Du mardi 25 au dimanche 30 août, les séminaristes, les jeunes qui vivront l’année de fondation spi-rituelle à la Maison Saint-

Augustin et des jeunes du service des vocations ont pris part, avec leur évêque, au pèlerinage diocésain sur les traces des saints de notre dio-cèse. Ce fut une réelle bénédiction de se retrouver pendant cette pan-démie que nous traversons, même si nous avons respecté avec vigilance les gestes barrière dans la joie et le recueillement.Nous étions environ soixante chaque jour, auxquels s’ajoutaient les partici-pants à la messe du matin et les par-ticipants aux vêpres de l’après-midi. L’objectif était simple, marcher sur les pas de quelques saints qui ont mar-qué notre diocèse et faire mémoire

de leur impact et de leur fécondité : saint Louis, de Fontainebleau à Melun ; saint Mathurin et saint Jean-Baptiste, de Larchant à Nemours ; sainte Bathilde et sainte Jeanne d’Arc, de Chelles à Lagny ; saint Crépin, saint Crépinien et saint Aile, de Rebais à Verdelot ; saint Fiacre et les saintes abbesses de Jouarre, de Meaux à Jouarre, sans oublier la vénération de la Vierge Marie à Preuilly et Verdelot sous le vocable de Notre-Dame du Chêne et Notre-Dame de Pitié. Quel recueillement et quelle dévotion devant les reliques de nos aînés ! On ressentait la den-sité des prières humblement pré-sentées avec confiance au Seigneur. Les séminaristes ont perçu l’attente du peuple à qui ils seront envoyés, ce qui a été pour eux à la fois très stimulant et encourageant.

Tout au long de notre pèlerinage, nous avons prié pour les vocations religieuses masculines et féminines qui participent à la vigueur de notre diocèse et à son dynamisme. Prions fidèlement pour que le Seigneur envoie des ouvriers pour la mis-sion et rendons grâce à Dieu pour nos douze séminaristes et pour les quatre jeunes qui entrent à la Maison Saint-Augustin : ils sont la manifestation de la bonté de Dieu envers nous.

Monseigneur Jean-Yves

Nahmias,Evêque de Meaux

Une rentrée sur les pas des saints de notre diocèse

DES SÉMINARISTES DU DIOCÈSE DE MEAUXN° 208 // OCTOBRE > DÉCEMBRE 2020

// LA LETTRE DES SÉMINARISTES DU DIOCÈSE DE MEAUX

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UNE MESSE EST CÉLÉBRÉE CHAQUE MOIS POUR LES ABONNÉS, LES BIENFAITEURS ET LEURS FAMILLES

LE SERVICE DES VOCATIONS PROPOSEDîner vocations un soir de l’automnePour ceux qui se posent des questions, et qui voudraient échanger avec d’autres.

Vacances de Noël Retraite pour discerner un choix

Lundi de Pâques 5 avril 2021 Marche des vocations avec Mgr Nahmias. Une journée pour parler vocation en direct avec l’évêque, des séminaristes et avec d’autres garçons s’interrogeant sur une vocation sacerdotale.

Dimanche 20 juin 2021 à la cathédrale à Meaux Ordinations 27 juin soir au 2 juillet 2021Pèlerinage du diocèse à Lourdes pour faire l’expérience du service des malades.

Et toujours, toute l’année, des rencontres individuelles pour faire le point sur un appel, prendre des moyens objectifs de discernement, trouver un directeur spirituel…

Contact : Père Guillaume de Lisle 06 72 85 00 92 pgdelisle@gmail.com

SERVICE DES VOCATIONS DU DIOCÈSE DE MEAUX

Père Guillaume de Lisle Délégué aux vocations 06 72 85 00 92 pgdelisle@gmail

Sœur Anne Abbaye Notre-Dame-de-Jouarre 01 60 22 06 11

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C’était l’occasion d’avoir un temps fraternel avant de repartir dans nos dif-

férents séminaires. Nous avons échangé autour de l’encyclique Laudato Si dont c’est le cin-quième anniversaire. À cet ef-fet, nous avons visité une ferme biologique aux environs de Coulommiers.

Par ailleurs, nous étions quatre à vivre une étape dans notre parcours : François-Olivier a été institué acolyte ; Albert, Hugo et moi avons été admis parmi les candidats au sacer-doce du diocèse.L’admission est l’une des pre-mières étapes pour un sémi-nariste sur son chemin vers

l’ordination sacerdotale. C’est aussi un grand moment pour le candidat car l’Église, par la voix de l’évêque, reconnaît officiel-lement notre appel à suivre le Christ.

C’était pour moi un grand mo-ment de joie de pouvoir parta-ger cela avec les sœurs béné-dictines de Jouarre, mes amis, ma famille et mes frères sémi-naristes.

D’autant plus que cette étape arrive après deux ans de philo-sophie au séminaire, où la foi et la raison ont été l’objet majeur de nos études.

