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1 Voyage en Train Émilie est dans le train, en route vers la maison de ses grands-parents. Les premiers mois de collèges sont passés très vite ; les premières feuilles des arbres sont tombées et les si attendues vacances de la Toussaint sont enfin arrivées. Il faut dire que cette année est une année de changements pour Émilie ; hé oui, la rentrée en sixième est une étape importante dans la vie d’un enfant : une nouvelle école, des nouveaux camarades, des nouveaux professeurs, un peu plus de devoirs, et avec ceux-là un peu plus de responsabilités. Mais Émilie n’est pas peu fière des deux mois qui s’étaient déjà écoulés. Bonne élève et très sociable, elle a su faire ses preuves auprès de ses professeurs et de ses parents qui l’ont donc autorisé à partir en vacances chez ses grands-parents durant ces deux semaines. Émilie adore ses grands-parents. Parmi cette famille nombreuse de 7 petits-enfants, elle est leur seule petite-fille et la plus jeune. Ses parents l’ayant eu assez tard, ses cousins ont tous cinq, dix, voire vingt ans de plus qu’elle. Pour ces raisons, la fillette a toujours été chouchoutée par sa grand- mère et couverte de cadeaux par son grand-père. De plus, les tensions familiales aidant, son Papi et sa Mamie étaient souvent venus la voir chez elle, mais cela faisait presque 3 ans qu’elle n’était pas allée leur rendre visite dans le petit village d’Aubusson. La jeune fillette venant de fêter ses 11 ans, elle se considérait déjà comme une « grande » malgré ses 1m53 pour 40 kilos toute mouillée. Dans sa classe, elle s’était très vite fait une petite bande de copines avec lesquelles elle discutait des cours, de l’amour, des garçons mais aussi, avec l’arrivé de la puberté, de sexe. Oui, ça commence bien plus tôt qu’on ne le pense chez les jeunes filles. Elles avaient pu voir leur poitrine grossir, pour n’en déplaire aux jeunes garçons de leur âge. Puis, la naissance d’un petit duvet de poils au-dessus de leur pubis et sous les aisselles. Elles s’amusaient même parfois à comparer entre-elles leurs toisons et leur seins naissants, se voyant avec quelques inquiétudes devenir femme. Comparée à ses amies, Émilie n’avait que peu de poils, mais sa poitrine commençait à se former, l’obligeant à acheter ses premières brassières. Grâce à ses notes et à sa maturité, la petite avait obtenu la confiance de ses parents qui l’avaient autorisée pour la première fois à prendre seule le train. Sa mère avait d’abord mis du temps à se faire à l’idée de laisser sa fille, si jeune, voyager sans surveillance. Mais Émilie l’avait rassurée, lui rappelant que le voyage jusqu’au village où habite Papi et Mamie n’était que peu fréquenté et ne durait qu’« à peine une heure et demie ! ». Dans ses supplications, elle promit qu’elle serait prudente et ne parlerait pas aux inconnus, ce qui fit craquer sa mère, acceptant à la condition qu’elle envoie un message dès son arrivé pour la rassurer. *** « Le TER numéro 6876 en provenance de Paris Austerlitz et à destination de Aubusson Gare Routière va entrer en gare, voix C. Éloignez-vous de la bordure du quai. » Un dernier bisou à Papa, un dernier câlin à Maman et elle y était. Émilie s’installa dans le wagon indiqué sur son billet qu’elle conservait précieusement, sous les conseils de sa chère mère. Elle choisit une place près de la fenêtre, autour d’une table. En face d’elle deux sièges libres et à côté, un siège disponible pour y déposer ses affaires, c’est-à-dire son pull et un petit sac-à-dos rose duquel elle sortit un livre et son MP3. Une fois confortablement installée, la fillette prit le temps de regarder un peu autour d’elle et remarqua à sa grande surprise que le wagon était presque entièrement vide. Beaucoup de passagers étaient descendus à Limoges, gare dans laquelle elle était elle-même montée à bord du train, et c’était bien la première fois qu’il y avait aussi peu de monde. À moins, peut-être que c’était parce

Le Voyage en Train d'Émilie

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Une petite fille se fait violer lors d'un voyage en train.

