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Aînés | Dossier Argent Lundi 24 septembre 2012 CAHIER PUBLICITAIRE page 13 pages 2 et 3 page 6 page 4

Les Aines 24 Septembre

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Aînés | Dossier Argent

Lundi 24 septembre 2012

CAHIER PUBLICITAIRE

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LE JOURNAL DE MONTRÉAL | AÎNÉS | Lundi 24 septembre 2012 2

Par Marcel Godette

Pierre Trudeau disait : « Rare-ment la carrière d’un athlèteaura été aussi exemplaire. Parson courage, son sens de la dis-cipline et de l’honneur, son in-

telligence vive, sa finesse et son magni-fique esprit d’équipe, Jean Béliveau adonné un prestige nouveau au hockey. »

Quant à Brian Mulroney, il souhaitait luiconfier un poste de sénateur tandis queJean Chrétien a voulu en faire le chefd’État en lui proposant, en 1994, le titrede Gouverneur général du Canada.

Généreux et paternel« C’était tout un honneur, mais c’étaitaussi beaucoup de responsabilités etun engagement ferme à représenterle Canada à travers le monde. Élise,avec laquelle je fêterai 60 ans de ma-riage le 27 juin 2013, était consentan-te à me suivre à Rideau Hall. Mais, enraison du décès encore récent denotre gendre, nous y avons renoncéafin d’être davantage présents auprèsde notre fille Hélène et ses deux ado-rables fillettes, Mylène et Magalie.

Pour offrir la sécurité financière à sespetites-filles, Jean Béliveau décida en

2005 de vendre aux enchères une par-tie des souvenirs associés à ses perfor-mances. La vente rapporta près d’unmillion, plus qu’il n’en n’a gagné au filde sa glorieuse carrière.

Lorsqu’il fut victime d’acci-dents vasculaires céré-braux, Hélène et ses deuxfilles, maintenant âgéesde 28 et 26 ans, lui ont té-moigné amour et tendresseen le veillant jour et nuit.

« Vous revenez de loin, mon-sieur Béliveau, m’a dit le mé-decin… Vous êtes fait fort, m’aaussi lancé une infirmière.

« Je suis en effet chanceux dem’en être sorti sans paralysie »,précise en souriant celui qui futl’un des plus élégants et habilespatineurs de l’histoire du hockey.

« Le tapis roulant me fait reprendredes forces et le besoin d’une siesteest moins présent », dit celui qu’ona aussi surnommé affectueuse-ment « Le Gros Bill », intronisé auTemple de la renommée du hockeyun an après avoir accroché ses patinsau clou de la retraite.

Hockey Canada vient de l’honorer, enmême temps que Gordie Howe etWayne Gretzky, en lui décernantl’Ordre du hockey au Canada pourl’impact extraordinaire qu’il a eu sur

le développement du sport au pays.

Athlète remarquable, homme d’influence et distingué philanthrope,Jean Béliveau a célébré, le 31 août, les 81 ans d’une vie débordanted’exploits marquée sous le signe de la générosité et du don de soi.Trois premiers ministres - Pierre Elliott Trudeau, Brian Mulroney et JeanChrétien - ont eu en haute estime celui qui a participé à 17 des 24conquêtes de la coupe Stanley des Canadiens, dix à titre de joueuret capitaine, et sept en tant que vice-président de l’équipe.

Encore plus grandque nature

Jean BéliveauAînés | Témoignage

Jean Béliveau est l’un desrares joueurs du Canadienà qui cette coupe Stanley

miniature a été remisepour commémorer les cinq

conquêtes consécutives, de1956 à 1960.

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Aînés | Témoignage

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Lorsque Jean Béliveau a accroché ses patins au clou de la re-traite, le Canadien lui a réservé une mémorable soirée au Fo-rum, le 24 mars 1971. Au lieu de le combler de cadeaux commele voulait la tradition, le Tricolore a créé à sa demande la Fon-dation Jean Béliveau et lui a remis un chèque de 155 000 $pour le mieux-être des enfants défavorisés. « Vingt-deux ansplus tard, dit-il, j’ai confié les actifs de la fondation aux ges-tionnaires de la Société pour les enfants handicapés du Qué-bec, avec la consigne de verser les revenus annuels au CampPapillon. » Au cours des 19 dernières années, l’actif net de la fonda-tion est passé à plus de 1,5 million, tout en versant un million en capitalisation au Camp Papillon. «J’en suis fier et davantage à l’égard

des 300 bénévoles qui, annuellement, assument la corvée de répareret de rénover, en une seule journée, quelque 80 bâtiments et pla-teaux d’activités.»L’INOUBLIABLE ANNÉE 1972Exceptionnellement, il a été intronisé au Temple de la renom-mée du hockey l’année suivant sa retraite. C’était aussi l’annéede la Série du siècle et des Jeux de Munich. « J’aurais aimé par-ticiper à la Série du siècle mais, à 41 ans, je n’avais plus lesjambes pour jouer sur les grandes patinoires d’Europe. J’auraisaussi aimé représenter le Canada à des Jeux olympiques.Mais, à mon époque, les hockeyeurs professionnels n’étaientpas les bienvenus. « Invité par l’Association olympique cana-

dienne aux Jeux de Munich, j’ai salué quelques athlètes cana-diens au village olympique quelques heures avant la tuerie.Ce n’est que le lendemain, en allant prendre le train vers Inns-bruck, que j’ai appris l’horrible drame. »

