, et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

RESEAU DE DEPISTAGE DES CANCERS EN HAUTE-SAVOIE :

RDC 74 26 avenue de Chevène

CS50126 – 74003 Annecy Cedex

Tel. : 04 50 33 22 90 - Fax : 04 50 33 22 91

Site en construction

• Présentation

La structure de gestion est abritée dans les locaux du Conseil général qui met également à

disposition du personnel et du matériel.

Le statut de la structure de gestion est un Groupement d’intérêt public (GIP) dont les membres

sont : le Conseil général, les Caisses d’Assurance maladie (CPAM, MSA, RSI), l’association des

radiologues hauts-savoyards pour le dépistage du cancer du sein, le Conseil de l’ordre des

médecins et le Comité féminin départemental pour le dépistage des cancers du sein en Haute-

Savoie.

Le GIP a fêté ses 10 ans en 2013.

L’équipe RDC 74 se compose de :

� 1 médecin épidémiologiste

� 1 infirmière

� 1 responsable administrative et financière

� des secrétaires

L’équipe de seconds lecteurs se compose

de 10 radiologues.

98 900 femmes

âgées de 50 à 74 ans en Haute-Savoie

invitées en 2010 et 2011

Dépistage organisé du cancer du sein

Résultats médicaux

Dépistage organisé du cancer colorectal

Résultats médicaux

58 507 femmes ont bénéficié

d'une mammographie de dépistage

4 797 mammographies

avec anomalies (L1 et L2)

387 cancers dépistés

Lectures 1 et 2

dont 23 cancers

en 2e lecture

363 cancers

en 1re

lecture

3 304

mammographies

avec anomalies

23 cancers

en 2e lecture

1 493

mammographies

avec anomalies

192 268 femmes et hommes

âgés de 50 à 74 ans en Haute-Savoie

invités en 2010 et 2011

179 068 personnes sans facteurs de risque

(non suivies par coloscopies)

51 719 personnes

ont réalisé un test Hémoccult®II

1 228 personnes

ont eu un test positif

961 personnes ont réalisé une coloscopie

59 cancers

détectés

408polypes

(lésions pouvant

évoluer du

cancer)

Page 22: Le s dépistage s organisé s des cancers du sein, du côlon ...niro.univ-lyon1.fr/joomla/images/Dossier_de_presse... · Le cancer colo-rectal touche, chaque année, près de 42 150

22

Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon, et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

Les actions « phares »

développées en région

Rhône-Alpes pour promouvoir la participation

aux dépistages organisés des cancers

du sein, du côlon, et de l’utérus

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon, et du col de l’utérus

Opération «

Actions de promotion du dépistage

par l’Adémas

Le médecin coordonnateur et/ou le médiateur en santé publique de l’Adémas

régulièrement sur le thème des dépistages organisés à travers des réunions d’information

conviviales organisées en collaboration étroite avec les acteurs locaux (Ateliers Santé Ville,

Les vitrines des commerçants en bleu,

à l’occasion de Mars Bleu dans l’Ai

Mercred

Opération « sac à pain » - Doc Savoie

DOC Savoie a distribué 146 000 sacs à

pain aux couleurs d’Octobre Rose en

2013. 146 boulangeries ciblées sur les

zones de plus faible participation au

dépistage organisé du cancer du sein ont

soutenu cette action.

Actions de promotion du dépistage organisé du cancer

par l’Adémas 69

Le médecin coordonnateur et/ou le médiateur en santé publique de l’Adémas

sur le thème des dépistages organisés à travers des réunions d’information

conviviales organisées en collaboration étroite avec les acteurs locaux (Ateliers Santé Ville,

centres sociaux) du Département.

actions spectaculaires d’Octobre Rose et

Mars Bleu, ces interventions s’appuient sur

les acteurs des quartiers afin d’a

près des personnes. Il s’agit de favoriser un

échange sur les avantages et inconvénients

des dépistages à partir de leurs

interrogations.

