4
Le Val Mandé et la Grande Guerre Ils habitaient le 7 rue Mongenot Hommage au personnel de l’Institut Voir page 2 Les hommes et les femmes pendant la Première Guerre mondiale Voir page 2 Malgré les atrocités de la guerre, ils se sont reconstruits Conférence Dominique Fouchard Voir page 3 7, rue Mongenot Plus d’un siècle d’histoire C'est sous l'impulsion de Monsieur Alphonse PEPHAU alors Directeur de la Société d'Assistance des Aveugles que fût choisi l'emplacement du 7 rue Mongenot à Saint-Mandé le 11 décembre 1885. Les locaux de l'Institution Ancelin et de la pension Roch répondaient aux besoins pour accueillir les jeunes aveugles. Au cours du XXème siècle les noms donnés à l'Institut restent dans la mémoire de chacun: Ecole Braille, Institut Départemental des Aveugles et aujourd'hui Institut le Val Mandé. A chaque période, l'établissement est le témoin des évènements importants de notre histoire, ainsi la guerre de 1914-1918 a marqué le début du XXème siècle transformant à jamais les hommes et les femmes qui vécurent cette époque. L'Institut Le Val Mandé se devait de faire un travail de mémoire pour se souvenir de ceux et celles qui ont été marqué par la Grande Guerre en perdant un être cher, en retrouvant après la guerre un frère, un mari, un ami blessé. Ils ont été nombreux parmi le per- sonnel de l'Institut à souffrir durant ces années. Cette manifestation est un hommage et une œuvre de mémoire pour tous ceux et celles qui aujourd'hui sont disparus. Institut le Val Mandé o Du 9 mars au 15 mars 2018 4 questions à Dominique PERRIOT, Directeur de l’Institut le Val Mandé et Jacqueline MORA Pourquoi avoir décidé de vous plonger dans les ar- chives de l’Institut ? L’Institut le Val Mandé a une histoire vieille de plus d’un siècle et possède comme tout organisme administratif des archives importantes (…) Quelles découvertes avez- vous faîtes et quel est votre objectif ? Le premier travail de recensement des dossiers du personnel de l’Institut a révélé que de nombreux dossiers contenaient une référence à la guerre de 1914-1918 (…) Rendre hommage au per- sonnel de l’Institut est très ambitieux ? Oui bien sûr. Il fallait que le projet s’inscrive dans le programme de la Mission du Centenaire dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre (…) Quels sont les points forts de la manifestation ? La manifestation qui aura lieu du 9 mars au 15 mars 2018 comptera trois temps forts : une exposition, un spectacle vivant, une conférence (…) Voir page 2 1

Le Val Mandé et la Grande Guerre - centenaire.orgcentenaire.org/sites/default/files/event_file/journal_de_linstitut... · Marcelle POULAIN, Marthe ROELAN, ... champs avec son père

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Le Val Mandé et la Grande Guerre - centenaire.orgcentenaire.org/sites/default/files/event_file/journal_de_linstitut... · Marcelle POULAIN, Marthe ROELAN, ... champs avec son père

Le Val Mandé et la Grande Guerre

Ils habitaient le 7 rue MongenotHommage aupersonnel del’Institut

Voir page 2

Les hommes et les femmes pendant la Première Guerre mondiale

Voir page 2

Malgré les atrocités de la guerre, ils se sont reconstruits Conférence Dominique Fouchard

Voir page 3

7, rue Mongenot Plus d’un siècle d’histoire

C'est sous l'impulsion de Monsieur Alphonse PEPHAU alors Directeur de la Société d'Assistance des Aveugles que fût choisi l'emplacement du 7 rue Mongenot à Saint-Mandé le 11 décembre 1885. Les locaux de l'Institution Ancelin et de la pension Roch répondaient aux besoins pour accueillir les jeunes aveugles.

Au cours du XXème siècle les noms donnés à l'Institut restent dans la mémoire de chacun:Ecole Braille, Institut Départemental des Aveugles et aujourd'hui Institut le Val Mandé. A chaque période, l'établissement est le témoin des évènements importants de notre histoire, ainsi la guerre de 1914-1918 a marqué le début du XXème siècle transformant à jamais les hommes et les femmes qui vécurent cette époque.

