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IMAGES DU PATRIMOINE LES CAMPAGNES DE MENDE LES COMMUNES RURALES DES CANTONS DE MENDE LANGUEDOC-ROUSSILLON

LES CAMPAGNES DE MENDE - Editions Lieux Dits, … · le modèle répandu par les architectes du diocèse dans la deuxième moiti é du XIXe siècle. Au sud-est du chevet de l'église

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LES CAMPAGNES DE MENDELES COMMUNES RURALES DES CANTONS DE MENDE

LANGUEDOC-ROUSSILLON

Introduction historique et géographiqueLes paysages - p.8

Archéologie et histoire - p.13

Le patrimoine architectural - p.16

Un patrimoine en imagesCanton de Mende nord

Badaroux - p.28

Le Born - p.36

Chastel-Nouvel - p.42

Pelouse - p.46

Canton de Mende sud

Balsièges - p.56

Brenoux - p.64

Lanuéjols - p.72

Saint-Bauzille - p.88

Saint-Etienne-du-Valdonnez - p.98

Le mobilier religieux - p.112

AnnexeBibliographie - p.118

Sommaire

En couverture :Les Palhers de Bramonas constituent unensemble bâti agricole représentatif de l’architecture caussenarde qui témoigned’une tradition de “bâtisseurs” ancrée dans la“civilisation des Causses”.

Cet ouvrage a été réalisé par la direction régionale des affaires culturelles deLanguedoc-Roussillon, Service régional de l'Inventaire généraldes Monuments et des Richesses artistiques de la Francesous la direction de Xavier Fehrnbach, conservateur en chefdu patrimoine, conservateur régional.

Il est publié par le Pays d’Art et d’Histoire de “Mende et Loten Gévaudan”, avec le concours de la Région Languedoc-Roussillon et du Département de la Lozère.

RelectureBureau de la méthodologie. Sous-direction des études, de ladocumentation et de l'inventaire :Catherine Chaplain, Pierre Curie, Catherine Gros, PascalLiévaux, Hélène Verdier.

Enquêtes d'inventaire topographiqueMarie-Sylvie Grandjouan (Mende sud), Hélène Palouzié(Mende nord), Isabelle Darnas (objets mobiliers).

Nous remercions particulièrementMadame Claire Martin, conservateur du patrimoine, directricedes Archives départementales de la Lozère, monsieur AlainLaurans et l'ensemble du personnel des archives.

Madame Jeanne Levasseur directrice honoraire du Servicedépartemental de l'architecture et du patrimoine de Lozèreet l'ensemble du personnel.

Les desservants des paroisses, les maires et les secrétairesde mairies des communes étudiées, monsieur le directeur ducentre de soins spécialisé du Boy et tous les propriétairesqui nous ont accueillis et permis cette publication.

L'ensemble de la documentation établie est consultableau Conseil Régional Languedoc-RoussillonDirection de la Culture et du PatrimoineService du Patrimoine RégionalCentre de documentation Adresse postale : 417 rue Samuel Morse, 34000 MontpellierTel : 04 67 22 80 00et sur les bases de données du Ministère de la Culture : www.culture.gouv.fr

INVENTAIRE GENERAL DU PATRIMOINE CULTUREL DE LA FRANCERégion Languedoc-RoussillonLes campagnes de MendeDirection : Xavier FehrnbachRédaction : Marie-Sylvie GrandjouanCollaboration : Isabelle Darnas, Jean-Louis Paillet, Philippe Vergain, Michel Wiénin.

© Inventaire général, ADAGP, 2007, Conseil régional de Languedoc-Roussillon,Conseil général de LozèreEdité par les Editions Lieux Dits, Lyon .