Photo Alain Seveyrat

Les vitrines des commerçants en bleu,

à l’occasion de Mars Bleu dans l’Ain

23

Mercredi 24 septembre 2014

DOC Savoie a distribué 146 000 sacs à

pain aux couleurs d’Octobre Rose en

2013. 146 boulangeries ciblées sur les

zones de plus faible participation au

dépistage organisé du cancer du sein ont

soutenu cette action.

organisé du cancer

Le médecin coordonnateur et/ou le médiateur en santé publique de l’Adémas-69 interviennent

sur le thème des dépistages organisés à travers des réunions d’information

conviviales organisées en collaboration étroite avec les acteurs locaux (Ateliers Santé Ville,

ntres sociaux) du Département. Loin des

actions spectaculaires d’Octobre Rose et

Mars Bleu, ces interventions s’appuient sur

les acteurs des quartiers afin d’aller au plus

près des personnes. Il s’agit de favoriser un

échange sur les avantages et inconvénients

des dépistages à partir de leurs

interrogations.

Photo Alain Seveyrat

Page 24: Le s dépistage s organisé s des cancers du sein, du côlon ...niro.univ-lyon1.fr/joomla/images/Dossier_de_presse... · Le cancer colo-rectal touche, chaque année, près de 42 150

Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon, et du col de l’utérus

Création, en Isère, d’une pièce courte de théâtre forum

« La mammo de dépistage… y’a pas de quoi en faire un plat

Cette pièce a été développée par l’ODLC 38

avec une troupe de comédiennes et des

personnes RELAIS. Cette pièce interactive de

20 minutes est suivie d’un choix de scènes

rejouées et réinterprétées par le public. Un

débat en présence de l’ODLC et des

professionnels repérés localement vient

ensuite. Cette pièce déjà présentée 5 fois

vient de faire l’objet d’une captation vidéo

bientôt en ligne sur le site www.odlc.org

dans sa version courte. Ce support original et

participatif a été accueilli dans des

entreprises du département et sur les

territoires peu participants comme Bièvre Valloire le 20 juin 2014.

Journée de mobilisation pour le dépistage organisé

du cancer du sein en Haute

Formation en Drôme/Ardèche des professionnels de santé

thème du dépistage

la structure

Mercred

Création, en Isère, d’une pièce courte de théâtre forum

La mammo de dépistage… y’a pas de quoi en faire un plat

Cette pièce a été développée par l’ODLC 38

avec une troupe de comédiennes et des

personnes RELAIS. Cette pièce interactive de

20 minutes est suivie d’un choix de scènes

rejouées et réinterprétées par le public. Un

débat en présence de l’ODLC et des

sionnels repérés localement vient

ensuite. Cette pièce déjà présentée 5 fois

vient de faire l’objet d’une captation vidéo

bientôt en ligne sur le site www.odlc.org

dans sa version courte. Ce support original et

participatif a été accueilli dans des

ises du département et sur les

territoires peu participants comme Bièvre Valloire le 20 juin 2014.

Journée de mobilisation pour le dépistage organisé

du cancer du sein en Haute-Savoie

Formation en Drôme/Ardèche des professionnels de santé

thème du dépistage – Formation assurée par le médecin directeur de

la structure

24

Mercredi 24 septembre 2014

Création, en Isère, d’une pièce courte de théâtre forum

La mammo de dépistage… y’a pas de quoi en faire un plat »

territoires peu participants comme Bièvre Valloire le 20 juin 2014.

Journée de mobilisation pour le dépistage organisé

Formation en Drôme/Ardèche des professionnels de santé sur le

Formation assurée par le médecin directeur de

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon, et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

Le Côlon tour® dans la Loire à Roanne

A côté de ces actions « phares », chaque structure a mis en place, en lien avec les partenaires

locaux, d’autres types d’actions de promotion des dépistages.

� Vers le grand public

� Des soirées-débat,

� des stands d’information et de sensibilisation dans différents lieux qui accueillent du public :

centres hospitaliers, halls des organismes de sécurité sociale, centres commerciaux,

marchés,

� des conférences,

� des « manifestations sportives » :

• Soirée « roller en rose » dans le 73 : Les Roller Potes vêtus de rose déambulent dans les

rues de Chambéry et distribuent des dépliants et marques pages d’informations sur le

dépistage du cancer du sein,

• Des courses : course Odysséa dans le 73 « Ensemble contre le cancer du sein », la

Grenobloise « Tous solidaires contre le cancer du sein »,

� le Côlon Tour ®qui a circulé dans certains départements en lien avec les LCC,

� des animations théâtrales sur les freins et motivations au dépistage (69).

