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L’épilepsie dans la région de Fès-Boulmane, Maroc : suivi prospectif d’une cohorte de 60 patients

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Page 1: L’épilepsie dans la région de Fès-Boulmane, Maroc : suivi prospectif d’une cohorte de 60 patients

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r e v u e n e u r o l o g i q u e

ots clés : Psychose postictale ; Épilepsie ; Troublesychotique

ntroduction.– Le syndrome de psychose postictale (PPI), deéfinition relativement récente fait partie de la famille dessychoses épileptiques, et se distingue des psychoses ictalest des psychoses interictales.bservation.– Numéro de dossier : EF 84617. Patient âgé de9 ans, suivie depuis l’âge de neuf ans pour épilepsie partielleronto-temporale gauche mal équilibré malgré une bithérapiessociant valpoate de sodium 500 mg fois 3/j et lévétiracétamcp/j et qui présente depuis deux ans de facon paroxys-

ique, 48 heures après une crise épileptique des épisodes’hallucinations auditives internes avec agitation et hétérogressivité qui dure un à deux jours à raison un épisode toutes trois mois pour lesquelles il fut hospitalisé en psychiatrieprès un entretient psychiatrique et un bilan associant EEGt bilan biologique classique. Le diagnostic de psychose pos-ictale est retenu. La mise sous traitement antipsychotiquelanzapine a permis une stabilisation clinique avec un recule six mois.iscussion.– Les PPI concernent presque exclusivementes patients atteints d’une épilepsie partielle pharmaco-ésistante évoluant depuis plusieurs années et le plus souvent’origine temporale. Les troubles psychotiques apparaissentvec un intervalle libre après une salve de crises partiellesomplexes volontiers secondairement généralisées. Pendantoute la phase psychotique, aucune activité critique épilep-ique n’est enregistrée sur le tracé.onclusion.– Le syndrome de PPI, s’il est de bon pronosticcourt terme, peut potentiellement évoluer vers d’autres

roubles psychiatriques de moins bon pronostic. Il est doncmportant à connaître pour le clinicien.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.141

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ntérêt du bilan dysimmunitaire dans unepilepsie isolée tardive. Bonnet ∗, J. Aupy , S. Felix , C. Marchal

Neurologie, groupe hospitalier Pellegrin, 10A1, placemélie-Raba-Léon, 33000 Bordeaux, France

Auteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (C. Bonnet)

ots clés : Encéphalite ; Cryptogénique ; Limbiquentroduction.– Une étiologie dysimmunitaire est souvent évo-uée devant une épilepsie avec un tableau d’encéphalite

imbique, mais la présence d’anticorps anti canaux potas-iques se révèle parfois par un tableau incomplet et/ouolymorphe.bservation.– Nous rapportons le cas d’un homme de 44 ansui s’est présenté pour deux crises d’emblée généralisées.’EEG était normal et le bilan étiologique négatif. Il a présentén mois après une aphasie progressive, un ralentissementsychomoteur et des paresthésies du membre supérieurauche. L’IRM a mis en évidence de nombreux hypersi-naux corticaux et sous corticaux extra-limbiques et l’EEGmontré l’apparition d’anomalies lentes delta rythmiques

ronto-centrales bilatérales prédominantes à droite associéesdes pointes et polypointes ondes. La ponction lombaire a

etrouvé une pléiocytose avec hyperprotéinorachie et bandeligoclonales. Le bilan biologique a alors mis en évidence desnticorps anti-canaux potassiques confirmant le diagnostic’encéphalite dysimmunitaire extra-limbique. L examen cli-

ique et paraclinique complémentaire a permis d’exclure unerigine paranéoplasique. Le traitement par immunoglobulines

ntraveineuse a permis une évolution clinique et paracliniqueavorable.

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Discussion.– Les anticorps anti-VGKC sont classiquement asso-ciés à une amnésie antérograde, un tableau psychiatriqueet des crises temporales. Dans notre cas le tableau initial,uniquement épileptique, n’évoquait pas une encéphalite dys-immunitaire. Il faut donc réaliser un bilan dysimmunitairedans les épilepsies d’étiologie inconnue, afin de ne pas retar-der la prise en charge thérapeutique car le pronostic est bonsous traitement immunomodulateur précoce.Conclusion.– Devant une épilepsie d’étiologie inconnue et/oudevant une encéphalite extralimbique, une cause dysimmuni-taire doit être recherchée précocement afin de ne pas retarderla prise en charge.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.142