Rendons grâce à Dieu pour cette belle étape, qui est aussi le fruit de la prière de ceux et celles qui prient pour les voca-tions sacerdotales et de nos bienfaiteurs !

Jason Nioka, Séminariste du diocèse

de Meaux en formation au Séminaire de Paris en 1ère année

de Théologie

formation des Scouts et Guides de France [SGDF].C’est à la demande d’une an-cienne co-cheftaine, en raison de mon expérience dans le scoutisme et de ma situation de séminariste, que j’ai été ap-pelé. Avoir un séminariste sur le camp permettait d’avoir un accompagnement spirituel, car la vie spirituelle est un des axes pédagogiques du mouvement scout. J’ai immédiatement accepté parce que l’aventure scoute me manquait et aussi parce que je connais les désirs et les besoins des chefs en ce qui concerne la vie spirituelle.Le mouvement SGDF s’est de plus en plus ouvert ces der-nières années et les enca-drants viennent d’horizons très divers. Pour certains, le scou-tisme est le seul lien qu’ils ont avec Jésus-Christ. Mais tous ont une grande soif spirituelle, car le scout veut « faire de son mieux », il veut faire le Bien. J’ai la conviction qu’en camp les jeunes et leurs chefs vivent une expérience ecclésiale : ils apprennent à vivre ensemble et à se respecter avec leurs différences ; ils vont vers les plus pauvres et expérimentent la « sobriété heureuse » ; ils font corps ensemble par des liens fraternels et dépassent ensemble les épreuves qu’ils rencontrent dans leur engage-ment. Le Christ est bien pré-sent au cœur des scouts, même chez ceux qui ne s’en rendent pas compte.C’était un défi pour moi de venir en tant que séminariste et d’avoir une proposition spi-rituelle adéquate. Maintenir la liturgie des heures et l’oraison

quotidienne était un point im-portant même si la vie en camp est très chargée. Vis-à-vis des chefs, j’ai mené un temps d’échange en début de chaque semaine pour évoquer les dif-ficultés rencontrées à faire vivre la dimension spirituelle aux jeunes. Et j’ai proposé aux unités qui le souhaitaient un temps de témoignage et de questions, ce que j’ai eu la joie de faire deux fois.Pour l’équipe d’accompagne-ment, j’ai réalisé des temps spirituels sous forme de prière ou d’échange. Par ailleurs, nous écrivions en équipe un journal de camp dans lequel un article, pour aider les chefs, était dédié à la dimension spirituelle. Ce camp a été l’occasion de travailler une nouvelle fois au sein d’une équipe et m’a per-mis de dépasser certains obs-tacles que j’avais connus suite à un précédent échec. C’était aussi le moment d’apprendre à me positionner comme accom-pagnateur. J’ai eu recours à la prière pour trouver les mots dans mes accompagnements. En effet, dans une équipe de chefs peu formés, les conflits peuvent naître assez vite. Il était donc nécessaire de les sensibi-liser à l’écoute mutuelle et à la manière d’exprimer leurs diffi-cultés sans attaquer l’autre. Ces deux semaines m’ont vraiment ouvert à de nouveaux appren-tissages dans le domaine de l’accompagnement. C’est une perspective qui m’enchante.Mais ce que j’ai trouvé de plus beau durant ce camp accom-pagné, c’est la liberté qu’ont les jeunes et les encadrants à s’ex-primer et à poser des questions

sur la vie spirituelle. C’était important de ne pas forcer les choses, mais vivre un camp scout amène inévitablement à vouloir en savoir plus sur l’autre. Les questions surgissent assez naturellement dans tous les do-maines et on en vient rapide-ment à la dimension spirituelle. Les jeunes de 8-11 ans n’ont pas eu peur de poser des ques-tions embarrassantes, et ils le font en toute bonne foi, pour comprendre, sans volonté de mettre en difficulté.J’espère pouvoir à nouveau vivre de tels moments tant pour en apprendre sur moi-même que pour apporter aux autres. Et j’espère que d’autres pourront aussi vivre de telles expériences auprès du mouve-ment scout.

Louis Lip, Séminariste du diocèse

de Meaux en formation à Ars en 2e année de philosophie

Des unités venant de villes différentes et dont les chefs sont encore peu

formés ou en nombre insuffi-sant ont ainsi pu partir en camp

et faire vivre l’aventure scoute à leurs jeunes.Nous étions une équipe de six accompagnateurs pour douze unités – jeunes et chefs – répar-

ties sur deux semaines. Cela re-présente environ 150 jeunes de 8 à 11 ans. Les deux semaines de camp se déroulaient au châ-teau de Jambville, le centre de

Du dimanche 30 août au mercredi 2 septembre, avec les séminaristes du diocèse de Meaux, nous étions en session de rentrée à Jouarre.

Cet été, j’ai été appelé à faire partie d’une équipe pour accompagner un camp scout.

// LA LETTRE DES SÉMINARISTES DU DIOCÈSE DE MEAUX

RENDRE RAISON DE L’ESPÉRANCE QUI EST NOUS

UN SÉMINARISTE EN CAMP