LES AVENTURIERS DES MERS DU SUD - download…download.pro.arte.tv/archives/bulletin/2006bul15.pdf · des mers du Sud (1) Les dernières années de la vie de Robert Louis Stevenson

15DU 8 AVRILAU14 AVRIL 2006

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magazine

LES AVENTURIERSDES MERS DU SUDLes dernières années de la vie de Stevenson aux Samoa, une fiction de Daniel Vigne avec Stéphane Freiss et Jane Birkin

DIMANCHE 9/4THEMA Ces voyages qui nous transformentUn jour, on part pour une destinationinconnue, par curiosité, par lassitudeou par nécessité… > page 10

LUNDI 10/4 CINÉMA FugitivasDans un quartier pauvre de Madrid.Maxi est mordu de kung-fu,tandis que Moco est plutôt accro à la seringue… > page 14

LES PRIME TIMESAMEDI 8/4L’AVENTURE HUMAINE Les Nabatéens : dePétra à Medaïn SalehDes archéologues ont été autorisés à fouiller le site exceptionnel de Medaïn Saleh… > page 5

African queende John HustonDimanche 9 avril à 20.40

Tampopode Juzo ItamiDimanche 9 avril à 0.20

Love etc.de Marion VernouxLundi 10 avril à 14.55

Fugitivasde Miguel HermosoLundi 10 avril à 20.40

Au cas oùd’Alessandro D’AlatriMardi 11 avril à 14.55

Uzakde Nuri Bilge CeylanMercredi 12 avril à 22.40

Le garçon sauvage de Jean DelannoyJeudi 13 avril à 20.40

La révolte des morts vivantsd’Amando de OssorioJeudi 13 avril à 0.35

Le livre des morts de Bellevillemoyen métrage de Jean-Jacques JoudiauVendredi 14 avril à 14.25

Le retour de Martin Guerrede Daniel VigneVendredi 14 avril à 1.00

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

8 AVRIL | 14 AVRIL 2006

LE RÊVEDes répétitions en Belgique à la première à Las Vegas, entrez dans les coulisses du show démesuré et délirant de Franco Dragone.“Le feuilleton documentaire”, du lundi 10 au vendredi 21 avril à 20.15

sous-titrage pour sourds et malentendants

audiovision pour aveugles et malvoyants

diffusion en stéréo

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3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 11/4THEMA Le chômage n’est pas une fatalitéLa France est-elle condamnée auchômage à deux chiffres ? De quoij’me mêle ! enquête… > page 17

MERCREDI 12/4 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Concorde,la fin du rêveDu vol inaugural en 1969 à lacatastrophe de Gonesse en 2000…> page 21

JEUDI 13/4CINÉMALe garçon sauvageL’amour débordant d’un jeunegarçon, élevé par un berger, pour sa mère, prostituée à Marseille… > page 25

VENDREDI 14/4FICTIONLes aventuriers des mers du Sud (1)Les dernières années de la vie de Robert Louis Stevenson et de sa femme sur une île des Samoa… > page 29

LES AVENTURIERS DES MERS DU SUD

Très inspirés, Stéphane Freisset Jane Birkin incarnent uncouple romanesque, Robert

Louis Stevenson et sa femme,dans une fiction qui retrace

les dernières années de la viede l’écrivain aux Samoa.

“Fiction”, vendredi 14 avril à 20.40

SEMAINE CHINOISEÀ la découverte d’un pays-continent, des montagnes du Wudangshanaux chantiers de Shanghai… voyage en Chine à travers une série dereportages et documentaires.> “Kaléidoscope”, samedi 8 avril à 10.45> Le maître de Wudangshan, samedi 8 avril à 11.55> “Toutes les télés du monde”, samedi 8 avril à 14.40> “360° le reportage GÉO”, samedi 8 avril à 21.35> “La lucarne”, samedi 8 avril à 0.20> Le meilleur vin de Chine, dimanche 9 avril à 23.25> “Terres d’ailleurs”, du lundi 10 au vendredi 14 avril à 13.05> “Grand format”, Fengjie, la ville engloutie, lundi 10 avril à 22.20> “La vie en face”, Les forçats du boum chinois, jeudi 13 avril à 22.35

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(*) = amour

8.00 Vesselina Kasarova(Multidiffusion du 2 avril)

8.45Le journal de la culture(Multidiffusion du 7 avril)

9.00ARTE Reportage(Multidiffusion du 5 avril)

10.00 Les paradis perdus (1)(Multidiffusion du 20 mars)

10.45 Kaléidoscope

11.10 Les grands duels du sportBoxe : Cuba / USA(Multidiffusion du 18 mars)

11.55 Le maître de Wudangshan

12.50 360° le reportage GÉO(Multidiffusion du 1er avril)

13.45Le dessous des cartes(Multidiffusion du 5 avril)

14.00Karambolage(Multidiffusion du 2 avril)

14.10 L’art la manière

14.40Toutes les télés du monde

15.10Berlusconi, l’affaire Mondadori(Multidiffusion du 5 avril)

16.10 Lettres de la mer Rouge(Multidiffusion du 7 avril)

17.45 (PDC : 17.40) BiographieTomi Ungerer(Rediffusion du 17 décembre 2005)

18.30 Memoquiz

19.00Forum des Européens19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15 ART ET CULTUREArt safari (1)

20.40 L’AVENTURE HUMAINE Les Nabatéens : de Pétra à Medaïn Saleh21.35 360° le reportage GÉO22.30 MUSICADu shtetl à Broadway23.30Metropolis0.20 LA LUCARNELa source1.10 Sex traffic (2)(Multidiffusion du 31 mars)

arte magazine n°15 du 8|4|06 au 14|4|064

10.45KaléidoscopeLes villages hakka en ChineRéalisation : Gerry Meaudre (France, 2002, 26mn)Coproduction : ARTE France, PanicProductions, Wajnbrosse ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 8 février 2003)

Au Fujian, en Chine du Sud, laminorité hakka a conservé sondialecte et ses traditions. LesHakka vivent en communauté,dans d’étonnantes maisons quiressemblent à des forteresses etselon des règles sociales trèsstrictes.Multidiffusion le 10 avril à 14.30

11.55Le maître de WudangshanTaoïsme et artsmartiaux chinoisinternesDocumentaire d’Ulla Fels(Allemagne, 2004, 52mn)SWR(Rediffusion du 5 février 2005)

Initiation au tai-chi-chuan avecle maître Tian Liyang, dans lesmontagnes de Wudang en Chine.Tian Liyang nous fait découvrirles figures fondamentales dutai-chi-chuan et des deux autresarts martiaux “internes”. Lesmontagnes du Wudang, dans laprovince du Hubei, sont un hautlieu du taoïsme et abritent d’in-nombrables sanctuaires du VIIe

siècle, ainsi qu’un ensemble detemples et de monastères cons-truits sous la dynastie des Ming.

samedi8/4 8.00 > 19.00

Jouez avec votre mémoire ! Telest le principe de ce jeu qui faitla part belle au sens de l’obser-vation. Trois candidats sont surle plateau, mais tous les télé-spectateurs peuvent jouer.> www.arte-tv.com/memoquiz

câble et satellitecâble et satellite

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14.10L’art et la manièreGiorgia FiorioRéalisation : Sylvain Bergère (France, 2005, 26mn)Coproduction : Image & Compagnie, ARTE FranceARTE FRANCE

Treize inédits de L’art et la manière à découvrir jusqu’au 29 avril.Aujourd’hui : la photographe italienne Giorgia Fiorio.

Giorgia Fiorio a travaillé pendantdix ans sur un vaste projet inti-tulé “Des hommes”, s’immer-geant pendant plusieurs moisdans différentes communau-tés masculines : boxeurs de New York, mineurs ukrainiens, hommes de la Légion étrangère,toreros espagnols… En 2005, elles’engage dans une nouvelleentreprise : photographier un

rassemblement religieux àPhuket, en Thaïlande, pour unouvrage sur le sacré.Disponible en vidéo à la demande

sur www.artevod.com

14.40Toutes les télés du mondeLa télévision des ShanghaiensRéalisation : Stéphane Correa (France, 2006, 26mn) Coproduction : ARTE France, Point du JourARTE FRANCE

À Shanghai, la télévision reflètela principale préoccupation dela classe moyenne : gagner de

l’argent. Pour preuve, le feuille-ton Out to win (où une jeunefille part à la conquête de laBourse), l’émission Fortune time(où des hommes d’affaires par-lent des recettes de leur succès).Mais quand il s’agit de poli-tique, les journaux télévisés restent bouche cousue, car seulela voix du Parti communiste adroit de cité.Multidiffusion le 13 avril à 12.10

Disponible en vidéo à la demande

sur www.artevod.com

18.30MemoquizRéalisation : Philippe de Oliveira (France, 2006, 26mn)Production : FremantlemediaARTE FRANCE

Laissez-vous surprendre par Memoquiz, le jeu qui stimule lamémoire, chaque samedi à 18.30.

Présenté par Henrik Schmidt

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Semaine chinoise

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19.00Forum des EuropéensÀ quoi servent les syndicats ?Rédaction en chef : Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez(France, 2006, 43mn)Coproduction : ARTE France,Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

Anne-Sophie Mercier et MatthiasBeermann reçoivent BernardThibault, secrétaire général de laCGT (ci-dessus).Les syndicats européens ont cha-cun leur histoire et leursbatailles, mais un objectif com-mun : préserver au maximum lesvaleurs sociales malmenées parla mondialisation et le marasmeéconomique. Utilisent-ils lesmêmes méthodes pour y arriver ?Savent-ils toujours mobiliser l’opinion publique ? Parviennent-ils à coordonner leurs actions auniveau de l’Union ? Forum desEuropéens débat de ces questionsavec le syndicaliste françaisBernard Thibault, autour dereportages en Allemagne (La findu modèle rhénan ?), auLuxembourg (Affaire Arcelor, unsyndicalisme européen est-il pos-sible ?) et en Italie (Les syndicatss’attaquent à la précarité).> www.arte-tv.com/fde

20.15 | ART ET CULTURE

Art safari (1)Takashi MurakamiDocumentaire de Ben Lewis(Allemagne, 2006, 26mn)Coproduction : ZDF, TV2 DKZDF

Jusqu’à fin mai, la série Art safariprésente sept artistes majeursqui font bouger l’art contemporain.Premier volet : le JaponaisTakashi Murakami.À 40 ans, Takashi Murakami estl’artiste japonais le plus prisé,mais aussi le plus rentable. Enmoins de dix ans, le prix de sesœuvres a été multiplié parvingt. Représentant des jouetssurdimensionnés ou de gigan-tesques bandes dessinées, sescréations circulent essentielle-ment entre le Japon et NewYork. Murakami, qui est enoutre commissaire d’expositionset organisateur de foires artis-tiques, revendique un art inten-tionnellement superficiel etcommercial, et d’aucuns voienten lui un nouveau Andy Warhol.Mais pour Ben Lewis, qui l’afilmé à Tokyo, cette façadecache une théorie sur l’histoirede l’après-guerre au Japon.Multidiffusion le 9 avril à 9.00

À venir : Maurizio Cattelan

(le 15 avril), Wim Delvoye

(le 22 avril), Sophie Calle (le 29 avril),

Matthew Barney (le 13 mai),

Santiago Sierra (le 20 mai),

Gregor Schneider (le 27 mai).

samedi8/419.00 > 20.40 20.40 > 22.30

20.40 |L’AVENTURE HUMAINE

Les Nabatéens:de Pétra àMedaïn SalehDes archéologues ont été autorisés àfouiller le site exceptionnel de MedaïnSaleh, en Arabie Saoudite. L’occasion de découvrir la civilisation nabatéenne,qui domina l’Arabie pendant cinq siècles.

Documentaire de Bernard George(France, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE France,Gédéon ProgrammesARTE FRANCE(Rediffusion du 16 octobre 2004)

Dans un paysage lunaire sedressent d’immenses tombeauxsculptés dans la roche. Noussommes à Medaïn Saleh, enArabie Saoudite. Ce site excep-tionnel, resté jusqu’ici inacces-sible, est l’un des hauts lieux dela civilisation nabatéenne. LesNabatéens ont dominé pendantcinq siècles (du IVe siècle avantJ.-C. au Ier siècle de notre ère) un territoire allant de l’ArabieSaoudite au sud de la Syrie. Maisils restent largement méconnus.Après plusieurs années de négo-ciations, Jean-Marie Dentzer etLaïla Nehmée sont parvenus àmettre sur pied un programmescientifique pour étudier Medaïn

Saleh. En 2001 et 2002, archéolo-gues, topographes, architectes etspécialistes de la taille de pierreont exploré le site. Ils ont pris 1 800 clichés, recensé 142 tom-beaux, repéré des lieux de culte,découvert des traces d’habita-tions et des éléments d’architec-ture monumentale, des meules etdes fragments de céramiques…Autant d’indices qui semblentindiquer la présence d’une trèsimportante agglomération com-merçante.Bernard George a suivi pendantplusieurs mois les travaux deséquipes de Jean-Marie Dentzeret Laïla Nehmée à Medaïn Saleh,mais aussi sur plusieurs autressites nabatéens. Des fouilles passionnantes qui réserventquelques très belles surprises.Multidiffusion le 9 avril à 14.00

et le 15 avril à 12.00

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Le réalisateur Ben Lewis nousemmène pendant six semainesdans son Art safari (à l’arrière-plan : œuvres de TakashiMurakami).

