N°21JUILLET 2006

MAIRIE D’UZERCHE (19140)TÉL. 05 55 73 17 00

Uzerche, depuis la préhistoire, s’estdéveloppée autour de voies de communica-tion importantes. De cela est née une voca-tion commerciale, artisanale et industrielleutilisant les ressources naturelles de laVézère. Ainsi sont nées tanneries,carderies, papeteries, cartonneries,moulins…Au fil du temps, l’économie a très viteévoluée et ce qui paraissait bon pour lesgénérations précédentes, ne l’est pasaujourd’hui, parfois à notre grand éton-nement. Le choc provoqué par la fermeturede la Smurfit en est l’exemple de plus récent.Face à ces réalités, l’élu se doit à la fois d’anticiper etde rebondir.Anticiper, ce fut tout le travail que nous avons réaliséautour du développement économique et del’emploi : aménagement des zones artisanales etindustrielles, mise en place de l’ORAC (Opération deRedynamisation de l’Artisanat et de Commerce),implantation de nouvelles entreprises. L’arrivée de laSNOR et de GLS en sont l’illustration. Ceci est lefruit d’une longue politique de communication, de

mise en valeur du territoire et d’aides à l’in-stallation.Rebondir, c’est tout d’abord respecter lamémoire industrielle de notre ville, tout enassurant une nouvelle vie au site. La papeteriene doit pas devenir une friche industrielle aucœur d’Uzerche. De nombreux contacts sontpris en ce sens et des pistes très sérieuses sontà l’étude avec l’Etat et la Région. Au fur et àmesure de l’évolution du dossier, vous sereztenus au courant.Rebondir, c’est ensuite aller au-delà et accom-pagner la Sofred, cabinet mandaté par la

Smurfit, pour recréer sur le territoire la cinquantained’emplois perdus.Enfin, je reste très vigilante à ce que l’implantationdes futures entreprises se fasse bien sur le territoire ducanton et non sur un périmètre plus large, commeprévu initialement. Vigilance et investissement quoti-dien sont indispensables pour que les élus soient tou-jours réactifs face aux évènements les plus douloureuxou aux difficultés et qu’ils puissent accompagner lesnouveaux projets qui développeront Uzerche.

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LL’’ IIMMAAGGEE

Pascale Goujon aouvert fin avril unemercerie dans leFaubourg Sainte-Eulalie. La boutique,dénommée Tricot’in,ouvre ses portes mêmele lundi de 14h à 19h.

Marie Sardaine intègrele corps des sapeurspompiers de Paris. Elles’est classée troisièmesur 95 postulants auconcours d’entrée. Ellea déjà rejoint laCaserne de Port Royalen région parisienne.

JAZZ VOCAL

Trois concerts pour un festivalPendant une semaine, Uzerche sera lacapitale régionale du jazz choral.L’association Couleur Vézère organisepour deuxième année consécutive unesemaine dédiée au jazz choral, avec desstages, mais aussi des concerts. Vouspourrez ainsi découvrir ChristianeLegrand, sœur du grand compositeurMichel Legrand, mais aussi chanteuseau sein des Double Six et des SwingleSingers, groupes nationalement connus.Se produira également Marc Thomas,chanteur solo du big band de ClaudeBolling. Deux concerts à retenir le 22 juillet aucinéma Louis Jouvet pour la représenta-tion de Christiane Legrand et le 26 pourcelle de Marc Thomas qui sera accom-pagné du quatuor à cordes duLimousin Osiris; entrée 10€ et 8€. Unconcert gratuit sera également organiséen plein air, cour Jean Jaurès, derrièrel’abbatial Saint Pierre, avec la formationde Charles Balayer Chez Barbaro.Renseignements : 05 55 73 17 00.