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Incontinence anale révélant une épilepsieH. Chelly ∗, A. Hassine , R. Ben Cheikh , G. Sakly , S. Gallas ,M. DoguiService des explorations fonctionnelles, hôpital Sahloul, route deCeinture, 4054 Sousse, Tunisie∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (H. Chelly)

Mots clés : Épilepsie ; EncoprésieIntroduction.– L’incontinence urinaire est une manifestationfréquente des crises convulsives généralisées. L’encoprésieisolée en tant que manifestation de l’épilepsie est rare. Nousrapportons le cas d’un enfant de sept ans.Observation.– La manométrie anorectale était normale. L’HolterEEG avait objectivé des décharges de pointes de localisa-tion à la fois rolandiques, temporales et occipitales gauches.L’évolution a été marquée par la disparition des crises soustraitement antiépileptique.Discussion.– L’association de l’encoprésie à une épilepsie seraitrattachée à une activité épileptique dans les régions fronto-mésiales impliquée dans le contrôle des muscles du plancherpelvien.Conclusion.– L’encoprésie est un symptôme fréquent chez lesenfants et est souvent secondaire à une constipation. L’origineépileptique, quoi que rare, doit être évoquée en absence detrouble du transit.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.143

B09

L’épilepsie dans la région de Fès-Boulmane,Maroc : suivi prospectif d’une cohorte de60 patientsR. Belfkih , Z. Souirti , N. Chtaou ∗, D. Camara , O. Messouak ,M.F. BelahsenNeurologie, CHU Hassan II, 30000 Fès, Maroc∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (N. Chtaou)

Mots clés : Épilepsie ; Région Fès-Boulmane du Maroc ; Priseen chargeIntroduction.– L’épilepsie est une affection neurologique donton peut souffrir à n’importe quel âge. Dans le monde, environ50 millions de personnes en sont atteintes.Objectifs.– Déterminer le profil clinique, thérapeutique, paracli-nique et évolutif de la maladie épileptique dans la populationde Fès-Boulmane et par conséquent améliorer la qualité de la

prise en charge des patients.Méthodes.– Étude prospective menée sur 12 mois allant de jan-vier au décembre 2011 dans le service de neurologie du centrehospitalier universitaire (CHU) Hassan II de Fès, qui a inté-
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ressé les patients âgés de plus de 12 ans, admis par le biais dela consultation d’épilepsie. Les données des patients ont étérecueillies grâce à une fiche préétablie spécialement dédiéeaux consultants épileptiques.Résultats.– L’âge moyen de notre population était de 32 ans,dont 56 % sont âgés de moins de 30 ans. L’âge de la premièrecrise était de moins de 20 ans chez 75 % de nos patients.L’épilepsie généralisée est retrouvée chez 40 % des patients,et l’épilepsie partielle chez 42 %, et 18 % sont des épilepsiesinclassables. Dans 30 % des cas, l’épilepsie était lésionnelle.Dix pour cent de nos patients présentaient une épilepsie phar-macorésistante.Discussion.– Les caractéristiques cliniques, étiologiques etévolutives de la maladie épileptique dans notre région res-semblent aux données rapportées dans les pays en voie dedéveloppement. Il s’agit d’une population très jeune souffrantd’un retard et d’un manque importants de prise en charge.Dans cette étude nous discutons les problèmes de prise encharge de l’épilepsie et les mesures de lutte contre ces diffi-cultés.Conclusion.– L’épilepsie dans nos régions est très fréquented’où la nécessite d’améliorer la prise en charge des patientsatteints de cette affection chronique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.144

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Hallucinations musicales : épilepsie temporaledroite ou gauche ?C. de Maeseneire ∗, M.C. Duray , M. Gille , M.P. RutgersNeurologie, cliniques de L’Europe, 206, avenue de Fré, 1180Bruxelles, Belgique∗Auteur correspondant.Adresse e-mail :[email protected] (C. deMaeseneire)