ET L’AVENIR DU CANADIEN?« Avec la parité dans la Ligue nationale, on ne peut prévoirquand le Canadien gagnera sa prochaine coupe Stanley.Marc Bergevin vient de doter son équipe de joueurs qui ontdu muscle. Je me souviens des années 60 quand nosjoueurs se faisaient brasser, dit-il, à quel point l’avènementdes Ted Harris, John Ferguson et Lou Fontinato a aidé à fairela différence. »

Élise et Jean Béliveau, qui célébreront leur60e anniversaire de mariage en juin 2013,posent fièrement devant une peinture faisantvoir leurs souriantes petites-filles Magalie et Mylène.

FAITS SAILLANTSNé : Trois-Rivières, le 31 août 1931

Adolescence : Victoriaville

Junior : Victoriaville et Québec

Sénior : As de Québec

Canadien : 1953 à 1971

Saisons régulières : 507 B - 712 A

Séries éliminatoires : 79 B - 97 A

Équipes d’étoiles : 1re (6), 2e (4)

Capitaine : 10 ans

Coupe Stanley : 10 (joueur), 7 (vice-président)

Trophées : Hart (2), Art Ross (1), Conn Smythe (1)

Temple de la renommée : 1972

Trois buts en 44 secondes : révision règlement pénalité

Organisation Canadien / Molson / Ambassadeur : 60 ans

Ordre du Canada : Officier, 1969; Compagnon, 1998

Ordre du Québec : Officier, 2006; Grand Officier, 2008

Colisée Jean Béliveau : Longueuil

Pavillon Jean Béliveau : Victoriaville

Bronze : Place du Centenaire- Centre Bell / Colisée Jean BéliveauSA FONDATION LUI TIENT À COEUR

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Consommer de la viande pas assez cuite, ne pas se laver lesmains après avoir touché à unanimal domestique ou avoirchangé une couche, par exemple,

peuvent être la cause de complicationsgraves ou constituant même un danger demort chez les adultes plus âgés.

Il est donc important que les adultes de 60 ans et plus prennent des précautionsadditionnelles lorsqu'ils manipulent les aliments.

Suivez ces conseils sur la manipulationsécuritaire des aliments que vous prodi-guent les spécialistes de Santé Canada :

• Lorsque vous faites vos emplettes, sépa-rez la viande, la volaille, le poisson etles fruits de mer crus des autres ali-ments dans le chariot d'épicerie pour

éviter que les bactériesdes aliments crus ne

se propagent auxaliments prêts-à-

manger.

• À l'épicerie, achetez les aliments froidset congelés en dernier.

• À la maison, rangez la viande, la volaille, le poisson et les fruits de mercrus au bas de votre réfrigérateur pouréviter que les liquides ne s'égouttentsur les autres aliments.

• Lavez-vous les mains soigneusementaprès avoir manipulé des aliments cruset lavez les assiettes et les ustensilesdont vous vous êtes servis avant de les réutiliser.

• Lavez les fruits et les légumes à l'eaufroide du robinet. Utilisez une brosse àlégumes pour laver les fruits et légumesà peau ferme tels que les carottes, lespommes de terre, les melons et lescourges.

• Gardez vos surfaces de travail propreset à l'abri des bactéries. Vaporisez régu-lièrement vos surfaces de travail à l'ai-de d'un désinfectant commercial oud'une solution contenant 5 ml (1 c. àthé) d'eau de javel et 750 ml(3 tasses) d'eau quevous aurez verséedans un vaporisateurbien étiqueté.

• Lavez vos sacs réutilisables fré-quemment, surtout les sacs servant àtransporter des aliments crus.

• Conservez au réfrigérateur la viande, la volaille, le poisson et les fruits de mer crus.

• Réglez la température de votre réfri-gérateur à 4°C (40°F) ou moins et latempérature de votre congélateur à - 18°C (0°F) ou moins. Vous maintien-drez ainsi vos aliments hors de la « zonedangereuse » (soit entre 4°C (40°F)et 60°C (140°F) où les bactéries prolifèrent rapidement.

Vous trouverez d'autres conseils sur la ma-nipulation, la décongélation et la cuissondes aliments, ainsi que des listes d'ali-ments à éviter et de substituts plus sûrsdans la section sur la salubrité des ali-ments du site web de Santé Canadawww.canadiensensante.gc.ca ou en com-posant le 1 800-O-CANADA pour deman-der de recevoir par la poste la brochure in-titulée Guide sur la salubrité desaliments pour les 60 ans et plus.