SPORTS NATURE

Des vacances pour tous en Pays d’UzercheDes “Vacances nature en paysd’Uzerche”, c’est ce que propose enjuillet et août aux jeunes du cantond’Uzerche le club de canoë-kayak quigère la base de loisirs de la Minoterie.Cette opération leur permettra de prati-quer tir à l’arc, canoë, VTT, escalade,course d’orientation, cerf-volant à destarifs imbattables : 3 € par séance et parenfant contre 15 € en tarif normal. Cette opération est rendue possiblegrâce au soutien de la Communauté decommunes du Pays d’Uzerche et de ladirection départementale de la Jeunesseet des sports de la Corrèze.Les activités proposées sont encadréespar des moniteurs et éducateurs sportifs

diplômés. Elles se déroulent jusqu’à finaoût sous la forme de séances “à lacarte”, ponctuelles, tous les jours de lasemaine ou de stages de cinq demi-journées organisés en matinée du lundiau vendredi de 9h à 12h. Pour s’in-scrire : 05 55 73 02 84 (base de loisirsde la Minoterie).

3e SYMPOSIUM DE SCULPTURES

Uzerche choisit Isis BiLes œuvres qui seront réalisées cet étélors du troisième édition du symposiuminternational de sculpture, placée sousle thème de la musique, sont désormaisconnues : à l’issue du vote organiséEspace Vézère entre les 6 et 12 mai, oùétaient exposées les différentes maque-ttes, la ville d’Uzerche a sélectionné leprojet d’Isis Bi, baptisé Xyloharpe.L’œuvre symbolise “une harpe auxcouleurs des notes de l’arc en ciel pourrejoindre les sphères musicales…”.L’artiste nous donne maintenant rendez-vous du 17 au 28 juillet à Saint-Ybard,pour sa réalisation.

THÉÂTRE

Cartouche dans la rueLe 20 juillet, la troupe Légende fera unehalte dans la vieille ville, pour unereprésentation en plein air de la pièceCartouche le bandit bien-aimé. Uneproduction comprenant 36 personnesdont 12 cascadeurs et 24 comédiens.Un grand spectacle de cape et d’épée,où se croiseront flambeaux et armes àpoudre noire. A ne pas manquer !

FÊTE DE LA NATURE

Accents médiévaux les 13 et 14 juilletLe grand rendez-vous de l’étéapproche : la Fête de la Nature finalisesa programmation et les bénévoles

redoublent d’efforts et d’imaginationpour qu’elle soit cette année encoreinoubliable. Parmi les festivités, vousretrouverez le marché de pays et d’arti-sanat en vieille ville, le concours depêche avec son repas champêtre, le balpopulaire précédé du feu d’artifice le 13juillet ou encore la guinguette de“Gégène”. La place de la Petite Gareaccueillera les manèges de la fêteforaine et les jeux animés par les associ-ations pour les plus jeunes.Parmi les nouveautés, le thème duMoyen Age avec les décorations, et uncamp militaire médiéval dans le centreancien. Les animations y seront nom-breuses : musique des troubadours,démonstration de forge, tir à l’arbalète,combats... Costumes de gentilshommesrecommandés pour se joindre à la fête. Enfin, autre temps fort : l’arrivé de nosamis de Serravalle qui feront le voyagedepuis l’Italie avec leur fanfare, et le fes-tival “Nature en Musiques” le 14 avecGabriel Yacoub, fondateur du célèbregroupe Malicorne. Se produiront égale-ment dans la soirée le duoCombi–Peyrat, et le groupe Agghir.

ENTREPRISE

Un pavillon pour l’occasionL’établissement Doussaud, concession-naire John Deere s’agrandit. Un terrainproche de l’actuel magasin de la zone deLa Gane Lachaud est aussi en plein ter-rassement. Il va accueillir l’espace “occa-sions” de l’établissement. Cet investisse-ment matériel va permettre la création dedeux emplois de mécanicien.

LES GENSL’ESSENTIEL

L’EDITO

A SAVOIR

LE DOSSIERDe Royeres àSmurfit : retoursur uneentreprise quiaura marqué laville.PAGES 2&3

L’essentiel del’actualité communale.PAGE 4

SOMMAIRE

TerrassementsSur le site de LaGane Lachaud,l’aménagement de laplate-forme quirecevra les futursbâtiments de l’en-treprise de l’en-treprise de logistique,spécialisée dans letransport de petitscolis, qui ouvrira sesportes à La GaneLachaud début 2007. Elle emploiera unecinquantaine desalariés, les ex-employés de lapapeterie Smurfitétant parmi les per-sonnes prioritaires.

