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NEWSLETTER #7 • Décembre 2015 A ctifs contre passifs. Depuis des années, le débat agite le monde de la gestion, y com- pris celui du private equity. La décision la plus importante est de rendre le choix au bon moment de la bonne classe d’actifs ou des bons inves- tissements individuellement. Pour être plus spécifique au domaine du non-co- té, la décision se résume-t-elle à sa- voir si « l’allocation au private equity est accrue » ou se résume-t-elle à « choisir l’infrastructure, le LBO ou le growth » . Plus que jamais, Idinvest est persuadée de la pertinence d’une gestion active et d’une approche « Bottom-up ». Aujourd’hui, viser simplement à acheter des actifs décotés en misant sur leur re- valorisation ne constitue plus une straté- gie. Les cibles de nos investissements, ce sont des sociétés qui ont survécu à une violente crise économique, qui sont pour la plupart performantes et valorisées à de bons multiples. La dette est de nou- veau disponible, les leviers d’acquisition ont fortement progressé, au point de rappeler parfois la belle époque du mi- lieu des années 2000. Dans ce contexte, les derniers actifs encore décotés le sont pour de bonnes raisons. Cette décote ne constitue donc certainement pas un si- gnal d’achat pertinent. Même dans le do- maine du venture et du growth, le temps des valorisations atypiquement basses est passé : les bons dossiers se financent beaucoup mieux, les meilleurs dossiers sont indéniablement à leur prix. Les actifs de qualité ont un prix Les actifs de qualité ont un prix, les in- vestisseurs ne peuvent donc plus baser leurs stratégies d’investissement sur un choix « passif » en allouant leurs capi- taux à tel ou tel segment du mar- ché. La seule ma- nière de faire de la performance revient donc aux principes de base du métier : elle résulte de la capacité de l’entreprise financée à accélérer vis-à-vis de ses concurrentes. Elle nécessite aussi un accompagnement permanent, engagé et expérimenté de ses actionnaires. Cette stratégie active, les équipes d’Idinvest Partners en ont fait leur credo depuis des années. Elle fera plus que jamais la diffé- rence dans le contexte d’aujourd’hui. Le private equity n’a jamais été dans une situation aussi favorable. Constitués au début des années de crise, les porte- feuilles ont retrouvé des niveaux de valo- risation élevés. Le cash remonte à grande vitesse. Cette euphorie est une excellente nouvelle. Même le venture capital, cher au cœur d’Idinvest Partners, longtemps parent pauvre du private equity, a ga- gné sa légitimité. La désormais fameuse French Tech fait référence. Mais se contenter de suivre le mouvement se révélerait inef- ficace et terri- blement risqué. Seule une gestion active permet de se prémunir d’un retournement de marché. Ce qui conforte Idinvest Partners dans la voie qu’elle a choisie il y a longtemps : les seuls bons investissements, ce sont ceux dans lesquels une histoire de croissance peut s’écrire avec le soutien actif de nos équipes et de ses fonds. L’édito de Christophe Bavière Président d’Idinvest Partners Dee senior Idinvest s’est déployée en Europe ••• Sciences de la vie, l’Europe bénéficie d’un écosystème foisonnant ••• ESG Idinvest Partners renforce son engagement ••• Cleantech Electranova Capital, au cœur de la transition énergétique >>>>>>>> Actifs, plus que jamais ! Le private equity n’a jamais été dans une situation aussi favorable. Les portefeuilles ont retrouvé des niveaux de valorisation élevés.

L’édito - idinvest.com · L’édito de Christophe Bavière Président d’Idinvest Partners Dette senior Idinvest s’est déployée en Europe ••• Sciences de la vie, l’Europe

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NEWSLETTER#7 • Décembre 2015

A ctifs contre passifs. Depuis des années, le débat agite le monde de la gestion, y com-pris celui du private

equity. La décision la plus importante est de rendre le choix au bon moment de la bonne classe d’actifs ou des bons inves-tissements individuellement. Pour être plus spécifique au domaine du non-co-té, la décision se résume-t-elle à sa-voir si « l’allocation au private equity est accrue » ou se résume-t-elle à « choisir l’infrastructure, le LBO ou le growth ». Plus que jamais, Idinvest est persuadée de la pertinence d’une gestion active et d’une approche « Bottom-up ».

Aujourd’hui, viser simplement à acheter des actifs décotés en misant sur leur re-valorisation ne constitue plus une straté-gie. Les cibles de nos investissements, ce sont des sociétés qui ont survécu à une violente crise économique, qui sont pour la plupart performantes et valorisées à de bons multiples. La dette est de nou-veau disponible, les leviers d’acquisition ont fortement progressé, au point de rappeler parfois la belle époque du mi-lieu des années 2000. Dans ce contexte,

les derniers actifs encore décotés le sont pour de bonnes raisons. Cette décote ne constitue donc certainement pas un si-gnal d’achat pertinent. Même dans le do-maine du venture et du growth, le temps des valorisations atypiquement basses est passé : les bons dossiers se financent beaucoup mieux, les meilleurs dossiers sont indéniablement à leur prix.