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Voyage en Train

Émilie est dans le train, en route vers la maison de ses grands-parents. Les premiers mois de collèges sont passés très vite ; les premières feuilles des arbres sont tombées et les si attendues vacances de la Toussaint sont enfin arrivées.

Il faut dire que cette année est une année de changements pour Émilie ; hé oui, la rentrée en sixième est une étape importante dans la vie d’un enfant : une nouvelle école, des nouveaux camarades, des nouveaux professeurs, un peu plus de devoirs, et avec ceux-là un peu plus de responsabilités. Mais Émilie n’est pas peu fière des deux mois qui s’étaient déjà écoulés. Bonne élève et très sociable, elle a su faire ses preuves auprès de ses professeurs et de ses parents qui l’ont donc autorisé à partir en vacances chez ses grands-parents durant ces deux semaines.

Émilie adore ses grands-parents. Parmi cette famille nombreuse de 7 petits-enfants, elle est leur seule petite-fille et la plus jeune. Ses parents l’ayant eu assez tard, ses cousins ont tous cinq, dix, voire vingt ans de plus qu’elle. Pour ces raisons, la fillette a toujours été chouchoutée par sa grand-mère et couverte de cadeaux par son grand-père. De plus, les tensions familiales aidant, son Papi et sa Mamie étaient souvent venus la voir chez elle, mais cela faisait presque 3 ans qu’elle n’était pas allée leur rendre visite dans le petit village d’Aubusson.

La jeune fillette venant de fêter ses 11 ans, elle se considérait déjà comme une « grande » malgré ses 1m53 pour 40 kilos toute mouillée. Dans sa classe, elle s’était très vite fait une petite bande de copines avec lesquelles elle discutait des cours, de l’amour, des garçons mais aussi, avec l’arrivé de la puberté, de sexe.

Oui, ça commence bien plus tôt qu’on ne le pense chez les jeunes filles. Elles avaient pu voir leur poitrine grossir, pour n’en déplaire aux jeunes garçons de leur âge. Puis, la naissance d’un petit duvet de poils au-dessus de leur pubis et sous les aisselles. Elles s’amusaient même parfois à comparer entre-elles leurs toisons et leur seins naissants, se voyant avec quelques inquiétudes devenir femme. Comparée à ses amies, Émilie n’avait que peu de poils, mais sa poitrine commençait à se former, l’obligeant à acheter ses premières brassières.

Grâce à ses notes et à sa maturité, la petite avait obtenu la confiance de ses parents qui l’avaient autorisée pour la première fois à prendre seule le train. Sa mère avait d’abord mis du temps à se faire à l’idée de laisser sa fille, si jeune, voyager sans surveillance. Mais Émilie l’avait rassurée, lui rappelant que le voyage jusqu’au village où habite Papi et Mamie n’était que peu fréquenté et ne durait qu’« à peine une heure et demie ! ». Dans ses supplications, elle promit qu’elle serait prudente et ne parlerait pas aux inconnus, ce qui fit craquer sa mère, acceptant à la condition qu’elle envoie un message dès son arrivé pour la rassurer.

***

« Le TER numéro 6876 en provenance de Paris Austerlitz et à destination de Aubusson Gare Routière va entrer en gare, voix C. Éloignez-vous de la bordure du quai. »

Un dernier bisou à Papa, un dernier câlin à Maman et elle y était. Émilie s’installa dans le wagon indiqué sur son billet qu’elle conservait précieusement, sous les conseils de sa chère mère. Elle choisit une place près de la fenêtre, autour d’une table. En face d’elle deux sièges libres et à côté, un siège disponible pour y déposer ses affaires, c’est-à-dire son pull et un petit sac-à-dos rose duquel elle sortit un livre et son MP3.