Anticiper et rebondir

Du samedi 17 juin au 15 juillet : exposition Photo Look à lamédiathèque, dans le cadre de la manifestation régionaleItinéraires photographiques en Limousin.Du 1er juillet au 3 septembre : exposition de peintures deMarie Laurence Gaudrat, Espace Vézère.Juillet-août : exposition de sculptures, Chapelle Notre Dame,et parcours de sculptures dans la vieille ville, par Jean-MarcBourasseau.Juillet-août : exposition L’archéologie du paysage enLimousin, des origines à nos jours, 14h à 18h au CRDAP.7 juillet : inauguration des places de la ville ancienne.13 et 14 juillet : Fête de la nature, sur le thème du moyen-âge. 20 juillet à 21h30: représentation de la troupe Légende avecle spectacle Cartouche, en vieille ville.18 et 25 juillet : Balades contées, promenade guidée dans lavieille ville par 3 conteuses, proposées par le CERDAP.22 juillet : concert jazz de Christiane Legrand accompagnépar Benoît Urbain, cinéma Louis Jouvet.22 et 23 juillet : bourse d’échanges autos motos de collec-tion, et le 23, vente aux enchères de véhicules d’occasions.Plus sur www.uzercheautoretro.com26 juillet : concert jazz cross over de Marc Thomas accom-pagné par le quatuor à cordes du Limousin.

28 juillet : concert jazz avec la formation de Charles BalayerChez Barbaro, cinéma Louis Jouvet2, 8 et 15 août : Balades contées, promenade guidée dans lavieille ville par 3 conteuses proposées par le CERDAP.Jeudi 3 août : concert gratuit du Podium Centre France avecMichal et Hoda de la Star Académie, Roland Karl de A larecherche de la nouvelle Star, Christian Gabriel et un jeunetalent parrainé par la Sacem.Mardi 8 août : festival de la Vézère, 21h à l’Abbatialed’Uzerche, Korean Chamber Orchestra, direction Yoon KukLee, programme Chostakovitch et Mozart.Jeudi 17 août : débat / apéritif à l’Espace Vézère sur le thèmerencontre autour de la peinture avec Marie-LaurenceGaudrat. Fin d’après-midi.Jeudi 17 août : Concert de piano à l’église Saint-Pierre deCharles Lavaud sur une composition de Roger Steptoe. 21h.1er au 30 septembre : Identité de nos villages, exposition duCAUE sur le petit patrimoine. 16 et 17 septembre : Journées du Patrimoines, Les peintresdans la rue.Du 17 octobre au 14 novembre : Les Pirates, exposition à lamédiathèque.

Les dates du trimestre à venir

Jean-Luc Abiton etMichael Majewski vien-nent de reprendre l’hô-tel Bellevue. L’activiténe se limite pas àl’hôtellerie, le bar estouvert à tous avec unsalon à la décorationmoderne ou cohabitebillard et écran géant.

Le Charmant a changéde propriétaires : M. etMme Revel proposentdésormais une cartearticulée autour de lacuisine traditionnelleavec à venir un menu“suggestion”, axé surles saveurs provençales.

Sophie Dessus Maire d’Uzerche,

ConseillèreGénérale.

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M. Doussaud, responsable de l’entreprise.

Le canoë-kayak, l’une des activités proposéespar la base de loisirs cet été, à un tarif très,très préférentiel.

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L’histoire de la productionindustrielle du papier com-mence à Uzerche à la fin du

19e siècle : sur le site d’unancien moulin papetier,Monsieur Royeres crée en1893 l’usine qui fabriquerajusqu’en 1934 du papierexclusivement à base de

pailles de seigle et de blé. A partir des années 30, la pro-duction va se transformer :Lucien Davous, gendre deMonsieur Royeres, la faitévoluer vers le carton ondulé,fabriqué d’abord avec un sim-ple papier de couverture etvendu en rouleaux, puis sousforme de plaques rigides avecdeux faces papier emprison-nant la cannelure et ensuitetransformée en caisses etemballages divers.Le papier d’emballage fabriquéà partir de paille qui était util-isé depuis le début du siècle,était devenu un papier de can-nelure, fabriqué par le procédéHuguenot (cuisson de la paillesans pression, avec adjonctionde soude et de chaux).

