Dlections en lections, vous faitesconfiance l'Association Gnrale des tu-diants de Paris-Sorbonne (AGEPS), votre syn-dicat indpendant, pour vous reprsenter etvous dfendre au quotidien. Relayer vosaspirations et vos ides, construire uneuniversit plus attentive aux revendica-tions des tudiants, vous dfendre aujour le jour, est la fois un travail exal-tant et une finalit laquelle nouscroyons.

Dfendre un modle d'universitdmocratique, de qualit, ouverte tous ne sefera pas en quelques jours : nous avons djtenu nos engagements sur de nombreuxpoints. L'universit volue vite, nous avonsencore de nombreuses choses y dire et yfaire. Nous sommes prts relever les dfisavec vous, en vous reprsentant nouveaupour ces deux prochaines annes.

Pour une universit au marteausans tudiants la faucille.

Des travaux, encore des travaux, tou-jours des travaux ! L'AGEPS veille ce quevous ne soyez pas des victimes collat-rales, pas parce que nous aimons nous dpla-cer dans tout Paris, ou illustrer nos propos decasques de chantier, mais parce que cesrestructurations ncessaires ne doivent pashandicaper notre quotidien. Nous militonspour un retour des L3 en Sorbonne, avonsrelanc le projet de caftria Malesherbes etveillons sur le chantier de Clignancourt. Maisles travaux ne sont pas la seule actualit denotre belle Sorbonne ! Si la rentabilit estdevenue le mot d'ordre de notre universit,cela se traduit par des locations des centresuniversitaires des socits prives. Nousnous engageons faire cesser ces loca-tions en priode d'occupation des tu-diants, pendant les cours, et surtout lespartiels.

Pour poursuivre sur une note pluslgre, les tudiants du Quartier Latindevraient enfin, l'horizon 2014, avoir leurlieu de vie et de restauration au 18 rue de laSorbonne. Il tait temps que cet lotChampollion voit enfin le jour et nous serons l'afft, du bon droulement des cours voisinsaux amnagements prvus.

Pour des recherches qui valent del'or, les tudiants d'abord !

Pour amliorer nos conditionsd'tudes, nous demandons la mise en placed'un partenariat entre les bibliothquesde l'ENS et de la BNF avec Paris-Sorbonne, afin den garantir la gratuit. Cepartenariat, tout indiqu, ne devra pas se faireau dtriment des bibliothques internes : cellede la Sorbonne doit rouvrir et rcuprer tousses fonds la fin des travaux.

Parce que la Recherche est un desfondamentaux de notre universit, nousdemandons la mise en place de modulesd'initiation la recherche en Licence.Facultatifs, ils permettraient aux tudiants quisouhaitent poursuivre en Master d'apprendreles bases de la mthodologie et de l'criturede recherche. De plus, le tutorat mrite d'treamlior : plus d'heures disponibles deshoraires abordables pour les tudiants salariset des tuteurs forms.

Les tudiants salaris doivent tredispenss de Contrle Continu sur simpledemande, comme chaque tudiant, puisqueles contrats de travail ne sont pas automa-tiques. Cette mesure est une des nombreusesque nous demandons pour l'amliorationdes Modalits de Contrle deConnaissances. Entre autres choses, la valo-risation de la note finale par le CC, le respectobligatoire de l'anonymat des copies, la dou-ble correction, sont autant de mesures pourfaciliter notre vie au quotidien !

Contre la PRESsion financire,raction visionnaire.

L'arrive du PRES SorbonneUniversits va chambouler nosconditions d'tudes, nos diplmes,nos administrations. Contre lafusion de notre universit avecAssas et lUPMC, contre lahausse des frais d'inscriptions,contre la slection inhrenteaux bi-cursus, l'AGEPS s'est bat-tue et se battra. La Recherche enLSH doit rester une prrogative denotre universit sans tre noyedans la mascarade du PRES. Nousrefusons que notre berceau de larecherche, de l'innovation, de l'ac-complissement personnel, se mueen une sorte de mga-universit auservice des intrts conomiques.Notre vision de l'universit n'est pascelle-l. Il s'agit pour nous, dans lecontexte difficile de l'autonomiedes universits, de veiller ceque les restrictions budgtairesne contraignent pas les tu-diants payer la crise. La hausse des fraisdinscription, danger qui couve dans lesesprits les plus mme de la mettre en place,ne serait pas un moindre mal . Il sagitpour nous de garantir lgalit financire destudiants aux conditions sociales prcaires.

L'argent, nerf de la guerre ! On nousl'a souvent prouv, il ne manque pas pour desprojets d' excellence qu'on cherche nousimposer au sein du PRES. Nous restons vigi-lants quant sa rpartition, notamment sur leFSDIE : votre Fonds ddi l'Aide Socialeet aux Projets Culturels fait l'objet de com-missions dans lesquelles nous sigeons. Nousavons cur de rpartir quitablement cetargent, afin de construire pour vous la vie tu-diante au quotidien !