Une fois confortablement installée, la fillette prit le temps de regarder un peu autour d’elle et remarqua à sa grande surprise que le wagon était presque entièrement vide. Beaucoup de passagers étaient descendus à Limoges, gare dans laquelle elle était elle-même montée à bord du train, et c’était bien la première fois qu’il y avait aussi peu de monde. À moins, peut-être que c’était parce

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qu’Émilie avait toujours fait ce trajet accompagnée de ses parents et n’avait donc jamais fait attention aux autres personnes présentes à bord. Il faut dire aussi qu’elle était très jeune la dernière fois qu’elle l’avait fait. Elle n’en gardait donc que de très vagues souvenirs.

Mais cela n’effraya pas la petite fille, bien au contraire, elle se dit qu’elle ne serait ainsi pas dérangée par les cris des jeunes enfants, les coups de fils des businessmen, les embrassades langoureuses des couples...

Le train démarra. Bercée la douce musique de son MP3, le balancement du train, et le paysage défilant à la fenêtre, il ne fallut pas 10 minutes à Émilie pour s’endormir.

Un changement de musique un peu trop brusque réveilla en sursaut la jeune fille. Prenant son MP3 dans les mains afin de baisser le son, elle ne remarqua pas tout de suite la personne maintenant assise en face d’elle. Ce n’est qu’en passant la main dans ses cheveux d’un réflexe habituel, que les yeux d’Émilie se posèrent sur ce personnage barbu, qu’elle ne pouvait s’empêcher de comparer à un nounours. Il semblait endormi, lui aussi, ses écouteurs vissés à ses oreilles.

Bien qu’ayant la trentaine, Émilie le trouvait plutôt beau. Son visage lui semblait même vaguement familier sans qu’elle ne puisse savoir pourquoi. Ce regard un peu long et cette analyse terminée, la jeune fille se replongea dans son livre, remettant en place sa petite jupe qui était légèrement remontée au-dessus de ses genoux durant son sommeil.

Une station passa et l’inconnu face à elle ne bougeait pas, ou peu. D’un réflexe de curiosité, Émilie tendit son regard pour le voir de nouveau et surprit ses yeux braqués sur elle. La jeune fille sentit ces prunelles la transpercer, à la fois douces et fermes, rassurantes et enivrantes. Réalisant la situation, Émilie détourna timidement les yeux, se sentant rougir jusqu’aux oreilles.

Le temps était de plus en plus lent, la petite sentait ce regard toujours posé sur elle, mais n’osait pas aller à sa rencontre. Elle détourna alors le visage pour regarder l’intérieur du wagon. Soudain, elle réalisa que durant sa sieste, les quelques passagers qui étaient encore présents à son arrivée étaient descendus. Elle était seule avec cet homme !

Émilie respira un grand coup. « Ce n’est qu’une coïncidence, pas la peine de paniquer, » se disait-elle.

D’un coup, prise d’un élan de courage, la jeune fille finit par craquer et releva les yeux vers l’homme assis en face d’elle. Mais à son grand étonnement, l’inconnu ne la regardait plus, son regard portait au loin par la fenêtre, tiraillé entre sa musique et le décor.

Rassurée de ne plus être observée comme elle avait pu l’imaginer, Émilie finit par se laisser aller à un nouveau petit somme, se disant que le trajet passerait plus vite ainsi.

Elle se sentit doucement partir quand une chaleur douce effleura son genou. La petite, qui ne put réprimer une vague de frissons, parcourant tout son corps, garda les yeux fermés et se dit que ce contact devait être dû à l’étroitesse entre les sièges. Mais un deuxième contact, puis un troisième lui firent comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un simple hasard. Ouvrant doucement les yeux, Émilie aperçu la main de l’homme en face d’elle, posée sur son genoux gauche.

Cette main, grande et chaude, effleurait sa cuisse, passant par moment entre sa peau et le tissu à fleurs de sa jupe. Prise d’un mouvement de panique, la petite tourna la tête, cherchant du regard un secours quelconque, mais il n’y avait personne, seulement elle et cet inconnu.

Émilie se crispa dans son fauteuil, n’osant pas émettre un son. Elle savait pertinemment que personne ne l’entendrait crier avec le bruit du train et avait peur d’énerver cet homme si étrange. Elle jeta un coup d’œil à sa montre, 14H36... Encore une bonne heure de trajet. Comment le temps pouvait-il s’écouler si lentement ?! Elle avait l’impression d’être dans ce wagon depuis plusieurs heures.