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hebdomadaire, le dimanche, etune semaine de vacances par an.Elle partage avec dix camaradesune chambre sans eau chaude.Mais elle s’estime heureuse.Bientôt, Guo Jia et les soixante-dix filles de l’école Yongtai semesureront aux élèves d’uneautre école d’arts martiaux de larégion (la ville voisine deDengfeng, dite Kung-fu City, encompte quatre-vingts !). Privilègesuprême, elles préparent la com-pétition sous la supervision d’un moine du célèbre monastèreShaolin…Multidiffusion le 9 avril à 14.55


En partenariat avec

Documentaire de Fabienne Rousso-Lenoir(France/États-Unis, 2005, 57mn)Coproduction : ARTE France, Artline Films, Lobster Films,Thirteen / WNET New York, WETA Washington D.C.ARTE FRANCE

Des shtetls de la vieille Europe aux théâtres deBroadway, des chœurs des synagogues aux choruslines des comédies musicales, de la misère au suc-cès… entre la fin du XIXe siècle et la SecondeGuerre mondiale, de nombreux juifs émigrent auxÉtats-Unis et un certain nombre d’entre eux sefont un nom dans le monde du spectacle et de lamusique, transformant le visage de l’Amériquepar leur créativité. Les héros de cette odyssées’appellent Irving Berlin, George Gershwin,Benny Goodman, Jerome Kern, Larry Hart, Al Jolson, les Marx Brothers, Sophie Tucker,Fanny Brice, Molly Picon, Eddie Cantor, AbrahamGoldfaden, Artie Shaw, les Barry Sisters…Sur ce continent dont la culture est complètementdifférente de la leur, sur cette planète inconnuedont ils ignorent la langue, la musique sera leurmoyen de communication, leur facteur d’unité.Ces enfants des ghettos bâtissent de toutes piècesleur rêve américain, celui d’une communautéidéale au sein de laquelle tout le monde a lesmêmes chances. Ce rêve, les artistes juifs l’expri-ment sur les pages des partitions musicales, surles scènes des théâtres, sur les écrans de cinéma.À Broadway, à Tin Pan Alley, à Hollywood. Avecdeux clefs universelles, l’émotion et l’humour, ilsforcent les portes de l’Amérique anglo-saxonne,puritaine et protestante, pour les ouvrir toutesgrandes à d’autres influences.


samedi8/4 22.30 > 3.00

Depuis sa plus tendre enfance,Guo Jia rêve de pratiquer lekung-fu. Aujourd’hui, elle fré-quente la seule école de Chinequi forme les jeunes filles auxarts martiaux, l’école Yongtai,nichée dans une vallée entre lesmonts sacrés du Songshan. Il y a1500 ans, les nonnes guerrières deYongtai s’initiaient déjà au kung-fu dans le premier monastèrebouddhiste réservé aux femmes.Guo Jia débute sa journée à 5.30par une mise en condition phy-sique. Après le petit-déjeuner,elle fait des exercices d’assou-plissement et de combats ausabre, à la lance ou à l’épée.Ensuite, elle suit les cours sco-laires. Guo Jia a un jour de repos

22.30 |MUSICA

Du shtetl à BroadwayUne odyssée musicaleLes artistes juifs venusd’Europe ont façonné la culturemusicale des États-Unis. De l’obscurité des shtetls du Vieux Continent auxlumières de Broadway, le récitd’une odyssée mal connue.

21.35

360° le reportage GÉOChine – les filles aussi font du kung-fuRéalisation : Ines Possemeyer (France/Allemagne, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR, Medienkontor, GÉOARTE G.E.I.E.

Présenté par Sandrine Mörch

Le parcours de Guo Jia, jeune Chinoise qui réaliseson rêve : apprendre le kung-fu.

Semaine chinoise

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Le documentaire, construit sur des images d’ar-chives filmées entre 1896 et 1940, retrace ce voya-ge culturel et musical et raconte une extraordinai-re métamorphose – de la mélodie traditionnelle àla chanson populaire, du théâtre yiddish à lacomédie musicale, du klezmer au ragtime.

Musique yiddish sur ARTE

> Du shtetl à Broadway le samedi 8 avril à 22.30 dans “Musica”

> Yiddish soulle dimanche 9 avril à 19.00 dans “Maestro”

23.30MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2006, 52mn)ZDF

GenesisLe nouveau projet monumentalde Sebastião Salgado consiste àphotographier un monde encorevierge de toute emprise humaine.Ses premiers voyages l’ontconduit aux îles Galápagos, enAntarctique, dans la forêt ama-zonienne au Mato Grosso et surles pentes des volcans de l’est del’Afrique. Rencontre à Paris.

CalexicoLe groupe de Tucson (Arizona)démarre ce 8 avril une tournéeeuropéenne. Son nouvel albumGarden ruin conjugue rock et folkdans la meilleure tradition dessongwriters. Concert préliminaireà Vienne.

John WooUne biographie détaillée dugrand styliste de la violence cinématographique, auteur de“films de flingues” aussi épiquesque sanglants, vient de sortir en Allemagne. Elle est signéeThomas Gaschler, ami de JohnWoo et spécialiste du cinémaasiatique.

Konstantin GrcicLignes pures voire austères,matériaux insolites… les objetsconçus par le designer allemandont pour nom Tam Tam, Mayday,Pandora, Osorom. Visite de l’ex-position que lui consacre la Hausder Kunst de Munich.

Quarante ans d’art vidéo en AllemagneDes expositions à Munich,Brême, Karlsruhe, Düsseldorf etLeipzig nous font découvrir unesoixantaine d’œuvres. Sélection.

Multidiffusion le 9 avril à 18.05

0.20 | LA LUCARNE

La sourceDocumentaire de Sha Qing(Chine, 2002, 49mn)Production : Ji DanARTE FRANCE(Rediffusion du 2 octobre 2004)PRIX DU JURY, VISIONS DU RÉEL, NYON 2004

Quelque part en Chine, une familleassiste à l’agonie d’un petit gar-çon. Une œuvre où les sentimentsse subliment en poésie.Méthodiquement, une petite fillearrache les poux de la tête de sonpère, absorbé dans le découpageminutieux d’un papillon de papier.Dans la pénombre, Zai, son petitfrère, atteint de paralysie cérébrale,agite doucement le pied contre lesbords de sa chaise roulante enbois. Ses parents n’ont pas lesmoyens de payer l’opération quipourrait le sauver. À moins queson grand-père ne les aide…

Source asséchéeAu rythme des saisons, de févrierà juillet, le réalisateur chinois ShaQing a filmé une famille, sesjoies, ses silences, son drame. Aucœur du film se trouve le grand-père, qui est face à un dilemme :vendre sa vache ou perdre sonpetit-fils. Poème cinématogra-phique, La source capte la réalitédans sa dimension allégorique.La scène où les parents portentl’enfant paralysé évoque unepietá, celle où le père orne deroses le lit de son fils agonisant,tandis que l’on découvre la sourcedu jardin asséchée, est sublime.


samedi8/4

“Si je te touche avec mon éventailmagique, tu seras guéri.” (sa sœurà Zai)

Semaine chinoise

De haut en bas :Artie Shaw, les lumières de Broadway,George Gershwin, un orchestreklezmer.

8.00La souris souriante

8.25Lucky Luke

9.00Art safari (1)(Multidiffusion du 8 avril)

9.30 Le spectacle du dimanche

12.00 Têtes d’affiche

13.05 TOUTE L’HISTOIREL’origine du christianisme (2)

14.00 Les Nabatéens : de Pétra à Medaïn Saleh(Multidiffusion du 8 avril)

14.55 360° le reportage GÉO(Multidiffusion du 8 avril)

15.50Mon cher ennemi(Multidiffusion du 28 mars)

17.15Cuisines des terroirs

18.05Metropolis(Multidiffusion du 8 avril)

19.00 MAESTRO Yiddish soul

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15 DANSE Hommage à Zizi Jeanmaire (1)

20.40>0.20THEMACes voyages qui nous transforment

20.40 FilmAfrican queen

22.30Le voyage de Joachim

23.25Le meilleur vin de Chine

0.20Tampopo(Multidiffusion du 24 mars)

2.10Central Park(Multidiffusion du 30 mars)


8.00La sourissourianteÉmission pour les enfants(Allemagne, 2005, 26mn, version originaleallemande sous-titrée en français)Production : WDR, Deutsche Welle/Transtel,Bavaria Media TelevisionARTE G.E.I.E.

Aujourd’hui : le huit de couplebarré, une discipline olympiquequi réclame un entraînement trèsdur ; les règles et l’origine du badminton ; le brave chevalierFerrouille se bat contre des dra-gons ; Jade raconte son séjourdans un temple bouddhiste.

8.25Lucky LukeSérie animéeRéalisation : Morris, Bill Hanna et Joe Barbera(France, 1984, 24mn, version allemandesous-titrée en français)Production : Gaumont, FR3, Hanna-BarberaARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 16 octobre 1996)

27. Ma DaltonAidés de leur mère, la terrible MaDalton, les quatre Dalton s’évadentde prison, bien décidés à suppri-mer Lucky Luke une bonne foispour toutes.

dimanche9/4 8.00 > 19.00

câble et satellite

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

Elle était “une des plusdéchirantes vocifératri-ces de la grandeur et dela détresse de vivre”,disait Audiberti. Portraitd’Édith Piaf.Piaf hurle l’amour. Sagrâce violente et sa voixdéchirée rejoignent lesexpressions universellesde la passion amou-reuse. Portrait à traversdes images d’archives etde nombreux extraits dechansons.

câble et satellite

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9.30

Le spectacle du dimanche

Nora, une maison de poupéeDrame de Henrik IbsenMise en scène : Thomas Ostermeier Réalisation : Hannes Rossacher(Allemagne, 2003, 2h, VF)Coproduction : ZDF Theaterkanal, ARTEZDF(Rediffusion du 12 juin 2003)

La vie superficielle et soumise deNora, figure de l’émancipationdans le drame d’Ibsen, transfor-mée par Thomas Ostermeier enpersonnage de soap opera au bordde la crise de nerfs. Un classiquerevisité de manière radicale.

Agathe et les effets spéciauxRéalisation : Emmanuel Breton(France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, Les Films d’IciARTE FRANCE

Agathe Berman rencontre PierreFoury, un faiseur d’effets spé-ciaux pas comme les autres.

12.00 | TÊTES D’AFFICHE

Piaf : sans amour on n’est rienDocumentaire de Marianne Lamour (France, 2003, 1h)Coproduction : ARTE France, Île Productions, France 5ARTE FRANCE(Rediffusion du 22 mai 2005)

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Dans la maison de poupées d’Ibsen :Nora (Anne Tismer) et Torvald Helmer(Jörg Hartmann).

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13.05 | TOUTE L’HISTOIRE

L’origine duchristianisme (2)Série documentaire de Jérôme Prieur et Gérard Mordillat(France, 2003, 10x52mn)Coproduction : ARTE, Archipel 33ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 3 avril 2004)

Comment la mort de Jésus a-t-elleconduit à l’émergence d’unenouvelle religion ? La passion-nante enquête de Jérôme Prieuret Gérard Mordillat, à suivre du 2 avril au 4 juin.

2. Jacques, frère de JésusDans les premières années, pour-quoi Jacques, appelé le “frère duSeigneur”, semble-t-il le vérita-ble successeur de Jésus ? Jésusa-t-il eu des frères ? Mais pour-quoi certains des Évangiles pro-clament-ils la virginité de Marie,sa mère ?La semaine prochaine, dimanche

16 avril : Un royaume qui ne vient pas.L’origine du christianisme est

disponible en DVD chez ARTE Vidéo.

17.15Cuisines des terroirsLa DalmatieRéalisation : Johannes Eglau(Allemagne, 2002, 26mn)ZDF(Rediffusion du 26 mai 2002)

L’archipel de Lastovo, en Dal-matie, à l’extrémité méridionalede la Croatie, a conservé dans sacuisine le souvenir des peuplesqui y vécurent : Illyriens, Grecs,Romains, Vénitiens, Turcs, Serbes.Multidiffusion le 11 avril à 14.30

En partenariat avec

19.00 | MAESTRO

Yiddish soulRéalisation : Nathalie Rossetti,Turi Finocchiaro(France/Belgique, 2005, 43mn)Coproduction : ARTE France,Les Productions du Lagon,Les Films de la MémoireARTE FRANCE

Le sacré et le profane, la joie etla mélancolie cohabitent dans lamusique yiddish. Tour d’horizonà l’occasion d’un concert excep-tionnel à Bruxelles.Le chant yiddish peut être chan-son d’amour ou berceuse,louange à Dieu ou refrain de guin-guette. Ses interprètes actuels ontdifférentes approches : KarstenTroyke (Berlin) et le trio Scho(Ukraine) revisitent le patri-moine ; Shura Lipovsky (Amster-dam) axe son travail sur la trans-mission d’une culture ; MyriamFuks (Belgique) et les KlezRoym(Rome) font fusionner chant yiddish et jazz… Réunis àBruxelles en mars 2005 pour unconcert exceptionnel, ils nousouvrent les portes d’une musiquetoujours vivante, qui inspire lesartistes de tous les horizons.Multidiffusion le 15 avril à 8.00

Musique yiddish sur ARTE

> Du shtetl à Broadway le samedi 8 avril à 22.30 dans “Musica”

> Yiddish soulle dimanche 9 avril à 19.00 dans “Maestro”

dimanche9/419.00 > 20.40

20.15 | DANSE

Hommage à Zizi Jeanmaire (1)La danseRéalisation : Josette Affergan (France, 2003, 26mn)Coproduction : ARTE France, TelmondisARTE FRANCE(Rediffusion du 7 mars 2004)

Zizi danseuse, star de la fantai-sie et de l’émotion : premier voletd’un hommage en deux parties.Elle fut à la fois une formidabledanseuse, un monstre sacré dumusic-hall français et une ambas-sadrice du charme parisien jus-qu’à Hollywood, où elle a tournédes comédies musicales. AvecRoland Petit, son compagnon detoujours, elle a fait le grand saut,des pointes de l’opéra jusqu’augrand escalier du Casino de Paris.Au programme ce soir, des

extraits des grandes créations deRoland Petit pour Zizi : Le jeunehomme et la mort, avec RudolfNoureev, sur un argument deJean Cocteau ; La chauve-souris ;La Silla avec Felix Blaska ; La cro-queuse de diamants de RaymondQueneau, avec Dirk Sanders ;Carmen de Roland Petit.En partenariat avec

Suite de l’hommage à Zizi Jeanmaire

le dimanche le 16 avril à 20.15

dans “Danse”.