La cartonnerie déménageau milieu des années 80Dès l’après-guerre, conjointe-ment à la paille, des vieuxpapiers sont utilisés. Ils sonttriturés tout d’abord de lamême façon que la paille, puisensuite au moyen de pulpeurs,avant d’être utilisés pour la fab-rication de papiers de couver-ture, toujours destinés au car-ton ondulé.

C’est en 1973 que la paille estabandonnée : d’une part, laproduction de pâte de pailleest polluante pour la rivière,d’autre part, la résistance àl’humidité de la cannelure àpâte de paille est devenueinsuffisante en raison de l’aug-mentation des normesimposées aux nouveauxemballages. C’est particulière-

ment le cas des emballagesutilisés par le commerce duCognac. Uzerche est en effetun fournisseur important de cesecteur, d’autant qu’à partir de1971 un atelier de transforma-tion est acquis à Jarnac, puisun autre plus important àChateaubernard.En 1984, le site de la papeteriene permettant pas ledéveloppement de la fabrica-tion de caisses carton, cetteactivité de transformation estprogressivement transferrée surle site actuel de la cartonnerieà La Gane Lachaud. Ce trans-fert s’accélère à partir de 1985,à la suite d’un incendie quidétruit le bâtiment affecté à lafabrication du carton onduléen bord de Vézère. La produc-tion de carton ondulé se pour-suit sur ce site… jusqu’à cetteannée.

Des usinesRoyères à Smurfit , derachat en rachatC’est en 1962 que la Sociétéanonyme des Usines Royeres,affaire familiale créé parRoyeres, est cédée à laCompagnie Générale DesPapiers (CGP), dont elle estdevient une filiale à 98 %, touten conservant son autonomiefinancière. Le nouveau propriétaire avaitété créé en 1918 à partir de lapapeterie de Ponts et Marais,près du Tréport (SeineMaritime), spécialisée dans lespapiers d’emballage. La CGPs’était orientée en 1955 vers lemarché du carton ondulé. Elledécide alors l’acquisition del’usine Royeres à Uzerche,composée d’une papeterie pro-duisant du papier pour cartonondulé et d’une fabrique decaisses utilisant cette matièrepremière.En 1987, la CGP est à son tourachetée par le GroupeNovalliance qui cède trois ansplus tard, en juin 1990, sondépartement papier et cartonondulé de la CGP au groupeSmurfit : elles prennent le nomde Smurfit CGCO (CompagnieGénérale des CartonsOndulés). Le site d’Uzerchefait alors partie d’un grandgroupe international.

En 10 ans, de 1995 à 2005, la capacité annuelle de production decette machine va doubler, pour atteindre 46 000 tonnes.

Une productiondepuis 1830La papeterie1830 : démarrage de la production du premier moulinpapetier à Uzerche.1893 : installation de l’usine.1930 : première fabrication de cannelure à base de paille.1954 : reconstruction de la machine à papier pourl’équiper d’une double toile.1983 : début de l’élargissement de la machine à papier de2,2 à 2,5 mètres1980–1995 : 20 000 à 23 000 tonnes sont produiteschaque année.2002 : la production annuelle atteint 45 000 tonnes.2005 : 46 000 tonnes.

La cartonnerie1914 : démarrage de la première onduleuse et d’une usinede production de plaques.1930 : création d’un atelier de façonnage de caisses en carton.1971 : acquisition de l’usine de Jarnac puisChâteaubernard pour développer le marché des caissescarton pour les alcools.1984 : création d’une caisserie distincte de la papeterie.1985 : après l’incendie des ateliers situés près de lapapeterie, transfert sur le nouveau site de l’onduleuse.1988 : extension de la caisserie à 11 000 m? couverts surun terrain de 40 000 m2.1996 : la production annuelle atteint 17 000 tonnes.2000 : la production annuelle passe à 23 000 tonnes. 2002 : croissance de la production annuelle à 27 000tonnes avec pour objectif 35 000.