Les actifs de qualité ont un prix

Les actifs de qualité ont un prix, les in-vestisseurs ne peuvent donc plus baser leurs stratégies d’investissement sur un choix « passif » en allouant leurs capi-taux à tel ou tel segment du mar-ché. La seule ma-nière de faire de la performance revient donc aux principes de base du métier : elle résulte de la capacité de l’entreprise financée à accélérer vis-à-vis de ses concurrentes. Elle nécessite aussi un accompagnement permanent, engagé et expérimenté de ses actionnaires. Cette stratégie active, les équipes d’Idinvest

Partners en ont fait leur credo depuis des années. Elle fera plus que jamais la diffé-rence dans le contexte d’aujourd’hui.Le private equity n’a jamais été dans une situation aussi favorable. Constitués au début des années de crise, les porte-feuilles ont retrouvé des niveaux de valo-risation élevés. Le cash remonte à grande vitesse. Cette euphorie est une excellente nouvelle. Même le venture capital, cher au cœur d’Idinvest Partners, longtemps parent pauvre du private equity, a ga-gné sa légitimité. La désormais fameuse French Tech fait référence.

Mais se contenter de suivre le mouvement se révélerait inef-ficace et terri-blement risqué. Seule une gestion active permet de se prémunir d’un retournement de marché. Ce qui

conforte Idinvest Partners dans la voie qu’elle a choisie il y a longtemps : les seuls bons investissements, ce sont ceux dans lesquels une histoire de croissance peut s’écrire avec le soutien actif de nos équipes et de ses fonds.

L’éditode Christophe Bavière Président d’Idinvest Partners

Dette senior Idinvest s’est déployée en Europe ••• Sciences de la vie, l’Europe bénéficie d’un écosystème foisonnant ••• ESG Idinvest Partners renforce son engagement ••• Cleantech Electranova Capital, au cœur de la transition énergétique > > > > > > > >

Actifs, plus que jamais !

Le private equity n’a jamais été dans une situation aussi favorable. Les portefeuilles ont retrouvé des niveaux de valorisation élevés.

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02

Sommaire

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01 L’édito de Christophe Bavière

03 Secondaire : L’activité secondaire d’Idinvest Partners met en valeur le mid-market européen

04 Dette senior : Idinvest accentue son ambition européenne

05 Numérique : L’Uberisation de l’économie offre une multitude d’opportunités

06 Sciences de la vie : L’Europe bénéficie d’un écosystème foisonnant

07 Cleantech : Electranova Capital, au cœur de la transition énergé tique

08 Idinvest Inside : 08 Idinvest Partners renforce son engagement 09 L’évolution des attentes des investisseurs 10 Nouveaux recrutements 11 Actualités Idinvest

11 3 questions à… Olivier Marcheteau, Vestiaire Collective

Newsletter éditée par Idinvest Partners117, avenue des Champs-Élysées75008 Paris - France+33 1 58 18 56 56www.idinvest.com

Directrice de la Publication Marie-Claire Martin

Maquette Blossom Créationwww.blossom-creation.com

Crédits photosPour toute [email protected]

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L’activité secondaire d’Idinvest Partners met en valeur le mid-market européen

L e fonds ISF II a été clôturé en mars 2014 : 228 millions d’euros ont été levés auprès d’une base

internationale d’investisseurs. Au 15 no-vembre 2015, « 81 % des fonds étaient in-vestis dans quatorze opérations secondaires dont huit ont été partagées et syndiquées auprès de nos investisseurs, conformé-ment à notre stratégie d’investissement historique », explique Christophe Simon, associé en charge de l’activité secon-daire d’Idinvest Partners. Ces quatorze investissements dans des portefeuilles de private equity déjà constitués permettent d’être engagés par transparence dans une centaine d’entreprises mid-market européennes.

En investissant dans des opérations ma-tures, le secondaire permet également de créer rapidement un portefeuille de so-ciétés équilibré à tous les points de vue : sectoriel, géographique et par année d’in-vestissement (vintage). Ce dernier élément est clé : du fait de la maturité des fonds dans lesquels Idinvest Secondary Fund II intervient, la perspective de sortie est rela-tivement courte, ce qui offre l’avantage de pouvoir reverser rapidement une partie des capitaux aux souscripteurs du fonds : au

troisième trimestre 2015, 53 % des fonds appelés auprès des investisseurs leur ont déjà été retournés.

Cette activité nécessite un réel savoir-faire dans l’analyse des entreprises sous-jacentes dans lesquelles les fonds sont in-vestis. Le marché secondaire peut parfois offrir une décote d’illiquidité, mais compte tenu de la progression des volumes depuis

trois ans (25 milliards en 2011 à plus de 42 milliards de dollars en 2014), la décote a eu tendance à se réduire, d’où la nécessité de sélectionner des entreprises qui offriront une perspective de création de valeur à court et moyen termes. « Il est ainsi crucial de com-prendre, d’analyser et de valoriser le modèle

économique des entreprises sous-jacentes », indique Christophe Simon. Les interven-tions croisées entre les équipes de dette et de secondaire apportent à ce stade un plus dans la connaissance des entreprises euro-péennes. Ce fonctionnement a prouvé son efficacité : 72 % de la progression de la va-leur d’Idinvest Secondary Fund II est liée à la hausse de la valorisation des sociétés sous-jacentes depuis leur acquisition par Idinvest.

Même si de plus en plus d’acteurs inter-viennent sur ce marché, « il reste encore relativement inefficient. D’autant que nous restons focalisés sur notre savoir-faire his-torique, le mid-market européen, moins in-termédié et qui nécessite une expérience plus pointue dans la connaissance des en-

treprises », explique Christophe Simon. Le marché recèle encore de nombreuses op-portunités. Il reste encore 12 mois pour dé-ployer Idinvest Secondary Fund II, alors que le fonds de troisième génération, ISF III, vient d’être lancé pour prendre sa suite.

