Les programmes de désaccoutumance au tabac offerts par les pharmaciens produisent des résultats

Les pharmaciens aident les fumeurs à cesser de fumer en leur fournissant un counselling comportemental, en élaborant des plans d’abandon du tabac, en recommandant un traitement de remplacement de la nicotine et en établissant un

calendrier de visites de suivi. L’efficacité des traitements de désaccoutumance au tabac offerts par les pharmaciens est soulignée dans le présent numéro de la revue Le Traducteur :

n   Les programmes de désaccoutumance au tabac offerts par les pharmaciens sont efficaces et améliorent le taux d’abandon des patients.

n   Les programmes de désaccoutumance au tabac parrainés par les employeurs aident les Canadiens à cesser de fumer.n   Les pharmaciens aident les patients atteints de diabète et de néphropathies à cesser de fumer.n   Revue des interventions antitabagiques offertes par les pharmaciens

Les programmes de désaccoutumance au tabac offerts par les pharmaciens sont efficaces et améliorent le taux d’abandon des patientsDent LA, Harris KJ, Noonan CW. Randomized trial assessing the effectiveness of a pharmacist-delivered program for smoking cessation. Ann Pharmacother. 2009;43(2):194-201.

Le problème : Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la cigarette demeure la première cause de mortalité évitable dans le monde et serait responsable de la mort de plus de 5 millions de personnes chaque année1. En outre, le tabagisme est un facteur de risque de plusieurs états pathologiques et ses effets indé-sirables contribuent au cancer, aux maladies respiratoires, aux maladies cardiovasculaires et à d’autres problèmes de santé2. En tant que professionnels de la santé de première ligne, les pharmaciens doivent insister sur l’importance et les bienfaits pour la santé de l’abandon du tabac.

Une solution : Les pharmaciens pourraient être les professionnels de la santé les plus accessibles. Ils jouent un rôle important dans l’éducation de

leurs patients sur les effets du tabac sur la santé et, ce faisant, peuvent les encourager à cesser de fumer. Dans cet essai comparatif avec réparti-tion aléatoire, les sujets affectés au groupe traité ont participé à 3 séances de groupe offertes par une équipe de pharmaciens, tandis que les patients affectés au groupe témoin ont eu droit à une seule intervention téléphonique standard de 5 à 10 minutes. Les patients ont fixé une

date d’abandon et ont pu choisir entre un tim-bre de nicotine ou du bupropion à libération immédiate. Les pharmaciens commandaient le médicament après avoir vérifié dans le dossier pharmaceutique des patients qu’il n’y avait pas de contre-indications.

Après 6 mois, les taux d’abandon confirmés par une épreuve biochimique étaient de 28 % dans le groupe des sujets ayant participé aux séances de counselling de groupe en personne contre 11,8 % dans le groupe qui avait reçu le counselling au téléphone (p < 0,041). Les résultats montrent également que parmi les patients qui ont réussi à cesser de fumer, 93 % avaient participé aux 3 séances de counselling. Il n’y avait pas de différence entre les sujets qui avaient choisi des médicaments différents (tim-bre de nicotine vs bupropion).

Automne 2010, Volume 4, Numéro 4

Après 6 mois, les taux d’abandon étaient de 28 % chez les patients

ayant reçu un counselling de groupe en personne contre 11,8 %

dans le groupe qui avait reçu le counselling au téléphone.

Le traducteur est une initiative de l’Association des pharmaciens du Canada visant à favoriser la traduction de connaissances entre la recherche sur les pratiques pharmaceutiques et les politiques en matière de santé. Chaque numéro renferme plusieurs articles traitant de recherches sur les pratiques pharmaceutiques, un résumé de la question et un commentaire sur les implications du point de vue des politiques en matière de santé. Ces articles sont présentés par des chercheurs canadiens qui souhaitent ardemment appuyer les politiques sur les soins de santé fondées sur des données factuelles ainsi que les pratiques exemplaires.