�Vers les professionnels de santé

� des formations de professionnels relais,

� des conférences,

� diffusion d’outils pour sensibiliser la patientèle des professionnels,

� rencontres des médecins généralistes,

� réalisation de newsletters.

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon, et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

Paroles

de professionnels

Nous avons recueilli auprès de professionnels de santé,

leurs avis et leurs témoignages sur leurs pratiques quotidiennes

en matière de dépistages des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus.

Nous vous en proposions quelques extraits.

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon, et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

Paroles de professionnels sur le dépistage du cancer du sein

Quels sont les avantages des dépistages (organisés ou individuels) ?

« Le problème c’est de convaincre les femmes de l’utilité de la mammographie !

Je vois que mes patientes qui rechignent à faire le dépistage, ne rechignent pas sur le

dépistage organisé ou dépistage individuel, mais sur le fait de faire une mammographie. »

« Le gros avantage à se faire dépister c’est qu’on gagne du temps sur la maladie.

Par le dépistage organisé, on va aller chercher un éventuel cancer. On sait que 7 femmes

sur 1 000 chaque année vont découvrir leur cancer grâce au dépistage organisé. On arrive

avant que la femme ressente une douleur au sein ou un écoulement mamelonnaire. »

« Il y a 30 % de décès en moins avec le dépistage organisé.

C’est ça le message fort à faire passer. »

Comment fonctionne la 2nde lecture de la mammographie ?

« ll faut rappeler les avantages de la deuxième lecture : cela permet quand même

de détecter près d’un cancer sur 10 parmi ceux qui sont détectés. »

« Le dépistage organisé c’est se donner la chance d’avoir 2 avis sur un examen.

Cela permet une prise en charge la plus précoce possible. »

« Seuls les clichés pour lesquels le radiologue considère qu’il n’y a pas d’anomalies sont relus

une deuxième fois. On sait que les conditions dans lesquels se déroule la lecture peuvent

jouer. Les femmes qui ne rentrent pas dans le dépistage organisé ne peuvent pas bénéficier

de cette deuxième lecture. La lecture de mammographie est un exercice très subtil. »

« Une fois qu’on a expliqué aux femmes la double lecture et la prise en charge à 100%,

elles adhèrent au dépistage organisé. Mais je dirais qu’une fois qu’elles ont accepté

la mammographie, on peut dire que 99% du travail est fait. »

« Pour l’innocuité, on sait qu’on n’a pas une innocuité à 100 % pour la mammographie

malheureusement, mais si on fait une balance bénéfice/risque le bénéfice est positif. »

Que dites-vous sur la question du sur-diagnostic ?

« Il faut bien faire la différence entre le sur-diagnostic et le sur-traitement. C’est-à-dire

diagnostiquer un petit cancer cela ne veut pas forcément dire des traitements agressifs. »

« Il faut surveiller que cela ne soit pas disproportionné par rapport aux décès que l’on

va éviter. On sait que les études concluent toujours à l’efficacité du dépistage organisé

du cancer du sein pour éviter la mortalité. Pour l’instant ce que l’on sait faire de mieux

c’est la mammographie et la deuxième lecture pour rattraper des choses non vues. »

Quelles sont les réticences des femmes ?

« Pour les femmes, le principal frein c’est la peur. La peur est quelque chose d’ambivalent :

la peur peut être un déclencheur car il faut quand même avoir un peu peur pour se sentir

concernée et en même temps cela peut être un frein car cela peut empêcher de faire

la démarche. Il y a 7 cancers détectés pour 1000 femmes donc il faut quand même dire

qu’il y a quand 993 femmes qui sont rassurées ! »

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon, et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

« C’est plus facile d’avoir les gens en face de soi. Je ne vois nulle part l’argument suivant :

lorsqu’on fait la balance entre les bénéfices et les risques, on gagne 10% de gain

d’espérance de vie. » »

« Comme dans tous les actes de prévention, si vous entrez dans le dépistage il faut accepter

l’idée qu’on puisse vous annoncer une mauvaise nouvelle. Et puis c’est vrai que cela peut

être douloureux, selon les pressions et les manipulations effectuées. C’est un facteur

limitant. »

« Quand vous êtes dans une situation difficile financièrement vous n’avez pas envie

qu’en plus on vous annonce des mauvaises nouvelles parce que c’est déjà assez difficile

comme ça. Quand vous êtes dans une meilleure situation économique, les gens vont plus

vers le dépistage. »

« Il faut dire aux femmes que certains inconvénients du dépistage doivent être discutés

avec leur médecin traitant.»