72 % de la progression de la valeur du fonds provient de la hausse de la valorisation des entreprises sous-jacentes. Un fonds de troisième génération va prendre le relais au premier trimestre 2016.

Christophe Simon Partner

Idinvest Partners

03

Dette senior03

Secondaire

“ Il est crucial de comprendre, d’analyser et de valoriser le modèle économique des entreprises sous-jacentes.”

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Idinvest accentue son ambition européenne

Idinvest Partners a pleinement confir-mé son essor dans la dette senior. Lancé mi-2014, le fonds de dette se-

nior de seconde génération, d’un montant de 400 millions d’euros, a été intégrale-ment investi dans les 12 mois, confirmant le succès du fonds initial constitué en 2013. Le véhicule de troisième génération a été clôturé le 30 octobre 2015 à 530 millions d’euros. « Face aux nouvelles contraintes réglementaires imposées aux financements bancaires, nous accompagnons le dévelop-pement de la dette alternative en Europe au profit des entreprises européennes du small to mid market qui, encore plus dans cette période de reprise économique, cherchent de nouvelles opportunités de croissance notamment à l’international », explique Éric Gallerne, Partner chez Idinvest Partners.

Les fonds de dette senior interviennent dans la constitution du financement d’ac-quisition de sociétés dont la valeur oscille entre 200 et 800 millions d’euros et qui dé-ploient une réelle stratégie de croissance

externe pour asseoir leur position de lea-der dans leur métier et atteindre une taille critique. « Ces entreprises, qui ont passé la crise financière, sont aujourd’hui en capacité d’acquérir des concurrents. La constitution de financement in fine leur permet de consa-

crer l’essentiel de leurs cash-flows à leur développement », poursuit Éric Gallerne.

Les équipes de dette privée d’Idinvest examinent ainsi près de 200 dossiers par an, chaque fonds ayant vocation à fina-liser au moins trente investissements, afin de diversifier son portefeuille, aussi bien en termes de secteurs d’activité que de géographie. Si la France reste le pre-mier marché en dette senior, avec environ 45 % des fonds déployés, l’Allemagne re-

présente près de 30 % des actifs, devant l’Italie et l’Espagne (15 % à elles deux). Le solde est réalisé au Benelux. « L’équipe de gestion s’est européanisée et bénéficie également de l’appui d’un senior advisor en Allemagne et d’un autre en Espagne afin d’offrir une grande proximité et de mieux ré-pondre aux besoins des entreprises sur ces marchés », indique Éric Gallerne. Illustra-tion de cette internationalisation, Idinvest dette senior a contribué au financement de l’acquisition de la société allemande de

fertilisants, Compo Expert, par le fonds d’investissement chinois Xio Group.

Moins concurrentiel que les autres seg-ments et nécessitant une grande proxi-mité, le marché européen du financement des small et mid caps procure un couple rendement-risque attractif. Les leviers d’endettement restent moins élevés que sur le segment des large caps et l’absence de liquidité et de notation procure un sur-croît de rendement.

Avec ses trois fonds de dette privée, dont deux sont déjà totalement investis, Idinvest Partners soutient la stratégie d’internationalisation des small et mid caps européennes.

Éric Gallerne Partner Idinvest Partners

Idinvest Partners a participé à l’acquisition de la société Inspec-

ta par ACTA, prestataire de services semi-gouverne-mental spécialisé dans le secteur des TIC. Inspecta offre des services de conseil en matière d’inspection, de certification et d’expertise technique. Depuis 1948, ACTA développe un modèle international grâce à la croissance organique et à la diversification de son portefeuille de services. Présente dans 50 pays, la société mise sur une stratégie « buy & build » pour remporter de nouvelles parts de marché.

Idinvest Partners est intervenue dans le finan-cement de l’achat d’Am-

meraal Beltech par le groupe Advent International, investisseur en private equity. La société développe, fabrique et commercialise des bandes transpor-teuses de qualité haut de gamme pour différentes industries. Avec cette transaction, Ammeraal en-tend maintenir sa position de leader du marché et développer davantage sa gamme de services.

Aux côtés d’autres inves-tisseurs institutionnels, Idinvest Partners a pris

part au rachat de la société Alvest par Sagard. Le groupe Alvest, leader mondial dans la produc-tion d’équipements pour services aéroportuaires (Ground Support Equipment), souhaite profiter à la fois de la croissance du trafic de l’air sur les marchés émergents et de la reprise des économies mûres.

04

Dette senior

“ Nous accompagnons le développement de la dette alternative en Europe au profit des entreprises européennes du small to mid market.”

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Dette senior

L’Uberisation de l’économie offre une multitude d’opportunités

Uberiser. Depuis quelques mois, ce néologisme occupe toutes les conversations. À l’image de ce que vit le secteur du transport urbain avec l’application Uber ou l’hôtellerie avec Airbnb, de nombreuses entreprises ont aujourd’hui peur de voir leur activité balayée par un nouvel acteur, venu du monde de la technologie. Pas un seul secteur ne peut se dire à l’abri. Même la banque et la finance n’y échappent pas. Mis en Bourse fin 2014, le site de Peer-to-peer entre prêteurs et emprunteurs, Lending Club, pèse déjà plus de 9 milliards de dollars.

« Menaçant pour les industries ou les services établis, l’uberisation de l’économie ouvre en revanche une multitude d’opportunités d’investis-sements et de création de valeur globale. La révolution provoquée par l’irruption de ces nouvelles technologies offre des perspectives de re-tour à la hauteur de l’ampleur de la transformation des modèles écono-miques », estime Benoist Grossmann, Managing Partner d’Idinvest.