Source : L’édition Nouvelles

À l'âge de la retraite, les gens veulent profiter davantage de la vie et se détendent après de nombreuses années de travail acharné pour survenir aux besoins des êtres qui leur sontchers. Mais saviez-vous qu'avec l'âge le système immunitaire aplus de mal à lutter contre les bactéries et les virus?

est cruciale pourles 60 ans et plus

Aînés | Santé

La salubritédes aliments

CLAIRE JOLICOEUR Directrice des cahiers et projets spéciaux, le Journal de Montré[email protected]

JACQUES LAPLANTEDirecteur adjoint et chef de la rédaction des cahiers spé[email protected]

JOSÉE PANET-RAYMONDAssistante à la coordination des cahiers spéciaux

Service de la publicité 514 521-4545, poste 2222Vous avez des commentaires? [email protected]

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Aînés | Société

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Généralement, tout se passebien, mais, dans certains cas,les grands-parents sont effecti-vement aux prises avec un pa-rent qui projette sa haine du

conjoint sur les grands-parents. « Je n’ai-me plus le père de mes enfants, je n’aimeplus ses parents non plus. » Et voilà que cesont les enfants qui paient le prix de cesentiment qui habite l’un des parents. Lerésultat : des grands-parents privés dudroit de voir leurs petits chéris !

Que peuvent alors faire les grands-parentsdevant une telle problématique? D’abord,la loi ne permet pas aux parents de faireobstacle aux relations que les grands-pa-rents veulent entretenir avec leur petit-filsou petite-fille.

Bien entendu, le faire comprendre au pa-rent récalcitrant n’est pas toujours chosefacile. Si l’entente à l’amiable n’est paspossible, les grands-parents doivents’adresser au tribunal en présentant une

requête pour se faire attribuer des droitsd’accès qui leur permettront alors de sortir l’enfant et/ou de le visiter.

Ce droit d’accès n’est cependant pas automatique. Le juge analysera plusieurséléments. Il s’assurera que les grands-parents ont une inf luence positive sur leurs petits-enfants. Dans certainscas, des grands-parents ont tendance às’approprier l’autorité parentale, rôlepourtant réservé exclusivement aux parents en vertu du Code civil. Dans untel contexte, s’il est manifeste que ce com-portement empêche l’un des parentsd’exercer son rôle, il se peut que le jugerefuse d’accorder un droit d’accès éten-du. Peut-être seulement quelques visites annuelles seront à l’agenda.

La violence verbale et physique envers un enfant n’est pas acceptable. Ainsi, l’undes grands-parents qui fait subir un teltraitement se verra vraisemblablementrefuser tout droit d’accès.

L’enfant peut avoir aussi son mot à diredans toute cette histoire. Dépendammentde son âge, son avis pourra être pris enconsidération. Celui-ci peut avoir sespropres raisons de garder certaines dis-tances avec ses grands-parents. Le jugedécidera alors d’en tenir compte ou non.

Mais la chose la plus importante : c’estque le juge décidera toujours en fonctionde l’intérêt de l’enfant et non de celui desgrands-parents ou des parents. Dans lessituations « normales », il ne fait aucundoute qu’il est de l’intérêt de l’enfant decontinuer à entretenir ces liens déjàcréés dans les dernières années.

Retenons que ce sont surtout aux parentsde faire en sorte que ces liens se main-tiennent. Pour ce faire, plusieurs moyensexistent, le téléphone et la correspondan-ce, bien sûr, mais également des moyenstechnologiques fort intéressants : Inter-net, Skype, Facetime, Facebook, etc.Alors chers grands-parents, à vos ordis !

La séparation et le divorce font malheureusement partie d’une nouvelle réalité familiale. Les parents et les enfants vivent souvent difficilement cet épisode de la vie, mais les grands-parents aussi. Ils sont confrontés à cette peur de ne plus voir leurs petits-enfants, une peur justifiée ou non?

des grands-parentsLes droits d’accès

Par Cindy Gilbert — Notaire

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Les paupières sont la partie duvisage qui montrent le plus ra-pidement des signes de vieillis-sement. Poches sous les yeuxou paupières tombantes peu-

vent donc donner un coup de vieuxindésirable à n’importe quel visage.

À la Clinique des Yeux Drummond, fon-dée il y a près de 20 ans, on peut corri-ger facilement ces petits défauts esthé-tiques. « J’ai l’entière compétence pourremédier aux maladies de l’œil. Et grâceà une simple intervention, je peuxlibérer le visage de l’apparence souventdisgracieuse des paupières et despoches sous les yeux qui lui donnent unaspect fatigué», explique le Dr Conrad C.Kavalec, ophtalmologiste et cofondateurde la clinique.