Paroles de professionnels sur le dépistage du cancer colorectal

Pourquoi se faire dépister pour le cancer colorectal ?

« Le cancer colorectal il est bien moins connu par les personnes que le cancer du sein.

On a l’impression qu’il est moins fréquent mais il est très présent et entraîne pas mal

de décès alors que si il est pris tôt il peut-être guéri. »

« Le cancer du côlon c’est 42 000 cas chaque année en France en Rhône-Alpes c’est environ

10 % de ça donc ça reste un cancer très fréquent qui cause 17000/18000 décès par an.

Le tabou qu’il faut lever c’est la manipulation des selles. »

« Le but du dépistage c’est de détecter les petites tumeurs bénignes, pour éviter

d’éventuels polypes. »

« C’est un cancer qui se développe assez lentement à partir de lésions du côlon qu’on

appelle des polypes qui sont des excroissances de la muqueuse intestinale. Si on enlève

les polypes avant qu’ils se développent en cancer on évite des décès par cancer mais

on évite aussi l’apparition de cancers. »

En quoi consiste le dépistage ?

« J’explique à mes patients qu’on dépiste la présence de sang dans les selles, ce qui permet

de penser qu’il peut y avoir éventuellement un polype dans le côlon. Pour cela, il faut faire

un prélèvement de selle sur quelque chose de sec et pas dans la cuvette. Et puis ensuite,

il faut prélever un petit morceau de selle, l’équivalent d’un grain de riz. »

« Ce test est simple puisqu’il suffit de prélever un peu de selles chez soi et de les déposer

sur des plaquettes qui sont remises. C’est spontanément un peu rebutant puisqu’il faut aller

prélever dans les selles un peu de matière. On s’aperçoit que les gens qui l’ont déjà fait le

refont plus facilement. Donc si le résultat est positif (c’est-à-dire qu’on a trouvé des traces

de sang dans les selles) il faut aller rechercher l’origine du saignement. »

« Il s’agit de détecter la présence de tumeurs bénignes non dégénérées que l’on peut

ôter plus ou moins facilement par les voies naturelles au cours d’une colonoscopie

et avec ensuite une surveillance régulière par coloscopie chez ceux chez qui on a trouvé

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Le dépistage organisé des cancers du sein, du côlon, et du col de l’utérus

Mercredi 24 septembre 2014

des adénomes c’est à dire des petites tumeurs bénignes et on évite d’éventuels polypes

et c’est ce qui prévient le cancer. »

« C’est un test qui ne se fait que tous les 2 ans. Ce n’est donc finalement pas grand-chose

et ce n’est pas douloureux. »

Quand doit-on faire une coloscopie ?

« La recherche de l’origine du saignement se fait par coloscopie : c’est un examen avec

une petite caméra qui regarde l’intérieur de l’intestin pour voir toute la paroi du côlon

et du rectum et voir si il y a la présence de ces excroissances, de ces polypes ou de ces

cancers débutants. Si on trouve un cancer débutant, il y a plus de 90% de chance de le

guérir alors que si on trouve un cancer déjà diffusé dans l’organisme, les chances

de guérison sont minimes. Donc on est très gagnant à le trouver précocement. »

« On peut trouver très précocement des cancers et les enlever au moment de la coloscopie

et cela ne nécessitera pas d’autres traitements ensuite. Ca se résout très facilement.

Si on attend d’avoir d’autres symptômes il faudra probablement un traitement plus lourd,

une chirurgie plus lourde, une chimiothérapie. Par ce test qui peut sembler désagréable

mais qui est quand même très simple à faire, on peut éviter tout cela. »

« On ne fait pas de coloscopie à tout le monde car c’est un examen qui est lourd, coûteux

et qui nécessite une anesthésie. Quand il y a un test positif on se préoccupe de façon

très assidue de ce qui a été fait comme examen pour rechercher l’origine du saignement. »

« Avec le petit test on peut arriver à sauver des vies et avoir un avantage en termes

de prise en charge des lésions intestinales qui est très important. »

Quels arguments avancez-vous à vos patients pour qu’ils acceptent

de faire le dépistage ?

