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Les 8 CLEFS pour une confiance en soi INALTÉRABLE

Table des matières

Introduction ...................................................................................................... 2

Chapitre 1 : Attitude émotionnelle et mentale adéquate ............................. 10

Clef n° 1 : Aimez-vous vraiment ! .................................................................. 12

Clef n° 2 : Arrachez, telles des mauvaises herbes, les fausses convictions de

votre esprit. ................................................................................................... 24

Clef n° 3 : Autosuggestions de confiance indestructible en vous-même. ...... 64

Chapitre 2 : Méthode efficace de concrétisation des rêves ........................ 71

Clef n° 1 : Commencez par travailler à la concrétisation de vos rêves. ........ 73

Clef n° 2 : Renseignez-vous sur les méthodes spécifiques de ceux qui ont

atteint un aussi grand objectif. ...................................................................... 84

Clef n° 3 : Fractionnez le grand objectif en petits objectifs que vous pouvez, à

l’heure actuelle, atteindre. ............................................................................. 86

Clef n° 4 : À chaque petit objectif atteint, célébrez vos victoires. .................. 90

Clef n° 5 : Boostez-vous constamment en faisant une liste des félicitations et

des compliments reçus. ................................................................................ 93

Clef n° 6 : Apprenez de vos victoires, mais aussi de vos erreurs et échecs.

Apprenez des félicitations et compliments reçus, mais aussi des critiques. .. 95

Clef n° 7 : Progressez au niveau des pensées et sentiments de confiance

indestructible en vous-même. ..................................................................... 100

Clef n° 8 : Modélisez l’attitude qui vous a conduit à accumuler les petites

victoires, et un jour, vous gagnerez la grande. ............................................ 101

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Nous allons détailler ce que ce livre comporte, afin de l’utiliser au mieux tout au

long de notre avancée.

Comment tirer profit au maximum de ce livre ?

Nous sommes tous d’accord pour dire que la confiance en soi est extrêmement

importante pour réussir dans la vie personnelle comme professionnelle. Mais

c’est une qualité difficile à acquérir.

Ce guide va donc vous aider à trouver les moyens de la trouver. Vous y trouverez

des astuces, des solutions, et les clefs incontournables pour la rendre infaillible.

Tout d’abord, évitez absolument de le lire comme un roman d’aventure.

Chaque page peut représenter un changement supplémentaire dans votre vie. Il

est donc important de prendre le temps de le lire en gardant toute votre attention

sur les points capitaux que je vous partage.

Vous pourrez comme cela les appliquer plus facilement.

Ce guide va non seulement vous amener vers l’acquisition d’une confiance stable

et solide en vous-même, mais il vous permettra également de concrétiser vos

rêves tout au long de votre voyage.

Considérez-le comme la bible de votre réussite.

Chaque fois que vous le lirez, vous imprégnerez un peu plus d’essence et d’enseignement.

Chaque fois que vous l’ouvrirez, vous pourrez trouver la réponse à une question pour avancer un peu plus et en tirer tous les avantages qu’il contient.

Utilisez-le comme votre journal de bord, dans lequel vous observerez votre avancée. Il vous accompagnera constamment sur le chemin de votre aboutissement personnel.

Il vous faut accepter l’idée que l’acquisition d’une confiance indestructible en vous-même n’est pas automatique.

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Ça ne se fait pas en un jour. Ça demande du temps, du travail, de la persévérance. Chaque étape est importante pour réussir à la trouver et à la garder.

Une fois que vous l’aurez, il vous sera facile de la maintenir, de la consolider, de la garder.

Cela s’explique par le fait que changer demande avant tout une modification de ses habitudes de vie. On ne peut le réaliser que progressivement.

Je vous donne un petit exemple.

Il m’a fallu plus d'un an de travail pour me débarrasser totalement de ma peur de parler en public, quelque soit la situation qui se présentait à moi et ce notamment grâce aux interviews et aux cours que je donnais en école de commerce.

Si je ne m'étais pas dit : « Lance toi, ne réfléchis pas, c'est bon pour toi ! », je me serais peut-être découragé et n'aurais pas obtenu ce résultat.

Je ne dis pas que cela vous prendra autant de temps car tout dépend de la nature de votre peur, de son intensité, de votre fréquence de pratique du processus expliqué dans ce livre.

Mais une chose est sûre, cela prendra du temps, ne serait-ce qu’une année. Veuillez garder cette vérité à l’esprit.

Je vous conseille vivement d’étudier les chapitres dans leur ordre d’arrivée.

Pourquoi ?

D’une part, ce livre peut être comparé à un véhicule qui vous mène, pas à pas, à la maîtrise du processus d’acquisition d’une confiance en vous, en vos rêves et au développement de votre capacité à les concrétiser. Vous pouvez donc considérer chaque chapitre comme une étape sur la route.

D’autre part, certaines phrases ont été employées dans un sens différent de celui ordinaire afin d’adapter chaque information à l’évolution.

Tout terme en bleu représente des liens vers des informations gratuites complémentaires. Vous pourrez donc d’un simple clic accéder à des détails supplémentaires afin d’optimiser vos chances de tirer encore plus de leçons de sa vie.

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Voici quelques personnes au succès incroyable

Winston CHURCHILL

Homme politique, premier ministre de la Grande-Bretagne durant la seconde guerre mondiale, lauréat du prix Nobel de littérature a dit :

« Tout le monde savait que c’était impossible à faire. Puis un jour, quelqu’un est arrivé qui ne le savait pas, et il l’a fait ».

Elbert HUBBARD

Le fameux philosophe, éditeur, artiste et auteur de best-sellers a affirmé :

« Le monde bouge si vite ces jours-ci que l’être humain, qui dit que cela ne peut être fait, est généralement interpellé par quelqu’un le faisant. ».

En effet, à chaque fois que quelqu’un désire être, faire et avoir quelque chose, mais n’a pas assez confiance en lui-même et en ses capacités pour passer à l’action, il découvre tôt ou tard que quelqu’un, dans des conditions pires que la sienne, a réussi à être, faire et avoir cette chose-là.

- Si quelqu’un, parce qu’il est pauvre, est endetté et n’a aucune relation influente, manque de confiance en lui-même et en ses capacités à devenir riche, il est interpellé par des gens tels que J.K. ROWLING, Edwin C. BARNES ou Napoléon HILL qui passent d’une extrême pauvreté à une extrême richesse.

- Si une femme, parce qu’elle s’est faite violer, manque de confiance en elle-même et en ses capacités à jouir d’une vie heureuse, elle est interpellée par des personnes telles que Louise HAY ou Oprah WINFREY.

- Si quelqu’un, parce qu’il est infirme, manque de confiance en ses

capacités à réaliser ses rêves, des gens tels que BEETHOVEN, DEMOSTHENE ou encore Oscar PISTORIUS viennent lui prouver que c’est tout à fait possible.

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- Si quelqu’un, parce qu’il est malade et que les médecins ont décrété sa mort, manque de confiance en lui-même et en ses capacités à guérir, des gens tels que Marcel BELIVEAU, Norman COUSINS ou encore Dr Joseph MURHY viennent lui prouver qu’il peut s’en sortir et vivre encore durant de longues années.

- Si quelqu’un, parce qu’il a peur de parler en public, de parler à l’autre sexe dans un contexte de séduction ou d’aller vendre des produits, manque de confiance en lui-même dans ses capacités à y arriver un jour, il est interpellé par des gens tels que Theodore ROOSEVELT ou encore Abraham LINCOLN le faisant.

Peu importe ce que vous désirez être, faire et avoir. Des gens, à travers le monde, vous prouvent que c’est possible.

Ils étaient dans des situations peut-être pires que la vôtre, mais ils ont réussi à réaliser leurs rêves.

Autrefois, j’avais affreusement peur de parler en public, affreusement peur d'aborder une femme ...

Je manquais de confiance en moi, mais j’ai pu surpasser tout ça et enregistrer des résultats intéressants dans chacun de ces domaines ; et quand vous aurez fini de suivre le processus proposé par ce livre, vous y arriverez aussi.

Si vous avez lu le rapport gratuit « 20 puissantes histoires de confiance en soi », vous avez certainement déjà compris que la première étape de toute réalisation, c’est d’avoir assez confiance en vous pour décréter que votre rêve est réalisable.

Comme l’a dit Abraham LINCOLN : « Déterminez d’abord que la chose est possible, et nous trouverons ensuite ensemble un chemin ».

Napoléon HILL renchérit en nous disant que « La foi est la première étape vers la richesse ; elle est la base de tous les « miracles » et mystères qui ne peuvent être expliqués par la science ».

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Le père riche de Robert KIYOSAKI connaissait très bien le pouvoir de la confiance en soi, lui à qui il suffisait de s’entendre dire que quelque chose est impossible, pour prouver que cette chose est tout à fait possible en l’étant, le faisant ou l’ayant.

Napoléon BONAPARTE, l’un des plus fameux conquérants de tous les temps n’a –t-il pas affirmé à maintes reprises qu’il était le créateur de ses circonstances.

Et le riche et célèbre acteur, producteur de films et chanteur Will SMITH n’a –t-il pas dit : « Ma situation ne définit pas qui je suis. Je définis qui je suis » ?!

Avoir confiance en soi est tellement important pour celui qui veut être, faire et avoir que s’il lui arrive de ne pas avoir confiance en lui-même à un moment donné, il peut échouer à être, faire et avoir quelque chose.

L’exemple le plus fameux qui me revienne à l’esprit est celui de Thomas EDISON.

Cet homme qui eut assez confiance en lui-même pour apprendre tout seul toutes les notions qui firent de lui un grand inventeur.

Ce même homme eut assez confiance en lui-même pour, à l’âge de 12 ans, posséder son propre journal hebdomadaire et, à l’âge de 13 ans, disposer de 2000 dollars de gains commerciaux.

Ce même homme eut assez confiance en lui-même pour réussir, durant sa vie, à inventer et breveter 1096 produits. Il eut assez confiance en lui-même pour bâtir General Electric, l’un des tout premiers empires industriels et commerciaux du monde.

Mais lorsqu’il n’eut pas assez confiance dans ses capacités à dompter le courant alternatif jugé trop dangereux, il ne réussit pas à le faire. Pourtant son ancien employé, le fameux Nikola TESLA, qui pensait que c’était possible, le fit.

Peu importe les choses qui vous manquent aujourd’hui dans la réalisation de vos rêves, vous pourrez bientôt, si vous avez confiance en vous et en vos capacités, les posséder et faire de tous vos rêves une réalité.

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Ce livre vous montrera comment. Il décortiquera pour vous la formule magique de la confiance indestructible en soi. La voici :

Confiance indestructible en soi = Attitude émotionnelle et mentale adéquate + Méthode efficace de concrétisation des rêves.

De même que l’eau est obtenue en combinant forcément deux atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène, de même une confiance indestructible en soi ne s’obtient qu’avec la combinaison entre l’attitude émotionnelle et mentale adéquate et la méthode efficace de concrétisation des rêves.

Pour comprendre pourquoi, prenons Charles U. qui veut apprendre à nager.

Le maître-nageur lui apprend les principes et techniques de la natation. Puis, à un moment ou à un autre, il lui demande de se jeter à l’eau. Mais Charles n’a pas la bonne attitude émotionnelle et mentale. Il a tout simplement peur de se noyer.

- Qu’est-ce qui va se passer ?

Malgré toutes les techniques enseignées par le maître-nageur, les muscles de Charles vont se crisper. Il va vite se fatiguer et finira par couler. Charles a bien mémorisé les techniques apprises par son maître, mais il n’a pas pu les mettre en œuvre à cause de son attitude émotionnelle et mentale inadéquate.

De même, toujours en natation, prenons le cas d’Hermione G. qui veut apprendre également à nager.

Elle est confiante en ses capacités naturelles à flotter. Elle imagine déjà le plaisir qu’elle va ressentir à plonger et demeurer dans l’eau. Mais elle n’applique pas avec rigueur les techniques enseignées par le maître-nageur.

- Que va-t-il se passer ?

Malgré son attitude émotionnelle et mentale adéquate, Hermione G. se servira d’une mauvaise technique, ressentira de la tension et de crispation, fatiguera vite ses muscles et finira par couler si elle ne sort pas vite de l’eau.

Il en va de même qu’il s’agisse d’apprendre à conduire, de devenir un brillant orateur, de gagner des milliards, de perdre du poids, de guérir d’une maladie soi-disant incurable et mortelle, ou même d’apprendre à garder son calme.

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Sans l’attitude émotionnelle et mentale adéquate, même avec les principes et techniques adéquats, le résultat sera négatif ou peu satisfaisant.

En suivant les conseils de ce guide, en vous inspirant des deux exemples pratiques donnés, en faisant l’exercice pratique proposé, vous vous rendrez maître à la fois de l’attitude émotionnelle-mentale adéquate et de la méthode efficace de concrétisation des rêves.

En passant alors à l’action, petit à petit, puis de plus en plus vite, tel un lourd volant que l’on doit s’efforcer au début de tourner rapidement et qui va ensuite prendre tout seul son élan pour aller à une vitesse de croisière, vous enregistrerez, dans une spirale vertueuse croissante, de plus en plus de victoires.

Votre confiance en vous sera tout au long du processus d’abord forte, puis puissante et enfin indestructible.

- Forte parce que vous commencerez par croire que vous pouvez réaliser vos rêves.

- Puissante parce que vous poserez, avec entrain, les actes qui vous mèneront sur le chemin de la réalisation de vos rêves.

- Indestructible parce que même s’il vous arrive de faire une erreur ou d’échouer, loin de perdre confiance en vous, vous percevrez simplement cela comme un simple barreau de l’échelle du succès, une étape nécessaire pour vous amener vers le succès.

Quelque soit l’obstacle que vous devez briser ou le problème que vous devez résoudre, vous le considérerez comme l’occasion de devenir plus fort et de jouir d’une meilleure vie.

Comme Ted TURNER ou encore Anthony ROBBINS, vous penserez que l’inconfort mental ou matériel n’est que l’occasion d’aller vers une vie plus satisfaisante.

Parvenu à ce stade, peu importe le peu de moyens financiers et matériels dont vous disposerez ou peu importe les autres formes de ressources qui vous manqueront, vous ferez partie de ceux qui, comme l’a dit George Bernard SHAW, créent leurs circonstances.

Vous serez, ferez, et aurez tout ce que vous désirez, ceci tant que vous ne marcherez pas sur quelqu’un d’autre.

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Allons à présent prendre connaissance du contenu de ce livre :

Le premier chapitre traite de l’attitude émotionnelle et mentale à adopter désormais pour acquérir une confiance indestructible en vous-même. Il vous explique également les méthodes et techniques qui vous permettront de relever un tel défi.

Le deuxième chapitre décrit, pas à pas, avec toutes les explications nécessaires, les clés de la méthode efficace de concrétisation des rêves.

Allons-y !

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CHAPITRE 1

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Deux principaux objectifs sont assignés à ce premier chapitre.

- Le premier est de vous faire voir à quel point une mauvaise attitude émotionnelle-mentale peut vous amener directement au manque de confiance en vous.

- Le second est de vous montrer comment vous pouvez procéder pour acquérir la bonne attitude émotionnelle et mentale.

Les portes donnant accès à ces deux principaux objectifs vous seront ouvertes à travers trois clefs :

La 1ère clef : l’amour réel pour vous-même dans votre vie quotidienne

La 2ème clef : la découverte des principales convictions qui vous ont mené à un manque de confiance en vous-même et la façon dont vous pouvez vous en débarrasser

La 3ème clef : les autosuggestions de confiance indestructible en vous-même.

Allons découvrir ensemble chacune d’entre elles !

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Clef n° 1 : Aimez-vous vraiment !

Dans sa course vers l’acquisition des compétences indispensables à la possession d’une fortune digne de celle de Crésus, il se vit refuser une place à la Havard Business School.

Il perdit une opportunité de gagner de l’argent avec son premier investissement. Il se vit refuser un emploi à la GEICO Assurances. Il investit dans une station TEXACO sans grands résultats. Lui-même dit qu’il ne prit que 12 bonnes décisions parmi le millier qu’il dût prendre.

Mais à chacune de ses erreurs, à chacun de ses obstacles, à chacun de ses problèmes, à chacun de ses échecs, il avait une estime assez haute de lui-même pour continuer son chemin vers la richesse. D’ailleurs, il était tellement sûr de sa propre valeur qu’il annonça à l’un de ses amis qu’il deviendrait riche à la trentaine ou se jetterait du haut d’une tour…

En 2008, il devint l’homme le plus riche du monde avec 65 milliards de dollars. Confirmant cette haute estime qu’il avait de lui-même malgré ses erreurs, obstacles, problèmes et échecs, il dira : « J’ai toujours su que j’allais être riche. Je n’en ai jamais douté une seule minute ». Son nom: Warren BUFFETT.

À chaque fois que nous analysons la vie de quelqu’un qui a réussi phénoménalement dans un domaine donné, nous trouvons qu’il avait une très haute estime de lui-même dans ce domaine, une estime que rien ne peut détruire : ni les commentaires négatifs de l’entourage, ni les erreurs, ni les problèmes, ni les obstacles, ni les échecs…

Analysez votre propre vie, et vous trouverez que vous avez réussi, peut-être même phénoménalement, dans tel ou tel domaine parce que, dès le départ, vous étiez convaincu de ce que vous en aviez les capacités. Vous aviez une assez haute estime de vous pour penser que ni l’erreur, le problème, l’obstacle ou l’échec ne pouvait vous empêcher de parvenir à vos fins, n’est-ce pas ?!

Le plus intéressant à noter, ce n’est pas que vous possédiez, dès le départ, toutes les ressources indispensables à votre succès, n’est-ce pas ?!

C’est plutôt que vous aviez une assez haute estime de vous-même pour penser que vous en disposeriez bientôt. Vous pensiez que vous étiez assez fort pour réussir dans ce domaine parce que en aviez la graine, le potentiel ; et vous étiez sûr qu’un jour, cette graine deviendrait un arbre majestueux solidement enraciné.

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Si dans ce domaine, une forte estime de vous-même a été le point de départ de votre réussite malgré les erreurs, les obstacles, les problèmes et les échecs connus, pourquoi ne pas avoir une forte estime de vous-même dans tous les domaines où vous désirez réussir ?!

Si vous voulez connaître le moyen le plus facile, le plus rapide et le plus efficace d’y arriver, je vous dirai que c’est l’amour de vous-même.

Pourquoi ?

Parce que plus vous vous aimerez vous-même, plus vous aurez confiance en vous dans de nombreux domaines très divers, et plus vous y réussirez. À chaque fois que vous ressentirez des doutes ou de la peur dans un domaine donné, la confiance en votre valeur intrinsèque restera intacte.

Vous percevrez juste ces doutes ou cette peur comme un signal, un besoin d’améliorer quelque chose dans votre vie. Passant à l’action, vous obtiendrez des résultats positifs, et vous continuerez votre chemin encore plus convaincu de votre valeur intrinsèque.

Comme l’a dit Emmet FOX: « Si seulement vous pouvez suffisamment aimer, vous serez la personne la plus puissante du monde ». Dans ce cas, pourquoi ne pas vous aimer vous-même d’abord avant d’aimer les autres ?

Plus vous vous aimerez, et plus vous penserez que vous méritez le meilleur dans votre vie. Plus vous vous aimerez, penserez que vous méritez le meilleur dans votre vie, et plus vous agirez en conséquence : vous préférerez ressentir un sentiment de liberté et de puissance plutôt que de crainte.

Vous rechercherez alors des moyens de connaître ce sentiment-là et trouverez des moyens d’éviter l’autre. Vous préférerez jouir des bienfaits de la richesse plutôt que de souffrir des conséquences de la pauvreté. Vous chercherez alors à découvrir et appliquer les lois universelles et éternelles de la richesse.

Vous préférerez profiter des émotions positives intenses ressenties par les brillants orateurs plutôt que de souffrir de la peur de parler en public.

Vous chercherez alors à comprendre comment déclencher ces émotions-là. Chaque prise de parole en public sera alors un défi, une merveilleuse aventure que vous désirerez vivre…

Même si vous avez souffert d’un viol et manquez de confiance en votre capacité à satisfaire votre partenaire et à être vous-même satisfaite, dès que vous commencerez par vous aimer, vous refuserez de revivre cet évènement douloureux à chaque relation sexuelle.

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Vous déciderez que si vous ne pouvez pas changer votre passé, il ne sert à rien de ramener cette douleur au présent. Vous déciderez que vous préférerez jouir d’un présent merveilleux, et là vous chercherez à découvrir comment connaître des moments de bonheur intense ainsi qu’une vie sexuelle épanouie.

Même si vous souffrez d’obésité, vous déciderez que vous préférez jouir d’une excellente santé.

À la minute où vous commencerez par vous aimer plus, à aimer inconditionnellement votre corps, vous comparerez les quelques minutes de plaisir que vous éprouvez en mangeant des aliments nuisibles aux longs et répétitifs moments de bien-être, de bonheur, de confiance en vous, de réussite sociale, que vous obtenez en vous astreignant aux aliments sains et pourtant agréables à manger, vous déciderez alors d’aller progressivement vers de bonnes habitudes alimentaires.

Vous trouverez également le moyen de prendre plaisir à quelques minutes de dépenses physiques quotidiennes, et vous commencerez par perdre phénoménalement du poids…

Lorsque vous aimez quelqu’un, vous pensez qu’il mérite tout votre amour. Vous pensez qu’il mérite le meilleur dans la vie. Vous pensez qu’il a du potentiel. Vous pensez que ses erreurs et échecs ne sont pas graves. Vous voulez l’aider à résoudre ses problèmes et à briser ses obstacles. Vous savez que vous serez toujours là pour lui. Vous le lui dites d’ailleurs très souvent.

Quand vous aimez quelqu’un, vous lui pardonnez tout ce qu’il vous fait de mal ou tout ce qu’il fait mal. Quand vous aimez quelqu'un, vous l’encouragez même quand cette personne traverse une mauvaise passe.

Quand vous aimez quelqu’un, vous voyez en lui plus de qualités que de défauts.

Quand vous aimez quelqu’un, vous avez envie de lui dire « Je t’aime ». Et vous posez des actes qui démontrent cet amour.

Alors, pourquoi ne pas commencer par vous-même ?! Pourquoi ne pas vous aimer vous-même ?! Pourquoi ne pas faire tout ceci pour vous-même d’abord ?!

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Voici comment procéder :

Premièrement, pardonnez-vous vous-même au quotidien tout ce que vous faites de mal et tout ce que vous faites mal

Deuxièmement, encouragez-vous vous-même au quotidien pour toutes les choses que vous avez à améliorer et vos grandes réalisations du futur

Troisièmement, félicitez-vous énormément au quotidien pour toutes les choses que vous faites de bien et que vous faites bien

Quatrièmement, posez des actes d’amour envers vous-même

Voyons comment arriver à appliquer chacun de ces quatre points.

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Premièrement, pardonnez-vous vous-même au quotidien tout ce que vous faites de mal et tout ce que vous faites mal

Voici deux choses qui surviennent forcément dans toute vie humaine : faire quelque chose de mal et mal faire quelque chose.

En effet, il vous arrivera de poser des actes détestables de votre point de vue et/ou de celui des autres ; et il vous arrivera de faire des erreurs et d’échouer. Prenons chacun des deux cas, examinons pourquoi il est important que vous vous pardonniez et comment vous devez procéder.

1. Si vous avez fait du mal, il est vrai que le pardon de la personne offensée peut compter énormément pour vous. Mais il est capital que vous vous pardonniez d’abord à vous-même.

Pourquoi ?

Votre confiance en vous-même disparaît lorsqu’un mauvais acte, une erreur et un échec vous amènent à vous dire que vous êtes un raté. Or si vous perdez confiance en vous-même, vous vous sentirez abattu.

Les difficultés de la vie vous sembleront trop lourdes. Vous délaisserez une attitude de vainqueur pour une attitude de perdant ; et vous perdrez.

Puisque vous ne voulez pas perdre, pardonnez-vous à vous-même.

Peut-être que certains objecteront : « Ne pas attendre le pardon de la personne offensée, c’est exprimer de l’orgueil. C’est ne pas être humble ».

Mais que ceux-là se rappellent qu’il arrive des cas où la victime pardonne et où le coupable ne se pardonne pas ; et dans de tels cas, le coupable continue de souffrir intérieurement. Par ailleurs, il arrive que l’autre ne sache pas pardonner.

Dans un tel cas, est-il sage d’espérer son pardon pour continuer à vivre ? Ne vaut-il pas mieux se pardonner à soi-même, tirer des leçons, se promettre de ne plus jamais agir de cette manière-là et… continuer sa route ?

Pardonnez-vous à vous-même et vivez ! Si vous devez payer le prix de vos mauvais actes, payez et vivez ensuite ! Je n’ai jamais entendu dire qu’un être humain soit né parfait. Tous commettent des erreurs ; et ceux qui progressent sont ceux qui en tirent des leçons.

Avancez ! Pardonnez-vous à vous-même ; et si jamais l’autre est prêt à vous pardonner, saisissez l’occasion. Ainsi, vous éprouverez une sérénité et une joie encore plus profondes.

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Mais comment se pardonner à soi-même ?

En voici la recette magique :

Quand vous savez pertinemment dans votre cœur que vous venez de faire du

mal à quelqu’un, regardez-vous dans un miroir et dites-vous ceci : « Je viens de

faire du mal à quelqu’un. C’est grave ! Et je me sens mal ! Mais c’est justement

pour ces deux raisons que je me promets à moi-même de ne plus jamais

recommencer durant le reste de ma vie. Je me pardonne car personne n’est

parfait. Mais j’adopte désormais le bon comportement parce que tout le monde

est perfectible ».

N’attendez pas le lendemain du jour où vous avez posé le mauvais acte. Faites-le avant d’aller vous coucher ; et à chaque fois que votre esprit fera ressurgir, les jours suivants, dans votre mémoire le souvenir de votre mauvais acte, répétez cette phrase. Faites cela encore et encore.

Vous constaterez que votre mauvais acte, loin d’entraîner un manque de confiance en vous-même, sera finalement perçu par vous comme une occasion de progresser.