Pharmacie canadienne > Recherche > Politiques en matière de santé > Pratique > Amélioration de la santé

Les programmes de désaccoutumance au tabac offerts par les pharmaciens sont efficaces et améliorent le taux d’abandon des patients

Implications : Cette étude montre que les phar-maciens peuvent jouer un rôle actif auprès des fumeurs pour les aider à renoncer au tabac. Elle montre également l’incidence positive des pharmaciens lorsqu’ils interviennent en per-sonne plutôt qu’au téléphone. La validité des

taux d’abandon du tabac de cette étude a été confirmée par une épreuve biochimique. Une faiblesse de l’étude réside dans le fait que les observations ne peuvent pas être généralisées à l’ensemble des fumeurs étant donné que la majorité des participants étaient des hommes

de race blanche d’âge moyen. Néanmoins, l’étude appuie le rôle que peuvent jouer les pharmaciens dans l’offre de programmes de désaccoutumance au tabac, l’amélioration des taux d’abandon et la prévention des maladies liées au tabac.

Le problème : Le tabagisme demeure un pro-blème de santé publique majeur : en 2002, l’usage du tabac a été responsable de plus de 37 000 décès, ce qui représente environ 17 % de tous les décès au Canada1. Bien que les programmes d’abandon du tabac offerts par les pharmaciens soient de plus en plus acces-sibles, les programmes de remboursement des médicaments rémunèrent rarement les phar-maciens pour ces services. Actuellement, le remboursement des aides antitabagiques est très variable. Certains régimes d’assurance médicaments subventionnés par l’employeur ne couvrent aucune aide antitabagique, cer-tains offrent une large couverture, tandis que d’autres remboursent les aides antitabagiques d’ordonnance, mais non les produits en vente libre, tels que le traitement de remplacement de la nicotine (TRN).

Une solution : En 2006, GM Canada Limi-tée (par l’entremise de Green Shield — son fournisseur de programmes de prestations de soins de santé) a fourni à ses employés et à leur famille des services de désaccoutumance au tabac en pharmacie qui comprenaient le TRN et un soutien comportemental offert par

les pharmaciens. Ce programme est basé sur le modèle transthéorique du changement et les 5A (Ask [demander], Advise [conseiller], Assess [évaluer], Assist [aider] et Arrange [assurer un suivi]). Dans cette étude, les phar-maciens ont d’abord effectué une éva lua tion en personne, puis 6 entrevues (en personne ou par téléphone). Les patients que les phar-maciens considéraient comme arrivés au stade de « préparation » ou d’« action » (selon le modèle des stades du changement) étaient automatiquement admissibles à un TRN. Le remboursement du bupropion était offert indépendamment du stade de changement où était le patient. Les pharmacies étaient remboursées à l’aide de codes de facturation appelés « pseudo-DIN » (pseudo Drug Iden-tification Numbers), qui ont été utilisés pour suivre les progrès des patients — leur maintien de l’abstinence au moment de l’évaluation et lors des visites de suivi subséquentes.

Après 6 mois, 37,5 % des patients ont rap-porté qu’ils ne fumaient plus. Les hommes avaient un taux d’abandon plus élevé que les femmes (42,6 % vs 21,2 %), et les sujets âgés de 45 à 54 ans affichaient le taux d’abandon le plus élevé, soit 42,9 %. La majorité des patients

ont utilisé des timbres de nicotine comme aide antitabagique. Les taux d’abandon ne différaient pas selon le type de TRN employé (timbre, inhalateur et gomme).

Implications : Cette étude montre que les pharmaciens qui ont suivi une formation sur le renoncement au tabac peuvent s’avérer une ressource très efficace pour aider les patients à cesser de fumer. Elle révèle également que les employeurs canadiens peuvent parrainer avec succès des régimes d’assurance médicaments qui remboursent les services profession - nels des pharmaciens. Le fait que les taux d’abandon reposent sur la déclaration des sujets plutôt que sur une vérification biochimique est une faiblesse de cette étude. Néanmoins, la méthodologie de l’étude est unique en son genre parce que les candidats à l’abandon du tabac ont été dirigés vers des pharmacies et qu’ils étaient probablement très motivés. Ces résul-tats viennent s’ajouter à ceux d’autres publica- tions qui indiquent que les pharmaciens peuvent avoir une incidence positive sur les fumeurs qui cherchent à arrêter.