« C’est systématique, pour moi chaque personne âgée de 50 à 74 ans, homme ou femme

va recevoir une proposition de ma part pour les dépistages du cancer du côlon. J’essaie

de relancer régulièrement mes patients qui sont récalcitrants. Mon but n’est pas de les

contraindre mais de veiller à ce que l’information qu’ils ont eu ait été suffisamment claire

et loyale et si j’ai bien pu répondre à toutes leurs questions. Mon objectif c’est vraiment

que cela soit une décision argumentée. »

« J’explique en 3 mots à mes patients comme ça marche parce que sinon ils vont mettre

le test dans le tiroir sans même savoir ce que c’est. »

« Tant qu’ils n’en ont pas discuté avec leur médecin, ils ne se sentent pas concernés.

Ca devient quelque chose de concret à partir du moment où on en parle. Le blocage

psychologique me paraît facile à lever en discutant. »

« On a une parfaite adhésion au dépistage lorsque les patients comprennent l’enjeu.

J’ai eu très peu de tests positifs depuis que je le propose. »

« Dans les dépistages ce sont des décisions mûrement réfléchies, il y a un intérêt à le faire

et il faut en discuter avec un professionnel de santé. Il faut aller discuter avec un

professionnel de santé de ses réticences. »

« Ce test malgré ce dont on peut avoir peur, ce côté rebutant et compliqué, il est

en réalité facile à faire. Mais il faut aussi faire passer le message aux médecins. »

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Que pensez-vous des nouveaux tests ?

« Le test actuel trouve un cancer sur 2. Les tests immunologiques qui vont être proposés

consistent toujours à rechercher du sang dans les selles mais ce sont des tests qui sont plus

pointus dans la recherche de l’hémoglobine dans les selles. Ils devraient être disponibles fin

2014 ou début 2015. »

« Le prochain test sera beaucoup plus simple à utiliser. On aura un meilleur taux d’adhésion.

Il faudra communiquer sur le fait que le test sera plus simple. »

Paroles de professionnels sur le dépistage du cancer du col de l’utérus

Est-ce qu’il y a une différence entre le dépistage individuel

et le dépistage organisé ?

« Le dépistage du col c’est l’un des dépistages recommandé au niveau international

et qui fait même l’objet depuis 2013 d’une recommandation de la commission européenne

qui préconise d’organiser les 3 dépistages (sein, côlon et col). »

« On conseille actuellement, au niveau international, de commencer à 25 ans. »

L’examen consiste à faire un frottis ?

« On recommande aux femmes de faire l’examen de dépistage auprès de tous les

professionnels de santé qui peuvent le faire : gynéco, généraliste, et depuis la loi HPST

les sages femmes. C’est aussi possible dans les centres de planification familiale, les centres

de gynéco, les consultations à l’hôpital. »

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

« Les femmes ne savent pas encore assez qu’elles peuvent aller chez leur généraliste. »

Focus sur une expérimentation en Isère : inciter les femmes

qui n’ont pas effectué de frottis depuis 3 ans à faire cet examen

Extraits d’une interview du Dr Anne Garnier, médecin coordonateur à l’ODLC 38 « Il y a 13 départements qui sont impliqués dans un programme expérimental.

Ce dépistage est organisé différemment des 2 autres programmes de dépistage organisé.

Pour les dépistages du cancer du sein et du côlon, l’examen qui est fait est différent de celui

pratiqué en dépistage individuel. Pour la mammographie, c’est particulier puisqu’il y a une

deuxième lecture, et le test Hémoccult® ne se fait pas en dehors du dépistage organisé.

Pour le dépistage du col, c’est le frottis. C’est le même qu’il soit fait dans le cadre du dépistage

organisé ou du dépistage individuel. En Isère, nous ne prenons pas en compte toutes

les femmes qui font spontanément leur frottis : on ne les invite pas. Nous invitons uniquement

les femmes qui n’ont pas fait cet examen depuis 3 ans. On va recueillir de l’Assurance maladie

les dates de remboursements des derniers frottis pour toutes les femmes habitant en Isère

et on ne va inviter que celles qui n’ont pas fait leur examen.