Dépôt légal : septembre 2007

Les campagnes de Mende.Inventaire général du patrimoine culturel de la France,Région Languedoc-Roussillon.Rédaction : Marie-Sylvie Grandjouan avec la participationd'Isabelle Darnas et de Michel Wiénin.Photographies : Jean-Michel Périn, Jean-Claude Jacques,Ludovic Lesur.Cartographie : Véronique Marzo.Lyon : Lieux Dits, 2007120 p. ; ill. couleur et noir et blanc ; cartes ; 30 cm(Images du patrimoine, ISSN 0299-1020 ; n°234).ISBN 978-2-914528-36-8

Badaroux

Vue d'ensemble du village prise dunord-est.Le territoire de la commune s'étendde part et d'autre de la vallée du Lot.Le village est situé sur le versant nordde la vallée, dans une zone où prédo-mine le schiste. Le castrum deBadaroux était à la fin du XIIe siècle laplace forte la plus importante de laseigneurie épiscopale ; mais dès ladeuxième moitié du XIIIe siècle le châ-teau ne remplissait plus qu'un rôlesecondaire. Détruit au XVIe siècle, ilne restait plus en 1768 que quelquesvestiges de murs servant d'enclos àun jardin. Le nom d'une rue (la ruedu Chastel) et quelques élémentsarchitecturaux aux élégantes modéna-tures invitent à le situer au nord del'église actuelle ; mais seule uneétude archéologique approfondie per-mettrait de confirmer cette hypothèse.Les maisons sont établies le long duchemin menant au village du Born àpartir de la route nationale 88. Cettedernière est l'ancienne route royale,axe routier essentiel du départementreliant Le Puy à Mende et auRouergue. Son élargissement au XIXe

siècle a fait disparaître en partie lesmaisons du XVIIe siècle dont seulessubsistent les élévations postérieures.Le long de la route s'alignent aujour-d'hui quelques grandes maisons dontles portes d'écuries et de boutiquestémoignent du développement del'activité commerciale liée au traficroutier à la fin du XIXe siècle. La proxi-mité de la ville a entraîné la créationde lotissements dans la deuxièmemoitié du XXe siècle.

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Eglise paroissiale Saint-Christophe.Vue d'ensemble du chevet et du clo-cher prise du sud-est.L'église construite à la fin du XIXe

siècle a remplacé un édifice du XIIe

ou du XIIIe siècle. Le rédacteur de lamonographie communale de 1862nous dit que cette première église futruinée au XVIe siècle en même tempsque le château et qu'elle fut sansdoute reconstruite sur le modèle de lapremière au XVIIe siècle. En 1862 onvoyait encore la date de 1668 inscritesur la porte d'entrée située au sudcomme dans de nombreuses églisesromanes de Lozère.En 1874 l'instituteur de Badaroux,auteur d'une nouvelle monographie,fut témoin de l'achèvement de l'édi-fice en bordure de la route. L'églisede plan en croix latine est voûtée d'ogives dans l'esprit de l'architecturegothique, mais la forme des ouver-tures : baies géminées et fenêtres enplein-cintre, imite le style roman.Enfin elle présente un clocher-porcheélancé surmonté d'une flèche, selonle modèle répandu par les architectesdu diocèse dans la deuxième moitiédu XIXe siècle. Au sud-est du chevetde l'église s'élève une croix monu-mentale de la fin du XIXe siècle.

Grange-étable : elle fait partie d'uneferme située dans la partie haute duvillage et construite à flanc de mon-tagne. Elle présente un bel appareilde schiste sombre pour le gros-œuvreet de calcaire de couleur ocre pourles chaînes d'angle et les encadre-ments. Cette mise en œuvre estcaractéristique du mode de construc-tion des maisons du village. On notel'utilisation assez rare du bois pour lelinteau de la porte charretière et pourl'encadrement d'une fenêtre.

Entrée de logis : autre exemple demise en œuvre, l'encadrement decette porte de logis qui se détache surle schiste du mur est fait de calcaireet pourrait dater du XVIIe siècle : lesmontants sont adoucis en quart derond et le linteau sculpté d'une acco-lade. Sur la menuiserie, on a fixé unecarline à feuilles d'acanthe, appeléeaussi cardabelle ou chardon baromètre.

