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LES CHANTIERS DE LA DEFENSE SEINE ARCHE DOSSIER DE PRESSE

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LES CHANTIERS DE

LA DEFENSE SEINE ARCHE

DOSSIER DE PRESSE

2

................................................................. 3

Présentation Générale ..................................................................... 6

Un quartier de grande qualité urbaine et architecturale ..................................... 7

Une coordination stratégique des chantiers ........................................................ 8

Une politique de logement ambitieuse ............................................................... 10

La complexité technique et innovation chantiers .............................................. 12

Une information et un suivi réguliers des chantiers ......................................... 13

Les chantiers de La Défense ......................................................... 14

La passerelle des Bouvets, .................................................................................. 15

L’immeuble Basalte ............................................................................................... 19

La Tour Majunga .................................................................................................... 20

Hôtel Mélia .............................................................................................................. 24

La Tour D2 .............................................................................................................. 25

La Tour Carpe Diem .............................................................................................. 30

La Tour Eqho .......................................................................................................... 32

La Tour First ........................................................................................................... 34

Le boulevard Circulaire Nord ............................................................................... 36

L’axe RN 13- Rose de Cherbourg......................................................................... 40

Projet de modernisation des voies couvertes de La Défense .......................... 41

Les chantiers de Seine Arche ...................................................... 42

Les Terrasses......................................................................................................... 43

Les Jardins de l'Arche – Nanterre La Défense ................................................... 49

La Gare Multimodale Nanterre-Université ........................................................... 54

Cœur de Quartier ................................................................................................... 63

L’éco-quartier Hoche ............................................................................................. 67

Immeuble de bureaux Via Verde .......................................................................... 93

3

Les chantiers de La Défense Seine Arche

1er

quartier d’affaires d’Europe, La Défense Seine Arche est aujourd’hui en pleine

mutation.

Afin d'aménager le territoire de l’Ouest Parisien et de construire dès aujourd’hui la

ville de demain, l’Établissement Public d’Aménagement de La Défense Seine

Arche a lancé plusieurs grands chantiers dont l’objectif est de créer un

environnement urbain qui mêle harmonieusement espaces publics, logements et

sites professionnels.

Inscrire le territoire aux normes du développement durable, le rendre encore plus

accessible grâce à des transports en commun renforcés, accueillir de nouveaux

habitants, de nouveaux services et commerces et faire évoluer le rapport à l’ouest

parisien, à la métropole et au monde dans le cadre du projet du Grand Paris sont

autant de politiques ambitieuses que l’EPADESA s’attache à porter et à mettre en

œuvre sur l’ensemble de ses chantiers.

Une Programmation diversifiée : bureaux, logements, commerces,

équipements

La réalisation du Plan de renouveau de La Défense et la continuation de

l’aménagement du projet urbain des Terrasses à Nanterre sont chaque jour plus

visibles.

A La Défense, le Plan de Renouveau se poursuit

Face aux défis du 3ème millénaire, La Défense entame une mue qui va voir son

territoire devenir le lieu de l’audace architecturale, du développement durable et du

bien vivre. Sa volonté est de créer un pôle d’attraction fort à partir des orientations

stratégiques d’urbanisme définies par l’Etat, pour en faire un « cluster in the city ».

Une ambition dessinée dans le Plan de Renouveau initié en 2006 :

rénovation des tours obsolètes en fonction des nouvelles normes de

bureaux avec une augmentation minimum des surfaces de 150 000 m²,

construction de 300 000 m² de bureaux neufs et de 100 000 m² de

logements pour La Défense et un développement maîtrisé pour Seine

Arche tous secteurs confondus,

mise en œuvre d'une politique de développement durable aussi bien pour

les tours que pour le logement, avec notamment la création d’éco-

quartiers,

promotion d’une véritable ambition architecturale,

modernisation et renforcement des transports en commun,

amélioration de la qualité de vie avec l’aménagement des accès et des

circulations, la création de places publiques et d’espaces paysagers.

Après la livraison des tours CB21, Prisma et de l’immeuble Praetorium, la tour First

a été inaugurée le 5 mai 2011. Les tours Carpe Diem, Majunga et l’immeuble

Basalte sont en travaux, les tours Eqho, Athena, Europe en totale rénovation, les

4

tours Trinity, Hermitage Plaza, Ava et Phare échelonneront leur mise en chantier à

partir de 2013.

Bureaux

La Défense Seine Arche

Livré 201 315 m² 147 595 m²

En chantier 391 336 m² 52 490 m²

Permis de construire

délivré

466 900 m² 55 952 m²

Permis de construire en

instruction

28 000 m² 0 m²

Permis de construire en

développement

0 m² 160 000 m²

Total 1 087 551 m² 416 037 m²

Source : échiquier juin 2012

Au total les investissements consacrés sur le territoire de La Défense sont

estimés à près de 2,5 Milliards d’euros.

Quelques chiffres

3 200 000 m² de bureaux

600 000 m² de logements

230 000 m² de commerces

160 hectares

2 500 entreprises

1500 sièges sociaux dont 15 des 50 premières entreprises mondiales

22 000 habitants

450 000 personnes jour transitant par le hub Cœur Transport

A Nanterre, les terrasses progressent vers l’Ouest

La ZAC Seine-Arche, initialement aménagée par l’EPA Seine Arche jusqu’à la

création de l’EPADESA le 5 novembre 2010, concerne un territoire situé dans la

continuité de l’axe historique parisien conçu par Le Nôtre. Ce site s’étend de la

Grande Arche de la Défense jusqu’aux berges de la Seine, et correspond

globalement au territoire parcouru en souterrain par l’A14 et son échangeur avec

l’A86. Constituée de deux Zones d’Aménagement Concerté (ZAC), Seine Arche et

Rouget de Lisle, et de deux Zones d’Aménagement Différé (ZAD), Groues et

Papèteries de la Seine, elles constituent une épine dorsale du territoire de la Ville

de Nanterre à laquelle sont reliés plusieurs quartiers.

Le projet Seine Arche a vocation être connecté de façon harmonieuse à La

Défense, quartier d’affaires à l’attraction métropolitaine et internationale. Pour ce

faire, l’EPADESA continue le développement initié par l’EPASA en 2000, en

aménageant, sur 3,2 km, le long de l’espace public des Terrasses, des bureaux,

5

des logements, des équipements, le centre urbain Cœur de Quartier avec sa gare

multimodale Nanterre-Université, le stade Arena et l’éco-quartier Hoche

Les programmes de logements et de bureaux se succèdent le long des Terrasses.

Autour de la gare multimodale Nanterre-Université en pleine reconstruction, le

projet Cœur de Quartier prévoit la réalisation de 120 000 m2 de commerces,

bureaux, logements et résidences étudiantes et hôtelières.

De l’autre côté, l’éco-quartier Hoche, en chantier, totalise 635 logements,

résidences en accession libre, encadrée et sociale, ainsi que 2 000m² de

commerces et équipements.

La Zac Rouget de Lisle comprenant 24 000m² le long de l’avenue de la République

s’achève cette année et les espaces publics viennent d’être livrés.

Quelques chiffres

75% d’espaces publics

292 000 m² de logements, soit 3 500 logements à construire pour 10 000

nouveaux habitants

217 000 m² de bureaux et d’activités

100 000 m² de commerces et services

35 000 m² d’équipements publics

A propos de l’EPADESA :

L’Etablissement public d’aménagement de La Défense Seine Arche conduit les

études et la mise en œuvre d’un des projets urbains majeurs de l’Ouest parisien.

Le périmètre de l’opération d’intérêt national (OIN) de 564 hectares, est situé sur

les communes de Courbevoie, la Garenne-Colombes, Nanterre et Puteaux.

Ce caractère d’intérêt national est justifié par la présence du premier quartier

d’affaires européen, qui fait l’objet d’un plan de renouveau et du projet de

recomposition et de développement urbain de Seine Arche structurés autour de 20

Terrasses qui prolongent l’axe historique actuellement en cours de réalisation.

Quelques chiffres

564 hectares

3 450 000 m² de bureaux

245 000 m² de commerces

950 000 m² de logements

2 950 entreprises implantées

180 000 salariés

25 000 habitants

44 000 étudiants

Le marché de bureaux à Paris La Défense Seine Arche

Surfaces disponibles : 12 000 à 89 000 m²

Taux d’occupation : 93%

Rendement : 6%

Loyer prime : environ 550€ /m² /an

Demandée placée : de 180 000 à 200 000 m² /an

6

Présentation Générale

7

Nulle part dans le monde n’a été pensé et conçu un tel quartier d’affaires, qui mêle

histoire, évolutions architecturales de la charte d’Athènes à la forme organique de

la tour Phare, bureaux, logements, parcs publics, œuvres d’art, commerces,

enseignement supérieur et offre de transports empruntés chaque jour par 85% des

salariés.

Les plus grandes signatures architecturales vont remodeler son image dans les

années qui viennent : Norman Foster, Robert Stern, Valode et Pistre, Manuelle

Gautrand, Arte Charpentier, Thom Mayne, Jean-Paul Viguier, Anthony Bechu, Tom

Sheehan, Robert Lewis Turner, X-Tu, Ateliers 2.3.4, Nicolas Michelin, Jean-Michel

Wilmotte, Christian de Portzamparc, Kohn Pedersen Fox Associates…

Les experts de La Défense Seine Arche, architectes, urbanistes et ingénieurs, sont

régulièrement sollicités pour partager leur savoir-faire avec les équipes de grandes

métropoles aux côtés des grandes entreprises du BTP qui acquièrent sur place

une expérience dans les démolitions-reconstructions de tours.

L’EPADESA et le développement durable

l’EPADESA s’est dotée d’une Charte du développement durable en avril

2007 ;

l’EPADESA a remporté le 13ème

Grand Prix de l’environnement des villes

d’Ile-de-France pour son projet des Terrasses ;

l’EPADESA est le seul établissement public d’aménagement signataire de

la charte de développement durable des Etablissements publics depuis le

8 avril 2008 ;

l’EPADESA a mis en place un « Cahier de prescriptions générales de

chantier à faibles nuisances » que les promoteurs et les entreprises

s’engagent à respecter.

8

La concentration géographique des opérations et la concomitance des chantiers

nécessitent la mise en place de mesures de coordination afin de maitriser et

limiter les impacts des chantiers sur l’ensemble des quartiers.

Les acteurs de la coordination

Dans ce cadre, l’EPADESA a, sur le périmètre de l’OIN, réactivé le Comité de Suivi

Général des Chantiers dont l’objectif est d’assurer la coordination stratégique des

chantiers des grands Maitres d’Ouvrages, des grands exploitants et des

collectivités territoriales.

En complément du pilotage stratégique des projets, l’EPADESA assure la

coordination opérationnelle de ses travaux.

Il s’agit pour l’EPADESA de coordonner les interfaces entre les travaux

d’aménagement qui sont sous notre maitrise d’ouvrage et ceux des opérateurs

construisant les ensembles immobiliers afin de garantir les conditions de

circulation, d’assurer une bonne logistique des chantiers mais aussi le maintien et

les respects de condition d’exploitation du quartier d’affaires pour l’ensemble des

usagers. L’ensemble de ces travaux représentent 90 % des travaux réalisés sur le

périmètre de La Défense.

De nouveaux moyens dédiés :

Pour réussir sa mission, des moyens dédiés sont mis en place avec :

la création, au sein de la direction des études générales et travaux de la

fonction de coordination générale des chantiers ;

un renforcement des moyens du bureau des méthodes en phase études ;

le missionnement d’une assistance à maitrise d’ouvrage sur la synthèse de

coordination de chantiers ;

la mise en place d’équipes externes en charge de la gestion sur le terrain

des espaces logistiques mutualisés notamment la gestion des zones de

rétention de poids mise en service en février 2012.

9

Une moyenne annuelle de 1 500

poids lourds des chantiers D2,

Majunga, et Carpe Diem et de

l’EPADESA utilise déjà cette zone.

Le résultat visible de ces mesures ont

conduit à adapter temporairement

l’infrastructure pour permettre une

meilleure coordination et fluidité des

circulations (Exemple, création d’une

zone d’attente et de gestion des poids lourd sur le boulevard circulaire sud ainsi

que la mise en double sens de la rue du général Audran pour éviter de traverser la

Ville de Courbevoie).

De plus, l’Epadesa met en place, sous sa propre gestion, des hommes trafic, au

droit de chaque point stratégique des chantiers, chargés de réguler les flux de

chantiers et de garantir aux usagers en voiture une fluidité de circulation.

Pour garantir la sécurité des habitants vis-à-vis des circulations chantiers,

l’EPADESA a créée, l’été dernier, un nouvel accès de l’école Malraux et déplacé

l’entrée du collège des renardières à Courbevoie, tout en contribuant à améliorer

les conditions existantes.

Des chantiers à faibles nuisances

En plus de ces dispositifs, l’EPADESA s’est doté d’un nouveau Cahier des

Chantiers à Faibles Nuisances.

C’est un document qui définit contractuellement, avec le promoteur, au-delà des

exigences réglementaires, des limites de seuils d’inconfort à ne pas dépasser pour

limiter les nuisances vis-à-vis des riverains, tout en restant compatible avec les

chantiers.

Il contrôle avec beaucoup de vigilance les sujets sensibles comme le bruit, les

vibrations, les émissions de poussières, la propreté des chantiers.

10

Au sein d’un territoire allant de la Seine à la Seine et en application de la politique

de l’Etat et en cohérence avec les collectivités locales, le logement tient une place

majeure dans les projets d’aménagement de l’EPADESA. L’offre proposée aux

habitants, du logement social à l’accession à la propriété, traduit donc la politique

foncière de l’aménageur pour encourager le développement des parcours

résidentiels dans un souci de mixité.

La politique de logement de l'EPADESA

L’EPADESA a actuellement en concours, en études et en commercialisation 5 000

logements. Ce rythme se poursuivra jusqu’en 2015. Conformément au PLU de

Nanterre, les logements réalisés dans la ZAC Seine-Arche et Rouget de Lisle

comportent 40% de logements sociaux.

L’EPADESA impose également un plafonnement des prix de vente pour une partie

des logements en accession, notamment en lien avec les projets de

renouvellement urbain, avec un dispositif d’accession sociale ou encadrée

bénéficiant de la TVA à 7%, et développe plusieurs programmes de logements

étudiant. C’est une réponse aux demandes des plus modestes pour qui l’absence

de logement est un facteur d’exclusion. Cela démontre qu’il est possible, grâce à la

volonté et à la concertation, de proposer des logements à tous les citoyens

quelque soit leur revenu, en veillant à conserver la diversité sociale.

Parallèlement, l’EPADESA a initié un groupe de travail pour réfléchir à la

transformation de tours ou d’immeubles de bureaux en logements et promeut le

concept de tour mixte regroupant bureaux, commerces, hôtellerie et logement.

Une programmation maîtrisée

Cette politique en faveur de l’accès au logement pour tous, repose à la fois sur la

mise en œuvre d’une grande diversité de produits et une volonté de maîtrise du

coût final.