L'Institut Le Val Mandé se devait de faire un travail de mémoire pour se souvenir de ceux et celles qui ont été marqué par la Grande Guerre en perdant un être cher, en retrouvant après la guerre un frère, un mari, un ami blessé.Ils ont été nombreux parmi le per-sonnel de l'Institut à souffrir durant ces années.Cette manifestation est un hommage et une œuvre de mémoire pour tous ceux et celles qui aujourd'hui sont disparus.

Institut le Val Mandé o Du 9 mars au 15 mars 2018

4 questions à Dominique PERRIOT,

Directeur de l’Institut le Val Mandé et Jacqueline MORA

Pourquoi avoir décidé de vous plonger dans les ar-chives de l’Institut ?L’Institut le Val Mandé a une histoire vieille de plus d’un siècle et possède comme tout organisme administratif des archives importantes (…)

Quelles découvertes avez-vous faîtes et quel est votre objectif ?Le premier travail de recensement des dossiers du personnel de l’Institut a révélé que de nombreux dossiers contenaient une référence à la guerre de 1914-1918 (…)

Rendre hommage au per-sonnel de l’Institut est très ambitieux ?Oui bien sûr. Il fallait que le projet s’inscrive dans le programme de la Mission du Centenaire dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre (…)

Quels sont les points forts de la manifestation ?La manifestation qui aura lieu du 9 mars au 15 mars 2018 comptera trois temps forts : une exposition, un spectacle vivant, une conférence (…)

Voir page 2

1

Page 2: Le Val Mandé et la Grande Guerre - centenaire.orgcentenaire.org/sites/default/files/event_file/journal_de_linstitut... · Marcelle POULAIN, Marthe ROELAN, ... champs avec son père

4 questions à Dominique Perriot et Jacqueline Mora

Pourquoi avoir décidé de vous plon-ger dans les archives de l’Institut ?

D.PERRIOT : L’Institut le Val Mandé a une histoire vieille de plus d’un siècle et pos-sède des archives importantes. En 2015, nous avons cherché à savoir quel était l’état de nos archives et ce que nous pouvions ou devions en faire. Contact fut pris avec les Archives Départementales. Avec la Direc-trice, nous avons décidé de tout mettre en œuvre pour pouvoir transférer aux archives les documents correspondant aux cri-tères règlementaires. C’est ainsi que Mme MORA, membre du Conseil d’Administra-tion de l’Institut a accepté d’apporter son concours et aider l’Institut à faire un travail de recensement.J.MORA : Lorsque D.PERRIOT m’a asso-ciée à ce travail, j’ai immédiatement donné mon accord. Passionnée d’Histoire et de Généalogie, le monde des archives m’est familier . Pour moi, les archives anciennes transmettent le passé, c’est le reflet de la société, de la vie de quelqu’un. Elles sont un outil de mémoire et de culture. L’Institut avait donc une mémoire, il fallait qu’elle soit connue. Le recensement des dossiers du personnel sur une longue période allait participer à sa découverte.

Quelles découvertes avez-vous faites et quel est votre objectif ?

D.PERRIOT : Le travail de recensement des dossiers du personnel a révélé que de nombreux dossiers, bien conservés, conte-naient une référence à la guerre de 1914-1918. Ils sont la preuve de ce qui s’est pas-sé et construit dans l’Institut depuis le début du XXème siècle. Rapidement l’idée de rendre hommage à ces personnels nous est apparue comme évidente car à travers leur histoire c’est aussi celle de l’Institut, de ses missions, et de son avenir qui se dessinait.

« Par ailleurs, en tant qu’établisse-ment public, je considère qu’il est de notre mission de participer au

devoir de mémoire.»

J.MORA : Les dossiers étaient donc une source pour rendre hommage aux per-sonnes mais c’est grâce au développe-ment des données en ligne (fiches d’état civil, fiches matricules, base Mémoire des hommes…) que l’idée a fait son chemin et que le projet a grandi.

