20
Les Aliments vivants Source de santé, de bien-être et de longue vie Distribuées et diffusées par D.G. DIFFUSION Z.I. de Bogues 31750 ESCALQUENS

Les Aliments Vivants

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Les Aliments Vivants

Les Aliments vivantsSource de santé, de bien-être et de longue vie

Distribuées et diffusées par D.G. DIFFUSIONZ.I. de Bogues

31750 ESCALQUENS

Page 2: Les Aliments Vivants

L’AUTEUR : Né en 1953 à Seurre (Côte d’Or), Christian Belnez s’initie très tôt à la Naturopathie en suivant l’enseignement d’un éminent professeur qui deviendra son ami, Jacques Turchet. Au retour d’un séjour au Gabon, il ouvre à l’âge de 25 ans à Mâcon un magasin de produits naturels et biologiques nommé Santé 2000. Au contact direct des consom-mateurs, il peut ainsi prêcher la bonne parole, celle d’une nutrition « vivante » fondée sur les aliments essentiels à la santé humaine. Pa-rallèlement, il se forme à l’iridologie avec un Maître, Paul Pascalidis. Puis il s’installe au Pays basque, créant Natur’Hall au sein du marché couvert de Biarritz.

Une rencontre décisive va alors booster sa démarche existentielle : il devient le collaborateur de Grégoire Jauvais. Ensemble, ils fondent en 1997 le Syndicat National des Professeurs de Santé, Hygiénistes et Médecins Naturopathes. Obtenant au Royaume-Uni le grade de Docteur en Naturopathie (G-B), Christian Belnez préside aujourd’hui l’Université Libre de Bayonne-Anglet-Biarritz. Dans cette structure, il poursuit des recherches fondamentales reposant sur la bio-électro-nique afin de valider l’intérêt de l’agriculture biologique et des ali-ments « vivants » qui en sont issus. Ce premier livre est le fruit de cette activité féconde consacrée à promouvoir la vie saine.

ISSN : 180-8818ISBN : 978-2-7033-0617-7

© Éditions Dangles, 2007.BP 17147 – 31671 Labège cedex.

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptationréservés pour tous pays.

Page 3: Les Aliments Vivants

Les Aliments vivantsSource de santé, de bien-être et de longue vie

« Santé Naturelle »Une collection dirigée par Jean-Luc DARRIGOL

Page 4: Les Aliments Vivants
Page 5: Les Aliments Vivants

« Toute maladie ayant pour cause un encrassement humoral dû à une ali-mentation défectueuse, il suffit, pour guérir et vivre en bonne santé, de savoir manger. »

P. V. MARCHESSEAU

« Tous ceux qui écrivent ou écriront sur l’alimentation ne doivent se faire aucune illusion sur la portée de leur œuvre. Celle-ci ne pourra avoir d’ef-fets qu’au cas où une personne se sentant malade, et ayant essayé vai-nement de guérir par les médecines à la mode, croira devoir utiliser les conseils que l’écrivain pourra lui donner. »

Arthur MERRHEIM

« Il n’y a pas sur terre que des jeunes qui peuvent avaler tout ce qui leur tombe sous la main sans indigestion, en riant de leurs trente-deux dents. Il y a aussi ceux qui, autrefois, ont fait les mêmes erreurs, mais ne le peu-vent plus aujourd’hui. »

Georgia KNAP

« C’est vers la recherche des facteurs de l’immunité naturelle que les sciences médicales devraient dès aujourd’hui s’orienter. »

Alexis CARREL

« Il faut que l’on sache bien que c’est le régime alimentaire de l’homme qui est responsable de toutes les misères constatées au XX e siècle. L’héré-dité a bien entendu une part considérable dans cette responsabilité. Mais pourquoi les doctrines médicales pratiquées en ce siècle ne signalent- elles pas le danger et les règles à suivre ? S’il y a tant de fous et d’as-sassins, c’est parce que ce siècle hérite de toutes les erreurs diététiques passées. »

Arthur MERRHEIM

« L’alimentation doit être un moyen de lutter contre le dépérissement des cellules et non pas la satisfaction de quelques sensations gustatives. »