La programmation définie par l’EPADESA, en accord avec l’Etat et la Ville de

Nanterre, cible tous les segments du marché. Ainsi, il est prévu que 40% de la

programmation soit consacrée au logement social.

Par ailleurs, l’EPADESA réfléchit avec la Caisse des Dépôts à des montages

financiers autorisant de véritables produits intermédiaires à des loyers de 12 € le

m² contre 18 € dans le locatif libre.

En complément des programmes d’accession sociale, l’EPADESA veille

également à contenir les prix des logements en accession libre en-dessous des

prix du marché afin de ne pas contribuer à la flambée des prix.

11

Enfin, c’est par l’action et les efforts de l’EPADESA sur le prix des charges

foncières que les coûts de sortie des logements en accession libre sont limités et

les effets spéculatifs atténués.

Des logements sobres

Pour la construction des logements, La Défense Seine Arche impose à l’ensemble

des opérateurs intervenant sur le site (promoteurs, investisseurs, entreprises) une

conception bioclimatique des bâtiments, une haute performance énergétique, le

recours à des matériaux recyclables et durables ainsi que la mise en œuvre de

chantiers à faibles nuisances.

Depuis 2008, tous les logements visent le label Bâtiment Basse Consommation

(BBC), anticipant par là la réglementation thermique 2012, consommation

conventionnelle d'énergie inférieure à 65 KWh/m²/an.

Pour la première fois sur Seine Arche, le niveau BEPOS sera atteint sur le

programme de l’ilot 9. Le bâtiment produira plus d’énergie qu’il n’en consomme.

De faibles nuisances

Pour la construction des logements, La Défense Seine Arche impose à l’ensemble

des opérateurs intervenant sur le site (promoteurs, investisseurs, entreprises) une

programmation bioclimatique des bâtiments, une haute performance énergétique,

le recours à des matériaux recyclables et durables ainsi que la mise en œuvre de

chantiers à faibles nuisances.

12

Aujourd’hui, la complexité croissante des opérations d’infrastructure et

d’aménagement des espaces publics accroît le travail de la maîtrise d’ouvrage.

Elle est le résultat de l’ambition des projets architecturaux, des diverses

contraintes imposées par un environnement urbain dense mais également d’une

sensibilité accrue des citoyens vis-à-vis de la qualité de vie.

Les chantiers menés sur le périmètre de La Défense Seine Arche constituent donc

de véritables défis techniques. Ils illustrent la nécessité permanente d’innover pour

mener à bien les différentes phases de projet et faire de ce territoire un

environnement architectural et urbain d’exception.

La première difficulté est notamment liée manque de place disponible et à la

proximité des tours avoisinantes à La Défense. Pour répondre aux besoins

immédiats des différents chantiers (zones de livraison, zones de préfabrication,

bungalow ouvriers), des infrastructures innovantes sont mises en place pour y

remédier, tel que la réalisation d’une charpente métallique provisoire dite

« estacade », qui enjambe la RN13 aux abords du chantier de la Tour D2.

La seconde difficulté correspond à la rapidité d’exécution des différentes phases

des opérations qui impose une coordination, en réseau, de l’ensemble des acteurs

ainsi qu’un phasage précis des travaux pour ne pas entraver la circulation routière

et piétonne, ni causer préjudice durable au voisinage, ni aux salariés. Ainsi,

certaines grandes opérations sont menées de nuit ou durant les périodes scolaires

et les weekends.

Les innovations concernent également les méthodes d’aménagements employés

ainsi que le choix des matériaux utilisés: résistance, coût, respect des normes

environnementales.

13

Panneaux de chantiers de la Gare Multimodale Nanterre Université

Les comités de chantiers

Tous les deux mois à La Défense et tous les trimestres à Nanterre, l’EPADESA

organise un Comité de suivi des chantiers animé par la direction de la

communication et la DEGT. Les maîtres d’ouvrage et les entreprises ayant des

chantiers en cours y assistent afin de faire le point sur leurs opérations et de

répondre aux remarques et interrogations des riverains et de corriger certains

dysfonctionnement. L’ordre du jour et le compte rendu sont envoyés aux

participants.

Un réseau d’observateurs sur le terrain

Pour assurer le bon déroulement des chantiers, l’EPADESA a créé un réseau

d’observateurs de chantiers visant à améliorer la diffusion de l’information. Ces

groupes d’observateurs comprennent des représentants des habitants et des

usagers situés à proximité immédiate des chantiers. Ils ont pour mission de

transmettre au chargé de communication de l’EPADESA toute anomalie constatée

sur le chantier. Ils relayent l’information auprès de ceux qu’ils représentent :

habitants, salariés, commerçants... Ce système de diffusion permet à l’EPADESA

de réagir rapidement en prenant les mesures correctives nécessaires.

Une communication de chantiers

L’EPADESA met également en place, pendant la durée des différents travaux, des

supports de communication permettant aux habitants et aux salariés d’être

informés de l’avancée des projets, des différents aménagements en cours et de

leurs mises en service successives, à travers notamment :

une rubrique dédiée sur le

site internet ;

des lettres infochantier ;

des plaquettes et dépliants ;

des enquêtes publiques et

concertations ;

des panneaux de chantiers ;

des expositions ;

des ateliers de travail ;

14

Les chantiers de La Défense

Plan de Renouveau de La Défense

15

Entre la future tour Basalte et le quartier Valmy

Maître d’ouvrage : EPADESA

Maîtrise d’œuvre : Marc MIMRAM (Nathalie KREIB, Razvan IONICA, Aldo TURCHETTI, Laurent

BECKER, Sergio PAULETTO, Nicolas VIDEGRAIN)

Entreprises : Bouygues TP, Zwahlen et Mayr

Prix : 3 000 000 EUR HT

Conception : Juillet 2008 à Septembre 2009 (14 mois)

Travaux : Février 2010 à Juillet 2011 (18 mois)

Ouverture au public : Mai 2012

Le projet de la passerelle des Bouvets, conçu par Marc Mimram, est l’occasion de

créer une liaison piétonne de qualité entre le secteur Valmy du quartier

d’affaires et les quartiers de logements au sud du site (Picasso et Bouvets)

sur les territoires de Nanterre et de Puteaux.

Du coté du cours Valmy, la passerelle, haubanée par un mat culminant à plus de

16 mètres, sera posée dans la continuité de la dalle. Du coté de l’immeuble

Basalte, l’ouvrage sera accroché par l’intermédiaire d’une entretoise métallique au

bord de la dalle en porte-à faux située au premier étage, de façon à assurer la

continuité en élévation du tracé.

Ce projet est étroitement lié aux deux autres grands projets définis pour

l’aménagement de ce secteur:

la couverture de la tranchée routière de la RN 314 (aujourd’hui

terminée) et par conséquent la suppression des nuisances sonores et de

la pollution ;

16

A propos de Marc Mimram, architecte ingénieur

Né à Paris en 1955, Marc Mimram est Maitre ès-Sciences Mathématiques, ingénieur

diplômé de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, Architecte diplômé par le

Gouvernement, titulaire d’un Master in Civil Engineering » de l’Université de Berkeley

(USA) et d’un DEA de Philosophie.

Depuis 1981, il développe, au sein d’une même structure, une double activité de

bureau d’études et d’architecte-ingénieur. Il est, en tant qu’architecte-ingénieur, l’auteur

de nombreux ouvrages d’art et de projets architecturaux tant en architecture qu’en

conception de structures : structures construites, celles des ouvrages d’arts et du

territoire. Ainsi, il réalise aussi bien en France et qu’à l’étranger : ponts, passerelles,

équipements sportifs, équipements culturels, logements et bureaux.

Marc Mimram a enseigné à l’Ecole des Pont et Chaussées, à l’Ecole Polytechnique

Fédérale de Lausanne et à l’Université de Princeton (USA). Il a été nommé au titre de

professeur des Ecoles d’architecture et enseigne actuellement à l’Ecole d’architecture

de Marne-la-vallée.

Il donne de nombreuses conférences, tant en France qu’à l’étranger (Brasilia, Londres,

Tokyo, Berlin, Stuttgart, Venise, Genève, Montévidéo, New York, Los Angeles,

Boston…).

la construction d’un projet significatif d’entrée de ville pour la commune

de Puteaux depuis l’arrivée par l’ouest sur la RN 314, à savoir l’immeuble

Basalte en cours de construction.

L’évolution rapide de ce quartier a conduit l’EPADESA à engager une réflexion

plus approfondie sur l’organisation et la reconfiguration des liaisons piétonnes et

routières ainsi qu’à la requalification et le réaménagement des abords de la future

passerelle des Bouvets.

Celle-ci a aboutit en particulier à compléter la réalisation de cette passerelle par les

dispositifs suivants :

le projet de l’immeuble Basalte comprendra un espace public situé au

premier étage, une dalle d’accès au bâtiment, à partir de laquelle seront

redistribués les flux piétons ;

le boulevard des Bouvets reprendra les flux véhicules à l’arrivée et à la

sortie des nouvelles installations de parking situées en sous-sol des tours

de bureaux, et, en partie, du futur immeuble Basalte ;

l’aménagement d’une contre-allée, parallèle à ce boulevard, distribuera les

flux piétons est-ouest dans un cadre urbain valorisé par un traitement

paysager.

17

Complexité technique du chantier

Les appuis

L’implantation des appuis est très contrainte par la

présence de constructions souterraines liées aux

bâtiments de la Société Générale (Tour

Chassagne, Tour Pacific, Edicule Technique),

ainsi qu’à la présence d’un ovoïde (égout)

profond en limite du boulevard des Bouvets.

Cette configuration du site ainsi que les charges

admissibles par les structures existantes imposent

le transfert de la quasi-totalité des charges vers un

appui central.

Côté Valmy, l’ouvrage prend appui, sur la dalle

existante aux abords de la tour « Chassagne ».

Un portique métallique situé le long du mur de soubassement de la dalle Valmy et

derrière son parement en pierre agrafée, permet d’ancrer la passerelle aux

ouvrages existants.

La descente de charge du portique métallique est reprise par un profilé horizontal

situé au niveau du sol et transmise aux structures en béton armé des

infrastructures de la Tour Chassagne, par l’intermédiaire d’un poteau métallique

traversant quatre niveaux de sous sol.

Coté Basalte, l’ouvrage prend appui sur une poutre de rive réalisée à cette

intention lors des travaux du bâtiment.

Le mât central est ancré sur des fondations profondes, constituées de pieux forés

reliés en tête par une semelle poids en béton armé.

Le tracé

L’ouvrage relie la cour Valmy à la

terrasse du bâtiment Basalte au

dessus de la voie d’accès VIP de la

tout Chassagne. Le tracé de la

passerelle suit la géométrie des

bâtiments situés de part et d’autre

(Tour Chassagne et Edicule

Technique).

Le tracé en plan se compose de deux arcs reliés par une partie rectiligne, située

au droit du mât central.

18

Le tablier est haubané depuis le mât central par une série de 17 câbles fixés sur

l’âme extérieure du caisson principal.

Etant donné le tracé en plan courbe et afin d’assurer le gabarit de passage sur la

passerelle, 9 des 11 câbles de la nappe Valmy, sont déviés hors de leur plan par

les déviateurs fixés au caisson principal.

La transmission des efforts de déviation se fait par l’intermédiaire d’une pièce

spécialement conçue à cet effet : l’attache câble/déviateur.

Une attention particulière a été portée sur le dessin de cette pièce, afin de

préserver la lecture de la surface courbe générée par les haubans.

Cette boucle, initialement prévue en textile, a été réalisée à partir d’un feuillard en

inox de section 20 mm x 1.9 mm, pour des raisons de durabilité du système.

Elle assure la transmission des efforts dans le sens perpendiculaire au câble

uniquement. Le hauban est donc libre de se déplacer selon son axe, sans

engendrer des efforts parasites dans les déviateurs.

Le revêtement

La surface de marche de la passerelle est

constituée de dalles en pierre bleue du belge,

finition flammée, posée sur une structure

métallique secondaire.

Les dalles en pierre portent entre deux profilés de

la structure secondaire et sont traitées en sousface

par une toile de verre noyée dans une résine, dont

l’objet est de garantir – en cas de bris de la pierre –

sa stabilité résiduelle.

La zone d’appui est prévue en néoprène de façon

à réduire les vibrations induites par la marche.

Le calepinage s’adapte au tracé courbe en plan de l’ouvrage et se réalise à partir

de quatre modules de longueur comprise entre 70 cm et 175 cm et de largeur

moyenne 15 cm.

Les dalles sont fixées latéralement par un système de tiges inox encastrées dans

la pierre et dans les profilés métalliques de rive.

19

Aménageur : EPADESA

Investisseur : Société Générale

Promoteur : Nexity

Architecte : Jean Mas - Atelier 234

Surface : 43 200 m2

Emplacement : Arche Sud, quartier Valmy

Livraison : 2012

Certification : HQE

Accessible par la future passerelle des

Bouvets et d’une surface de 43 200 m²,

l’immeuble Basalte, construit par Nexity,

abritera des services de la Société

Générale.

Les travaux de cet immeuble, dessiné par

l’architecte Jean Mas (Ateliers 234), ont

débuté le 21 juillet 2008 pour une livraison

prévue en 2012. La réalisation de cet

ouvrage est une prouesse technique de par son emplacement qui est en

suspension au-dessus de la RN 314.

Une démarche Haute Qualité Environnementale (HQE) est initiée dans le cadre de

sa construction.

Cet immeuble formera à terme, avec les tours Chassagne, Alicante et Granite, un

ensemble immobilier qui devrait développer 245 000 m², avec un effectif d’environ

16 000 personnes (dont 3 500 dans l’immeuble Basalte).

A propos de l’Atelier 234 :

L’atelier 234 est une entreprise d’architecture fondée sur l’héritage de 3 agences

dirigées par Olivier Arene, Pierre Bolze, Christine Edeikins, Jean Mas, François

Rouxet, Simon Rodriguez-pages. Elle regroupe plus de 100 collaborateurs,

architectes, spécialistes HQE, architectes d’intérieur, géographes, infographistes,

maquettistes, urbanistes, personnels administratifs…

Elle développe également des partenariats privilégiés avec des institutions

publiques, relatifs au développement durable de la ville, dans une volonté de lui

donner un sens collectif.

Le travail s’appuie sur un savoir des mécanismes de l’espace ouvert. La nouvelle

échelle structurelle offre les moyens de développer des recherches capables de

garantir la pérennité des ouvrages et la réappropriation future des géométries

favorisant la flexibilité et les liens au site.

20

Aménageur : EPADESA

Investisseur : Unibail-Rodamco

Architecte : Jean-Paul Viguier

SHON totale : 69 500 m2

Hauteur: 194 m

Acte de vente signé

Livraison prévue : 2013

Certification : BREEAM

La singularité du projet Majunga tient moins

à sa hauteur, 194 mètres, qu'à sa forme.