Le bouleversement actuel est nourri par une multitude de sociétés qui ne demandent que des capitaux et le soutien d’actionnaires pour émerger. Les opportunités d’investissement dans le numérique foi-sonnent en Europe. « Alors que notre fonds Digital de seconde géné-ration (Idinvest Digital Fund II) aurait dû prendre environ 5 ans pour être investi, son déploiement devrait finalement être réduit à 3 ans », précise Benoist Grossmann, « simplement sous l’effet de l’abondance de projets disponibles ».

Plus récent qu’aux États-Unis, ce foisonnement en Europe est appelé à devenir pérenne grâce à la constitution, ces dernières années, d’un écosystème numérique vertueux, réunissant entre-preneurs, investisseurs et tous les autres acteurs dont un secteur économique a besoin pour se développer.

« Les investisseurs américains ne s’y trompent pas. De plus en plus de fonds de venture capital se positionnent et interviennent pour profiter de l’accélération de l’Europe en matière numérique », indique Benoist Grossmann. « Ils cherchent notamment à bénéficier de valorisations encore relativement inférieures à celles pratiquées aux États-Unis, notamment lors des premiers tours de financement », poursuit-il. Si cette nouvelle concurrence a tendance à faire monter les valori-sations absolues en Europe, c’est avant tout « la preuve de la bonne santé du marché du numérique européen et non le signe d’une bulle », ajoute Benoist Grossmann. La hausse des valorisations reflète le potentiel de croissance de ces sociétés, sur un marché du numé-rique devenu global.

Cette situation légitime plus que jamais la démarche de sélectivité d’Indivest. « Notre expérience dans ce domaine nous donne plus de confort pour sélectionner les dossiers. Dans ce contexte, il faut être capable de dire non pour savoir protéger le retour sur investisse-ment », conclut Benoist Grossmann.

L’irruption des nouvelles technologies ouvre des perspectives de retour à la hauteur de l’ampleur de la transformation des modèles économiques.

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Numérique

Benoist Grossmann Managing PartnerIdinvest Partners

Créée en 2013 par Damien Morin, Save my s m a r t p h o n e , start-up spécia-lisée dans la ré-paration express de smartphones et de tablettes,

lève 15 millions d’euros auprès d’Idinvest Partners. Idinvest Partners a renouvelé sa confiance dans le spécialiste français des objets connectés.

Sigfox, par une participation dans sa récente levée de fonds de 100 millions (15 millions en 2014). Son modèle : créer un réseau bas débit simple et ra-pide à déployer, permettant aux objets connectés de com-muniquer et d’être impliqués directement dans les prises de

décision. Les investisseurs de Sigfox pensent à une éven-tuelle introduction en Bourse dans les années à venir. La start-up française a levé 10 millions d’euros auprès d’Idinvest Partners et de son actionnaire historique.

Molotov, so-ciété créée par Jean-Da-vid Blanc, fon-dateur d’Allo-Ciné et Pierre Lescure, fon-dateur de Ca-nal+, entend réinventer les

usages des téléspectateurs, et proposer un tout nouveau modèle d’accès aux programmes et aux chaînes de télévision.

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L’Europe bénéficie d’un écosystème foisonnant

Le marché mondial des Sciences de la vie connaît une phase spectaculaire d’accélération. L’émergence de nou-

veaux acteurs, comme la Chine devenue en quelques années le deuxième investisseur mondial derrière les États-Unis et devant le Japon, ainsi que la mondialisation de l’économie de la santé, ont donné un souffle sans précédent aux efforts de R&D. Les sociétés de biotechnologies elles-mêmes ont grandement contribué à cette accélération en démontrant en quelques années leur capacité à développer de nou-veaux traitements et à créer de la valeur. Certaines valent aujourd’hui plusieurs dizaines de milliards de dollars, à la hau-teur des grands laboratoires pharmaceu-tiques qui n’hésitent plus à externaliser de plus en plus leur propre R&D auprès de ces entreprises innovantes.

Dans ce contexte, la France et l’Europe ont une réelle carte à jouer. « Partie de rien, l’Europe a vu naître un écosystème fer-tile dans les Sciences de la vie au cours des 15 dernières années. Créateurs d’entreprises, investisseurs, R&D, nouveaux produits… un cercle vertueux s’est mis en place », explique Thierry Laugel, Président du Directoire de Kurma Partners, l’un des principaux fonds européens d’investissement dans

les Sciences de la vie. La structure gère et conseille pour environ 250 millions d’euros d’investissements, via trois véhicules (Kur-ma Biofund I, Kurma Biofund II et Kurma Diagnostics) ainsi que par l’intermédiaire d’un accord de co-investissement avec Idin-vest Partners. Chaque fonds investit dans douze à quinze sociétés européennes. Deux participations de Kurma Biofund I sont déjà liquidées, dont une (Safe Orthopaedics) via une introduction en Bourse.

« Notre métier d’investisseur vise à trans-former une pépite scientifique en business, à partir de la R&D pour aller jusqu’à la phase industrielle. Ce cheminement, qui doit mener à moyen terme à une valorisation de la socié-té par l’intermédiaire d’une cession à un in-dustriel ou d’un partenariat, nécessite d’avoir des équipes spécialisées et expérimentées », indique Thierry Laugel. Avec une quinzaine de personnes, dont un venture partner à

Londres et un autre sur la Côte Est des États-Unis, Kurma Partners dispose de la taille critique. Ses fondateurs travaillent depuis plus de 20 ans dans le financement des biotechnologies. Kurma Partners pro-met et délivre un retour-cible autour de 2,5 fois l’investissement.