Après un examen ophtalmologique etun bilan préopératoire, les patients serendent à Institut de L’œil de Montréal

où le Dr Kavalec procède à la blépharo-plastie. Cette chirurgie, sans douleur,sécuritaire et pratiquée sous anesthésielocale, consiste à retirer, grâce à un la-ser pulsé, les excès de peau et dematières adipeuses accumulés autourdes yeux. Par la même occasion, lesrides et ridules sont estompées, et laligne des sourcils retrouve son aspectde jeunesse.

L’intervention chirurgicale ne prendque 60 minutes pour deux paupières, ouenviron 90 minutes pour les paupièresdu haut et du bas. Le patient peutrentrer à la maison le jour même et il nesera en convalescence qu’une ou deuxsemaines.

Le coût d’une blépharoplastie est de3 000 $ pour deux paupières, et de4000$ pour quatre paupières.

Pour se fairede beauxyeux

Aînés | Santé

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L’écoledans les années 50La récréation est terminée. Dès le lendemain de la fête du Travail, tous lesenfants de la paroisse marchent vers leur école respective. En cetemps-là, les écoles de quartier pleuvaient. À l’ombre de chaque églisese dressaient l’école des garçons et l’école des filles, et les communautésreligieuses dirigeaient d’une «main de fer» ces institutions du Québec,répondant aux directives du Département de l’instruction publique.

LE JOURNAL DE MONTRÉAL | AÎNÉS | Lundi 24 septembre 2012

Par Marcel Tessier Historien

La rentréeLa veille, ma mère asorti mon pantalon leplus propre ainsi que

ma plus belle chemise et mon père aciré mes souliers. Pour mes sœurs, c’estplus élaboré : tunique bleu marine lavéeet repassée, blouse blanche, cheveux àfriser, etc. Après avoir assisté à la messede 6 h à l’église, située tout près, nousavalons nerveusement notre petit déjeu-ner, nous endossons notre sac d’écolequi contient les instruments élémen-taires dans un petit coffre de bois :crayons, petites plumes, gomme à effa-cer, règle…et nous prenons la rue. Ences temps bénis, pas d’autobus jaunes.Une marche de santé de 10 minutes toutau plus et nous sommes rendus.

Dans la salle de récréation, les élèves seretrouvent pêle-mêle, formant des petitsgroupes. Les plus vieux se connaissentet savent à quoi s’attendre. Les plusjeunes, timides, certains retenant deslarmes, attendent qu’on leur dise où sediriger. Le frère directeur arrive sur scè-ne, sévère, la voix haut perchée, il exigeun silence parfait. Après un bref messa-ge, les frères titulaires s’approchent et,devant eux, les élèves s’alignent selonles classes : 7e, 6e, 5e, …

En classeChaque religieux titulaire prenait soinde son local et le décorait selon sesgoûts. Il était le maître des lieux. Dansma classe, une devise est écrite à gauchedu tableau : D + S (Dieu seul) suivied’une pensée religieuse différente àchaque jour de l’année. La journée com-mence par une prière et l’étude détailléedu «petit catéchisme» à apprendre parcœur, commentée et expliquée par le « frère » suivie d’une lecture de « l’Histoi-re Sainte ». Et qui ne se souvient pas desfameuses dictées de français très popu-laires à l’époque et qui, chaque jour, fai-saient grimacer les moins doués.

10 h 15. La cloche sonne pour la récréa-tion à l’extérieur pour tout le monde oudans la grande salle les jours de pluie. Deretour en classe, assis à notre bureau ri-vé au sol et dont le couvercle était percéd’un trou pour recevoir l’encrier, les brascroisés, nous attendons la suite : lectureorale, rédaction de textes,…L’après-midi,c’était toujours l’arithmétique :problèmes, calcul mental, calcul écrit et,pour terminer cette journée chargée,vers 15h30, on avait droit à une leçond’histoire du Canada, mettant en vedetteles exploits des Cartier, Champlain,Bourgeoys, Mance et, bien sûr, les mis-sionnaires massacrés par les méchants

Aînés | Histoire

Que de souvenirs garde chacun de nous de sa vieille école, comme sans doute cesélèves du primaire photographiés au début des années soixante.

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Amérindiens. Le vendredi après-midi,c’était l’heure du dessin, moment exal-tant pour les plus doués, mais exaspé-rant pour les « sans-dessin ». La semainese terminait par le cours de bienséanceet le lavage des pupitres.

L’appartenanceNotre école nous appartenait, c’étaitnotre deuxième chez-nous. Elle repré-sentait la seule préoccupation des reli-gieux et des religieuses qui se don-naient corps et âme. Aller à l’école,c’était aussi choisir une activité. Les re-ligieuses invitaient les jeunes filles àprendre des leçons de piano, de tricot endehors des heures de classe. Chez lesgarçons, il y avait deux choix importants: enfant de chœur ou membre de la cho-rale. Bien sûr, les premiers prenaient

part aux nombreux offices religieux, ha-billés d’une soutane noire ou rouge se-lon la liturgie et les autres pratiquaienttous les midis, au local de musique, lespartitions nécessaires aux célébrations.