Ainsi, l'édifice conçu par l'architecte Jean-

Paul Viguier laissera apparaître trois plans

accolés se déployant chacun à sa manière

mais conçus pour former un tout.

Les façades sont découpées pour y insérer

des jardins d'étages qui entrent dans le

système de régulation thermique et rompent

la monotonie des niveaux.

La Tour Majunga lauréate des BREEAM Awards 2012 :

La Tour Majunga a été récompensée lors de l'édition 2012 des BREEAM Awards,

qui s'est tenue dans le cadre du salon Ecobuild de Londres.

Elle a obtenu un score de 77,43 %, "soit le plus haut niveau de performance

environnementale d’Europe Continentale, tout actif confondu en 2011".

La qualité des aménagements publics qui ont été conçus sous la maitrise

d’ouvrage de l’EPADESA a contribué à l’obtention de ce titre.

Aménagement des espaces publics environnants :

Dans le cadre de la construction de la tour Majunga, l’EPADESA réalise

l’ensemble des travaux de réaménagement de ces abords. Ces travaux débuteront

en mai 2012 et se poursuivront jusqu’à mi-2013.

Concrètement, cela se traduit par la création de deux nouveaux ascenseurs

publics qui relieront directement la place de la Pyramide et la rue Delarivière-

Lefoullon, en desservant au passage tous les niveaux du parking Villon. Situés

entre la tour Ariane et la future tour Majunga, ils permettront un cheminement plus

aisé et simplifié qu’aujourd’hui, notamment pour les résidents des Platanes et pour

les salariés des tours Ariane, Opus 12 et Ile-de-France.

Autre opération de réaménagement prévue : la suppression des différences de

niveaux entre la place de la Pyramide, Ile-de-France, Opus 12 et Ariane, avec la

21

création d’une liaison en pente douce, améliorant ainsi le confort des usagers et,

notamment, des Personnes à Mobilité Réduite. Enfin, le remplacement des deux

escalators reliant la place de la Pyramide à l’entrepont Villon, et le remplacement

de l’escalier en colimaçon par un escalier droit, facilitera également les circulations

piétonnes. Un nouveau mobilier urbain (banc, lampadaire), ainsi que la plantation

de nouveaux arbres et autres végétaux viendront agrémenter la nouvelle place de

la Pyramide. L'acte de vente a été signé le 16 décembre 2010 et le permis de

construire a été délivré.

L'enquête publique s'est déroulée du 3 mai 2010 au 4 juin 2010. Les travaux

préparatoires de l’aménageur ont débuté au mois de décembre 2010 et les travaux

de la tour proprement dite ont débuté en janvier 2011. La livraison est prévue en

2013.

La création d’un jardin public en pied de tour,

2 000 m² de nouveaux espaces publics paysagés et arborés créés au pied de la

tour, entre la résidence des Platanes et la résidence Gallieni, donnera ainsi accès

à un nouvel îlot de verdure au cœur du quartier.

Organisé autour d’un vaste plan d’eau central, il offrira, aux riverains comme aux

passants, des espaces de détente, des jeux d’enfants et un terrain de pétanque

dans un environnement entièrement consacré aux piétons.

Intégralement réalisé en pleine terre, le nouvel espace public intègrera un réseau

de fossés permettant de collecter une partie des eaux de pluie et de favoriser leur

infiltration lente dans le sol. Un bassin de rétention, situé sous le jardin, recueillera

le reste des eaux ruisselant sur la parcelle, pour une gestion plus rationnelle des

écoulements.

22

Côté paroi berlinoise de

l’infrastructure de la tour

Majunga

Galerie Villon

Chambre de raccordement

Complexité technique du chantier

Les travaux de raccordement

La liaison en courant fort et faible au réseau d’eau

potable ainsi qu’au chauffage urbain se fait par la

galerie Villon dont le toit se situe à 4m de profondeur

sous le tronçon de l’axe de la rue Delarivière

Lefoullon parallèle à la tour Ariane.

L’ensemble de ces réseaux a été acheminé

jusqu’aux réservations prévues sur l’infrastructure de

la tour grâce à la création d’une chambre de

raccordement construite sur la tête de la galerie et

butant contre la paroi berlinoise périphérique de la

tour.

La chambre a été réalisée à ciel ouvert avec la mise en œuvre d’un blindage de la

fouille en profilés métalliques équipés de bastaing et palplanches, tout en gardant

la rue en exploitation (circulation légère et lourde).

Le génie civil a été réalisé en place à l’exception du toit qui a été préfabriqué en

usine.

23

Terrassement et blindage de la fouille

avec soutient de réseaux existant

Terrassement au robot télécommandé

La chambre de raccordement communique avec l’extérieur par un puits

d’inspection aujourd’hui non visible, car l’emprise est occupée provisoirement par

la plateforme de ferraillage du chantier de construction de la tour Majunga.

Le raccordement à l’assainissement a été fait en deux phases, décalées dans

le temps :

- La première phase voyait la mise en œuvre de la canalisation diamètre

500, par fonçage à 9m de profondeur sous la rue Delarivière Lefoullon,

depuis l’emprise de la tour MAJUNGA. Les travaux de cette phase se sont

déroulés à l’été 2011 au moment où les terrassements, côté emprise de la

tour, arrivaient au niveau prévu pour le coulage du radier. Une plateforme

a été créée pour l’installation de la machine de fonçage. Le linéaire de 15m

à couvrir par le fonçage a été atteint en 3 jours ;

- La deuxième phase a été réalisée entre fin 2011 et janvier 2012. Elle

consistait en la réalisation du puits d’inspection de cette canalisation sur

l’espace public. Les terrassements ont été exécutés en blindage

traditionnel, au marteau piqueur initialement et au robot sur les derniers

mètres car le rocher calcaire étant très dur.

A propos de l’agence Jean-Paul Viguier SA d'architecture :

Diplôme de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris en 1970, il reçoit

l'Arthur Sachs Fellowship pour l'Université d'Harvard où il obtient en 1973 un Master of

City Planning in Urban Design. En 1974, il fonde Jean-Paul Viguier, Jean-François

Jodry et Associés, puis Jean-Paul Viguier S.A d'Architecture en 1992.

Internationalement reconnue, l'agence a conçu et réalisé de nombreux projets en

France et à l’étranger allant du plan d'urbanisme au mobilier urbain en passant par

des projets publics ou privés de bureaux, d'habitations et d'équipements.

Elle est notamment citée pour ses projets parisiens, notamment le PARC ANDRE

CITROËN, les Tours de COEUR DEFENSE, les Ateliers Industriels de METROPOLE

19, le siège de FRANCE TELEVISIONS, la construction du PAVILLON de la FRANCE

pour l'Exposition Universelle de 1992 à Séville ou le Ministère des Sports et la Caisse

d'Allocations Familiales (Paris Seine Rive Gauche).

24

Aménageur : EPADESA

Promoteur : Vinci Immobilier

développement hôtelier

Investisseur : Union investment real

estate

Exploitant : Mélia

Architecte : Vasconi

Hauteur : 70 m

Permis de construire délivré

Acte de vente signé

Livraison prévue : 2014

Situé à la confluence du Boulevard Circulaire et de l’Esplanade de la Défense, le

futur hôtel focalisera les regards de ceux qui se rendront depuis Paris vers la

Défense.

Cet Hôtel prestigieux, de 24 000 m2, qui sera exploité par le groupe Mélia,

comportera 369 chambres, dont 29 suites qui offriront des vues panoramiques sur

La Défense et Paris et, notamment, la tour Eiffel et l’Arc de Triomphe. Un

restaurant, un bar panoramique, un espace fitness et un espace conférence sont

également prévus.

Face au pont de Neuilly et dans le quartier Iris à Courbevoie, l'hôtel bénéficiera

d'un accès direct depuis le boulevard circulaire nord et l'esplanade de la Défense.

Le projet, développé et réalisé par VINCI Immobilier a confié le projet architectural

au cabinet Vasconi & Associés, et la décoration intérieure à Jean-Philippe Nuel,

de l'agence Ocre Bleue.

D’autre part, VINCI Immobilier a signé la Vente en Etat Futur d’Achèvement

(VEFA) de l’hôtel avec le fond d’investissement allemand Union Investment.

La livraison du bâtiment est prévue pour le 3e trimestre 2014.

A propos de Claude Vasconi

Né en 1940 à Rosheim (Alsace), Claude Vasconi est diplômé de l'École nationale

supérieure des arts de Strasbourg en 1964. Architecte-urbaniste de la ville nouvelle

de Cergy-Pontoise, il y réalise de 1969 à 1972 de grands équipements dont le centre

commercial des Trois-Fontaines, avant de créer en 1973 sa propre agence

d'architecture à Paris. Lauréat du concours du Forum des Halles avec Georges

Pencreac'h son associé jusqu'en 1981, il partage son activité entre la France et

l'Allemagne.

En 2009, le décès de l’architecte a provoqué une grande émotion au sein des

professionnels, de la construction et particulièrement de la communauté

architecturale.

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Aménageur : EPADESA

Investisseur : Sogecap

Promoteur : Bouygues Immobilier / Sogeprom

Architecte : Anthony Béchu et Tom Sheehan

Hauteur : 175 m

Emplacement : Esplanade Nord, quartier Reflets

Livraison : 2014

Certifications : HQE et THPE - RT 2005 -30%

La tour D2 s'élèvera sur l'emplacement actuel de

l'immeuble Bureau Veritas. Conduite à la demande

de Sogecap par Sogeprom et Bouygues

Immobilier, cette opération de démolition-

reconstruction consistera en la réalisation d'un

immeuble de 54 530 m² sur 37 étages (180

mètres), selon des critères de qualité

environnementale, HQE (THPE), RT 2005 -30%.

Conçue par les architectes Anthony Béchu et

Tom Sheehan, sa forme arrondie très caractéristique viendra s'inscrire fortement

dans le skyline du quartier d'affaires.

La signature de l'acte de vente a eu lieu le 27 mai 2011. Le permis de construire a

été délivré en novembre 2009. Le début des travaux est prévu au cours de l’année

2011. Le maitre d’ouvrage de l’opération a achevé le curage et le désamiantage de

l’immeuble Veritas et l’aménageur commence les travaux préparatoires pour

libérer l’emprise (dévoiement de réseaux et ovoïde). La livraison est prévue en

2014.

Cette opération s'accompagnera d'une amélioration des liaisons entre le parvis

de La Défense et le centre ville de Courbevoie et permettra de recoudre le tissu

urbain de part et d'autre du boulevard Circulaire.

Sur le terrain, l’intervention de l’EPADESA s’articule autour de trois

missions:

la libération d’emprise préalablement au démarrage des travaux de

l’investisseur ;

l’accompagnement du chantier par la réalisation d’ouvrages permettant de

circonscrire les nuisances éventuelles tout au long du chantier ;

l’aménagement des espaces publics aux abords du projet dont le

réaménagement du boulevard circulaire nord en fin de travaux de

l’investisseur.

26

Les travaux sous maîtrise d’ouvrage EPADESA liés au projet D² :

dévoiement de réseau GRDF sur l’Avenue d’Alsace, sous le Bd Circulaire,

et ERDF sur la rue de Strasbourg, à l’entrée de la station Total. Dates

prévisionnelles : du 15/06 au 30/07/2011 ;

réalisation d’un ouvrage de couverture, à niveau du Bd Circulaire, en pied

de la tour Manhattan et de la future tour D2. En cours, jusqu’en avril 2012.

Les travaux sous maîtrise d’ouvrage EPADESA à venir :

réalisation d’un ouvrage de couverture, à niveau du Bd Circulaire, en pied

de la tour CB16, « Placette Corolles ». Dates prévisionnelles : de mi 2012

à mi 2013 ;

travaux d’aménagement des espaces publics : à partir de début 2013.

L’EPADESA poursuit les travaux de rénovation des parkings du quartier

Corolles-Vosges :

le parking Corolles déjà fermé rouvrira début 2013 ;

à l’occasion des travaux de la tour D², l’EPADESA rénove le parking

Reflets ;

dates prévisionnelles : fin 2011 à fin 2012 ;

les rénovations des cellules Nuages, Iris et Emeraudes suivront suivant le

démarrage des opérations Air² et Generali.

A propos d’Anthony Bechu

Architecte, fils de petit-fils d’architecte, diplômé du Centre d’Etudes Supérieures d’Histoire et de

Conservation des Monuments Anciens, il reprend l’agence familiale en 1986. Il a réalisé entre

autres Chanel, Place Vendôme, Hediard, place de la Madeleine et fait renaitre l’Olympia.

Généraliste, Anthony Emmanuel Bechu aborde tous les types de programmes, du privé au public,

aussi bien en France qu’à l’étranger. Passionné par l’Histoire et l’identité d’un lieu, sa recherche

architecturale contemporaine est l’essai d’une écriture et d’une grammaire architecturale

contemporaine qui puise ses sources dans l’analyse de la culture, de la morphologie, et de

l’Histoire à traiter : projets de rénovation, projets de bâtiments (bureaux, logements,

équipements…) avec pour grand objectif de relier les histoires tout en mettant en œuvre des

méthodes de projets et des stratégies qui répondent aux problématiques contemporaines.

A propos de Thom Sheehan

Américain vivant en France de 1989, Tom Sheehan est diplômé d’architecture de l’Université de

Cincinnati, aux USA en 1988 puis en 1986 de l’école des beaux-arts de Fontainebleau en 1988. Il

collabore avec l’agence Aymeric Zublena et Michel Macary à plusieurs réalisations comme le

Technopole d’Illkirch, le stade de France et de stade de Suwan en Corée.

En 1997, il crée sa propre agence en association avec Lemarchand et Kokkola pour la réalisation

du premier stade de football en Finlande, le stade Finnair à Helsinki. En 2000, il crée l’agence

ATS consacrée aux équipements publics et sportifs. Enfin, en 2004, il crée avec Salah-Addine

Saidoune, l’agence ATSP où ils participent à différents projets en Europe, en Afrique du Nord et

en Asie.

27

Boulevard circulaire fermé -

Installation de la grue mobile 250T

– Weekend du 31/03/12

Complexité technique du chantier

1. Le montage de la charpente métallique dit « estacade »

Contexte

Le chantier de réalisation de la Tour D2 est situé dans un environnement urbain

très dense. La proximité des tours avoisinantes et le manque de place est une

contrainte majeure de l’opération. Pour répondre aux besoins du chantier tant en

terme d’installation de bungalows que de zones de préfabrication, la réalisation de

cette structure provisoire dite « estacade », qui enjambe la RN13, a été un atout

majeur.

L’estacade est une plateforme mixte, structure en charpente métallique et 9 dalles

préfabriquées en béton armé, d’environ 600m² et de 340 tonnes. Elle servira,

pendant la phase de réalisation de la superstructure de la tour, de zone

d’assemblage et de pré-montage de la charpente métallique qui constitue

l’exostructure du projet.