Pour un univers-cit : accessibilitet durabilit !

Chose tonnante, une universit quise soucie de ses tudiants est rare de nosjours ! Parce que l'information est ncessaire la srnit de nos parcours, nous nous bat-trons pour un Ple de la Vie tudiante ddi la communication et un accueil performants.

Les salles informatiques, en plusd'tre gardes prcieusement dans les cou-loirs obscurs, manquent de place, de matrielet de publicit. Nous demandons une amlio-ration des moyens informatiques, afin depermettre tous d'accder internet, dem-prunter des ordinateurs et de disposer duncrdit photocopies de la Licence au Doctorat.

Dans un souci d'ouverture, nous pr-nons la cration d'un Diplme d'Accs l'Enseignement Universitaire, quivalentau bac pour laccs aux tudes suprieures.Loffre de formation ncessaire ce diplmeexiste dj Paris-Sorbonne, ne reste met-tre en place que la bonne volont !

Enfin, nous devons tre innovants :nous voulons la mise en place d'une CharteEnvironnementale l'universit, afin quecelle-ci, loin des perspectives dix ans desconomistes qui la souhaitent rentable, soitdurable.

Notre vision de l'universit, construiteau fil des annes, est radicalement diffrentede celle qui aujourd'hui est prne par lestenants des mots excellence et rentabi-lit . Si vous souhaitez apporter votrepierre l'difice et sauver ce qui reste denotre universit ouverte, accessible, lieude formation intellectuelle et d'accom-plissement de soi, une seule chose reste faire : votez !

ditorialEn 2012, soyez originaux,votez !Tout le monde vous aime,tout le monde vous sollicite,vous tes devenu, pour cer-tains, la personnalit de l'an-ne. Pas de panique ! Vousne vous retrouvez pas tout coup catapult dans un rvetype en chaussons aumilieu d'un oral , vous tesjuste un tudiant qui vote. Etce droit-l, beaucoup vontvous dire de l'exercer poureux. L'essentiel, cette anne,est d'lire nos reprsentantstudiants dans les ConseilsCentraux de l'universit, etce pour les deux annes venir. Et un reprsentant,comme son nom l'indique,nous reprsente. L'quationest simple: un vote refltenaturellement ce qui vouscorrespond, des propositionsqui construisent une visionde l'universit, un devenir deParis Sorbonne tel que vousl'imaginez. Nous ne vousdirons pas de ne pas voterpour nous. Nous ne vousattaquerons pas avec desdiscours prpars. Nous nevous accompagnerons pasdans les bureaux de vote.Nous vous inciterons voter,tout simplement ! C'est vous de vous saisir de votreuniversit, c'est vous de laconstruire par vos aspira-tions, que les syndicats sedoivent de relayer. Parcequ'exercer ce droit est unedes dernires liberts qu'onne nous enlvera pas.Exprimez-vous, donnez votreavis, et sachez le faire enconnaissance de cause.Faites vous une ide, parvous-mme, de vos futursreprsentants, de leur bilan,de leur programme. Une idede ce qu'ils ont accompli etde ce qu'ils vous offrent enterme d'avenir et d'innova-tions. Et ne vous trompezpas quand vous glisserezvotre bulletin dans l'urne !

Marie-Marine AKERMANNPrsidente de lAGEPS

La phrase du moisJean Chambaz, futur prsident de lUMPC (Paris 6), EducPros.fr le 25 janvier 2012 : Avec

Sorbonne-Universits, nous nous sommes engags dans la construction dune universit unique

en quatre ans. Et aprs, on nous soutient que non non non, nous nallons pas fusionner.

POUR QUE LA FAC NE RETOURNE PAS DANS LE PASSE

ELECTIONS : vers les urnes et au-dela !

Le bulletin sans concession de lAGEPS, premire organisation tudiante de luniversit Paris IV, Fv 2012, numro 33bis (hors-srie)lections tudiantes des 14 et 15 fvrier

DROIT ANCESTRAL, GESTE MAGISTRAL

PROJET, demandez

le projet !