Elle osa un nouveau regard en direction de son voisin. Il regardait encore et toujours vers le paysage, alors que sa main n’avait de cesse de s’activer sur la cuisse de la petite fille. Émilie tenta alors de se

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dégager de son emprise, reculant le plus loin possible dans son siège. C’est à ce moment que l’homme la fixa du regard. Ses yeux marron, presque noirs, lui donnaient un air sévère, bien loin du nounours qu’elle avait pu voir en lui aux premiers abords.

Sans qu’elle ne s’y attende, l’homme retira sa main de sa cuisse et se leva pour se retrouver debout, face à sa banquette à elle. Émilie déglutît en voyant ce géant de près d’1m90 se dresser devant elle, l’empêchant d’envisager une quelconque échappatoire. Sans un mot et d’un simple revers de main, il balaya les affaires de la jeune fille posées sur le siège à côté d’elle, avant de prendre place sur ce qui semblait être son nouveau siège.

Le cœur battant, et prise d’un réflexe de survie, la jeune enfant tenta de s’échapper en se faufilant en dessous de la table. Mais le géant la saisit alors par les épaules, la ramenant sur son siège. Il n’y alla pas de main morte. Sous la pression de ses doigts, Émilie ne put empêcher un cri de douleur. Ses 40 kilos ne pouvaient rien face à cet homme qui devait bien faire plus du double, et elle était consciente que toute résistance était vaine. Elle fermait les yeux, espérant se réveiller d’un mauvais rêve, mais la douleur restait présente.

D’un coup, la pression sur ses épaules se relâcha. Effrayée, elle regarda l’homme dans les yeux, s’apprêtant à le supplier de la laisser s’en aller, mais il prit la parole avant elle.

– Ça ne sert à rien de te débattre.

Sa voix raisonnait dans tout le wagon, qui n’avait jamais semblé aussi vide et inquiétant qu’à cet instant.

– Il n’y a plus d’arrêt avant le terminus, tu es à moi jusqu’à la fin du trajet, que tu le veuilles ou non... Alors maintenant, t’arrêtes de faire ta sale gosse et tu te laisses faire. Ça sera plus simple pour moi, et bien moins douloureux pour toi.

À ce moment, Émilie réalisa qu’elle n’avait plus le choix. Elle tremblait comme une feuille et les larmes brouillaient sa vue, mais elle ne se débattait plus. La main droite de l’homme descendit alors le long de son cou, pour s’arrêter sur la pointe de son sein naissant. Sa main gauche, elle, retenait encore la jeune fille par l’épaule.

– C’est que t’as déjà de la poitrine pour ton âge ma jolie. T’as quel âge d’ailleurs ?

– ... 11 ans, balbutia-t-elle.

– Tu m’appelles « Monsieur », connasse ! Gronda l’homme avant de tordre entre deux doigts le téton si sensible de la jeune fille, par-dessus son débardeur, l’obligeant à se recroqueviller sous la douleur.

– Argh ! 11 ans, Monsieur ! S’il-vous-plaît, j’ai mal, arrêtez. Supplia-t-elle.

L’homme relâcha alors la pression, empoignant le petit sein pour le masser.

– 11 ans, l’âge idéal. Je te rassure, petit pute, on va passer un bon moment tous les deux !

Sans lui laisser réellement le temps de se remettre de sa douleur, la main de l’homme descendit du sein, le long du corps de la jeune fille avant de s’arrêter sur ses cuisses quasi-imberbes. Il fit remonter sa main tout doucement le long de celles-ci, afin d’atteindre sa cible : la petite culotte, cachant le petit abricot de la petite fille. « On arrive enfin aux choses sérieuses, » se dit-il. La gamine était complètement crispée.

– Desserre les cuisses salope ! Lui ordonna-t-il.

La fillette n’arrivant pas à répondre, ni même à faire un geste, il décida de prendre les choses en main.

– Puisque tu insistes !