Mais comme vous ne voulez pas progresser tout le temps de cette manière-là, vous deviendrez plus attentif aux vilaines actions ; et vous en poserez de meilleures beaucoup plus souvent. Vous progresserez alors encore et encore. Grâce au pardon que vous vous accorderez vous-même, vos vilaines actions vous donneront l’impulsion vers une meilleure vie.

2. Si vous avez mal fait quelque chose, qu’il vous vienne à l’esprit cette vérité universelle : « Nous ne réussissons quelque chose avec brio que parce que nous nous y sommes entraînés ».

Vous brillez en ventes ? Super ! Mais même si vous êtes naturellement fin psychologue, vous avez dû aller vendre et vous améliorer sans cesse en fonction des résultats obtenus.

Vous savez gagner beaucoup d’argent ? Super ! Il se peut que vous soyez du genre à flairer naturellement les bonnes affaires. Mais le reste des compétences permettant d’amasser une fortune vous est venu par l’apprentissage et la pratique.

Il en va ainsi dans tout autre domaine. Connaissez-vous quelqu’un qui soit devenu calé en drague, prise de parole en public, athlétisme, mathématiques, philosophie, leadership, … sans s’y être entraîné ? Non, n’est-ce pas ?! Un expert est quelqu’un qui a continué à essayer alors que les autres ont abandonné.

À chaque fois que vous verrez quelqu’un d’autre mal faire quelque chose, vous vous rappellerez de ce qu’il ne maîtrise pas encore la façon efficace de le faire.

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Soyez assez patient et pédagogue pour lui apprendre comment procéder ; et il le réussira assez pour mériter des félicitations !

De même, à chaque fois que vous constaterez que vous faites vous-même mal quelque chose, ne vous jetez pas la pierre. Soyez assez patient et pédagogue avec vous-même pour apprendre à faire avec excellence la chose ; et vous brillerez.

Par conséquent, regardez-vous dans un miroir et dites-vous à la fin de votre journée de travail et d’erreurs : « Comme tout être humain, je progresse par erreurs ; car il est normal d’en faire quand l’on ne maîtrise pas encore quelque chose. »

L’erreur n’est qu’un signal pour moi. Elle m’indique que quelque chose est faux dans ma façon de faire ; et que cette chose fausse joue négativement sur mes résultats.

En prenant conscience de mon erreur, je travaille sur elle ; et je deviens plus fort. Ayant compris cela, peu importe ce que les autres pensent de moi, je me pardonne pour en avoir commis ; et je me félicite d’avoir été assez courageux pour essayer quelque chose que je ne maîtrisais pas. À présent, je peux progresser ».

Deuxièmement, encouragez-vous vous-même au quotidien pour toutes les choses à améliorer ainsi que pour vos grandes réalisations du futur.

Votre vie comporte certainement de nombreux défis. Par exemple, vous devez relever le défi de payer mensuellement vos différentes factures ; et cela est parfois une forte source de stress pour vous. Mais le stress étant tout à fait nuisible à votre santé, l’autre défi que vous avez désormais est d’être heureux chaque jour.

Vous avez également le défi d’être un parent financièrement et matériellement responsable. Mais vous ne devez pas négliger celui de trouver assez de temps, dans une vie professionnellement chargée, pour transmettre à vos enfants les valeurs morales et les principes de succès dans la vie.

En faisant tout cela, vous devez peut-être continuer vos études universitaires tout en faisant face quotidiennement à un patron ou un client irascible.

Au-delà de tous ces défis quotidiens, vous avez ceux futurs : vos rêves de gloire, d’argent, d’amour, de contribution personnelle au développement de l’humanité… sans oublier que vous ressentez peut-être le désir d’améliorer sans cesse vos performances dans des domaines qui vous passionnent.

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Face à tout cet amas de défis, il se peut qu’il vous arrive de baisser les bras parce qu’un résultat escompté n’a finalement pas été obtenu. Dans de telles circonstances, vous ressentez, comme tout être humain, le besoin d’être compris et d’être encouragé. Quand ce besoin est comblé, vous trouvez la force émotionnelle et mentale indispensable pour continuer à avancer.

Malheureusement, nous vivons à une époque où tout va à 100 à l’heure. Les 24 heures paraissent insuffisantes pour tout ce qu’il y a à faire ; et très peu d’êtres humains prennent le temps d’encourager les autres, y compris ceux qu’ils aiment. Très peu d’êtres humains prennent le temps de montrer aux autres que les erreurs sont faciles à corriger. Au contraire, la majorité d’entre eux s’emportent ou deviennent méprisants dès que les autres en font.

Dans un tel contexte, si vous attendez de la part des autres des encouragements, vous risquez de vous… décourager et d’abandonner. Vous êtes le seul à savoir tout ce que vous avez dû donner et sacrifier pour atteindre votre niveau actuel, obtenir un résultat donné… Personne ne peut le savoir mieux que vous. Alors, encouragez-vous vous-même.

Avez-vous lu l’histoire de Steve JOBS ? La vie semblait ne pas lui avoir fait de cadeaux. Les êtres humains semblaient, pour la plupart, l’avoir abandonné à son sort. Très peu étaient là pour lui insuffler du courage : à sa naissance, il fut confié par les soins de sa mère biologique à une famille d’adoption.

Bien que cet évènement malheureux soit amplement suffisant pour créer, chez un être humain, des désordres psychologiques et émotionnels, il dût, pour acheter de quoi manger, ramasser des bouteilles de Coca-Cola afin de récupérer les 5 cents de dépôt ; sans tenir compte du fait qu’il n’avait pas de chambre dans un foyer et dormait à même le sol chez des amis. En 1985, il fut viré d’Apple, sa propre société…

Mais il réussit quand même à vivre et à vivre de ses passions créatives, à s’épanouir en tant que père et mari, à fonder une multinationale, à diriger à nouveau Apple, à amasser une fortune de 8,3 milliards de dollars en 2011… Il n’y serait pas arrivé sans une bonne dose de force intérieure. Alors, encouragez-vous vous-même !

Peut-être que face aux évènements de la vie, vous avez l’impression de porter tout le poids du monde sur vos frêles épaules ?! Mais ce n’est qu’une impression : vous vous rendrez compte, en gardant une attitude de vainqueur, de ce que ce poids lourd deviendra progressivement léger.

Si vous ne gardez pas une attitude de vainqueur, vous constaterez que vos difficultés s’empireront. La vie est ainsi faite : elle opère une sorte de sélection naturelle et n’offre ses délicieux fruits qu’à ceux qui ont décidé de la prendre à bras-le-corps.

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Rappelez-vous, comme l’a enseigné l’éminent Dr Norman VINCENT PEALE, qu’il y a toujours au moins une porte de sortie. Mais votre esprit ne la verra jamais tant que vous n’aurez pas délaissé l’attitude faite de plaintes et de larmes pour celle qui consiste à saisir la vie à bras-le-corps. Votre esprit restera trop embrumé et trop préoccupé pour percevoir les solutions ; et le problème demeurera, la souffrance perdurera.

À chaque fois que vous serez dans la mélasse jusqu’au cou, à chaque fois que vous sentirez que votre vie est un enfer, à chaque fois que vous ferez face à une tonne de difficultés, redressez la poitrine, serrez la mâchoire, fermez avec vigueur vos poings, souriez et dites-vous à vous-même : « Du courage mon grand ! Tu es déterminé à aller là où tu veux aller ! Rappelle-toi les innombrables exemples de ceux qui ont réussi à s’en sortir. Du courage mon grand ! ».

Faites de cette pratique une habitude quotidienne ; et votre esprit se remodèlera en conséquence.

Troisièmement, félicitez-vous énormément au quotidien pour toutes les choses que vous faites de bien et que vous faites bien.

Vous venez de faire du bien à quelqu’un ou de réussir à bien faire quelque chose ? Super ! Vous avez mérité d’être félicité ; félicitations indispensables à votre progrès car vous avez une soif légitime d’être complimenté, soif d’être admiré.

Il y a de cela bien longtemps, William JAMES, le légendaire professeur de psychologie de Harvard, l’avait déjà exprimé : « Le principe le plus profond de la nature humaine, c’est la soif d’être apprécié ».

Mais ne faites pas l’erreur d’attendre que les autres vous félicitent. Ne faites pas non plus l’erreur, dans un sursaut d’humilité, de ne pas vous féliciter vous-même.

Peut-être vous demandez-vous pourquoi ? Prenons chacune des erreurs et examinons-la :

Ne pas faire l’erreur d’attendre que les autres vous félicitent : la majorité des êtres humains sont prompts à critiquer et lents à féliciter.

Comme l’a si bien exprimé l’éminent psychologue Jess LAIR, « L’éloge est comme le soleil pour l’esprit humain. Nous ne pouvons nous épanouir sans lui.

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Cependant, la plupart d’entre nous sommes prêts à souffler sur les autres le vent glacial de la critique, bien plus qu’à leur réchauffer le cœur en les complimentant ».

Par conséquent, si vous attendez que les autres vous félicitent, les poules auront peut-être des dents avant que cela ne se fasse. Mais dans ce cas, vous demanderez-vous, comment se féliciter soi-même quand l’on vous a appris que c’est un manque d’humilité de le faire ? C’est là qu’intervient la deuxième erreur.

Ne pas faire l’erreur, dans un sursaut d’humilité, de ne pas vous féliciter vous-même : bon nombre d’entre nous pensent qu’être humble, c’est ne pas faire état de ses performances. C’est les négliger. C’est penser et dire qu’elles sont peu de choses, voire indignes d’éloges. Dans le même temps, bon nombre d’entre nous pensent que l’échec est quelque chose de dramatique, que toute personne qui échoue est nulle et devrait ressentir de la honte.

En éduquant notre esprit de la sorte, nous en venons à ne voir que nos échecs. Nous développons alors la conviction fausse et parfois inconsciente de notre nullité absolue. Nous perdons alors confiance en nous-mêmes.

Est-ce ce que nous recherchons ? Non ! Bien au contraire ! Alors, allons découvrir la vraie définition de l’humilité.

L’humilité, c’est la capacité à reconnaître ses propres performances tout en sachant qu’elles peuvent être améliorées. L’humilité, c’est de savoir que l’on a pu faire un pas tout en gardant à l’esprit qu’il en restera toujours d’autres à faire sur le chemin de la réussite éclatante ; et ce quelque soit le niveau de réussite que l’on a déjà.

La véritable humilité vous donne une confiance accrue en vous-même tout en vous poussant à mieux faire. Alors, devenez à présent réellement humble : félicitez-vous vous-même pour les choses que vous faites de bien et que vous faites bien.

À chaque fois que vous réussissez quelque chose ou faites du bien à quelqu’un, regardez-vous dans un miroir et dites-vous : « Bravo ! Tu es formidable ! ».

Quatrièmement, posez des actes d’amour envers vous-même.

En vous pardonnant à vous-même, en vous encourageant vous-même et en vous félicitant vous-même, vous posez déjà des actes d’amour envers vous-même.

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Mais allons plus loin, voulez-vous ? Vous allez faire pour vous-même exactement tout ce que vous faites pour ceux que vous aimez :

a) Regardez-vous chaque matin dans un miroir ; et dites-vous : « Je t’aime inconditionnellement et énormément ».

b) Chaque après-midi, plongez votre regard dans des décors pleins de ravissement ; dans des décors que vous aimez. Si vous aimez la mer, vous pouvez vous connecter à Internet, aller dans Google Image, taper « mer » et contempler les images que vous y trouverez.

Si vous aimez les grosses motos ou n’importe quoi d’autre, faites de même. Mais à chaque fois que vous pourrez, allez contempler directement les choses que vous aimez. Si vous aimez les belles voitures, allez chez un concessionnaire de voitures et essayez différents modèles…

c) Regardez-vous chaque soir dans un miroir ; et souriez-vous.

d) Une fois par mois, offrez-vous un cadeau, un vrai : faites une liste des choses que vous aimeriez qu’on vous offre ; et offrez-vous en une chaque mois.

e) Invitez-vous vous-même à déjeuner une fois par mois : choisissez un jour d’un week-end ; et ce jour-là, sortez déjeuner. Sortez dans le but de vous faire plaisir à vous et à vous seul.

f) Consacrez un jour par semaine à une activité relaxante que vous aimez. Il se peut qu’il s’agisse du dessin, des jeux vidéo, du football… Peu importe quelle est l’activité que vous aimez, consacrez-y du temps.

g) Consacrez du temps pour vous écouter vous-même, pour écouter votre voix intérieure vous parler. Faites-le au même titre que vous passez du temps à bavarder avec quelqu’un que vous aimez.

h) Riez 5 min, puis 10 min à chaque heure de la journée.

i) Si un problème vous vient à l’esprit, ne le laissez pas vous embrouiller et vous rendre triste. Écrivez-le sur un papier, restez calme, objectif et cherchez à le résoudre.

j) Félicitez les autres plutôt que de les critiquer. Encouragez les autres plutôt que de les juger. Aimez les autres plutôt que de les haïr. Soyez le premier à pardonner, mais soyez également le premier à faire plus attention à vos choix et actions la prochaine fois.

k) Développez toute autre habitude qui vous fait sentir que vous vous aimez vous-même.

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Voilà donc les quatre points qui, au fur et à mesure qu’ils s’enracineront dans vos habitudes quotidiennes, développeront l’amour et l’estime que vous avez pour vous-même.

Mais ceci ne constitue que la première clef du changement émotionnel-mental. La deuxième, quant à elle, va consister à arracher, telles de mauvaises herbes, les fausses convictions de votre esprit. Voyons ci-dessous comment procéder.

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Clef n° 2 : Arrachez, telles des mauvaises herbes, les fausses convictions de votre esprit.

A la question : « Pourquoi avez-vous peur de parler en public, peur de parler aux femmes, peur d’aller parler à un inconnu ? », vous pourriez répondre : « Parce que j’ai peur qu’ils me refoulent, qu’ils me méprisent, qu’ils se moquent de moi ».

Si je creuse plus loin et que je vous demande : « Mais pourquoi avez-vous peur qu’ils vous refoulent, qu’ils vous méprisent, qu’ils se moquent de vous ? », vous pourriez, après avoir réfléchi, me répondre : «J’ai vécu ou des proches ont vécu des expériences de ce genre: j’ai eu ou ils ont eu dans des circonstances similaires à souffrir d’échecs, de mépris et de moqueries».

Je vous dirai et vous demanderai alors : « Pourtant, nous savons maintenant que d’autres personnes telles que Abraham LINCOLN, Winston CHURCHILL ou encore Dale CARNEGIE ont souffert des mêmes échecs, mépris et moqueries.

Mais ils ont pu surpasser la peur, les doutes et le manque de confiance en soi qui suivent généralement de tels évènements ; et ils ont brillamment réussi dans le domaine de la prise de parole en public, de la séduction ou de la vente.

Cela n’a aucunement freiné leur réussite. Bien au contraire ! ». « Alors, dites-moi : pourquoi ces personnes ont réussi à surpasser la peur, les doutes et le manque de confiance en soi faisant suite à de tels évènements ? »

Vous me répondrez certainement : « Ce sont des super- hommes » ; ce après quoi je dirai : « En effet, ce sont des super – hommes ; et ce qui leur a permis de devenir des super – hommes, ce sont leurs pensées devenues convictions ».

James ALLEN a dit que: « L’être humain est le reflet de ses pensées ». Il a également ajouté que : « Les bonnes pensées portent les bons fruits. Les mauvaises pensées portent les mauvais fruits ; et l’être humain est son propre jardinier » ; et ses affirmations sont valables peu importe le domaine dans lequel vous manquez de confiance en vous.

Que votre défi soit de retrouver confiance en vous après avoir commis des erreurs qui ont fait échouer vos projets d’entreprise, de vie en commun… que votre défi soit de retrouver confiance en vous alors même que cette infirmité dont vous souffrez vous paraît être un obstacle écrasant; que votre défi soit de retrouver assez confiance en vous pour générer plus de revenus et sortir de vos dettes… peu importe le domaine dans lequel vous avez besoin de reprendre confiance en vous, vous constaterez toujours que la cause ultime réside toujours dans vos pensées devenues convictions.

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Peut-être que de nombreuses questions vous viennent à l’esprit :

Par quelle magie la cause ultime de mon manque de confiance dans mes capacités à perdre du poids, guérir de cette maladie, devenir milliardaire, arrêter de souffrir des erreurs du passé, guérir des conséquences d’un viol, vaincre toute forme de peur... peut résider dans mes pensées devenues convictions ?

Quelles sont les convictions qui m’empêchent actuellement d’avoir une confiance indestructible en moi-même ?

Comment je peux m’en débarrasser et les remplacer par les convictions de confiance indestructible en moi-même ?

Répondons à chacune de ces questions, voulez-vous ?

Par quelle magie la cause ultime de votre manque de confiance dans vos capacités à perdre du poids, guérir de cette maladie, devenir milliardaire, arrêter de souffrir des erreurs du passé, guérir des conséquences d’un viol, vaincre toute forme de peur… peut résider dans vos pensées devenues convictions ?

Dans la plupart des e-books que j’écris, je commence l’explication de ce processus en rappelant l’existence des deux parts de notre esprit et en expliquant leur mode de fonctionnement. Voici à peu près ce que j’écris à chaque fois :

« L’existence des deux parts de notre esprit que sont l’esprit conscient et l’esprit subconscient n’est plus, en réalité, à démontrer ». En effet, le célèbre psychologue et pharmacien Dr. Emile COUE (26 février 1857- 02 juillet 1926) en a confirmé l’existence.

D’ailleurs, ne s’est-il pas fondé sur l’existence de ces deux aspects de l’esprit humain pour créer la méthode COUE, méthode qui a rencontré un vif succès et continue d’en rencontrer partout à travers le monde ?!

Le psychosomaticien Dr. Roger VITTOZ (06 mai 1863- 10 avril 1965) en a reconnu également l’existence.

D’ailleurs, après eux, de nombreux autres hommes de science, dans le but d’améliorer la vie du genre humain, basèrent leurs travaux là- dessus.

Parmi tant d’autres, citons le chirurgien Dr. Maxwell MALTZ (10 mars 1899- 7 avril 1975) qui créa la méthode psycho-cybernétique ou encore le Dr. Milton ERICKSON (05 décembre 1901- 25 mars 1980), auteur de la célèbre « hypnose ericksonienne ».

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Voyons plutôt comment fonctionnent ces deux parts de notre esprit :

L’esprit conscient est le maître de notre faculté de raisonnement et de notre volonté. L’esprit conscient est également le gardien chargé de surveiller l’entrée des pensées dans l’esprit subconscient.

Lorsque nous pensons à une chose la première fois, c’est notre esprit conscient qui y pense. Se servant de notre faculté de raisonnement, il s’en empare et l’analyse. Se servant, souvent sans que nous n’en prenions vraiment conscience, de notre volonté, il vérifie alors si cette pensée est en accord avec les convictions fortement déjà implantées en nous.

Si cette pensée va avec, il l’accepte et lui permet de passer dans le subconscient. Si cette pensée ne va pas avec, il la refuse. Si nous n’avions pas encore développé des convictions en rapport avec cette pensée, si cette pensée est la première du genre, il la laisse passer ; puis bientôt, il laissera passer toutes les pensées en accord avec cette première-là.

L’esprit subconscient, quant à lui, ne raisonne pas. Il est le Tout- Puissant maître de nos habitudes de pensée et d’action ; et il nous amène à suivre lesdites habitudes. Lorsque nous pensons à une chose jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, nous en faisons une habitude de pensée.

Le subconscient s’en empare alors et se met à travailler à sa réalisation. Il travaille à sa réalisation sur deux plans : d’une part, il nous pousse à poser des comportements en accord avec l’habitude de pensée acceptée et entretenue.

D’autre part, il draine dans notre direction les forces, les circonstances et les gens capables de nous aider à réaliser le contenu de cette pensée.

Autrement dit, il nous prépare à recevoir ce que nous voulons tout en nous l’apportant. Ainsi, possédant les qualités, talents, compétences, ressources… indispensables à la réception de ce que nous voulons, nous en prenons possession après qu’il l’ait placé sur notre route.

À présent, vous vous demandez certainement : qu’est-ce que les deux parts de mon esprit ont à avoir avec mes convictions, origine de mon manque de confiance en moi-même, peu en importe le domaine ?

Je vous réponds immédiatement : « TOUT ! ABSOLUMENT ! ».

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Qu’il s’agisse de perdre du poids, guérir d’une maladie soi-disant incurable et mortelle, devenir milliardaire, arrêter de souffrir des erreurs du passé, guérir des conséquences d’un viol, vaincre la peur du noir… ou de n’importe quoi d’autre, le processus qui nous amène à manquer de confiance en nous est absolument pareil.

Revivez les résultats positifs et ceux négatifs de votre vie quant au manque de confiance en soi ; vous constaterez toujours cette façon dont notre esprit conscient et notre esprit subconscient interagissent dans le but de nous amener au manque de confiance en nous-mêmes. Mais dans le but de vous aider à y voir encore plus clair, voici quelques autres cas :

Prenons celui de Natalie G. qui est obèse. Quand elle fait le bilan de sa vie, elle se rend compte que son obésité est pour elle un véritable fardeau à porter :

- Physiquement, elle se sent lourde et a beaucoup de mal à se mouvoir. Le moindre effort la fait s’essouffler et elle a souvent très mal aux articulations

- Mentalement, elle se sent horrible, dégoûtée d’elle-même. Elle aimerait perdre du poids, mais n’y arrive pas malgré sa bonne volonté. Il suffirait qu’elle se souvienne du bon goût d’une pizza, d’un hamburger… ou d’un plat de frites au poulet pour perdre tout contrôle et se précipiter au fast-food le plus proche

- Socialement, le regard méprisant des autres femmes lui pèse. La majorité des hommes ne lui prêtent même plus attention lorsqu’elle va à des soirées. Quant à ceux qui la regardent, leur expression de dégoût difficilement dissimulable lui brise le cœur

- Intellectuellement, le moindre effort de réflexion prolongé lui donne la sensation d’être vidée de son énergie. Au boulot, son supérieur hiérarchique lui fait souvent des remontrances pour le travail inachevé ou mal fait ; quant à ses études, elle a beaucoup de mal à suivre ses professeurs en salle de cours et à apprendre une fois rentrée chez elle

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Voici quelques exemples.

Nathalie G. souffre chaque jour physiquement, mentalement, socialement et intellectuellement des conséquences de l’obésité. Chaque jour, Nathalie G. a mal dans son corps, se sent dégoûtée d’elle-même, doit supporter le manque de considération des hommes, le regard méprisant des femmes et ne parvient plus à évoluer intellectuellement.

Nathalie G. finit par se dire qu’elle est nulle. Chaque jour et pratiquement à chaque heure, elle se rappelle de ce qu’elle est une ratée. Elle s’en rappelle pratiquement à chaque heure parce que où qu’elle aille, il y a toujours quelqu’un pour lui faire sentir qu’elle est obèse ou la critiquer pour le travail mal fait ; il y a également très souvent, trop souvent même, ces douleurs physiques qui la tenaillent.

À force de se rappeler, chaque jour et pratiquement chaque heure de ce qu’elle est une ratée, elle finit par penser que ce n’est pas la peine de faire tous ces efforts pour maigrir. De toute façon, se dit-elle, mes efforts ne donnent rien. Je n’arrive ni à résister à la nourriture, ni à faire du sport.

À quoi bon me déranger ? Tant qu’à souffrir dans mon corps, à recevoir des critiques et souffrir du mépris des autres, je préfère continuer à manger ce que j’aime manger autant que je souhaite en manger. Ce sera toujours ça de gagné ; et tant pis pour le reste ! De toute façon, nous devons tous mourir un jour ! Jouissons bien des plaisirs culinaires !

Chaque jour, l’esprit conscient de Nathalie G. se fait ce genre de réflexions. Son esprit subconscient finit alors par s’en imprégner totalement. D’une part, il attire vers elle des gens qui, loin de l’encourager, lui font sentir qu’elle est obèse et dégoûtante.

Certes, elle a quelques amis qui l’encouragent à perdre du poids, mais elle ne les voit plus. Ils sont minoritaires. D’autre part, il amène constamment, dans son esprit de le goût agréable des aliments aimés et pourtant nuisibles à sa santé. Plus elle essaie d’y résister et plus elle finit par y succomber. Elle devient de plus en plus obèse.

En plus d’avoir encore plus souvent mal aux articulations, elle développe du diabète et de l’hypertension artérielle. Elle sent que les autres, à présent, détestent totalement rester en sa présence. Elle est virée de son boulot et elle arrête ses études. La vie de Nathalie G. est devenue un enfer.

Avez-vous vu à nouveau le processus par lequel l’esprit subconscient s’empare des pensées que nous entretenons quotidiennement pour les concrétiser ?

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Il aurait suffi que Nathalie G. décide d’adopter volontairement des pensées contraires à celles qu’elle a entretenues pour se mettre sur le chemin de la perte de poids, du bien-être physique, mental, social et de meilleures performances intellectuelles.

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Souvenez-vous de Rosalie BRADFORD, la femme qui a battu le record mondial de la perte de poids. Savez-vous combien de kilogrammes elle a réussi à éliminer ? 416 ! Oui ! 416 ! Non pas 10, 30, 50 ou 100 ou même 200, mais plutôt 416 KG !

N’a-t-elle pas dit : « Je sais que d'autres personnes souffrent de la manière dont j'ai souffert ; et j'ai un message pour elles. Si je peux le faire, alors tout le monde peut le faire. Il faut juste faire de petits pas vers votre but. Vous pouvez le faire si vous essayez vraiment. J'en suis la preuve vivante ».

En lisant cette phrase, vous vous rendez compte qu’elle a perdu autant de kilogrammes parce qu’elle a décidé dès le départ qu’elle pouvait y arriver, peu importent les difficultés mentales, intellectuelles, ou sociales rencontrées.

D’ailleurs, n’a-t-elle pas attaqué en diffamation une personne qui prétendait publiquement qu’elle ne pouvait plus avoir des relations sexuelles avec son mari ?! Elle refusait d’accepter de succomber au mépris des autres.

Ce n’est pas ce qui nous arrive qui compte, mais c’est notre réaction face à ce qui nous arrive. C’est l’ensemble des pensées entretenues en réaction à ce qui nous arrive qui détermine la suite de notre vie.