Association Gnrale destudiants de Paris-Sorbonne

01 40 46 32 27www.ageps.orgcontact@ageps.org

Au fond du

couloirCLIC CLAC, MERCI LARNAQUE !Arpentant notre belle universitmunis d'un appareil photo, nousvoulions illustrer nos tracts descouloirs que vous frquentez auquotidien. Mais tous ne sont pasimmortalisables... ainsi, Clignancourt, des vigiles de lasocit Exprim nous ont interditde photographier un centre censtre un lieu universitaire. Lieu depassage ? Lieu public ? Oui, maispeu. Il semblerait que Bouyguestienne garder secrets sesincroyables sols en bton ettuyaux apparents ! On pensaitpourtant tre chez nous...

l

JEU DE DSOn nous assne depuis desannes que les tudiants de laSorbonne sont lgions, que noussommes tellement nombreux, desmilliers arpenter les couloirs.Dans les brochures, les prsenta-tions de l'universit, les sitesinternet, nous sommes toujoursplus de 23 000 reprsenterles Lettres et Sciences Humaines,faisant de Paris Sorbonne un fleu-ron des universits franaises.Quelle ne fut pas notre surpriselorsque nous dcouvrmes leslistes lectorales et leur quelques18 094 inscrits ! On nous auraitmenti ? Ou la pnurie financiredes universits incite certains gonfler les chiffres dans l'espoir desubventions plus consquentes.Les questions poses au Conseild'Administration sont, sans sur-prise, restes sans rponse...

l

LIBERT, GALIT, PARIT ?Comme vous le savez, la cam-pagne lectorale bat son plein etdes candidats continuent sedclarer pour la place de Prsidentde l'universit, laisse vacantesous peu par Georges Molini. Enlice, des directeurs d'UFR, desVice Prsidents ou Prsidents deConseils, des enseignants et pro-fesseurs. Vous remarquerez lemasculin de ces titres. Dans uneuniversit majoritairement fmi-nine et principalement tournevers l'tude des SciencesHumaines, l'absence de candi-dates est inquitante. Et dmon-tre sans doutes que malgr lestudes et prconisations en termede parit, les vieilles habitudesont la peau dure...

l

LAISSEZ PASSER !Les inscription pdagogiques, enplus de vous permettre de choisirvos matires de prdilection, vouspermettent d'tre inscrits sur leslistes d'margement pour les par-tiels. Il se peut que vous aillezassist un cours sans y tre offi-ciellement inscrit, la dmarchevoulant qu'au moment du partielvous margiez en rajoutant votrenom en bas de la feuille. Saufqu'en histoire, au lieu de suivrecette coutume, cette fois-ci undocument officiel manant del'UFR a t demand pas moinsde... 150 tudiants en une jour-ne ! En plus d'une dmarche fas-tidieuse, cela alourdi le travail dessecrtaires, complique la vie destudiants et ne manquera pas deprovoquer des couacs administra-tifs. trop vouloir en faire...

En matire de Modalits deContrle des Connaissances (MCC),force est de constater que tous les tu-diants de notre belle Sorbonne ne sontpas logs la mme enseigne : certainssubissent le tout-Contrle Continu (CC)comme en CAMC, d'autres conserventune mauvaise note malgr une bonneperformance au partiel, pour d'autresenfin le CC est facultatif et ne compteque s'il valorise la moyenne. La libertpdagogique de chaque UFR est positiveet ncessaire, mais face de telles in-galits, l'universit doit mettre en placeune vritable rglementation duContrle Continu.

Celui-ci doit tout d'abord trefacultatif, parce qu'au-del des savoirset des mthodes qu'elle nous transmet,l'universit doit aussi nous permettred'voluer et de nous rendre autonome.Alors que certains pensent que la seulesolution au fort taux d'chec en Licenceserait une valuation rgulire etcontraignante, l'AGEPS affirme que l'tu-diant est un adulte autonome. Refuserde le considrer comme tel sera toujoursla meilleure faon de le maintenir dans

cet tat de dpen-dance vis--vis de lacontrainte ext-rieure. Chacun doittre libre de venir encours ou non, depasser le contrlecontinu ou non. Il

faut donc en finir avec la rgle qui veutqu'un tudiant absent plus de trois fois un TD en est renvoy : le seul contrled'assiduit que nous reconnaissons estla prsence aux examens. De mme, lancessit dans certaines UFR de pro-duire un justificatif pour tre dispensde contrle continu est obsolte, alorsque la plupart des tudiants salarisn'ont pas de contrat et que les situationspersonnelles sont si varies !

Et puisque le contrle continun'est qu'un entranement, l'AGEPS consi-dre que les tudiants l'ayant russi doi-vent en tre rcompenss, sans pourautant que ceux l'ayant rat ou ne s'ytant pas rendu en soient pnaliss. Lecontrle continu ne doit donc tre prisen compte que dans la mesure o ilamliore la note finale, et doit dans cecas compter pour 40% 50% de celle-ci. Il doit aussi tre compt dans lesmmes conditions en septembre, pour lasession de rattrapage.