Elle sera pourvue de deux ponts roulants de capacité de levage de 10 tonnes de

façon à être autonome pour les livraisons et les manipulations sur la plateforme,

ceci sans pénaliser la charge des deux grues à tour.

La partie de la structure qui se trouve à côté du boulevard circulaire accueillera en

phase définitive quatre niveaux de bungalows afin d’héberger en période de pointe

environ 500 ouvriers. L’ensemble fera environ 15m de haut sur 50m de long.

Le montage :

La réalisation de l’estacade a constitué un

réel défi car les interventions de montage,

compte-tenu des dimensions de l’ouvrage

à réaliser, nécessitaient la fermeture

partielle ou totale des voies de circulation

du boulevard circulaire alors même que le

maintien du trafic est une priorité

collective.

Seulement quatre weekends, entre Février

et Avril 2012, ont été nécessaires au

montage de cette structure imposante

grâce à une collaboration étroite

entretenue avec les services de

l’EPADESA, de la DIRIF, de la Municipalité

de Courbevoie et de la Préfecture :

- les dates d’intervention étant définies en fonction des contraintes

d’activités commerciales du secteur de La Défense, en fonction des

travaux de rénovation du tunnel de l’autoroute A14 et des périodes de

congés des habitants du secteur ;

28

Pose de l’une des dalles

préfabriquées

- les interventions de deux des quatre weekends étant effectuées en ne

neutralisant que la moitié des voies de circulation pour maintenir au mieux

les conditions de circulation.

Pour tenir ces délais d’intervention très courts, des moyens conséquents ont

été mobilisés :

- pour le levage, deux grues automotrices étaient présentes, dont une grue

de capacité 250 tonnes ;

- les dalles préfabriquées ont été acheminées en convois exceptionnels du

fait de leurs dimensions et de leurs poids : 4m x 20m et 43 tonnes par dalle

pour six d’entre-elles ;

- on peut également souligner la méthodologie de mise en place des 40

premiers bungalows ;

- en mobilisant les services d’ERDF et RTE qui gèrent le site électrique du

poste Alsace et qui ont permis l’installation de la grue à proximité d’un site

sensible.

Avantage :

La réalisation de cette plateforme surélevée constitue un défi technique du fait du

manque de place dans ce secteur de La Défense et présente un intérêt évident

pour les riverains et les usagers de ce quartier :

- en réduisant au minimum l’impact sur le domaine public ;

- en n’altérant pas la circulation sur le boulevard circulaire et en maintenant

les circulations piétonnes ;

- en rendant possible les livraisons et déchargement des camions du

chantier sans générer de nuisances pour le trafic routier, très dense sur

cette portion.

Du point de vue environnemental, l’utilisation des dalles préfabriquées est

également un point à souligner :

- ces dalles faisaient partie d’un pont provisoire aux Pays-Bas et ont été

réutilisées pour l’opération Tour D2, ce qui a permis d’économiser environ

100m3 de béton ;

29

Figure 2 : béton auto-plaçant

Figure 1 : béton standard

- à la fin du chantier, elles seront démontées et transformées en béton

concassé afin de servir de couche de stabilisation pour des travaux

routiers.

Enfin, afin d’assurer la sécurité de tous, la structure est stable au feu (2h), son

exécution est certifiée conforme par un bureau de contrôle indépendant et les

accès pompiers sont facilités par la présence d’escaliers et de coursives

spécifiques qui leurs sont dédiés.

2. Technicité des bétons utilisés

Radier

Le radier de la tour D2 représente un volume d’environ 6 500m3. Il a été réalisé en

10 coulages du mois de mars au mois de mai 2012.

Compte tenu du trafic de toupie béton nécessaire (environ 100 toupies par

coulage), il a été décidé de réaliser ces bétonnages le samedi. Malgré un arrêté

bruit obtenu pour cette période, et afin de limiter au maximum les nuisances

occasionnées par ces phases de travaux, les équipes de la tour D2 ont innové et

décidé d’utiliser un béton auto-plaçant de remplissage.

Plus couteux qu’un béton standard, le béton auto-plaçant est un matériau

extrêmement fluide (presque liquide) qui a l’avantage de se mettre en place sans

nécessiter de vibration.

L’impact sonore des phases de bétonnage de la tour D2 est donc réduit au

maximum ; l’aiguille vibrante, outil traditionnel source de l’essentiel du bruit perçu

lors du bétonnage sur les chantiers, étant absent ici.

Infrastructure

Pour les voiles de l’infrastructure de la tour, en cours de réalisation, l’utilisation de

béton auto-plaçant a également été privilégiée pour l’ensemble des ouvrages

béton hors planchers.

Cela permet d’éviter des nuisances sonores quotidiennes, car les bétonnages

dans cette phase de travaux ont lieu quasiment tous les jours, parfois jusqu’à 19h.

Superstructure

Bien que nécessitant une vigilance particulière et une étanchéité parfaite de l’outil

de coffrage autogrimpant, les équipes de la tour D2 réaliseront l’ensemble du

noyau béton de la tour en béton.

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Opération de démolition / reconstruction

Aménageur : EPADESA

Investisseurs : SCI Carpe Diem (Aviva et Credit Agricole

Assurances)

Maître d'ouvrage délégué : Hines France

Architecte : Robert Stern / SRA

Hauteur : 162 m

Livraison prévue : 2013

Certifications : HQE et THPE LEED Gold

Première opération du Plan de Renouveau en

démolition-reconstruction, la tour Carpe Diem

est un investissement d'Aviva et de Crédit

Agricole Assurances (Predica).

Situé en arrière de l’esplanade et en bordure

du boulevard urbain, le projet a été conçu par

l'agence d'architecture Robert A.M. Stern

Architects, associée à l'agence SRA

Architectes et la maîtrise d'ouvrage déléguée a été confiée à Hines France.

D’une surface totale de 47 100 m² dont 300 m² de commerces, et d'une hauteur

de 162 mètres, la tour Carpe Diem est une tour à usage de bureaux. Elle

comportera 36 niveaux au dessus de la dalle et 2 niveaux de sous-sol. Elle pourra

accueillir 3000 personnes. Elle sera louée à un siège social d’entreprise ou à

plusieurs unités locatives d’un ou plusieurs étages.

Cette opération fait l'objet d'une forte démarche de qualité environnementale et

vise l'obtention, d'une part, de la certification HQE, délivrée par le CSTB (Centre

Scientifique et Technique du Bâtiment), associée à un label de Très Haute

Performance Energétique (THPE 2005) et, d'autre part, de la certification « Leed

Gold», délivrée par l’U.S. Green Building Council. Sa conception offre une réponse

d’urbanisme au souhait d’ouverture sur Courbevoie, avec l’intégration naturelle

d’un grand jardin d’hiver au rez-de-chaussée et d’un jardin suspendu au dernier

niveau.

Son architecture est articulée autour de deux visages, des façades nord et sud en

« pointe de diamant » qui marqueront un geste esthétique fort grâce aux multiples

facettes de verre qui réfléchiront la lumière en contrepoint des façades est et

ouest, lisses et douces.

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En complément de sa qualité architecturale et environnementale, la tour Carpe

Diem affirme un parti pris urbain soucieux de s'ouvrir sur la ville. Ainsi, le traitement

de ses abords offrira la possibilité de relier, par le biais d’un escalier monumental,

l'esplanade de La Défense au boulevard Circulaire traité en boulevard urbain.

La démolition de l’immeuble France Télécom est achevée et les travaux de

construction de la tour ont débutés. La pose de la première pierre a eu lieu le 14

mars 2011. La tour a reçu une Pierre d'Or Immoweek le 15 février 2012. La

livraison est prévue pour 2013.

A propos de l’agence Robert A. M. Stern Architects

Robert A.M Stern Architects, LLP est une agence d’architecture de 325 personnes dont

le siège est à New-York. Son fondateur, Robert A.M Stern Architects débute son

troisième mandat à la tête de la chaire d’architecture de l’université de Yale.

Aujourd’hui, l’agence a une renommée mondiale grâce à des projets internationaux

importants : des tours de bureaux et des centres commerciaux d’usages mixtes.

Leaders dans la conception de bâtiments écologiques et première agence certifiée

LEED pour un bâtiment public, l’agence ne voit aucune contradiction entre une

conception et une construction de haute qualité et des objectifs de pérennité et

d’efficacité.

Robert Arthur Morton Stern est un architecte américain né le 23 mai 1939. Après

avoir obtenu une licence à l'université Columbia de New York en 1960, il obtient, cinq

ans plus tard, une maîtrise à l'université Yale de New Haven, dans le Connecticut. Son

style architectural est qualifié de post-moderne.

Dans les années 1980-1990, Robert Stern conçoit d’importants ouvrages pour la Walt

Disney Company ; dont il devient membre du conseil d'administration de 1992 à 2003.

Pour le groupe Disney, Robert Stern planifie et dessine également la ville privée de

Celebration (1987-1997), en Floride, selon un plan urbain typique des petites villes

américaines à architecture traditionnelle.

32

Opération de rénovation durable

Aménageur : EPADESA

Investisseur : Icade

Architecte : Hubert et Roy architectes

Hauteur : 140 m (41 étages)

Livraison prévue : 2013

ICADE a fait l’acquisition en 2007 de la Tour

Descartes, siège social d’IBM France, qui a

quitté les lieux à la fin de l’année 2009.

Face aux enjeux du développement durable,

ICADE développe et valorise son patrimoine

en s’inscrivant dans une démarche

d’amélioration des performances

énergétiques de ses immeubles. C’est dans

cet objectif que la restructuration complète

(seule la structure est conservée) de cette

tour a été entreprise depuis le début de l’année 2010 afin de livrer une tour neuve

à mi-2013 qui sera rebaptisée Eqho.

Eqho comprendra 41 étages sur 140 mètres de hauteur, pour une superficie de 89

900 m² de bureaux et 1 200 places de parkings privatifs. Elle sera ainsi certifiée

HQE Rénovation, BREEAM – Very Good, HQE Exploitation et labélisée BBC

Rénovation. Par ailleurs, elle respectera très probablement la nouvelle

réglementation thermique RT 2012.

La conception de ce projet de rénovation a été confiée à Hubert et Roy

architectes.

La façade existante est entièrement déposée et remplacée par une façade

extérieure du bâtiment est en verre et aluminium ; elle est composée de panneaux

de type murs rideau, constitués d’une "shadow box" pour les parties pleines, et

d’une partie vitrée composée d’une triple peau respirante.

Cette conception permet une isolation optimale des locaux. Les châssis vitrés sont

en aluminium et équipés de stores à lames motorisés à commande électrique.

Les besoins de chauffage sont réduits grâce à une façade qui permet de limiter les

déperditions en apportant un haut niveau d’isolation et en limitant les ponts

thermiques.

L’éclairage naturel par les façades est aussi une priorité pour ce bâtiment dont les

vitrages ont été optimisés et dont l’ensemble des plateaux de bureaux sont

situés en premier jour.

Le bâtiment est en cours de rénovation. Sa livraison est prévue en 2013.

33

Hubert&Roy

Créée par Bruno J.Hubert et Michel Roy en 1986, l’agence travaille à la conception, à la

définition technique et à la construction de projets de logements, d’équipements publics,

scolaires, hospitaliers et industriels, ainsi qu’à des projets d’urbanisme en France mais

également à l’étranger.

A l’occasion de nombreux concours ou commandes, l’agence a développé une structure

souple qui lui permet de répondre à des projets de taille et de nature différente, en France

ainsi qu’à l’étranger où Hubert & Roy a mené des opérations à Hong-Kong, Moscou et

Pékin.

Michel Roy est architecte conseil du Ministère de l’Equipement. Bruno J. Hubert est

enseignant titulaire et responsable du département 'Stratégies de projets' à l’Ecole

d’architecture Paris-Malaquais, où il a monté un échange universitaire avec l’Université

Tsinghua de Pékin.

34

Passerelle de

l’aigle. First

Aménageur : EPADESA

Investisseur : Beacon Capital Partner / Axa Reim

Promoteur : Cogedim

Architectes : Kohn Pedersen Fox & SRA Architectes

Certifications : HQE et THPE (En cours de certification LEED

Gold)

La tour First est une opération de restructuration

lourde réalisée par le groupe Altarea Cogedim, pour

Beacon Capital Partner et Axa Reim, qui a reçu pour

ce projet, avec l'aide du bureau d'études Iosis, le

Grand Prix national de l'ingénierie 2009. La Tour First

a également été récompensée par la Pierre D'Or

2011, un Mipim Awards 2011 dans la catégorie

"immeubles de bureaux rénovés" et le grand prix Simi

2011 dans la catégorie "immeubles rénovés". Elle est

conçue par Kohn Pedersen Fox & SRA Architectes.

La surface déployée est de 86 500 m² Shon sur une hauteur de 231 mètres et 50

étages, ce qui en fait le plus haut immeuble de bureaux jamais construit en France,

à sa livraison.

Une rénovation exceptionnelle

La tour First remplace l’ancienne tour Axa qui avait été réalisée en 1974 par

l’architecte Pierre Dufau et ses associés Jean-Pierre Dacbert et Michel Stenzel.

Elle a fait l’objet, entre 2006 et 2011, d’une rénovation lourde qui, conservant le

plan originel en étoile, a cependant littéralement transfiguré l’ancienne tour tripode

en lui imprimant une forme torsadée dont la flèche culmine à 231 mètres.

La surélévation de l’édifice

n’est qu’un des défis

techniques de cette mue

spectaculaire qui a exigé la

mise au point de méthodes de

construction inédites, et qui

résulte entre autres de

l’élargissement des plateaux

existants et la démolition-

reconstruction du noyau

central. First est à ce jour la

plus haute tour de bureaux en

France, et l’une des premières

35

tours de haute qualité environnementale. L’hélicoïde, qui aura fait basculer la tour

originelle dans la génération des tours du plan de renouveau de 2006, a totalement

reconfiguré le skyline de La Défense.

La tour First privilégie ainsi les volumes libres de toute entrave pour fluidifier les

échanges et place les espaces de restauration aux derniers étages, en exposition

de premier jour. De plus, le choix de la technologie double-peau ventilée permet,

outre la performance thermique, de maximiser la proportion de vitrage en façade

et en augmente sa hauteur en inscrivant dans le ciel parisien un dessin élancé à

structure hélicoïdale. La surélévation de 50 mètres de la tour existante n’est qu’un

des aspects du défi technique de ce projet qui a réalisé entre autres

l’élargissement des plateaux existants et la démolition-reconstruction du noyau

central. Un soin particulier a été apporté, dans sa conception, au bien-être de ses

futurs utilisateurs.

Livrée en février 2011, la tour First est certifiée HQE et THPE. La certification Leed

Gold est actuellement en cours.

Kohn Pedersen Fox

Kohn Pedersen Fox Associates (aussi connu sous son sigle KPF) est l'un des

principaux cabinets mondiaux d'architecture. Basé à New York, la société est

surtout connue pour ses conceptions de gratte ciel. Le cabinet a été créé en

1976 par Eugene Kohn, William Pedersen et Sheldon F.