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2006, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,Karambolage décrypte les socié-tés française et allemande defaçon ludique et impertinente.Cette semaine : le bidet, un objetfrançais entouré d’un certainmystère ; l’histoire poignante dumot mutterseelenallein ; un plattrès, très allemand : le dönerkebab.



sur www.artevod.com

Zizi Jeanmaire danse avec Rudolf Noureev.

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“Boire une goutte de trop de temps en temps, c’est dans la nature humaine.– La nature, Monsieur Allnut,nous sommes au monde pour lasurmonter.”(Charlie/Humphrey Bogart et Rose/Katharine Hepburn)

20.40 FilmAfrican queen(The african queen)Film de John Huston (États-Unis, 1951, 1h43mn, VF)Scénario : John Huston et James Agee,d’après le roman de C. S. ForesterAvec : Humphrey Bogart (Charlie Allnut), Katharine Hepburn (Rose Sayer), Robert Morley (le révérend Samuel Sayer,le frère de Rose), Peter Bull (le commandant de la Luisa),Peter Swanick (le premier officier)Image : Jack CardiffMontage : Ralph KemplenMusique : Allan GrayProduction : Horizon Pictures, Romulus Films LTDOSCAR DU MEILLEUR PREMIER RÔLE MASCULIN POUR HUMPHREY BOGART, 1952

Katharine Hepburn et Humphrey Bogart, anti-hérosvieillissants et superbes, descendent un fleuveafricain sur un antique rafiot. Un petit bijou d’hu-mour et d’aventure signé John Huston.Au début de la Première Guerre mondiale, quelquepart en Afrique centrale. Charlie Allnut fait lanavette avec son vieux vapeur, l’African queen,

pour ravitailler les villages qui bordent la rivièreUlonga-Bora. Au cours d’une escale à la missiondu révérend Sayer, il trouve le pasteur mort. Ilembarque à son bord la sœur du défunt, Rose,vieille fille anglaise, afin de l’amener en lieu sûr.Mais sa passagère se met en tête de descendre le fleuvepour faire sauter un navire allemand, la Luisa, sta-tionné sur un lac au-delà de dangereux rapides.Entre la vieille fille intrépide et le rustaud buveurde gin, les sujets de discorde ne manquent pas…

Un long fleuve pas tranquilleKatharine Hepburn, John Huston et son coscéna-riste, l’écrivain James Agee, furent nominés auxOscars en même temps que Humphrey Bogart, quifut finalement le seul à remporter un trophée. Mais,à voir (ou à revoir) ce délectable classique, onapplaudit avec un égal enthousiasme leurs presta-tions respectives. Huston a été soupçonné de vou-loir séjourner en Afrique pour s’adonner à son passe-


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Ces voyages qui nous transformentUn jour, on part pour une destinationinconnue, par curiosité, par lassitude ou par nécessité, et l’on se découvreautre. Variations mouvementées et tricontinentales sur un thèmevoyageur, dans le sillage heureux de l’African queen.

ARTE FRANCE

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temps favori, la chasse ; il n’en a pas moins tournéun film d’aventures trépidant et cocasse, dans desconditions rocambolesques (attaques d’animaux,maladies…). Hepburn et Bogart – 44 et 52 ans aumoment de la sortie du film – portent avec panachedes rôles a priori bien peu glamour. On tremblequand ils dévalent les rapides, on rit quand ilsjouent les tourtereaux, on écrase une larme quandils sont à deux doigts d’être pendus et on jubilequand ils défont in fine l’ennemi allemand. Un bon-heur toujours renouvelé.

22.30Le voyage de JoachimDocumentaire de Frédéric Labourasse (France, 1995, 55mn) Production : France 3, Les Films d’Ici

Un couple d’Indiens guyanais se rend pour la pre-mière fois aux États-Unis. Dans une Floride à lafois démesurée et kitsch, ils oscillent entre fasci-nation et déception.Après avoir vu un film de Rocky à la télé du village,Joachim et Monique, Indiens de Guyane française,décident de visiter les États-Unis. Leur projet estrendu possible par Alex, un Américain qui travailleà Cayenne et à qui Joachim a servi de guide lors d’uneexpédition dans la forêt amazonienne. Alex invitele couple à venir passer quelques jours dans safamille en Floride. Dès leur arrivée à Miami,Joachim et Monique sont à la fois fascinés et dés-tabilisés par la ville, ses lumières, sa démesure.Puis, très vite, c’est la déception. Le toc et le kitschont raison de leur enthousiasme. Ils ressentent aussiun constant complexe d’infériorité par rapport auxBlancs, que Joachim compense en frimant. Le dé-sespoir est presque atteint lors d’une halte dansune réserve indienne : en lieu et place de vraisIndiens, le couple découvre une parodie de cultureautochtone pour galeries commerciales. Mais leclou du voyage, c’est Disneyland. Il faut voirJoachim et Monique naviguant sur les eaux d’un fauxfleuve Amazone, écoutant de faux chants d’oiseauxdans une fausse forêt peuplée de faux serpents !Au final, pourtant, l’humour de Joachim et la

sagesse de Monique tempèrent leurs jugementsradicaux sur la civilisation occidentale. Et les deuxhéros rapportent chez eux des valises pleines dephotos et de cadeaux.Multidiffusion le 22 avril à 12.55

23.25Le meilleur vin de ChineDocumentaire d’Olivier Pousset (France, 2005, 55mn) Coproduction : ARTE France, La Luna productions, Iskra

L’aventure rocambolesque d’un jeune vigneronfrançais parachuté dans une exploitation viticole dudésert du Xinjiang.Pour Benjamin, jeune vigneron de 25ans, c’est une occasion rêvée : unhomme d’affaires français lui proposeune mission de “directeur de produc-tion” dans une immense exploitationviticole située dans le désert du Xinjiang,4 000 kilomètres à l’ouest de Pékin. Lesenjeux sont de taille. Il s’agit, en vued’investissements futurs, d’apporter lesavoir-faire français à une entreprisemodèle, Les Champs d’Or, gérée parl’autoritaire Mme Li. Celle-ci a pourambition de produire très vite le meilleurvin de Chine. Fort de ses compétenceset plein de bonne volonté, Benjamin estaccueilli en expert par les autorités loca-les. Accompagné par un autre spécia-liste français, le voici sur le terrain. Ladureté du climat, le sol désertique, la médiocrité desjeunes vignes, les erreurs commises par les Chinoisdans la préparation des premières parcelles ne ledécouragent pas. Mais très vite, il constate que sesrecommandations ne sont pas suivies d’effets…

Gros rouge chinoisAu-delà des barrières de la langue et de la culture,Benjamin se heurte à une conception très particu-lière de l’entreprise. Ses employeurs estiment que, pourarriver au meilleur niveau, tous les moyens sontbons, même utiliser comme main-d’œuvre des pri-sonniers non rémunérés. Surtout, aucun conseil ris-quant d’aller à l’encontre des ambitions démesu-rées des Champs d’Or n’a de chance d’être entendu.Entre les colères de Mme Li et les heures d’attentepassées dans le confort rudimentaire de sa chambre,Benjamin, filmé par son propre frère, plonge dansle doute et la consternation. Finalement, la cavesera construite en un temps record, le vin sera tiré,bu, et la Chine prendra pour Benjamin le visagesouriant d’une jeune interprète. Un happy end quin’empêche pas de méditer sur les difficultés du déra-cinement.Multidiffusion le 22 avril à 1.35

“Ils ont la volonté d’avoir une Mercedes et de se la péter,c’est tout !” (Benjamin à propos de ses employeurs chinois)


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Semaine chinoise

Joachim et Monique chez eux en Amazonie… et en Floride à Disneyland.

Benjamin, jeune Français aux prises avec la cultured’entreprise à la chinoise.

12.00Coup de folieCourt métrage d’animation

12.10ARTE Europa(Multidiffusion du 7 avril)

12.35Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSLa mer de nuages du Huangshan

14.00 Lola(Rediffusion du 7 novembre 2005)

14.30 Kaléidoscope(Multidiffusion du 8 avril)

14.55Love etc.(Multidiffusion du 2 avril)

16.45 (PDC : 16.50)Chic(Multidiffusion du 3 avril)

17.25 (PDC : 17.20) Les cow-boys du grand Sud australien(Multidiffusion du 3 avril)

18.10 (PDC : 18.05)Péril dans la brousse(Multidiffusion du 3 avril)

19.00 ARTE DÉCOUVERTE La religion au quotidien (1)

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELe rêve (1)

20.40 CINÉMAFugitivas

22.20GRAND FORMATFengjie, la ville engloutie

23.55ARTE Info

0.10 Israël et les ArabesUne paix insaisissable (1, 2 et 3)(Multidiffusion des 15, 22 et 29 mars)


12.35ChicRédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, 2P2LARTE FRANCE

Présenté par Valentina Sauca

Le magazine de l’art de vivre etdu bien-être, à déguster du lundiau vendredi à 12.35.Au sommaire : l’architecte d’in-térieur et designer India Mah-davi, d’origine irano-égyptienne,vit à Paris… première ren-contre ; visite du studio de créa-tion de H&M à Stockholm ; petitehistoire du mimosa ; les maisonscubes en Allemagne ou l’art devivre modulable.Multidiffusion le 17 avril à 16.50

En partenariat avec

13.05 | TERRES D’AILLEURS

La mer de nuagesdu HuangshanDocumentaire de Fumihiro Kuroyanagi et Mao Jidong (Japon, 2005, 52mn)Production : NHKARTE FRANCE(Rediffusion du 1er décembre 2005)

À la découverte du montHuangshan, la plus belle mon-tagne de Chine. Sur ce site excep-tionnel, façonné par de violents orages, pinèdes mystérieuses etrochers aux formes spectacu-laires baignent dans une mer denuages.Multidiffusion le 17 avril à 18.05

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

lundi10/4 12.00 > 20.40

câble et satellite

Belgique, octobre 2004. Dans leHainaut, près de Mons, le met-teur en scène Franco Dragonerépète Le rêve. Ce spectacle fée-rique doit se dérouler dans undécor à la hauteur de sa déme-sure : un vaste cercle remplid’eau installé sous un dôme de35 mètres de haut, dans unimmense théâtre de Las Vegas.

Silencieux, Franco Dragone ob-serve le travail de la troupe. Sonbut : transformer des athlètes de haut niveau, dont plusieurssont médaillés olympiques, enartistes capables de faire rêver lepublic…

Lire page suivante le témoignage

de Franco Dragone.

câble et satellite

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19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

La religion au quotidien (1)Autour de la mosquée à CasablancaDocumentaire de Peter Heller (Allemagne, 2005, 43mn)ZDF

Cinq grandes religions vues à travers cinq lieux de culte hors ducommun. Aujourd’hui : l’islam et la mosquée Hassan II à Casablanca.

À la grande mosquée de Casa-blanca, c’est l’imam RadouanBenchekroun qui récite le Coran.Tous les vendredis, des milliersde fidèles viennent l’écouter.Parmi eux, de plus en plus dejeunes, pour lesquels la religion

joue un rôle plus important quepour leurs aînés. Dans la familleTouti par exemple, les enfants ontincité les parents à revenir auxpréceptes de l’islam. Le docu-mentaire montre aussi les prépa-ratifs de l’aïd el-kébir, qui marquela fin du pèlerinage à La Mecque.À cette occasion, tous, même lesplus pauvres, apportent desoffrandes…Multidiffusion le 17 avril à 17.20

À suivre : la pagode Schwedagon

de Rangoon, la grande synagogue

de Budapest, le temple de Madurai,

la cathédrale de Milan.

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Le rêve (1)Feuilleton documentaire de Jacob Berger (France, 2006, 10x26mn)Coproduction : ARTE France, Api ProductionsARTE FRANCE

Des répétitions en Belgique à la première à Las Vegas, Jacob Bergera filmé les préparatifs du show démesuré de Franco Dragone, Le rêve.Sur ARTE, plongez dans la fièvre du spectacle jusqu’au 21 avril !

Semaine chinoise

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Pourquoi avez-vous tenu à faire ce feuilletondocumentaire avec ARTE ?

J’ai déjà fait beaucoup de making of autour demes projets, mais je désirais aborder mon travailde manière différente. La forme du feuilletondocumentaire me semblait plus adéquate pouraborder la réalité du processus de création : il s’agissait d’éviter de faire un film froid etpublicitaire, de ne pas gommer les difficultés.Plusieurs chaînes étaient intéressées par le projet, mais j’ai tenu à ce que ce soit ARTE qui le réalise. Mes productions sont très populaires de sorte que, la plupart du temps, on m’en propose des traitements purement commerciaux. Avec ARTE, c’est l’aspect culturelet artistique qui est mis en avant.

Comment s’est passée la collaboration avec l’équipe de réalisation ?Je me suis senti tout de suite en confiance. Jacob Berger et son équipe étaient passionnéspar ce qu’ils faisaient, au point de devenir partieprenante de la création. Passé le choc face à l’envergure du projet, Jacob a su poser unregard lucide et rigoureux sur notre travail.Certes, accepter la caméra n’a pas toujours étéfacile. Plusieurs fois, mes collaborateurs ontvoulu limiter son intervention. Mais j’ai refusé,car je désirais jouer le jeu et ne rien cacher.

Que vous a apporté la présence de la caméra ?Elle m’a permis de prendre de la distance, de relativiser. Souvent, sous la pression du tempset de l’enjeu, j’explosais et piquais des colères.Mais dès que j’apercevais la caméra, je riais de moi-même. Je prenais conscience que mes comportements étaient exagérés et surtoutqu’il y avait une vie, bien plus belle et bien pluscomplexe, en dehors des studios de répétition. �

Propos recueillis par Barbara Levendangeur

Franco Dragone, de La Louvière à Las Vegas

D’origine italienne, Franco Dragone s’installe àl’âge de 7 ans dans la banlieue de La Louvière,en Belgique. En 1982, repéré par Guy Lalibertéalors qu’il anime des ateliers au Québec, il selance dans l’aventure du Cirque du Soleil dont il devient l’âme créatrice. En douze ans, il signedix de ses spectacles. Parallèlement, il participeen France à la création du cirque Archaos. En2000, il retourne à La Louvière où il crée unesociété de production d’événements. Le premiersera un spectacle de Céline Dion puis viendra Le rêve, inauguré à Las Vegas le 6 mai 2005.