Dans ce contexte industriel foisonnant, Kurma Partners prévoit le lancement d’un fonds Biofund de troisième génération en 2017. « De même, nous réfléchissons à lancer en partenariat avec Idinvest un fonds de dette senior en 2016. Ce genre d’outil existe déjà aux États-Unis mais serait unique en Europe. Cela permettrait aux sociétés de biotechno-logies européennes d’avoir accès à du capital et à de la dette en fonction de leur phase de développement », annonce Thierry Laugel. Ce fonds de dette permettrait d’élargir le spectre d’investisseurs institutionnels en-gagés dans le secteur de la santé.

Idinvest Partners s’appuie sur l’expertise des équipes de Kurma Partners, dont elle est un actionnaire de référence, pour financer et valoriser la R&D des sociétés de biotechnologies européennes.

Sciences de la vie

Partie de rien, l’Europe a vu naître un écosystème fertile dans les Sciences de la vie au cours des 15 dernières années. Créateurs d’entreprises, investisseurs, R&D, nouveaux produits… Un cercle vertueux s’est mis en place.

Convaincue par l’expérience de ses en-trepreneurs et par la technologie unique présentée par BioSerenity, Idinvest a participé à la levée de fonds de la start-up française aux côtés de Kurma Diagnos-tics, acteur du capital investissement dans le domaine des Sciences de la vie. BioSerenity développe la première solu-tion de diagnostic de l’épilepsie fondée sur l’utilisation d’un vêtement connecté. Cette technologie représente une avan-cée majeure pour le suivi et le bien-être des patients et reçoit déjà un accueil fort du monde médical. Cette levée de fonds va permettre à BioSerenity d’accélérer son développement.

Idinvest a contribué à la reprise de Prosensa par BioMarin. Prosensa est active dans le secteur des bio-technologies. Elle est notamment spécialisée dans le développe-ment de produits thérapeutiques destinés à traiter des maladies génétiques. BioMarin conçoit et commercialise des produits bio-pharmaceutiques innovants pour les maladies graves. Depuis sa création en 1997, la société a intro-duit cinq produits sur le marché, un résultat remarquable pour l’indus-trie biopharmaceutique.

Thierry Laugel Président du Directoire

de Kurma Partners

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Electranova Capital, au cœur de la transition énergé tique

Electranova Capital constitue l’outil d’investissement privilégié d’Idinvest Partners dans le secteur du Cleantech et des technologies liées à la transition énergétique. La société investissait déjà dans ce secteur depuis 2005. Mais la dynamique de

croissance de ce marché est très différente de celles du numérique ou de la santé, deux domaines dans lesquels Idinvest avait l’habitude d’investir en capital croissance. En s’appuyant sur le savoir-faire industriel d’EDF, premier producteur mondial d’électricité, et en soutenant immédiatement à l’international les entreprises financées puisque les marchés de l’environnement sont globaux, Electranova Capital est adapté aux besoins spécifiques du Cleantech.

L’équipe mixte d’Electranova, composée à parité de représentants d’Idinvest et d’EDF, apporte de fortes complémentarités bénéfiques pour identifier les sociétés les plus prometteuses dans leur domaine, que ce soit l’efficacité énergétique, le stockage d’énergie ou les énergies renouvelables.

Electranova est aussi capable d’avoir accès aux meilleures opérations à l’international, notamment aux États-Unis. « L’Europe, la France, grâce à l’expertise industrielle d’EDF, sont des marchés de référence pour le secteur de l’énergie. Les sociétés américaines innovantes sont très intéressées par ce qui se passe en Europe. L’appui d’actionnaires européens leur per-met de faciliter leur déploiement sur notre continent », explique Nicolas Chaudron, Partner d’Idinvest, en charge du Cleantech et d’Electranova. Trois sociétés américaines font ainsi partie du portefeuille, dont deux sont déjà candidates à une introduction en Bourse.

Lancé en mai 2012, le fonds Electranova dispose d’un portefeuille de 10 participations, équilibré entre les différents domaines d’activité. Son déploiement est achevé. Un fonds de seconde génération est en phase de préparation pour pérenniser et renforcer l’implication d’Idinvest et d’EDF dans le Cleantech.

Créé en 2012, le fonds bénéficie de l’appui et du savoir-faire d’EDF pour accéder aux sociétés les plus en pointe dans l’efficacité énergétique ou le stockage d’énergie.

07

Cleantech

Nicolas Chaudron Partner Idinvest Partners

Idinvest Partners a in-tensifié sa présence dans le secteur de l’environ-

nement et des énergies vertes en investissant dans la société Forsee Power. Créée en 2011, Forsee est un acteur français de référence sur le marché de la batterie. La société conçoit, dé-veloppe et assemble des systèmes innovants de batteries lithium-ion pour les marchés du trans-port électrique et du stockage stationnaire. À la pointe de l’innovation (+90 brevets), Forsee Power bénéficie du support d’EDF via des parte-nariats techniques et commerciaux.

La société califor-nienne développe des capteurs intelligents

permettant d’optimiser l’éclairage des bâti-ments et de générer des économies d’énergie de l’ordre de 50 %. Enlighted propose un modèle de vente innovant : grâce à un financement au-près des banques, elle prend en charge l’instal-lation et la maintenance de ses produits et se ré-munère sur une partie des économies d’énergie réalisées. Ses clients peuvent donc s’équiper de sa technologie sans investissement. Avec l’appui d’Electranova et d’EDF, Enlighted souhaite main-tenant conquérir le marché européen.