Rosalie BRADFORD, l’une des femmes les plus obèses de tous les temps, nous l’a prouvé en devenant celle qui a perdu le plus de poids au monde.

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Prenons, à présent, le cas d’Hervé O., un entrepreneur faisant face à des difficultés :

Les prévisions de ventes d’Hervé O. ne se sont pas réalisées ; et il ne dispose pas de l’argent pour rembourser le prêt contracté au niveau de la banque et payer les intérêts. Il décide alors d’emprunter auprès d’une institution de microfinance afin de faire face à ses engagements auprès de la banque.

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Mais non seulement, les fonds finalement mis à disposition ne suffisent pas à couvrir ce qu’il doit à la banque, mais également, le voici encore plus endetté.

Il décide alors d’emprunter de l’argent auprès de ses amis riches à un taux usurier pour lancer de nouveaux produits. Mais ces nouveaux produits traînent à produire le résultat escompté ; et ses prêteurs (banque, institution de microfinance, amis usuriers) menacent d’enclencher des procédures judiciaires de recouvrement des créances

- Ses collaborateurs, mécontents d’avoir tant de salaires en retard, commencent par mal exécuter leurs tâches. Cela se ressent sur la qualité des produits de l’entreprise ; et les clients commencent par manifester leurs mécontentements. Certains menacent d’aller chez la concurrence

- Ses fournisseurs, mécontents d’avoir des factures impayées, refusent de continuer à le livrer

- Le fisc commence par lui mettre la pression pour payer les différentes taxes et les impôts sur le chiffre d’affaires

Hervé O. ne sait plus où donner de la tête. Chaque jour, il reçoit des menaces par coups de fils ou en face à face. Chaque semaine, des clients viennent exprimer leurs mécontentements. Hervé O. n’en peut plus.

Son esprit conscient commence par penser : « C’est trop dur ! Comment vais-je m’en sortir ? Je ne vois aucune porte de sortie ! ». À chaque fois qu’un client mécontent se présente et « gueule » sur tout le monde, à chaque fois qu’un fournisseur appelle pour savoir à quel niveau se trouve le règlement de sa facture, à chaque fois qu’un prêteur envoie un nouveau courrier administratif, à chaque fois que les agents des impôts se manifestent, l’esprit conscient de Hervé O. est de plus en plus abattu.

Chaque jour, il est pratiquement au bord de la crise de larmes. Son esprit subconscient s’imprègne alors de ses pensées de découragement et de ses émotions négatives.

Non seulement, il doit de plus en plus faire face à des fournisseurs, prêteurs, clients et agents des impôts parfaitement incompréhensifs et décidés à contraindre l’entreprise au dépôt de bilan; mais également, il ne voit réellement aucune porte de sortie et accumule une série de mauvaises décisions telles que l’entrée sur un marché où les produits se vendent bien, mais où la concurrence est trop féroce et ne laisse survivre que ceux qui disposent d’un avantage supérieur sur le prix des produits.

Finalement, l’entreprise d’Hervé O. doit subir une procédure judiciaire l’amenant au dépôt de bilan. Il doit tout reprendre à zéro dans un environnement où plus personne ne lui fait confiance.

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Pourtant, pourtant, dans le même temps, n’oublions pas que le groupe Chrysler était au bord de la faillite en 1978 et qu’il aura suffi l’arrivée de Lee Iacocca , un homme capable d’entretenir des pensées de confiance en lui-même et en ses capacités à atteindre les objectifs de l’entreprise, pour équilibrer les comptes de l’entreprise et lui faire connaître des temps de prospérité.

Tous les entrepreneurs, qui ont réussi à sortir leurs entreprises des difficultés, ont dû au préalable décider qu’ils en étaient capables et continuer à croire en leurs rêves.

Par exemple, quand Henry FORD perdit toute sa fortune, il fit une chose remarquable : il ne perdit pas confiance en ses propres capacités. Il tira juste des leçons de ses erreurs et… devint à nouveau milliardaire.

Encore une fois, ce n’est pas ce qui arrive qui compte, mais plutôt notre réaction à ce qui arrive.

Ce n’est pas ce qui arrive qui compte, mais les pensées que nous décidons d’entretenir à la suite de cela ; et à force de les entretenir, elles deviennent des convictions solidement implantées dans notre esprit subconscient. Lorsque ce dernier en est totalement imprégné, leur contenu se matérialise alors.

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Rappelez-vous d’une amie, qui suite à une déception amoureuse passée, a décidé de ne plus croire en l’amour et aux hommes. Sur qui est-t-elle souvent tombée ? Des hommes qui lui ont fait connaître un amour sincère ou des hommes qui ont confirmé ses nouvelles convictions.

Peut-être même lui est-t-il arrivé de tomber sur l’homme dont elle aurait voulu ? Mais elle n’a pas su le reconnaître parce que son esprit conscient et celui subconscient étaient tous concentrés sur ce qu’elle ne voulait pas.

Ce ne sont pas nos prières qui se réalisent, mais plutôt le contenu de nos pensées.

Ce poème tiré de Pensez et devenez riche, l’illustre bien :

J’ai demandé à la Vie un sou

Et je n’ai pas reçu davantage

Bien que j’aie prié le soir

Dans ma misérable échoppe.

Car la Vie est la plus juste des patronnes :

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Elle vous donne ce que vous demandez

Mais une fois votre salaire fixé

Vous devez vous en contenter.

J’ai travaillé pour un salaire de laquais

Pour apprendre consterné

Que j’aurais pu demander à la Vie n’importe quels gages

Elle me les aurait volontiers donnés.

Extrait de Pensez et devenez riche, Napoleon HILL, 1937

Ainsi, nous devons surveiller nos convictions car elles pourraient nous empêcher d’avoir confiance en nous-mêmes. Dans le but d’y faire attention, examinons les convictions fausses généralement entretenues par tout un chacun d’entre nous, et … débarrassons-nous en.

Fausse conviction n° 1 : j’ai trop peur. Je ne vois pas comment je pourrais réussir à être, faire ou avoir ce dont je rêve.

Ralph Waldo EMERSON a dit : « La peur fait échouer plus gens que n’importe quel fléau au monde ».

Il a raison.

J’ai eu peur de parler en public, et j’ai vécu des prises de parole en public lamentables. J’ai eu peur d’aborder les femmes, et j’ai récolté des moqueries de certaines d’entre elles. J’ai eu peur de vendre un produit à un inconnu, et j’ai essuyé des échecs. J’ai eu peur d’échouer dans mes projets, et j’ai échoué dans certains d’entre eux.

Chaque fois que s’est arrivé, j’ai vécu un coup dur. D’ailleurs, je me demandais si j'allais y parvenir un jour… De toute façon, vous savez de quoi je parle puisque vous l’avez vécu aussi.

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Mais je vous garantis qu’il n’existe aucune peur dont vous ne puissiez vous libérer si vous le désirez ardemment. Pourquoi ? Parce que d’autres êtres humains font ce dont vous avez peur.

Si vous avez peur de parler en public, vous vous rappellerez que Théodore ROOSEVELT et Abraham LINCOLN, deux des anciens présidents des États-Unis, ont réussi à vaincre leur peur de parler en public…

Si vous avez peur d’échouer en affaires, vous vous rappellerez de multi- milliardaires tels que Bill GATES ou Sam WALTON. Vous vous rappellerez qu’ils ne fuient pas les échecs, mais au contraire les considèrent comme de précieuses leçons les menant vers le succès.

Ils cherchent même à faire des erreurs ou à connaître des échecs le plus rapidement possible. Ainsi, ils pourront rapidement en tirer de précieuses leçons et réussir beaucoup plus vite.

Bill GATES n’a-t-il pas dit : « Il est bien de célébrer le succès, mais il est encore plus important de tenir compte des leçons de l’échec ». Quant à Sam WALTON, il nous suggère fortement ceci : « Célébrez vos succès et trouvez de l’humour dans vos échecs. Ne vous prenez pas vous-même trop au sérieux. Relâchez la pression, et votre entourage fera de même. Prenez du bon temps et montrez toujours de l’enthousiasme. Quand toutes vos tentatives échouent, mettez un costume et chantez quelque chose de drôle »

Si même vous avez peur des bêtes sauvages, vous vous rappellerez des dompteurs de fauves. Alors qu’enfant, j’avais extrêmement peur des serpents, j’ai été surpris de voir ma jeune sœur, plus jeune que moi de 8 ans, sur une photo avec un python autour du cou.

Elle souriait d’ailleurs. Depuis ce jour, j’ai eu un déclic ; et j’ai décidé que je me débarrasserais progressivement de toutes mes peurs.

Votre peur, peu en importe l’intensité, n’est qu’un signal. Elle vous indique qu’il y a quelque chose qui ne va pas, et que vous devez changer pour jouir d’une meilleure vie. L’inconfort n’est qu’un signal pour que nous allions vers le confort. Rien d’autre !

D’ailleurs, plus votre peur est intense, et plus vous devez vous investir dans son élimination afin de jouir d’une meilleure vie.

L’important, c’est vraiment de désirer ardemment vous libérer de cette peur. Comme l’a dit William JAMES, l’excellent professeur de psychologie à Harvard : « Dans presque tous les domaines, votre passion pour le sujet vous sauvera. Si vous souhaitez fortement obtenir une chose, vous l’obtiendrez. Si vous souhaitez

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être bon, vous serez bon. Si vous désirez être riche, vous serez riche. Si vous souhaitez être cultivé, vous serez cultivé. Seulement vous devez réellement le souhaiter, et le souhaiter exclusivement, sans désirer avec la même passion cent autres choses qui sont incompatibles ».

Voilà pourquoi, dès aujourd’hui, vous devez dans un premier temps faire une liste des choses qui vous font peur et dans un second temps sélectionner celles sur lesquelles vous désirez ardemment travailler.

Nous allons apprendre ensemble comment le faire :

a) Primo, dressez la liste de vos peurs.

Ici, vous allez dresser la liste de toutes vos peurs, peu importe leur catégorie et peu importe que leurs objets soient réels ou imaginaires. Vous conviendrez que la peur de perdre l’être aimé n’est pas de la même catégorie que celle du noir. De même, avoir peur d’un vampire qui viendrait dans votre chambre la nuit est imaginaire. Ce n’est pas le cas de la peur des serpents qui sont des êtres vivants bien réels.

Pour que vous puissiez vous rappeler de toutes vos peurs, vous aurez besoin d’un temps de solitude et de concentration. Si quelqu’un venait vous interrompre, vous pourriez vous sentir embarrassé(e) ou alors constater que votre esprit a refoulé à nouveau le souvenir d’une peur.

À présent, vous allez passer à l’action. Pour cela, voici, dans leur ordre d’arrivée, les trois questions fondamentales que vous devez vous poser

Quelles sont les choses qui me font peur ?

Quelles sont les autres choses qui me font peur ?

Quelles sont les peurs oubliées ?

Poser ces trois questions vous permettra de fouiller encore et encore dans votre mémoire.

b) Secundo, apprenez à identifier les peurs sur lesquelles vous désirez ardemment travailler.

Souvenez-vous de l’enseignement de William JAMES : celle portant sur la nécessité de désirer ardemment les choses afin de réussir à les faire. Cette vérité est encore plus valable ici. Pourquoi ? Nous savons que l’être humain cherche généralement à éviter les choses qui lui font peur. Dans de pareilles conditions, il faudrait ardemment désirer se libérer de sa peur pour y parvenir.

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Mais étant donné qu’il va vous être difficile de travailler à désirer ardemment vous libérer d’une peur, il vaut mieux commencer par les peurs qui vous empêchent d’atteindre des objectifs importants pour vous et sur lesquelles naturellement, vous désirerez ardemment travailler.

Par exemple, voici une peur sur laquelle vous désirerez ardemment travailler : vous avez peur d’aborder les femmes alors que vous êtes follement amoureux de l’une d’entre elles. Un autre exemple ?

Vous avez peur de décevoir votre partenaire au lit alors que vous l’aimez. Mais si vous avez peur des serpents et que vous n’en rencontrez qu’une fois tous les dix ans, ce ne sera certainement pas une peur sur laquelle vous désirerez ardemment travailler.

Procédez ainsi : prenez chaque peur de la liste de vos peurs et posez-vous la question suivante : quelles sont les peurs qui m’empêchent actuellement de réaliser mes rêves et d’atteindre des objectifs importants pour moi ?

c) Tertio, passez à l’autosuggestion.

Maintenant que vous savez quelles sont les peurs sur lesquelles vous désirez ardemment travailler, vous pouvez passer à la clé n° 3, celle consacrée à l’autosuggestion de pensées de confiance indestructible en vous-même. Pour vous retrouver rapidement, vous pouvez vous en référer au sommaire.

Mais un dernier mot pour clore cette partie : après avoir vécu mes différentes peurs, j’ai joui d’un sentiment de liberté et de puissance difficile à décrire. J’ai senti que tout était à ma portée, et que je pouvais être, avoir et faire ce que je désirais, peu importe ce que c’était. Je vous garantis qu’il en sera de même pour vous si vous suivez la méthode enseignée par ce livre.

Fausse conviction n° 2 : les gens de mon entourage pensent que je suis un raté, un nul. Ils ont raison : je fais trop d’erreurs et je vis trop souvent des échecs.

Êtes-vous nul parce que vous faites trop d’erreurs et vivez trop souvent des échecs ? Voici votre bébé qui veut marcher. Aux premiers essais, il tombe à maintes reprises. Vous constatez vous-même qu’il n’y arrive pas malgré tous ses efforts. Le considérez- vous comme un raté, un nul pour autant ?

Le considérez-vous comme un échec juste parce qu’il tombe lors de ses premiers essais ; juste parce que, malgré tous ses efforts, il n’y arrive pas au début ?

Non ! Vous vous dites juste : « C’est le processus naturel ! Depuis des centaines de milliers d’années, c’est comme cela que ça se passe. Mon enfant finira par marcher ! ». Vous en êtes convaincu à 100%.

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Alors, pourquoi vous seriez nul parce que vous faites trop d’erreurs et vivez trop souvent des échecs ? Pourquoi vous considéreriez-vous comme un raté parce que, malgré tous vos efforts, vous n’arrivez pas au début à être, faire et avoir ce que vous désirez ?

Être, faire et avoir ce que vous voulez est un processus aussi naturel que d’apprendre à marcher : les premières fois où vous essayez, vous ratez parce que vous ne comprenez pas encore comment y arriver.

Mais, petit à petit, au fil des essais, vous découvrez la clé, le « sésame, ouvre-toi ! » qui vous ouvrira les portes de vos rêves. Vous utilisez alors cette formule magique et marchez vers la possession des objets de vos rêves.

L’erreur et l’échec ne sont que les moyens utilisés par la vie pour nous mener là où nous voulons. L’être humain lui-même, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est l’aboutissement de centaines de milliers d’années d’essais d’adaptation ; et qui parle d’essais parle forcément d’erreurs et d’échecs.

Si Thomas EDISON a pu inventer l’ampoule électrique, c’est parce qu’il était sûr de sa capacité à le faire malgré les 10.000 erreurs et 10.000 échecs vécus lors de ses différentes tentatives.

Chaque fois qu’il essayait, faisait une erreur et connaissait l’échec, il disait juste qu’il venait de découvrir un nouvel moyen de ne pas réussir à inventer l’ampoule électrique.

Jamais il n’a pensé qu’il était un nul, un raté. Jamais, il n’a douté de sa propre valeur ; et c’est parce qu’il savait que même la science procède par erreurs et échecs.

La médecine ainsi que toutes les autres disciplines scientifiques n’ont évolué qu’au fil des hypothèses, des erreurs et des échecs. Comme nous l’a dit Marvin SMALL, 1% de succès en recherche scientifique est un véritable accomplissement. Pensez-y. 90% d’échecs ne veulent rien signifier… ».

Réfléchissez un instant à tout cela ! Même la science, que nous considérons comme étant précise, procède par erreurs et échecs. Même la science est soumise aux lois naturelles.

Vous n’êtes donc pas un nul, un raté ; et si vous pensiez cela jusqu’à présent, ce n’est pas votre faute : c’est juste que personne ne vous a jamais donné un aperçu de qui vous étiez vraiment.

Qui êtes-vous réellement ? Le gigantesque Nelson MANDELA, celui-là même qui réussit à sortir toute une nation des affres de l’Apartheid, le prix Nobel et l’ancien président de l’Afrique du Sud nous donne la réponse : Il nous enseigne que notre manque de grandeur ne sert pas le monde et que nous nous devons de comprendre que nous sommes des êtres brillants, magnifiques, talentueux et formidables.

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Vous êtes quelqu’un de vraiment puissant et de vraiment merveilleux ; et ce qui suit l’atteste : depuis que le monde existe, nous avons remarqué que l'être humain a été capable d'inventer des solutions lui permettant de résoudre tous ses problèmes.

C'est l'être humain qui a été capable de dompter le feu. C'est l'être humain qui a découvert les propriétés de l'électricité et l'a dompté à sa guise pour en faire de la lumière à travers une lampe ou encore pour pouvoir regarder la télévision.

C'est toujours l'être humain qui a manipulé les forces de l'univers afin de permettre à deux personnes éloignées de plusieurs milliers de kilomètres de communiquer à travers un téléphone portable. C'est l'être humain qui a inventé une machine volante pesant plusieurs tonnes, mais capable de défier la pesanteur. Il l'a appelé avion. C'est encore l'être humain qui est allé sur la lune.

Toute chose qui existe autour de nous et qui n'est pas de la main de notre créateur vient de l'être humain ; et la liste est tellement longue que nous ne pouvons pas l'épuiser. Des milliards de produits ont été inventés par l'être humain pour améliorer sa propre vie.

Avant de continuer votre lecture, prenez une petite pause pour regarder autour de vous. Regardez toutes ces choses qui vous entourent et vous vous rendrez compte de la puissance de l'être humain. Même les vêtements que vous portez, en lisant actuellement ce paragraphe, sont les fruits de l’esprit inventif de l'être humain.

Les accessoires que vous utilisez pour vos cheveux sont encore les fruits de l’esprit inventif de l'être humain. Faites la pause et observez tout ce qui vous entoure et qui n'a pas été créé par notre créateur. Chaque chose qui vous entoure est un témoignage matériel de la puissance de l'être humain ; de votre puissance, cher ami lecteur !

Pourquoi ?

Parce que si nous admettons que ceux qui ont créé ces choses n’ont fait qu’exprimer la puissance de l'être humain ; et que comme eux, vous êtes un être humain, cela veut dire que cette puissance sommeille en vous aussi.

Vous en doutez encore ! Est-ce que deux lions n’ont pas, par essence, la même force physique ? Est-ce que deux aigles royaux n’ont pas, par essence, le même regard perçant ? Est-ce que deux gouttes d’eau ne sont pas fondamentalement de même nature ? Avez-vous vu un être humain vivant et qui n’avait pas de cerveau ou de cœur ?

Tout ce qu’un être humain a pu être, faire et avoir est aussi à votre portée parce que vous possédez la même puissance qui lui a permis d’être, de faire et d’avoir toutes ces choses.

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La puissance qui vous permet d’être, de faire et d’avoir ce que vous voulez sommeille donc en vous cher ami lecteur ; et vous admettrez que personne ne peut avoir une telle puissance et être considérée comme un nul ou un raté alors même que l’erreur et l’échec connus sont les moyens naturels d’exprimer au final, par des réalisations, cette fabuleuse puissance.

Après avoir pris connaissance de telles vérités, le véritable nœud de votre problème réside maintenant dans l’acceptation desdites vérités par votre esprit ; et vous connaissez désormais les méthodes qui vous permettront d’y arriver.

Fausse conviction n° 3 : je me sens inférieur à cette personne.

Telle personne brille mieux que vous ; et quand vous vous retrouvez face à elle, vous vous sentez minable ?! S’il est vrai qu’elle fait mieux que vous, rappelez-vous qu’elle ne peut faire mieux que vous dans toutes les situations de la vie. Vous avez forcément des domaines dans lesquels vous faites mieux qu’elle.

Prenez le cas d’une personne de votre entourage qui vous dépasse dans un domaine donné. Faites-le maintenant : souvenez-vous d’une situation où cette personne a mieux fait que vous.

C’est bon ? Vous l’avez fait ?

Bien ! Pensez-vous que cette personne soit mieux que vous dans tous les mille et un domaines ou situations de la vie ? Quoi ? À la fois, elle vendrait mieux que vous, draguerait mieux que vous, parlerait en public mieux que vous, serait un meilleur leader que vous, ferait la cuisine mieux que vous, ferait l’amour mieux que vous, saurait résoudre ses problèmes mieux que vous, serait plus sportive que vous, concevrait de meilleurs logiciels que vous, …?

C’est tout bonnement impossible ! Cette personne qui brille mieux que vous dans un domaine donné ne le fait que parce qu’elle y a cultivé la passion, la personnalité, les talents et les compétences indispensables au succès dans ce domaine-là.

Aurait-elle-t-elle eu le temps de le faire dans chacun des domaines de son existence ?

La réponse évidente est : « Non ». Pendant qu’elle développait hautement son savoir-faire de leader, elle ne pouvait dans le même temps développer son savoir-faire dans mille autres domaines.

Pendant qu’elle portait à un niveau excellent son savoir-faire culinaire, vous avez peut-être choisi de devenir l’athlète le plus rapide de tous les temps.

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Lors d’une compétition culinaire, elle vous battrait ; et il se peut que vous vous sentiez humilié. Mais lors d’un sprint, vous la laisseriez loin derrière vous ; et ce serait elle qui se sentirait inférieure.

Par conséquent, vous n’êtes inférieur à personne ; et vous n’êtes supérieur à personne. Vous avez juste choisi de développer hautement votre efficacité dans certains domaines tout en délaissant d’autres ; et si vous sentez que les domaines, où vous excellez, ne vous sont plus utiles dans la course vers vos rêves, développez votre efficacité dans les domaines qui y sont indispensables.

Peut-être penserez-vous à ce stade : « Je n’ai pas les ressources intellectuelles, mentales, financières… qui me permettront de devenir efficace dans ces domaines-là » ?!

Il est vrai que certains seront toujours plus rapides que vous à la course, à la frappe d’un clavier,… parce que leur connexion nerveuse est naturellement meilleure; il est vrai que certains dessineront mieux que vous parce qu’ils ont une sorte de compas dans l’œil et une main naturellement adroite; il est également vrai que ceux qui sont nés riches héritiers disposent déjà de tout l’argent dont ils ont besoin pour se payer les cours des universités les plus chères du monde; il est vrai que …

Mais vous avez assez de ressources pour réussir tout ce que vous désirez réussir ; peut-être n’y serez-vous pas le meilleur ; encore que ce soit tout à fait possible. Mais vous y réussirez quand même de façon phénoménale.

Si cela n’était pas vrai, Oscar PISTORIUS ne gagnerait pas des championnats de course à pied alors qu’il court avec des prothèses. Réfléchissez-y un instant : ce monsieur n’a pas de jambes et bat certains de ceux qui en ont.

Mais il n’est pas le seul dans l’histoire à avoir atteint un haut niveau alors qu’il paraissait désavantagé. Par exemple, John D. ROCKEFELLER est né pauvre, mais est classé comme l’homme le plus riche de tous les temps avec une fortune estimée aujourd’hui à environ à 200 milliards de dollars.

En conclusion, ne vous sentez plus inférieur à personne ; et si quelqu’un veut s’amuser à vous traiter en inférieur, amenez-le sur un terrain que vous maîtrisez bien ; et vous constaterez que c’est lui qui se sentira inférieur.

Si quelqu’un est quelque chose que vous désirez être à votre tour, si quelqu’un a quelque chose que vous désirez avoir à votre tour, si quelqu’un fait quelque chose que vous désirez faire à votre tour, cherchez simplement à comprendre la méthode qu’il utilise. Utilisez-la à votre tour ; et vous réussirez.

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Peut-être même, au fil du temps et des efforts, développerez-vous une expertise qui vous permettra d’améliorer ladite méthode ! Ainsi, vous obtiendrez des résultats meilleurs ; et vous pourrez décider en ce moment de tirer des revenus de cette nouvelle méthode en l’enseignant aux autres.

Fausse conviction n° 4 : j’ai trop de défauts. Je suis un incompétent. Je fais tout mal.

Connaissez-vous un être humain sans défauts ? Connaissez-vous un être humain qui ne soit pas incompétent dans un domaine donné ? Non, n’est-ce pas ?!

Quelque soit le niveau éblouissant de perfection qu’un être humain semble avoir atteint, il vous suffit de vivre quelque temps avec lui pour vous rendre compte de ses défauts et de ses incompétences. Il est donc tout à fait normal que vous ayez aussi des défauts et des incompétences étant donné que vous êtes humain.

De plus, vos défauts sont fonction de votre environnement. Par exemple, si vous faites partie d’une mafia, la curiosité est un défaut qui peut vous coûter la vie. Mais en matière de recherche scientifique, la curiosité est une excellente qualité : elle peut vous aider à gagner des prix et autres trophées tout en faisant progresser l’humanité.

Vous rendez-vous compte de ce que cela signifie pour vous ? Vos défauts ne devraient pas vous amener à manquer de confiance en vous puisqu’ailleurs, ils sont perçus comme des qualités.

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Par conséquent, vous n’aurez à travailler sur eux que s’ils vous empêchent d’atteindre un objectif ou de concrétiser un rêve cher à votre cœur ; sinon laissez-les comme tels.

Penser que vous faites tout mal n’est qu’une réaction émotionnelle temporaire due au fait que vous avez raté quelque chose qui vous tenait à cœur ou que vous avez reçu une avalanche de critiques.

Mais respirez un bon coup et réfléchissez quelques secondes aux deux vérités suivantes :

La première vérité : peu importe ce que vous avez raté aujourd’hui, il est absolument faux de penser que vous faites tout mal.

Pourquoi ?

Parce que par le passé, vous avez réussi des choses.

Par exemple, peut-être avez-vous raté aujourd’hui une vente importante, mais pouvez-vous affirmer que vous n’avez jamais réussi, par le passé, à vendre un seul de vos produits ?