Contexte ou méthodes de recherche : Cette étude est un essai comparatif avec répartition aléatoire réalisé dans une clinique externe de la Veterans Health Administration dans la région des Rocheuses aux États-Unis. Les patients étaient admissibles si l’étude les inté-ressait, s’ils avaient fumé au moins 1 ciga-

rette par jour pendant 7 jours, s’ils étaient plutôt prêts à cesser de fumer au cours des 2 semaines suivantes (selon une échelle d’évaluation de la motivation en 10 points) et s’ils étaient disposés à assister à 3 séances de counselling. Au total, 101 fumeurs ont été répartis au hasard pour recevoir une inter-

vention ou les soins usuels. La variable mesu-rée pour indiquer le succès de l’intervention était l’abstinence après 6 mois, vérifiée par une épreuve biochimique sur les urines.

Soutien financier : Financé par une subven-tion de la Prevent Cancer Foundation.

Les programmes de désaccoutumance au tabac parrainés par les employeurs aident les Canadiens à cesser de fumerJackson M, Gaspic-Piskovic M, Cimino S. Description of a Canadian employer-sponsored smoking cessation program utilizing community pharmacy-based cognitive services. Can Pharm J. 2008;141(4):234-40.

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Contexte ou méthodes de recherche : Cette étude descriptive a utilisé les demandes de rem-boursement de médicaments d’ordonnance d’un programme de désaccoutumance au tabac parrainé par un employeur et offert par des pharmacies pour mesurer l’efficacité des pharmaciens qui fournissent un soutien

comportemental à des patients motivés à ces-ser de fumer. L’étude a recruté 81 patients dans les pharmacies participantes en Ontario et au Nouveau-Brunswick. Les pharmacies ont été remboursées pour l’évaluation et le suivi des patients. Le paramètre d’évaluation principal était le taux d’abandon après 6 mois selon la

déclaration des patients, cette donnée étant entrée au moyen des pseudo-DIN.

Soutien financier : Aucun financement externe.

1 WHO report on the global tobacco epidemic, 2009: Implementing smoke-free environments. Accessible à : http://www.who.int/tobacco/mpower/2009/a2_gtcr_report_summary.pdf (consulté le 6 juillet 2010).2 Smoking and tobacco use – health effects of cigarette smoking. Centres for Disease Control and Prevention; 1er décembre 2009. Accessible à : http://www.cdc.gov/tobacco/data_statistics/fact_sheets/health_effects/effects_cig_smoking/ (consulté le 6 juillet 2010).

1 Health Canada. Canadian Tobacco Use Monitoring Survey, 2007. Accessible à : http://www.hc-sc.gc.ca/hc-ps/tobac-tabac/research-recherche/stat/_ctums-es-utc_2007/ann_summary-sommaire-eng.php#note (consulté le 6 juillet 2010).

Le problème : La cigarette est un important facteur de mortalité et de morbidité chez les patients atteints de diabète, de néphropathies et de maladies cardiovasculaires (MCV). Selon le Centre canadien de lutte contre les toxico-manies, en 2002, il y a eu plus de 37 000 décès attribuables au tabac, parmi lesquels 11 000 étaient d’origine cardiovasculaire (accident vasculaire cérébral, crise cardiaque)1. Toute-fois, cesser de fumer réduit le risque des MCV liées au tabagisme d’environ 50 % en 1 an et le ramène à des taux normaux (c.-à-d., semblables à celui des personnes qui n’ont jamais fumé) en 5 ans2. Une solution : Un programme d’abandon du tabac dirigé par un pharmacien est une étape importante pour aider les fumeurs qui sont à risque d’accident cardiovasculaire à cesser de fumer. Dans cette étude, deux pharmaciens cliniciens ont mis sur pied une clinique de désaccoutumance au tabac dans laquelle ils ont sensibilisé les patients à ce programme

durant les tournées multidisciplinaires. Leur intervention suivait le modèle des 5A (Ask [demander], Advise [conseiller], Assess [éva-luer], Assist [aider] et Arrange [assurer un suivi]). Les pharmaciens aidaient principale-ment les patients dirigés vers le programme en employant les stratégies « aider » et « assurer un suivi ». Les pharmaciens aidaient aussi les patients à fixer une date d’abandon et leur con-seillaient d’informer leur famille et leurs amis de leur plan et de retirer les produits du tabac de leur environnement. Enfin, les pharmaciens fournissaient un counselling sur les change-ments comportementaux et de l’information sur les options thérapeutiques offertes sur le marché. Les patients recevaient l’ordonnance requise de leur médecin de famille ou du méde-cin qui les avait dirigés vers le programme de désaccoutumance au tabac.