Franco Dragone, l’âme

créatrice du Cirque

du Soleil, a accepté

que l’on filme la

préparation de son

spectacle Le rêve,

show féerique présenté

à Las Vegas depuis

mai 2005. L’expérience

lui a appris à prendre

du recul par rapport

à son travail. Entretien.

Dans les coulisses du rêve

> Le rêve

Franco Dragone (au centre), artiste visionnaire, et une partie de son équipe d’athlètes-artistes.

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lundi10/4 20.40 > 22.20

Laia Marull (Tony), jeune actriceespagnole qui monte. Film de Miguel Hermoso (Espagne, 2000, 1h35mn, VOSTF)

Scénario : Oscar Plasencia, Raul Brambilla, Miguel HermosoAvec : Laia Marull (Tony), Beatriz Coronel (Laura),Juan Diego (Raimundo), María Galiana (Ascensión),Miguel Hermoso Arnao (Maxi), Roberto Cairo (Moco),Jesús Olmedo (Juanjo), Silvia Espigado (Flor), Antonio Dechent (le premier policier), Jesús Lucena (le deuxième policier)Image : Tote TrenasMontage : Blanca GuillénSon : Carlos FarueloMusique : Antonio Meliveo, Vicente Amigo, Manuel Malou,David Muñoz, José MuñozCoproduction : Canal Sur Televisión S.A., Canal+ España,Maestranza Films S.L.ZDFPRIX GOYA 2001 DE LA MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE ET DU MEILLEUR

ESPOIR FÉMININ POUR LAIA MARULL

Dans un quartier pauvre de Madrid. Maxi estmordu de kung-fu, tandis que Moco est plutôt accroà la seringue. Avec Juanjo et sa copine Tony, ilsréussissent à braquer un bureau de la loterie natio-nale. Mais Juanjo décide de plaquer ses com-parses et s’enfuit, magot en poche, avec Tony. Danssa fuite vers le sud, il emmène aussi sa nièce Laura,soi-disant pour l’aider à retrouver son père, unchanteur de flamenco en fin de carrière. Le trio a

les deux comparses fous de rage et la police à sestrousses. En cours de route, Juanjo sème Tony et fileavec l’argent. Toujours poursuivie par Maxi etMoco, Tony entame alors avec Laura une périlleuseodyssée à travers l’Espagne, au cours de laquelle leurméfiance réciproque se transformera en amitié.

Tambour battantCe road movie rythmé par la guitare et les tamboursqui accompagnent le chant flamenco a révélé lacomédienne Laia Marull, née en 1973 à Barcelone.Elle interprète avec talent le rôle d’une jeune femmequi s’est endurcie pour s’imposer dans un monde bru-tal et macho. Seule l’amitié qui se noue entre elle etla fillette lui permet de dévoiler sa sensibilité et satendresse. Récompensée en 2001 par le Prix Goyadu meilleur espoir féminin, Laia Marull a reçu ànouveau un Goya en 2004, cette fois dans la caté-gorie meilleure actrice, pour son émouvante inter-prétation d’une femme battue dans Ne dis riend’Iciar Bollain.


20.40 |CINÉMA

FugitivasEn cavale à travers l’Espagne, une jeune femme qui joue les dures révèle son vrai visage. Un road movie rythmé par le flamenco qui a révélé la jeune actrice espagnole Laia Marull.

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de savoir comment elle pourraitrendre compte de la douleur d’unvétéran, de la vie misérable des dockers traités comme deschiens. Tous n’avaient qu’uneobsession : leur maison. Ce n’était de toutes parts que pau-vreté et chômage, injusticesociale et droits civils oubliés.”Li Yifan et Yan Yü ont filmé pen-dant plusieurs mois le quotidiendes habitants de Fengjie, un quo-tidien fait de confrontations, de négociations, de destructions.Le sentiment d’impuissance et le

désespoir sont palpables. HaiyuXiang pleure en silence quand ilcomprend que ses efforts pourtrouver une maison, ou ne serait-ce qu’un bout de terrain, sontvains. La situation des habitantsde Fengjie est tout simplementrévoltante. On est d’ailleurs surprispar leur relative sérénité car, mal-gré quelques disputes, bagarres etcrises de nerfs, tout se passe plutôt dans le calme. Le docu-mentaire, construit autour dequelques personnages clés, estaussi une plongée hallucinantedans cette ville en plein cham-bardement. Nuages de poussière,montagnes de débris, entrelacs deferraille… la poésie du chaos !Multidiffusion le 13 avril à 15.10

logements. M. Xiang, lui, cher-che un nouvel emplacement poursa pension… sous les piles d’ungigantesque pont ! Sa femme,elle, a baissé les bras…

Injustice de toutes parts“Nos amis nous suggéraient defaire un film sur la beauté et l’atmosphère de Fengjie, ‘la villedes poètes’, l’emblème de l’âged’or de la culture chinoise clas-sique. Certes, la poésie est la cléde notre travail. Mais une fois là-bas, nous n’étions plus très sûrs

Documentaire de Li Yifan et Yan Yü(Chine, 2004, 1h30mn)Production : Li Yifan et Yan YüARTE FRANCEPRIX INTERNATIONAL DE LA SCAM,

CINÉMA DU RÉEL, 2005 (VERSION LONGUE)

GRAND PRIX ET PRIX ADOBE, LISBONNE, 2005

GRAND PRIX AU FESTIVAL DOCUMENTAIRE

DE YAMAGATA, 2005

MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE,

FESTIVAL DEI POPOLI À FLORENCE, 2005

Des berges escarpées du Yang-tseu-kiang, de larges escaliersmontent vers la ville millénairede Fengjie. Non loin des quais,M. et Mme Xiang tiennent unemodeste pension où logent desdébardeurs. Déjà âgés, Haiyu(petite photo ci-contre) et GulzenXiang vont pourtant devoirreconstruire leur vie ailleurs.Après la mise en service du bar-rage des Trois Gorges, les eauxdu fleuve engloutiront leur mai-son et la moitié de la ville. Leshabitants sont censés être indem-nisés et relogés. Mais ce qu’ilspeuvent espérer obtenir est bienmaigre… s’ils obtiennent quelquechose ! Dans le bureau du mairede Fengjie, M. Xiang tente dedéfendre sa cause. Rien à faire.Sa maison ayant été construiteillégalement, il ne recevra aucunecompensation. Plus haut dans lavallée, la nouvelle ville sort deterre. Les habitants sont loin d’ê-tre tous relogés. Malgré tout, enbas, les destructions commen-cent, à l’explosif pour les grandsimmeubles, à la force des braspour le reste. Entre révolte et fata-lisme, chacun réagit comme ilpeut. Certains refusent de quitterleurs maisons, d’autres s’en pren-nent aux cadres locaux. La popu-lation boycotte largement uneréunion de tirage au sort des


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22.20 | GRAND FORMAT

Fengjie, la ville engloutieDans le chaos des destructions et des relogements, chronique du quotidien à Fengjie avant la montéedes eaux du barrage des Trois Gorges. Un beau film, mélange de réalisme social et de poésie.

Semaine chinoise

Chaos desdestructions àFengjie,vieille cité sur les rives du Yang-tseu-kiang,avant la montéedes eaux.

12.00 Corps à corps(Rediffusion du 2 février)

12.10 Lola(Multidiffusion du 10 avril)

12.35Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSLes montagnes du Zhangjiajie

14.00Hippocrate

14.30 (PDC : 14.35)Cuisines des terroirs(Multidiffusion du 9 avril)

14.55Au cas où(Multidiffusion du 3 avril)

16.50Chic(Multidiffusion du 4 avril)

17.20L’Égypte des Bédouins(Multidiffusion du 4 avril)

18.05Un hôpital pour le roi du ciel(Multidiffusion du 4 avril)

19.00 ARTE DÉCOUVERTELa religion au quotidien (2)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40>22.40THEMADe quoi j’me mêle !Le chômage n’est pas une fatalité

20.40Lorraine cœur brisé

21.25Un monde nouveau arrive

22.05Débat

22.40FICTIONL’interpellation

0.15ARTE Info

0.30 Exhibition

1.10Tracks(Multidiffusion du 6 avril)

2.05 (PDC : 2.00)Capté !(Multidiffusion du 5 avril)

2.35L’attraction terrestre(Multidiffusion du 22 mars)




Balade dans Paris avec IndiaMahdavi ; rencontre avec le chefcuisinier Alfons Schubeck à Mu-nich ; petite histoire du Tupper-ware ; le retour de la déco “nature”.Multidiffusion le 18 avril à 16.50

En partenariat avec


Les montagnesdu ZhangjiajieDocumentaire de Yang Zhao(Japon, 2005, 52mn)Production : NHKARTE FRANCE(Rediffusion du 8 décembre 2005)

Entouré d’abondantes forêts,hérissé de crêtes rocailleuses, lemont Zhangjiajie abrite des plantesqui fleurissent tour à tour tout aulong de l’année. Dans ce mondemulticolore, un petit groupe ethnique vit selon d’étranges coutumes…Multidiffusion le 18 avril à 18.05

14.00Hippocrate(Allemagne, 2006, 26mn)ZDF

Au sommaire : zoom sur l’actua-lité avec les dernières découver-tes sur la grippe aviaire ; entrenévrose et psychose, le syn-drome borderline (ou étatlimite) complique singulièrementle quotidien des malades ; lesmaux de tête ou de dos sont sou-vent provoqués par une irritationdes muscles striés ou du tissuenvironnant : les points triggerpeuvent être traités par pressionset massages.Multidiffusion le 12 avril à 12.10

Novembre 2004. Choisis parmides milliers de candidats, soixante-dix-sept athlètes et clowns s’en-traînent depuis des mois dans un hangar de 2 000 m2. GiulianoPeparini, ex-danseur étoile, DachaNedo-rezova, ex-championne de

danse aquatique, et Riszard Kru-czynski, entraîneur de l’équipenationale polonaise de gymnas-tique, en-cadrent les répétitions.Franco observe ses collaborateurs,qui attendent tous ses directives.Mais il se tait…

mardi11/4 12.00 > 20.40


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La religion au quotidien (2)Autour de la pagode Schwedagon à RangoonDocumentaire de Marita Neher (Allemagne, 2005, 43mn)ZDF

Cinq grandes religions vues à travers cinq lieux de culte hors ducommun. Aujourd’hui : le bouddhisme et la pagode Schwedagon àRangoon.




Ornée de feuilles d’or et de pierres précieuses, la pagodeSchwedagon est l’un des joyauxdu bouddhisme. Elle attire enBirmanie pèlerins et visiteurs dumonde entier. Ses moines sonttenus en haute estime et beau-coup de parents rêvent d’une carrière religieuse pour leursenfants. Une famille accompagneson fils à la fête des novices, et

les aspirants moines font leurpremier exercice de méditation.Lors d’une fête en l’honneur desesprits, on danse et on boit pourêtre en état de recevoir le mes-sage délivré par les “nats”…Multidiffusion le 18 avril à 17.20

Prochains épisodes : la grande

synagogue de Budapest, le temple

de Madurai, la cathédrale de Milan.

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ARTE FRANCE

En partenariat avec

20.40Lorraine cœur briséReportage de Camille Le Pomellec et Raphael Kahane(France, 2006, 40mn)Coproduction : ARTE France, Doc en Stock

Trente ans de politique du chômage observés depuisLongwy, l’un des bassins d’emplois qui a reçu leplus d’aides publiques en France, ville mythique dumonde ouvrier aujourd’hui désertée par la jeunegénération.À travers l’histoire d’un lieu symbolique, le bassinminier de Longwy en Lorraine, ce film décortiquetrente ans de politique de l’emploi en France. Dès lemilieu des années 70, tous les experts le savent : lasidérurgie est, à terme, condamnée. Mais personnen’a le courage d’en tirer les conséquences. Lâchetédes responsables politiques et syndicaux, illusionséconomiques, mauvais choix industriels, subven-tions publiques à fonds perdus… les principalesvictimes de ces errements sont les ouvriers et leursfamilles. Fil conducteur du film : les Lugara, unefamille d’immigrés italiens installée dans la région

dans les années 50. Le père, ancien délégué syndicalCGT, fut un pilier des manifestations contre lesplans de fermeture des usines. Aujourd’hui, il estamer. “Pourquoi n’a-t-on pas fait le choix des services,des zones franches comme nos voisins ?”, s’exclame t-il. Son fils Laurent, ancien mineur lui aussi au chô-mage, témoigne : “Si on avait eu le courage de nousdire plus tôt que la sidé, c’était mort, nous aurionspu reconstruire autre chose ! Aujourd’hui, on n’aplus aucun espoir, alors qu’au Luxembourg voisin, ily a du travail.” Alli Alloun, autre ancien mineur, acréé une PME. Mais, pour cause de charges troplourdes, il ne s’en sort pas et n’a pas les moyensd’embaucher. Aujourd’hui, beaucoup de patrons dePME lorrains s’installent au Luxembourg. Sans lesemplois créés dans le pays voisin, le chômage àLongwy atteindrait vraisemblablement 50 %.Le documentaire montre comment une générositéaffichée peut, dans les faits, provoquer un dramehumain. Un drame qui frappe de plein fouet lesnouvelles générations, représentées ici par Céline,la petite-fille de M. Lugara, pour qui il n’y a pasd’avenir à Longwy.

20.40>22.40 |THEMA

De quoi j’me mêle !

Le chômage n’est pas une fatalitéLa France est-elle condamnée à un taux de chômage à deux chiffres ? Quelles sontles solutions qui ont permis, ailleurs, de faire baisser le nombre de demandeursd’emploi ? De quoi j’me mêle ! compare les modèles anglais et français.

mardi11/420.40 > 22.40

Soirée présentée

et animée par

Daniel Leconte

Longwy, à l’ANPE (enhaut à gauche) ;en Angleterre,entretien dansun “job center”(en bas à droite).