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Chaque année on partage les femmes en tranche d’âge : 3 sous-tranches d’âge (25/38 ans)

pour les plus jeunes, âge intermédiaire (38/50 ans) et enfin la dernière tranche (51/65 ans).

Chaque année, on envoie à l’une de ces tranches d’âge une invitation. On envoie 30 000 à 40

000 invitations. En Isère, on a obtenu la gratuité du frottis. On propose aux femmes de faire

ce frottis avec des étiquettes de gratuité. Elles payent la consultation chez le médecin mais

la lecture du frottis, est prise en charge à 100%. C’est une spécificité en Isère.

Les femmes qui ne se font pas suivre sont souvent celles qui sont de faible niveau économique,

faiblement diplômées. L’accès aux spécialistes est très lié au niveau d’études.

La tranche d’âge concernée est celle des 25/65 ans. Les femmes un peu âgées, après

la ménopause, pensent qu’elles n’ont plus besoin de faire des frottis. Le cancer du col est dû

à la persistance d’un virus qui se contracte par voie sexuelle. On peut montrer des signes

des années plus tard, donc il faut poursuivre les frottis même après la ménopause.

La borne inférieure c’est 25 ans. Plus on est jeune et plus les lésions ont une chance

de régresser.

On invite les femmes par courrier et nous faisons également des actions de terrain en direction

des femmes précaires avec les municipalités. On intervient du côté des médecins par le biais

de l’Assurance maladie qui gratifie les médecins. Ils ont des objectifs de santé publique.

Parmi eux il y a la réalisation de frottis par leur patientèle. L’Assurance maladie informe

les médecins en leur disant « Parmi votre patientèle il y a X femmes qui ont fait un frottis ».

Les médecins ne le savent pas forcément puisque les femmes peuvent faire le frottis ailleurs

que chez eux. Ils ne sont pas forcément au courant. L’Assurance maladie incite les médecins

généralistes à proposer à leur patientèle féminine le frottis. On a aussi une déléguée

à l’information médicale qui va visiter les médecins nouvellement installés et leur expliquer

le protocole.

On a eu un financement de l’InCA pour une étude particulière sur 3 territoires de l’Isère.

On a repéré 3 territoires qui étaient particulièrement mal suivis : le territoire de l’Oisans

qui est un territoire de montagnes avec des problèmes d’accès. On a travaillé avec les sages

femmes qui sont installées localement et cela fonctionne bien. Nous avons travaillé aussi

avec des associations qui interviennent auprès de femmes travailleuses saisonnières, elles

sont souvent mal suivies. Nous avons aussi des zones à forte précarité : le secteur de Vienne

Roussillon dans la Vallée du Rhône et puis le secteur de la ville de Grenoble (certains quartiers

ZUS). Nous testons des moyens spécifiques : dans 2 quartiers de Grenoble on teste l’envoi

aux femmes d’une invitation avec un rendez-vous pré-fixé. On écrit aux femmes pour leur dire :

« Vous pouvez vous rendre mardi 15 février à 15h au centre social X près de chez vous ».

On leur donne d’avance un rendez-vous avec quelqu’un pour leur faire un frottis.

On espère que cela va avoir un impact.

L’accès au frottis par d’autres moyens que le médecin gynécologue n’est pas assez connu.

Les femmes ne savent pas encore assez qu’elles peuvent aller chez leur généraliste. Si elles

ne souhaitent pas que ce soit leur médecin traitant (parce que c’est une femme par exemple),

elles peuvent aller voir quelqu’un d’autre juste pour ce frottis, par exemple une femme

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généraliste ou une sage femme. Et ça c’est quelque chose qui n’est pas bien connu des femmes,

ni même de tous les médecins.