Cette plante qui a la réputation d'indi-quer les variations climatiques estaussi considérée comme un porte-bonheur.

canton de Mende Nord

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c - Fontaine-abreuvoir. Elle est située dans la partie haute duvillage. Les deux bassins ont étécreusés dans des monolithes de gra-nite. La borne-fontaine, également engranite est adossée à l’édicule quiabrite la source. A l’état de ruine en1996, ce dernier a été reconstruitavec les techniques de mise enœuvre particulières au village : gros-œuvre de schiste, chaînes d’angle encalcaire ocre, toit en bâtière couvertde lauzes de schiste. A l’arrière-plan,une croix de chemin datée 1736 estassociée à la fontaine. Son décor estréduit aux modénatures de la basequi rappelle le décor des croix deJean Jourdan.

d - Croix de chemin aux Bories hautes.Le socle de cette croix en métal estcomposé de deux parties d'époquesdifférentes : un piédestal datant peut-être du XVIIIe siècle et un socle desection hexagonale présentant descongés qui pourrait être le remploid'un élément d'architecture plusancien (XVe ou XVIe siècle ?) de natureet de provenance inconnues. La datede 1735 gravée sur le piédestal, serapporte sans doute à l'érection decette croix composite par le maçonJean Jordan comme l'indique la dédi-cace inscrite sur le piédestal : "JeanJourdan/Prie diupour son.amo. aveMaria".

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Badaroux Les croix de chemin

a - Croix de Pelgeires.L'entrée sud du hameau est signaléepar une croix en granite. Son fût adisparu, elle est montée directementsur un socle cubique dépourvu dedécor. Les fleurons qui ornaient lesextrémités des bras ont été mutilésmais le Christ sculpté sur la face prin-cipale est d'une facture qui pourraitdater l'œuvre du XVIIIe siècle.

b - Croix au village, rue du chemin-neuf. Un haut fût monolithe porte la croixsculptée d'un Christ. Cette croix,datée 1811, est caractérisée par l'or-nementation du socle et du piédestalqui présentent, sculptés en bas-relief,des symboles du culte catholique,calices, ostensoirs et cloches.

a b

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a, b, c - Ferme à la Brageresse.La Brageresse est une grande fermeisolée au nord de la commune. Sousl'Ancien Régime, elle aurait appartenuà un médecin renommé de Mende,Bonnel de la Brageresse. Elle a sansdoute été construite au XVIIe sièclecomme en témoignent les datesinscrites sur la porte du logis (1639)et sur la porte charretière de la cour(1638). Le logis et les bâtiments agri-coles (four à pain, bergerie, grange-étable, lavoir, laiterie) entourent unecour fermée dans laquelle on pénètrepar une belle porte en anse de panierabritée par un hangar. Le logisconserve des éléments remarquablesqui apparentent cette ferme à un petitmanoir. La porte d'entrée dont l'huis-serie est conservée, présente unencadrement composé de pilastrestoscans et d'un fronton brisé surmon-tant le linteau qui porte un écu avecla date 1639.

d - Ferme à La Fagette.La date de 1668 inscrite sur l'arc dela porte charretière correspond sansdoute à la création de cette ferme etsemble concerner une partie des bâti-ments d'exploitation, grange-étable etbergerie disposés sur deux côtésd'une cour fermée. Mais l'imposantlogis accolé à la grange-étable ne dateque du XIXe siècle. Il est construit surun rez-de-chaussée abritant une ber-gerie. L'escalier extérieur de caractèremonumental mène à une terrasse quidistribue le logis et une grange. Il estbordé par un garde-corps fait de grosblocs de granite qui se poursuit lelong de la terrasse qui donne accès àla partie ancienne de la ferme et à lagrange. Le logis, construit comme lereste de la ferme avec un bel appareilde granite fait de moellons équarris etassisés, est couvert d'un toit à croupedont l'avant-toit repose sur des corbeaux de pierre.