Arthur MERRHEIM

Page 6: Les Aliments Vivants

« Les maladies contagieuses se sèment comme les grains de la terre. Sur les roches on obtient rien, sur le fumier on a de bonnes récoltes. »

TROUSSEAU

« C’est le devoir de tout penseur qui a le respect de la vérité de dire ce qu’il sait et de mettre en garde ceux qui l’écoutent contre les conclusions étrangères à la science. »

FLAMMARION

« Je vous demande seulement d’admettre momentanément que votre ins-truction, votre éducation et partant de là votre jugement ont été faussés au départ ; je voudrais que vous admettiez que le non-conformisme est un signe de liberté dans l’espoir que vous comprendrez un jour que le non- conformisme est également un signe de longévité. »

Marcellin ARNAL

« Il est curieux de constater combien peut être forte, même chez les hom-mes de science, la tendance à nier ce que l’on ne comprend pas. »

GLEY

« L’être vivant ne doit pas se considérer comme une matière animée par de l’énergie : c’est de l’énergie préexistante à la matière qui oriente la matière vers le processus de la vie. »

Nadine SCHUSTER

« Les microbes ne sont vraiment dangereux que pour ceux qui s’alimen-tent mal car nos réactions défensives sont d’autant plus agissantes que nos aliments sont riches en éléments vivants, c’est-à-dire en aliments naturels et crus. »

L.G. RANCOULE

8 LES ALIMENTS VIVANTS

Page 7: Les Aliments Vivants

À la mémoire de tous ces pionniers qui dès le début du XX e siècle nous ont ouvert la voie dans ce domaine :

Arthur MERRHEIMGeorgia KNAPMaurice PHUSISHector, Gaston, Henri et Jean DURVILLEPaul CARTONL. G. RANCOULEH. C. GEFFROY Albert MOSSERIP.-V. MARCHESSEAUGrégoire JAUVAIS

Sans oublier leurs disciples et tous ces défenseurs des aliments vi-vants, médecins, biologistes, scientifiques et tant d’autres, qui ont contribué, par leurs recherches et découvertes, à faire avancer la science de l’alimentation et de la vie saine.

Parmi ceux-ci, on peut citer :

Le D r Robert G. JACKSON, Marcellin ARNAL, Josué JEHOUDA, Louis KHUNE, KNEIPP, Jacques de MARQUETTE, Jean MERRHEIM, Marcel VIOLET, le D r H. M. SHELTON, C. Louis KERVRAN, André SIMONETON, R. MANTOVANI, Raymond DEXTREIT, Edmond BER-

L’alimentation vivante, science de la santé

Page 8: Les Aliments Vivants

THOLET, Le physicien Georges LAKHOVSKY, le biologiste Auguste LUMIERE, le D r KOUCHAKOFF, le physicien Charles LAVILLE, le D r Georges ROUHET, le D r Edward HOWELL, le D r Henry G. BIELER, le D r BIRCHER-BERNER…

Mes remerciements aux Docteurs en naturopathie : Jacques Turchet, André Passebecq, Robert Masson, Alain Rousseau, Christian Brésillon, Paul Pasqualidis, Pierre Bressy, personnes que j’ai eu l’honneur de ren-contrer et auprès desquelles j’ai pu approfondir mes connaissances.

Merci, également, à tous les autres qui, plus ou moins indirectement, ont œuvré en ce sens : D r Le Goff, D r Louis de Brouwer, D r Jacques Benveniste, D r J. Kuhl, D r Pierre Oudinot, D r Christine Nolfi, Louis Claude Vincent, D r Hay, D r Walb, D r J. M Kalmar, D r Matthias Rath, D r J. Poucel, D r Kousmine, D r Raymond Barbeau, D r Jean-Marc Brunet, Guy-Claude Burger, Bernardet, Jacquet, D r Sambucy, D r J. Poucel, Pierre Bocquillon, Pr. Delbet, Michel Rémy, D r Albert Leprince, Mac Faden, D r René Lacroix, Jean Villenave, D r René Quinton, Ed. Bordeaux-Szekely, D r Challer, D r Hasnich, Marcel Rouet, Martin Brofmann, D r Hamer, Prof. Charles Richet, Prof. Noël Fiessinger, D r John A. Scharffenberg, Joseph Favier, Auguste Vilain, Jean Louis OMER, D r Andrew Stanway, Robert S. Ford, Désiré Mérien, Philippe Dargère, Christian Brun, Daniel Kieffer, André Roux, Guy Bohémier, D r Nadine Schuster, le D r Ralph Bircher…