Sur 51 patients recrutés dans le programme, 8 (15,7 %) avaient réussi à cesser de fumer après 3 mois. De plus, 26 (51 %) participants ont choisi de ne pas recevoir de pharmacothérapie

et plutôt de se sevrer eux-mêmes du tabac de manière graduelle ou brutale. Le taux de suc-cès aurait peut-être été plus élevé si les patients avaient reçu une forme quelconque d’aide anti-tabagique médicamenteuse.

Implications : Cette étude montre qu’un pro-gramme de désaccoutumance au tabac mis en place et dirigé par un pharmacien permet de sensibiliser les patients et les professionnels de la santé à l’importance du renoncement au tabac. Elle montre également qu’un programme d’abandon du tabac dans le cadre d’une clinique hospitalière constitue un environnement où les pharmaciens peuvent informer d’autres fournis-seurs de soins de santé de la valeur de l’abandon du tabac en plus d’aider les patients à cesser de fumer. Une faiblesse de cette étude est le suivi de 3 mois, qui laisse planer de l’incertitude sur le taux de rechute à long terme. Des recherches plus poussées et des essais comparatifs avec répartition aléatoire seront nécessaires pour évaluer les résultats de ce programme.

Contexte ou méthodes de recherche : Cette étude a été menée dans les cliniques de l’hôpital St. Michael à Toronto, où sont trai-tés des patients atteints de diabète et/ou de néphropathies chroniques. Les pharmaciens travaillaient au sein d’une équipe multidis-ciplinaire et géraient collectivement le pro-gramme de désaccoutumance au tabac. Dans

cette analyse rétrospective de 99 cas dirigés vers le programme, 51 patients ont été recru-tés. Les patients étaient admissibles s’ils en étaient à l’étape de « contemplation » ou de « préparation » (c.-à-d., qui exprimaient un véritable intérêt pour l’abandon du tabac au cours des 6 mois suivants) et s’ils fumaient au moins 10 cigarettes chaque jour. Le suivi

a été effectué au téléphone durant la semaine qui a suivi la date d’abandon fixée et ensuite, chaque mois pendant 3 mois. Le paramètre d’évaluation principal était le taux d’abstinence après 3 mois.

Soutien financier : Aucun financement externe.

Les pharmaciens aident les patients atteints de diabète et de néphropathies à cesser de fumerHalapy H, MacCallum L. A pharmacist-run smoking cessation program. Can J Diabetes. 2006;30(4):406-10.

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1 Canadian Centre on Substance Abuse Report: The Costs of Substance Abuse in Canada 2002. Accessible à : http://www.ccsa.ca/2006%20CCSA%20Documents/ccsa-011332-2006.pdf (consulté le 15 septembre 2010).2 Health Canada. Smoking attributable deaths: deaths in 1998. Accessible à : http://www.hc-sc.gc.ca/hc-ps/tobac-tabac/research-recherche/mortal/1998-eng.php (consulté le 6 juillet 2010).

Le problème : Le tabagisme est la cause la plus fréquente de mortalité évitable aux États-Unis et on estime qu’il en coûte près de 200 milliards de dollars par année à l’économie américaine en frais directs et indirects — 96 milliards de dollars en soins de santé et 97 milliards de dol-lars en perte de productivité1. Un grand nom-bre de pharmaciens reçoivent une formation en counselling pour le renoncement au tabac et voudraient offrir ces services. Cette revue présente un résumé général des observations indiquant que les pharmaciens peuvent jouer un rôle positif en fournissant des services d’abandon du tabac.