36

Plan du réaménagement du boulevard circulaire Nord et de ses abords, du Pont de Neuilly à la rue de

Strasbourg / Zoom Carrefour Alsace

Maîtrise d'ouvrage : EPADESA

Architecte : Richez & Associés - Artelia

Ingenierie : Coteba

Un peu d'histoire ...

- 1971 : Création du boulevard Circulaire de La Défense

Il prend alors la forme d’un anneau routier à sens unique qui ceinture la Défense et

l’isole des quartiers voisins de Puteaux et Courbevoie. Réservé aux voitures, les

piétons le franchissent par des passerelles ou des passages souterrains. Il est

une source importante de nuisances pour les riverains et les usagers de

La Défense (bruit, pollution atmosphérique…).

- 2004-2008 : Réaménagement de l’avenue Gambetta et suppression

des échangeurs autoroutiers et de six carrefours à feu

A l’ origine, l’avenue se présentait sous la forme d’un viaduc routier qui enjambait

le circulaire et qui rendait complexes les circulations piétonnes. La transformation,

par l’EPADESA, de ce viaduc en un espace public qualitatif a permis de réduire la

chaussée de 22 000 m², de créer des trottoirs plus larges, une piste cyclable de 2

km et d’agrémenter 15 000 m² d’espaces verts. Cet aménagement a surtout

permis de diminuer la circulation automobile de 75 000 véhicules à 40 000

véhicules/jour.

37

Vue du

Carrefour

Alsace

Un projet urbain d’ensemble

Le travail de l’agence Richez & Associés

et du bureau d’étude Coteba, devenu

Artelia Ville et Transport, s’inscrit dans le

Plan de Renouveau de La Défense.

L’objectif est de faire évoluer cet axe

vers un boulevard plus urbain et plus

humain, en favorisant la mixité des

usages sur ses abords.

En effet, les opérations du Plan de

Renouveau avec les nombreux projets de tours dans cette partie de La Défense

ont donné l’occasion de poursuivre la réflexion engagée sur l’évolution du

boulevard Circulaire. Les objectifs poursuivis sont de retravailler les espaces

publics pour faciliter les liaisons entre La Défense et la ville de Courbevoie et de

transformer cette ancienne autoroute urbaine en véritable boulevard urbain.

Le réaménagement des espaces publics sur dalle, et notamment les places Iris,

Reflets et Corolles, est à l’étude. Leurs livraisons seront conjointes à celles des

tours.

La concertation de 2009

Dans le cadre du Plan de renouveau de La Défense, l’EPADESA propose la

poursuite du réaménagement du boulevard Circulaire Nord présenté lors d’une

phase de concertation en octobre 2009 dont les principaux objectifs sont :

Améliorer le maillage du Boulevard Circulaire avec le réseau de

voiries environnant, en créant davantage de possibilités d’échange

entre ces voies et en simplifiant les itinéraires, pour les

automobilistes comme pour les livreurs.

Favoriser la mixité des usages véhicules, deux roues et piétons,

en ouvrant la possibilité à ces derniers usagers d’emprunter le

Boulevard Circulaire pour leurs déplacements dans des conditions

de sécurité améliorées, en créant notamment des traversées

piétonnes et des pistes cyclables.

Requalifier l’ensemble du Boulevard Circulaire par un traitement

plus urbain, avec la création de carrefours à feux. Des

caractéristiques géométriques plus urbaines et la réduction des

emprises au profit d’un traitement paysager sont souhaitées.

Assurer la fluidité du trafic et améliorer la lisibilité.

2012 : Une nouvelle concertation pour une évolution du projet

Les objectifs principaux restent inchangés :

38

Vue du Carrefour Alsace de la Passerelle Iris vers Paris

poursuite de la transformation de cette infrastructure en boulevard urbain

avec une amélioration des liaisons pour les piétons entre Courbevoie et La

Défense ;

création de places urbaines ;

nouveaux ascenseurs, amélioration des cheminements PMR, etc.

L’évolution du projet nous invite à une

nouvelle phase de concertation qui porte

sur l’abandon du projet du parking

souterrain prévu sous l’emprise du

carrefour Alsace, sur la commune de

Courbevoie. Le projet de parking avait été

soumis à enquête publique en 2009. Suite

à l’étude globale sur les parkings de La

Défense pilotée conjointement par

l’EPADESA et Defacto en 2011, qui

démontre que les parcs de stationnement

sont sous-exploités, il est donc inutile de

réaliser un parking supplémentaire.

Cette évolution du projet permet de

dégager plus de superficie pour les

espaces verts et les circulations douces.

Au delà de la Rue de Strasbourg, un espace public rénové et répondant aux

objectifs de la concertation de 2009

L’aménagement des abords des tours Carpe Diem et Eqho, situé au-delà de la rue

de Strasbourg le long du boulevard Circulaire, est réalisé dans le respect des

objectifs présentés lors de la concertation de 2009.

Cela passe :

aux abords de la tour Carpe Diem, par la création d’un escalier

monumental qui offrira un nouveau lien complémentaire depuis

Courbevoie vers La Défense ;

par le réaménagement des abords de la tour Eqho offrant ainsi un nouveau

visage, à la fois moderne et fonctionnel, au quartier Corolles-Vosges à

Courbevoie.

Vue du

Carrefour

Alsace

Page 39 sur 93

Richez & Associés

1985, création de l’agence qui associe à Thomas Richez, architecte, ancien élève de

l’école Polytechnique et ingénieur civil des Ponts et Chaussées, Bertrand Dubus,

architecte et urbaniste et Édouard François. L’agence accumule des références

rapidement dans des domaines aussi variés que la construction de logements, de

bureaux, de bâtiments pour le commerce, l’industrie, la restauration collective ainsi que

l’aménagement et l’urbanisme. En 1993 l’agence s’ouvre à l’internationale et gagne le

concours pour l’aménagement du pavillon français de l’exposition internationale de

Taejon en Corée du Sud ainsi que le concours de l’ambassade de France à Singapour.

En 2004, le groupe est classé par World Architecture au 262ème rang mondial, et au

5ème rang français des sociétés d'architecture. Forte de 75 collaborateurs en 2011,

l'agence parisienne Richez & Associés, mène des projets de bâtiments, notamment HQE

et bbc, de logements, de bureaux et d'équipements publics, et elle dirige des opérations

d'aménagement, à Montpellier, Bègles, Paris...

Devenue un intervenant de référence en espaces publics, et le leader de la conception

urbaine des tramways son savoir-faire est reconnu et ses réalisations figurent au

palmarès annuel d’AMC, et au Palmarès National Eco-quartiers.

40

Reconquête d’un espace occupé par les infrastructures autoroutières

Le schéma directeur urbain de l’axe RN 13 et les conditions de lancement des

consultations investisseurs/architectes pour les futurs immeubles «Frange» et

«Rose de Cherbourg».

Les objectifs de ce programme d’aménagement, partie intégrante du Plan de

renouveau de La Défense, portent l’ambition de :

faire le lien urbain entre la dalle et la ville de Puteaux;

tisser une continuité d’espaces publics de qualité entre l’esplanade, le

parvis de La Défense, le quartier Boieldieu et l’axe RN 13 ;

dédier le boulevard circulaire aux usages des automobilistes, des cyclistes,

des piétons ;

créer une mixité urbaine par la réalisation de logements, de bureaux et de

services ;

réfléchir à une couverture des voies ferrées entre le viaduc du boulevard

circulaire et le pont de la rue Sadi Carnot, au droit de la crèche de la rue

Lavoisier.

Le principe fort de cet aménagement global et cohérent est :

de composer avec les infrastructures routières existantes ;

de conserver le viaduc en le transformant en un jardin suspendu ouvert

aux piétons, à l’image de la promenade plantée Daumesnil à Paris ;

d’associer des plasticiens pour l’animation culturelle et la mise en lumière.

Avec la ville de Puteaux et Defacto, l’EPADESA associera à la conception de

l’espace public les habitants et les associations, les propriétaires de tours et les

enseignes commerciales lors d’ateliers de travail, de diagnostics en marchant et de

réunions de présentation des projets.

41

La Défense a été aménagée selon les préceptes de la Charte d’Athènes, en

assurant la séparation des flux de personnes et de marchandises. Au dessus, la

dalle, lieu de rassemblement, de divertissement et de culture est entièrement

consacrée aux piétons. Au dessous sont regroupées les infrastructures de

transport public, les parkings, les zones techniques et les rues couvertes, ces

dernières étant destinées à l’acheminement de marchandises, au trafic de voitures,

de bus et de taxis et à l’accès des pompiers.

D’une longueur totale de 6 km, les 14 voies couvertes, multifonctionnelles sont

indispensables au fonctionnement du quartier d’affaires.

A l’instar des 22 tunnels franciliens actuellement modernisés par la Direction des

routes d’Ile de France, les voies couvertes de la Défense seront rénovées pour

répondre à la nouvelle réglementation relative à la sécurité des tunnels routiers.

Développement de systèmes de surveillance et d’alerte 24h/24, renforcement des

issues de secours, de l’éclairage, de la ventilation, du désenfumage et des

systèmes de lutte contre l’incendie par sprinkler, protection au feu des structures

sont les principales composantes de ce projet tout particulièrement complexe dans

sa conception et son phasage et nécessitant des études à la pointe des

connaissances scientifiques et techniques. La Stratégie développée comprend

également une limitation des dangers à la source, en rationnalisant les pratiques

en matière de livraison de marchandises par la limitation de l’accès des véhicules

les plus lourds, lesquels présentent les risques les plus importants. Le projet a

débuté en 2010 et s’achèvera fin 2016.

42

Les chantiers de Seine Arche

43

Clé de voûte du projet d'aménagement de Seine-Arche, les Terrasses se

succèdent en pente douce, réunifiant la ville et renouant avec la perspective de

l'axe historique. De la Grande Arche à la Seine, elles s'imprègnent de l'identité des

quartiers qu'elles traversent et qu’elles relient.

En retrouvant le niveau du sol naturel, au-dessus de l’A14 enfouie, les Terrasses

révèlent le paysage et composent avec le dénivelé de cinquante mètres qui

sépare la Seine et l'Arche. La construction, côté Nord, participe à la conception

d'un espace dissymétrique avec une partie piétonne, une partie voitures et une

partie plantée, créant un système paysager accueillant. Le bâti participe ainsi à la

clarification de la lecture du lieu, les nouveaux immeubles ayant tous la même

hauteur pour une meilleure vision du paysage.

Retenue à la suite d’une consultation internationale en 2002, l’équipe d'urbanistes

Treuttel-Garcias-Treuttel a conçu ce projet de recomposition urbaine autour de

vingt terrasses paysagères le long desquelles se succèdent les opérations : avec

ses 400 logements et 150 000 m² de bureaux déjà livrés, les réalisations en cours

de construction ou à l’étude, le profil de ce chantier majeur de l’Ouest parisien est

aujourd’hui appréhendable.

44

Vue de la Place Nelson

Mandela & des Terrasses 9-11

prise du belvédère

Les Terrasses en construction

Les Terrasses 9, 10, et 11 font partie de la séquence des Terrasses du quartier de

l’Université.

Elles s’étendent depuis la place Nelson Mandela jusqu’au boulevard des

Provinces Françaises. Le projet s’appuie sur une implantation dissymétrique des

nouveaux bâtiments par rapport à l’axe historique et par rapport au nouvel espace

public. L’orientation sud-sud-ouest des nouvelles façades des ilots 9, 10 et 11 est

une opportunité exceptionnelle pour le traitement architectural, la qualité

environnementale et les aménagements des espaces publics au pied de ces îlots.

Ces trois Terrasses, de même que les Terrasses 6 à 8, seront traitées sur le thème

des jardins de campagne (paysagiste : Florence Mercier). Elles sont marquées par

une végétalisation importante. La Terrasse 9 offrira un grand tapis de fleurs sur la

suite des Terrasses. A proximité du Conseil général des Hauts-de-Seine et de la

Préfecture, cette terrasse est un lieu majestueux pour un jardin de ville. Des

traverses minérales et des traverses végétales permettent de circuler dans les

jardins vivaces, de s’asseoir sur les bancs et de contempler le grand paysage.

La Terrasse 10 sera une grande pelouse ouverte où des bosquets de lilas et

arbustes à fleurs offrent des échelles plus intimistes : des micros-lieux aux

ambiances colorées et parfumées.

La pente de la Terrasse 11 est marquée par un verger d’arbres fruitiers au rythme

régulier. Ces arbres, d’une hauteur de 5 à 7 mètres, donnent une échelle de jardin

au promeneur de la Terrasse et leurs feuillages dessinent un tapis pour les

passants de la Terrasse 12. Une aire de jeux animera cette séquence des

Terrasses de l'Université.

Les travaux d'aménagement des Terrasses 10 et 11 et leurs abords, sont en cours

jusqu’à 2014. Les travaux de la Terrasse 9 commenceront en 2014.

Les Terrasses 14 à 16 ont été livrées en 2008 et remises en gestion à la ville de

Nanterre

45

Les programmes de logements en cours de construction sur les Terrasses

1. Îlot 9 : le premier bâtiment de logement sur Seine Arche à énergie

positive

Image du projet lauréat, Agence AZC

(ATELIER ZÜNDEL CRISTEA)

Les équipes de promoteurs/architectes

consultés :

· Bouygues Immobilier │ Atelier Zündel

Cristea

· Groupement SOPIC-Pierre Promotion │

TOA architectes associés

· Bricqueville │ Metra + Associés

Programme d’environ 11 500 m2 SHON

dont :

- 9 500 m2 de logements mixtes, soit environ 140 logements

- 1 500 m2 destiné à un équipement public municipal

- 1 000 m2 destiné à un centre d'affaires

Pour ce bâtiment à énergie positive qui accueillera 140 logements, un équipement

public municipal et un centre d’affaires en bordure de la Terrasse 9, le projet de

Bouygues Immobilier et de l’Atelier Zündel Cristea a été retenu.

Le bâtiment se veut très exigeant en termes environnementaux avec l’obtention du

label BEPOS (Bâtiment à Énergie Positive produisant plus d’énergie qu’il n’en

consomme). Situé en face de la Cité Administrative, ce programme mixte

(logements privés et sociaux, équipement, activités) profitera de la proximité de

transports en commun et de voies de communication: gare RER Nanterre-

Université et les infrastructures routières A14, A86 et RD914.

Les travaux démarreront mi-2013 pour une livraison du bâtiment mi-2015.

2. Lilas Sun : une haute performance énergétique (Terrasse 10)

Maîtrise d’ouvrage : Groupe ARC

Maîtrise d’œuvre : Agence Nicolas Michelin &

Associés (ANMA)

Constructeur : Legendre

Le Groupe Arc et l’agence Nicolas

Michelin & Associés réalisent 150

logements situés sur la Terrasse 10,

dont 61 logements locatifs sociaux, 39

logements en accession encadrée, 50

46

logements en accession libre et 1 500 m2 de locaux d’activités. L’ensemble répond

à des objectifs énergétiques et environnementaux ambitieux, permettant une

qualification BBC (Bâtiment Basse Consommation).