Les écarts

a

b dc

Le Chastel Nouvel

Four à pain place Saint-Roch àAlteyrac.On trouve encore sur la place duvillage les petits édifices appartenantà la communauté des habitants de lasection. Ce sont l'abreuvoir, le métierà ferrer et surtout ce four à pain detaille exceptionnelle construit enmoellons de granite. Son fournil deplan rectangulaire allongé est voûtéen berceau ; le four, sous un toit àcroupe, est accolé au mur-pignon estdu fournil. Par son type de construc-tion, son importance, son orientationet la présence d'une niche abritantune statue de saint Roch, sur lepignon ouest sommé d'une croix, cemodeste édifice prend l'allure d'unechapelle rurale. Contre l'élévationouest se trouve un abreuvoir composéde huit bassins de granite.

Vue d'ensemble du logis d'une ferme,place du Calvaire.Ce grand logis a été sans doute cons-truit en 1821 comme l'indiquent lesdates inscrites sur la porte d'entrée etsur une fenêtre. La grange-étable éta-blie en retour semble plus ancienne.Les deux corps de bâtiment sontsitués sur deux côtés d'une courouverte aujourd'hui sur l'espacepublic. Cette ferme qui appartient parcertains aspects à l'habitat de laMargeride, présente aussi des carac-tères répandus dans la vallée du Lot.Le logis à deux étages carrés présentetrois travées d'ouvertures. Le toit àcroupe couvert de lauzes de schiste,présente un pigeonnier qui marquel'axe de la façade. Ce dernier est bâticomme une grande lucarne àcroupe ; la seule ouverture est l'entréetriangulaire destinée aux pigeons.

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a - Le décor sculpté, souvent trèsérodé, est concentré dans le chœur etles absidioles. A la croisée du transeptles chapiteaux des piliers et descolonnes engagées sont ornés dedeux rangs de feuilles plates.

b et c - A l'entrée du chœur, l'arc triomphal retombe sur deux chapiteauxau décor plus complexe. Le premierprésente un décor à entrelacs dont lafacture rappelle celle de certains cha-piteaux de l'église d'Ispagnac, dans lavallée du Tarn. Le deuxième porte laseule représentation humaine de l'église : un personnage entraîné pardes animaux monstrueux, interpréta-tion fruste du bestiaire médiéval.

d et e - Dans la chapelle Saint-Georges, la sépulture serait, d'aprèsFélix Buffières, celle de Marquèze deCanilhac, veuve d'Armand Guérin duTournel. Elle daterait du milieu du XVe

siècle. Les bandeaux sculptés en bas-reliefreproduits ici supportent l'arc brisé del'enfeu. On y voit représentées lesarmoiries des barons du Tournel asso-ciées à des feuilles de chêne et à des

fleurs de lys qui symbolisent peut-êtreles alliances de cette famille. Sur undes angles, une tête de chien rappelleles armes de la famille de Canilhac.

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Lanuéjols Eglise Saint-Pierre

Vue d'ensemble de la nef et du chœur.L'église présente un plan en croixlatine. La nef unique est couverted'un berceau plein-cintre. A la croiséedu transept, une coupole à trompessupporte la base du clocher disparu.La travée de chœur voûtée en berceauplein-cintre est plus étroite que la nefet de même largeur que la croisée dutransept. L'abside polygonale, voûtéeen cul-de-four, est ornée d'une arcature. Deux chapelles orientées deplan semi-circulaire et voûtées en cul-de-four s'ouvrent sur les bras dutransept. La nef a subi des transformationsimportantes, sans doute au début duXIVe siècle, lorsque deux chapellesformant collatéral ont été construitesdans l'axe de l'absidiole sud : la cha-pelle de la Trinité fondée en 1319 parBertrand d'Auriac, seigneur deVareilles et la chapelle Saint-Georgesmentionnée en 1339 et fondée par leseigneur du Tournel. De grandesarcades en arc brisé ont été ouvertes,détruisant ainsi les colonnes engagéesqui soutenaient les arcs doubleaux dela nef et dont il reste cependant leschapiteaux. Ces deux chapelles possèdent chacune un enfeu quidevait abriter les sépultures des seigneurs d'Auriac et du Tournel.