Rendre hommage au personnel de l’Institut est très ambitieux ?

D.PERRIOT : Oui bien sûr. Il fallait que le projet s’inscrive dans le programme de la Mission du Centenaire dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre. Les recherches entreprises sur le parcours des soldats ont permis de révéler les atrocités et conforter notre projet de rendre hommage aux personnels. C’est ainsi que nous avons décidé de déposer une demande de la-bellisation sous le thème « Les hommes et les femmes de l’Institut pendant la Grande Guerre : de la participation à la résilience».J.MORA : Il fallait se fixer des règles. Ainsi les dossiers retenus sont ceux des hommes et des femmes nés avant 1900, qui sont venus travailler après la guerre de 14-18, soit parce qu’ils y vivaient ou fréquentaient l’Institut avant la guerre, soit parce qu’ils se sont reconstruits en y trouvant un métier et en participant à l’évolution des missions de l’Institut.Quels sont les points forts de la ma-nifestation ?

D.PERRIOT : La manifestation qui aura lieu du 9 mars au 15 mars 2018 comptera trois temps forts :- Une exposition : une fresque historique sur l’Institut, des panneaux et des vitrines sur la Grande Guerre et sur le personnel mobilisé avec objets, costumes à l’appui- Un spectacle vivant sur le thème de la guerre par un jeune auteur-interprète Yan-nick Boulanger de la Cie Les Yeux fermés.- Une conférence sur le thème de la rési-lience et les conséquences de la guerre par Dominique FOUCHARD Professeur d’his-toire.

« Je tiens à préciser que ce projet a vu le jour avec une

équipe très impliquée : Jacqueline MORA avec Nicolas THEZAN et Alexandre SAUVAGEOT, jeunes étudiants passionnés d’histoire et Claudia PUJAR qui s’est jointe à

notre projet dans le cadre de son

Service Civique.»

J.MORA : il s’agit d’un travail collectif. Le service Espace Loisirs a immédiatement ad-héré à mon souhait d’associer les usagers en réalisant les décors de la représentation du spectacle vivant. Il était important éga-lement de permettre aux élèves des établis-sements de Saint-Mandé et limitrophes de venir voir l’exposition et le spectacle vivant. D.PERRIOT : J’espère que ce programme plaira à tous et qu’il sera vu par un large public.

Des panneaux re-traçant les grandes étapes des heures sombres de l’Eu-rope mettront en avant les hommes et les femmes de l'institut qui ont vécu, ont participé au front ou à l'ar-rière à la guerre. Le parcours de chacun d'eux de

1914 à 1918 nous amène à revivre les moments difficiles de la Grande Guerre.

Les hommes et les femmes du 7 rue Mongenot : ils sont partis à la guerre dès l'ordre de mobilisation reçu. Ils avaient vingt ans ou moins ; ils ont souffert loin des leurs et au retour de la guerre se sont re-construits au fil du temps, s'investissant pleinement dans leurs métiers.

Ils s'appelaient :Marcel ARIBES, Louis BEUREL, Raymond COVILLE, Étienne CINTRAT, Henri CLINCHARD, Pierre DELAGNES, Pierre DIOUDONNAT, Maurice DUFOUR, Eugène FONTEYNE, Maurice GILLE, Pierre AMBUQUE, François GIRONDE, François GRELIER, Pierre GREGOIRE, Pierre GRIPPON DE LA MOTTE, Edward HARTMANN, Émile LIGIER, Marcel LE COUTURIER, Louis MAUFRAIS, Francis OLIVRO, Alexandre PIERRET, René PLÉE, Étienne RAYNAUD, Paul SCHMITT, Paul SCHWARTZ, Maurice TENEVEAU, Anatole TEURÉ, Georges UBEL, Marcel VERLA , Émile VIVIEN.

Elles travaillaient déjà au commencement de la guerre. Elles ont appris que leur mari était Mort pour la France, elles se sont battues pour survivre, pour surmonter leur deuil, pour protéger leurs enfants et continuer à travailler.