Cette construction participe au projet de rénovation urbaine engagé par la Ville de

Nanterre sur le quartier des Provinces Françaises dans le cadre d’une convention

avec l’ANRU avec la réalisation de 61 logements pour l’OMHLM. La livraison est

prévue en 2013.

3. Résidence Pesaro : une double peau sérigraphiée (Terrasse 11)

Maîtrise d’ouvrage : Logipostel

Toit & Joie

Maîtrise d’œuvre : L’agence

X’TU

Constructeur : CBC (Campenon

Bernard Construction)

Le projet de la Résidence

Pesaro sur la Terrasse 11 installe un trait d’union entre l’architecture

institutionnelle de la Préfecture et la conception domestique du quartier des

Provinces Françaises. Le gabarit monumental côté Préfecture est décliné à une

échelle humaine vers les Provinces Françaises. Entre les deux, des percées

laissent le regard porter au-delà des façades. Une double peau de verre

sérigraphié permet une utilisation des surfaces intermédiaires en serre l’hiver et en

espace ventilé l’été.

Les opérateurs Logipostel et Toit & Joie ont fait appel pour sa conception aux

architectes X’TU. L’ensemble comprendra 164 logements : 36 en accession

encadrée commercialisés par Logipostel et 128 logements sociaux dont 48

logements seront gérés par l’OMHLM et 80 par Toit et Joie. Les locaux situés au

rez-de-chaussée de l’immeuble seront occupés par le Conseil d’Architecture et

d’Urbanisme des Hauts-de-Seine. La livraison est prévue fin 2012.

4. Les Champs de l’Arche : une construction complexe (Terrasse 12)

Opérateur : Unimo-Promaffine

Architecte : Fabrice Dusapin agence

Dusapin Leclercq

Promoteur : Promaffine / Crédit

Agricole Immobilier

84 logements en accession à la

propriété ;

70 logements sociaux ;

1178 m2 de commerces, bureaux et

services dont un bureau de Poste ;

47

Pose de la première pierre le 16 juin 2011 / Acte de vente signé le 15 novembre 2010

Sur la Terrasse 12, l’EPADESA a programmé un immeuble de logements et a

confié sa réalisation au promoteur Promaffine/Crédit Agricole Immobilier avec

comme architecte Fabrice Dusapin. Ce programme comprend 154 logements dont

70 logements sociaux et 84 logements en accession. Un bureau de poste est

prévu en rez-de-chaussée d’immeuble ainsi que 830 m² de commerces.

Principale difficulté :

les fortes contraintes

topographiques du site,

marqué par les entrelacs

des infrastructures en

sous-sol, avec l’autoroute

A14 et le RER A que les

fondations de l’immeuble

évitent par des ouvrages

surdimensionnés, au

financement duquel l’EPA

a contribué à hauteur de

5M d’euros.

Les travaux s’achèveront en mars 2013.

L’immeuble s’appuie en partie sur les tubes du RER. La capacité portante de ces

derniers intégrait le poids des remblais de l’autoroute A14, laquelle avait été

conçue à l’origine pour traverser cette zone à 6m au dessus du sol.

Les niveaux en superstructure du bâtiment sont intégralement désolidarisés des

sous sol par l’interposition de plot néoprène comme figuré sur la coupe. Un

plancher de transfert des charges en plancher bas du RDC permet le transfert des

charges. Le bâtiment est intégralement posé sur ces plots.

48

Les Terrasses réalisées (12 -17)

Le projet des Terrasses 12 à 17 crée un aménagement de caractère pérenne et

inaliénable, qui répond aux multiples enjeux environnementaux et favorise son

appropriation par les habitants. La séquence des Terrasses 12 à 17 forme un

grand rectangle de 665 mètres de long entre la rue des Sorins et la place Nelson

Mandela et de 80 mètres de large du pied des nouveaux ilots jusqu’ au boulevard

de Pesaro.

Cinq bandes parallèles correspondent à cinq aménagements différents :

le nouveau boulevard de Pesaro, de 22 mètres de large, avec un

alignement de tilleuls et de candélabres, une voirie double sens avec

stationnement, un trottoir doté d’une piste cyclable ;

la noue, large de 7 mètres, jardin densément planté, inaccessible au

public ;

les terrasses plantées sur 30 mètres de large, avec des traverses pour la

circulation perpendiculaire ;

la promenade piétonne, de 20 mètres, qui propose un double parcours le

long des Terrasses, le long de chaque nouvel immeuble ;

les escaliers qui redonnent une horizontale propice au développement de

rez-de-chaussée commerciaux.

Sur cette séquence, les premiers

logements ont été inaugurés avec la

livraison du programme Arche en

Seine et du programme Les Balcons

de l'Arche de part et d'autre de la

Terrasse 17.

Les bureaux Axa se sont installés dès

2006 dans le programme Grand Axe

sur les Terrasses 14 à 16 livrées en

2008. Le bâtiment Grand Axe a été

rejoint par un autre programme d’Axa

avec le bâtiment Grand Axe 2 sur la

Terrasse 13 livrée en septembre 2010.

Une sortie RER de la gare Nanterre-Préfecture a été créée par la RATP à

l’occasion de ce projet dans l’immeuble de bureaux qui permet de faciliter l’accès

des usagers.

Sur la Terrasse 12 en belvédère à 6 mètres au-dessus du sol de la place Nelson

Mandela, abritera une programmation de locaux commerciaux et culturels. Les

travaux ont commencé et s’achèveront en 2013 parallèlement à la livraison du

programme de logements Les Champs de l'Arche.

49

Maîtrise d’ouvrage:

EPADESA

Etudes urbaines : TGT et

François Leclercq

Maîtrise d’œuvre des

espaces publics: AWP

agence de reconfiguration

territoriale (Marc Armengaud,

Matthias Armengaud,

Alessandra Cianchetta) / En

association avec les bureaux

d’étude Ginger, AEU et 8’18

Livraison prévue : 2014

Les Jardins de l’Arche, "un quartier night and day" :

Les Jardins de l’Arche se situent entre plusieurs quartiers : La Défense à l’est, les

Groues et le faubourg de l’Arche au nord, le parc André Malraux au sud et les

Terrasses qui prolongent l’axe historique jusqu’à la Seine, à l’ouest. L’enjeu des

Jardins de l’Arche est de créer un pôle dynamique et structurant qui assure une

liaison entre La Défense et les Terrasses de Nanterre. Entre 2012 et 2014, est

prévue la construction d’espaces publics, de logements, d’un hôtel et

d’équipements tel que l’Arena Nanterre - La Défense, et de commerces.

L’enjeu sur ce secteur est important : il s’agit d’ouvrir La Défense et Nanterre l’un

vers l’autre, de faciliter les déplacements et les rencontres. L’aménagement des

espaces publics dont l’EPADESA est maître d’ouvrage dépend de la construction

de l’Arena Nanterre - La Défense. En effet, les recettes de la vente du terrain du

stade par l’EPADESA à Stadôme seront consacrées au financement des

aménagements et des espaces publics des Jardins de l’Arche.

50

Objectifs de l’aménagement :

établir les continuités entre la dalle de La Défense et les Terrasses de

Nanterre ;

offrir aux usagers un nouvel espace animé et sécurisé ;

réguler les flux piétons, lors des évènements se déroulant dans l’Arena

Nanterre- La Défense, vers les stations de transports en commun de La

Défense ;

préserver les jardins existants et la Jetée.

En effet, le terrain sur lequel s’installeront les Jardins de l’Arche est soumis à des

contraintes importantes :

le passage des infrastructures en sous-sol : l’autoroute A14, la ligne 1 du

métro et le RER A ;

la présence de l’Arche de La Défense, de la Jetée et des jardins qui

implique une adaptation toute particulière par le respect des œuvres ayant

une valeur patrimoniale.

Le parvis des Jardins de l’Arche, un espace public élargi et piéton

51

Les espaces publics

1. La promenade, lien fédérateur entre Nanterre et La Défense

Aménager une promenade longue de 600 m qui rattrape le dénivelé de 13 m entre

l’Arche de La Défense et le boulevard Aimé Césaire.

Toute la complexité de cet aménagement réside dans la réalisation d’une

promenade longue de 600m qui part du boulevard Aimé Césaire jusqu’au pied de

l’Arche avec une pente de moins de 4% sans aucune marche.

Cette promenade permettra d’assurer les transitions de niveaux entre les

Terrasses et la dalle de La Défense.

Des kiosques et pavillons animeront l’espace public. Parvis et promenade ont été

pensés pour accueillir les spectacles de l’Arena Nanterre - La Défense.

Profiter de l’Arena Nanterre - La Défense pour créer un nouveau lien entre

Nanterre et La Défense :

orienter les flux de spectateurs lors des évènements vers la gare de La

Défense pour préserver la tranquillité du quartier du Parc ;

mixer les activités : commerces, équipements, services ;

animer et sécuriser ce nouveau passage à l’aide de kiosques et de

pavillons ;

faire vivre ce quartier toute la journée, en semaine et le week-end ;

fonctionner à la fois en mode «événementiel» et sur un mode quotidien,

hors manifestation dans l’Arena Nanterre -La Défense

Les projets immobiliers

1. L’Arena Nanterre - La Défense,

Maîtrise d’ouvrage : Racing Arena

Développeur : Stadôme (Ovalto

Investissement, Fimalac et Pascal Simonin)

Architecte : Atelier Christian de Portzamparc

Constructeur : BTP GTM Bâtiment / Vinci

Maître d’ouvrage délégué : Stadôme

Date de livraison prévue : 2014

52

Arena vue depuis la jetée

Un équipement sportif

et de loisirs de l’ouest

du Grand Paris (labellisé

Grand Paris (7 février

2012)

Complexe modulable et

moderne d'une surface de

94 000 m², l’Arena

Nanterre - La Défense

accueillera un club

résident de rugby, le

Racing Métro 92, en configuration stade ouvert et une programmation culturelle et

sportive variée.

Le programme comprend également 33 000 m² de bureaux, des commerces dont

la boutique du club Racing Métro 92, une brasserie et un restaurant

gastronomique. L'Arena Nanterre La Défense est un projet privé.

Une architecture multifonctionnelle

Le projet architectural se caractérise par une coque en béton recouverte d’écailles

de verre et de métal qui laisse pénétrer la lumière naturelle à l’intérieur et projette

une lumière colorée vers l’extérieur le soir de spectacle indiquant le nom de la

manifestation. L’Arena Nanterre La Défense sera pourvue d’une technique de

pointe avec la mobilité du toit, un travail sur l’acoustique et l’isolation phonique.

L’Arena Nanterre La Défense devrait être livrée au premier semestre 2014 suite

aux procédures réglementaires en cours. Le permis de construire a été déposé à

la mairie de Nanterre début mars et l’enquête publique s'est déroulée du 9 juin au

9 juillet. Le 28 juin 2011 marque une nouvelle étape avec le vote de la révision

simplifiée du PLU par le conseil municipal de la Ville de Nanterre.

Ce projet est une

véritable rotule urbaine

entre la Défense et

Nanterre et créera un

véritable pôle attractif sur

le secteur des Jardins de

l’Arche. Le permis de

construire a été déposé le

4 novembre 2011. La

promesse de vente a été

signée le 4 mai 2012.

53

2. L’hôtel Valmy

Investisseur : Unibail

Architecte : Groupement RIADH (Rafael de la Hoz –

Société d’Architecture IAD)

Shon : 4 800 m2

Hauteur : 32.5 m

Commerces : 900 m2

Livraison prévue : 2014

Situé sur les Jardins de l'Arche, l’îlot Valmy

est un programme d'hôtel d’environ 4 800 m2 shon. Il prévoit environ 170

chambres dont 6 adaptées aux personnes à mobilités réduites.

Le Groupement RIADH (Rafael de la Hoz – Société d’Architecture IAD) a été

retenu suite à un concours international d'architectes lancé en juin 2011 par

le promoteur Unibail-Rodamco.

Le groupement d’architectes RIADH a pensé ce bâtiment comme un véritable objet

de design. D’une hauteur de 32.5 mètres, le bâtiment s’étire sur une façade

ressemblant à un écran panoramique suspendu. En toile de fond, un deuxième

écran vient supporter le premier geste et le dépasser en se pliant dans le respect

du gabarit défini par l’EPADESA.

L'hôtel sera accessible depuis le niveau du parvis de l’Arena (54m NGF) ou depuis

les Jardins de l’Arche (59m NGF). L’accès principal se situera au rez-de-jardin et le

socle (niveau parvis) sera principalement utilisé pour la partie commerciale. La

livraison est prévue en 2014.

Calendrier des travaux

L’objectif est de livrer concomitamment les espaces publics et les programmes

immobiliers.

Début des travaux des espaces publics et des programmes immobiliers : printemps 2012

Livraison : 2015

Quelques chiffres

Financement des espaces publics : 100% EPADESA

Surface : 7 hectares

54

Vers l’Université

Viaduc

Parvis

Vers le bd des Provinces

Françaises

Vers la

Cité

Anatole

France

Nouveau bâtiment Voyageur

Cour de l’Université

Une nouvelle gare, un quartier entièrement repensé

Restée dans un état provisoire depuis les années 70, la gare Nanterre-Université

a amorcé en 2006 une véritable mutation.

A l’horizon 2015, une nouvelle gare verra le jour à Nanterre Université.

L’architecture du bâtiment voyageur, conçu pour la RATP et la SNCF par AREP, a

été pensée pour accueillir 75 000 utilisateurs par jour dans un esprit de confort et

de modernité.

La requalification des espaces publics, sous maîtrise d’ouvrage EPADESA, voit

son cœur dans la construction d’une dalle en surplomb des voies ferrées,

raccordée à la dalle du nouveau bâtiment de la gare, aménagée pour recevoir un

corps de chaussée, une plateforme tramway, ainsi que des espaces dédiés

uniquement aux piétons.

55

Cour de l’Université

Une gare multimodale :

Les modes de transports et les correspondances seront accessibles à tous, dans

un même lieu d’interconnexion : Transilien, RER A, bus, vélos et à terme le

prolongement du tramway T1. Les quais seront redimensionnés et les circulations

mécanisées pour être accessibles à tous. Les travaux sont actuellement en cours

à 150 mètres à l’Ouest de la gare actuelle. Les correspondances seront simplifiées

entre le RER A (RATP) et le Transilien (SNCF),

Une gare ouverte sur la ville :

La nouvelle gare sera le point d’ancrage des quartiers alentours et de l’Université

Paris-Ouest Nanterre La Défense. L’enjeu du projet urbain est de créer autour de

la gare un lieu de vie et d’animation où se rencontrent habitants, étudiants et

salariés.