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L'escalier.Par sa forme et son ampleur il évoqueles escaliers que l'on construisit à lafin du XVIIe siècle dans les maisonsnobles ou bourgeoises de Mende. Il occupe tout un corps de bâtimentde plan carré couvert d'un toit àcroupe. C'est un exemple remarquabledu savoir-faire des tailleurs de pierre àla fin du XVIIe siècle : escalier tournantà quatre noyaux reliés par des arcsrampants qui retombent sur d'élégantschapiteaux toscans ou ioniques,paliers portés par des voûtes, beauxbalustres carrés dont la forme résultede la pente de l’escalier.

Saint-Bauzile Les Fonts

Le village des Fonts est situé au pieddu causse de Sauveterre, dans lavallée du Bramont. Les sources quialimentent la rivière sont à l'origine dunom de cette petite agglomération àl'entrée de laquelle se trouve cetteferme, la plus importante du hameau.L'inscription (1684) gravée sur le linteau d'une fenêtre de l'escalier datece corps de bâtiment et probablementl'ensemble de la ferme de la fin duXVIIe siècle.

Vue de la cour avec, au fond, le corpsde logis avec le passage d'entrée et lecorps de bâtiment abritant la caged'escalier.Jusqu'au XXe siècle, la cour étaitfermée. Le seul accès était le passagevoûté sous le logis. Une grange a été démolie à l'est pourcréer un espace plus facilementaccessible aux machines agricolesmodernes.

La cour, dallée, était utilisée commeaire à battre. Le corps de logis a troisniveaux : un rez-de-chaussée enpartie enterré, voûté en berceau, abritait des bergeries et des réserves,à l'étage se trouve le logement, lescombles voûtés en berceau brisés ser-vaient de grenier. Le corps de bâtimentcouvert d'un toit à croupe, sur ladroite, abrite l'élément le plus remarquable de la ferme : l'escalier.

L'édifice présente les caractères del'architecture du causse : appareil demoellons calcaires équarris et assiséspour le gros-œuvre, emploi de lauzescalcaires en couverture, utilisation dela voûte en berceau aussi bien pour lerez-de-chaussée qui abritait la bergerie que pour les combles.

Cet ouvrage présente les principaux aspects du patrimoine des com-munes qui forment l’environnement rural de Mende. Situé au cœurdu Gévaudan, ce territoire, traversé par le Lot, est situé à la jonc-tion de plusieurs régions naturelles. Les communes méridionalesconstituent une entité au caractère historique affirmé, le Valdonnezdont le centre est le Truc de Balduc. Dans cet ancien domaine desévêques de Mende et des barons du Tournel, des vestiges impor-tants de châteaux, tels ceux du Chastel Nouvel ou de Montialoux,témoignent de luttes anciennes pour la domination du territoire. Acôté de monuments prestigieux, comme le mausolée de Lanuéjols,qui rappelle la présence romaine dans le vallon de la Nize, oucomme les belles églises romanes de Lanuéjols et de La Rouvière, lepatrimoine, révélé par l’inventaire systématique, est celui des vil-lages et des hameaux. Dans un cadre paysager admirable : hautsplateaux granitiques de la Margeride et du Mont-Lozère, causse deSauveterre aux espaces presque désertiques, vallées du Lot et de laNize, des communautés villageoises d’origine très ancienne ont créédes ensembles constitués de fermes et de maisons regroupés envillages et en hameaux. Leurs dispositions témoignent de pratiquesagricoles disparues : pigeonniers, aires à battre, vastes granges-éta-bles qui forment parfois des édifices imposants superposant deuxniveaux de voûtes en berceaux.

L’Inventaire recense, étudie et fait connaître lepatrimoine artistique de la France. Les imagesdu patrimoine présentent une sélection des plusbeaux monuments et oeuvres de chaque région.

9 782914 528368

Prix : 27 €ISBN 978-2-914528-36-8