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Idinvest Partners renforce son engagement

L a COP21 de cette fin d’année 2015, sur le climat, place la question du financement de la transition éner-

gétique et implicitement celle de l’em-preinte carbone du monde de la finance, au cœur de l’actualité. Depuis sa création, Idinvest Partners est attachée à mener une stratégie d’investissement la plus respec-tueuse possible de l’environnement, des règles sociales et de bonne gouvernance.

Cet engagement ESG a été formalisé une première fois en 2011, avec la signature des Principles for Responsible Investment (PRI) établis par les Nations Unies. « Il a été renforcé en 2012, par la rédaction d’une charte interne de bonne pratique. Formali-sée en 2013, celle-ci nous a amenés à mettre en place et en pratique, dès 2014, une pro-cédure formelle permettant de qualifier

notre engagement ESG », explique Matthieu Baret, Partner, en charge de la politique de capital investissement responsable et seul membre français au Private Equity Steering Committee des UN-PRI.Cette procédure vise notamment à sen-sibiliser les sociétés en portefeuille aux problématiques ESG. Tous les ans, un ques-tionnaire est envoyé à chaque dirigeant de participation, avec plusieurs points d’attention, comme le mode de gou-vernance ou la gestion des ressources (énergie, eau…).

« Cela permet de prendre le temps de se poser des questions sur des sujets de long terme qui contribuent à la performance globale de l’investissement », poursuit Mat-thieu Baret. Le gain en performance est encore difficile à quantifier. Mais le res-pect strict de critères ESG constitue la base d’une politique de gestion du risque efficace, en posant les bonnes questions avant et pendant un investissement. Idin-vest Partners a prévu d’aller encore plus loin : un audit annuel ESG auprès de cer-taines participations sera mis en place de façon systématique. Enfin, Idinvest

Partners travaille à calculer sa propre empreinte carbone sur 2015 et 2016 avant de déterminer la méthode la mieux adap-tée aux sociétés en portefeuille.

Cet engagement croissant d’Idinvest Partners répond en parallèle aux attentes de plus en plus fortes des souscripteurs des fonds gérés par Idinvest. « Nous avons nous-mêmes reçu plusieurs questionnaires ESG de la part de nos limited partners », in-dique Matthieu Baret. La diversification de la société, entre les activités de fonds de fonds, le secondaire, la dette et le capital croissance, complique la tâche. Chaque activité présente des enjeux différents : l’investissement direct et indirect ne donne pas, par exemple, le même accès au management.

Ces contraintes nécessitent une organi-sation interne qui permet une large dif-fusion de l’ESG parmi les pratiques. « Un responsable ESG ne suffit pas. Celui-ci doit être opérationnel afin de donner encore plus de légitimité aux procédures. Chacun doit se sentir responsable et acteur de l’ESG », reconnaît Matthieu Baret.

Signataire dès 2011 des Principles for Responsible investment (PRI) établis par les Nations Unies, la société de gestion met en œuvre au quotidien ses engagements en faveur d’une stratégie d’investissement vertueuse.

Idinvest Inside

Matthieu Baret Partner Idinvest Partners

En plus d’un responsable ESG, Idinvest Partners a mis en place un comité de pilotage composé de Christophe Bavière, Président du Directoire d’Idinvest, d’Olga Koulechova, Partner & Head of Business Development, et de Sylviane Guyonnet, Partner & COO.

Cette gouvernance permet de faire des bilans réguliers sur les engagements ESG d’Idinvest Partners et de respecter des procédures. Les activités de Middle office et de supervision sont également garantes de la politique ESG de la société. Par exemple, des fonds ne pourraient pas être décaissés tant que le questionnaire ESG n’a pas été complété avant d’investir.

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Quels sont les avantages pour un assureur, investisseur institutionnel, comme BNP Paribas Cardif, de s’appuyer sur un fournisseur de solutions d’investissements comme Idinvest ?l Éric Béquet : La réglementation Solven-cy II a contribué à modifier ces dernières années l’approche des assureurs vis-à-vis du private equity, en raison de contraintes en capital renforcées. Toutefois, au-de-là des assouplissements éventuels qui pourraient être décidés prochainement, dans le contexte actuel de taux bas, cette classe d’actifs reste attractive au regard du risque qu’elle porte. Nous avons donc continué à investir dans le private equity et nous continuerons à le faire. Cela néces-site de s’appuyer sur des équipes expéri-mentées et of-frant une palette de services com-plète. En étant e x t r ê m e m e n t réactif, Idinvest a su capitaliser sur son savoir-faire initial de fonds de fonds pour se déployer dans d’autres seg-ments. Il peut aujourd’hui apporter des fonds de taille adaptée aux besoins d’in-vestisseurs institutionnels comme BNP Paribas Cardif. l Olga Koulechova : Les investisseurs souhaitent globalement concentrer leurs mandats auprès d’un nombre limité de fournisseurs, mais cette concentration n’est pas synonyme de mimétisme. Les investisseurs sont extrêmement sophisti-qués et ont leurs propres attentes en fonc-

tion de leur stratégie, cela nous demande une approche sur mesure et un travail d’écoute pour leur offrir de nouvelles solutions d’investissement. L’originali-té d’un fonds de place comme Novi, géré par Idinvest Partners, et qui mixe la dette, les fonds propres, le coté et le non-coté, illustre parfaitement cette volonté d’inno-vation au service des investisseurs.