Mais en matire d'ingalit entretudiants, la question des rythmes uni-versitaires n'est pas en reste. En effet,certaines UFR se permettent, en toute

impudence, de repousser leur rentre dupremier semestre d'une, voire de deuxsemaines. Vous ne serez pas tonnsd'apprendre que ce sont des enseignantsissus de ces mmes UFR qui se sontopposs au maintien, pour l'anne 2011-2012, d'une semaine de vacances ennovembre, contre l'avis des tudiants etdes personnels administratifs et sousprtexte qu'une pause si peu de tempsaprs la rentre serait une aberrationpdagogique. En revanche, une semainede vacances trois semaines aprs ledbut du second semestre leur semblepdagogiquement justifie : mens sanain corpore sano, il faut partir au ski !Pourtant, les chiffres de l'infirmerie leprouvent : le premier semestre puiseles tudiants. Pour des raisons de santmais aussi pour permettre tous defaire le point sur ses tudes, il est indis-pensable que le calendrier universitairemnage cette pause au premier semes-tre.

Ce n'est qu' travers de tellesmesures que l'universit garantira unerelle galit entre tous les tudiants,quelle que soit leur situation person-nelle, dans le respect du vritable sensde toute formation, qui est d'acqurirassez d'autonomie pour, terme,s'manciper de ses matres.

Perte du triple A, horizons lecto-raux... au sein d'une actualit nationale tr-pidante, qui se soucie de la conditionsociale tudiante ? Le constat est pourtantalarmant : au moins 50% des tudiantssont obligs de se salarier, 30% tempsplein, et un trop grand nombre d'entre nousvit dans une prcarit inadmissible, que l'onrefuse pourtant d'appeler officiellementpauvret. Les responsables ? Un systmed'aides sociales dfectueux, l'absence derelles solutions pour un logement adapt,et des services de restauration et de santqui laissent dsirer.

Les aides sociales, d'abord : on avoulu nous faire croire que tout allait chan-ger grce au 10 mois de bourse, mais il enfaut plus pour nous tromper ! En plusd'avoir servi un chantage innommable duministre (cf LSD 27 et 32), ce 10 verse-ment ne couvre toujours pas les douze moisde l'anne (car nous vivons aussi l't !) etles montants ne sont toujours pas adaptsaux besoins rels des tudiants (et pourcause : ils ne sont pas calculs sur leursituation propre !). Surtout, on a assistcette anne des retards de paiementinous : quoi bon donner un peu plus si

c'est pour nous mettre ainsi le couteau sousla gorge ? Il est urgent de remettre plat lesystme des aides sociales : l'AGEPS plaidepour l'instauration d'une relle et uniqueallocation d'autonomie, dont le statut doittre discut et dbattu en profondeur. Enattendant, si vous rencontrez des difficultsponctuelles, n'hsitez pas vous adresserau FNAU (Fonds National d'Aide d'Urgence),ou encore au FSDIE de notre universit :grce la vigilance de l'AGEPS, il disposecette anne d'un budget de 300 000 , dontune partie est destine l'aide sociale.

Deuxime absurdit flagrante : lelogement tudiant. S'il va sans dire que lesloyers privs parisiens sont exorbitants, leslogements CROUS sont encore loin deconstituer une solution. Beaucoup troprares (1,2% des tudiants parisiens enbnficient), leurs loyers sont impossibles grer avec une bourse pour seul revenu.Rsultat, ce sont des heures et des heuresperdues chaque jour dans les transports pardes tudiants obligs de se rabattre sur lesprix plus abordables de la banlieue. Parceque c'est un droit d'tre log dcemment,l'AGEPS demande le dveloppement deslogements tudiants Paris et la revalorisa-

tion de l'allocation logement. Les rcentesannonces du maire de Paris sont saluer,mais restent insuffisantes : 600 logementssupplmentaires pour 300 000 tudiants,c'est une goutte d'eau dans l'ocan !

La sant, enfin : alors qu'elle est undroit pour tous, il arrive trop souvent que,faute d'information, des tudiants renon-cent consulter un mdecin pour des rai-sons financires. L'AGEPS relaye depuis unan les informations du SIUMPPS (ServiceInter-Universitaire de Mdecine Prventiveet de Promotion de la Sant), qui offre auxtudiants des consultations gratuites.

tre en bonne sant, c'est aussibien manger : or les resto U augmententsans cesse leurs prix (3,05 le repas) etsont trop peu accessibles. Il ne devrait pastre si difficile, pour un tudiant du QuartierLatin, de se restaurer des prix abordablesou de manger au chaud l'hiver ! Quant Malesherbes, sa cafte n'offre toujours que40 places aux 3500 tudiants du centre...Heureusement, l'AGEPS veille : nous avonsrelanc le projet de son agrandissementpour 2013 ; quant la Sorbonne, nouscontinuons d'y rclamer l'ouverture d'unespace ddi la restauration tudiante,comme cela est prvu dans le cadre de larestructuration de llot Champollion : nousveillerons ce que cela ne se fasse pas audtriment des espaces ddis aux cours enSorbonne !