22.40 > 3.00


mardi11/4 20.40 > 22.40

21.25Un mondenouveau arriveReportage de Ted Anspach(France, 2006, 40mn)Coproduction : ARTE France, Doc en Stock

Le Yorkshire vit échouer, en 1984,la grève la plus longue de l’histoire sociale britannique etmourir sa sidérurgie. Vingt ansplus tard, le taux de chômage yest de 5 %. Exemples concretsd’une transition douloureusemais efficace.Au début des années 80, la situa-tion du Yorkshire, en Grande-Bretagne, est comparable à cellede la Lorraine. La sidérurgie est encrise. Entre alors en scèneMargaret Thatcher, qui mène uneguerre d’une violence inouïecontre le tout-puissant syndicatouvrier anglais NUM et son chefArthur Scargill. Une lutte à mortqu’elle remporte après avoir saigné à blanc la région. Exit lasidérurgie !Le film raconte l’enfer vécu par lesmineurs, les faillites en chaîne,les famines. Mais il montre aussicomment cette politique de l’usine rase a permis de trans-former la région et les mentali-tés. Une révolution dans lestêtes ! Des “clusters”, pôles decompétitivité pilotés par la régionet financés par l’État, ont aidé lesentreprises à s’implanter. On a

privilégié les sociétés de servicesà forte valeur ajoutée. Des “jobcenters” efficaces ont été mis enplace, qui n’hésitent pas à met-tre sous pression les chômeurspour qu’ils retrouvent coûte quecoûte un emploi. Quitte à chan-ger de secteur d’activité.L’université joue un rôle central enproposant des formations enphase avec le monde du travail.Le constat est bien entendumitigé. Plusieurs anciens mineurstémoignent de la brutalité de lapolitique de l’emploi. Mais c’estelle qui permet à cette région d’avoir un taux de chômage infé-rieur à 5 %, dans un système quiprivilégie la valeur travail.

22.05Débat(France, 2006, 35mn)Animé par Daniel Leconte

Modèle social français versus autres modèles, rupture, réformeou immobilisme… Daniel Leconteet ses invités débattront plus largement de la question du chômage.Les noms des invités seront

communiqués ultérieurement.

L’ensemble de la “Thema”

est multidiffusé le 12 avril à 14.40

Téléfilm de Marco Pauly (France, 2001, 1h37mn)Scénario : Odile Barski, Marco PaulyAvec : Robin Renucci (Georges Brunel), Jacques Penot (Vido),Yves Verhoven (Lavigne), Marion Courcoux (Nathalie),Sacha Bourdo (le dealer), Kathe Loaisa (Axelle), Rodolphe Pauly(Victor), Marie Rivière (Hélène Brunel)Image : Pierre NovionMontage : Jean-Pierre GuntzCoproduction : ARTE France, BFC ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 14 décembre 2001)

Un matin, Georges Brunel embrasse sa femme et sesdeux jeunes enfants et se rend à son travail à la cli-nique. Là, il croise Lionel, son grand fils, qui tra-vaille comme infirmier. Soudain, deux inspecteursde police surgissent et l’emmènent, menottes auxpoignets, dans un commissariat vétuste. Georgesest en garde à vue, soupçonné d’escroqueries dansle cadre du scandale des cliniques. Les deux poli-ciers, le brutal Vido et le doux Lavigne, ont vingtheures pour le faire avouer…

Zone de non-droit“On est en France. Le pays des droits de l’homme.C’est affiché à l’entrée”, souligne avec ironie le com-mandant Vido (Jacques Penot, éblouissant). Le doc-teur Brunel (Robin Renucci) pourrait plutôt penseravec Dante : “Vous qui entrez ici, abandonnez touteespérance.” Cette nuit-là, en effet, Vido recourt àun arsenal de pressions aussi variées qu’odieuses.Un commissariat de la République devient une zonede non-droit, où presque tout est permis à condi-tion d’obtenir des aveux. L’interpellation souligne aussiau passage les mauvaises conditions de travail desflics de base, partagés entre déception et dégoût.Multidiffusion le 23 avril à 15.45

22.40 |FICTION

L’interpellationArrêté par la police, un homme ordinaire est placéen garde à vue et son interrogatoire tourne aucauchemar. Une dénonciation efficace de certainsabus policiers, avec Robin Renucci, Jacques Penotet Sacha Bourdo.

20.40>22.40 |THEMADe quoi j’me mêle !

Le chômage n’est pasune fatalité

Robin Renucci (le docteurBrunel), parfaitdans la colèrecomme dans la prostration.

Dans leYorkshire, Ray Jones,ancien mineurlicencié, travailleaujourd’hui à ladécontaminationdes sitesindustriels.

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LGR

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Un imaginaire contemporain dela guerre, reconstitué par desartistes qui en abordent la vio-lence par des aspects périphé-riques : uniforme, paysagesaprès la bataille, armée…Avec : Anne Deleporte (France)et sa vidéo Bullets 43, métaphored’une paix qui peut renaître de la noirceur des champs de ba-taille ; Harald Fernagu (France),qui implique les Compagnonsd’Emmaüs de Dijon dans sesmises en scène de “gueules cas-sées” ; Ruth Lingford (Grande-Bretagne) et son film d’animationPleasures of war (1998), qui en

quelques minutes résume les cercles infernaux de la guerre ; laphotographe Sophie Ristelhueber(France), qui va sur les champsde bataille traquer les blessuresque l’homme reçoit ou inflige ; la célèbre vidéo Shoot réalisée par Chris Burden (États-Unis) en 1971 contre la guerre du Viêt-nam, dans laquelle un amilui tire une balle dans le bras ;Youri Ozerov (Russie), cinéaste,auteur d’un étonnant film de pro-pagande, Libération ; BernadetteGenée et Alain Le Borgne(France), couple d’artistes tra-vaillant en relation avec l’armée.

mardi11/4

0.30ExhibitionLa guerreRéalisation : Jean-Loïc Portron (France, 2005, 43mn)Rédaction en chef : Jean-Yves JouannaisCoproduction : ARTE France, MK2TVARTE FRANCE(Rediffusion du 14 juin 2005)

ARTE ÉDITIONS

L’ÉCLOSE

ARTE-TV.COM

PRÉSENTENT

IN MY ROOMCHAMBRE DE LECTURESD’AGNÈS DE CAYEUX

SEPT NOUVELLES ÉROTIQUES DE SEPT JEUNES AUTEURS,SEPT FEMMES À RENCONTRER SUR LE WEB

> Mise en ligne le 1er mars 2006 sur arte-tv.com/inmyroom

> Parution du livre le 8 mars 2006 (coédition ARTE Éditions / l’éclose)

Mise enscène de HaraldFernagu.

12.00L’esprit de saint Pauli(Multidiffusion du 20 mars)

12.10Hippocrate(Multidiffusion du 11 avril)

12.35Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSLes volcans sauvages de Changbai

14.00Capté !(Rediffusion du 10 mars 2004)

14.25Le dessous des cartes(Multidiffusion du 5 avril)

14.40>16.50De quoi j’me mêle !Le chômage n’est pas une fatalité (Multidiffusion du 11 avril)


17.20 Les Alpes à fleur de sommets(Multidiffusion du 5 avril)

18.05L’homme des rochers de Palawan(Multidiffusion du 5 avril)


19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15 LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELe rêve (3)

20.40LES MERCREDIS DE L’HISTOIREConcorde, la fin du rêve

21.35ARTE Reportage

22.25Le dessous des cartes

22.40 CINÉMAUzak

0.25ARTE Info

0.40Court-circuit (le magazine) n° 271

1.25 L’amour d’une nuit(Multidiffusion du 4 avril)



Le magazine de l’art de vivre etdu bien-être, à déguster du lundiau vendredi à 12.35.India Mahdavi (photo) nous faitvisiter son appartement parisien,décoré avec des souvenirs defamille et ses propres créations ;les techniques du massage oriental ; petite histoire du cornichon ; visite au Ice Kube,nouveau bar parisien.Multidiffusion le 19 avril à 16.50

En partenariat avec


Les volcanssauvages de ChangbaiDocumentaire de E. Aronhan(Japon, 2005, 52mn)Production : NKHARTE FRANCE(Rediffusion du 15 décembre 2005)

Expédition au mont Changbai,dans le nord-est de la Chine.Dominée par un volcan, la régionoffre un paysage exceptionnel.L’hiver, des sources d’eau chaudejaillissent sous la neige, l’été, uneforêt surgit du cratère…Multidiffusion le 19 avril à 18.05

À La Louvière, c’est le grand jour : athlètes, gymnastes, na-geuses, clowns et acrobates participent au premier atelier decréation dirigé par FrancoDragone. Ils espèrent en savoirplus sur le spectacle, mais le met-

teur en scène se montre peuloquace. Il est à la recherche d’unlangage, celui des corps. La troupelui propose des figures et des mou-vements. Mais il semble préférerles maladresses à la perfection…Multidiffusion le 15 avril à 15.15Les horaires correspondent aux codes PDC,

sauf indication contraire.

mercredi12/4 12.00 > 20.40


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La religion au quotidien (3)Autour de la grande synagogue de BudapestDocumentaire de Marita Neher (Allemagne, 2005, 43mn)ZDF

Cinq grandes religions vues à travers cinq lieux de culte hors ducommun. Aujourd’hui : le judaïsme et la grande synagogue deBudapest.

Située rue Dohány, l’une des artères principales de la capitalehongroise, la grande synagoguetémoigne de la vitalité de la com-munauté juive de Budapest aumoment de sa construction, aumilieu du XIXe siècle. Cette communauté, très importante àl’époque, est aujourd’hui encorela quatrième d’Europe. Son inté-gration dans la ville se fait surdes modes très différents.Certains jeunes juifs s’exprimentpar le hip-hop en hébreu et fré-quentent volontairement les écoles chrétiennes pour fairedécouvrir le judaïsme à leurscamarades. D’autres préfèrentsuivre l’enseignement de l’école

juive de Budapest. À l’occasiondes préparatifs du mariage d’unjeune couple, le documentairemontre par exemple quel rôlejoue le rabbin dans la vie quoti-dienne des juifs pratiquants.Multidiffusion le 19 avril à 17.20

À suivre : le temple de Madurai,

la cathédrale de Milan.



Des répétitions en Belgique à la première à Las Vegas, Jacob Bergera filmé les préparatifs du show démesuré de Franco Dragone, Le rêve.Sur ARTE, plongez dans la fièvre du spectacle jusqu’au 21 avril !Semaine chinoise

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Cycle Les grands aéroplanes

> Concorde, la fin du rêvele mercredi 12 avril à 20.40

> Histoire de l’hélicoptèrele mercredi 19 avril à 20.40

> Hydravions, les dinosaures de l’aéronautiquele mercredi 26 avril à 20.40

Documentaire de Peter Bardehle (Allemagne, 2006, 52mn)ZDF

Après le vol inaugural de Concorde, le 2 mars 1969,nombre de compagnies aériennes rêvent d’enacquérir un. Mais, très gourmand en kérosène, lesupersonique franco-britannique est frappé de pleinfouet par la crise du pétrole de 1973. Seize exem-plaires seulement seront mis en service sur deslignes commerciales. En revanche, avion de pres-tige, il sera affecté aux voyages officiels des chefsd’État, et des entreprises et voyagistes haut degamme l’affréteront pour des vols spéciaux.De 1969 à 2000, le Concorde a traversé régulière-ment l’Atlantique à deux fois la vitesse du son. Il abattu plusieurs records du monde, souvent avec lepilote André Turcat aux commandes – ce dernierévoque ici ses extraordinaires souvenirs. L’avion aalimenté bien des rêves, mais son exploitation s’estheurtée à des problèmes insurmontables : concur-rence avec le Boeing 747, niveau sonore qui lui

interdit l’accès à certains aéroports, coût farami-neux du billet… Le coup de grâce fut porté par lacatastrophe de juillet 2000 : le crash d’un avionpeu après son décollage de Roissy fit 113 morts.L’enquête révéla divers manquements et erreurs.Dans le documentaire, plusieurs membres d’équi-page des deux côtés de la Manche désignent desresponsables, qui interviennent à leur tour pourréfuter les accusations à leur encontre. Après l’accident, la version commerciale du Concorde futlégèrement modifiée, permettant encore une sériede vols. Jusqu’au dernier, le 24 octobre 2003.Maintenant, le Concorde est un bel objet de musée.L’avion du premier vol est au musée de l’Air et del’Espace au Bourget. Un autre modèle est exposé aumusée des Techniques de Sinsheim, dans le Bade-Wurtemberg, après avoir littéralement flottésur le Rhin. Le documentaire montre au passagequelques images de cet étonnant voyage. Multidiffusion le 15 avril à 15.15

20.40 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Concorde, la fin du rêveDu vol inaugural en 1969 à la catastrophe de Gonesse en 2000,histoire documentée et parfois controversée du Concorde, filméegrâce à une autorisation de tournage exceptionnelle.

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mercredi12/4

21.35ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2006, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté en alternance

par Vladimir Vasak et Andrea Fies

Chaque mercredi, ARTE Reportageregarde le monde en face.ARTE Reportage, un des raresmagazines télévisuels consacrésà l’actualité internationale, serefuse à toute concession auxphénomènes de société specta-culaires ou au “people”. Sonchamp d’investigation est la pla-nète.Multidiffusion le 15 avril à 9.00

22.25Le dessous des cartesMagazine de Jean-Christophe VictorRéalisation : Natacha Nisic(France, 2006, 11mn)ARTE FRANCE

Haïti (2) Dans l’attente d’un espoir

Quel avenir pour Haïti après lesélections présidentielles de début2006 ? Placé sous la tutelle desNations unies depuis la destitutiondu président Aristide, début2004, le pays aspire à un renou-veau…Premier volet le mercredi 5 avril

à 22.30




sur www.artevod.com

En partenariat avec

Le sixième DVD de la collection

“Le dessous des cartes”, intitulé Del’unité de la Chine ?, sort le 22 mars.

Photographe indépendant, récemment divorcé,Mahmut est un urbain solitaire et désenchanté. Ilvoit de loin en loin de vieux amis, un peu amerscomme lui, entretient une liaison avec indifférence.Par obligation, mais sans dissimuler son hostilité,il accueille dans son vaste appartement d’Istanbulun jeune cousin de la campagne, Yusuf, qui vientd’être licencié de l’usine de son village. Yusuf nourrit le vague projet de se faire embauchercomme mousse sur un bateau. Tandis que la neigetombe sur la ville, les deux hommes entament unecohabitation malaisée.