D’ailleurs, chaque jour, vous réussissez de nombreuses choses : vous lever le matin pour aller travailler, sourire à un client alors que vous avez des problèmes personnels, écouter patiemment votre enfant alors que vous êtes sous tension, avoir une volonté assez forte pour vous consacrer à l’avancée de votre projet alors même que vous rencontrez des obstacles…

Pour vous en convaincre, prenez un stylo, une feuille de papier et faites une liste des choses même apparemment sans importance, mais accomplies avec succès. C’est fait ? Bien ! Vous voyez à présent que c’est faux d’affirmer que vous faites tout mal.

La deuxième vérité : ceux qui vous ont critiqué ont aussi leurs défauts.

Parfois, ils ont les mêmes défauts que vous, mais vous critiquent juste pour le plaisir de médire de quelqu’un. Parfois, ils ont des défauts pires ou moins graves.

Mais toujours est-il qu’ils en ont ; et s’ils ne vous critiquent pas pour le plaisir, ils le font parce que vos défauts, pensent-ils les empêchent d’avancer.

Seulement, ils ne savent pas faire des commentaires ou des critiques constructives. Ne leur en voulez pas trop de ne pas avoir pris le temps d’apprendre comment critiquer. C’est un défaut qu’ils ont ; et vous ne voulez pas tomber dans le même piège qu’eux. Au contraire, considérez leurs critiques si elles se rapportent à un défaut qui vous empêche d’aller vers ce qui est important pour vous.

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Encore une nouvelle fois, un défaut ne devrait pas être une cause de manque de confiance en soi ; il devrait être, et seulement s’il vous empêche d’atteindre les objectifs ou de réaliser les rêves les plus importants pour vous, un signal vous indiquant qu’il vous faut travailler sur lui.

Pour finir, ajoutons un mot sur l’incompétence : vous êtes incompétent à faire une chose parce que vous n’avez pas consacré suffisamment de ressources (mental, intellect, temps, argent, énergie…) à apprendre comment la faire efficacement. C’est tout ! Apprenez comment la faire efficacement ; et vous réussirez à coup sûr ! C’est mathématique !

Fausse conviction n° 5 : je suis fini : je ne me relèverai jamais de cet évènement malheureux.

Indubitablement, dans une vie humaine, il y a des évènements malheureux ; si certains (échec à un examen, faillite dans une entreprise, problèmes cardio-vasculaires, divorce…) peuvent dépendre plus ou moins de vous, d’autres (mort d’un être cher, guerre, agression physique…) peuvent être totalement indépendants de votre volonté.

Mais il y a une chose qui est certaine : comme nous l’apprend le consultant mondialement reconnu en leadership Stephen COVEY, entre le stimulus et la réponse, il y a un intervalle; et des choix faits dans cet intervalle, dépendront votre croissance et votre bonheur.

Au moment où vous percevez un évènement comme malheureux, il y a un intervalle (qu’il dure une seconde, un jour, une semaine, un mois ou un an) où vous pouvez décider de votre réaction ; et des choix faits dépendront votre croissance et votre bonheur.

Comme Théodore ROOSEVELT et tant d’autres, vous pouvez, après une prise de parole en public ratée, décider d’apprendre à devenir un brillant orateur plutôt que de commencer par manquer de confiance en vous et d’abandonner.

Comme Marshall FIELD, vous pouvez décider de rebâtir votre magasin parti en fumée plutôt que d’abandonner. Comme Bill GATES, vous pouvez décider de percevoir un évènement désagréable non pas comme négatif, mais plutôt comme le besoin de changer quelque chose dans votre vie. Ainsi, vous apprendrez de lui et vous gagnerez.

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Comme Mohammed ALI de son vrai nom Cassius CLAY, vous pourrez décider, après le vol de votre vélo, d’apprendre à vous défendre plutôt que de craindre les voleurs.

Quand un être cher à votre cœur s’en ira, vous pourrez décider de vous rappeler que l’être humain doit mourir un jour et que ce qui compte, c’est de garder dans votre cœur les moments passés ensemble. Plutôt que de passer du temps à vous lamenter, vous pourrez prendre conscience de ce que la vie est trop courte, et qu’il est très important de passer aujourd’hui du bon temps avec ceux que vous aimez.

En comprenant que vous avez la liberté de choisir votre réaction, vous ne subirez plus le joug de la fatalité. Vous comprendrez que vous n’êtes pas fini, et que vous vous relèverez.

Si vous êtes de ceux-là qui éprouvent le besoin de pleurer sur leur sort, pleurez alors tout votre saoul. Mais ensuite rappelez-vous que vous avez la liberté de choisir. Levez-vous et faites les bons choix ! N’oubliez jamais que Samuel WALTON, le fondateur de la géante entreprise Wal-MART portait un costume et allait chanter après une défaite lourde.

Voici une histoire tirée du livre « De la performance à l’excellence– Devenir une entreprise leader » de Jim Collins, qui devrait définitivement vous convaincre de ce que vous n’êtes pas fini après un évènement malheureux, et qu’en changeant votre réaction, vous changerez vos résultats :

« Lorsque Fannie Mae (Fannie Mae, l'un des deux géants du refinancement des prêts immobiliers aux États-Unis) a entamé sa transition au début des années 1980, personne n’aurait pu prédire sa réussite, encore moins son accès à l’excellence.

Il y avait chez Fannie MAE 56 milliards de dollars d’emprunts qui faisaient perdre de l’argent. Malgré les 9% d’intérêts qu’elle percevait sur son portefeuille, elle devait verser jusqu’à 15% sur ses dettes. Multiplié par 56 milliards, le chiffre est largement négatif !

De plus, Fannie Mae n’avait pas le droit de se diversifier hors des emprunts immobiliers. Pour la plupart des gens, elle était pieds et poings liée au changement de direction des taux d’intérêt (qu’ils montent, et Fannie Mae plongeait, qu’ils baissent et Fannie Mae gagnait) et ils ne voyaient une possibilité de succès que si le gouvernement mettait un frein à la hausse. « C’est leur seul espoir », affirmait un analyste.

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Mais David MAXWELL et sa nouvelle équipe ne voyaient pas la situation de cet œil-là. Leur foi ne faiblit jamais et ils insistèrent toujours dans nos entretiens sur le fait que leur préoccupation n’était pas de survivre mais de dominer.

Oui ! Le taux d’intérêt était une réalité brutale qui n’allait pas disparaître par magie : Fannie Mae n’avait pas d’autre choix que de devenir la meilleure entreprise du monde dans la gestion des risques immobiliers.

David Maxwell et son équipe créèrent donc un nouveau modèle qui dépendait moins des taux d’intérêt, grâce à l’invention d’outils de finance immobilière très sophistiqués.

La plupart des analystes ricanèrent : « Quand vous avez 56 milliards d’emprunts dans les choux, parler de projets nouveaux relève de la plaisanterie, affirma l’un d’eux. C’est comme Chrysler [qui demandait alors que l’Etat fédéral garantisse ses prêts pour éviter la faillite] qui veut entrer sur le marché de l’aviation. »

Ayant achevé mon entretien avec David MAXWELL, je lui demandai comment son équipe et lui avaient pris ces oppositions systématiques au pire moment. « Ce ne fut jamais un problème sur le plan interne, dit-il.

Bien sûr, nous devions cesser nos bêtises et concevoir un ensemble totalement nouveau d’outils financiers. Mais nous n’avons jamais envisagé la possibilité d’échouer. Nous utilisions la calamité pour faire évoluer Fannie Mae vers l’excellence. »

Lors de nos réunions, une collègue nous dit que Fannie Mae lui rappelait L’homme qui valait trois milliards, une série télévisée, avec Lee Majors, où un astronaute, après s’être écrasé lors d’un vol d’essai, est entièrement transformé en robot humain, les médecins (au lieu de se contenter d’essayer de le sauver) lui implantant des systèmes révolutionnaires comme un œil surpuissant et des membres artificiels »

Effectivement, l’entreprise Fannie Mae a obtenu des résultats 8 fois supérieurs à ceux du marché de 1984 à 1999, pendant 15 ans donc et 4 ans seulement après avoir pris la décision d’affronter la brutalité des faits, mais d’avoir la vision claire d’une entreprise excellente, d’avoir une foi inébranlable et de passer à l’action.

Vous voyez donc que face à un évènement malheureux, vous pouvez choisir votre réaction ; et que de cette réaction, dépendront votre croissance et votre bonheur. Peut-être que certains se diront : « C’est difficile de changer tout d’un coup de réaction. »

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C’est difficile de rire si vous avez passé le temps à pleurer. C’est difficile de positiver quand un être cher meurt. C’est difficile de vaincre la peur de parler en public quand vous avez passé le temps à avoir peur. C’est difficile d’écouter au lieu de parler. C’est difficile de comprendre avant de vendre ».

En réalité, si changer votre réaction peut s’avérer difficile, ce n’est que parce que vous n’y êtes pas encore habitué. Vous n’êtes pas encore habitué à rire plutôt qu’à pleurer.

Vous n’êtes pas habitué à… et si vous n’êtes pas habitué à…, ce n’est que parce que vous n’avez pas suffisamment pratiqué, ou si vous préférez, suffisamment répété.

Prenez n’importe quel domaine que vous maîtrisez ; et vous verrez clairement que cette maîtrise vous est venue parce que vous avez continué à agir, à analyser les résultats observés et à agir de nouveau. Comme l’a dit Clément STON: « Un expert, c’est celui qui a continué à essayer ».

Faites de même avec le changement de réaction face à l’évènement malheureux.

Continuez à travailler consciemment au changement de réaction ; et un jour, vous constaterez que vous avez atteint un niveau, où avec facilité, vous adoptez la réaction adéquate.

Fausse conviction n° 6 : cet obstacle est trop énorme. Il est insurmontable.

Il était une fois une vieille chinoise qui vivait séparée de ses trois enfants par une haute montagne. Sentant qu’il ne lui restait que peu de temps à vivre, elle ressentit l’envie de les revoir une dernière fois.

Malheureusement, cette haute montagne constituait un obstacle trop énorme pour elle : elle était haute à un tel point que même les jeunes les plus vigoureux de son village n’arrivaient pas à l’escalader jusqu’au sommet. Comment aurait-t-elle pu y arriver à son âge ? Ne valait-il pas mieux abandonner et se satisfaire de ne pas revoir une dernière fois ses chers enfants ?

Mais la vieille mère désirait ardemment serrer chacun d’entre eux dans ses bras avant de quitter ce monde. Elle se mit alors à réfléchir à un moyen efficace d’y parvenir. Voyons, se dit-elle : «je n’ai pas le matériel lourd permettant de détruire cette montagne.

Personne n’en a dans mon village, ni dans le village où habitent mes enfants. Mais dans les deux villages, nous avons des haches. Si nous nous mettions tous

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à donner, avec nos haches, des coups à cette montagne, je suis certaine que nous parviendrons à la réduire assez pour permettre à tout un chacun de rentrer en contact avec les êtres chers se trouvant de l’autre côté de la montagne. Mais comment convaincre les habitants des deux villages de travailler dans ce sens ? ».

Après maintes réflexions, elle arrêta un plan et passa à l’action : elle se mit à marcher en direction de la montagne ; et une fois arrivée devant ce monstre inanimé, elle se mit à lui donner, de toutes ses forces, des coups de hache sachant parfaitement que des voisins ne tarderaient pas à passer par là.

C’est ce qui arriva : un voisin, qui rentrait de la chasse, la vit et lui demanda : « Grand-mère, que faites-vous là ?». Je sais que je n’en ai encore que pour quelques années ; et j’ai très envie de revoir mes enfants avant de mourir. Puisque cette montagne constitue pour moi un obstacle énorme, j’ai décidé de la faire disparaître, répondit la vieille dame.

Le voisin se dit que l’âge commençait par « gâter » le cerveau de la vieille dame. Respectueusement, il lui répondit : « Allons, Grand-mère, vous savez bien qu’il est impossible de faire disparaître une montagne avec une hache. Le désespoir vous empêche de réfléchir ».

La vieille lui rétorqua alors : « Au contraire ! Beaucoup d’entre nous ont des parents de l’autre côté de la montagne, des parents qui leur sont chers. Si les deux villages s’associaient pour donner des coups de hache à cette montagne tous les jours avec des pelles, je suis certaine que d’ici 5 ans au maximum, nous la diminuerons assez pour permettre à chacun de revoir ses parents de l’autre côté de la montagne. Qu’en pensez-vous ?

Le voisin, après un instant de réflexion, lui répondit : « La chose est possible ! Réunissons le conseil du village pour en parler ».

Lors du conseil du village, la vieille dame exposa à nouveau sa stratégie ; et quand quelqu’un lui demanda comment on pouvait convaincre ceux de l’autre côté de la montagne de participer à la tâche, la vieille dame proposa qu’une grue blanche dressée soit utilisée pour leur envoyer un message.

Après 3 jours de préparatifs, les deux villages attaquèrent ensemble la montagne. Chaque jour, ils l’attaquèrent.

Un an passa ; et les jeunes vigoureux des deux villages constatèrent qu’ils étaient capables de dépasser la première moitié de la montagne en grimpant.

Deux ans passèrent ; et les jeunes vigoureux des deux villages constatèrent qu’ils pouvaient atteindre le sommet de la montagne.

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Trois ans passèrent ; et les jeunes vigoureux des deux villages pouvaient aisément monter et descendre la montagne. Elle n’était plus un obstacle ; et avec peu d’efforts, il était tout à fait possible de rencontrer ceux de l’autre côté de la montagne.

C’est à cet instant que la vieille reçut sa récompense sans avoir besoin de faire un effort supplémentaire : elle n’eut pas besoin d’escalader, avec ses muscles émincés par le temps, la montagne. Ce furent ses enfants qui le firent ; et les retrouvailles furent affectueusement mémorables.

La vieille vécut trois autres années et s’éteignit doucement entourée de ses enfants et de ses petits-enfants ».

Quels enseignements tirer de cette histoire ?

Primo : aucun obstacle n’est insurmontable. Par exemple, savez-vous que Michael JORDAN a été écarté de l’équipe de basket-ball de son école ? Savez-vous pourquoi ? Parce qu’il ne faisait qu’1 m 80, taille jugée trop petite pour faire du basket-ball ! N’est-ce pas un obstacle qui aurait paru insurmontable dans un métier où la taille joue énormément ?

Comme bon nombre de gens, il aurait pu décider d’abandonner. Pourtant, Michael JORDAN ne l’a pas fait. S’il est vrai qu’il a finalement gagné 10 cm en plus, l’histoire retient que son problème initial de taille n’a été pour lui que l’occasion de travailler encore plus d’autres qualités indispensables au succès en basket-ball.

Par exemple, il a travaillé ses dunks, sa précision au panier… et il est devenu le plus grand joueur de basket-ball de tous les temps selon la NBA.

Mais il n’est pas le seul être humain à avoir franchi un obstacle qui paraissait, au départ, insurmontable. Souvenez-vous des pauvres devenus riches tels que J.K. ROWLING ou encore Edwin C. BARNES.

Souvenez-vous des infirmes (Oscar PISTORIUS, BEETHOVEN, DEMOSTHENE…) ayant phénoménalement réussi dans le domaine même où l’infirmité devait constituer un obstacle. Souvenez-vous de Rosalie BRADFORD qui réussit à perdre 416 kg. Souvenez-vous : La liste n’est pas exhaustive : des milliers d’autres personnes ayant connu les succès les plus éclatants dans le monde en témoignent.

Comme l’a dit B.C. FORBES, journaliste financier, fondateur du magazine Forbes, « L’histoire a démontré que les gagnants les plus remarquables ont d’habitude rencontré des obstacles décourageants avant de triompher. Ils ont gagné parce qu’ils ont refusé de se laisser décourager par leurs défaites ».

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Secundo : si un obstacle semble insurmontable, ce n’est que parce nous n’avons pas su utiliser les moyens à notre disposition. En lisant à nouveau l’histoire de la vieille chinoise, vous pouvez constater qu’elle sut, elle, le faire :

- Elle sélectionna les meilleurs instruments à sa disposition : bon nombre de personnes auraient pu se dire qu’elles ne disposent pas de puissants explosifs pouvant réduire la montagne. Mais la vieille fit l’inventaire de ses ressources et comprit qu’elle et ses congénères n’avaient, pour meilleurs outils, que des haches à leur disposition. Ce n’étaient pas les meilleurs outils du monde ; mais c’étaient les meilleurs outils dont ils disposaient.

- Elle réfléchit à la manière de se servir efficacement des meilleurs instruments à sa disposition : elle savait que sa hache et son âge avancé l’empêcheraient d’atteindre son objectif.

- Elle décida alors d’associer deux villages tout entiers, de nombreuses haches et des bras bien plus vigoureux que les siens. Là encore, elle sut que le bon moyen n’était pas de s’y mettre toute seule, mais plutôt d’associer tout le monde.

- Elle comprit que pour convaincre tout le monde, il fallait que tout le monde y voie ses intérêts : voilà pourquoi elle s’évertua à rappeler à tout un chacun qu’il avait des parents chers à son cœur de l’autre côté de la montagne.

- Elle resta confiante dans sa capacité à réaliser son rêve, mais fit preuve de réalisme : elle savait qu’avec des haches et même en associant les deux villages, il ne serait pas possible en une semaine, un mois ou un an de rejoindre ses enfants. Elle savait qu’il lui fallait plus de temps pour y arriver.

La vieille dame était sage : elle savait qu’aucun obstacle n’est insurmontable ; et qu’en sachant utiliser les outils disponibles, il était possible de réaliser ses rêves.

Face à un obstacle qui vous semble insurmontable, faites le point de vos ressources. Réfléchissez à comment vous pouvez vous en servir pour franchir progressivement l’obstacle. Rêvez, mais n’agissez pas comme un rêveur. Restez pragmatique ; et un jour, votre rêve deviendra réalité.

Par exemple, de nombreuses personnes se plaignent de manquer du capital financier indispensable à la réussite de leur entreprise. Elles vous disent qu’aucune institution financière ne veut leur passer de l’argent. Elles vous disent que personne ne veut investir dans leur entreprise.

Mais les prêts et les participations au capital ne sont pas que les seuls moyens de mobiliser de l’argent. Un autre, à votre disposition, serait de monnayer, contre espèce sonnante et trébuchante, vos ressources intellectuelles et physiques.

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En 1891, Henry FORD prit un emploi comme ingénieur mécanicien dans Edison Illiminating Company, l’entreprise de Thomas EDISON. C’est ainsi qu’il réussit pendant 5 ans à mettre de l’argent de côté ; assez d’argent pour lancer la Detroit Automobile Company dans le but de produire des automobiles ; et c’est également ainsi qu’il se mit sur le chemin qui l’a conduit à vendre 15 007 034 unités de sa FORD T, devenant ainsi l’un des industriels les plus puissants et les plus riches de tous les temps.

Beaucoup d’autres ont procédé de la sorte : John D. ROCKEFELLER dans le commerce de l’or noir et Andrew CARNEGIE dans l’acier par exemple.

Oui ! Il est vrai que la vie ne vous donne pas forcément à votre naissance l’argent indispensable à votre succès. Mais elle vous donne toujours des ressources qui, avec l’utilisation d’une méthode adéquate, vous permet de mobiliser le capital financier indispensable à la concrétisation de vos rêves ; et ce livre vous livre ladite méthode à travers son 2ème chapitre.

Fausse conviction n° 7 : j’ai de trop grands rêves et de trop grands objectifs. Vu mes ressources actuelles, je ne pense pas pouvoir les voir devenir réels un jour.

Vous avez de grands rêves et de grands objectifs ? Vous méritez des ovations. Barack OBAMA, premier Noir à devenir président des États-Unis, nous rappelle que seuls les grands objectifs nous permettent de relâcher notre véritable potentiel.

C’est en pensant qu’il lui était possible de devenir président des États-Unis malgré la couleur de sa peau que son rêve est devenu réalité. S’il avait visé moins haut, il aurait obtenu moins car il aurait posé des actes totalement différents de ceux indispensables pour devenir président.

Étudiez en profondeur l’histoire. Vous constaterez que personne n’a connu de grands succès sans caresser de grands rêves et sans se fixer de grands objectifs. Personne ! Absolument personne !

Martin Luther KING rêvait d’une Amérique où les Noirs auraient autant de droits que les blancs ; et c’est une réalité.

Nelson MANDELA rêvait de libérer l’Afrique du Sud de l’Apartheid ; et c’est une réalité.

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King CAMP GILETTE rêvait de faire fortune ; et l’invention suivie de la commercialisation des rasoirs Gillette l’a rendu milliardaire.

David DOUILLET rêvait de devenir le N° 1 mondial du Judo ; et il l’a été.

Nicolas SARKOZY rêvait de devenir président ; et il l’est devenu.

Bruce LEE rêvait d’étendre sa culture, sa philosophie et son art à travers le monde ; et c’est devenu une réalité…

Il est vrai que les grands rêves et les grands objectifs nécessitent de grandes ressources. En 2010, nous apprend Wikipedia, « avec des ventes s'élevant à 421,849 milliards de dollars américains et 16,389 milliards de dollars de bénéfices, Wal-Mart a conservé sa place de première entreprise mondiale en termes de chiffre d'affaires ».

Mais Wal-Mart n’a pas obtenu de tels résultats rien qu’avec le seul travail de son fondateur Samuel WALTON. Non ! Wal-Mart emploie 2,1 millions de personnes à travers le monde ; 2,1 millions de personnes qui œuvrent chaque jour à en faire la plus grande entreprise du monde en termes de chiffre d’affaires !

Toutes les personnes qui ont été citées dans cet ouvrage n’ont pas réalisé leurs rêves sans disposer de ressources à la hauteur desdits rêves. Mais très peu ont démarré avec lesdites ressources. Au contraire, Ils ont dû utiliser efficacement les ressources déjà disponibles.

En procédant de la sorte, ils ont pu faire un pas vers la réalisation de leurs rêves tout en accroissant l’importance de leurs ressources. Puis ils ont utilisé efficacement ces nouvelles ressources, en ont acquis d’autres plus importantes et ont continué à suivre cette démarche jusqu’au jour où leurs rêves se sont concrétisés.

Vous rêvez de gagner 10 milliards d’euros ? Parfait ! Superbe objectif ! Il vous faudra recruter des hommes capables de vous mener là-bas, disposer du capital financier nécessaire, disposer des ressources matérielles nécessaires, développer votre leadership…

Quand vous ferez le point de vos ressources actuelles, vous constaterez que vous n’avez pas tout ce qu’il faut. Mais si vous commencez par utiliser vos ressources actuelles, vous en aurez bientôt d’autres plus importantes.

Peut-être que vous avez des compétences commerciales ? Dans ce cas, vous pourrez commencer par vendre les produits d’autrui et mettre de l’argent de côté. En cinq ans environ, vous aurez certainement constitué un capital suffisant pour démarrer.

Oui ! Peut-être que vous n’aurez pas encore le gros capital que vous désirez. Mais vous aurez un capital qui vous permettra de sélectionner les éléments clés dans lesquels vous l’investirez.

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Par exemple, il se peut qu’il vous soit indispensable d’investir de l’argent afin de recruter des personnes excellentes ainsi que le matériel de base. En procédant de la sorte, vous gagnerez plus d’argent, augmenterez votre capital et… continuerez votre chemin vers la réalisation de vos rêves.

Peut-être que vous rêvez de devenir le meilleur sprinter de tous les temps ? Vous vous testerez par rapport aux meilleurs records. Vous ferez le point de vos ressources physiques, mentales et intellectuelles. Puis, vous établirez un plan de progression.

Peut-être qu’à l’heure actuelle, vous démarrez avec une vive accélération. C’est un atout dont a besoin tout sprinter ! Mais voilà : vous manquez de souffle et votre alimentation n’est pas adéquate.

Pour relever ces deux défis, vous devrez d’abord vous documenter sur l’entraînement du système cardio-vasculaire et sur les régimes des meilleurs sportifs au monde.

Puis, en continuant à travailler sur votre démarrage en force, vous constaterez que vous vous améliorerez, que votre cœur sera plus résistant, que votre respiration dans l’effort s’améliorera, que vos membres seront plus puissants.

En commençant par adopter le régime alimentaire adéquat, vous serez plus léger tout en ayant des muscles plus puissants dus à votre entrainement. Grâce à un bon rapport masse musculaire/puissance musculaire, votre vitesse se sera déjà améliorée ; et votre cœur ayant moins de « charges » à porter, vos poumons vous aidant à vous oxygéner plus facilement, vos sprints seront plus faciles, plus rapides et portés sur une longue distance. Continuant à suivre ce processus continuel d’amélioration, vous verrez vos rêves se réaliser un jour.

Peut-être que… Quelques soient vos rêves, quelques soient leur immensité, gardez la foi en eux, année après année. Pensez-y chaque jour. Laissez-les vous obséder ; et travaillez à les concrétiser exactement comme les anciens empereurs travaillaient à élaborer et exécuter des stratégies de conquête du monde. Pour cela, référez-vous à la méthode exposée au chapitre 2.

Trouvez quelqu’un qui n’a pas réussi phénoménalement ; et vous trouverez quelqu’un qui a peu rêvé. Rêvez grand et travaillez avec pragmatisme.

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Voilà !

Nous venons de parcourir ensemble la liste récapitulant l’essentiel des fausses convictions qui entraînent le manque de confiance en soi.

À présent, vous vous demandez certainement comment vous pouvez vous débarrasser d’elles et les remplacer par d’autres de confiance indestructible en vous-même ?!

Si vous voulez vous débarrasser des fausses convictions et les remplacer par des convictions de confiance indestructible en vous-même, vous aurez besoin de prendre connaissance du contenu ci-dessous pour découvrir les secrets des vainqueurs, pour dépasser les erreurs, vaincre les échecs, briser les obstacles et réaliser enfin vos rêves.

Il y a aujourd’hui une pléiade de méthodes et de techniques pouvant vous aider à acquérir une confiance indestructible en vous-même : l’hypnose, l’auto- hypnose, la programmation neurolinguistique, la méthode subliminale, la méthode psycho-cybernétique, la visualisation, la répétition mentale de pensées de confiance en soi, la répétition verbale de pensées de confiance en soi, la répétition écrite de pensées de confiance en soi…

Elles sont toutes très efficaces.