La disciplineDiscipline, ce mot aujourd’hui souventcondamné, régnait à l’école. La polites-se était de mise, jamais un « frère » etune « sœur » n’auraient supporté d’êtretutoyés. Il y avait une grande distanceentre le maître et l’élève. D’ailleurs,même en classe, le bureau du maîtreétait installé sur une tribune, signed’autorité. Les devoirs et les leçonsétaient de rigueur. Chaque jour, on de-vait écrire dans un petit carnet les le-çons à apprendre et le faire signer parnos parents. Chaque mois, nous rece-

vions un bulletin et lesnotes de chaque matièreétaient colligées. Un es-

pace y était réservé pourle comportement. Mal-heur à nous si, en appor-tant notre bulletin à fai-re signer, une « croix »s’y trouvait. Après nousavoir questionné et ser-monné, nos parents pre-naient rendez-vous avecle frère titulaire pour enconnaître la raison. Lahonte nous envahissaittotalement…

Le clergéDurant les années 50, le clergé pre-nait toute la place dans l’éducationau Québec. L’école de paroisse si-tuée près de l’église se confondaitavec elle. Le curé en était le grandmanitou. Ses visites à l’école étaienttout un spectacle! Il faisait le tour desclasses. Reçu comme un roi, il ques-tionnait les élèves, leur faisait sortirleur chapelet, objet par excellence deleur pratique religieuse, leur distribuaitdes images saintes et ne manquait pasde les inviter à respecter les commande-ments de Dieu et de l’Église.

Punitions et récompensesVous vous souvenez sûrement de l’im-portance de la belle écriture. Dès lespremières années d’école, les enfantspratiquaient la calligraphie. On insistaitbeaucoup pour que les mots suivent la

ligne horizontale et on devait utiliser untransparent placé sous la page commeguide. Le lendemain de ce devoir diffici-le, on récompensait le travail bien faitpar un collant représentant une étoileou un petit ange apposé dans le cahier.Dans ce monde de jovialité, de récom-penses et de religion, il y avait aussi desmoments moins conviviaux…En effet,des punitions corporelles, hélas,existaient surtout chez les garçons. Ledirecteur avait le pouvoir de donner la«strappe» à un élève indiscipliné. Quelmoment horrible. L’élève pris en défaut

Aînés | Histoire

La strappe : quel moment horrible ! C’était douloureux d’entendre ces bruits,ces pleurs et surtout de sentir la peur quis’accrochait à ceux qui en étaient témoins

sortait de la classe et le bon « frère », ar-mé de son instrument, administrait descoups puissants sur les mains du cou-pable. C’était douloureux d’entendre cesbruits, ces pleurs et surtout de sentir lapeur qui s’accrochait à ceux qui enétaient témoins. Malheureusement,c’était la norme acceptée par la sociétéd’autrefois. D’autres punitions étaientaussi administrées. Pendant la dictée dumatin, parfois, le « frère», se promenantdans les rangées, distribuait des coupsde règle aux malheureux qui faisait desfautes. Les copies et le bonnet d’âneaffublaient souvent les élèves moins in-téressés.

Cette grande famille élargie vivait en-semble durant sept ou neuf années,avant que les finissants du tempss’orientent vers des études supérieuresou s’éparpillent un peu partout dans lemonde du travail. Cette société tisséeserrée a sûrement formé des femmes etdes hommes remplis de bonnes inten-tions, mais aussi des citoyens frileux…

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Par Cindy Gilbert — Notaire

Des obligations financières, nousen avons tous, et souvent beau-coup : le téléphone, le câble,l’électricité, les cartes de crédit, lalocation de la voiture, le bail, etc.

Mais, lorsque survient la maladie, que l’ondoit être hospitalisé pendant une périodeplus longue que prévue, est-ce que je suis en-core tenu à toutes ces obligations?

Il faut d’abord dire que toutes les obligationsfinancières ne s’effacent pas quand survientla maladie ou une longue hospitalisation. Parcontre, dans certaines circonstances, il estpossible de mettre fin à certains services oucontrats.

Voyons quelques exemples:La location d’une automobile oblige forcé-ment la signature d’un contrat avant lalivraison. Qui dit contrat dit respect des

conditions! Deux parties se sont entendues.L’une d’elle ne peut mettre fin au contratunilatéralement. Tant que l’échéance de lalocation n’est pas arrivée, le locataire est te-nu de faire les versements de la façon indi-quée, pendant toute une période détermi-née. Malheureusement, la maladie ainsique l’hospitalisation ne sont pas des causespour mettre un terme à ce contrat signé.Vous serez dans l’obligation d’effectuer vosversements jusqu’à l’échéance. La meilleu-re solution est peut-être de vendre le véhicu-le et de rembourser la compagnie de crédit.