Vivre ensemble, collgialement,moralement et studieusement* : telletait la devise du collge de Robert deSorbon, dont la Sorbonne a hrit le nom,qui est encore celui d'une ide et de toutun quartier au cur de la plus grandeville universitaire dEurope. Les siclesont faonn lUniversit jusqu en faireun instrument essentiel de ldifice rpu-blicain, lieu dlaboration, de transmis-sion et de conservation du savoir ; elleest aussi un lieu dmancipation intellec-tuelle et dexprience du vivre-ensemble,laboratoire de la vie dans la cit.

LAGEPS dfend, depuis sa cra-tion, cette vision rpublicaine delUniversit, gratuite, laque et ouverte tous. Lenseignement des Lettres et desSciences Humaines, la recherche dansces champs disciplinaires, paraissent deplus en plus suspects aux yeux de lasocit de la puissance et de la finance,dont le cynisme na dgal que ligno-rance. Or, ltude de ces disciplinesconstitue un puissant vecteur de dvelop-pement et dpanouissement : la connais-sance de lhomme, de son histoire, des

arts, des langues et des civilisationsapparaissent, depuis la Renaissance,comme le bagage ncessaire delHumaniste, moderne citoyen du monde.

Nous pensons ainsi quen dpitdes vellits successives des derniersgouvernements de faire entrer au forcepsle monde et les intrts du priv dans lagouvernance et la politique des universi-ts, celles-ci doivent demeurer desespaces ddis en priorit au savoir, satransmission comme son laboration.Pour cela, la socit et ses dirigeants doi-vent retrouver la confiance du mondeuniversitaire et accorder celui-ci les cr-dits financiers et moraux ncessaires son fonctionnement. La prtendue haussede 1,2 % du budget des universits pourlanne 2012 est ainsi une injure au bonsens : linflation pour cette anne est pr-vue, dans les estimations les plus basses, 1,5 % ! Au-del de ce dsengagementfinancier, le gouvernement traite avec unmpris grandissant les universits, telpoint que la runion du Conseil Nationalde lEnseignement Suprieur et de laRecherche (CNESER) du lundi 16 janvier

dernier na pu se tenir car il a t boy-cott par des lus lasss de navoirconnaissance de lordre du jour quaudernier moment Cest dire sil sera diffi-cile de renouer des liens de travail et deconfiance entre le ministre de tutelle, lesuniversits et les universitaires, person-nels, enseignants et tudiants. Cettedfiance du gouvernement lgard delenseignement suprieur luniversit avir au saccage de ce service public...comme ont t briss, pendant le quin-quennat, lhpital, lcole, les servicespublics de proximit, etc. De plus en plus,le statut et le parcours des personnels etdes tudiants tendent se diffrencierdun tablissement lautre, donnantnaissance non seulement des universi-ts double vitesse (voire bien plus),mais au sein mme de celles-ci des pro-fils universitaires et professionnels consi-drablement diffrents. Comment formerles cadres intellectuels de demain dansun univers aux abois, destructur ?

Seules notre dtermination dfendre le modle universitaire franais,notre capacit dinventivit et dinnova-tion pour sadapter ces situations diffi-ciles, la qualit de nos chercheurs peu-vent sauver un navire que son comman-dant a dlibrment jet contre les rcifsdu rendement conomique.*Vivere socialiter et collegialiter et mora-liter et scholariter.

MCC, rythmes universitaires

MISE EN EXAMEN(S)

conditions sociales

LES ETUDIANTS ONT LA DALLE

univers-cite

LA REPUBLIQUE DES IDEES

Deux annes dj se sontcoules depuis que vous nous avezrenouvel votre confiance. Lheureest donc au bilan, un regard par-dessus lpaule pour apercevoir letravail accompli avant de rempilerpour un nouveau mandat.LAGEPS, reprsentante de chocdans les conseils de Paris-Sorbonne

Il y a deux ans, l'AGEPSavait remport les lections tu-diantes avec plus de 40% des voix.Ce ne sont pas moins de 7 lusAGEPS qui ont sig dans lesConseils Centraux de Paris-Sorbonne : un en Conseild'Administration (CA), trois enConseil des Etudes et de la VieUniversitaire (CEVU) et trois enConseil Scientifique (CS). Passagequasi obligatoire pour pouvoir grerles actualits du terrain, vos lus enconseils nont eu de cesse de dfen-dre vos droits pendant la dure deleur mandat. mais aussi dans toutes lescommissions qui dterminentles aspects de la vie tudiante !