Elles s'appelaient :Félicie DELAISTRE, Vanda HANGARD, Émilie HALTEL, Marie-Louise JANVIER, Sarah JUMEL, Clémentine KOHLER, Henriette LEFIERDEBRAS, Mathilde MILLERIOUX, Marguerite PENACHE, Marcelle POULAIN, Marthe ROELAN, Regina TRIVIAUX, Marie ZEEGERS.

À tous l’Institut souhaite leur rendre un hommage.

2

L’exposition

Page 3: Le Val Mandé et la Grande Guerre - centenaire.orgcentenaire.org/sites/default/files/event_file/journal_de_linstitut... · Marcelle POULAIN, Marthe ROELAN, ... champs avec son père

Louis MAUFRAIS dans une tranchée lors de la Première Guerre mondiale

Nous suivrons l’un de ces hommes durant ces cinq années de conflit : Louis Maufrais, médecin à l’Institut de 1941 à 1958, était jeune étudiant en médecine lorsqu’il est mobilisé le 2 août 1914 jusqu’au 14 juillet 1919.

Martine VEILLET, sa petite-fille a retranscrit son histoire grâce aux souvenirs de son grand-père issus de ses carnets de guerre enregistrés bien longtemps après la guerre. Le regard franc qu’il livre sur la guerre est une plongée au cœur de l’univers des tranchées, dans la boue et le froid, où se mêlent désillusions et espoirs.

La conférence

Il a fallu près d'un siècle pour que « la mémoire des hommes » revienne et nous éclaire sur l'impact de la guerre au moment du retour des poilus dans leur foyer. N o m b r e u x sont ceux qui se sont enfer-

més dans un mutisme profond avec de longues périodes d’anxiété, revoyant dans leur sommeil les atrocités des combats, revivant les assauts de l'ennemi avec les blessures.La guerre toujours présente a empêché le com-battant de reprendre une vie normale.

Des couples se sont séparés, des traumatismes profonds ont accompagné les familles durant de longues années.Les hommes restaient dans la guerre, les femmes reprenaient leur rôle d'épouse alors qu'elles avaient passé quatre années à remplacer celui qui était parti au front.Infirmières dans les hôpitaux, ouvrières dans les usines... La guerre leur a fait prendre conscience qu'elles étaient capables de participer à l'activi-té sociale, économique et politique.

Dominique FOUCHARD, Professeur d'his-toire au Lycée Hélène Boucher Paris 20ème, évoquera pour vous les conséquences de la guerre telle qu'elle l'a décrite dans un ouvrage issu de sa thèse de doctorat soutenue en 2011 : Les poilus et leur famille après 1918.

Conférence : "Après quatre ans, la dif-ficile démobilisation intime après la Grande Guerre" de Dominique FOU-CHARD samedi 10 mars 2018

Le spectacle

« …Car c’est bien d’humanité dont nous parlons »créé et interprété par Yannick BOULANGER est avant tout un spectacle qui nous parle des gens, de ces civils - paysans, charpentiers, tailleurs, menuisiers, boulangers, cordonniers, etc. - devenus soldats.Le spectacle aborde la Grande Guerre par le prisme d’un récit de vie, celle d'un jeune homme de 18 ans, Victor Bruneau, originaire d’un petit village de Mayenne. Victor Bruneau fait le récit de son enfance entre école et travail dans les champs avec son père jusqu’à la fracture de la mobilisation en 1914. On plonge alors dans la guerre et ses fragments de souvenirs de tran-chées jusqu'en 1918.

Trois personnages contemporains de l’époque ayant vraiment existé se rencontrent et se lient d’amitié dans le spectacle.

Victor BRUNEAU, arrière-grand-père de l’artiste. Fils de paysan incorporé au 103e Régiment d’Infanterie le 4 septembre 1914, il rentrera chez lui en 1918, blessé mais bien vivant.Enrico, l’enfant du cirque : Enrico RAS-TELLI (1896-1931), au-jourd’hui connu par tous les jongleurs comme « le plus grand jongleur de tous les temps », a dû quitter la France avec sa famille au moment de la déclaration de Guerre. Mohammed AL OUATTARA, le Chevalier algérien, Spahis algérien qui se lie d’amitié avec Victor sur le front.