Un projet d’aménagement fédérateur

Les liaisons entre les différents quartiers ont été

prises en compte : la gare sera reliée au reste de

l’espace urbain par un long parvis. Il fera le trait

d’union entre l’Université Paris-Ouest-Nanterre La

Défense et les quartiers environnants.

Première réalisation clé du projet de gare

multimodale, la réalisation du parvis sous maitrise

d’ouvrage de l’EPADESA est actuellement

terminée. Les travaux du parvis ont été réalisés en

partie de nuit, car il était impératif de maintenir

l’activité de la gare.

Le quartier en quelques chiffres

La gare

52 000 voyageurs (à terme 75 000) entrant et sortant de la gare chaque jour

9 000 voyageurs en correspondance

2 000 voyageurs en bus

L’Université

32 000 étudiants

2 000 enseignants

1 415 résidents universitaires

Les riverains : 10 000 habitants

56

Ce qui va se passer en 2012

Livraison du viaduc (MOA EPADESA)

Maîtrise d’ouvrage du parvis : EPADESA

Coût du chantier : 11,2 M€

La livraison du gros-œuvre est prévue en octobre 2012. Le viaduc servira ensuite

d’accès chantier pour la construction de la gare par la RATP. À la mise en service

de la gare en 2015, il assurera la liaison depuis la rue Anatole France jusqu’au

boulevard des Provinces Françaises en passant par le parvis de la nouvelle gare

Nanterre-Université. Une programmation commerciale en rez-de-chaussée est à

l’étude.

Démarrage des travaux du bâtiment voyageur qui accueillera les voyageurs

et les guichets (MOA RATP)

Le début est prévu au 2ème trimestre 2012 et la mise en service à l’ouverture de la

nouvelle gare.

Ce qui va se passer en 2013

Mise en service du quai provisoire RATP (RER A) (MOA RATP)

L’objectif est d’élargir le quai RATP actuel. Ce chantier implique la mise en place

d’un quai provisoire, puis la fermeture d’une partie du quai actuel pour permettre

son élargissement. La mise en service du quai définitif élargi se fera au 1er

trimestre 2015.

La réalisation des travaux préalables et la construction de la nouvelle gare

mobilisent les ressources de 8 acteurs qui financent et/ou assurent la maîtrise

d’ouvrage et la coordination du projet.

Le ripage de la gare

Sous maitrise d’ouvrage de la RATP et confronté à la nécessité de conserver

l’activité et le trafic de la gare actuelle, une imposante structure métallique servant

de plancher au future Bâtiment Voyageurs sera assemblée en deux fois à partir du

parvis récemment construit puis poussée sur des chemins de ripage au dessus

des quais et voies RATP et SNCF.

Véritable prouesse technique, l’ensemble d’une superficie équivalente à la moitié

d’un terrain de football et pesant 1 600 tonnes devra faire l’objet d’un abaissement

de 3,60m afin de reposer sur les 9 points d’appuis définitifs.

La fin de l’opération est prévue au premier semestre 2014. Il restera alors à

construire la gare sur cette structure. Parallèlement à la construction du bâtiment

voyageur, se dérouleront ceux de l’élargissement du quai central RATP.

La nouvelle gare sera livrée au court de l’été 2015.

57

Les financeurs

La réalisation de la gare Nanterre-Université est financée par la Région Ile-de-France,

l’EPADESA, l’Etat, le Conseil général des Hauts-de-Seine et la RATP.

Les maîtres d’ouvrage

La SNCF, la RATP, RFF (Réseau Ferré de France) et l’EPADESA.

L’autorité organisatrice Le STIF (Syndicat des Transports d’Ile-de-France) fédère les

acteurs régionaux des transports. Il est chargé de l’équilibre financier et veille au respect

des engagements du Contrat de Projets Etat-Région.

Bâtiment voyageur : 2012 / 2015

Quelques Chiffres :

Le financement (conditions économiques de janvier 2004)

- Etat : 20,2 M d’€

- Région : 40,8 M d’€

- EPADESA: 31,9 M d’€

- Conseil Général des Hauts-de-Seine : 14,6 M d’€

- RATP : 8,4 M d’€

Espaces publics attenants à la gare : 34,3 M€HT

- Travaux maîtrise d’ouvrage EPADESA :

- réseaux entreprise SRBG : 1,1 M € HT ;

- bassin d’orage entreprise SEGEX : 1,4 M€ HT;

- parvis entreprise NGE : 6,9 M€HT ;

- viaduc d’accès Gagneraud : 4,8 M€HT ;

- place de desserte vers le bd des provinces françaises (à venir) : 6,1 M€HT ;

- travaux de voirie et de finition du parvis et du viaduc (à venir) : 14 M€HT.

Les acteurs

Maîtrise d’ouvrage SNCF, RATP, RFF (Réseau Ferré de France) et l’EPADESA

Autorité organisatrice STIF (Syndicat des Transports d’Île-de-France)

58

Détail de la section

La complexité technique du chantier

1. Le Parvis

PARVIS : chantier achevé en mars 2012 ; coût de l’opération : 7 151 216,53€ HT

Le Parvis est réalisé avec la technique des ponts à poutrelles enrobées sur quatre

appuis. Il prend la forme d’un trapèze de dimension 57m et 27m sur appuis

extrêmes, avec des portées entre appuis de 28m, 17m et 22m en moyenne.

L’épaisseur du tablier fait 1m environ, avec des poutrelles métalliques type

HEB900.

Les poutres ont été assemblées en couple, ensuite posées sur les appareils

d’appui à l’aide d’une grue. Arcelor-Mittal a été choisi pour la production, livraison

et mise en peinture de la partie métallique. Les poutres ont été posées sur appui

pendant la nuit, sous consigne caténaires.

Le Parvis a été réalisé sur fondations

profondes réalisées avec la technique des

micropieux. Les micropieux, ainsi que les piles

ont été réalisés en journée sous exploitation

ferroviaire, à l’abri d’écrans de protection,

ancrés sur fondations profondes afin de

pouvoir supporter les efforts au vent.

Ils ont été descendus à une profondeur de

12m environ jusqu’à la couche de sable noir,

avec une inclinaison de 12°.

59

Coupe type appui P0 Coupe type appui P1, P2 et P3

Les micropieux sont de type 4. Les tubes pétroliers sont de diamètre 177,8mm

pour une épaisseur de la section de 12,5mm (appui P2), 20mm (appuis P0 et P3)

et 25mm (appui P1).

Extrait du plan d’ensemble Viaduc – Escalier.

Les traits jaunes identifient les limites entre les deux ouvrages.

Le viaduc

Date d’achèvement du chantier fin octobre 2012 ; Coût de l’opération connu à la date d’aujourd’hui : 4 805 835,54€ HT

Le parvis se liaisonne avec le plateau de l’Université Paris X par l’ouvrage du

Viaduc Anatole France et Escalier Monumental qui permet ainsi de franchir les 9m

de dénivelé. Ce deuxième ouvrage est articulé en deux parties, dont l’une,

VIADUC ESCALIER

60

Volet Haut

Coupe longitudinale sur les deux ouvrages.

En jaune, les volumes à destination ERP, en vert les locaux techniques RATP

l’Escalier, est dédié uniquement à la circulation piétonne.

La dimension importante de l’Escalier permet de gérer les flux principaux des

étudiants sortants de la gare vers l’Université. Un ascenseur implanté rend cette

liaison accessible aux PMR. Deux escalators publics, intégrés dans le volume de

l’Escalier, complètent l’ensemble des lignes de circulations.

L’Escalier est organisé avec une structure complexe : deux volets descendent au

niveau du cours de l’université, orientés vers le

quartier Anatole France et vers l’Université. Le

volet haut est aménagé en système de gradins

plantés donnant à ce vaste escalier le caractère

d’un espace de séjour avec des bancs incorporés.

L’emprise totale du Viaduc fait 20m, dont 7m en

voirie circulée et le reste en trottoirs. La réservation

de 6,6m pour le tramway est prévue sur le côté

extérieur de la courbe.

L’Escalier ainsi que le Viaduc ont été réalisés avec

la technique du béton armé classique, en faisant

recours à la préfabrication sur site.

La pente générale de l’ouvrage fait 6% afin de permettre l’intégration du tramway à

log terme. En partie basse, la pente est accentuée à 10% pour rejoindre le

carrefour Anatole France. Cet aménagement est provisoire et sera modifié à long

terme avec l’arrivée du tramway.

Initialement conçus sur fondations profondes, les investigations géotechniques en

phase exécution ont montré des caractéristiques mécaniques du sol très favorable

à une évolution vers des fondations superficielles.

Le Viaduc est structuré en une partie basse, en forme de rampe remblayée et

soutenue par des murs de soutènement sur trois côtés, et une partie haute se

raccordant à l’escalier sur un voile commun conçue comme un tablier posé sur

deux files de piles.

61

Coupe sur

Escalier au

niveau des

escalators

Coupe sur Escalier au niveau du Belvédère. En jaune, les ERP dont la destination d’utilisation

est inconnue à la date d’aujourd’hui. En vert, les locaux techniques qui seront occupés par la

RATP pour l’alimentation en réseaux de la Gare et les transformateurs d’alimentation du

tramway.

Chaque pile a un diamètre de 1,3m.

Les piles disposées en deux files

supportent une chacune une poutre

de rive du tablier de section de

1,30x1,20m (hors épaisseur de la

dalle du tablier).

Les 2 poutres de rive sont

liaisonnées par des poutres

transversales de section 0,50x1,20m

et disposées à un entraxe de 1,80m

environ.

Les poutres transversales ont été

préfabriquées sur site. Un système

d’échafaudage disposé sur l’axe des

deux files des piles a permit de

disposer en hauteur les poutres ainsi

préfabriquées. La phase suivante a

vu la mise en œuvre du ferraillage

de deux poutres de rives, ensuite

leur bétonnage.

La dalle complétant la structure du tablier a été coulée sur la trame des poutres à

l’aide de prédalles elles aussi préfabriquées sur site.

62

En extrémité, en surplomb des poutres de rive, les prédalles ont été conçues en

intégrant les murs-acrotères.

Coupe sur Viaduc. Aménagement des surfaces à long terme (avec plateforme tramway)

63

Les Terrasses

Gare Multimodale

Nanterre Université

Cœur de quartier phase 1 Aménageur : EPADESA

Investisseur : Cogedim-Altarea / Eiffage

Architecte : Jean-Paul Viguier et associés Autour de la gare multimodale Nanterre-

Université, sur un site qui n’a été jusqu’ici qu’un

pôle de transit, l'enjeu est de créer un lieu de vie

et d’animation urbaine où se rencontrent

habitants, étudiants et salariés et d'installer un équipement qui, tout à la fois

recouse le tissu urbain et rayonne régionalement. Tel est le parti pris

d’aménagement de ce secteur du quartier de l'Université.

Ce projet avait fait l’objet d’une consultation en 2003 qui a conduit au choix du

groupement Altarea Eiffage. Touché par la crise, il a été redéfini en 2010.

Au total, 120 000 m² seront développés sur Coeur de Quartier.

En cours : les travaux préparatoires Phase 1 :

Démolition des ateliers RATP (2011)

Démolition de la passerelle sur le boulevard

des provinces Françaises (2011)

Déconstruction de l’ancien immeuble

logistransport (juillet 2012)

64

Cœur de quartier phase 2

Pour les autres lots de la phase 2, une consultation sera organisée début 2013 qui

comprendra des commerces, des logements et bureaux. La construction pourra

démarrer à la livraison de la nouvelle gare en 2015.

Les espaces publics et la programmation commerciale

Le projet urbain, dont TGT est l’urbaniste coordonnateur, consiste en une

requalification du boulevard des Provinces Françaises en un boulevard urbain de

27 mètres de large, qui privilégie les piétons, les transports en commun et les

modes de circulation douce. De plus, il induit la création de nouveaux espaces

publics piétons commerçants, directement accessibles depuis la gare : la rue des

terrasses et une placette en face de la rue de l'Ile-de-France.

La programmation commerciale, déterminée dans l’étude menée par CVL, prévoit

une offre diversifiée de commerces, équipements, loisirs et services à destination

des résidents, des salariés et des usagers du RER. Le pôle commercial sera

directement connecté à la gare multimodale Nanterre-Université. Les commerces

seront situés en rez-de-chaussée d’immeuble, ouverts sur une rue commerçante.

La couverture des voies du RER dans l’emprise de la phase 2

Les couvertures RER représentent 20 M€

d’investissement pour l’EPADESA pour

rendre les terrains constructibles et

permettre l’aménagement de la rue

commerçante « des terrasses », qui

reliera les terrasses 7 et 8 à la gare et au

reste du projet Cœur de Quartier.

Le projet consiste à couvrir 150 m de la

branche de Cergy pontoise des voies

RER A.

L’ouvrage sera constitué de parois

moulées de 25 mètres de profondeur

réalisées depuis le niveau des voies

actuelles, ce qui nécessitera de réaliser

des plateformes de chantier provisoires de part et d’autre des voies. Ces parois

seront surmontées d’un cadre en béton armé de 6,80 m de hauteur permettant

d’isoler les constructions des voies du RER. Les parois moulées permettront de

construire les ensembles immobiliers au plus près des voies (après terrassement

des talus latéraux existants) sans report des charges du RER vers les immeubles.

Le cadre constituant le rue des terrasses (15m de cotés, 4m de haut) sera

préfabriqué latéralement sur la plateforme provisoire. Il sera ripé le weekend du 20

65

juillet 2013. Ce créneau est réservé depuis plus d’un an et ne pourra être modifié

du fait de la densité des travaux sur cette ligne du RER. Les voies du RER seront

déposées le temps de cette opération puis reposées sur le toit du cadre.

Pendant les deux ans de la durée du chantier, 200 nuits sont déjà réservées pour

réaliser les opérations à proximité des voies : pose des protections provisoires,

déplacement des coffrages, pose des poutres, mise en place des écrans anti

bruits.

66

Quelques chiffres :

La programmation

Emprise de 3,5 hectares,

Ensemble immobilier de 120 000 m² répartit en deux phases de 47 000 m² et de 73 000m²,

au pied de la nouvelle gare Nanterre Université transformée en pôle multimodal.

La 2ème phase, dont la consultation sera lancée à partir du 2ème semestre 2012,

s’articulera autour d’une longue rue commerçante irriguée par la nouvelle gare Nanterre

Université livrée en 2015. Cette 2ème phase, lancée, comporte une programmation de

10 000 m² de commerces en rez-de-chaussée, 28 000m² de bureaux, et 35 000 m² de

logements, pour des chantiers qui s’étaleront de 2014 à 2017.

Le projet Cœur de quartier est déjà entré dans sa phase opérationnelle avec la signature

d’une promesse de vente avec le groupement Altaréa-Eiffage-Cogedim, pour une première

programmation de 16 000 m² de logements familiaux et étudiants, 3 000 m² de résidence

hôtelière, 23 000 m² de bureaux et 5 000 m² de commerces en rez-de-chaussée. Les

travaux seront engagés en 2012.