10 LES ALIMENTS VIVANTS

Page 9: Les Aliments Vivants

PRÉFACE

Si j’ai tenu à commencer ce livre par différentes citations de ces pionniers qui ont eut le courage de parler et d’écrire sur

l’alimentation vivante, c’est pour leur rendre hommage et aussi pour rendre à César ce qui appartient à César. Depuis ces pion-niers, la science alimentaire n’a guère progressé en l’espace de 100 ans ; au contraire, on a fait de l’art culinaire une nutrition contre nature.

La science alimentaire, avant tout, devrait s’intéresser aux ali-ments vivants, c’est-à-dire orthobiologiques. Malheureusement, nous privilégions la quantité à la qualité.

Nous sommes au siècle de l’hyperconsommation, et nous dési-rons nous faire plaisir par la bouche, comme si les aliments non transformés, et donc naturels, ne pouvait nous procurer un plaisir plus intense et plus important qu’une simple satisfaction gustative.

Tous ces pionniers, qui, à leur façon, par des écrits ainsi que par des conférences, ont voulu faire passer leur message en leur temps, se sont heurté au dogmatisme du moment et ont dû subir des atta-

Page 10: Les Aliments Vivants

ques de toutes parts qui, pour certains, leur ont donné plus de force, d’autres ayant préféré quitter ce monde avant l’heure.

Tous sont venus à cette science alimentaire suite à des problèmes de santé, quelquefois très graves, n’ayant pas pu trouver de solution dans tout l’arsenal thérapeutique (allopathique) de l’époque.

De très gros sacrifices ont été consentis par ces pionniers, no-tamment l’abandon de certaines traditions culinaires et de faux plaisirs.

Phusis, par exemple, au cours de son existence, a renoncé à tous les liquides alcoolisés et au tabac (dont il inspirait profondément la fumée comme un véritable nicotimane). Il renonça au chocolat et aux œufs, deux produits dont il avait la passion. Il délaissa aussi le vin et le pain.

J’ai désiré que la plus grosse partie de ce premier livre soit basée sur les notions simples et rationnelles que ces personnes ont énon-cées à leur époque et qui sont toujours d’actualité, comme l’amoin-drissement de l’immunité naturelle ou l’encrassement du terrain organique, sources de beaucoup de maux que l’humanité connaît actuellement.

En rassemblant et en me servant de leurs écrits, j’ai voulu qu’ils ne restent pas dans l’oubli et qu’ils permettent à ceux qui font leurs propres recherches de gagner du temps, et de ne pas tomber dans l’erreur de quelque système que ce soit.

Même s’ils n’ont certainement pas dû se rencontrer, je pense que quelques-uns ont eut connaissance des écrits de certains auteurs de

12 LES ALIMENTS VIVANTS

Page 11: Les Aliments Vivants

leur époque, par exemple RANCOULE qui considérait le docteur CARTON comme son maître.

D’autres, comme le Professeur MONO (Arthur MERRHEIM), même s’ils ne partageaient pas complètement ses théories lui ont également rendu hommage dans certains de leurs ouvrages.

Quant à PHUSIS, bien qu’il fut dès son plus jeune âge initié au végétarisme, soit par le D r CARTON soit par le D r Hector DUR-VILLE, a très certainement été inspiré par la vie de KNAP pour créer sa méthode de rajeunissement.

De ces travaux je pense avoir exprimé l’essentiel, et j’espère vous éclairer pour pouvoir continuer vos propres recherches, pour votre plus grand bien et celui de vos proches.