On pense que tout le monde fait des frottis au moins une fois tous les 3 ans mais cela n’est

pas vrai. L’objectif du Plan cancer c’est de passer à 80%, et les pays nordiques qui ont fait

des programmes depuis longtemps, ont démontré que c’était tout à fait possible. En Angleterre

ils en sont à 90%. Autrefois, au moment de la diffusion de la contraception orale, les femmes

allaient chez le gynécologue. Les gynécologues étaient très investis dans la prévention mais

actuellement il y a un grand manque de gynécologues et le relai ne s’est pas fait. Beaucoup

de femme n’ont pas accès à une consultation chez un gynécologue. Soit elles sont chez

un généraliste qui fait beaucoup de frottis et elles sont suivies, mais si ce n’est pas le cas elles

ne sont pas suivies…

Les 25/30 ans, ne se font pas beaucoup suivre en dehors des grossesses. Le cancer du sein, on

en parle énormément, et les femmes connaissent la mammographie. Les femmes ne rattachent

pas forcément le frottis à la prévention du cancer du col. Les femmes ne citent pas le frottis

quand on leur demande quels sont les dispositifs de prévention du cancer du col. C’est bien

moins connu que la mammographie.

Il y a une image utilisée autour du cancer du sein qui n’est pas du tout la même pour le cancer

du col. Le cancer du col c’est le Papilloma virus, cela se transmet par voie sexuelle donc il y a

irruption de la sexualité. Il faut aussi dire que ce n’est pas parce qu’on a le virus Papilloma

virus qu’on a un cancer. C’est un virus que tout le monde a, mais on possède une immunité

qui tue le virus. Mais pour un petit pourcentage de femmes elles ne sont pas immunisées

et ne s’en débarrassent pas. Ce n’est pas parce qu’on a un Papilloma virus dans son col

qu’on a un cancer. Il faut dédramatiser car ce n’est que si le virus persiste longtemps

qu’on a un risque. Il y a beaucoup de panique injustifiée. »

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Annexes

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Documents d’information grand public

� Brochure sur le dépistage organisé du cancer du sein extraite du dépliant

de l’INCa réalisé dans le cadre d’Octobre rose 2013

A télécharger à l’adresse suivante :

www.e-cancer.fr/publications/50-depistage-du-cancer-du-sein/706-brochure-dinformation-complete-sur-le-

depistage-organise-du-cancer-du-sein

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� Brochure sur le dépistage organisé du cancer colorectal extraite du

dépliant de l’INCa dans le cadre de Mars B leu 2013

A télécharger à l’adresse suivante :

www.e-cancer.fr/depistage/depistage-du-cancer-colorectal/espace-grand-public/le-depistage-organise-en-

pratique

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Organisation générale des dépistages organisés des cancers

C’est dans un arrêté du 24 septembre 2001 que le ministère chargé de la santé pose le principe

de programmes de dépistages organisés pour les maladies aux conséquences mortelles

évitables.

Les cancers du sein et du colon sont concernés par la mise en place de programmes de

dépistages organisés. Le dépistage est un acte de prévention qui permet de déceler très tôt

d'éventuelles anomalies en l'absence de tout symptôme. Cela permet de se soigner plus

facilement et cela augmente les chances de guérison.

En 2003, le chef de l’Etat fait de la lutte contre le cancer une priorité gouvernementale en

lançant un plan quinquennal de mobilisation nationale. En 2006, un arrêté du 29 septembre

redéfinit les principes du dépistage organisé du cancer du sein ainsi que ceux du dépistage

organisé du cancer colorectal.

Pour le cancer du col de l’utérus, un cahier des charges national existe également, définissant le

fonctionnement des expérimentations.

En 2009 est publié le second plan cancer (Plan Cancer 2009-2013) qui met l’accent sur les

efforts en matière de recherche et d’innovation, sur une meilleure prise en compte des

inégalités de santé face au cancer, sur le renforcement de la coordination des soins, sur les

nouvelles initiatives sanitaires et médico-sociales.

Début 2014 est sorti le nouveau Plan Cancer 2014-2019 « Guérir et prévenir les cancers :

donnons-nous les mêmes chances à tous partout en France ». La priorité de ce 3e Plan Cancer va

à la prévention et au dépistage, deux leviers d’action majeurs pour prévenir et faire reculer la

maladie.

Ce 3e Plan Cancer, confirme que le dépistage du cancer du col utérin par frottis cervicaux doit

faire l’objet d’une généralisation.

La coordination nationale des dépistages organisés des cancers en France est placée sous la

responsabilité du ministère chargé de la santé. L’Institut national du cancer (INCa) et la

Direction générale de la santé (DGS) assurent le pilotage de ces programmes.