Certains auront plus de chance : en effet, ilest possible, lors de la location, d’adhérer àune assurance invalidité, et ce, pourquelques dollars de plus par mois. Ainsi,advenant une incapacité à faire les verse-ments mensuels à la suite d’une maladie,par exemple, la compagnie d’assurance yverra à votre place. Malheureusement,l’âge avancé d’une personne décourage lescompagnies d’assurance à dire oui à unedemande d’assurance invalidité.

En est-il de même du contrat de téléphoniecellulaire? Dans ce cas, la situation estquelque peu différente. La Loi sur laprotection du consommateurpermet de mettre fin à uncontrat à durée déterminée(le contrat de téléphoniecellulaire en est un). Toute-fois, le commerçant (dansnotre cas, la compagnie detéléphone) pourra exi-ger des frais de rési-liation, lesquelssont mentionnés aucontrat. Ce sera lamême chose pourVidéotron, Bell; l’an-nulation de ces servicespeut être demandée, enéchange de frais de résilia-tion.

Concernant les cartes de crédit, les em-prunts bancaires, doit-on en arriver à lamême conclusion? Rien à faire, ces dettesdemeurent dues, au mieux il faut payermensuellement le paiement minimum de-mandé. Seule l’assurance invalidité vouslibérera de cette obligation.

J’ai acheté des meubles avant mon hospita-lisation, mais ils n’ont pas encore été li-vrés, puis-je demander l’annulation ducontrat? Ce n’est pas aussi simple. En fait,les politiques de retour et d’annulation dif-fèrent d’un commerçant à l’autre. Riendans la loi n’oblige ce dernier à reprendreles biens achetés ou à annuler cette vente.Pour cette raison, il faut bien lire la poli-tique de retour et d’annulation avant d’ef-fectuer tout achat. Bien sûr, vous pourrezdemander qu’il n’y ait pas de livraison,mais il se peut fort bien qu’on refuse devous rembourser.

Maintenant, qu’arrive-t-il avec mon baild’habitation? La signature du bail vousoblige à payer votre loyer chaque mois, mê-me si vous êtes confiné dans votrechambre d’hôpital. Par contre, si par la sui-

te, vous devez emménager dans uncentre d’hébergement et desoins de longue durée ou dansun foyer d’hébergement, dansce cas, vous avez l’opportuni-té de donner à votre proprié-

taire un avis de résilia-tion et celle-ci pren-

dra effet deuxmois après l’en-voi de cet avis.Dès ce moment,votre seul enga-gement est depayer deux moisde loyer.

qu’advient-il de mesobligations financières?

La maladiefrappe…

Aînés | Santé/Sécurité

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Par Josée Panet-Raymond

Dans le cas de ce talentueux artis-te, on ne peut pas parler de voca-tion tardive, mais plutôt de pas-sion différée. Pendant la trentai-ne d’années d’une carrière bien

remplie dans les médias, Marc Chatellen’avait jamais vraiment eu le temps demettre en pratique son talent inné pour ledessin, outre quelques bandes dessinées etcaricatures dans les « petits journaux» pourlesquels il a travaillé dans les années 70.

En 1997, le nouveau retraité, alors âgé de 62ans (il en a aujourd’hui 78) se met à la pein-ture et apprend à peaufiner sa technique, «par la bonne vieille méthode d’essai et d’er-reur », dit-il. Son art naïf, coloré et très détaillémet en vedette des scènes du Québec des an-nées 50 et 60. Ce ne sera pas long que l’ons’intéresse à son art. Lors d’une première ex-position à la galerie de Charlotte et Hervé, lecomédien Rémy Girard fera l’acquisitiond’une de ses toiles. « C’est ce qui a donné unbon coup d’envoi à ma carrière de peintre »,dit Marc Chatelle. Cette même année, il semérite aussi le premier prix du Cercle des ar-tistes peintres et sculpteurs du Québec.

De pompisteà journalisteEn bon autodidacte, Marc Chatelle a apprisla peinture sur le tas, un peu comme sa pro-fession journalistique. Débarqué au Québecà l’âge de 20 ans en 1956, ce Français d’ori-gine gagnera sa vie en faisant 36 petits mé-tiers, dont livreur de pain Pom, et commisdans des stations service. C’est d’ailleurs en1966, à la station BP coin Sherbrooke et deLorimier, qu’il fera son entrée dans le mon-de journaliste. «J’y ai fait la rencontre de Ber-thold Brisebois, un éditeur de journaux etancien collègue de Pierre Péladeau, qui m’ademandé de rédiger un constat d’accident. Ila tellement aimé mon écriture, qu’il m’a in-vité à venir travailler pour lui. » Au fil desans, M. Chatelle écrira pour plusieurs publi-cations dont le Petit Journal, Photo-Journal,l’Almanach Éclair, le Miroir et la Semaineillustrée. Il aura comme collègues FernandRobidoux, Paul Dupuis, Michel Pagé, JeanDuceppe et côtoiera les plus grands de la co-lonie artistique québécoise, dont plusieursavec qui il garde encore contact.