Les évolutions réglementaires et de marché ont-elles modifié les relations entre investisseurs institutionnels et prestataires d’investissement ?l E.B. : Les souscriptions en private equity doivent répondre à des exigences fortes et nécessitent la mise en œuvre de processus standardisés de sélection. Pour chacun

de nos presta-taires, nous exa-minons son his-torique, la qualité de l’organisation, la transparence et l’exhaustivité du reporting. C’est un travail com-

plet et en profondeur du dispositif proposé en amont de l’investissement.l O.K. : Nous devons garantir à nos in-vestisseurs le reporting le plus détaillé possible, leur donner un retour exhaustif de nos différentes actions afin de mesu-rer pertinemment tous les rendements de l’investissement initial : le financier, le so-ciétal et l’environnemental. Ces nouvelles exigences, qui découlent aussi d’une plus grande professionnalisation de tous les acteurs, ont renforcé la proximité que

nous devons avoir avec eux.l E.B. : La crise a montré la nécessité de s’appuyer sur des acteurs capables de supporter une courbe en J de leur activité et de déployer une stratégie de long terme. L’expérience et le retour des fonds passés démontrent que cette constance est un gage de performance. Il s’agit d’être plei-nement conscient et averti du risque pris à l’occasion de l’investissement et de s’y tenir dans le temps.

Qu’apporte à chaque partenaire cette plus grande proximité ?l O.K. : La proximité facilite l’innovation. Notre déploiement, par exemple, sur le marché de la dette des PME et ETI françaises et européennes répondait à une demande de nos investisseurs. Novi est aussi l’aboutissement de ces réflexions sur la création de solutions d’investisse-ment adaptées aux nouveaux besoins des gérants d’actifs. Pour Idinvest Partners, cela incite à une réelle transformation, en faisant, par exemple, cohabiter au sein d’un même fonds des équipes de dette et des spécialistes en fonds propres qui n’avaient pas nécessairement l’habitude de se côtoyer auparavant. Cette fertilisa-tion des savoir-faire est un vrai plus.l E.B. : Le private equity nous permet de diversifier nos investissements, de répar-tir les risques et de puiser dans d’autres sources de rendement. Cela nous permet aussi de participer activement et concrè-tement au financement des entreprises, notamment des PME ou des ETI, celles qui en ont le plus besoin, en France et dans toute l’Europe. En entretenant des rela-tions proches avec les sociétés de gestion avec lesquelles nous travaillons, nous gagnons en connaissance de notre envi-ronnement, en anticipation et en efficaci-té. Idinvest nous apporte une veille tech-nologique et un regard sur les évolutions à venir des marchés.

Les évolutions du marché nécessitent de s’appuyer sur des acteurs déployant une stratégie de long terme.

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Idinvest Inside

Éric Béquet Responsable Gestion d’actifs assurance BNP Paribas Cardif

Olga KoulechovaPartner

Idinvest Partners

La crise a montré la nécessité de s’appuyer sur des acteurs capables

de supporter une courbe en J de leur activité et déployant une

stratégie de long terme.

Entretien croiséentre Éric Béquet, responsable des Gestions d’actifs assurance chez BNP Paribas Cardif et Olga Koulechova, Partner & Head of business development

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Idinvest Inside

Valérie DUCOURTYDirectrice d’investissement

Valérie a rejoint Idinvest Partners en juil-let 2015 en qualité de directrice d’investis-sement au sein de l’équipe Dette privée. Son rôle consiste à déployer l’investisse-

ment du compartiment dette de Novi 2.

Mounir TAHERContrôleur financier

Mounir a rejoint Idinvest Partners en 2015 en tant que contrôleur financier.

Céline CIVIT-CAVÉFinance Manager

Céline a rejoint Idinvest Partners en 2015 en tant que Finance Manager au sein

de l’équipe Dette.

Verena ROMERO FRYCHELDirectrice d’investissement

Verena a rejoint Idinvest Partners en mars 2015 en qualité de directrice

d’investissement. Elle participe à l’origination, à l’analyse et à l’exécution

des investissements en Private Debt (mezzanine, unitranche,

dette senior).

Aurélie HECKELPortfolio Manager Junior

Aurélie a rejoint Idinvest Partners en novembre 2015 en tant que Portfolio Manager Junior. Dans ce cadre, elle est en charge du monitoring des sociétés en portefeuille (primaire, secondaire

& co-investissements).Rim ALIOUA

Contrôleur financierRim a rejoint Idinvest Partners en 2015

en tant que contrôleur financier.

Guillaume DURAODirecteur d’investissement

Guillaume a rejoint Idinvest Partners en mars 2015 en qualité de directeur d’inves-tissement afin de contribuer à l’origination,

l’analyse et l’exécution d’investissements dans le secteur du Digital, en France et en Europe.

Benjamin NICOLASContrôleur financier

Benjamin a rejoint Idinvest Partners en 2015 en tant que contrôleur financier.

Sorian ABOUZAnalyste

Sorian a rejoint Idinvest Partners en juillet 2015 en qualité d’analyste

au sein de l’équipe Private Debt. Son rôle consiste à déployer l’investissement

du compartiment dette de Novi 2.

Elif ODUNCUPortfolio Manager

Elif a rejoint Idinvest Partners en septembre 2015 en tant que Portfolio

Manager. Dans ce cadre, elle est en charge du monitoring des sociétés

en portefeuille (dettes).