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Liens utiles et documents de référence

Au niveau national

� Institut national du cancer (INCa): www.e-cancer.fr

� Ministère chargé de la santé : www.sante-gouv.fr (rubrique Dossiers)

� Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) :

www.inpes.sante.fr

� Institut de veille sanitaire (InVS) : www.invs.sante.fr (Dossiers thématiques / maladies

chroniques)

Au niveau local

Les sites des structures de gestion de la région (voir sur le site de l’ARS pour retrouver les url

des structures)

� Ain - ODLC 01 : www.depistagecancer01.org

� Drôme- Ardèche -DAPC : www.prevention-cancer-26-07.fr

� Isère - ODLC 38 : www.odlc.org

� Loire - VIVRE ! : www.depistage-vivre.fr

� Rhône - ADEMAS : www.ademas69.asso.fr

� Savoie - Doc Savoie : www.docsavoie.fr

� Haute-Savoie - RDC 74 : site en construction

Les documents de référence

� Le cahier des charges du dépistage organisé des cancers du sein et colorectal (arrêté

du 29/09/2006) : www.ars.rhonealpes.sante.fr/fileadmin/RHONE-

ALPES/RA/Direc_sante_publique/Protection_Promotion_Sante/Prevention_Promotion_

Sante/Acrobat/Cahier_des_charges_2006.pdf

� Le Plan cancer 2014-2019 : www.e-cancer.fr/le-plan-cancer

� Le volet régulation du Schéma régional de prévention Rhône-Alpes :

http://www.ars.rhonealpes.sante.fr/fileadmin/RHONE-

ALPES/RA/Direc_strategie_projets/PRS_Programmes_CNP/prs_maj_072013/20130709

_DSPRO_SRP.pdf

Les partenaires sur la thématique cancer

� Les caisses primaires d’Assurance maladie de la région,

� La coordination régionale de la gestion du risque de l’Assurance maladie,

� Les caisses de la Mutualité sociale agricole (MSA) de la région,

� Le Régime social des indépendants (RSI) des Alpes,

� Le Régime social des indépendants (RSI) du Rhône,

� Les Conseils généraux des 8 départements de Rhône-Alpes,

� Les comités féminins et citoyens de la région,

� La Ligue contre le cancer,

� Les associations locales.

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Comité de rédaction

Ont participé à la rédaction de ce dossier : Dr Christian Balamou (ODLC 01), D

r Anne Bataillard

(ODLC 01/38), Virginie de Charentenay (ADEMAS), Jocelyne Chevallier (ODLC 38), Dr Anne

Deloraine (Doc Savoie), Dr Catherine Exbrayat (ODLC 38), D

r Anne Garnier (ODLC 01/ 38),

Dr Janine Kuntz (Vivre !), D

r Claudine Mathis (RDC 74), D

r Etienne Paré (DAPC), Lucie Patois (Doc

Savoie), Dr Patricia Soler-Michel (ADEMAS), ainsi que Magali Coquelin (ARS) et Aurélie Roux-

Raquin (ARS).

Remerciements

Dr Thierry BRUYERE, D

r Catherine Exbrayat, D

r Luc de FORSANZ, D

r Anne Garnier, D

r Eric-

Emmanuel GRISON, Dr Arnaud SCHREIBER, D

r Patricia SOLER-MICHEL, D

r Eric TEIL.

Contacts presse

Pour l’ARS Rhône-Alpes

Magali COQUELIN

04 27 86 57 72

[email protected]

ODLC 01 : Dr Anne Garnier / Dr Christian Balamou

04 76 41 42 75 / 04 74 45 30 30

[email protected] / [email protected]

DAPC : Dr Etienne Paré

04 75 43 04 61

[email protected]

ODLC 38 : Dr Catherine Exbrayat

04 76 41 42 73

[email protected]

VIVRE ! : Dr Janine Kuntz

[email protected]

ADEMAS 69 : Dr Patricia Soler-Michel / Virginie de Charentenay

04 72 84 64 57

[email protected] / [email protected]

Doc Savoie : Dr Anne Deloraine / Lucie Patois

04 79 68 30 40 / 04 79 68 30 47

[email protected] / [email protected]

RDC 74 : Dr Claudine Mathis

04 50 33 22 90

[email protected]

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Magali COQUELIN

04 27 86 57 72

[email protected]