Mots clés : Hallucinations ; Musicales ; ÉpilepsieIntroduction.– Les hallucinations musicales peuvent être liéesà une affection psychiatrique ou une surdité acquise.Elles peuvent aussi révéler un foyer épileptique tem-poral dont l’origine hémisphérique peut être droite ougauche.Observation.– Une patiente droitière et âgée de 64 ans, auxantécédents de pontage aorto-coronariens et d’hépatitevirale C, présenta des troubles phasiques et hémi-sensitifsdroits aigus fluctuants. Elle signalait depuis un mois lasurvenue régulière d’une perception musicale imaginaireidentique à celle entendue lors de ses séances de yoga.L’électroencéphalogramme révéla un foyer épileptique fronto-temporal gauche. L’imagerie par résonance magnétiquenucléaire montra une lésion infiltrante temporo-insulairegauche ne captant pas le contraste. La tomographie cérébralepar émission de positrons après injection de methionine plai-dait en faveur d’un gliome de bas grade avec un foyer dedégénérescence maligne dans la partie postéro-interne de latumeur. Les hallucinations musicales et les troubles phasiquesdisparurent sous l’association de carbamazépine et levetirace-tam.Discussion.– Les hallucinations musicales d’origine épileptiqueont été décrites dans les lésions temporales et insulaires aussibien droites que gauches, ce qui confirme l’implication desdeux hémisphères cérébraux dans la perception musicale, etcela malgré le fait que les stimuli sonores non verbaux activent

plutôt le cortex auditif associatif droit.Conclusion.– La survenue d’hallucinations musicales, enl’absence d’affection psychiatrique connue ou de surditéacquise, impose la recherche d’une lésion épileptogène

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temporale ou temporo-insulaire quel que soit le côté hémi-sphérique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.145

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Crise d’épilepsie révélant un AVC ischémiquemésencéphalo-thalamique paramédianeI. Derouich ∗, N. Chtaou , O. Messouak , M.F. BelahsenNeurologie, CHU Hassan II, 30070 Fès, Maroc∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (I. Derouich)

Mots clés : Épilepsie ; Formation réticulée ; MésencéphaleIntroduction.– Le thalamus est une structure diencéphalique,vascularisée par quatre systèmes artérielles, les lésions vas-culaires dans chacun de ces territoires donnent lieu à dessyndromes cliniquement distincts.Observation.– Patient de 40 ans (no 198/12), sans ATCD patholo-giques particuliers, admis aux urgences pour une hémiplégiedroite avec aphasie d’installation brutale, associée à un Syn-drome de Claude Bernard Horner du côté droit et une mydriasedu côté controlatéral avec paralysie du regard vers le haut, lebas et en dedans, cette symptomatologie a été précédée parune crise tonico-clonique généralisée. L’examen cardiovascu-laire était normal, l’auscultation des vaisseaux du cou n’a pasobjectivé de souffles. Un scanner cérébral fait à H6 a montréun tronc basilaire spontanément hyperdense, l’échographiedes troncs supra-aortique a objectivée des plaques d’athéromebulbaire gauche étendue à la carotide interne sans sténosesignificative ou retentissement hémodynamique, ECG est enrythme régulier sinusal. Un scanner de contrôle à H24 amontré une hypodensité mésencéphalo- thalamique para-médiane gauche. L’étiologie athéromateuse a était retenue,L’anticoagulation a été mise à la phase aigue, puis relais parl’antiagrégant plaquettaire.Discussion.– L’artère paramédiane naît de l’artère cérébralepostérieur, elle vascularise des parties diverses du thalamus,ainsi que le mésencéphale. Son occlusion donne un syndromethalamique paramédian rarement des mouvements convul-sives sont rapportés lors d’une ischémie mésencéphalo-thalamique paramédian, les auteurs expliquent la physiopa-thologie des différents symptômes.Conclusion.– La complexité et la diversité de la présentationclinique de l’occlusion de l’artère thalamique paramédianeexplique la difficulté de porter le diagnostic sur les seulesdonnées de l’examen physique d’où l’intérêt de l’imagerie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.146

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Syndrome de panayiotopoulos révélé par un étatde mal épileptique occipitaleM. M’mah Diaby a,∗, A. Sylla b, J.A.E. Ndong a, L. Camara b,A. Kake c, I. Nchana Pepito a

a Service de neurologie et explorations fonctionnelles du systèmenerveux, polyclinique Dr Loeri-Comba, Nseso, avenuda de laIndependencia, 944 Malabo, Guinée Équatorialeb Service de pédiatrie, polyclinique Dr Loeri-Comba, 944 Malabo,Guinée Équatorialec Service de médecine interne et d’endocrinologie, Polyclinique DrLoeri-Comba 944, Malabo, Guinée Équatoriale∗Auteur correspondant.

Adresse e-mail : diaby [email protected] (M. M’mah Diaby)

Mots clés : PanayiotopouloS (Syndrome) ; Occipitale ;Épilepsie