Tout dépend de vous, de votre capacité à vous laisser influencer, du temps et de l’énergie dont vous disposez, de vos préférences, de votre persévérance… Tout dépend de vous. Le seul point réellement important, c’est de veiller à que les pensées de confiance en vous pénètrent dans votre esprit subconscient sans que votre esprit conscient les bloque.

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Un premier exemple : lorsque vous êtes sous hypnose, les nombreux discours tenus par votre esprit conscient sont suspendus pour un certain temps. Votre état cérébral rend votre esprit subconscient plus influençable par vos pensées.

L’avantage principal : si votre état hypnotique est profond, vous pouvez être certain, à 100%, de ce que votre esprit subconscient reçoit directement sans passer par votre esprit conscient les pensées de confiance en vous.

Mais il est indispensable, non seulement d’accroître par la pratique sa capacité à rentrer rapidement et volontairement dans un profond état hypnotique, mais également de disposer du temps nécessaire à la répétition quotidienne des séances d’hypnose si vous voulez avancer très rapidement. De plus, tout le monde ne se laisse pas facilement influencer ; sans compter que les séances d’hypnose peuvent coûter chères.

Si vous choisissez cette excellente méthode, mais qui a ses contraintes, apprenez à vous auto-hypnotiser vous-même et organisez-vous pour trouver le temps de vous entraîner. Soyez également patient et persévérant avec vous-même.

Les résultats seront bientôt là : vous serez surpris de constater que d’une part, sans aucun effort conscient de votre part, vous pensez et agissez avec une confiance indestructible en vous-même ; et d’autre part, que vous rencontrez les gens et vivez des évènements susceptibles de confirmer et d’accroître cette nouvelle confiance indestructible en vous-même.

Un deuxième exemple : la visualisation. Parce que généralement, nous visualisons les résultats désirés, notre esprit conscient ne peut refuser cette visualisation qui comporte plus d’images, de sons et de sensations que des phrases toutes faites.

De plus, même lorsqu’il y a des phrases toutes faites, elles sont la plupart du temps chargées d’émotions positives. Or, notre esprit conscient a beaucoup de mal à lutter contre les phrases répétées avec émotion, qu’elle soit positive ou négative.

Mais il y faut de la pratique : au début, vous devrez vous concentrer sur la conception des images, des sons et des sensations correspondant aux résultats que vous désirez. Ce n’est que bien plus tard que vous pourrez, en une fraction de seconde, sans grand effort mental, visualiser ce que vous voulez et ressentir de puissantes émotions positives.

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Par ailleurs, il est difficile, dans le cadre d’une vie active à 100 à l’heure, de trouver un temps dans la journée où vous pouvez visualiser ce que vous voulez sans que personne ne vienne vous déranger.

Une astuce pour vous en sortir, c’est d’écrire dans un premier temps le contenu de votre visualisation sur une feuille de papier et de vous servir de ce contenu comme support de visualisation dans un second temps ; exactement comme l’architecte conçoit le plan d’une maison avant que l’on travaille à sa construction.

Donc, si vous voulez vaincre la peur de parler en public, procédez de la manière suivante lors de votre première visualisation : asseyez-vous dans un endroit tranquille. Prenez une feuille de papier et demandez-vous à quoi correspond pour vous une prise de parole en public effectuée en toute confiance.

Les idées commenceront par affluer petit à petit. Vous vous verrez en train de marcher avec confiance dans une salle contenant 2.000 personnes. Vous entendrez leurs acclamations chaleureuses à la fin de votre prise de parole en public. Vous verrez des gens venir vous serrer la main et vous adresser des félicitations. Vous vous sentirez phénoménalement bien, etc.

Au fur et à mesure que vous vivez mentalement ces divers évènements, mettez-les sur le papier. Donc, écrivez par exemple « Je vois une salle bien éclairée, vaste et contenant 2000 personnes… ». Quand vous aurez fini, tel l’architecte concevant les plans d’une maison, de concevoir les détails de votre visualisation, reposez-vous.

Puis revenez le jour suivant, et commencez par visualiser. Faites-le le jour d’après ; et ainsi de suite. Vous remarquerez qu’avec le temps, de nouveaux détails viendront se greffer à vos images, sons et sensations initiaux… Un jour, vous vous réveillerez, irez parler en public et vivrez exactement, voire en mieux le contenu de votre visualisation.

Un troisième exemple : la programmation neurolinguistique qui vise à modéliser les images, sons et sensations de ceux qui ont une confiance indestructible en eux-mêmes, peu importe les circonstances ou les personnes.

Étant donné que le cerveau d’un être humain est fondamentalement identique à celui d’un autre, si vous entretenez les images, sons et sensations qui ont poussé quelqu’un à avoir une confiance indestructible en lui-même, vous réussirez également à avoir une confiance indestructible en vous-même.

Mais la difficulté, c’est de devenir un expert dans la capacité à observer et décoder les comportements des gens confiants en eux-mêmes de votre entourage avant d’en décoder les « sub-modalités », et de créer un ancrage.

Si vous choisissez cette méthode, vous avez intérêt à suivre un séminaire de formation ou des vidéos vraiment détaillées ; le tout enseigné par de véritables experts.

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Mais la technique que je préfère pour des raisons de temps et d’énergie, de simplicité d’apprentissage, de coût et d’efficacité, c’est la répétition mentale, verbale ou écrite.

En effet, en configurant soigneusement la pensée de confiance en moi dont je veux imprégner mon subconscient, puis en me la répétant, je n’ai besoin que de 5 minutes le matin au réveil, 5 minutes à midi avant la sieste et 5 minutes le soir juste avant de dormir. Je n’ai pas non plus besoin de beaucoup d’énergie.

Par ailleurs, si je veux faire de la répétition écrite, je n’ai besoin que d’un cahier et d’un stylo.

D’ailleurs, dans la liste des répétitions, elle est celle que je préfère.

Pourquoi ?

Car, écrire plusieurs fois la pensée dont je veux m’imprégner m’oblige à garder mon esprit concentré sur la pensée et à minimiser au maximum les perturbations extérieures.

Par ailleurs, en écrivant, je suis obligé de répéter à voix basse ou mentalement les pensées que j’écris. Ce faisant, mes oreilles l’entendent ou alors mon esprit se concentre encore plus là-dessus. De plus, je sens mes doigts tenir mon stylo et dessiner les lettres ou les chiffres.

Par conséquent, j’utilise mon sens du toucher, mais également je développe la mémoire graphique de ces pensées puissantes dont j’imprègne mon subconscient. Ainsi, mon esprit s’en rappelle encore plus vite et plus souvent. Pour finir, mon esprit conscient et mon esprit subconscient voient ce que j’écris.

En employant la répétition écrite, je fais donc appel à plusieurs de mes facultés ou sens. Mais quand j’ai moins de temps dans une journée, je pratique la répétition verbale.

Pourtant je dois vous préciser que je pratique la visualisation une fois par jour au minimum. Je la pratique parce qu’elle est aussi efficace que la répétition de pensées de confiance en soi et … parce que j’aime les sensations positives.

Or, elle vous en procure rapidement une forte dose après un certain temps de pratique variable d’individu en individu. Bien sûr, je la pratique après avoir décrit, comme je vous l’ai conseillé, sur feuille les détails en rapport avec les résultats désirés.

Maintenant, vous vous demandez certainement : « Vu que toute méthode a ses contraintes ou inconvénients, quels sont ceux de la répétition écrite, verbale ou mentale ?».

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Pour répondre à cette question, je dirai que la contrainte majeure est : « Votre esprit conscient peut refuser facilement votre auto – suggestion, et si elle la refuse, cette auto- suggestion ne passera pas dans votre esprit subconscient pour se concrétiser».

Résoudre ce problème est simple. En effet, au fil du temps, ceux qui ont acquis une confiance indestructible en eux-mêmes, ont dû développer différentes techniques pour y arriver.

Je vous les livre ; et il ne vous restera, dans le but d’imprégner votre esprit subconscient des pensées de confiance indestructible en soi, qu’à choisir celle qui vous plaît et qui marche le plus pour vous :

Technique héritée du Dr Joseph MURPHY: chez certains, l’esprit conscient refuse toute nouvelle auto – suggestion différente des pensées entretenues par le passé, et commençant par les mots « je » ou « tu ». Dans ce cas, la solution est de créer une pensée impersonnelle.

Ainsi, votre esprit conscient se dit que cette suggestion ne vous concerne pas, et… la laisse passer dans votre esprit subconscient. Par exemple, au lieu de dire : « J’ai foi en moi-même et en mes capacités » ou « Tu as foi en toi-même et en tes capacités », il faut plutôt répéter « foi en soi et en ses capacités ».

Au lieu de répéter « Je suis extrêmement puissant », il vaut mieux répéter : « Puissance infinie ». Au lieu de répéter « Chaque désastre, chaque évènement malheureux me rend plus fort et meilleur », il vaut mieux répéter « chaque désastre, chaque évènement malheureux rend plus fort et meilleur ».

Technique héritée de Louise HAY : votre esprit conscient vous veut du bien. Il protège votre esprit subconscient dont le contenu mental crée votre destinée. Il est votre gardien. S’il refoule toute nouvelle auto – suggestion contraire aux pensées habituellement entretenues, ce n’est que parce qu’il veut vous protéger. Il pense que ces nouvelles auto - suggestions vont détruire les « bonnes auto- suggestions » déjà implantées.

Qu’entend-t-il par « bonne auto – suggestion ? ».

Une bonne auto – suggestion n’est pas une auto – suggestion positive, mais plutôt une auto – suggestion correspondant aux pensées habituellement entretenues par le passé, ou si vous préférez, à votre attitude mentale passée.

Si vous voulez implanter dans votre esprit subconscient une nouvelle attitude mentale, parlez à votre esprit conscient comme vous parlerez à un ami protecteur.

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Vous pouvez dire à peu près ceci : « Merci à toi ! Car je sais que tu refuses ces nouvelles pensées parce que tu veux me protéger. Si tu veux me protéger, tu veux mon bien. Or, les choses ont changé : mon bien réside dans ces nouvelles pensées. Si tu veux me protéger, si tu veux mon bien, accepte-les s’il te plaît. Merci d’avance ».

Essayez cette méthode. Vous serez surpris d’entendre votre esprit conscient vous répondre : « D’accord ! » et commencer même par ajouter après une répétition de votre part : « Oui, c’est vrai ! ».

Technique héritée de Napoléon HILL : les pensées sont acceptées facilement par notre esprit conscient et atteignent avec efficacité et intensité notre esprit subconscient si… elles sont imprégnées d’émotions positives ou négatives. Mais il vaudrait mieux qu’elles soient positives ; et aucune d’entre elles n’a le même niveau de puissance. Les plus puissantes sont le désir sexuel, la foi et l’amour.

Donc, avant de répéter les pensées, réveillez ces émotions. Inutile de vous expliquer comment réveiller le désir sexuel ! La foi, quant à elle, vient de la répétition d’une pensée du type « Foi soulevant les montagnes ».

Quant à l’amour, vous pouvez en ressentir à votre propre égard ou à l’égard des autres.

Par exemple, comment je fais pour en ressentir pour moi-même et pour les autres ? Cette technique me vient d’une combinaison entre la technique de Louise HAY, celle de Mark Victor HANSEN et celle de Bob PROCTOR.

Cette combinaison m’a été progressivement suggérée par mon esprit subconscient ; et elle est très efficace. En effet, je sens l’émotion de l’amour me traverser.

Cela change totalement la façon dont je me traite moi-même et dont je traite les autres : je ris plus souvent, sème plus souvent la bonne humeur autour de moi, refuse de me laisser démoraliser par qui que ce soit ou quoique ce soit, et affronte les problèmes avec un mental d’acier.

Quelle est cette combinaison ?

La voici : en me réveillant le matin, je vais me regarder dans la glace et je me répète « Je t’aime inconditionnellement, massivement, énormément ». Puis, je me fais des bisous aux endroits accessibles à mes lèvres en visualisant l’endroit et en lui disant « Je t’aime ».

Pour les endroits inaccessibles à mes lèvres, je me fais un bisou dans la paume de la main, puis vais placer ce bisou à l’endroit concerné en le visualisant et en lui disant « Je t’aime ».

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Par exemple, mes lèvres n’ont pas accès à mon cœur. Donc, je me fais un bisou dans la paume de la main, mets cette paume sur mon cœur et lui dit « Je t’aime mon cœur ». Par ailleurs, Napoléon HILL nous apprend qu’en conjuguant ces trois émotions positives, notre subconscient est hautement influencé. À vous donc de ressentir les trois avant de commencer vos répétitions.

Technique spirituelle : toutes les religions nous apprennent que nous avons été conçus à l’image de notre Créateur, peu importe que nous préférions l’appeler ALLAH, DIEU, JEHOVAH, Intelligence Infinie, Substance Pensante, ou par n’importe quel autre nom. Or, notre Créateur est, toujours selon les religions, Omnipotent, Omniscient et Omniprésent.

Donc, nous sommes Omnipotents, Omniscients et Omniprésents. Mais comme toute image d’un objet original, nous le sommes avec une intensité moindre.

De même, les religions nous apprennent que nous sommes les enfants, les fils de notre Créateur. Or, nos pères physiques nous transmettent leurs gènes, leurs facultés… Cela veut dire que le Créateur, notre premier Père nous transmet également Ses gènes, ses Facultés… Donc, à nouveau, puisqu’Il est Omnipotent, Omniscient et Omniprésent, nous le sommes également.

L’avion qui vole chaque jour dans le ciel, et sans tomber à cause de son poids, est là pour nous le prouver. La maîtrise même des lois de l’électricité est là pour nous le prouver.

Tous les objets, issus de l’esprit Créateur, et utiles à nos vies sont là pour nous le prouver : de la télévision que nous regardons, de notre ingéniosité à cuisiner des plats succulents à … nos sous-vêtements.

Le clonage de la Brebis DOLLY est là pour nous le prouver. Toutes les avancées scientifiques de ces dernières années sont là pour nous le prouver : la prothèse pour les amputés, les petits appareils qui permettent aux aveugles de voir partiellement, les projets de robotique, …

Arrêtons de donner des exemples : ils se comptent par milliards. Ils sont plus nombreux que le nombre d’êtres humains sur terre, que le nombre de grains de sable.

Rappelons-nous simplement que la télépathie a déjà été reconnue par des scientifiques tels que le Professeur RHINE qui fit plus de 100.00 tests à ce sujet.

Rappelons-nous également qu’en CHINE, comme nous l’apprend le magazine KARATE Bushido, des maîtres comme Maître Liu DONG ont été testés, dans des universités de médecine telles que celle de Bai Qiu Eng, sur leurs capacités à déterminer, grâce à l’émission de leur simple énergie, les sexes des fœtus de 50 femmes enceintes et presque à terme.

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Par ailleurs, le grand-père de Maître Liu DONG avait toujours, à l’âge de 94 ans, une ouïe et une vue excellentes sans tenir compte de sa capacité à calculer plus vite que le père de Maître Liu DONG.

Quel rapport avec la méthode spirituelle d’imprégnation de notre subconscient ?

La réponse est : rappelez-vous avant de débuter vos répétitions que vous êtes le Fils du Créateur, et donc que vous êtes également omnipotent, omniscient et omniprésent.

Mais pour que votre esprit conscient l’accepte, vous devez, chaque matin pendant 3 mois au minimum, répéter ce credo que je vous ai conçu et que j’utilise moi-même. Une précaution toutefois avant que vous ne le découvriez : j’y ai inséré le mot « DIEU ».

Mais, vous pouvez l’adapter à vos propres convictions. Par exemple, si vous êtes musulman, vous pouvez remplacer « DIEU » par « ALLAH ».

Si vous ne croyez en aucun être suprême, vous pouvez à la place du mot « DIEU » écrire « Le Créateur ».

Si vous croyez que l’être humain a surgi de nulle part, vous pouvez utiliser le mot « Univers » à la place de « DIEU », etc.

Ceci étant dit, voici ce credo :

Mon CREDO

Les autres Fils de DIEU m’ont appelé « Être humain », mais Je suis un Fils de DIEU.

Or DIEU est un être spirituel, un être divin.

Donc, je suis un être spirituel, un être divin.

Je suis un être spirituel, un être divin à qui un corps physique a été donné afin d’interagir dans ce monde physique.

Un monde physique bien inférieur au monde spirituel, au monde divin ; un monde physique commandé par le monde spirituel, le monde divin.

En effet, l’être divin a dû penser toutes les choses qu’il a créées ; et l’être divin a réalisé des prouesses en pensant : de la guérison, avec l’unique et invincible médication spirituelle, de toutes sortes de maladies jusqu’à la marche sur la lune, la duplication des êtres vivants tels que la Brebis DOLLY et la création de machines extraordinaires.

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Je suis un être spirituel, un être divin ; et DIEU a veillé à garder le contact avec moi par l’Esprit Subconscient, Son assistant, mon Guide et Celui qui m’aide à créer la vie que je désire.

Par conséquent, tout ce que je désire et même mieux se réalise, se concrétise et se matérialise.

Je suis, je fais et j’ai ce que je veux, où je veux et quand je le veux pourvu que cela contribue à l’avancée de mes frères, les autres Fils de DIEU, les autres êtres divins ainsi qu’à ma propre avancée.

Mes pouvoirs sont illimités car je suis Fils de DIEU, je suis un être divin.

J’ai une foi totale, absolue, indestructible et continuellement grandissante en moi-même et en tout ce qui précède.

Merci.

Méthode basée sur le temps : c’est la méthode que nous utilisons inconsciemment. À un enfant qui ne dit pas « merci » quand il reçoit un cadeau, son parent le lui apprend en lui répétant plusieurs fois « quand quelqu’un te donne quelque chose, tu dois dire « Merci ».

Idem si nous voulons apprendre à un enfant grognon à être sympathique avec les autres : nous lui répétons « Quand on croise un ami, on lui dit « bonjour » avec le sourire aux lèvres. On le lui répète à plusieurs reprises, sur plusieurs jours et semaines jusqu’à ce qu’il ait compris. En réalité, l’enfant avait compris depuis. Mais il fallait que son subconscient s’en imprègne.

Un autre exemple ?

Même si au départ, nous ne connaissons rien à la conduite, nous pouvons l’apprendre. Il arrive même que certains aient peur de ne pas réussir à conduire ; et ceci bien avant d’entamer leurs cours d’auto -école. Ils développent la pensée selon laquelle il doit être difficile de conduire. Or, même si cela leur prend plus de temps, ils finissent par savoir conduire, n’est-ce pas ?!

Au moment où nous avons le volant entre nos mains pour nos premiers cours, l’instructeur nous apprend tout en « imageant » ses paroles par des faits et gestes. Par exemple, il nous dit en faisant le geste : « Voilà comment on passe la vitesse ». En reproduisant ce geste pour la première fois, nous commençons par passer la vitesse. En le répétant souvent, nous maîtrisons la façon de passer la vitesse ; et ainsi de suite jusqu’à maîtriser l’art de conduire.

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Dans tous ces cas, nous avons, à force de répétitions et avec le temps, fini par imposer à l’esprit conscient ce que nous désirons, qu’il s’agisse des habitudes de pensée ou des habitudes d’action.

Il en va de même ici : même si au départ, notre esprit conscient se rebelle contre notre nouvelle attitude émotionnelle et mentale, à force de répéter ce que nous voulons, il finit par laisser passer cela dans le subconscient.

Mais c’est la méthode que je préfère le moins : elle prend trop de temps à mon goût, temps qu’il est d’ailleurs difficile de prédire dès le départ. Elle crée trop de gaspillage d’énergie. Pire, elle peut vous saper le moral si vous n’avez pas, malgré vos nombreuses répétitions, le résultat désiré en un temps « T » donné.

Par ailleurs, voici deux conseils très importants par rapport à l’auto – suggestion quelque soit la méthode choisie :

Le premier : votre esprit subconscient ne comprend pas le futur. Il ne comprend pas non plus le sens des phrases. Son rôle est de s’en imprégner et de les concrétiser. Si vous vous répétez souvent « Je serai millionnaire », vous pouvez être sûr qu’aucune idée, qu’aucun plan ne jaillira dans les prochains jours ou prochaines semaines dans le but de vous aider à atteindre l’objectif. Voilà pourquoi vous devez plutôt répéter « Je suis millionnaire ». Votre esprit subconscient se mettra alors en branle proposant des idées et des plans dans le but de vous rendre millionnaire.

Le deuxième : si, de même, vous vous répétez « Je n’ai pas peur », votre subconscient ne comprend pas que vous voulez dire « Je suis calme et serein », mais plutôt « J'ai peur ». Alors, vous aurez encore plus peur. Vous devez donc préférer des mots tels que « J’ai confiance », « Je suis calme », « Je suis serein », « Tout se passe merveilleusement bien » …

Vous devez également savoir ceci : la persévérance est une qualité indispensable, peu importe la méthode ou la technique choisie. John D. ROCKEFELLER disait que de toutes les qualités indispensables au succès, elle est la plus essentielle. Il ajoutait qu’avec elle, il était tout à fait possible d’amener la nature à modifier les choses en votre faveur.

En effet, s’il est tout à fait possible et vérifié de changer votre vie en changeant votre attitude mentale ou encore vos pensées, tout prend un certain temps : vous ne pouvez pas passer 20 ans de votre vie à penser que « L’argent est une mauvaise chose », « L’argent ne se cueille pas sur les arbres », « Je suis timide », « J’ai peur », « Je doute », « J’ai peur des problèmes », « Il y a trop d’obstacles ».

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Il vaut mieux laisser les rêves de côté et se contenter de ce qu’on a » … et espérer qu’en un mois, votre vie changera et ressemblera exactement à ce que vous voulez juste parce que pendant un petit mois, vous avez changé vos pensées.

Encore une fois, tout prend du temps ; et ceci que ce « tout » soit négatif ou positif. Si vous avez très peur du noir aujourd’hui, cette peur est-elle devenue forte en une fois ? Non, vous avez dû vous répéter à plusieurs reprises et de façon involontaire des phrases du genre : « Il y a un monstre dans le noir qui va m’attraper ! J’ai peur » Phrases imprégnées par ailleurs de l’émotion « peur ». Vous avez dû le faire à différentes reprises avant que votre esprit subconscient ne s’imprègne de la peur du noir.

La plupart du temps, cela commence dès l’enfance à force de regarder de nombreux films d’horreur ; et ces nombreux films d’horreur n’ont pas tous été regardés le même jour, la même semaine, le même mois et parfois la même année. Il en va de même qu’il s’agisse de la peur de l’autre sexe, de la peur de parler en public, de vendre, de démarrer un grand projet…

De même, nous savons aujourd’hui, grâce à « Pensez et devenez riche », que les 504 hommes les plus influents et les plus riches des États-Unis, à l’époque de Napoléon HILL, s’auto – suggéraient des pensées de richesses en utilisant leurs méthodes respectives.

D’ailleurs, le richissime et philanthrope Andrew CARNEGIE n’a-t-il pas dit : « L’immense pouvoir est acquis en t’assurant toi-même dans tes rêveries secrètes que tu es né pour contrôler les affaires ». Pourtant, aucun d’entre eux n’a accumulé des millions et plus tard des milliards avant un minimum de trois ans. De même, aujourd’hui encore, même aux plus jeunes milliardaires tels que Mark ZUCKERBERG, il aura fallu ce minimum de trois ans.

Tout prend du temps, mais voici la bonne nouvelle pour vous : la lumière chasse rapidement l’obscurité. Si vous commencez par changer vos pensées, vous commencerez par ressentir du changement dans votre vie en moins de trois mois, voire en moins d’un mois parfois.

Mais encore une nouvelle fois, il vous faudra plus de temps pour imprégner totalement votre esprit subconscient de cette nouvelle pensée. Personnellement, je me donne généralement un an, voire un peu plus ; et je vous le conseille.

En un an minimum, mon esprit conscient aurait accepté la pensée de confiance en moi dont je désire imprégner mon subconscient. Il aurait également laissé passer, en se fondant sur mes expériences et les faits en découlant, des pensées correspondantes à la première pensée. Ma conviction serait devenue très forte, inébranlable.

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Mon esprit subconscient, quant à lui, aurait eu tout le temps nécessaire pour entamer la réalisation de cet amas de pensées, à la fois en me poussant à agir selon elles et en drainant vers moi les bonnes personnes et les bonnes occasions.

Tel un joueur de football, qui, du stade de petit garçon maladroit dans la manipulation du ballon, devient quelques années plus tard, un champion à la technique phénoménale et magnifique, mon esprit subconscient m’aura, dans n’importe quel domaine de mon choix, fait passer du stade de petit garçon maladroit au stade de champion disposant d’une technique phénoménale et magnifique, marquant sans arrêt de beaux buts. Tout ceci est également valable pour vous.

À présent, vous vous demandez certainement : « Quelles sont les pensées de confiance indestructible en soi que je pourrai m’auto-suggérer ? ».

Dès la page suivante, vous trouverez réponse à cette question : des pensées de confiance indestructible en soi y sont organisées de façon à vous permettre au final d’être, de faire et d’avoir ce que vous désirez.

Il ne vous restera donc qu’à choisir l’une des méthodes décrites ci-dessus et à commencer par l’utiliser dans le but de vous auto-suggérer chacune de ces pensées.

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Clef n° 3 : autosuggestions de confiance indestructible en vous-même.

Bien ! Maintenant que vous avez découvert différentes méthodes d’imprégnation du subconscient, il vous reste à disposer des autosuggestions de confiance indestructible en vous-même. Vous en trouverez deux sortes ici : les générales et les spécifiques.

Les autosuggestions générales sont celles que tout le monde doit se faire quotidiennement. Elles vous permettront d’imprégner votre subconscient de vérités sur l’erreur, l’échec, la peur, la confiance en vos capacités actuelles et potentielles.

Pourquoi en imprégner votre subconscient ?

Parce que même si votre conscient, après avoir lu les vérités dites sur les convictions en rapport avec la confiance en soi, les accepte, tant que le subconscient n’en sera pas imprégné selon l’une des méthodes décrites plus haut, ces vérités resteront pour vous de simples concepts intellectuels.