Du papier au carton :une aventure industrielle

La dernière équipe : celle qui va arrêter la machine.

Quand êtes-vousentré chezSmurfit ?L’entreprise nes’appelait pasSmurfit maisRoyeres. J’avais

21 ans et à l’époque. Je suis rentré àla papeterie après le service militaire.Avant, j’aidais mes parents quiavaient une propriété agricole.Royeres, c’était un peu comme la“Manu” à Tulle : les jeunes yentraient et apprenaient un métier.Quand on parlait de l’usine on disait“c’est pas la Manu mais presque…”.

L’impact économique de l’entreprisesur la ville était donc encore plusimportant…A cette époque, on était beaucoupplus nombreux -280 personnes- et lapapeterie et la cartonnerie étaient aumême endroit. Il y avait encore desgrosses entreprises sur Uzerchecomme les usinesLavaud, mais le site de lapapeterie restait le plusgros employeur de larégion. Il n’y avait pasque des gens d’Uzerche,on trouvait des hommesde tous les villages alentours.

Quelles étaient les conditions de tra-vaille à l’époque ?Elles étaient plus dures, mais on ne seplaignait pas pour autant. On faisaitles “trois huit”, l’ambiance étaitbonne. Bien sûr, c’était dur, car ontravaillait 48 heures par semaines, etpuis, c’était beaucoup plus manuel.Beaucoup de jeunes venaient tra-vailler quelque temps, puis partaientvers un autre emploi. Moi, je suisresté : j’ai commencé tout en bas del’échelle et je suis monté au fil desans, pour prendre ma retraite de con-tremaître.

A la fin, on ne faisait que 35 heures :le travail ne consistait plus qu’àsurveiller les machines. Le métier abeaucoup changé avec le temps.D’ailleurs, quand je suis arrivé, laproduction était de 12 tonnes depapier toutes les 8 heures, contre 50quand j’ai pris ma retraite.

Les changements de propriétairesont-il pesé sur la vie dans l’usine ?Non, le travail restait le même. Lesdirecteurs se sont succédés : audébut, c’était des gens du métier,puis au on a vu des personnes dontl’approche étaient plus financière. Ilfaut dire aussi que les rapports qu’ona avec ses supérieurs évoluent avecle temps. Quand on est plus vieuxque son patron, on ne voit pas leschoses de la même manière.

Comment vous est apparue la ferme-ture ? Au début j’y croyait pas, pour moi ce

n’était pas possible.Vous savez, quand j’aiembauché, on parlaitdéjà de fermeture…Quand j’ai appris lanouvelle, j’étais en trainde faire des courses et

c’est un ancien collègue qui m’aappris la fermeture. Je n’y croyais pasdu tout, c’est plus tard, à force d’en-tendre tout le monde en parler, quej’ai pris conscience de la situation.

Vers qui sont allées vos pensées à cemoment là ?J’ai pensé tout de suite aux copains, àceux qui travaillaient encore.Certains, je les connais depuis 20ans, se voyaient comme moi finirleurs carrières là-bas. Je suis retournéles voir dans l’usine avant la ferme-ture : la seule chose que je peux direc’est que j’avais vraiment mal aucœur.

C’était pas la Manu maispresque.

“„

Jean-Louis Mestrea travaillé 36 ans à la papeterie d’Uzerche.

Une carrière professionnelle commencé “tout enbas” et terminé contremaître. Retraité depuis un an,il raconte ce qu’aura été pour lui cette entreprise.

TÉMOIGNAGE

De Royeres à Smurfit : retour sur une entreprise qui a marqué la villeLE DOSSIERLa papeterie d’Uzerche sur la Vézère, c’est fini. De 1893 à 2006, au fil des changements de propriétaires, plus d’un siècled’aventure industrielle nous est contée : principales dates et témoignage d’un ancien pour une séquence “nostalgie”.

LE DOSSIER

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