Voyage d’hiver“Mon film décrit la vie dans une grande ville, etpas seulement celle des personnages. Les citadinsessayent d’organiser leur vie pour n’avoir besoinde personne et créent leur propre prison. On neprend rien des autres, mais on ne leur donne rien”,résumait Nuri Bilge Ceylan lors de la projection

22.40 |CINÉMA

UzakUn photographe solitaire héberge à contrecœur unjeune cousin de la campagne. Dans un Istanbul glacépar l’hiver, Nuri Bilge Ceylan peint avec délicatessel’incommunicabilité et la mélancolie.

Film de Nuri Bilge Ceylan(Turquie, 2002, 1h45mn, VOSTF)Scénario : Nuri Bilge CeylanAvec : Muzaffer Özdemir (Mahmut),Mehmet Emin Toprak (Yusuf),Zuhal Gencer Erkaya (Nazan),Nazan Kirilmis (la maîtresse),Feridun Koc (le concierge),Fatma Ceylan (la mère),Ebru Ceylan (la jeune fille)Image : Nuri Bilge CeylanMontage : Ayhan Ergürsel, Nuri Bilge CeylanSon : Ismail KaradasMusique : MozartProduction : NBC FilmARTE FRANCEGRAND PRIX, PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

(MUZAFFER ÖZDEMIR ET MEHMET EMIN TOPRAK),

PRIX FRANCE CULTURE DU MEILLEUR FILM

ÉTRANGER, CANNES 2003

PRIX FIPRESCI DU MEILLEUR FILM, SAN SEBASTIAN

2003

NB

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de son deuxième film àCannes. Uzak, qui signi-fie “lointain”, épouse les déambulations dedeux solitudes dans unIstanbul très éloigné des clichés touristiques,assombri par l’hiver etle froid. Muré dans sonimpuissance à aimer, à

se laisser toucher par les autres, le citadin aisé maî-trise l’espace de la ville et ses codes. Tandis que lejeune migrant, mal dégrossi, mal vêtu, ne cesse dese cogner aux usages et à l’indifférence d’un mondequ’il ne comprend pas. Nuri Bilge Ceylan filmesuperbement, par petites touches à la fois intimeset distanciées, la douleur et la beauté de vivre, laville et les visages de ses deux comédiens “ama-teurs”, impressionnants de justesse.Multidiffusion le 25 avril à 15.00

De sortie Court métrage de Thomas Salvador(France, 2005, 16mn)Production : Les Films Hatari,avec la participation d’ARTE FrancePRIX DU PUBLIC, FESTIVAL DE VENDÔME 2005

PRIX DU MEILLEUR ACTEUR,

PARIS TOUT COURT 2006

INÉDIT À LA TÉLÉVISION

Un jeune homme s’apprête à sor-tir pour un rendez-vous galant.Hésitant, confus, il soigne sonaspect et arrange son apparte-ment dans l’espoir de ne pas yrevenir seul…

Thomas SalvadorL’auteur de De sortie (diffuséjuste avant) est actuellement pen-sionnaire à la Villa Médicis àRome. Il nous envoie une cartepostale filmée.

GoodbyeCourt métrage de Steve Hudson(Allemagne, 2004, 15mn, VOSTF)Production : Rosebud Films(Rediffusion du 23 mars 2005)

Maria élève seule sa fille de 2 ans. Une nuit, elle s’absentepour aller se procurer de la dro-gue et se fait arrêter…

Johan van der KeukenLe 22 mars, ARTE Vidéo publieen DVD l’intégrale des films de Johan van der Keuken.Parallèlement, du 15 mars au 15 juin, la Maison européenne dela photographie organise unerétrospective de ses clichés.Retour sur la carrière du docu-mentariste néerlandais, avec savoix off et des extraits de sesfilms.

Multidiffusion le vendredi 14 avril

avec, en plus, L’œuf du corbeau,

court métrage d’Alicia Duffy,

et Le livre des morts de Belleville,

moyen métrage de Jean-Jacques

Joudiau.


mercredi12/4

“Je vois beaucoupd’humour dans les chosestragiques. Cela me vientde Tchekhov, qui est celui qui m’a le plusinfluencé. Même plus que Tarkovski.”(Nuri Bilge Ceylan)

0.40Court-circuit (le magazine) n° 271 Le rendez-vous du court métrage (France, 2006, 45mn) ARTE FRANCE

De sortie

Goodbye

12.00LâcheCourt métrage d’animation de Felix Binder

12.10Toutes les télés du monde(Multidiffusion du 8 avril)

12.35Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSShangri-la, paradis perdu

14.00Album de familleJeunes d’Europe(Rediffusion du 17 mars 2005)

14.30 Les grands duels du sport(Multidiffusion du 8 avril)

15.10Fengjie, la ville engloutie(Multidiffusion du 10 avril)


17.20 Les Dayaks d’Indonésie(Multidiffusion du 6 avril)

18.05Asmat(Multidiffusion du 6 avril)


19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40CINÉMALe garçon sauvage

22.35LA VIE EN FACELes forçats du boum chinois

23.30ARTE Info

23.45Tracks

0.35Cycle “cinéma trash”La révolte des morts vivants

2.05La nature du sexe(Multidiffusion du 2 avril)




Le magazine de l’art de vivre etdu bien-être, à déguster du lundiau vendredi à 12.35.India Mahdavi nous prépare desplats iraniens dans sa cuisine ; lacapoeira ; petite histoire de la clé-mentine ; les trois tours inclinéesde l’architecte Frank O. Gehrydans le port de Düsseldorf.Multidiffusion le 20 avril à 16.50

En partenariat avec


Shangri-la,paradis perduDocumentaire de Naoko Saito(Japon, 2005, 52mn)Production : NHKARTE FRANCE(Rediffusion du 22 décembre 2005)

Expédition dans la vallée chi-noise du Shangri-la, où le Yang-tseu-kiang, le Mékong et laSalween coulent en parallèleentre de luxuriants plateauxmontagneux culminant à 5 000mètres.Multidiffusion le 20 avril à 18.05

Aujourd’hui, la troupe vit unmoment difficile. Jessica, lafemme-clown, est licenciée. Lesdoutes et l’amertume s’emparentdes autres comédiens : qui sera

le prochain ?Puis la créationreprend sesdroits. Dacha aimaginé un bal-let de voiles de couleur qui

ondulent au fil de l’eau. Giulianoassiste à la dernière répétition dunuméro de “l’arbre” : trois ton-nes de fonte et d’acier qui jaillis-sent du fond d’une piscine…Les horaires correspondent aux codes PDC,

sauf indication contraire.

jeudi13/4 12.00 > 20.40


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La religion au quotidien (4)Autour du temple à MaduraiDocumentaire de Urmi Juvekar et Merle Kröger (Allemagne, 2005, 43mn)ZDF

Cinq grandes religions vues à travers cinq lieux de culte hors ducommun. Aujourd’hui : l’hindouisme et le temple Minakshi à Madurai.




Dans le temple Minakshi, àMadurai (Inde), règne uneatmosphère solennelle bien dif-férente du silence glacé des églises chrétiennes. Cet impres-sionnant édifice du XVIe siècle,dont les quatre entrées sont surmontées d’immenses toursrecouvertes de centaines de sculp-tures aux couleurs éclatantes,accueille des mariages, des séan-

ces de transes, des rituels du feu…Le brahmane Chinna Battar, à latête du temple, explique les prin-cipes de la religion hindoue danssociété divisée en castes, qui rejetteles impurs. Hari Key fait partie deces impurs. Au temple, il est chargéde s’occuper des morts…Multidiffusion le 20 avril à 17.20

Dernier volet demain : la cathédrale

de Milan.

Semaine chinoise

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Film de Jean Delannoy(France, 1951, 1h42mn, noir et blanc)Scénario : Henri Jeanson, d’après le romanéponyme d’Édouard PeissonAvec : Pierre-Michel Beck (Simon),Madeleine Robinson (“Marie”),Edmond Beauchamp (Gilles), Franck Villard(Paul), Dora Doll (la blonde amie de Paul),Henri Vilbert (le capitaine)Image : Robert LefebvreMusique : Paul MisrakiProduction : Les Films GibéARTE FRANCE

Sur son bâton de randonnée, Simon a inscrit neufmarques. Soit le nombre de fois où il a vu sa mèredepuis qu’elle l’a mis en nourrice à la montagne.C’est Gilles, un berger, qui l’a élevé. Le jour où samère le ramène à Marseille, les voisines taquinentcelui qu’elles prennent pour un client de la prosti-tuée. Le “petit Peau-Rouge”, qui se consume d’unamour exclusif pour sa mère, fait l’apprentissagedu monde civilisé et de ses turpitudes. S’il se rési-gne au défilé des “messieurs mariés”, il voue unehaine immédiate à Paul, truand à la manque dontsa mère s’amourache au point de négliger son fils…

La maman est la putain“Il y a des enfants dont il faut faire des hommes ;lui, c’est plutôt un homme dont il faut refaire unenfant.” On reconnaît la pâte du dialoguiste HenriJeanson, célèbre pour ses répliques piquantes etreprésentatif, aux yeux de la Nouvelle Vague, d’uncinéma “barricadé par les formules, les jeux demots, les maximes” (François Truffaut, Le plaisirdes yeux). Jean Delannoy n’était pas mieux consi-déré par le réalisateur de L’enfant sauvage, qui

rejetait le réalisme psycho-logique et méprisait savision de l’enfance – il qua-lifie Le garçon sauvage de“menue bassesse”. Faut-ilpour autant enterrer le film ? En apparence, il a

tout du conte philosophique classique. Perversiondes villes, roman d’apprentissage du sauvageon,sainte putain… tous les éléments du “moralismemystique” de Delannoy sont là. D’ailleurs, la mèrede Simon, amante de Paul, se fait appeler Marie.Mais à bien y regarder, on discerne, outre la maî-trise technique de Delannoy qui use d’une caméravive et mobile, une étude subtile de la frontière trou-ble entre les rapports filiaux et amoureux. Les plansrécurrents du bas filé de la prostituée dégagent ceparfum de perversion dont d’autres metteurs enscène firent l’usage, tel Autant-Lara dans En cas demalheur. L’amour que porte le garçon à sa mère estfilmé, sous des dehors innocents, avec toute la vio-lence qui l’anime. Et si Delannoy était un réalisa-teur plus “sauvage” qu’on a bien voulu le dire ?

20.40 |CINÉMA

Le garçon sauvageL’amour débordant d’un jeune garçon, élevé par un berger, pour sa mère, prostituée à Marseille. Au-delà de la fable réaliste, le film, plus subversif qu’il n’y paraît, suggèreles zones troubles de cette relation fusionnelle.

jeudi13/420.40 > 22.35

“Avec qui l’as-tu eu,ce petit ?– Avec le pape,un vendredi saint !”(Un client à Marie)

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Documentaire de Christoph Tubbenthal(Allemagne/Chine, 2005, 54mn)ZDF

L’ONU estime à 150 millions lenombre de travailleurs itinérantsqui sillonnent la Chine en quêtede nouveaux moyens de subsis-tance. Parmi eux, des cohortes deriziculteurs pauvres venus dunord du pays sont venus àShanghai. En plein boum immo-bilier, la ville a besoin de braspour ses chantiers de construc-tion. Trimant comme des esclavessept jours sur sept, à raison deseize heures par jour, cesouvriers gagnent environ 150euros par mois, ne bénéficientd’aucune couverture sociale etsont logés dans des baraques encarton à la lisière des chantiers.

Leur rêve : gagner assez d’argentpour offrir une formation à leursenfants et faire venir auprèsd’eux leurs familles.Le réalisateur a suivi plusieurs deces ouvriers, sur les chantiers etdans leur quotidien, et aussi lorsd’un bref séjour dans leur villaged’origine, où ils sont repartis àl’occasion de la grande fête duprintemps. À travers leurs por-traits, on mesure peu à peu lecontraste saisissant qui sépare laChine rurale, où les habitantsvivent encore souvent comme auMoyen Âge, et les mégalopolesfuturistes qui avalent les hom-mes pour nourrir leur dévelop-pement exponentiel.


Réalisateur de longs métrages(Do the right thing, Malcom X,Jungle fever), de films publicitai-res et de clips, producteur, acteur,écrivain, Spike Lee a faite siennela devise de Malcom X : “Necompte que sur toi-même” (self-reliance). Pour son dernier film,il fait un hold-up dans le thriller.Inside man, qui sort cettesemaine, raconte un braquage debanque parfait. Vingt ans aprèsShe’s gotta have it, son premierlong métrage, Spike Lee est tou-jours là où on ne l’attend pas.Tracks tente de cerner le person-nage avec une série de repor-tages. Au menu : John Waters,pape du mauvais goût cinémato-graphique ; la première exposi-tion parisienne retraçant l’histoiredes Black Panthers ; le rappeur

new-yorkais KRS One, philoso-phe du hip-hop ; toute une géné-ration de musiciens américainset européens revendique unretour à un blues dur et crasseux,le “bastard blues” ; Just forkicks, le premier documentairesur la saga de la basket, àlaquelle Spike Lee voue un culte.Et aussi : un portrait de SpikeLee avec des extraits de Do theright thing et Crooklyn, les témoi-gnages de Melvin Van Peebles,Chuck D, Oliver Stone…Ce Tracks spécial Spike Lee est

annoncé sous réserve.


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22.35 | LA VIE EN FACE

Les forçats du boum chinoisRencontre avec des paysans chinois venus à Shanghai pour travailler sur les chantiers,dans des conditions extrêmement précaires. Un tableau saisissant d’une Chine à deux vitesses, entre ruralité archaïque et citésfuturistes asservissantes.

Semaine chinoise

23.45TracksSpécial Spike LeeRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2006, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

Fidèle à sa réputation de maverick (non-conformiste), Spike Leeprend un malin plaisir à brouiller les cartes. Tracks tente de cernerle personnage.