Vos lus dans les ConseilsCentraux sont aussi amens si-ger dans les diffrentes commis-sions, telles que celle du FSDIE(aide sociale, aide la mobilit,aide culturelle). Nous y avons tou-jours t prsents afin de soutenirvos projets ou dbloquer une aideexceptionnelle durgence. Parexemple, nous avons appuy ungrand nombre de demandes d'aidefinancire pour les tudiants prpa-rant les concours mais n'tant plusinscrits en Master, privs ainsi dudroit la bourse. Nous avons aussiobtenu l'augmentation du budgetglobal du FSDIE 300 000 euros.Ce mandat, Votre mandat !

Une semaine de rvi-sions entire au premier semes-tre semble logique quand on saitquau second semestre elle estacquise depuis maintenant plus dedeux ans : nous l'avons enfin obte-nue l'arrache ! Aprs la compen-sation annuelle gagne en 2008,cest une nouvelle victoire pdago-gique pour lAGEPS !

En outre, parce qu'il estinadmissible que le droulementdes travaux de Clignancourt inter-fre avec les bonnes conditions depassage de nos examens, nousavons obtenu pendant la priodedes partiels un droit au silenceafin que vous puissiez passer cesderniers en toute srnit.

Face au chantage odieux duministre et la pression de la prsi-dence, l'AGEPS s'est battue l'andernier contre le passage au toutcontrle continu que l'on voulaitnous imposer. Le deal d'un diximemois de bourse contre le dplace-ment de la session de rattrapagetait une farce puisque chacunsavait dj que les caisses duCROUS taient bien vides.

Face la potentiellecasse des modalits de contrlede connaissances, l'AGEPS sest

donc battue pour la conservation ducontrle mixte, la sauvegarde de lasession de rattrapage pour toutesles UE. Suite ce combat gagn laforce de notre travail, nous avonsinsist pour la rhabilitation de lacommission scolarit, o sigentdes tudiants et qui traite des ques-tions pdagogiques. Le gras cest la vie

Alors que les travaux dernovation de Clignancourt battentleur plein, la prsence d'une caft-ria dans le centre tait compromise.Notre insistance auprs du CROUS apermis son maintien, donnant auxtudiants lassurance de trouver cequi ressemble le plus un lieu deconvivialit. La caftria du centrede Malesherbes a aussi t au curde nos proccupations, et ds ledbut de notre mandat nous avonsobtenu la mise en place de micro-ondes pour que cela vous permette,concrtement, dlargir votre optiondjeuner. Sous la houlette de laVice-Prsidente tudiante, membrede l'AGEPS, nous avons galementrelanc le projet de son largisse-ment et pris part aux diffrentestapes du projet. Les travauxdevraient commencer au dbut delt pour une livraison espre dsla rentre universitaire 2012-2013.Slection : pige

LAGEPS soppose touteforme de slection lentre deluniversit. Quelle soit financire,sociale, politique, ou physique, nousnacceptons pas que luniversit sepermette de faire un tri dans lestudiants quelle reoit. Pour cela,nous avons obtenu pour tous lestudiants la non prsentation dunequelconque pice didentit lins-cription, facilitant ainsi lesdmarches des tudiants trangers.Mais la slection ne passe pas seu-lement par linscription : elle passeaussi par des parcours construitspour un nombre limit dtudiants,les bi-licences ou maquettes restric-tives. Nous nous battons contre cegenre de slection et avons djvit la mise en place de certains deceux-ci en UFR. Laisse bton

La rnovation du centreClignancourt, vtuste, tait unepriorit tudiante. Bien conscientsde la ncessit de doter les tu-diants dun vritable lieu dtude,nous avons cependant ds le dbutcondamn la tournure prise par ladirection du projet. Nous navons eneffet eu de cesse de dnoncer lePPP (Partenariat Public Priv) entre-prit avec lentreprise Bouygues.Une fac sous PRESsion

Lanne dernire le change-ment de statut du PRES Sorbonne-Universit a entran un grave dnide dmocratie au sein de notre uni-versit et un soulvement massif dela communaut universitaire. Nousavons mobilis laide de tracts etde notre journal nombre dtudiantsen partenariat avec les BIATSS etune partie des enseignants.

Depuis la fondation du Ple

de Recherche et dEnseignementSuprieur (PRES) Sorbonne-Universits, groupement d'Assas,de l'UMPC et de Paris-Sorbonne,nous n'avons eu de cesse de dfen-dre la reprsentation des tudiantsau Conseil dAdministration du PRESet la sauvegarde des particularitsde notre universit. Notre reprsen-tant au sein du Snat du PRES,chambre pseudo-dmocratique etpurement consultative, y a raf-firm les positions de l'AGEPS chaque occasion.Un mirage de trop