Puis un jour, Pierre Péladeau l’invite à sejoindre à l’équipe d’Écho Vedettes, journal ar-tistique de Québécor qu’il finira par diriger

pendant 17 ans jusqu’à sa retraite. Travailleuracharné et grand passionné, Marc Chatellemet autant de fougue dans ses œuvres qu’ilmettait dans son journal. «La nuit je rêve auxretouches que je ferai à mes toiles, tout com-me je rêvais aux manchettes que je mettrai lelendemain dans le journal», rigole-t-il.Depuis sa «retraite», Marc Chatelle a réali-sé quelque deux cents toiles. Ses tableaux

débordant de nostalgie pour les gens, lessymboles et les lieux d’une autre époque,font le délice des collectionneurs. Plusieursont été vendues à des particuliers, dont levice-président de Ford à Détroit, alors qued’autres peuvent être admirées dans lesplus belles galeries dont le Balcon d’art àSaint-Lambert, Règles de l’art à Saint-Sau-veur et Charlotte à Deux-Montagnes.

Lorsque Marc Chatelle a pris sa retraite comme direc-teur du journal Écho Vedette, ses collègues lui ont offertune boîte de peinture. Ils n’auraient pu mieux choisir,puisque ce cadeau tracera la voie vers une deuxièmecarrière florissante pour ce peintre autodidacte. Comme quoi il n’est jamais trop tard pour bien faire!

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Aînés | ProfilMarc Chatelle

De pompiste à journalisteà artiste peintre

Marc Chatelle pose fièrement devant sesœuvres qui démontrent avec détail, charme

et couleur le Québec des années 50 et 60.

Cette toile a été réalisée pour souligner 40e anniversaire du Journal de Montréalen 2004. À remarquer la reproduction de la toute première édition.

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«Ces deux résidences privéesà but non lucratif, apparte-nant aux Sœurs de la Provi-dence et gérées par la cor-poration Phare Providence,

offrent un milieu de vie paisible, harmo-nieux, dynamique et adapté aux besoins desrésidents», informe Suzanne Penney, coor-donnatrice des Résidences de la Providence.« De plus, dit-elle, des services et pro-grammes sont offerts afin de permettre à cha-cun de vivre selon son rythme et sesaspirations dans des endroitstrès agréables où convivialitéet sécurité font bon ménage.»

Des activités pourtous les goûtsLa résidence Providence Saint-Dominique a pignon sur rue au95 est, boulevard Saint-Joseph,sur le Plateau Mont-Royal, adja-cente au Centre de santé et desservices sociaux Jeanne-Mance. À

deux pas de la rue Saint-Laurent et de sescommerces, la résidence fait face au ParcLahaie où, de mi-juin à fin octobre, un marchémaraîcher permet, deux fois la semaine, defaire le plein de denrées alimentairesfraîches. L’établissement est voisin de l’égliseEnfant-Jésus, plus ancienne église du PlateauMont-Royal. Aussi, dans les hauteurs dece merveilleux havre de paix, la vue surMontréal est imprenable. La Résidence offreà juste prix tous les ser-

vices que les aînésapprécient, avec la vuesur le Mont-Royal enprime.

Quant à la résidence ProvidenceNotre-Dame-de-Grâce, elle est sise au 5240,chemin Côte-Saint-Luc, à la jonction desquartiers du même nom et de Côte-des-Neiges, où on retrouve également toute une

gamme de services et de commerces.La résidence est entourée d’unmagnifique jardin où les rési-dents peuvent se détendre entoute quiétude. La résidence,qui accueille une centaine d’aî-nés, est un bâtiment acquispar les Sœurs de la Providen-ce en 1899 qui a servi d’hôpi-tal à l’origine. Totalement ré-nové il y a quelques années,l’établissement offre des uni-tés de logement pour tous lesgoûts, une très belle salle àmanger où les convives sontservis à table et des espacesde détente pour des ren-

contres amicales autour dela table de billard ou de jeuxde société.

Un peu d’histoireLa Congrégation des Sœurs dela Providence - fondée en 1843par la Bienheureuse Émilie Ta-vernier-Gamelin – poursuitainsi sa mission et son histoired’engagement à l’égard desautres, en rendant accessiblesdes résidences répondant auxbesoins des aînés.

Que vous soyez un aîné autonome ou en légère perte d’autono-mie, sachez qu’un merveilleux choix de vie s’offre à vous, à lahauteur de vos attentes, à prix abordable et à proximité de tousles services. Les Résidences de la Providence sont vraiment dédiées aux besoins des ainés.