Une solution : Le but de cette étude était de faire une recherche bibliographique sur les services d’abandon du tabac offerts par des pharmaciens pour déterminer l’efficacité de ces interventions. Au total, 15 études répondant aux critères d’admissibilité ont été retenues; 5 étaient des études contrôlées et 10, des études non contrôlées. Ensuite, les 15 études ont été

groupées selon 3 critères : comparatives vs non comparatives, vérifiées vs non vérifiées et menées aux États-Unis vs à l’étranger. L’analyse biochimique est l’une des méthodes les plus rigoureuses sur le plan scientifique pour établir l’abstinence du tabac; 6 des 15 études incluses dans la revue ont utilisé l’analyse biochimique.

Les observations indiquent clairement que les patients retirent des bienfaits des interven-tions des pharmaciens. Les 5 études contrôlées révèlent que les pharmaciens ont eu une inci-dence positive sur les taux d’abandon, et 3 d’entre elles ont mis en évidence une différence statis-tique entre le groupe recevant l’intervention des pharmaciens et le groupe témoin. Au suivi de

6-12 mois, les taux d’abandon du groupe rece- vant une intervention se situaient entre 14 et 16 % dans les 3 études dont les résultats étaient statistiquement significatifs. Dans les études non contrôlées, les taux d’abandon documentés allaient de 5 à 36 %.

Implications : Les études examinées dans cet article indiquent que les services de désac-coutumance au tabac offerts par les pharma-ciens sont efficaces. Un recours généralisé aux pharmaciens pour aider les patients à cesser de fumer pourrait avoir de profonds effets sur l’augmentation des taux d’abandon du tabac aux États-Unis. Cette revue révèle également qu’il existe une grande variation dans la con-ception et la méthodologie des études, ce qui rend difficiles le groupement des résultats et la production d’une méta-analyse. Des études plus vastes, bien contrôlées et vérifiées par des méthodes biochimiques sont nécessaires pour confirmer les observations rapportées ici.

CollaborateursKalena Truong, BSc(Pharm) (candidate)Marie-Anik Gagné, HBSocSc, MA, PhDPeter Delanghe, BSc(Pharm) (candidate)Philip Emberley, BSc(Pharm), MBA

RéviseursLori MacCallum, BScPhm, PharmDLarry Dent, PharmD, BCPSMark Jackson, BScPhm, BComm, RPhKen Austin, BA

Personne-ressourcePhilip EmberleyDirecteur, Innovation dans la pratique de la pharmacie Association des pharmaciens du Canada 

pemberley@pharmacists.ca(613) 523-7877, ext. 2201-800-917-9489

www.pharmacists.ca/research

La diffusion et la traduction de cette publication sont possibles en partie grâce à une contribution inconditionnelle à visée éducative de Pfizer.

4� ©�2010�Association�des�Pharmaciens�du�Canada�

Revue des interventions antitabagiques offertes par les pharmaciens Dent LA, Harris KJ, Noonan CW. Tobacco interventions delivered by pharmacists: a summary and systematic review. Pharmacotherapy. 2007;27(7):1040-51.

Contexte ou méthodes de recherche : La base de données PubMed a été utilisée pour trou-ver des études portant sur des interventions fournies par des pharmaciens à des patients cherchant à cesser de fumer. Les recherches originales publiées dans des périodiques avec

comité de lecture et publiées en anglais entre 1980 et 2006 ont été retenues. Les termes utili-sés dans la recherche comprenaient « phar-macy » ou « pharmacist » avec « tobacco » ou « smoking ». La recherche a mis en évidence 15 études répondant aux critères d’admissibilité

suivants : évaluation des interventions de pharmaciens dans la désaccoutumance au tabac, emploi de médicaments approuvés par la FDA et rapport des taux d’abandon.

Soutien financier : Aucun financement externe.

Au suivi de 6-12 mois, les taux d’abandon du groupe recevant une intervention se situaient entre 14

et 16 % dans les 3 études dont les résultats étaient statistiquement

significatifs.

1 American Lung Association. State of Tobacco Control 2009. Accessible à : http://www.lungusa.org/assets/documents/publications/state-of-tobacco-control/state-of-tobacco-control-6.pdf (consulté le 6 juillet 2010).

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