Le SAVS, Service Espace Loisirs de l’Institut a pour mission de favoriser l’insertion sociale par l’accès aux loisirs et à la culture d’adultes en situation de handicap. Espace de rencontre et de convivialité, il offre un panel de possibilités orienté sur les loisirs, la culture, les activités créatives et évènementielles.

Dès novembre 2017, les usagers du service se sont mobilisés pour participer activement à la manifestation de mars 2018 autour de la thématique de la Première Guerre mondiale.Après s’être plongés dans les grandes phases de ce conflit mondial par le biais de supports audiovisuels et d’échanges, les bénéficiaires ont pu grâce au partenariat avec le musée de Meaux découvrir et mieux appréhender les objets des tranchées (lettres, objets du quotidiens ou artisanaux…) présentés par madame Mélanie Messant Baudry médiatrice culturelle du musée.

En 2018, Espace Loisirs entre dans une nouvelle dynamique avec la création des décors du spectacle vivant « …Car c’est bien d’humanité dont nous parlons » de Yannick Boulanger en collaboration avec David Clerc artiste-peintre. D’autres sorties et activités culturelles sont prévues pour le premier trimestre 2018 : visites au musée des Invalides, musée de la Légion d’honneur…

Louis MAUFRAIS

Le SAVS Espace Loisirs se mobilise

3

Page 4: Le Val Mandé et la Grande Guerre - centenaire.orgcentenaire.org/sites/default/files/event_file/journal_de_linstitut... · Marcelle POULAIN, Marthe ROELAN, ... champs avec son père

Alphonse PÉPHAU, fondateur de l’Ecole Braille(1837-1927)

Programme manifestation

Du vendredi 9 au jeudi 15 mars 2018 : manifestation « Les hommes et les femmes de l’Institut pendant la Grande Guerre »

Vendredi 9 mars : • 10h00 – 17h00 : visite libre de l’exposition

Samedi 10 mars : • 10h00 – 15h00 : visite libre de l’exposition• 14h30 – 15h30 : conférence de Mme Dominique Fouchard « Le poids de

la guerre : les poilus et leur famille après 1918 » • 16h00 – 17h00 : spectacle vivant de M. Yannick Boulanger « Car c’est

bien d’humanité dont nous parlons » • 17h00 – 18h00 : visite libre de l’exposition

Dimanche 11 mars : • 10h00 – 13h00 : visite libre de l’exposition• 16h30 – 18h30 : visite libre de l’exposition

Lundi 12 - mardi 13 - mercredi 14 mars : • 10h00 – 12h00 : visites guidées groupes scolaires• 14h00 – 18h00 : visite libre de l’exposition

Jeudi 15 mars :• 10h00 – 12h00 : visites guidées groupes scolaires• 15h00 – 16h00 : spectacle vivant réservé aux groupes scolaires • 16h00 – 18h00 : visite libre de l’exposition• 18h00 – clôture de l’exposition

Journal « Le Val Mandé et la Grande Guerre - 2018 Une publication de l’Institut Le Val Mandé, 7, rue Mongenot - CS 50029 - 94165 Saint-Mandé Cedex.

Directeur de la publication : Dominique PERRIOT Rédacteur en chef : Jacqueline MORARédacteurs adjoints : Christine TASSE, Claudia PUJAR Réalisation : Manuela DA VEIGA

Partenaires

Mission Centenaire 14 -18

Ville de Saint-Mandé

Ville de Vincennes

Union nationale des combattants

Fondation des Mutilés et Invalides de guerre

Musée de Meaux

Société saint-mandéenne d’Histoire

« Adieu la vie, adieu l’amourAdieu toutes les femmesC’est bien fini, c’est pour toujoursDe cette guerre infâmeC’est à Craonne, sur le plateauQu’on doit laisser sa peauCar nous sommes tous condamnésNous sommes les sacrifiés »

Refrain de la chanson de Craonne, chanté lors des mutineries du printemps 1917

4