Elles ne seront jamais subconscientes ; et votre esprit subconscient n’agira jamais en fonction d’elles. Vous serez alors étonnés de constater que vous êtes d’accord avec ces vérités, mais agissez autrement une fois dans le feu de l’action.

Mais une fois qu’elles auront atteint à maintes reprises et/ou sous une forte émotion le subconscient, ce dernier modifiera votre être en fonction d’elles. Par exemple, désormais pour vous, l’erreur n’entraînera plus une perte de confiance en vous, mais ne sera qu’une occasion d’apprendre.

Vous ne perdrez plus confiance en vous suite à un échec car vous savez, dans votre subconscient, qu’en tirer leçon vous permettra de mieux avancer la prochaine fois.

Votre subconscient vous débarrassera de l’idée selon laquelle vous êtes nul. Désormais, vous vous percevrez, au plus profond de votre être, comme quelqu’un bourré de capacités qui dorment et attendent de se révéler au monde.

Vous rendre compte de défauts sans importance dans la concrétisation de vos rêves ne vous fera plus perdre confiance en vous. Vous rendre compte de défauts importants dans la concrétisation de vos rêves vous amènera à travailler sur eux plutôt qu’à perdre confiance en vous…

En fait, votre confiance en vous-même deviendra, au fil du temps et de votre pratique, indestructible ; et cela vous poussera à plus passer à l’action, à observer de meilleurs résultats et… à améliorer votre vie.

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Quant aux autosuggestions spécifiques, elles sont plus adaptées au cas de chacun. Mais à ce niveau, étant donné que je ne peux prendre contact avec vous pour connaître votre cas spécifique, vous disposerez plutôt de modèles que vous pourrez adapter plus précisément à votre cas.

Vous sélectionnerez donc le modèle de votre choix, adapterez votre autosuggestion en conséquence et commencerez par pratiquer selon la méthode de votre choix.

Voici les deux catégories d’autosuggestions :

a) Autosuggestions générales.

Ici, vous remarquerez que certaines autosuggestions sont assez longues : elles font 5 lignes. Mais vous devez les faire toutes. Rappelez-vous de ce que vous voulez en imprégner votre subconscient. Si vous les raccourcissez, vous risquez de perdre certains éléments indispensables pour que votre subconscient capte l’idée dans sa totalité.

S’il est vrai que les meilleures autosuggestions sont les plus courtes car l’esprit les capte d’un seul coup et elles ne sont pas longues à répéter, il est également vrai que vous ne pouvez vous permettre cela qu’une fois que votre esprit subconscient a saisi tout ce qui se cache derrière votre autosuggestion.

Voici un exemple pour vous permettre de mieux saisir le message que je cherche à faire passer : si au départ, je m’auto suggère cette vérité : « Je suis d’une valeur illimitée », mon esprit subconscient pourrait saisir l’idée selon laquelle ma valeur est infinie et est supérieure à tout l’or du monde. C’est sur cette base qu’il va travailler.

Mais si je me dis plutôt : « Je suis d’une valeur illimitée. Ma valeur illimitée se rapporte aux capacités que possède tout être humain et donc aux capacités que je possède. Qu’elles soient déjà utilisées ou restent encore endormies, je possède le don de les développer afin qu’elles me procurent ma vie de rêves.

Je possède le don de me préparer, dès aujourd’hui, à acquérir la personnalité et les compétences indispensables dans ma course vers cette vie-là », au départ cela me demandera plus de travail.

Mais lorsqu’après quelques mois, je dirai simplement : « Ma valeur est illimitée », mon esprit tout entier fera le lien entre ce groupe de mots et mon don inné de développer ma personnalité et mes compétences dans le but de réaliser mes rêves.

Par ailleurs, pratiquez les autosuggestions générales dans l’ordre qui vous a été donné. Mais rien ne vous empêche d’en délaisser une si vous remarquez que vous agissez déjà en accord avec elle.

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Par exemple, si vous n’êtes plus abattu après une erreur ou un échec, si au contraire vous êtes content, cela signifie que vous n’avez pas besoin de vous auto-suggérer cela.

À présent, voici la liste des autosuggestions générales :

- Je suis un vainqueur.

- Je suis serein en ma capacité à éliminer toutes mes peurs. J’élimine toutes mes peurs et jouis d’un sentiment de puissance et de liberté absolue.

- Je suis d’une valeur illimitée. Ma valeur illimitée se rapporte aux capacités que possède tout être humain et donc aux capacités que je possède. Qu’elles soient déjà utilisées ou restent encore endormies, je possède le don de les développer afin qu’elles me procurent ma vie de rêves. Je possède le don de me préparer, dès aujourd’hui, à acquérir la personnalité et les compétences indispensables dans ma course vers cette vie-là.

- Les échecs sont là pour me montrer où j’ai commis des erreurs. Les erreurs sont la façon dont tout être humain progresse quand il fait quelque chose qu’il ne maîtrise pas encore. Les obstacles et les problèmes sont là pour tester mes forces actuelles et m’en donner encore plus. Ce sont donc des raisons supplémentaires d’avoir plus confiance en moi-même et de foncer.

- Quand je commets des erreurs, je suis heureux ; car je sais maintenant où je dois mener des actions correctives pour réussir.

- Quand j’échoue, je souris, je ris, je suis heureux ; car je sais désormais que je peux réussir : il me suffit de saisir les éléments qui m’ont fait échouer et d’agir sur eux.

- Quand j’ai de durs problèmes et des obstacles soi-disant effrayants, comme Clément STONE, je me félicite vivement ; car je connais l’équation suivante : plus grand est l’obstacle ou le problème, plus grande est la victoire et plus grand est le plaisir d’avoir gagné.

- Je brise tous les obstacles qui se dressent sur mon chemin.

- Je suis égal à tout le monde. J’ai des capacités uniques. Ils ont des capacités uniques. Nous nous égalisons et sommes utiles les uns aux autres.

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- Mes défauts sont ailleurs des qualités. Je me sens en paix avec moi-même ; et je travaille seulement sur les défauts dont les qualités correspondantes sont indispensables à la concrétisation de mes rêves.

- J’ai de grands rêves et je m’en félicite vivement car cela signifie que comme tous les grands hommes de ce monde, je suis ambitieux. Je sais qu’ils se matérialisent au fur et à mesure que j’en mobilise les ressources nécessaires.

- J’ai une confiance en moi forte, puissante et indestructible.

Deux derniers conseils pour clore cette partie consacrée aux autosuggestions générales :

Le premier : si vous êtes trop occupé(e) dans une journée pour les pratiquer toutes au moins une fois, scindez- les autosuggestions en trois groupes et consacrez un jour à chaque groupe.

Puis recommencez à la fin de votre série. Donc, si vous pratiquez les autosuggestions du premier groupe le lundi, celles du deuxième groupe le mardi, celles du troisième groupe le mercredi, vous pratiquerez à nouveau celles du premier groupe le jeudi, celles du deuxième le vendredi et celles du dernier groupe le samedi.

Mais attention : rien n’est figé !

Vous pouvez très bien décider de ne scinder les autosuggestions qu’en deux groupes ou alors… de consacrer une journée à chaque autosuggestion générale et de ne la pratiquer à nouveau qu’après avoir épuisé toutes les autosuggestions générales.

En fait l’important, c’est de répéter fréquemment vos séances d’autosuggestions. Mais leur programmation doit être assez souple pour s’adapter à votre vie de façon à ce que vous n’abandonniez pas.

Si en cours de route, votre emploi du temps change, vous devez pouvoir également modifier vos horaires d’autosuggestions. Mais encore une nouvelle fois, vous devez continuer à pratiquer.

Le deuxième : rien, absolument rien ne vous empêche de sélectionner un ou plusieurs des titres, consacrés dans ce livre, aux convictions entraînant le manque de confiance en soi et d’utiliser leurs contenus respectifs (remplis de convictions menant à la confiance indestructible en soi) comme autosuggestions générales.

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Vous avez besoin de plus d’éclaircissements ? Ok ! Vous souvenez-vous que dans la liste des fausses convictions, il y a celle-ci : « J’ai trop de défauts. Je suis un incompétent. Je fais tout mal ».

Bien ! Allez relire son contenu et vous vous rendrez immédiatement compte de ce que les arguments qui y sont développés sont en fait des convictions susceptibles de vous amener à une confiance indestructible en vous-même.

À présent, prenez ce contenu et décidez de vous le répéter une seule fois par semaine en utilisant l’une des méthodes d’imprégnation du subconscient.

Décidez de le faire pendant un an, soit 52 semaines ; et vous obtiendrez le résultat suivant : au lieu d’avoir votre subconscient simplement imprégné d’autosuggestions générales dispersées, il sera imprégné d’une suite d’autosuggestions avec des liens logiques ; et votre foi en ces autosuggestions sera encore plus forte. Si vous le pouvez, n’hésitez pas à le faire 2 à 3 fois par semaine.

Dans tous les cas, si vous choisissez d’utiliser tout un contenu comme autosuggestion générale, souvenez-vous, avant de commencer à vous en servir, de transformer ce contenu selon deux règles primordiales à l’autosuggestion : transformer toute phrase au futur en phrase au présent ; et transformer toute phrase à la forme négative en phrase à la forme affirmative. C’est sûr ! Cela réclame plus de travail. Mais les résultats sont, croyez-moi, bien meilleurs !

À présent, passons aux autosuggestions spécifiques.

b) Autosuggestions spécifiques.

Ici, vous allez découvrir les différents modèles d’autosuggestions spécifiques. Peut-être vous demandez-vous quel modèle choisir ? Tous sont bons. Mais vous choisirez celui qui vous accroche le plus.

Pour le découvrir, adaptez votre autosuggestion à chacun des modèles, répétez-la à haute voix et voyez celle qui vous séduit le plus.

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Voici des modèles :

1er modèle

- J’ai une confiance indestructible en mon potentiel de brillant orateur.

- J’ai une confiance indestructible en mes capacités latentes à donner du plaisir à mon partenaire.

- J’ai une confiance indestructible en mes capacités à devenir milliardaire.

- J’ai une confiance indestructible en mes capacités à ….

2ème modèle

- Je suis serein et heureux chaque fois que je parle en public. Mes talents latents d’orateur s’éveillent et se développent. Je suis de plus en plus brillant.

- Mon corps a été créé pour le plaisir. Les mille et un récepteurs de caresses le prouvent.

Mon corps m’attend pour vibrer de plaisir et faire vibrer de plaisir celui de mon partenaire. J’éveille mes capacités d’excellent amant(e).

- Je suis, comme tout être humain, intelligent. Je suis donc capable d’apprendre de nouvelles choses, de développer de nouvelles capacités pour ma propre croissance et mon propre bonheur. Je développe mes capacités à devenir milliardaire ; et deviens milliardaire.

3ème modèle

Le 3ème modèle est un peu particulier. Il s’agit pour vous d’énumérer ce que vous souhaitez faire, avoir ou devenir en y ajoutant le groupe de mots «100% confiant » ou «100% sûr(e) » : milliardaire 100% confiant, orateur 100% confiant, séductrice 100% confiante, chef d’entreprise 100% confiant, 100% bon au lit, amincissement 100% sûr(e)…

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Voilà !

Vous disposez à présent de toutes les autosuggestions qui vous aideront à acquérir une confiance indestructible en vous-même. Mais pour en acquérir une de parfaitement et totalement indestructible en vous-même, vous aurez besoin, lors des situations où vous manquez habituellement de confiance en vous, d’enregistrer des victoires.

Même si vous avez travaillé votre esprit et avez développé des convictions de confiance indestructible en vous-même, vous finirez par vous décourager, et retomberez dans une perte de confiance en vous beaucoup plus grande qu’autrefois si vous continuez à connaître échec sur échec.

Voilà pourquoi j’ai développé pour vous une méthode efficace de réalisation de vos rêves en me basant sur la réussite extraordinaire de milliers de personnes.

Que votre rêve soit, malgré votre manque actuel de confiance en vous-même, de devenir un brillant orateur, une séductrice hors pair, un partenaire sexuel efficace, une excellente commerciale, de perdre du poids, de guérir d’une maladie soi-disant incurable, d’avoir de l’argent en abondance, cette méthode vous permettra de parvenir à vos fins.

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Rien d’extraordinaire n’a pu se faire dans notre monde sans une ou plusieurs méthodes. Ainsi, la science, qui nous a permis de tant progresser, a ses méthodes d’analyse, de déduction.

Les sprinters les plus rapides ont leurs méthodes particulières d’entraînement. Le cordon bleu à sa façon particulière et secrète de combiner, à une étape ou une autre de la cuisson, les ingrédients.

Si Coca-Cola a pu créer une boisson au goût unique au monde générant ainsi des milliards de dollars depuis des décennies, c’est parce qu’ils ont une méthode unique de préparation de cette boisson ; méthode unique dont ne dispose pas Pepsi-Cola qui, pourtant, utilise à peu près les mêmes ingrédients.

De même, il y a une méthode efficace de concrétisation des rêves ; efficace parce que peu importe les handicaps dont vous souffrez au départ, vous les surmonterez afin de parvenir à coup sûr à vos fins. Rappelez-vous des exemples de personnes telles que Rosalie BRADFORD, Oscar PISTORIUS, donnés tout au long de ce livre ; et vous aurez un aperçu de l’efficacité de cette méthode bien avant de l’éprouver vous-même.

Moi-même, alors que je manquais totalement de confiance en moi autrefois, si je gagne de l’argent aujourd’hui en vous expliquant le processus par lequel vous pourrez acquérir une confiance indestructible en vous-même, c’est parce que je me suis servi de cette méthode.

En quoi consiste-t-elle ? Quelles en sont les clefs ?

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Clef n° 1 : Commencez par travailler à la concrétisation de vos rêves.

Vos rêves sont dans votre tête, n’est-ce pas ?! Maintenant que vous avez compris le processus mental par lequel vous manquez de confiance en vous et en vos capacités à transformer n’importe quel rêve en réalité, il vous reste maintenant à travailler à sa concrétisation.

Peu importe qu’il s’agisse de devenir riche, de s’épanouir sexuellement, de devenir un brillant orateur, de réussir à vaincre l’obésité, de devenir un séducteur hors pair, …, vous aurez à débuter le processus de concrétisation de vos rêves par les quatre éléments suivants :

a) D’abord, faites la liste de vos rêves

Avant de faire cette liste, oubliez vos peurs, vos doutes, votre manque de confiance en vous. Répondez plutôt à cette question : si vous aviez tout le pouvoir mental, le pouvoir des relations, l’argent, bref tous les moyens indispensables à la réalisation de vos rêves, quels sont ceux que vous concrétiserez ?

b) Ensuite, sélectionnez celui par lequel vous désirez commencer.

Napoléon HILL, après avoir examiné la réussite extraordinaire de 504 hommes, a dit que c’est le désir qui transforme le rêve en réalité. En effet, entre vos rêves et vous, vous aurez toujours plein d’obstacles : l’obstacle de l’argent, l’obstacle des relations, l’obstacle du recrutement des ressources humaines adéquates, l’obstacle de l’acquisition des connaissances adéquates, l’obstacle du temps.

Si votre désir n’est pas assez fort pour vous permettre de briser ces obstacles, vous abandonnerez très vite. Or, si vous abandonnez, vous ne réaliserez pas vos rêves. Mais la bonne nouvelle, c’est que le désir s’intensifie de deux manières : penser à l’objet de ce désir tous les jours de façon à en faire une obsession ou accumuler des victoires.

Supposons que vous choisissiez la première solution. Si vous pensez à un rêve tous les jours, il occupe presque complètement votre champ mental. À partir de cet instant, votre esprit réfléchit tout le temps à la façon de le concrétiser ; il réfléchit presque constamment à la façon de briser les obstacles qui surviennent ; et il finit par trouver des solutions.

Quant à la deuxième solution, souvenez-vous de la puissance émotionnelle et mentale que vous aviez ressentie lors de votre dernière victoire. Dans un tel état, vous vous sentiez capable de bouger les montagnes, de vous fixer des objectifs plus grands.

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Vous vous mettiez même peut-être à rêvasser sur votre avenir radieux. Vous commenciez à échafauder de nouveaux plans. Vous commenciez peut-être même à passer à l’action.

La meilleure des nouvelles pour vous, c’est que ces deux solutions vont être combinées ici pour aider dans votre marche vers une confiance accrue en vous-même et vers la réalisation de vos rêves : en choisissant le rêve que vous désirez le plus, vous bénéficierez de l’aide indispensable du facteur « désir ».

Ensuite, quand vous aurez brisé tous les obstacles et commencerez par réaliser ce rêve, vous vous sentirez bien plus confiant dans votre capacité à en réaliser d’autres.

Comment sélectionner le rêve par lequel vous désirez commencer ? En procédant de la manière suivante :

Revoyez la liste de vos rêves.

Examinez chaque rêve et identifiez ceux qui sont majeurs. Mais que devez-vous entendre par rêves majeurs ? Les rêves majeurs sont ceux qui, une fois concrétisés, vous aideront à en réaliser d’autres. Par exemple, supposons que vous caressez deux rêves : être à la fois un brillant orateur et un brillant représentant commercial. Si vous parvenez à vaincre votre peur de parler en public et à faire passer brillamment votre message devant des milliers de personnes, vous ne serez plus loin d’incarner le brillant représentant commercial.

Pourquoi ?

Pour être un brillant représentant commercial, vous devez vaincre votre peur de parler aux étrangers et vous devez être convaincant. Or, en apprenant à devenir un brillant orateur, vous avez déjà acquis une partie non négligeable de ces compétences.

Prenons un autre exemple : vous rêvez de posséder un hôtel et vous rêvez de devenir milliardaire. En devenant milliardaire, vous pourrez acheter un hôtel.

Pour chacun de ces rêves, demandez-vous pourquoi vous voulez le réaliser. Quelles sont vos motivations fondamentales ? Qu’y gagnerez-vous ? Pourquoi désirez-vous y gagner de telles choses ?

Par exemple, peut-être que vous voulez devenir riche pour sortir vos parents des difficultés financières, vivre des sensations fortes, voyager, acquérir le pouvoir de l’argent afin de changer quelque chose dans le monde ?

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Peut-être que vous voulez devenir un brillant orateur dans le but de vous faire admirer, devenir le leader d’un groupe, sentir les autres suspendus à vos lèvres ?

Peut-être que vous voulez devenir un meilleur amant sexuel dans le but de ne plus ressentir la honte due aux contre-performances, pour ressentir les sensations dues à l’orgasme ? Pourquoi voulez-vous réaliser ce rêve ?

Demandez-vous à présent lesquelles de ces motivations sont les plus fortes. Quelles sont celles qui vous enflamment intérieurement ? Quelles sont celles pour lesquelles vous seriez prêt à vaincre vents et marées ?

Sélectionnez le rêve qui correspond le plus à ces motivations ; et passez à l’étape ci-dessous.

c) Puis, transformez ce rêve en grand objectif à atteindre.

N’avez-vous jamais remarqué que la plupart du temps, nos grands rêves ne se réalisent jamais ?! Si quelqu’un nous en demandait la cause, il se pourrait que nous répondions : « Je n’ai pas l’argent nécessaire. Je n’ai pas les hommes adéquats. Je n’ai pas. » ; et si de telles causes sont tout à fait réelles, il n’en demeure pas moins vrai que celle contre laquelle tout rêveur doit se prémunir est de : « rêver sans agir ».

C’est évident, n’est-ce pas ?!

Comme l’a si bien dit Wallace D. WATTLES :

« L’être humain doit non seulement penser, mais son action personnelle doit également suivre sa pensée »

Et pourtant, combien de fois avons-nous rêvé sans agir parce que nous percevions des obstacles la plupart du temps imaginaires, échafaudions de fausses hypothèses, imaginions des scénarios défavorables, doutions, hésitions ?

De nombreuses fois, n’est-ce pas ?! De nombreuses fois, nous rejetions dans le futur le premier pas vers nos rêves.

Nous nous disions : « Je vais le faire en … Je le ferai dans… Je le ferai quand… ».

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Le remède à un tel mal, c’est de transformer votre rêve en grand objectif à atteindre ; et pour pouvoir le faire, vous devrez utiliser la méthode SMART :

S pour spécifique.

- Dans un premier temps, répétez tout de suite après moi : « Je veux une maison de rêves ». Allez-y ! Faites-le maintenant. Ça y est ? Qu’avez-vous vu dans votre esprit ? Une maison brumeuse, n’est-ce pas ?! L’image est un peu floue, le son n’est pas très clair, n’est-ce pas ?! Franchement, cela vous a-t-il fait ressentir une émotion assez intense pour vous pousser à l’action ? Non, n’est-ce pas ?!

- Dans un second temps, imaginez la maison de vos rêves. De quelles couleurs sont les murs ? Est-ce une maison à étages ou plutôt un rez-de-chaussée ? Quelle en est la forme ? Conique ? Carrée ? Rectangulaire ? Triangulaire ? Est-ce un château ? Y a-t-il de l’espace vert dans la cour ?

Avez-vous un jet d’eau dans la cour ? Peut-être voulez-vous une piste d’atterrissage pour jet privé ? Y a-t-il une piscine à l’intérieur ?... Allez-y ! Rêvez : laissez libre cours à votre imagination. Faites-le pendant cinq bonnes minutes.

Ça y est ? Ensuite, saisissez l’image interne de cette maison de rêves du premier coup comme si vous étiez un touriste qui, sans appareil photo, chercherait à imprimer rapidement dans sa mémoire les détails les plus magnifiques de ladite maison.

Ça y est ? Bien ! Vous avez dû ressentir des émotions agréables et fortes en quelques minutes ou quelques secondes. Ces sensations vous motivent à passer à l’action, n’est-ce pas ?!

Mais pourquoi imaginer la maison de vos rêves vous pousse à agir contrairement à la répétition de la phrase : «Je veux une maison de rêves»? En imaginant la maison de vos rêves, vous avez été plus spécifique, plus précis ; et notre esprit en a besoin pour se motiver à agir.

En effet, rappelez-vous que si nous agissons, ce n’est que parce que nous voulons être, avoir ou faire quelque chose. Nos actions sont toujours motivées par un désir ; or plus ce désir est clair et précis, plus notre esprit nous pousse à agir.

Ceci est l’un des plus grands secrets de tous les grands réalisateurs. Ils commencent avec la fin à l’esprit : ils voient, entendent, ressentent et vivent les résultats positifs de leurs actions bien avant d’agir. Mieux, ils le font avant chacune des actions susceptibles de leur faire réaliser leurs rêves.

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Donc, comme première étape à la transformation de votre rêve en grand objectif à atteindre, soyez spécifique. Soyez précis. Voyez exactement dans votre esprit ce que vous voulez. Entendez clairement dans votre esprit ce que vous voulez. Ressentez précisément ce que vous avez envie de ressentir.

Vivez précisément dans votre esprit ce que vous avez envie de vivre. Vous verrez avec plus de clarté et de précision ce que vous désirez ; et cela vous poussera à l’action.

M pour mesurable.

Afin de réaliser vos plus grands rêves, il est indispensable que vous puissiez savoir, à chaque fois, où vous en êtes ; et vous ne pouvez savoir, à chaque fois, où vous en êtes si vos rêves ne sont pas mesurables. Vos rêves ne sont mesurables que s’ils sont quantifiables et que vous leur assignez un ou plusieurs indicateurs de performances.

En lisant cette dernière phrase, une foule de questions pourrait vous venir à l’esprit : comment quantifier les rêves ? Comment réussir à quantifier les rêves même difficilement quantifiables ? Qu’est-ce qu’un indicateur de performance ? Comment le créer ?

Pour quantifier vos rêves, il suffit de leur assigner des chiffres. Si vous voulez devenir milliardaire, décidez de combien. Au lieu de dire : « Je veux être milliardaire », vous direz plutôt « Je veux 10 milliards d’euros ». Au lieu de dire : « Je veux devenir un homme à femmes », dites plutôt : « Sur 10 femmes, je veux coucher avec 7 ». Au lieu de dire : « Je veux bâtir la plus grande entreprise au monde », dites plutôt : « Je veux bâtir une entreprise au chiffre d’affaires de 10 trillions d’euros, au bénéfice de 5 trillions d’euros ».

Pour quantifier les rêves les plus difficilement quantifiables, transformez-les en rêves quantifiables. Au lieu de dire « Je veux être heureux à chaque heure de la journée », le bonheur étant une notion difficilement quantifiable, dites plutôt « Je veux rire 10 minutes à chaque heure de la journée ».

Au lieu de dire : « Je veux devenir un brillant orateur », le mot « brillant » étant difficilement quantifiable, dites plutôt : «Quand je parle à 1000 personnes, 1000 personnes m’acclament chaleureusement. Quand je parle à 200.000 personnes, 200.000 personnes se lèvent pour m’acclamer chaleureusement ».

Au lieu de dire : « Je veux rendre mon conjoint heureux », dites plutôt : «1000 fois mon conjoint me parle, 1000 fois je l’écoute, 1000 fois je le comprends», «J’invite mon conjoint à manger une fois par semaine».

Avez-vous perçu le message que je cherche à vous faire passer ? Pour transformer un rêve non quantifiable en rêve quantifiable, vous devez changer les mots exprimant une qualification pour des mots exprimant une quantification.

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À présent, voyons ce qu’est un indicateur de performances. Un indicateur de performances est un outil qui vous informe périodiquement de votre niveau de progression. Il est souvent utilisé en gestion d’entreprise et il peut revêtir plusieurs formes.

Par exemple, il peut revêtir la forme de ratios. Prenons le ratio de marge brute : il vous permet de savoir périodiquement si vous arrivez à maintenir, en commercialisant vos produits, votre bénéfice brut ou si vous parvenez à l’améliorer.

Si en le calculant successivement en novembre 2011 et en novembre 2012, vous obtenez pour le premier 30% de bénéfice brut et pour le second 35%, cela signifie que votre activité vous a rapporté 5% de plus de bénéfice brut, et donc plus d’argent en 2012 qu’en 2011.

Ramené à la transformation de votre rêve le plus ardemment désiré en grand objectif à atteindre, un indicateur de performances sera défini comme un outil vous permettant de mesurer votre niveau de progression dans la réalisation de vos rêves.