Merci à eux.

Merci à mon ami Jacques TURCHET (ingénieur agronome), qui à été le premier à m’initier à la naturopathie en 1972.

Merci à Maître Paul PASCALIDIS qui m’a initié à l’iridologie, et avec qui nous avons organisé des conférences il y a plus de vingt ans.

Merci au Docteur Grégoire JAUVAIS, rencontré en 1975, avec qui je continue d’apprendre et avec lequel je collabore depuis 1991.

Et un grand merci à mon ami Jean-Luc DARRIGOL qui m’a tant poussé à écrire cet ouvrage et sans lequel il n’aurait pas vu le jour.

PRÉFACE 13

Page 12: Les Aliments Vivants

« Il faut venir vers les enseignements inédits avec un grand désir de produire tout l’effort qu’ils exigent. Il faut y venir aus-si avec une conviction bien établie, autrement dit après avoir compris les raisons qui ont été exposées et sur lesquelles ces enseignements reposent. Comme pour tout ce que l’on entreprend, il faut avoir la foi basée sur le vrai savoir. »

MAURICE PHUSIS

Né le 6 Décembre 1881, Maurice PHUSIS est fils de parisiens. Son hérédité ne fut pas très favorable.

À 24 ans, bien que vigoureux et pratiquant plusieurs sports avec succès, sa santé s’altère. De graves ennuis ruinent son état général qui devient critique. Très affaibli, le moindre effort l’exténue. Enté-rite, ictère, asthénie et amaigrissement se succèdent.

Vers 1910, il perd abondamment ses cheveux et ses dents se dé-calcifient. À 33 ans, il est mobilisé au 18 e Régiment d’infanterie, et son état de santé s’aggrave encore. En 1916, il reçoit un éclat d’obus au ventre et se retrouve hospitalisé pendant 18 mois.

Il soufre de troubles pulmonaires dus aux gaz toxiques respirés au front, de lupus érythémateux de la face, de surdité partielle, de coliques hépatiques, de troubles digestifs.

Sa résistance au froid et à la lumière est réduite. Il est asthéni-que, a maigri, et connaît une paralysie légère d’un bras. Il refuse toute opération malgré sa situation très critique. Il est réformé avec une pension à 90 %.

Maurice PHUSIS

14 LES ALIMENTS VIVANTS

Page 13: Les Aliments Vivants

Après sa sortie de l’hôpital (fin 1917), sans pouvoir bénéficier d’un séjour à la campagne qui lui aurait fait le plus grand bien, mal-gré sa pâleur, son amaigrissement et son état de déprime, il met sur pied un système alimentaire révolutionnaire pour l’époque à base d’aliments crus (vivants).

Les résultats heureux se manifestant rapidement, il reprend du poids et ses forces reviennent. Ses cheveux se remettent à pousser d’une manière surprenante.

Condamné par tous ceux qui connaissaient son état à sa sortie d’hôpital, sa santé s’améliore de mois en mois, et à 37 ans son orga-nisme est revitalisé, à tel point que ses rides s’estompent. Il relève la tête.

À 40 ans, l’amélioration de son état de santé se poursuivant, son activité et sa lucidité se trouvent amplifiées dans des proportions considérables. Il se lève chaque jour à 3 ou 4 heures du matin pour se mettre immédiatement à son travail. Il se livre, dans un but de recherches, à de nombreux essais alimentaires et thérapeutiques sur sa personne. Il publie son livre Rajeunir et d’autres ouvrages.

LES PÈRES FONDATEURS 15

Page 14: Les Aliments Vivants

« Il faut être bouché à l’émeri comme la plupart des grands manitous de la médecine responsables de tous nos maux pour ne pas comprendre les conséquences biologiques de l’évolution. »

ARTHUR MERRHEIM

Arthur MERRHEIM, plus connu sous le nom de « Professeur MONO », est né en 1867 avec pour hérédité des parents goutteux et alcooliques du coté paternel et gourmands du coté maternel.

Il eut une enfance déficiente au niveau santé avec eczéma et en-térite, puis fut atteint de rhumatismes dès l’âge de 13 ans, ce qui est rarissime si jeune, ainsi que des complications cardiaques.