Il relâcha l’emprise qu’il avait sur les épaules d’Émilie pour venir, de ses deux mains, écarter de force les cuisses de la pauvre enfant. Il le fit avec tellement d’ardeur qu’Émilie ne put s’empêcher de crier.

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Le passage enfin libre, le géant profita de l’effet de surprise pour arracher la culotte en coton de la petite fille. Elle était recroquevillée sur son petit siège, l’abricot ouvert face à cet homme qui s’en léchait déjà les babines. Sans plus attendre, l’homme passa un doigt sur le petit clitoris rose de la gamine. Il commençait à le masser doucement.

Voyant Émilie se détendre sous ses caresses, il profita de cet instant pour pincer ce petit bouton de chaire rose entre ses doigts. Le visage de la petite se crispa de nouveau sous la douleur. Il prit le temps d’observer son expression, elle était si jolie quand elle avait mal.

Après quelques secondes de ce supplice, il relâcha la pression. Ramenant ses doigts à sa bouche, il les enduisit de salives avant de repartir à l’attaque. Durant quelques minutes, il massa ce petit sexe si serré, passant entre les petites lèvres, remontant sur le clitoris, afin d’en visiter les moindres recoins.

Il sentait la jeune fille qui commençait à remuer sous ses doigts. Mais ce n’était que le début.

L’homme posa enfin sa bouche sur le sexe de la fillette. La petite Émilie sursauta, ne s’attendant pas à une telle sensation lorsque la langue de cet inconnu s’aventura entre ses lèvres, les écartant en passant à plat entre elles, puis arrivant à son petit clitoris dont elle redessinait les contours de plus en plus vite, de plus en plus habilement. La respiration d’Émilie s’accéléra. Il ne s’arrêtait plus, dégustant le sexe de la jeune fille avec ferveur, il léchait, il aspirait les lèvres ainsi que la cyprine qui s’en échappait, son nez écrasait le bouton de chair si sensible.

Émilie gesticulait, laissait échapper quelques petits gémissement presque inaudibles puis... plus rien.

À peine avait-elle le temps de reprendre sa respiration et de se remettre de ses émotions qu’un « zip » se faisait entendre. Il ne lui fallut que quelques secondes pour réaliser sur le géant avait ouvert sa braguette, et tenait dans sa main un membre long d’une quinzaine de centimètres, dur comme du béton. Elle avait déjà vu des « zizis » sur internet, ou celui de son papa quand elle était petite, mais c’était bien la première fois qu’elle en voyait un vrai, et de si près. Près...

Elle réalisa soudain que ce membre de chair n’était qu’à quelques centimètres de son visage. L’homme s’était positionné au-dessus d’elle, une jambe de chaque côté de sa tête. Effrayée, elle comprenait la situation dans laquelle elle se trouvait.

– C’est bon, t’as profité salope ; chacun son tour ! Ouvre la bouche, ma jolie !

Émilie résistait, serrait les dents, avant de sentir sa tête partir sur le côté, et sa joue la brûler. L’homme l’avait giflé tellement fort et tellement vite, qu’elle ne l’avait pas vu venir. La douleur fut si forte qu’elle fondit en larme.

– Tu ne vas pas te mettre à chialer maintenant ?! Putains de gosses, c’est à se d’mander comment vos parents vous éduquent !

Énervé, l’homme pinça le nez de la jeune fille, qui, pour reprendre sa respiration, ouvrit la bouche. Sans qu’elle ne puisse prendre une bouffée d’air, il lui fourra son chibre dans la bouche, tout en la menaçant :

– Si tu me mords ou que je sens tes dents contre ma bite, tu vas le regretter, okay salope ?!

Sans même lui laisser le temps de répondre, ses mains se resserrèrent sur ses cheveux, et il entama une série de vas-et-viens, se servant de sa bouche comme d’un simple trou béant. Il accélérait, ralentissait, tirait sur les longs cheveux blond de la petite, ne se souciant que de son propre plaisir. La petite fille était à bout, fatiguée, à peine consciente du supplice qu’elle était en train d’endurer.

Après quelques minutes de ce rythme, il se retira de la bouche de l’enfant avant de reculer. Il se releva et enleva son short et son boxer avant de revenir se positionner à genoux devant la fille.