Nous vous le rabchonsdepuis plusieurs annes, Paris-Sorbonne Universit Abu Dhabi(PSUAD) n'est pas, comme on vou-drait nous le faire croire, une expor-tation de nos valeurs Abu Dhabi,mais bel et bien une universit mi-rienne pour laquelle nous sommesprestataires de service moyennantfinances. Vos professeurs vont yenseigner une ou deux fois par ansans toujours remplacer leurscours, trahissant leur mission d'en-seignement Paris-Sorbonne. Sousla pression des lus AGEPS, la Vice-Prsidente tudiante a pu se rendresur place constater les abus et lesdfaillances de PSUAD (cf LSD 31).Une universit sous LSD

LAGEPS ce nest pas seule-ment vos lus en Conseils Centraux,cest aussi tous les deux mois lasortie dun nouveau SorbonnardDchan que nous vous concoctonspour la sixime anne conscutive,pour vous informer de ce quil sepasse dans votre universit. clatsaux quatre coins de Paris, les tu-diants de Malesherbes, de laSorbonne, de lIUFM, deClignancourt, de Michelet restentainsi connects. Nos tribunes sontouvertes ceux qui font lactualitle plus souvent universitaire maissont aussi le reflet de grands dbatsde la socit. Ainsi se sont succdsdans nos colonnes entre autresJeudi Noir, Sauvons lUniversit,Stagiaires Impossibles

En plus de notre journal,nous navons de cesse de vous tenirinforms en menant diverses cam-pagnes sur les sujets qui vousconcernent : la reconstruction deClignancourt, les stages et leursmodalits, le PRES ou encorelArrt Licence.Cest grave docteur ?!

Nous avons lanc il y a deuxans des campagnes de consultationdes doctorants, dont la quatrimedition s'est tenue en novembredernier. Nous avons ainsi recueillileurs tmoignages, griefs et sug-gestions afin de dterminer quelspourraient tre les axes d'une rvi-sion de la formation doctorale, apo-those de nos cursus qui, en ralit,manque cruellement de panache !Cette initiative, difficile menermais finalement aurole de succs,a permis l'laboration d'une syn-thse doctorale (consultable surnotre site) et de la brochure ERA-MID qui sont la base de notre actionpour la dfense des doctorants.

L a p r e s e n c e

d a n s l e sc o n s e i l s

ON FAIT LE BILAN CALMEMENT

Le strip - Marvin & Loomis - Urnologie

Voici quelques graphiques qui vous permettrontde saisir rapidement la prsence des lus des diffrentesassociations tudiantes dans les conseils de notre uni-versit sur les deux dernires annes, bas sur les pro-cs verbaux des conseils disponibles sur le portail tu-diant de notre universit (o vous pouvez en outreretrouver le contenu de chacune des interventions).Pour le coup, aucun commentaire nest ncessaire!

Nos publications : le devoir dinformation de lAGEPS

Informer largement les tudiants est le premier denos devoirs, car il s'agit d'une mission essentielle del'engagement tudiant. quoi bon siger en Conseilsi c'est pour ne jamais vous rapporter ce qui s'ypasse, ce qui s'y dit et garder entre pseudo-initisles enjeux qui en dcoulent ? Nous pensons que lestudiants sont trop peu informs sur leurs condi-tions d'tude, la vie de Paris-Sorbonne et mme surl'Universit en gnral. Ce manque d'information nepeut que nuire aux tudes. Pour ces raisons, nousditons depuis 2005 notre journal, Le SorbonnardDchan, o nous mlons information et rflexionsur un ton engag et dtendu. Chaque anne, nousdistribuons lors des inscriptions un Guide de l'tu-diant, pour vous aider vous adapter et vousreprer dans Paris-Sorbonne. Nous menons aussiplusieurs campagnes d'information par an en fonc-tion de l'actualit, par exemple sur l'arrt Licence,le PRES Sorbonne-Universits, les travaux Clignancourt, les rformes de l'Universit Chaquesemestre, nous distribuons un tract des droits tu-diants pendant les examens. Notre newsletter men-suelle, notre compte Facebook et notre site internet,sur lequel nous publions des analyses dtailles desprojets gouvernementaux (LRU, Grand Emprunt)vous permettent de savoir au quotidien ce qu'il sepasse. Pour donner chacun les moyens d'treacteur de sa formation, nous vous informons !

Au fond du

couloirREN LA TAUPENous avons appris il y a peu quecertains syndicats, forts de leurconfiance et de leur certitude detravailler par et pour les tudiants,tentaient de connatre les strat-gies des autres pour les lections.Une tudiante surprise et un peudsappointe nous a contactpour nous dire quun syndicatessayait de la recruter pour nousrejoindre et les tenir au courant denotre avance et de nos crits !Certains construisent des pro-grammes et un avenir pour notreuniversit quand dautres ses-saient lespionnage industrielYen a qui zont peur !