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(La noche del terror ciego)Film d’Amando de Ossorio (Espagne, 1970, 1h30mn, VF)Scénario : Amando de Ossorio et Jesús Navarro CarriónAvec : Lone Fleming (Betty Turner), César Burner (Roger Whelan),María Elena Arpón (Virginia White), Joseph Thelman (Pedro Candal),Rufino Inglés (l’inspecteur Oliveira), Verónica Llimera (Nina),Simón Arriaga (le gardien de la morgue), Francisco Sanz (le bibliothécaire), Juan Cortés (le médecin légiste)Image : Pablo RipollMontage : José Antonio RojoMusique : Antón García AbrilProduction : Plata Films, InterfilmeARD

À Lisbonne, d’anciennes amies, Virginie et Betty, serencontrent par hasard. Roger, l’homme qui accom-pagne Virginie, insiste pour que Betty se joigne àeux. Dans le train, Betty le drague effrontément.Jalouse et dérangée par les souvenirs de plaisircharnel partagé jadis avec cette dernière, Virginiesaute du train. Perdue en pleine campagne, elles’approche de Berzano, un village en ruines. Elles’y installe pour dormir. Cette nuit-là, dans le cime-tière attenant, de la fumée s’échappe des tombes etdes mains sortent de terre…

Beauté diaboliqueÀ la fin des années 60, Amando de Ossorio, JorgiGrau et Javier Aguirre définissent les lignes ducinéma fantastique espagnol. En 1970, avec Larévolte des morts vivants, de Ossorio entame sa“tétralogie des templiers”, un cycle dans lequel des

chevaliers hérétiques reviennent à la vie. À traversun flash-back, le réalisateur raconte leur péché ori-ginel. En quête d’une résurrection post mortem, ilsbattent du bout de leurs épées le corps d’une viergeet font libation de son sang. Chassés puis pendus,ils reviennent, depuis le XVe siècle, hanter le villagede Berzano. Influencé par la peinture surréaliste etpar l’œuvre de Michelangelo Antonioni, le cinéasteespagnol livre avec ce premier volet un film d’atmosphère aux paysages inhabités, aux person-nages abandonnés à eux-mêmes. Il capte les sou-bresauts du désir dans la banalité du quotidien. Leflash-back, aussi fantaisiste soit-il, travaille le filmde l’intérieur et le charge d’une tension érotiqueimpressionnante. Ici, pas de discours rationnel ousymbolique. Amando de Ossorio croise les imagesdu sang et de la vie, du sexe et de la mort, et campedes tableaux d’une beauté diabolique.


jeudi13/4

CYCLE CINÉMA

Du 2 mars au 27 avril, neuf films de série B et Z, le jeudi après minuit

> Heat de Paul Morrissey(le 2 mars)

> Le masque du démonde Mario Bava (le 9 mars)

> L’attaque de la moussaka géantede Panos H. Koutras (le 16 mars)

> The crazy familyde Sogo Ishii (le 23 mars)

> La nuit des morts vivantsde George A. Romero (le 30 mars)

> Supervixens de Russ Meyer (le 6 avril)

> La révolte des morts vivantsd’Amando de Ossorio (le 13 avril)

> La révolte des templiersd’Amando de Ossorio (le 20 avril)

> Bubbles galore de Cynthia Roberts (le 27 avril)

0.35

La révolte des morts vivantsUn sens inouï de l’atmosphère, une fureur fantaisiste et érotique hantent ce premiervolet de la tétralogie des chevaliers vampires, réalisée par l’un des grands artisans du cinéma fantastique espagnol.

12.00Chez soi(Rediffusion du 2 février)

12.10Album de famille(Multidiffusion du 13 avril)

12.35Chic

13.05TERRES D’AILLEURSLe peuple des cavernes

14.00ARTE Europa

14.25Court-circuit (le magazine) n° 271

15.55 Biographie(Multidiffusion du 8 avril


17.20Sinaï, un désert en bord de mer(Multidiffusion du 7 avril)

18.05Les chevaliers d’ivoire(Multidiffusion du 7 avril)


19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40FICTIONLes aventuriers des mers du Sud (1)

22.10>0.45THEMARévolte contre le pape : les protestants

22.10Luther contre le pape

23.45Jean Calvin, portrait sensible

0.45ARTE Info

1.00Le retour de Martin Guerre(Multidiffusion du 6 avril)




Avec son amie Marjane Satrapi,India Mahdavi visite une exposi-tion photo consacrée à leur paysd’origine, l’Iran ; la cuisine maro-caine du restaurateur parisienFatema Hal ; petite histoire de laPanton Chair ; rencontre avec ledécorateur Thomas Greb dansson show-room berlinois.Multidiffusion le 21 avril à 16.50

En partenariat avec


Le peuple des cavernesDocumentaire d’Isabelle Roumeguère(France, 1996, 53mn)Production : World LifeARTE FRANCE

Dans le nord-est de la Chine, ungrand plateau de loess déploieses solitudes arides sur un terri-toire aux dimensions de laFrance. Ici, il n’y a ni bois nipierre pour construire sa maison.Les quarante millions de Chinoisqui peuplent la région viventdonc dans des grottes.Témoignages de trois habitants.Multidiffusion le 21 avril à 18.05

14.25Court-circuit (le magazine) n° 271Le rendez-vous du court métrage(France, 2006, 1h35mn) ARTE FRANCE

Multidiffusion de l’émission du12 avril enrichie d’un court etd’un moyen métrage.

L’œuf du corbeau(Crow stone)Court métrage d’Alicia Duffy(Royaume-Uni, 2001, 12mn, VOSTF)Production : Breakthru Films(Rediffusion du 1er décembre 2004)

Aaron, 10 ans, s’occupe de sonpetit frère pendant que sa mèredéprime dans sa chambre. Unjour, il trouve un œuf et l’utilisepour inciter sa mère à sortir desa retraite…

Le livre des morts de BellevilleMoyen métrage de Jean-Jacques Joudiau(France, 2005, 50mn)Production : Tarantula France, avec laparticipation d’ARTE FranceINÉDIT À LA TÉLÉVISION

À l’approche de la quarantaine,Michel, vieux garçon, végètedans une administration pari-sienne tout en caressant desambitions littéraires. La mort brutale de sa mère, dans l’ombrede laquelle il a toujours vécu,déclenche chez lui une dépres-sion…Le livre des morts de Bellevilleest également diffusé dans

“Medium” le mardi 18 avril à 1.05.


La religion au quotidien (5)Autour de la cathédralede MilanDocumentaire de Marita Neher(Allemagne, 2005, 43mn)ZDF

Dans l’immense cathédralegothique de Milan, qui peutaccueillir jusqu’à 14 000 person-nes, se mêlent les touristes et lesfidèles. Parmi eux, la familleDerutigliani. Ses membres sontde fervents catholiques, même sila jeune Erica, 19 ans, exprimedes doutes quant aux règles dra-coniennes imposées par l’Église,notamment en matière de sexua-lité. Son frère David, 12 ans, s’ap-prête à faire sa confirmation…Multidiffusion le 21 avril à 17.20

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Le rêve (5)Feuilleton documentaire de Jacob Berger(France, 2006, 10x26mn)Coproduction : ARTE France, ApiProductionsARTE FRANCE

Décembre 2004. Franco Dragoneet sa troupe sont sur le départ.Dans quelques jours, ils se re-trouveront dans le désert duNevada. Mais d’abord, chacunrentre chez soi pour les fêtes.Mirella retrouve sa famille enPologne, où elle ne retournerapas avant des mois, voire desannées. Puis, c’est l’arrivée à LasVegas. La troupe découvre leWynn Hôtel où, pendant cinqans, elle va donner le spectacledeux fois par jour…Continuez de rêver avec

Franco Dragone et sa troupe

du 17 au 21 avril à 20.15.Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

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Semaine chinoise

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Téléfilm en deux épisodes de Daniel Vigne(France, 2005, 2x1h30mn)Scénario : Michel Le Bris, Daniel VigneAdaptation : Jean-Claude Baillon,Jean-François GoyetDialogues : Jean-François GoyetAvec : Stéphane Freiss (Robert LouisStevenson), Jane Birkin (Fanny Stevenson),Géraldine Chaplin (Maggie), Karine Belly(lady Jersey), Stéphane Medez (Lloyd),John Potini (Lafaele), Maria Teresa Carrasco(Belle), Emmanuel Galvàn (Austin),Pablo Guevera (Joe), Jim Viviere (Mataafa)Image : Flore ThulliezSon : Raül AmargoMontage : Thierry SimonnetDécors : Aramís BalebonaMusique : Michel PortalCoproduction : ARTE France, Exilène Films,avec la participation de France 2ARTE FRANCE

Sur ARTE, deux fictions portées

en terres lointaines par le souffle

de l’aventure

> Lettres de la mer Rougele vendredi 7 avril à 20.40

> Les aventuriers des mers du Sudles vendredis14 et 21 avril à 20.40

1. Le falé Stevenson1890. Victime d’un grave emphysème pulmonaire,Robert Louis Stevenson, âgé de 40 ans, s’est installéavec sa femme Fanny sur l’île d’Upolu, dans l’archipel des Samoa. L’écrivain et sa femme viventdans leur falé (domaine), en harmonie avec lesindigènes dont la civilisation les fascine, etStevenson trouve une nouvelle inspiration. Maisautour d’eux, la crise gronde. Sous l’influence d’unefirme allemande qui veut s’emparer du marché dela noix de coco, le gouvernement colonial a placéau pouvoir un souverain fantoche et expulse leshabitants de leurs terres. Mataafa, le roi légitime,dont la petite-fille a été recueillie par les Stevenson,est sur le point de répondre aux provocations.Stevenson décide d’organiser une rencontre entrele gouverneur et Mataafa…

Du côté des SamoaRobert Louis Stevenson n’était pas uniquement unécrivain pour chambres d’enfants. Dans Les aven-turiers des mers du Sud, l’auteur de L’île au trésoret Docteur Jekyll et Mister Hyde dévoile un autrevisage : celui d’un pacifiste engagé, passionné parla civilisation samoane. Bien qu’affaibli par la

tuberculose et faisant fi des convenances, il lutteaux côtés des indigènes contre des autorités colo-niales qui cherchent à alimenter les guerres entretribus. Mais son utopisme ne résiste pas aux stra-tégies des colons. De plus, il a le don d’exaspérersa femme. Dure à cuire tannée par les travaux deschamps, Fanny préfère armer les indigènes à l’insude son mari. Malgré ces différends, le couple résiste,même quand débarque la mère de Stevenson, trèsbritannique, à la fois rigoureuse et pleine d’humour,interprétée par une Géraldine Chaplin inoubliable…Cette saga en deux épisodes retrace les aventuresde deux amoureux impénitents, épris d’art, deliberté et de justice, à travers un récit enlevé et déli-cieusement romanesque. Elle est d’un réalisme soi-gné – une trentaine de figurants sont samoans et lesrituels qui ponctuent le film ont été réalisés avecdes chefs de tribu de l’île. Mention spéciale aux deuxacteurs principaux, Stéphane Freiss, charmeur etgrave, et Jane Birkin, parfaite en pasionaria bohé-mienne, un rôle sur mesure.Multidiffusion le 15 avril à 16.10

La seconde partie est diffusée le vendredi 21 avril à 20.40

Lire pages suivantes les portraits des deux acteurs

principaux et un éclairage du réalisateur.

20.40 |FICTION

Les aventuriers des mers du Sud (1)Les dernièresannées de la vie de Robert LouisStevenson et de sa femme surune île des Samoa,où ils combattentles puissancescoloniales aux côtésdes indigènes. Une grande et belleaventure avecStéphane Freiss et Jane Birkin.

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Stéphane Freiss /Robert LouisStevenson

En 1890, Robert LouisStevenson, 40 ans et quelquesbeaux succès littéraires derrièrelui, est le plus grand auteur deson temps avec Kipling. Sonarrivée aux Samoa fait basculersa vie. Son écriture devient plussociale, plus politique. Cet utopiste se sert de sa plumeà la manière d’un Zola pourdénoncer les agissements des autorités coloniales.Stéphane Freiss, dont la ressemblance avec l’écrivain est troublante, incarne avec subtilité cet hommeengagé et modeste qui séduitpar son élégance, son talent de conteur et son humour.

Bio expressRévélé au grand public en 1988quand il reçoit le César dumeilleur espoir masculin pourson rôle dans Chouans,Stéphane Freiss a joué dans La putain du roi d’Axel Corti,Monsieur N. d’Antoine de Caunes, Les bois noirs deJacques Deray et plus récemmentdans 5X2 de François Ozon.Au théâtre, après avoir triom-phé en 2005 dans la pièce deDonald Margulies Brooklyn boy,Stéphane Freiss a donné laréplique à Maria de Medeiros etYolande Moreau dans Je m’ap-pelle Élisabeth, adapté d’unroman d’Anne Wiazemsky parJean-Pierre Améris. Il préparepour la scène l’adaptation deL’interview de Natalia Ginsburg.

Jane Birkin / Fanny Stevenson

Âgée d’une cinquantaine d’an-nées, mère de deux enfantsissus d’un premier mariage quivivent avec elle aux Samoa,Fanny Stevenson est une battante. Originaire des États-Unis où elle était cow-girl etjouait du pistolet, elle est tou-jours prête à en découdre et faitpeu de cas des conventions.Jane Birkin incarne avec unerare intensité cette combattantedure à cuire, entière et parfoisjalouse, emplie d’un amourincommensurable pour son mari et pour les Samoan.

Bio expressMuse de Serge Gainsbourg,chanteuse et actrice, JaneBirkin a tourné avec JacquesRivette, Agnès Varda, BertrandTavernier, Jean-Pierre Mocky,Alain Resnais… Elle est passéederrière la caméra en 1992 avec Oh pardon… tu dormais !,téléfilm qu’elle a adapté pour le théâtre. On l’a vue récemment dans Reines d’un jour de Marion Vernoux et dans Mariées mais pas tropde Catherine Corsini.Deux ans après Rendez-vous,Jane Birkin sortira le 13 marsun nouvel album intituléFictions.