Il faillit succomber de ces problèmes à 15 ans. Ses rhumatismes s’atténuèrent grâce à une culture physique forcenée mais revinrent à l’âge de 40 ans. Il subit une intoxication à des composés d’alumine avant de se rendre compte que ceux-ci provenaient des casseroles en aluminium qu’il utilisait. En 1907, il contracta le paludisme lors d’un séjour de deux ans en Afrique Centrale.

Abandonné par le corps médical qui le classa incurable telle-ment sa santé était délabrée, il chercha inlassablement le moyen de rétablir celle-ci. C’est par une intuition naturelle qu’il fut poussé à s’intéresser aux travaux sur les minéraux et les vitamines.

Il expérimenta sur lui divers régimes, considérant que l’aliment doit être le remède. Inventeur et chercheur dans le domaine de la biologie alimentaire, il créa un produit à bases d’amandes douces

Arthur MERRHEIM

16 LES ALIMENTS VIVANTS

Page 15: Les Aliments Vivants

dès 1907, après avoir compris l’importance des diastases, et notam-ment de l’émulsine présente dans ces fruits.

Il s’intéressa à la radiesthésie, à la chiropractie, au magnétisme et à tout ce qui se rapportait aux guérisons biologiques et au men-tal : contribuer à rendre les hommes plus sains, tel était son désir.

C’est ainsi qu’après avoir compris les travaux de BOURQUE-LOT et de CANDOLLE, il mit en pratique ses travaux en juillet 1907.

Pendant 17 ans, il put observer sur lui et des milliers de person-nes les bienfaits des diastases et des catalyseurs végétaux.

En 1930, ses travaux dans le domaine bioélectrique furent confirmés par le physicien Charles LAVILLE qu’il rencontra lors de ses conférences sur la tuberculose et le cancer.

Après de nombreuses expériences, MONO abandonna le végé-tarisme classique, qui tolère les sous-produits animaux (lait, fro-mage, œuf).

Pour lui, le végétarisme ne tenait pas compte de ce que l’on ap-pelait, en ce temps, l’électricité végétale qui fait vibrer nos cellules, le végétarisme étant alors basé sur les aliments cuits.

MERRHEIM est venu au naturisme à l’âge de 44 ans et il a écrit : « Si je n’avais pas eu certaines connaissances scientifiques me permettant de corriger ce que ma vie passée comportait d’er-reurs alimentaires, j’aurais fini prématurément d’un cancer intesti-

LES PÈRES FONDATEURS 17

Page 16: Les Aliments Vivants

18 LES ALIMENTS VIVANTS

nal ou stomacal, car 40 ans d’entérite constitue la meilleure prépa-ration au cancer. »

À 60 ans passés, il faisait de longues marches sans fatigue et courait encore le 100 mètres en 17 secondes et le 400 mètres en 90 secondes.

Il fut pris en photo dans une pose en équilibre sur deux mains qu’il tenait pendant 30 secondes, et il travaillait 16 heures par jour à 60 ans.

Poursuivi par le syndicat des médecins, on l’empêcha même de publier dans un journal au Havre les annonces relatives à ses conférences.

MERRHEIM pratiqua le chant (3 octaves dans la voix) et se produisit comme chanteur ténor. Il est mort accidentellement en 1944.

Page 17: Les Aliments Vivants

« Si vous voulez donner à vos enfants un héritage qui vaut plus que des millions accumulés, la grandeur ou la gloire, donnez-leur la santé et la longévité. »

GEORGIA KNAP

« Les ennemis de mon régime diront que ces expériences ne prouvent rien, que des hommes ayant adopté le régime carné ont vécu jusqu’à 90 ans sans souffrir d’aucune maladie d’estomac. Cela est vrai ; mais je leur répondrai ce que j’ai dit au sujet des alcooliques : montrez-moi leurs enfants. »

GEORGIA KNAP

Georgia KNAP est né le 25 Avril 1866 à Troyes. Français d’ori-gine Alsacienne, il s’appelait en réalité Georges. Ce surnom de Georgia lui avait été donné pour le différencier d’un cousin qui s’appelait Georges.