– J’en ai marre de tout faire tout seul. Montre-moi que t’es une bonne suceuse ! Et si t’es gentille, je te laisse tranquille, promis.

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Sur ces belles promesses, et à contrecœur, Émilie saisit de sa main la virilité toujours aussi dure de son agresseur. Elle avait eu l’occasion de voir, au détour de quelques tchats sur internet, des hommes se masturber, mais c’était bien la première fois qu’elle devait le faire elle-même. Hésitante, elle agrippa le sexe de l’homme de sa petite main, et commença quelques vas-et-viens.

– Plus fort, salope ! Ordonna le géant.

Elle resserra donc un peu plus sa main autour du membre de chair, tout en continuant à l’astiquer.

– C’est mieux, utilise ta langue maintenant. Comme si c’était une sucette !

La petite Émilie vint donc, timidement, poser le bout de sa langue sur la virilité de l’homme. À ce contact, celui-ci laissa échapper un petit gémissement de plaisir. Surprise par ce bruit, le premier réflexe de la gamine fut de lâcher le sexe, tout en se reculant !

– T’arrêtes pas comme ça, pauv’ conne ! Dit le géant en poussant sur la tête d’Émilie, l’obligeant à reprendre sa gâterie.

La fillette se remit au travail, masturbant l’homme tout en léchant l’énorme gland du bout de la langue.

– Voilà, comme ça ! Prends-la entièrement dans ta bouche. Oui, c’est bien ! Et n’oublie pas de lécher les couilles.

Suivant les ordres de son tortionnaire, Émilie commençait à comprendre ce qu’il attendait d’elle. Continuant de le masturber, sa langue se promenait le long de la verge, jusqu’aux couilles déjà bien gonflées par l’excitation, avant de prendre le membre entièrement – ou du moins, autant qu’elle le pouvait – en bouche.

La respiration de l’homme se faisait alors de plus en plus saccadée, et les gémissements de plus en plus forts. Soudainement, il se retira dans un râle de plaisir.

– Oh putain, j’en peux plus ! On va passer aux choses sérieuses !

– Mais Monsieur, vous aviez-dit que...

– Ta gueule, salope ! La coupa l’homme. T’as vraiment cru que j’allais te laisser partir après m’avoir autant excité ?!

Il se releva, et sans plus de douceur, tira la fille par les jambes avant de la positionner au bord de la banquette. La petite Émilie resserrait les cuisses dans un dernier espoir d’empêcher son agresseur d’avoir accès à son entre-jambe. Mais c’était sans compter sur la force de l’homme. Il ne lui fallut pas dix secondes pour écarter au maximum les jambes de l’enfant. Maintenant ses cuisses ouvertes de sa main gauche et de son coude droit, il emmena sa main droite à sa bouche avant de l’humidifier d’un peu de salive. Émilie le supplia du regard, elle tentait de se débattre mais savait que c’était peine perdue.

L’homme approcha sa main maintenant mouillée de la petite chatte. Il commença par caresser le clitoris avant de le délaisser pour glisser sa main plus bas. Émilie fut alors prise d’une sensation désagréable. Elle sentit quelques choses bouger en elle. Il ne lui fallut que quelques secondes pour comprendre que l’homme avait glissé un doigt dans son intimité. Il restait ainsi un petit instant, le temps qu’elle s’y habitue. La petite fille n’avait pas mal, mais ce n’était pas pour autant agréable.

Émilie sentit alors le doigt se retirer. Laissant échapper un soupir de soulagement, elle croyait son calvaire terminé, lorsqu’une douleur violente s’empara de tout son corps. Elle se sentit transpercée, elle avait mal, sa vue se brouillait. L’homme venait de la pénétrer d’un coup violent, sans préparation, ni douceur.

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Tel un pantin, son corps était ballotté d’avant en arrière, pendant que son tortionnaire entamait une série de vas et viens brutaux en elle. Elle sentait la verge se retirer, pour réentrer plus profondément encore. Les couilles claquaient contre son anus.