Nouveaux collaborateurs

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Actualités Idinvest

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Idinvest Inside

Décembre 2015

LANCEMENT DU NOUVEAU SITE INTERNET D’IDINVEST PARTNERS

www.idinvest.com

Novembre 2015

BAROMÈTRERetrouvez les derniers résultats du baromètre semestriel d’Idinvest.

Pour cette 4e édition, ont été réalisées parallèlement deux études en Allemagne et au Royaume-Uni afin de comparer les différences dans l’« envie d’entreprendre » entre la France et ses voisins d’outre-Manche et d’outre-Rhin.

Juillet 2015

NOVIDepuis juillet 2015, Idinvest Partners gère le fonds Novi 2 pour le compte de 24 investis-seurs institutionnels, via une équipe dédiée.

Maillon de la relance de l’investissement en France, Novi est un fonds créé à l’initiative de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) pour financer les PME-ETI innovantes et en développement.

Octobre 2015

PUBLICATIONTribulations financières au pays des entrepreneurs, de Christophe Bavière et Benoist Grossmann.

Ce livre nous raconte les dessous du finan-cement des entreprises et décrypte le rôle essentiel des fonds d’investissement, à la fois partenaire financier, conseiller straté-gique et sparring-partner des plus brillants entrepreneurs français. Les fonds d’inves-tissement comme Idinvest ne sont rien de moins que le fer de lance de nos PME.

Novembre / décembre 2015

PRIXIdinvest Partners a reçu le 3 décembre 2015, au Private Equity Exchange & Awards 2015, les distinctions suivantes : Best French LP, Regional Strategy (Trophée d’or) & Best Venture Capital / Growth Private Equity Fund (Trophée d’argent).

Plus tôt en novembre, deux sociétés du portefeuille d’Idinvest Partners ont été récompensées par les BFM Business Awards : Save My Smartphone (Révélation de l’année pour son fondateur) et Sigfox (Grand Prix des BFM Business Awards).

Décembre 2015

FORMATION SLP

Le 8 décembre, Idinvest Partners a organi-sé une formation sur le thème : « Aspects juridiques et Régime de la Société de Libre Partenariat (SLP) ». En effet, la société de gestion envisage le lancement de prochains en utilisant ce nouveau cadre réglementaire.

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« Devenir le leader mondial de la vente d’articles de mode entre particuliers »

Quel est le positionnement de Vestiaire Collective ?Le modèle repose sur une idée simple : énormément de vêtements dorment dans les placards. Aller dans un dépôt-vente est souvent compliqué alors que la technologie facilite la mise en relation entre un ache-teur et un vendeur, quel que soit leur lieu de résidence. Mais le modèle de Vestiaire Collective ne se limite pas à celui d’une simple place de marché. Nous attachons un grand soin, avec notre propre équipe de stylistes, à la sélection des vêtements et des accessoires de mode proposés par les vendeurs. Près d’un tiers des produits présentés sont refusés pour répondre au positionnement haut de gamme de l’offre. Vestiaire Collective doit rester la place de marché la plus inspirante pour ses clients. La seconde particularité du site est de contrô-ler physiquement chaque transaction : avant d’être réexpédié vers l’acheteur, l’article passe inévitablement dans notre entrepôt et entre les mains de nos experts, ce qui permet de le contrôler et de l’authentifier, s’il s’agit d’une marque de luxe. Nous sommes signataires de la charte anti-contrefaçon.

Créée en 2009, Vestiaire Collective est accessible dans une quarantaine de pays et numéro un en Europe. Quelle est la priorité de développement aujourd’hui ?L’international reste le principal vecteur de croissance, avec depuis quelques mois, une accélération de nos investissements aux États-Unis. Notre catalogue, riche de plus de 400 000 références, est accessible aux États-Unis. Pour ne pas entraver la crois-sance de notre activité en Europe, nous devons disposer d’un sourcing d’articles

sur place, auprès de vendeurs américains. Nous avons ainsi ouvert un bureau afin de développer notre offre locale. Outre le potentiel commercial, les États-Unis sont un marché de référence, de tendances, d’influences pour la mode mondiale. Notre objectif est de devenir le leader mondial de la vente d’articles de mode entre parti-culiers. Cela passe par une position forte aux États-Unis. Dans ce cadre, la présence à notre capital d’Idinvest Partners, habitué à soutenir le développement international de nos participations, aux côtés de nos autres investisseurs, dont l’éditeur Condé Nast (Vogue…), constitue un soutien précieux. Comment cette internationalisation se traduit-elle dans les chiffres ?Nous avons réalisé 45 millions d’euros de volume d’affaires en 2014, avec une crois-sance de plus de 70 % par an au cours des trois dernières années. En 2015, nous de-vrions doubler notre activité. L’ouverture de nouveaux pays (Allemagne, Espagne et Italie notamment en 2014) bénéficie direc-tement au chiffre d’affaires. C’est la beauté d’un modèle de place de marché : le nombre de vendeurs augmente, le catalogue s’enri-chit ce qui attire plus d’acheteurs et ainsi de suite… Avec plus de 3 millions de membres, notre communauté génère plus de 10 mil-lions d’interactions sociales par mois. Nous réfléchissons à plusieurs pistes qui permettraient de valoriser cette audience extrêmement qualitative, par exemple en partenariat avec de grandes marques.

Déjà numéro un en Europe, six ans après sa création, la place de marché vise désormais le même succès aux États-Unis.

Olivier Marcheteau, Directeur général de Vestiaire Collective

3 questions à…