Les Résidencesde la Providence,

ovidenceNotre-Dame-de-Grâce, elle est sise au 5240,

une vie à votre choix!

• Studios, appartements,logements : 210 / 710 pieds carrés

• Logements : 1 1/2, 2 1/2, 3 1/2

avec cuisinette

• Espaces loués non meublés

• Salle à manger / service aux tables

• Chambres incluant trois repas : 994 $ / 1 467 $

• Forfaits repas

• Plateau à la chambre *

• Repas aux visiteurs *

• Salle de bain privéeou partagée, avec douche adaptée

• Aide au bain *

• Bureau de santé

• Visite de médecin sur place

• Gestion des médicaments *

• Gestion des programmesgouvernementaux *

• Laveuse et sécheuse à l’étage *

• Ménage / lessive *

• Surveillance / 24 heures

• Système de communication d’urgence

• Service du culte

• Activités communautaires avec animateur

• Service de câblodistribution de base

• Stationnement intérieur

• Salon de coiffure *

• Hygiéniste en soins des pieds *

• Saint-Dominique : 514 274-7611

• Notre-Dame-de-Grâce : 514 487-6050

[email protected]

(*) Services disponibles moyennantdes frais additionnels

Aînés | Vivre

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À votre service

RésidenceSymphonieÎles-des-SœursOffrant de magnifiques vues sur le fleuve d’uncôté, et le golf de l’Île-des-Sœurs de l’autre, la Rési-dence Symphonie offre un style de vie luxueux etabordable, près de la nature. Les résidences offrent319 appartements de trois ou quatre pièces debonne grandeur, tous équipés d’une cuisine, pourretraités autonomes ou semi-autonomes.

Les résidents ont accès à une multitude deservices : salles à manger, bistro, salon de coiffure,piscine, bibliothèque, simulateur de golf, allée dequilles, et bien plus encore. S'ils en ont besoin, desservices d’infirmières et de préposés sont égale-ment disponibles 24 heures sur 24.

Pour ceux qui souhaitent conserver une vie active,des sorties sont organisées chaque semaine :musée, casino et même une croisière annuelle.

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Aînés | Services

Le bénévolat,un enrichissementcollectifOrganisme à but non lucratif, le Centre d’action bénévole(CAB) de Montréal-Nord existe depuis 27 ans. Il est là pourvous aider à trouver une activité bénévole devant per-mettre de vous épanouir, mettre à profit vos compétenceset faire un changement dans votre communauté.

Le CAB offre plusieurs activités de bénévolat et, grâce à lacollaboration du Centre d’action bénévole avec une centai-ne d’organismes communautaires et d’institutions deMontréal-Nord et de l’Île de Montréal, les possibilités d’ac-tions se multiplient pour des causes, des clientèles et desactivités très diversifiés. À titre d’exemples : aide aux de-voirs, entraînement sportif, préparation et distribution desrepas, travail informatique, promotion, traduction…

La liste est longue… selon vos aptitudes… vos disponibilités…vos intérêts…

Pourquoi ne pas vivre dans unmagnifique complexe en pleincœur du quartier Rosemont? C’estce que vous propose La Résidencedu Jardin Botanique en offrant

des appartements rénovés allantd’un studio jusqu’au 4 1/2. Cecentre évolutif offre des servicespersonnalisés pour les gens auto-nomes et en légère perte d’auto-

nomie souffrant de problèmes co-gnitifs, tels l’Alzheimer, dans unmilieu sécuritaire. Très bien si-tuée, près du boulevard Pie IX etdu boulevard Rosemont, La Rési-dence du Jardin Botanique est àproximité des hôpitaux Santa-Ca-brini, Maisonneuve-Rosemont etde l’Institut de Cardiologie deMontréal. L’accès rapide auxtransports en commun facilite vosdéplacements vers des activitésnotamment au Jardin Botaniqueou vers le Parc Olympique. Ce mi-lieu de vie inspirant offre à sesrésidents de 55 ans et plus desappartements avec ou sansbalcon, une terrasse sur le toit etune piscine intérieure. Rensei-gnement : 514 376-4948

La Résidence du Jardin Botanique

RésidenceLe 15 LesageSituée en plein cœur du Vieux Sainte-Thérèse, larésidence Le 15 Lesage offre aux personnes auto-nomes et en légère perte d’autonomie 282 apparte-ments, allant du studio à l’appartement cinqpièces, tous équipés d’un coin cuisine. L’emplace-ment central des résidences en fait un lieu idéalpour les gens souhaitant conserver une vie active.

Le 15 Lesage offre à ses clients une salle à manger,un salon de coiffure, une salle d’exercice et unepiscine, un salon de billard, une bibliothèque etplusieurs autres commodités. Les clients peuvent

également compter sur la présence d’une infirmiè-re 24 heures sur 24 et sur la visite hebdomadaired’un médecin.

www.le15lesage.com

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