Un couple romanesque Les aventuriers des mers du Sud dévoile une face méconnue de Stevenson, celle d’un homme engagé et idéaliste soutenu par sa femme, combattante aussi amoureuse qu’intraitable.Un couple romanesque en lutte contre les préjugés, interprété par Stéphane Freiss et Jane Birkin,particulièrement inspirés.

> Les aventuriers des mers du Sud

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Daniel Vigne

“Stevenson et sa femmesont des personnagesd’une totale liberté”Réalisateur du Retour de Martin Guerre (troisCésars en 1982), Daniel Vigne voulait revenir sur la période de la vie de Stevenson où ce dernierécrivit “ses œuvres les plus belles”.“Ce qui m’intéressait, c’était de raconter cettepériode méconnue de la vie de Stevenson, dedévoiler un autre visage de cet écrivain cantonnéaux chambres d’enfants : celui d’un hommeengagé, d’un miraculé qui a prolongé son existencede dix ans en voyageant dans les mers du Sud eten s’installant aux Samoa. Stevenson et sa femmesont des personnages d’une totale liberté, qui prennent des risques pour lutter contre les préju-gés de leur époque et le racisme institutionnalisé.C’est durant cette période que l’écrivain change destyle et de matière et écrit ce qui constitue, à monavis, ses œuvres les plus belles (Ceux de Falesa,Lettres des mers du Sud…) et de nombreuses nouvelles dont certaines écrites en samoan. Pour lescénario, Michel Le Bris et moi avons pris très peude libertés avec la biographie : la vie de ce coupleest déjà tellement romanesque !” (Daniel Vigne)

Bio expressScénariste et réalisateur formé à l’Idhec, DanielVigne, dont on connaît au cinéma Le retour de Martin Guerre (1982), a aussi tourné pour latélévision (La peur, Fatou la Malienne, L’enfantdes Lumières en coproduction avec ARTE France,Fatou l’espoir et Un fils sans histoire).Daniel Vigne prépare un long métrage de cinémasur La Fontaine et Colbert dont le tournage est prévu au printemps, avec Jean-Paul Rouve,Laura Smet, Philippe Torreton, EmmanuelleDevos, Élodie Navarre et Jérémie Renier.

Le retour de Martin Guerre est diffusé par ARTE

le jeudi 6 avril à 20.40.

et inspiré

Le réalisateur Daniel Vigne (en chemise rouge) avec une partie de l’équipe.

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22.10 > 3.00


vendredi14/4

Sur ARTE pour Pâques

> L’origine du christianisme, le dimanche à 13.05 du 2 avril au 4 juin

> “Thema” Révolte contre le pape : les protestants, le vendredi 14 avril à 22.10

> un documentaire sur Benoît XVI,le samedi 15 avril à 21.35

> “Maestro” Concert au Vatican,le dimanche 16 avril à 19.00

> “Thema” L’Église entre le sacré et le sensuel, le dimanche 16 avril à 20.40

22.10Luther contre le papeDocumentaire de Jean-François Delassus (France, 2004, 1h30mn)Coproduction : ARTE France, Point du JourARTE FRANCE(Rediffusion du 24 octobre 2004)

Entre documentaire et fiction, le film retrace la vieet le combat de Luther, qui défia l’Église et provo-qua une profonde division du christianisme.Né en 1483 en Thuringe, fils de paysans élevé à ladure, Martin Luther est un jeune homme mystiquequi s’inquiète très tôt du sens à donner à son exis-tence. Un jour, pris dans un effroyable orage, ilimplore le ciel et fait le serment de devenir moine s’ilest épargné. C’est ainsi qu’il entre au monastère desAugustins à Erfurt et exprime ses premières critiques

à l’encontre de ses contemporains. En mendiant poursubvenir aux besoins de sa communauté, il se rend compte que ceux qui lui donnent de l’argentle font pour acheter leur salut. Il leur reproche alors,ainsi qu’aux moines, de faire “commerce de Dieu”…

Un personnage ambivalentQui était Luther ? Un écorché vif ou un bon père defamille ? Un écrivain tranquille ou un chef charis-matique ? Jean-François Delassus nous propose dele découvrir à travers un documentaire historiqueayant recours à la mise en scène. On suit Lutherchez lui, à sa table, dialoguant avec ses élèves. Pourlui, un chrétien doit se comporter comme le Christet n’a aucun besoin de l’intermédiaire de l’Églisepour y parvenir. C’est à lui qu’on doit la traduction

22.10>0.45 |THEMA

Révolte contre le pape :les protestantsUn vent de réforme souffle sur cette “Thema” diffusée le vendredi saint, qui s’attacheà deux esprits en guerre avec la papauté : Martin Luther et Jean Calvin. Deux figuresdu protestantisme qui ont marqué la Renaissance.

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Acte de naissancedu protestantisme :le 31 octobre 1517,Martin Lutherplacarde sesquatre-vingt-quinzethèses contre lesindulgences sur laporte de l’église du château deWittenberg (gravure du XIXe siècle).

en allemand des Évangiles, ainsi mis à la portée duplus grand nombre. Sa pensée pénètre dans toutesles couches de la société, entraînant des révoltespaysannes et des pillages de biens appartenant àl’Église. Le film montre alors l’ambivalence du per-sonnage : Luther refuse d’apporter son soutien auxrebelles, férocement écrasés par la ligue des prin-ces. Il défend à la fois l’idée d’une foi libérée de latutelle de l’Église et d’une religion d’État, ouvrantla voie à l’autoritarisme. Cette conception qui obéitau principe “un roi, une foi, une loi”, porte en elleles germes des guerres de religion. Par sa liberté depensée et sa capacité à entraîner de profonds chan-gements, Martin Luther était pleinement l’hommed’une Renaissance que pourtant il décria. Un desparadoxes de cette figure complexe.Multidiffusion le 16 avril à 15.40 et le 29 avril à 16.10

23.45Jean Calvin,portrait sensibleDocumentaire de Caroline Reussner (France, 2004, 58mn)Production : France 2

On connaît le Jean Calvin réformateur mais moinsle brillant penseur, pilier de la philosophie moderne.Ce film rend justice aux différentes facettes de cethomme d’esprit et d’action.Jehan Cauvin dit Jean Calvin (1509-1564), réfor-mateur de la deuxième génération, est plus célèbreque connu, y compris dans le monde protestant.

La propagande de la Contre-Réforme est passée parlà. L’image du réformateur qui scella la rupture défi-nitive avec Rome fait oublier que Calvin fut aussi l’undes plus grands esprits de la Renaissance. Auteur àl’humour incisif, cet humaniste à la santé fragile futl’un des piliers de la philosophie moderne et l’un despremiers penseurs de la laïcité.La première partie du film (1509-1541) s’attache àses années de formation, de Noyon, sa ville nataleen Picardie, à Strasbourg où il fut en charge de lacommunauté des exilés protestants francophoneset où il côtoya Martin Bucer ainsi que Jean etJacques Sturm. La seconde partie relate ses annéesde maturité : vivant désormais à Genève, l’intel-lectuel se double d’un homme d’action et met surpied un ambitieux programme de réformation. Ildoit alors affronter la rébellion des libertins, lamenace des troupes catholiques et l’irruption deMichel Servet, un libre-penseur condamné aubûcher. Consulté par le Conseil de Genève, Calvinne fera rien pour le sauver des flammes.Sans nier sa responsabilité, des historiens repla-cent cet épisode dans le contexte de la Renaissance,époque où une Église, pour s’affirmer, se définitaussi par opposition à une minorité d’hérétiques.Avec la participation du philosophe Olivier Abel,du professeur de lettres et spécialiste de laRenaissance Olivier Millet, des historiens BernardCottret et Denis Crouzet, du théologien OlivierFatio, des pasteurs Christian Krieger, VincentSchmid et Isabelle Graesslé.Multidiffusion le 26 avril à 1.30

En Europe au XVIe siècle. À Rome,on érige les fondations du nouveaudôme de la basilique Saint Pierre.Plus au nord – en Allemagne,en Suisse, en France –, des voixs’élèvent contre l’enseignement de l’Église romaine catholique.


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Jean Calvin, théologien, réformateur, humaniste et pasteur, un des théoriciens majeurs du protestantisme.

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W E BSur arte-tv.com

Sex trafficLa traite sexuelle des femmes d’Europe de l’Estest le sujet de Sex traffic, à l’antenne le 31 mars.À lire sur arte-tv.com : une interview d’Abi Morgan,scénariste du téléfilm, et des articles pourapprofondir la réflexion.

Die Nacht / La nuitDie Nacht / La nuit, qui réinvente les nuitsartésiennes chaque dernier mardi du mois, fête sa cinquantième émission le 28 mars. À revoir sur arte-tv.com : un florilège de reportages et les meilleurs moments musicaux de l’émission(Marc Coppey, Daniel Darc, Meret Becker, Las Ondas Marteles, la fanfare de l’Edim).

Allergique mais informéNe soyez pas allergique sans savoir pourquoi…consultez notre dossier complet et documenté (etregardez “Thema” le mardi 28 mars) !

Sur arteradio.com

Lettre de mon collège (3)Troisième lettre élaborée lors d’un atelier radioanimé par Delphine Saltel et Mehdi Ahoudig aucollège Henri-Dunant (77). Manja écrit à son frèreplacé en foyer. Elle lit, elle parle, elle insulte, ellechante : la langue de la cité dans tous ses états.

Malika au standardAu standard, Malika a des soucis... Par ClaireTourette, un son élaboré lors d’un atelier d’ARTERadio avec Radio-Grenouille à Marseille.

Le 13e signeÉcrivain et éditeur, Xavier Dandoy de Casabianca a inventé de nouveaux signes de ponctuation, quisonnent bien. Par Claire Hauter.

En ligne à partir du mercredi 15 mars

LAVIE

D’ARTE

F A XARTE au Salon du livreLors du Salon du livre de Paris, qui se déroule du 17 au 22 mars, ARTE propose une série de rencontres et de débats autour despublications d’ARTE Vidéo et d’ARTE Éditions.

> débat avec Raymond Depardon, à l’occasionde l’édition en DVD de six de ses films.Samedi 18 mars de 11.00 à 12.00

> débat avec MartinWinckler, auteur de J’ai mal là…, chroniquesdiffusées sur ARTE Radio.comet coéditées par ARTEÉditions et Les petits matins dans la collection “Bruits”.Samedi 18 mars de 12.15 à 13.15

> débat avec Jacques Doillon autour de Nathalie Sarraute, à l’occasion de la sortie en DVD de deux films du cinéaste.Dimanche 19 mars de 15.40 à 16.40

> débat sur le blog, animé par le journalisteAlexandre Boussageon (Blogs à part sur FranceInter) et Christophe Ginisty (du magazine Netizen),à l’occasion du lancement du blog littéraire d’arte-tv.com.Mardi 21 mars de 20.15 à 21.15

> débat avec Jean-Christophe Victor,le concepteur du Dessous des cartes, à l’occasion de la sortie du DVD De l’unité de la Chine ?.Mercredi 22 mars de 14.30 à 15.30

Contact presseDéveloppement ARTE FranceHenriette Souk, 01 55 00 70 83, [email protected] Lanaud, 01 55 00 70 86, [email protected]

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ARTE G.E.I.E.4, quai du chanoine WintererBP 2003567080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22Fax 03 88 14 22 00

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DU DIMANCHE, L’AVENTURE HUMAINE,360° LE REPORTAGE GÉO, ARTE DÉCOUVERTE, TERRES D’AILLEURS

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Spectacles / CultureMUSICA, MAESTRO, DANSE, COMEDIA,TRACKS, METROPOLIS, LE JOURNAL

DE LA CULTURE, PERMIS DE PENSER

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Émilie Bontemps (70 44) ASSISTANTE

[email protected](en remplacement de Cécile Braun)

CinémaARTE France CinémaCINÉMA, COURT-CIRCUIT, LE MUET DU MOIS, MEDIUM, CHIC

Agnès Buiche Moreno(70 47)[email protected]

Clémence Fléchard (73 43)ASSISTANTE

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MagazinesActions CulturellesMAGAZINES DE LA JOURNÉE

(TNT, CÂBLE ET SATELLITE)FORUM DES EUROPÉENS

LE DESSOUS DES CARTES, LA SOURIS SOURIANTE, LUCKY LUKE

Martina Bangert (72 90)[email protected]

InternetARTE-TV.COM, ARTEPRO.COM, ARTERADIO.COM

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Publication d’ARTE FranceISSN 1168-6707

Rédacteur en chef Olivier Apprill (72 45)[email protected]/ouNicolas Bertrand (70 56)[email protected]

Chef d’édition Anne-Claire Bouzanne (73 83)[email protected]

RédactricesBarbara Levendangeur (70 58)[email protected]ène Berelowitch (72 32)[email protected]

Maquettiste Serdar Gündüz (70 55)[email protected]

Photograveuse Armelle Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)

CollaborationJacqueline Letteron, Noémi Constans, Donald James,Tibo Bérard

Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

Couverture : Gilles Scarella / France 2

Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 15 jeudi 16 mars 2006Impression STIPA, Montreuil

Internet www.arte-tv.com

www.artepro.com www.arteradio.com

www.artevod.com

ARTE Magazineet les dossiers

de presse des programmes

sont sur www.artepro.com

LA SEMAINE PROCHAINE

TCHERNOBYL VINGT ANS APRÈS

Vingt ans après l’explosion du réacteur n° 4, le 26 avril 1986,

que sait-on vraiment des conséquences de l’accident ?

Que faire des centrales vétustes ? La sécurité du nucléaire civil

est-elle assurée ? Sur ARTE, documentaires et reportages posent

les questions qui fâchent. Et tentent de trouver des réponses.

“THEMA”, MARDI 18 AVRIL À 20.40

“LA VIE EN FACE”, JEUDI 20 AVRIL À 22.35

vivonscurieux.

Documents

LES AVENTURIERS DES MERS DU SUD - download…download.pro.arte.tv/archives/bulletin/2006bul15.pdf · des mers du Sud (1) Les dernières années de la vie de Robert Louis Stevenson