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DOCUP MAIS PAS BIGUPParis-Sorbonne a une politiquedoctorale plutt pauvre (douxeuphmisme). Mais quand il s'agitde transmettre une info qui l'ar-range, la Prsidence n'hsite paset met les grands moyens. Le vice-prsident du Conseil Scientifique aainsi envoy tous les doctorantsun long mail les engageant "trsvivement" adhrer Doc'Up,une association de doctorants deParis 6, qui devra devenir (sansqu'on sache ni quand ni o la dci-sion a t prise) L(A) associationdes doctorants du PRESSorbonne-Universits. De l faire remarquer qu'aucune asso-ciation de doctorants de Paris-Sorbonne n'a t ainsi mise enavant par la prsidence depuisaussi longtemps qu'on s'en sou-vienne, il n y a qu'un pas que nousfranchissons volontiers. Quand onvous dit qu'on va se faire bouffer!

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MASCARNAVALLe site du PRES Sorbonne-Universits est truff de ppites.Largent public, le ntre, est entrede bonnes mains ! Sur de magni-fiques photos noires et jaunepoussin, nous pouvons dcouvriren pagaille la crmonie de remisede diplmes aux Doctorants, letournoi de rugby, lathltisme Debelles mascottes en costumes delapin ou ours gant font le tourdun stade sous les vivats dunpublic minuscule. Vraiment, cePRES, quelle russite !

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DEUS EX MACHINANous avions not il y a plusieursmois, non sans tonnement, lab-sence dun nombre important decotisations tudiantes dans le bud-get FSDIE, Fonds ddi aux tu-diants. Aprs avoir alert le FSDIE,le Conseil dAdministration et laPrsidence, ainsi que vous avoirinform par le biais duSorbonnard, lerreur fut rectifie.Miracle ! En plus du retour de cesfonds perdus, le budget global duFSDIE est aujourdhui excden-taire ! Une faon de nous conten-ter ou de nous faire taire lap-proche des lections ?

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CHANGEMENT CLIMATIQUEUn climat social sous tension estsynonyme de dysfonctionne-ments. Ce fut le cas il y a peu,avec une agression violente depersonnels de luniversit. Malgrnotre indignation face ce genrede comportements nous nousinterrogeons sur le malaise pro-fond ressenti par les personnescenses nous accompagner dansnotre parcours universitaire. Lescoupes budgtaires, les pressionspsychologiques, les harclementsmoraux ne sont plus deslgendes RCE ? On ne vous dirapas que lon ne vous avait pas pr-venu

AGEPS : Association Gnrale des tudiants deParis-Sorbonne.BIATSS : Bibliothcaires, Ingnieurs,Administratifs, Techniciens, de Service et deSant.BIU : Bibliothque Inter-Universitaire (de laSorbonne).CA : Conseil d'Administration.CAMC : Culture Antique et MondeContemporain, une des filires de lettres.CEVU : Conseil des tudes et de la VieUniversitaire.CROUS : Centre Rgional des OeuvresUniversitaires et Scolaires.CS : Conseil Scientifique.ED : cole Doctorale.FSDIE : Fonds de Solidarit et deDveloppement des Initiatives tudiantes.

IDEX : Initiative DEXcellence (cf LSD 31).LMD : Licence-Master-Doctorat, nouveau sys-tme de cycle universitaire mis en place en 2005sur Paris-Sorbonne.LRU : loi relative aux Liberts et Responsabilitsdes Universits (10 aot 2007).LSD : Le Sorbonnard Dchain.MCC : Modaits de Contrle des ConnaissancesPRES : Ple de Recherche et dEnseignementSuprieur.PPP : Partenariat Public Priv (mode de finance-ment de la rnovation de Clignancourt).RCE : Responsabilits et Comptences largies(cf LSD 29)SIUMPPS : Service Inter-Universitaire deMdecine Prventive et de Promotion de la SantUFR : Unit de Formation et de Recherche.UPMC : Universit Pierre et Marie Curie (Paris 6)

Premire organisation tudiante deParis-Sorbonne, lAGEPS dispose denombreux lus dans les diffrentsconseils dUFR et, jusquaujourdhui, de 7 lus dans lesconseils centraux de Paris-Sorbonne.En tant qutudiants, nous travaillonschaque jour ce que notre voix tous soit prise en compte dans lagestion de la fac. Rejoignez-nous! Nos locaux: SORBONNE: salle F646 galerieClaude Bernard, esc. P deuximetage.MALESHERBES: salle 113, 1er tageCLIGNANCOURT: salle 540, 5 tageLe Sorbonnard Dchan: Directeur de publication : Marie-Marine AKERMANN ; Rdactrice enchef : Alice BENSO ; Comit derdaction de ce numro: la rdactionet la relecture de ce numro hors-srie du Sorbonnard Dchan a tassure par lensemble des adhrentsde lAGEPS, Dessins : Julien AUVERT,Maquette : Xavier HENRY

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