Élève mécanicien dans les ateliers du chemin de fer de l’État à Troyes, il inscrivit dès 1886 sur un petit carnet qu’il voulait cons-truire une petite locomotive routière, montée sur caoutchouc et qui circulerait sur les routes.

Entre 1899 et 1908, il écrivit Les Secrets de fabrication de mo-teurs à explosions pour automobiles, Le Guide de conduite des mo-tocyclettes, Le Sauvetage de l’humanité par le miracle du retour à la terre, L’Éclairage électrique par le vent, Les Écrans de métal pour les cinémas, Applications de l’électricité pour le service de la maison ainsi que des contes.

Georgia KNAP

LES PÈRES FONDATEURS 19

Page 18: Les Aliments Vivants

Dès 1886, il réalisa un plan d’automobile, mais il dut aban-donner faute de capitaux. Il vendit ses brevets à une société qui les exploita pour pouvoir organiser des courses de voitures. Vers 1902, il inventa et fabriqua en série une motocyclette.

Il pratiqua de nombreux métiers et fit quantité de découvertes pratiques. Architecte, il établit les plans de grands immeubles et de petits cottages sociaux de 3 à 7 pièces. Il fut l’initiateur des maisons préfabriquées.

En 1921, compositeur de musique, il écrivit l’opéra Thésée en l’hommage de sa fiancée ainsi que diverses mélodies, marches et romances. Il fut cordonnier, chimiste, horticulteur.

À 40 ans, KNAP utilisa ses connaissances en biologie, méde-cine, chimie et physiologie pour essayer de résoudre le problème du renouvellement de la cellule vivante.

À 50 ans, il commença un régime végétarien. Auparavant il avait vécut comme tout le monde, mangeant de la viande, buvant du vin et des apéritifs. Il était friand de beefsteak et abusait de cette nour-riture, ses parents étant bouchers.

Il tenta, alors, son expérience personnelle de rajeunissement sans greffe ni traitement chimique. Assistant du pharmacien Coué, dont il fut le disciple, il entretint également des contacts personnels avec METCHNIKOFF et il ouvrit un cabinet médical en 1930 puis un Consortium Médical Végétarien, à Paris.

En 1940, KNAP, portant des lunettes, voulut rajeunir ses yeux et appliqua sur lui ses propres recherches, mettant 6 mois à corriger

20 LES ALIMENTS VIVANTS

Page 19: Les Aliments Vivants

Table des matières

PRÉFACE ........................................................................................ 11

LES PÈRES FONDATEURS ................................................................. 14

CHAPITRE I : Origine des Aliments ........................................ 47

CHAPITRE II : Spécificité Alimentaire ..................................... 53

CHAPITRE III : Anatomie et physiologie comparées ................ 63

CHAPITRE IV : Les aliments vivants et les aliments morts ....... 71

CHAPITRE V : Les vitamines .................................................... 93

CHAPITRE VI : Les enzymes ..................................................... 99

CHAPITRE VII : Les aliments de tolérance :

l’exemple des céréales .................................... 105

CHAPITRE VIII : Le pain, ami ou ennemi ? ............................... 121

CHAPITRE IX : La viande ........................................................ 135

CHAPITRE X : Les dénaturations par la cuisson ..................... 161

CHAPITRE XI : La radio-vitalité des aliments ......................... 165

CHAPITRE XII : La dénaturation alimentaire ............................ 173

CHAPITRE XIII : Définition de l’aliment

et des aliments biologiques ............................ 179

Page 20: Les Aliments Vivants

220 LES ALIMENTS VIVANTS

CHAPITRE XIV : Les aliments de culture et d’élevage .............. 185

CHAPITRE XV : L’eau et la vie ................................................. 199

CHAPITRE XVI : Les eaux de boisson ........................................ 203

CHAPITRE XVII : Santé, force, bien-être,

équilibre vital et longévité .............................. 211TABLE DES MATIÈRES ................................................................... 219