Si vous rêvez de parcourir 100 mètres en 10 secondes, vous pourriez avoir comme indicateur de performances le nombre de secondes qu’il vous faut pour parcourir chaque mètre. Vous êtes ainsi certain(e) de ce qu’en améliorant le nombre de secondes par mètre, vous finirez par faire 100 mètres en 10 secondes.

Si vous rêvez de vous faire 50 milliards d’euros en 10 ans, vous pourriez avoir comme indicateurs de performances 2,5 milliards d’euros de plus chaque semestre dans votre compte bancaire sur les dix prochaines années.

Ainsi, si passé un semestre, vous n’avez pas réussi à encaisser 2,5 nouveaux milliards d’euros, vous saurez bien avant la fin d’une année qu’il vous faut procéder autrement pour ne pas rater votre objectif final. Ce faisant, vous pourriez procéder aux réglages nécessaires afin d’espérer corriger le tri au second semestre de cette année-là.

À présent, avez-vous remarqué que votre indicateur de performances ressemble étrangement à un objectif plus petit et fixé de façon à surveiller votre progression vers le grand objectif ? Si oui, passons à la phase suivante. Si non, veuillez lire à nouveau le paragraphe ci-dessus.

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A pour atteignable.

Vos rêves doivent être atteignables ou autrement dit réalisables ; et c’est là que se trouve toute la polémique: si je rêve de gagner 100 milliards de dollars, les autres êtres humains pourraient me dire que ce rêve n’est pas atteignable vu que Carlos SLIM HELU, l’homme le plus riche du monde en 2011, n’en avait que 74. Mais ces êtres humains auraient tout simplement oublié que John D. ROCKEFELLER, l’homme le plus riche de tous les temps, en avait près de 200.

Si je dis que mon rêve est de devenir un don juan capable de séduire 7 femmes sur 10, des gens pourraient me dire que c’est impossible. Mais ils auraient négligé le fait que le moine Raspoutine, qui en plus puait le bouc, parvenait à en séduire autant.

Il y a de cela quelques siècles, si quelqu’un avait dit à nos ancêtres que des téléphones portables permettraient de communiquer à des centaines de milliers de kilomètres, il aurait peut-être été traité de sorcier et brûlé vif.

En fait, c’est au rêveur de décider tout simplement que son rêve est atteignable et d’y travailler. C’est au rêveur d’avoir foi en la réalisation de son rêve. Tous ceux qui ont réalisé de grands rêves ont dû continuer à y croire même quand les circonstances extérieures ne s’y prêtaient pas.

Souvenez-vous d’Oprah WINFREY née pauvre et devenue milliardaire. Souvenez-vous de Barack OBAMA, noir devenu président des États-Unis. Souvenez-vous des premiers hommes qui ont marché sur la lune. Souvenez-vous de… Les exemples sont légion.

Comme l’a dit Benjamin FRANKLIN: «J'aie la vision de voir, la foi de croire, le courage d’agir… et quand c’est fait, recommence de nouveau».

R pour réaliste

Vos rêves doivent être réalistes. Peut-être existe-t-il un risque de confusion entre le mot «atteignable» et le mot «réaliste». Un rêve est atteignable lorsque vous croyez dur comme fer qu’il deviendra réalité. Un rêve est considéré comme «réaliste» lorsque vous le «fixez» en fonction de vos ressources actuelles.

Mais rien ne vous empêche de vous «fixer» un rêve supérieur à vos ressources actuelles tout en sachant que vous devez posséder de meilleures ressources pour y arriver. Vous aurez fait preuve de réalisme.

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Pourquoi ?

Parce que ce faisant, vous ne tenterez de réaliser ce grand rêve qu’en possédant les ressources adéquates. Si vous rêvez de parler devant 5.000 personnes, vous ne le ferez jamais qu’après en avoir acquis les ressources mentales et intellectuelles ; et justement, pour acquérir lesdites ressources, vous chercherez à réussir à parler d’abord devant 50 personnes, puis 100, puis 500, puis 2000, etc.

Si vous rêvez de séduire 7 femmes sur 10, vous vous assurerez d’abord de réussir à séduire 1 femme sur 10, puis 3 sur 10 et ainsi de suite ; et vous commencerez par les femmes qui vous sembleront les plus faciles à séduire. Vous ne vous précipiterez jamais vers les plus difficiles car le risque, de vous casser la tête et de vous décourager, est élevé dans ce cas.

C’est cela faire preuve de réalisme : vous avez un grand rêve que vous fractionnez en petits en fonction des ressources que vous possédez actuellement. Puis vous agissez. Cela vous permet d’avoir de meilleures ressources et de réaliser ainsi une plus grande partie du rêve ; et en transformant ce processus en habitude, vous vous rapprocherez de plus en plus de vos grands rêves jusqu’au jour où ils se concrétiseront. Procédez donc de la sorte avec le rêve par lequel vous désirez commencer.

T pour temporel

Malheureusement, l’esprit humain est conçu de façon à rarement bouger d’un poil lorsque tout est mis au futur. Avez-vous remarqué combien vous agissez peu lorsque vous vous dites : «Je ferai»?

Avez-vous remarqué combien vous agissez beaucoup plus lorsque vous vous dites : «Je ferai cela le … à telle heure»? «Avez-vous remarqué combien vous agissez encore plus lorsque vous vous dites: «Je le fais le… à telle heure»?

Lorsque vous mettez une action au futur, l’esprit ne ressent aucune urgence. Le cerveau ne se met pas en branle pour passer à l’action. Lorsque vous mettez une action au présent, l’esprit sent que l’action doit se faire maintenant. Le cerveau se met en branle ; et vos réflexions aboutissent à votre mise en marche effective vers vos rêves.

Mettez donc un temps de réalisation au rêve par lequel vous désirez commencer. Mais assurez-vous de mettre la phrase au présent.

Voilà comment vous pouvez-vous servir de la méthode SMART pour transformer le rêve le plus ardemment désiré en grand objectif à atteindre. Pour mieux vous éclairer, donnons quelques exemples de rêves transformés en grands objectifs grâce à cette méthode :

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- Le 20 janvier 2024, j’ai 10 milliards d’euros. De 2012 à 2020, je me prépare et rassemble les ressources indispensables. Je commence par accumuler progressivement les 10 milliards d’euros dès 2020. Comme indicateur de performances, à compter de 2020, le solde de mon compte bancaire grossit de 2 milliards d’euros de plus chaque année. En 2020, le solde de mon compte bancaire est ainsi de 2 milliards d’euros. En 2021, il est de 4 milliards d’euros. En 2022, il passe à 6 milliards d’euros. En 2023, il est de 8 milliards d’euros. En 2024, il est de 10 milliards d’euros.

- Le 1er janvier 2015, j’ai perdu 120 kg. Toute l’année 2012, je rassemble les ressources (temps, argent, énergie, ressources mentales…) indispensables à l’atteinte de cet objectif. Comme indicateur de performances, dès 2013, je perds chaque mois 5 kg, et ce jusqu’au 31 décembre 2014.

- Le 07 janvier 2016, en faisant l’amour, je sens un courant intense et agréable parcourir mon corps de la tête aux pieds, puis des pieds à la tête. La moindre petite caresse me fait crier de plaisir… Mon souhait est que cela dure une centaine d’années.

Oh oui ! Voilà pourquoi dès 2012, je rassemble des informations se rapportant au sexe, aux troubles psycho-sexuels et à l’amour, les étudie, les pratique tout au long de 2012 et en tire des enseignements.

En 2013, je tiens compte de ces enseignements, et comme indicateur de performances, une fois par semaine, je me fais faire et fais des massages sexuels, l’amour et toutes sortes de pratiques affectueuses qui accroissent mon plaisir ; et cela devient une habitude de vie. Le 07 janvier 2016, j’atteins mon objectif.

Maintenant que vous avez une idée beaucoup plus claire de la façon dont vous pouvez vous fixer un objectif SMART, passons à l’étape suivante.

d) Enfin, commencez par imprégner votre subconscient de votre grand objectif.

Vous rappelez-vous de ce qui a été dit sur le mode de fonctionnement de nos esprits subconscient et conscient ? Non ? Sans donner à nouveau les différents exemples qui vous ont permis de mieux percevoir leur mode de fonctionnement, nous allons vous rafraîchir la mémoire :

L’esprit conscient est le maître de notre faculté de raisonnement et de notre volonté. L’esprit conscient est également le gardien chargé de surveiller l’entrée des pensées dans l’esprit subconscient. Lorsque nous

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pensons à une chose la première fois, c’est notre esprit conscient qui y pense.

Se servant de notre faculté de raisonnement, il s’en empare et l’analyse. Se servant, souvent sans que nous n’en prenions vraiment conscience, de notre volonté, il vérifie alors si cette pensée est en accord avec les convictions fortement déjà implantées en nous.

Si cette pensée va avec, il l’accepte et lui permet de passer dans le subconscient. Si cette pensée ne va pas avec, il la refuse. Si nous n’avions pas encore développé des convictions en rapport avec cette pensée, si cette pensée est la première du genre, il la laisse passer ; puis bientôt, il laissera passer toutes les pensées en accord avec cette première-là.

L’esprit subconscient, quant à lui, ne raisonne pas. Il est le Tout- Puissant maître de nos habitudes de pensée et d’action ; et il nous amène à suivre lesdites habitudes. Lorsque nous pensons à une chose jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, nous en faisons une habitude de pensée.

Le subconscient s’en empare alors et se met à travailler à sa réalisation. Il travaille à sa réalisation sur deux plans : d’une part, il nous pousse à poser des comportements en accord avec l’habitude de pensée acceptée et entretenue.

D’autre part, il draine dans notre direction les forces, les circonstances et les gens capables de nous aider à réaliser le contenu de cette pensée. Autrement dit, il nous prépare à recevoir ce que nous voulons tout en nous l’apportant. Ainsi, possédant les qualités, talents, compétences, ressources indispensables à la réception de ce que nous voulons, nous en prenons possession après qu’il l’ait placé sur notre route.

Cela signifie quoi pour vous ?

Cela signifie que : si vous utilisez votre esprit conscient pour penser souvent à votre grand objectif, votre esprit subconscient en sera imprégné et commencera à travailler à son atteinte sur deux plans :

- D’une part, il vous poussera à poser des comportements vous permettant d’atteindre votre grand objectif.

- D’autre part, il drainera dans votre direction les forces, les circonstances et les gens capables de vous aider à atteindre votre grand objectif.

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Voilà la raison fondamentale pour laquelle vous devez imprégner votre esprit subconscient de votre grand objectif ; et je vous conseille de le faire sur une base quotidienne.

Pourquoi ?

Plus vite votre esprit subconscient sera imprégné de votre grand objectif, plus vite il travaillera à son atteinte.

Peut-être vous demandez-vous comment, de façon pratique, vous imprégner de votre grand objectif chaque jour ? C’est simple. Prenons un exemple pour vous permettre d’y voir plus clair : votre grand objectif est d’avoir 100 milliards d’euros en 2030 ?

Choisissez l’une des méthodes (hypnose, visualisation, répétition écrite, …) utilisées pour remplacer les fausses convictions par les bonnes. Puis chaque jour, revivez votre grand objectif en vous basant sur elle.

Donc, si vous choisissez la répétition verbale, répétez-vous trois fois par jour : 100 milliards d’euros en 2030. Si vous préférez la visualisation, visualisez-vous-en 2030 avec les 100 milliards d’euros. Regardez-vous vous en servir aujourd’hui comme vous vous en servirez une fois que vous en aurez pris possession.

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Clef n° 2 : Renseignez-vous sur les méthodes spécifiques de ceux qui ont atteint un aussi grand objectif.

Vous n’avez pas à refaire le monde.

Vous avez juste à l’améliorer : quelque soit ce que vous voulez avoir, faire ou devenir, soyez certain(e) de ce que quelque part dans le monde, quelqu’un l’a déjà été, l’a déjà fait ou l’est déjà devenu.

Peut-être n’a-t-il pas été, n’a-t-il pas fait ou n’est-il pas devenu exactement ce dont vous rêvez ?! Mais il est certain que la similitude sera élevée. Voulez-vous devenir président de la République ? D’autres l’ont été avant vous. Voulez-vous faire une découverte qui va révolutionner le monde ?

D’autres tels qu’EINSTEIN, MARCONI, EDISON, … sont passés par là. Voulez-vous devenir milliardaire ? Chaque année, FORBES publie une nouvelle liste de milliardaires.

Vous voyez ? De façon globale, tout ce dont vous rêvez a été déjà concrétisé par d’autres dans le passé. Vous voulez le devenir, l’avoir et le faire à votre façon ?

Très bien ! Mais encore une nouvelle fois, veillez à découvrir comment qui vous ont devancé y sont parvenus. Cela vous évitera bien des erreurs et des échecs.

Si les erreurs et les échecs sont instructifs, il est désastreux de les faire lorsqu’on peut les éviter.

Pourquoi ?

À chaque fois que nous commettons une erreur ou vivons un échec, nous gaspillons des ressources qu’il s’agisse du temps, de l’argent. Or n’oublions pas, quand nous gaspillons du temps, que l’âge avance. N’oublions pas, quand nous gaspillons de l’argent, qu’il s’agit d’une ressource limitée qui peut nous faire défaut plus tard.

Donc, si vous manquez de confiance en vos capacités à vendre, il existe des méthodes, principes, techniques et outils éprouvés par des milliers de personnes qui, après avoir été des vendeurs aux performances passables, ont réussi à vendre des centaines de milliers, voire de millions d’exemplaires de leurs produits.

Il vous suffit, en plus de l’imprégnation du subconscient par des pensées de confiance dans vos capacités d’excellent vendeur, de vous documenter d’abord sur ces méthodes, principes, techniques et outils, et d’apprendre ensuite à les appliquer pour réussir à vendre vous-même efficacement et phénoménalement.

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Par exemple, un principe universel de la vente, c’est le ciblage. En effet, il vous sera beaucoup plus facile de vendre votre produit à quelqu’un qui en ressent le besoin qu’à quelqu’un qui ne pense pas en avoir besoin. Peu importe la technique que vous utiliserez, vous devrez, avant de vendre efficacement, trouver ceux qui ont besoin de votre produit.

Vous manquez de confiance en vos capacités à mener des transactions prospères d’affaires ? Faites de même : en plus d’imprégner votre subconscient de pensées de confiance dans vos capacités à conclure des affaires prospères, renseignez-vous sur les méthodes, principes, techniques et outils des hommes d’affaires prospères ; puis apprenez à les appliquer.

Par exemple, tout homme d’affaires prospère sait qu’il lui faut donner avant de recevoir. Bill GATES et Paul ALLEN à travers Microsoft, vous proposent des versions d’essai de leurs produits, n’est-ce pas ?!

Avant que la période d’essai n’expire, vous avez eu le temps d’utiliser le produit en question et de constater vous-même le besoin qu’il vous aide à satisfaire. Vous êtes alors mieux convaincu de ce qu’il vous faut ce produit-là.

Vous manquez de confiance en vos capacités à guérir d’une maladie incurable? En plus d’imprégner votre subconscient des pensées de guérison (l’effet placebo n’est plus à démontrer aujourd’hui), documentez-vous sur la façon dont des gens tels que Norman COUSINS ont réussi à en sortir. Par exemple, en vous documentant sur Norman COUSINS, vous constaterez la force de guérison que possède le rire.

Vous manquez de confiance en vos capacités à être heureux à cause des nombreux problèmes et obstacles de la vie ? Tout en imprégnant votre subconscient des pensées de bonheur, analysez la vie de ceux qui ont affronté des difficultés, mais ont toujours ressenti de la joie de vivre. Analysez leurs méthodes, principes, techniques et outils. Par exemple, étudiez la vie de Dale CARNEGIE.

Vous manquez de confiance en vos capacités à devenir un excellent investisseur ? Tout en imprégnant votre subconscient des pensées de confiance en vos capacités à être un excellent investisseur, renseignez-vous sur les méthodes, principes, techniques et outils de l’homme considéré comme l’investisseur le plus intelligent de tous les temps : Warren BUFFETT.

Peu importe le grand objectif que vous avez, si vous manquez de confiance en vos capacités à l’atteindre, imprégnez votre subconscient des pensées de confiance s’y rapportant et documentez-vous sur les méthodes, principes, techniques et outils de ceux qui, avant vous, l’ont atteint.

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Clef n° 3 : Fractionnez le grand objectif en petits objectifs que vous pouvez, à l’heure actuelle, atteindre.

Vous avez un grand objectif à atteindre, mais vous n’en avez pas les ressources ?

Fractionnez-le en petits objectifs dont vous possédez actuellement les ressources. Comme l’a dit Martin Luther KING, Jr. «Si vous ne pouvez pas voler, courez. Si vous ne pouvez pas courir, marchez. Si vous ne pouvez pas marcher, rampez». Napoléon HILL renchérit en nous suggérant ceci : «N’attendez pas. Le temps ne sera jamais ‘assez bien’ pour. Démarrez où vous êtes ; et travaillez avec les outils que vous pouvez avoir à votre disposition. Vous trouverez alors de meilleurs outils en avançant».

Effectivement, si vous travaillez avec les ressources que vous possédez actuellement, vous en posséderez bientôt d’autres qui vous permettront d’avancer plus vite vers la réalisation de vos rêves.

Par exemple, l'un de mes buts est d'être capable de tenir des conférences passionnantes et captivantes pour des centaines de personnes. Je ne me suis pas dit que j'allais commencer par le stade de France :D J'ai démarré par une séance d'improvisation théâtrale avec mon ami et youtubeur « David Son Sac » devant une dizaine de personnes puis des conférence devant 20/30 personnes etc … et de cette manière j'ai appris, j'ai pu voir les réactions de chaque personne et m'adapter pour offrir encore mieux !

Il en va de même si vous désirez gagner 1 million d'euros, gagner une grande compétition sportive ou avoir du succès et être charismatique.

Avant de gagner 1 million d’euros, vous devrez d’abord vous assurer que vous possédez la clientèle, la trésorerie, les partenaires, le marketing, qui vous permettront de gagner déjà 100 000 euros.

En gagnant ces 100 000 euros, vous pourrez alors acquérir la clientèle, le budget, les partenaires, le marketing qui vous permettront de gagner 200 000 euros, puis 300 000 … jusqu’au million d’euros…

Si vous fixez des petits objectifs en adéquation avec vos ressources actuelles, vous ne pouvez manquer, tôt ou tard, de connaître de plus en plus du succès, d’enregistrer de plus en plus de victoires jusqu’au jour où vous atteindrez le grand objectif ou réaliserez le grand rêve. Ceci est tout à fait logique puisque vous possédez chaque fois les ressources de ce que vous voulez faire.

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Afin de réussir à vous fixer et à atteindre avec succès de petits objectifs en vous basant sur vos ressources actuelles, procédez ainsi :

Si vous fixez des petits objectifs en adéquation avec vos ressources actuelles, vous ne pouvez manquer, tôt ou tard, de connaître de plus en plus du succès, d’enregistrer de plus en plus de victoires jusqu’au jour où vous atteindrez le grand objectif ou réaliserez le grand rêve. Ceci est tout à fait logique puisque vous possédez chaque fois les ressources de ce que vous voulez faire.

Afin de réussir à vous fixer et à atteindre avec succès de petits objectifs en vous basant sur vos ressources actuelles, procédez ainsi :

a) Rappelez-vous de votre grand objectif.

Avant de vous fixer de petits objectifs, vous devez vous rappeler de votre grand objectif. Cela vous remettra «dans le bain» et vous motivera dans le travail de fixation des petits objectifs.

b) Revoyez les méthodes spécifiques de ceux qui ont atteint un grand objectif similaire.

Rappelez-vous : quelques soient vos objectifs, d’autres en ont atteint de similaires par le passé. Vous devez vous documenter sur leurs méthodes spécifiques. Ce n’est qu’en disposant desdites méthodes que vous les étudierez afin de dégager les ressources dont ils ont eu besoin.

Mais veillez toujours à ne pas vous contenter de la méthode d’une seule personne. Il est rare que la réussite dans la vie passe par un seul chemin.

En matière de richesses par exemple, John D. ROCKEFELLER, l’homme considéré comme le plus riche de tous les temps, avec environ 200 milliards de dollars américains de 2011 selon Wikipédia, a rassemblé du capital en travaillant d’abord pour autrui.

Mais Bill GATES, qui a eu en 2011 selon FORBES 56 milliards de dollars américains et qui a été 11 fois successivement l’homme le plus riche du monde, s’est directement mis à son propre compte.

En matière de prise de parole en public, le légendaire consultant formateur et écrivain Anthony ROBBINS est parvenu à vaincre sa peur en se servant des outils de la programmation neurolinguistique.

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Mais le président Théodore ROOSEVELT, qui lors de son enfance était craintif et maladif, a appris à acquérir de la confiance en lui-même et est devenu un grand orateur en choisissant de se «jeter à l’eau» et d’apprendre de ses erreurs et échecs.

Après avoir revu leurs méthodes spécifiques, vous analyserez les ressources dont ils ont eu besoin.

c) Analysez les ressources dont ils ont eu besoin.

Quelles sont les ressources qui leur ont permis d’atteindre de pareils objectifs ?

Répondre à cette question vous permettra de rester réaliste sur les ressources dont ils ont eu besoin. Répondre à cette question vous permettra également de vous mettre dès le départ sur le bon chemin.

Quant à la nature des ressources, avant toutes autres, cherchez toujours à analyser celles mentales, émotionnelles, intellectuelles, financières, matérielles, humaines, de management et de leadership.

Après avoir fait l’analyse des ressources dont ils ont eu besoin, cherchez à découvrir celles que vous possédez vous-même actuellement.

d) Faites l’inventaire de celles que vous possédez actuellement.

Voyez parmi toutes les ressources dont ils ont eu besoin celles que vous possédez actuellement. Si par exemple, ils ont eu besoin de ressources financières et matérielles, estimez-en le montant et la quantité. Puis faites le point de ce que vous-même avez actuellement en termes de finances et de matériels.

Cela vous permettra de voir clairement quels objectifs vous pourrez atteindre avec les ressources dont vous disposez actuellement.

Par exemple, s’ils ont eu besoin d’un million d’euros comme capital et que vous n’en avez que 100.000, vous savez que, même si vous pouvez, grâce à vos capacités particulières, atteindre le même objectif avec moins d’argent, il vous faudra quand même plus de 100.00 euros.

Vous avez également, dès lors, une nette idée des objectifs que vous pourrez atteindre avec les 100.00 euros.

Tout ceci semble un peu flou ? Reportez-vous aux exemples pratiques donnés au troisième chapitre de ce livre ; et vous comprendrez mieux.

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e) Fixez de petits objectifs en adéquation avec vos ressources actuelles.

Étant donné que vous avez une connaissance objective de vos ressources actuelles, vous pouvez vous fixer un ou plusieurs petits objectifs en adéquation avec elles. Pour cela, servez-vous à nouveau de la méthode SMART. Puis, passez à l’action.

f) Passez à l’action.

Si vous vous êtes servi(e) correctement de la méthode SMART, vous êtes prêt(e) à passer à l’action. À ce stade, vous ne devriez plus douter de la réussite de vos projets étant donné que vous vous basez sur vos ressources actuelles.

Pourtant, il n’est pas rare de rencontrer des personnes qui continuent de douter simplement par manque de confiance en elles-mêmes.

Elles devront retourner étudier le chapitre 1 qui traite de l’attitude émotionnelle et mentale adéquate.

Ceci est de toute première importance car seul le manque d’actions vous tient loin de vos rêves une fois que vous les basez sur l’adéquation continuelle entre vos ressources et vos objectifs ; et si votre manque d’actions est dû à des causes d’ordre émotionnel et mental, il vous faut les résoudre sinon vous vous arrêterez une fois sur le terrain ; et vous ne réaliserez jamais vos rêves.

Une fois que vous avez commencé par marcher vers votre grand objectif à atteindre, une fois que vous avez commencé par agir, il vous faut ensuite célébrer vos victoires.

Pourquoi ?

Lisez la clef n° 4 et vous comprendrez.

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Clef n° 4 : À chaque petit objectif atteint, célébrez vos victoires.

Les obstacles et les problèmes font partie de la vie. Un jour, un homme alla voir le Dr Norman Vincent PEALE pour se plaindre de la vie et des problèmes. Il dit au Dr Norman Vincent PEALE qu’il était venu le voir pour ne plus jamais avoir de problèmes. Ce dernier prit sa voiture et l’amena dans un lieu où plus personne n’avait de problèmes sur cette terre. Savez-vous où il l’amena ?

Il l’amena dans un cimetière.

Eh oui ! La dure réalité, c’est que les personnes qui n’ont pas de problèmes sur cette terre sont les morts. Par exemple, certains pensent qu’ils arrêteront d’avoir des problèmes dès qu’ils s’enrichiront. Mais en réalité, ils en auront toujours à la différence qu’il s’agira de problèmes d’autre ordre.

En effet, celui qui devient riche pourrait avoir à faire face au vol de ses richesses, à l’escroquerie, et même à la prise en otage d’un membre de sa famille.

Tous ces problèmes et tous ces obstacles peuvent vous décourager et vous faire perdre confiance en vous-même à un moment ou à un autre. Une excellente façon de ne pas en arriver là, c’est de voir et de célébrer même vos petites victoires.

Ainsi, même lorsque les choses iront mal, vous constaterez objectivement que vous continuez à progresser ; et cela vous permettra de garder foi en vous et dans le fait que vos objectifs seront atteints un jour.

Par exemple, vous aviez comme petit objectif de réussir à payer 10% de vos dettes cette année ; et vous l’avez atteint ?

Ne faites pas comme si ce n’était rien juste parce qu’il vous reste encore 90% à payer ou que votre famille manque de quoi vivre confortablement. Félicitez-vous énormément et encouragez-vous vivement.

Dites-vous : «Bravo! J’ai eu assez d’énergie, d’ingéniosité et d’efficacité pour réussir, dans cet amas de problèmes, à me débarrasser déjà de 10% de mes dettes. Je ne suis pas n’importe qui. Je peux être fier de moi-même. Je n’ai qu’à continuer comme cela».