L’homme, quant à lui, ne regrettait pas son choix. Rien de mieux qu’une petite vierge. Le sang qui s’écoulait du vagin lui servait de lubrifiant. C’était si serré, et si chaud ! Il aurait pu y rester des heures.

C’est alors qu’un message se fit entendre dans les hauts parleurs : « Prochain arrêt : Aubusson Gare Routière ».

Il n’avait pas le temps de s’attarder, le train allait bientôt arriver en gare, il ne fallait pas qu’il prenne le risque de se faire surprendre.

Après deux derniers va-et-vient, il se retira, avant de jouir dans un râle de plaisir sur le pubis quasi-imberbe de la jeune fille.

La petite était allongée, amorphe. L’homme se releva, remonta son boxer et son pantalon avant de se diriger vers son sac. Il en sortit une serviette qu’il balança à la petite Émilie.

– Essuie-toi, le train arrive dans quelques minutes ! Lui dit-il d’un ton sévère.

Voyant que la petite ne réagissait pas, il lui balança une petite baffe afin de la sortir de son rêve éveillé.

– Oh, j’te cause p’tite conne ! Essuie-toi et rhabille-toi ! On arrive.

Machinalement, Émilie se saisît de la serviette afin d’enlever les traces de sperme et de sang sur son corps, et remit correctement sa jupe encore en bon état, bien qu’un peu froissée après tous ces ébats.

Un dernier message du contrôleur se fit entendre.

« Le TER arrive en gare de d’Aubusson Gare Routière, faites attention de ne rien oublier à votre place. »

Le train ralentit progressivement. Sans plus attendre, Émilie se saisit de son pull et de son sac-à-dos après avoir pris soin d’y jeter son livre et son MP3, et se dirigea d’un pas pressé vers la porte. Elle n’avait qu’une seule envie : sortir de ce wagon et retrouver ses grands-parents afin d’oublier le supplice qu’elle venait d’endurer pendant ce si long trajet. Elle sentit une présence derrière-elle. Sans même se retourner, elle savait que c’était son agresseur. Elle sentait son regard posé sur elle, il la fixait. Le train était presque à l’arrêt. Elle approcha sa main de la poigné, afin d’ouvrir la porte dès l’arrivée en gare. Elle pouvait apercevoir ses grands-parents sur le quai ! Au moment où le train s’arrêta, et qu’elle tendit la main pour ouvrir ses deux grandes portes, son seul échappatoire, elle sentit l’homme se pencher près de son oreille.

– J’ai été heureux de faire ta connaissance... Émilie.

Au même moment, les portes s’ouvrirent. Sans même réaliser ce qui venait de se passer, elle partit à une allure folle en direction de ses grands-parents ! Elle se jeta dans les bras de sa grand-mère, un peu surprise d’un tel accueil.

– Hé ben, ma chérie, nous aussi on est heureux de te voir ! Tu as fait bon voyage j’espère.

Avant de répondre, Émilie se sépara de sa mamie et se retourna, cherchant du regard l’homme responsable de son supplice. Quelle ne fut pas sa surprise de constater qu’il était là, à deux mètres d’elle, le visage fendu d’un grand sourire. Effrayée, elle tenta de répondre, mais avant même qu’elle ne puisse ouvrir la bouche, son grand-père la coupa.

– Je vois que tu as fait connaissance de ton cousin, Thomas. Tu n’as peut-être pas dû le reconnaître au début...Mais c’est vrai que tu ne l’as pas vu depuis longtemps, et il n’a pas la même tête lorsqu’il se laisse pousser la barbe, tu ne trouves pas ?

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– Il va passer les vacances de la Toussaint avec nous ! Reprit sa grand-mère. On voulait te faire la surprise en invitant tes cousins à passer les vacances ! Il y aura aussi Julien, Arnaud et Nicolas, tu te souviens d’eux ? Halala, je suis tellement heureuse de te voir. Tu sais...

Émilie n’écoutait plus les paroles de la vieille dame. Elle se contentait de fixer cet homme, Thomas, son agresseur, son cousin... Elle senti son corps trembler, alors que celui-ci la regardait d’un air sévère. Son petit sourire en coin ne présageait rien de bon pour la suite du séjour.

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