Ce petit objectif atteint représente une petite victoire que vous devez absolument célébrer pour les raisons principales énumérées ci-dessus. Mais attention : le groupe de mots «petite victoire» ne signifie pas ici que votre victoire est en elle-même petite. Elle peut même être phénoménale ; et elle n’est petite que par rapport à la grande.

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Par exemple, réussir à se débarrasser des troubles psychologiques dus à un viol n’est pas une petite victoire en elle-même. C’en est même une très grande. Mais elle est une petite victoire comparée à votre grande victoire qui serait de vous épanouir sexuellement totalement et d’atteindre l’orgasme.

Après avoir célébré vos petites victoires, consignez-les par écrit.

Faites-en une nouvelle habitude de vie.

Pourquoi ?

Quand vous aurez l’impression que vous portez le monde sur vos épaules, que tout s’effondre autour de vous, que tout va mal pour vous, que les pires malheurs de cette terre vous tombent dessus, vous irez relire vos petites victoires.

Ainsi, vous vous rappellerez de ce que vous pouvez gagner parce que vous avez déjà gagné par le passé. Cela vous insufflera du courage et vous donnera envie de continuer à travailler afin d’atteindre votre grand objectif et enregistrer par conséquent la grande victoire.

Pour pouvoir consigner par écrit vos petites victoires, utilisez le tableau suivant :

Liste des petites victoires

Périodes ou dates

Numéros Petites victoires Causes (Facteurs clés de succès)

1

2

Vous vous demandez peut-être pourquoi vous devez numéroter vos petites victoires.

La réponse est : au fil du temps, vous allez enregistrer une grande quantité de petites victoires ; et savoir par exemple que vous en avez déjà cent à votre actif peut vous aider à avoir une confiance encore plus forte en vous dans des moments difficiles.

Vous vous demandez également peut-être pourquoi il y a une colonne «causes»?

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En allant lire la clef n° 6, vous en comprendrez la raison.

Maintenant, deux derniers conseils de tout premier ordre pour terminer cette partie :

Le premier : si vous le pouvez, n’attendez pas que les choses aillent mal pour revoir la liste de vos petites victoires. Je sais que vous avez une vie à 100 à l’heure. Mais si vous pouvez, ne serait-ce qu’une fois par semaine, revoir la liste de vos petites victoires, vous garderez le sentiment constant de votre immense valeur ; et si vous gardez un sentiment constant de votre immense valeur, très peu de choses vous ébranleront. Vraiment très peu !

En effet, vous garderez constamment en tête qu’il vous reste des victoires à enregistrer, mais que ce n’est qu’une question de temps au vu et au su des victoires déjà enregistrées.

Le second : alimentez constamment votre liste : vous venez de connaître une petite victoire. Enregistrez-la le même jour dans votre liste. N’attendez pas le lendemain. Vous risquez de ne pas le faire par paresse ou par manque réel de temps ; et si vous laissez les jours passer, le souvenir de votre victoire va s’estomper.

Il ne sera plus vif au moment où vous pourrez finalement l’enregistrer ; et il ne sera pas assez chargé émotionnellement pour vous donner foi et courage quand vous reverrez plus tard cette victoire sur votre liste.

À présent, comme déjà dit, la majorité des gens sont très peu enclins à féliciter et à complimenter, certains êtres humains exceptionnels font la différence.

Étant donné que ces félicitations et compliments sont généralement verbaux, vous les oublierez si vous ne les consignez pas par écrit ; or vous en rappeler, dans des situations difficiles, va maintenir votre confiance en vous et vous donner le courage de continuer.

Comment consigner par écrit ces félicitations et compliments ?

Apprenons ensemble à le faire en abordant la clef n° 5.

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Clef n° 5 : Boostez-vous constamment en faisant une liste des félicitations et des compliments reçus.

Encore une fois, les problèmes et les obstacles de la vie peuvent vous décourager et vous faire perdre totalement confiance en vous. Si sur votre chemin, vous rencontrez des personnes qui vous encouragent et vous félicitent, consignez leurs phrases par écrit et revoyez-les à chaque fois que les choses vont mal. Par ailleurs, si vous le pouvez, revoyez, au moins une fois par semaine, la liste des félicitations et des compliments reçus.

Vous ferez tout cela exactement pour les mêmes raisons énumérées lors de la description de la clef n° 4 : constater objectivement que vous progressez même quand certaines choses vont mal dans votre vie ; garder la foi en vous et en votre capacité à atteindre vos objectifs grâce à ce constat, et garder un mental fort grâce à une reconnaissance constante de votre immense valeur.

Voici à quoi pourrait ressembler votre liste des félicitations et des compliments reçus :

Liste des félicitations et des compliments reçus

Périodes ou

dates

Numéros

Félicitations et/ou

compliments reçus.

Causes

1

2

Vous vous demandez peut-être pourquoi il y a une colonne « causes » ? En allant lire la clef n° 6, vous en comprendrez la raison.

Pour finir, sachez que les deux derniers conseils donnés lors de la description de la clef n° 4 restent tout aussi valables ici.

Vu leur importance dans le processus d’acquisition d’une confiance en soi forte, puissante, indestructible, répétons-les :

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Le premier : si vous le pouvez, n’attendez pas que les choses aillent mal pour revoir la liste de vos félicitations et compliments reçus. Je sais que vous avez une vie à 100 à l’heure.

Mais si vous pouvez, ne serait-ce qu’une fois par semaine, revoir la liste de vos félicitations et compliments reçus, vous garderez le sentiment constant de votre immense valeur ; et si vous gardez un sentiment constant de votre immense valeur, très peu de choses vous ébranleront.

Vraiment très peu ! En effet, vous garderez constamment en tête qu’il vous reste des obstacles à briser et des défis à relever, mais que ce n’est qu’une question de temps au vu et au su des victoires enregistrées par le passé.

Le second : alimentez constamment votre liste : vous venez de recevoir une félicitation ou un compliment ? Enregistrez-la le même jour dans votre liste. N’attendez pas le lendemain. Vous risquez de ne pas le faire par paresse ou par manque réel de temps ; et si vous laissez les jours passer, le souvenir de cette félicitation ou de ce compliment va s’estomper.

Il ne sera plus vif au moment où vous pourrez finalement l’enregistrer ; et il ne sera pas assez chargé émotionnellement pour vous donner foi et courage quand vous la/le reverrez plus tard sur votre liste.

Mais notre vie réelle n’est pas faite que de victoires, de compliments et de félicitations. Elle est également parsemée d’erreurs, d’échecs et de critiques.

Quelle attitude devons-nous avoir dans de tels cas afin d’accroître notre confiance en nous ?

Nous en saurons plus en abordant la clef n° 6.

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Clef n° 6 : Apprenez de vos victoires, mais aussi de vos erreurs et échecs. Apprenez des félicitations et compliments reçus, mais aussi des critiques.

Sur le chemin menant vers la concrétisation de votre rêve le plus ardemment désiré et transformé en grand objectif à atteindre, vous avez atteint de petits objectifs et avez donc reçu des victoires ; et vous en avez fait une liste ?

C’est très bien !

Vous avez reçu des félicitations et des compliments et vous en avez également fait une liste ? Vous continuez d’alimenter les deux listes ?

Très bien !

À présent, il y a deux habitudes très importantes pour votre succès que vous devez prendre : la première, c’est de faire les listes de vos erreurs, de vos échecs et de vos critiques. La seconde, c’est d’apprendre tout autant de vos victoires, félicitations et compliments que de vos erreurs, échecs et critiques.

Pourquoi ?

Prenons chaque habitude et expliquons-nous :

a. Que dire d’important sur la première habitude ? L’une des choses qui vous empêche de réussir, c’est l’erreur car elle peut vous mener à l’échec. S’il est tout à fait normal de commettre des erreurs et d’échouer lorsque vous essayez quelque chose de nouveau, il est tout à fait désastreux pour votre vie de continuer à répéter les mêmes erreurs et à accumuler les mêmes échecs.

Albert EINSTEIN n’a –t-il pas dit que : «La folie, c’est de continuer à faire les mêmes choses et d’espérer un résultat différent». Or dans le feu de l’action, nous oublions souvent les erreurs et les échecs du passé ; et nous les répétons.

Quant aux critiques, si vous en recevez une d’objective (qui n’a rien à voir avec des commérages ou de la méchanceté), peu importe la façon dont votre interlocuteur les a formulées, cela peut vous mettre sur la voie d’une erreur probable que vous êtes en train de faire et qui va vous conduire à l’échec.

Or, si vous continuez à faire des erreurs et à accumuler des échecs, vous risquez de perdre totalement confiance en vous contrairement à l’accumulation des victoires qui renforcera votre confiance en vous encore et encore.

Voilà pourquoi il est tout aussi important de faire des listes de ses victoires, félicitations et compliments que de ses erreurs, échecs et critiques. Ainsi, en revoyant une fois par semaine ces listes, vous vous rappellerez de ne plus jamais répéter les mêmes erreurs.

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b. Que dire d’important sur la première habitude ? Bill GATES a dit : «Il est bien de célébrer le succès. Mais il est encore plus important de tenir compte des leçons de l’échec»; et il a bien raison.

Mais nous pouvons aller plus loin et affirmer : «Il est tout aussi important de tenir compte des leçons du succès que des leçons de l’échec. Il est tout aussi important de tenir compte des leçons des victoires, félicitations et compliments que de celles des erreurs, des échecs et des critiques».

Bizarre, n’est-ce pas ?!

Y a-t-il des leçons à tirer des victoires, des compliments et des félicitations ? Et n’est-ce pas périlleux pour quelqu’un qui manque déjà de confiance en lui-même de se rappeler de ses erreurs, échecs et des critiques reçues ?

Il y a bel et bien des leçons à tirer de ses victoires, des compliments et des félicitations reçues. Beaucoup de gens réussissent et échouent ensuite parce qu’ils essaient, sans s’en rendre consciemment compte, de faire les choses différemment.

Il nous a fallu trois ans de travail, de services gratuitement rendus et de persévérance à mon associé et moi pour gagner 200.000 dollars en 2007. Mais quand j’ai voulu lancer une autre entreprise, j’ai oublié les leçons de cette victoire ; et tout en sachant déjà que les gens n’achètent chez ceux qu’ils aiment, connaissent et en qui ils ont confiance, j’ai quand même tenté de me faire beaucoup d’argent la première année en me basant sur des produits totalement nouveaux en direction de marchés qui n’étaient pas encore éduqués.

Grossière erreur !

En effet, nous devons prendre le temps de comprendre le processus, la stratégie, la raison, … en un mot la cause… de notre victoire, des félicitations et compliments reçus. Ainsi, la prochaine fois, nous reproduirons ce même processus, cette même stratégie, cette même raison, cette même cause.

Quant au risque que quelqu’un finisse de perdre totalement confiance en lui-même à force de revoir hebdomadairement ses listes d’erreurs, d’échecs et de critiques reçues, il n’existe que si le concerné ne sait pas que l’erreur, la critique et l’échec sont des opportunités d’avancer ; et de cela, nous avons parlé de long en large au chapitre 1 lorsque nous avons abordé les fausses convictions.

En réalité, ce risque n’est réel que dans le cas où le concerné refuse justement de se rappeler de ses erreurs, échecs et critiques reçues car c’est là qu’il va encore les répéter jusqu’à une perte totale de confiance en lui-même.

Peut-être que l’exercice sera douloureux.

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Peut-être ! Mais personne ne peut guérir une plaie en refusant d’en reconnaître l’existence, en refusant de la voir en face pour la nettoyer et en refusant de la soigner. Ravalons notre fierté. Ne faisons pas la politique de l’autruche. Une voiture pourrait bien venir nous ramasser.

Personne n’est parfait, mais tout le monde est perfectible ; et nous rappeler de nos erreurs, échecs et critiques reçues nous permettra de nous perfectionner ; et puis voici un secret: si vous acceptez de faire l’effort de tenir les listes de vos erreurs, échecs et des critiques reçues, si vous acceptez de faire l’effort de les alimenter constamment et si vous acceptez de faire l’effort de les revoir une fois par semaine, vous finirez par ne plus ressentir aucune douleur.

Au contraire, vous percevrez ces instants à passer comme essentiels à votre succès car ils vous permettent d’éviter de répéter les erreurs et les échecs du passé.

Tout ceci étant dit, voyons à quoi doivent ressembler les différentes listes

Liste des erreurs

Périodes ou dates Numéros Erreurs Causes

1

2

Liste des échecs

Périodes ou dates Numéros Échecs Causes (Facteurs clés d’échec)

1

2

Liste des critiques objectives reçues

Périodes ou dates

Numéros Critiques objectives reçues

Causes

1

2

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Un dernier mot avant d’aborder la clé n° 7 de la méthode efficace de concrétisation des rêves : dans tout échec même énorme, il y a une victoire même minuscule ; et cette dernière mérite que son auteur soit félicité ou complimenté. Dans toute victoire même énorme, il y a un échec même minuscule ; et ce dernier mérite d’être remarqué afin de faciliter la progression de son auteur.

La vie ressemble un peu au notes scolaires : «En considérant que vous êtes noté sur 20, quand vous avez en dessous de la moyenne, c’est-à-dire moins de 10, vous pouvez considérer que vous avez échoué; et il se peut que vous receviez des critiques. Pourtant, cela ne signifie pas que vous ne valez rien car vous avez quand même eu une note au-dessus de zéro ; et cette note signifie que vous avez connu un petit succès même s’il est bien moins élevé que votre échec.

Si vous avez 18/20, cela signifie que vous avez eu du succès ; et il se peut que vous receviez des félicitations et peut-être même des récompenses. Mais, cela ne signifie pas que vous n’avez pas rencontré un petit échec puisqu’en réalité, il vous manque deux points pour avoir 20/20».

Vous me suivez ?

Concrètement, cela signifie quoi pour vous ?

Cela signifie que même si vous ajoutez une erreur à la liste des erreurs, un échec à la liste des échecs, une critique à la liste des critiques, vous aurez quand même eu quelque part une victoire et aurez mérité une félicitation ou un compliment, ne serait-ce que la victoire d’avoir essayé au lieu d’abandonner.

Vous devez les consigner non seulement dans les tableaux correspondants, mais également les faire ressortir dans votre attitude émotionnelle et mentale de façon à trouver la force de continuer votre marche vers le grand objectif.

De même, si vous ajoutez une victoire à votre liste des victoires, un compliment ou une félicitation à votre liste des compliments- félicitations, vous aurez quand même fait quelque part une petite erreur, eu quelque part un petit échec et aurez mérité une petite critique même si personne ne vous la fait.

À nouveau, consignez-les non seulement dans les tableaux correspondants, mais faites-les ressortir également dans votre attitude émotionnelle-mentale.

Ainsi, vous acquerrez la faculté de faire de moins en moins de petites erreurs et d’accumuler des victoires de plus en plus grandes. Vous connaîtrez un jour un succès phénoménal.

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Alors que l’on considérera qu’être un milliardaire est déjà quelque chose de phénoménal en soi, vous serez peut-être un multimilliardaire.

Pendant que l’on trouvera phénoménal en soi que quelqu’un soit capable d’entraîner tout un peuple dans la concrétisation d’un objectif, vous serez peut-être capable d’y faire adhérer le monde entier, etc.

Comment les faire ressortir dans votre attitude émotionnelle-mentale ?

Si votre échec est supérieur à votre victoire, il vous suffira de vous offrir à vous-même un réconfort émotionnel – mental.

En quoi consiste-t-il ?

Pour le savoir, veuillez vous référer aux exemples pratiques du chapitre 3.

Si votre victoire est supérieure à votre échec, il vous suffira de vous offrir à vous-même un cadeau émotionnel – mental.

Pour plus d’éclaircissements, vous voudrez bien vous en référer aux exemples pratiques. Passons à présent à la clef n° 7 de la méthode de concrétisation de vos rêves.

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Clef n° 7 : Progressez au niveau des pensées et sentiments de confiance indestructible en vous-même.

Le chapitre 1 a traité de l’importance de vous aimer vous-même et de la façon de procéder ; il a fourni des méthodes d’imprégnation de votre subconscient de pensées de confiance indestructible en vous-même et à présent, nous sommes en train de vous décrire les différentes clés d’une méthode qui, non seulement, vous permettra de matérialiser vos rêves, mais également d’accroître votre confiance en vous grâce aux victoires que vous accumulerez de plus en plus.

Dorénavant, si vous pratiquez les instructions qui vous ont été données tout au long de ce livre, vous remarquerez au fil du temps des changements de plus en plus positifs au niveau de votre confiance en vous.

Mais la tâche vous reviendra de persévérer dans votre pratique. Si après un an de pratique, vous abandonnez, vous continuerez à bénéficier des fruits de votre travail antérieur pendant quelque temps. Mais vous ne pouvez pas vous permettre d’abandonner définitivement en espérant avoir une confiance indestructible éternelle en vous-même.

La vérité, c’est que l’on n’est jamais tout à fait quitte parce que l’environnement comporte des obstacles et des problèmes qui vous amèneront à perdre confiance en vous si vous arrêtez de pratiquer. Garder une confiance constamment indestructible en soi-même ressemble étrangement au maintien des performances sportives. Dès que vous arrêtez de vous entraîner pendant un temps assez long, vous perdez le fruit de vos efforts.

Mais la bonne nouvelle, c’est que si vous pratiquez les instructions de ce livre assez longtemps, elles deviendront une habitude de vie ; et vous développerez de l’expertise dans leur application. Vous en arriverez à créer votre méthode un peu comme l’ancien disciple d’arts martiaux, qui, en devenant un maître, crée son propre art.

Vous en arriverez à développer vos propres pensées et sentiments de confiance indestructible en vous-même ; et puisqu’ils naîtront de vous, ils seront plus adaptés à votre cas, plus faciles et plus automatiques à répéter, donc plus efficaces pour vous.

Qui sait ? Peut-être que vous vous ferez alors de l’argent en revendant la méthode que vous aurez ainsi créée ou permettrez tout au moins à d’autres êtres humains de progresser.

Abordons à présent la clef n° 8.

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Clef n° 8 : Modélisez l’attitude qui vous a conduit à accumuler les petites victoires ; et un jour, vous gagnerez la grande.

Vous avez accumulé de petites victoires ?

Bien ! Bravo !

Dans le but d’avoir la grande, vous devez modéliser votre attitude. Avant d’expliquer pourquoi, il importe de rappeler les définitions des mots «attitude» et «modéliser».

Si en Marketing, l’attitude peut être définie comme une prédisposition d’une personne à l’égard d’un produit, d’une institution, ..., ce mot est pris ici dans son sens premier : «Conduite que l’on adopte dans des circonstances données».

Ainsi, lors d’une cérémonie nationale, il se pourrait que l’on vous demande d’avoir une attitude solennelle. Lors d’un débat, il se pourrait que l’on vous demande d’adopter une attitude de patience et de compréhension. Face à un client, vous devrez adopter une attitude amicale et d’écoute.

Quant au mot «modéliser», il consiste à faire de quelque chose ou de quelqu’un un modèle à suivre. Donc, si vous modélisez l’attitude en ventes de Robert COLLIER, par exemple, cela signifie que vous vous habituez, dans des situations de vente, à vous conduire exactement comme lui. Si vous modélisez l’attitude en politique de Nicolas SARKOZY, cela veut dire que vous vous habituez, lors d’évènements politiques, à vous comporter comme lui.

Peut-être qu’en lisant le paragraphe ci-dessus, vous vous demandez : «Mais modéliser l’attitude, n’est-ce pas tout simplement appliquer les enseignements de la clé n° 6 de la méthode efficace de concrétisation de ses rêves à savoir: apprendre autant de ses victoires, félicitations, compliments que de ses erreurs, échecs et critiques?».

Non, ce n’est pas simplement cela. Ça va beaucoup plus loin ; et c’est justement la raison pour laquelle il est très important de faire de la modélisation de l’attitude à elle seule une clé. Expliquons-nous mieux : si vous suivez les suggestions faites lors de la description de la clé n° 6, vous aurez simplement tendance à analyser la stratégie, la tactique, la méthode, la raison…, la cause qui vous a permis de réussir ou non.

Mais ici, vous irez beaucoup plus loin et analyserez l’attitude qui est un point fondamental bien au-delà de la stratégie, de la tactique, de la méthode.

Pourquoi, vous demanderez-vous ?

Prenons un exemple pour vous permettre d’en comprendre la raison :

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Vous embauchez au service «Gestion des plaintes clients» de votre entreprise une dame qui a son doctorat en gestion de la relation client.

Avec de telles compétences, elle est censée vous abattre un boulot formidable, n’est-ce pas ?! Mais si elle a naturellement une attitude d’impatience et d’incompréhension, va-t-elle satisfaire ou mécontenter le client ? Elle va le mécontenter, n’est-ce pas ?!

Elle sera capable de vous donner un cours sur la gestion de la relation client ; elle sera capable de vous dire combien il est important de savoir écouter un client en colère, d’adopter une attitude de services, etc. Pourtant, dans le feu de l’action, si un client vient lui crier dessus, elle pourrait s’emporter elle-même et mal réagir si elle ne possède pas la bonne attitude. Vous êtes d’accord ?

Sachez à présent que cette histoire est réelle : le Directeur Général d’une compagnie d’assurances a dû m’envoyer un jour une de ses collaboratrices en formation parce que n’y tenant plus, elle avait giflé un client qui l’avait insulté.

Lorsque je la fis passer par une étape de diagnostic, je constatai qu’elle avait suivi par le passé de nombreuses formations sur la gestion de la relation client, mais qu’elle avait été incapable d’en appliquer le contenu. C’est sur sa personnalité qu’il fallait travailler. Il fallait que dans sa personnalité, elle intègre l’attitude adéquate.

Avez-vous vu, en lisant entre les lignes de cette histoire, pourquoi l’attitude est plus importante que tout le reste ? Non ?

Bien ! Prenons le cas inverse pour vous permettre de percevoir totalement ce que vous devinez peut-être déjà : voici une dame qui a à peine son baccalauréat.

Elle n’a jamais reçu un cours sur la gestion de la relation client. Mais elle a une attitude faite de patience, de compréhension, de douceur dans ses propos et de tact. Va-t-elle vous accomplir un travail extraordinaire ? Sans hésiter, la réponse est «oui!».

Pourquoi ?

Parce que quand un client mécontent se présentera devant elle, elle saura naturellement l’écouter, lui poser des questions, laisser le client déverser sa colère sans s’irriter elle-même et chercher à résoudre le problème.

Le client repartira plus satisfait qu’au départ et votre entreprise s’en portera mieux à moyen et long terme. Le jour où vous apprendrez à cette seconde dame les compétences (Par exemple, comment se servir d’un progiciel de gestion des plaintes clients), elle accomplira un travail excellent.

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Zig ZIGLAR, le motivateur n° 1 des États-Unis d’Amérique, l’avait déjà signifié dans sa célèbre phrase : «Votre attitude, non votre aptitude, déterminera votre altitude».

Si vous échouez dans quelque chose, cherchez, en plus de l’aptitude, l’attitude qui vous a manqué. Puis, évitez-les la prochaine fois.

Si vous réussissez dans quelque chose, cherchez, en plus de l’aptitude, l’attitude qui vous a manqué. Puis, dupliquez-les la prochaine fois. Mais portez toujours une attention toute particulière à l’attitude pour la raison principale évoquée ci-dessus.

Par ailleurs, voici une autre raison primordiale pour laquelle l’attitude doit plus retenir votre attention : c’est l’attitude qui conduit à l’aptitude.

Par exemple, vous ne deviendrez jamais un brillant orateur si votre attitude n’est pas celle de quelqu’un qui désire ardemment faire passer un message et convaincre. C’est en adoptant une telle attitude, qu’avant le jour de votre exposé, vous ferez des recherches dans le but de sélectionner les meilleurs arguments, les meilleures statistiques, les meilleurs exemples. Ce faisant, vous deviendrez apte à convaincre votre auditoire sur votre sujet.

Un autre exemple ? Même si vous avez les meilleurs logiciels de gestion du temps, vous ne les utiliserez qu’à partir du moment où vous déciderez que votre temps vaut de l’argent.

Tant que vous n’aurez pas adopté l’attitude disciplinée et rigoureuse de l’homme qui déteste perdre son temps, le logiciel dormira quelque part sur votre ordinateur. Vous n’apprendrez pas à vous en servir. Vous n’en développerez pas l’aptitude ; et même s’il vous arrive de l’utiliser, vous n’en prendrez pas l’habitude.

Modélisons donc l’attitude qui nous a conduit aux petites victoires ; et un jour, nous aurons la grande. Pour pouvoir le faire, voici les deux questions centrales que nous devons nous poser :

a. Quelle(s) attitude(s) m’ont conduit à faire des erreurs, vivre des échecs et subir des critiques ?

b. Quelle(s) attitude(s) m’ont conduit à avoir des victoires, être félicité et complimenté ?

En répondant à la première question, vous découvrirez quelles attitudes éviter désormais. En répondant à la seconde question, vous découvrirez quelles attitudes modéliser.

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Le secret pour y répondre efficacement, c’est de faire une analyse profonde.

Revoyez vos différentes listes (liste des victoires, liste des compliments et félicitations, liste des erreurs, liste des échecs, liste des critiques objectives reçues) et demandez-vous quelles attitudes se cachaient derrière chaque victoire, félicitation ou compliment reçu, échec, erreur et critique objective reçue ?

Tout ce qui vous restera à faire sera alors de transformer cette attitude en habitude de vie. Vous accumulerez alors de plus en plus de petites victoires jusqu’au jour où la grande deviendra vôtre ; et une fois que vous aurez ainsi concrétisé un grand rêve, atteint un grand objectif, vous pourrez vous attaquer, avec une confiance plus accrue en vous-même, aux autres grands rêves ou objectifs de votre vie.

Mais souvenez-vous toujours non seulement d’adopter l’attitude émotionnelle et mentale en adéquation avec le rêve que vous voulez concrétiser, mais également d’appliquer la méthode efficace de concrétisation des rêves transmise dans cet ouvrage.

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Ce livre est fait pour vous guider pas-à-pas dans l’attitude émotionnelle et mentale à adopter pour acquérir une confiance infaillible en vous-même.

Vous allez y découvrir des méthodes et des techniques pour progresser à votre rythme, ainsi que les clefs essentielles pour réaliser vos rêves en toute sérénité.