Par ce défi technique, programmatique et environnemental, au croisement de 2 lignes de

RER, l’EPADESA entend faire de ce site longtemps maltraité un projet exemplaire de la

production urbaine de demain.

Le calendrier Phase 1 : Démarrage des travaux en 2012 pour une livraison prévue en 2014-2015 Phase 2 : consultation au second semestre 2012

Le projet Cœur de quartier prévoit à partir de 2014 la livraison de logements, bureaux,

commerces et d’une résidence hôtelière.

67

A deux pas du centre-ville de Nanterre, en face des nouveaux logements de

la ZAC Rouget de Lisle et au pied du parc du Chemin de l’Ile, l'éco-quartier

Hoche va accueillir sur quatre hectares 635 logements dont les premiers

seront livrés en fin d’année.

Près de 50 000 m² de logements labellisés BBC vont ainsi être créés entre

2011 et 2014.

Au total, 635 logements seront construits sur l’éco-quartier Hoche à Nanterre soit

48 908 m2 de logements dont 40 % de logements en *PLUS

1, *PLAI

2 et *PLS

3 (soit

250 logements) ; 9,5 % en accession sociale (60 logements) et 51,2% en

accession privée (325 logements).

Une surface de 1 000 m² de commerces est prévus et 600 m² d’équipements.

1 Prêt locatif à usage social (PLUS) Créé en 2000, le PLUS regroupe le PLA et le PLALM selon les

règles suivantes : - 30 % au moins des logements sont obligatoirement attribués à des personnes

dont les ressources sont inférieures ou égales à 60 % du plafond de ressources déterminées par

arrêté préfectoral (aujourd'hui ancien plafond PLA). A partir de 10 logements sur le même

programme (ou dans le même département), 10 % des logements peuvent être attribués à des

personnes dont les ressources dépassent de 20 % les plafonds légaux. 2 *Prêt locatif aidé d'insertion (PLAI) Le PLAI a été créé par la loi Besson (1991) pour

favoriser l'accès au logement des personnes les plus démunies. Pour obtenir l'agrément et le

conventionnement APL de ces logements, il faut louer à des familles dont les ressources sont

égales à 60 % du plafond des ressources PLA. En contrepartie, le loyer n'excédera pas 80%

du loyer PLA.. 3 Prêt locatif social (PLS) Logement intermédiaire ; les plafonds sont supérieurs de 30 % à ceux du

PLUS.

68

L’éco-quartier est composé de 8 programmes de logements, tous seront livrés d’ici

mi 2014. Actuellement, cinq programmes sont en cours de construction.

L’ensemble de l’éco-quartier est alimenté en eau chaude et chauffage par une

chaufferie bois.

L’ambition

Grâce à un cahier des charges élaboré avant les lois « Grenelle » comprenant les

dernières innovations en terme de développement durable, ce quartier affichera

des performances environnementales remarquables. Ces principes accompagnent

les différentes phases de construction et d’exploitation du quartier.

Le 26 juin 2009, l’EPADESA a reçu le 1er

prix du Grand Prix de l’environnement

2009 dans la catégorie urbanisme, patrimoine et développement durable,

récompensant ses engagements pour l'éco-quartier Hoche.

L’éco-quartier Hoche répondra à des objectifs environnementaux ambitieux :

performance énergétique BBC pour les bâtiments ;

durabilité des constructions ;

gestion raisonnée et économe de l’eau : arrosage des parties communes

et des espaces verts privatifs avec des eaux pluviales récupérées ;

raccordement au réseau de chauffage et eau chaude alimenté par une

chaufferie Biomasse.

Trois initiatives originales vont assurer une identité toute particulière à cet

éco-quartier :

un programme pionnier d’immeuble de logements de 4 étages en structure

bois qui verra le jour dans l’éco-quartier d’ici le fin 2014 conçu pour Nexity-

Apollonia par l’agence d’architecture SOA ;

une coopérative de 15 logements conçus pour Périclès Développement

par les architectes Pascal Chombart de Lauwe (Tectône) et Fabien

Brissaud qui permet de diversifier l’offre d’accession à la propriété et de

faire participer les futurs propriétaires habitants à la conception du projet ;

enfin, l’alimentation en chauffage et en eau chaude sanitaire de l’éco-

quartier et de la cité Komarov, soit l’équivalent de 916 logements par une

chaufferie-bois, construite dans le cadre d’une délégation de service public

initié par l’Epadesa, participe à cette dimension environnementale et

donne à cet éco-quartier un statut particulier.

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70

9

1

1

2

1

1

Les programmes réalisés

1. Villarboréa (Lot 2.1)

Promoteur : Nexity-Apollonia

Architecte : Eric Lapierre Expérience

Bailleurs : France Habitation et Ogif

Programme : (Lot 2.1) 82 logements dont 17

logements en accession encadrée à la propriété,

28 logements sociaux en locatif social PLUS et

37 logements sociaux.

Début des travaux : 2010

Livraison : 2012

Description : Des vestibules urbains ouverts ainsi qu'une cour centrale ponctuent

l'architecture de l’immeuble. Depuis les rues, le regard traverse jusqu'à la cour

centrale à travers un filtre, ouvrant des percées visuelles et donnant un éclairement

optimum. Dans les parties hautes de l'immeuble de logements en accession, des

jardins d'hiver, loggias fermées par des rideaux de verre entourant les façades,

inscrivent l'opération dans une démarche de haute qualité environnementale.

La livraison de cet immeuble en juin 2012 annonce l’arrivée des premiers

habitants.

2. La chaufferie

Architectes : Christine et Dominique Carril / Berim

Programme : Chaufferie bois

Début des travaux : 2010

Livraison : 1er

trimestre 2011

Enerbiosa, titulaire d’une délégation de service public

pour le compte de l’EPADESA a assuré la conception,

la construction et sera gestionnaire de l’exploitation

du réseau de distribution de chaleur.

Description : Outre les objectifs écologiques

présidant à la conception des immeubles de

logements, l’éco-quartier Hoche est équipé d’une

chaufferie biomasse.

Elle assurera l’alimentation en chauffage et en eau

chaude sanitaire de l’éco-quartier Hoche et de la cité Komarov soit l’équivalent de

916 logements. Cet équipement permettra de valoriser 1500 à 2000 tonnes par an

de combustible bois. 520 tonnes équivalent pétrole seront ainsi économisées

chaque année et les émissions de dioxyde de carbone seront réduites de 930

tonnes par an.

La part du bois représente plus de 80%. Conçu par les architectes Christine et

Dominique Carril et Berim, le projet concilie le respect des exigences techniques

du cahier des prescriptions souhaitées par l’EPADESA et la proposition d’une

architecture originale.

71

5

1

La chaufferie de bois a bénéficiée du concours financé de l’ADEME et de la région

Ile-de-France.

Les programmes en construction

1. Parc Symbiose (Lot 1)

Promoteur : Philia

Architecte : Combarel-Marrec

(ECDM)

Programme du « parc Symbiose » :

(Lot 1.1) 122 logements dont 62

logements collectifs en accession

libre, 4 maisons individuelles, 10

logements collectifs en accession

encadrée, 50 logements sociaux (PLS

et PLUS), et une chapelle.

Début des travaux : mai 2011

Livraison : 2ème

trimestre 2013

Description : L’agence d'architecture ECDM (Combarel - Marrec), a privilégié la

compacité du bâti afin de libérer un espace intérieur boisé largement dimensionné

sur lequel donne chacun des logements. L'ensemble est composé d'appartements

et de maisons de ville aux volumes fonctionnels et aux lignes contemporaines. Les

façades couvertes d'un bardage en bois massif laqué, grands volets à face

intérieur colorée, compositions structurées alternant pleins et vides concourront à

la mise en œuvre d'une architecture à vivre.

2. Villarboréa (Lot 3.1)

Promoteur : Nexity

Architectes : Hamonic + Masson

Programme (lot 3.1) : 110 logements

Début des travaux : Octobre 2011

Livraison : septembre 2013

Description : Trois bâtiments

prennent place sur cette

parcelle, qui permet de

dégager trois ouvertures vers

le cœur d’îlot. Deux bâtiments marquent l’alignement sur l’avenue Hoche, la future

placette Hoche et l’avenue de la Commune de Paris.

1

1

1

72

4

1

1

81

1

La faille entre le bâtiment A et B, permet de percevoir le cœur d’îlot. La volumétrie

compacte du troisième bâtiment devient un élément pivot à l’échelle du quartier et

du croisement des futures voies (Sannois et Avenir) et du futur jardin public.

Le projet joue de son statut d’immeuble d’angle, faisant le lien entre les bâtiments

de l’avenue Hoche et ceux de la rue de la Commune de Paris.

3. Villarboréa (Lot 3.2)

Promoteur : Nexity

Architectes : SOA / Castro-

Denissof-Casi

Programme (lot 3.2) : 189

logements

Début des travaux : Octobre 2011

Livraison : septembre 2013

Description : L’îlot s’articule

autour de 9 bâtiments dont 5

sont réalisés par l’agence Castro-Denissof-Casi, les 4 autres ont été confiés à

l’Atelier SOA. La forme et l’implantation des bâtiments s’attachent à développer un

double dialogue avec la trame viaire d’une part, avec l’ensemble bâti d’autre part.

Les bâtiments 1, 3 et 7b sont dédiés aux logements en accession, le bâtiment 8-9

accueille des logements locatifs sociaux, le bâtiment 2 étant un immeuble témoin,

qui sera commercialisé à terme.

4. La coopérative « Le Grand Portail » (Lot 2.2 B)

Promoteur : Périclès Développement

Architectes : Pascal Chombart de

Lauwe et Fabien Brissaud

Programme : (lot 2.2 b) : 15 logements

Début des travaux : juin 2011

Livraison : 2ème

trimestre 2013

Genèse : « Le Grand Portail », une coopérative de logements conçus par ses

propriétaires.

L’EPADESA et la Ville de Nanterre ont initié et mis en œuvre ce programme de

coopérative de construction. Deux objectifs sont à l’origine du projet : diversifier

l’offre d’accession à la propriété et faire participer des habitants à la conception de

leur logement. En effet, depuis une dizaine d’années, les projets d’accession sont

particulièrement onéreux et deviennent inaccessibles pour les ménages aux

revenus moyens, particulièrement pour les primo-accédants qui ne disposent pas

d’une épargne suffisante et qui souhaiteraient devenir propriétaire. L’idée est donc

73

7

1

1

de permettre aux acquéreurs d’élaborer collectivement leur logement et d’être

associé aux phases de conception et construction de leur immeuble.

Son cahier des charges a été nourri par la constitution d’ateliers portés par

l’EPADESA et la Ville de Nanterre pendant lesquels les sociétaires de la

coopérative ont défini leurs attentes qui ont servi de base à la conception et la

réalisation du projet (programme global, montage, choix de maître d’œuvre).

La coopérative du quartier Hoche est un programme de 1 600 m², soit 15

logements de 3 et 5 pièces. Le maître d’ouvrage devra respecter les termes d’un

protocole d’accord conclu avec l’EPADESA, et notamment des principes anti-

spéculatifs, avec un prix de vente des logements à 2 400€/m² grâce à la limitation

du prix d’achat du terrain à 150 €HT/m² de charges foncières.

Les programmes à venir

1. Villarboréa (Lot 3.3)

Promoteur : Nexity

Architectes : Castro-Denissof-Casi

Programme : (lot 3.3) : 14 logements

et un centre social en rez-de-chaussée

Début des travaux : 3ème

trimestre

2012

Livraison : 1er

trimestre 2014

Description : Composé d’une

volumétrie très fragmentée, le

bâtiment assume une verticalité composite, sans rompre avec la basse échelle des

pavillons environnants. Sur l’avenue de la Commune de Paris et de la rue de

Bezons, les gabarits augmentent progressivement, laissant place à une hauteur

plus marquée sans briser la ligne d’horizon dessinée par le tissu urbain

environnant. Ainsi, les gabarits s’échelonnent du R+2 à proximité des maisons

pour atteindre du R+5 en vis-à-vis de l’îlot 3.2.

74

6

1

1

3

1

1

2. Villarboréa (Lot 2.3b)

Promoteur : Nexity

Architectes : SOA

Programme (2.3b) : 50 logements

Début des travaux : 4e trimestre

2012

Livraison : 3e trimestre 2014

Description : Le projet

comprend 50 logements en

accession libre répartis en

trois bâtiments d’habitation : les bâtiments A et B implantés à l'alignement des rues

André Doucet et de l’Avenir et le bâtiment C en cœur d'îlot. L’implantation et les

volumes des constructions ont été étudiés de manière à créer un dialogue entre le

projet et ses abords immédiats. Ainsi, un jeu de débords et de retraits des façades

permet de créer un mouvement dynamique sur la rue.

Le projet se distingue par son emploi du bois en structure comme en façade.

Les bois nécessaires à la constitution des parements, principalement du mélèze,

proviennent de forêt gérées durablement (classement PEFC/FSC)..

Les façades se composent d'alternances de volumes en bardage vertical creusés

de loggias et d'ensembles menuisés bois plus largement vitrés.

Les immeubles A et B sont en R+3, surmontés de duplex en attique qui bénéficient

de vastes terrasses. Le bâtiment C, en R+2, est relativement bas et laisse ainsi

pénétrer le soleil au sein de la parcelle.

Le projet se caractérise par une grande variété de typologies de logements, du T1

au T5, simplex ou duplex, avec jardinets et/ou terrasses pour les logements en rez-

de-chaussée et avec loggia, jardin d’hiver ou balcon pour les logements dans les

étages.

3. ICF La Sablière / Colboc Franzen & Associés (Lots 2.2a et 2.3a)

Opérateur : ICF La Sablière

Architectes : Colboc Franzen &

Associés

Programme : (lots : 2.2a et 2.3a) : 52

logements

Début des travaux : 2e semestre 2012

Livraison : fin 2013

Description : Le programme offre une mixité d’échelle entre un collectif en

alignement sur la rue de l’Avenir de R+2 à R+4, un collectif sur pilotis à R+3 sur le

square Sannois et des maisons en R+1 R+2 en cœur d’ilot faisant la transition

avec les constructions existantes.

75

Le projet met en place des volumes simples et compacts qui multiplient les

appartements à 2,3 voire 4 orientations tout en privilégiant les transparences entre

les espaces publics et les aménagements paysagers du cœur d’ilot.

Les espaces publics de l’éco-quartier

Les espaces publics de l’éco-

quartier sont conçus par l’agence

d’architecture et d’urbanisme

Gautier + Conquet/Arcadis et

l’Atelier LD.

Ils répondent aux objectifs

environnementaux imposés par

l’EPADESA:

la prise en compte des déplacements doux : intégration de pistes cyclables, de

liaisons piétonnes, accessibilité aux personnes à mobilité réduite (pentes

douces), amélioration des dessertes par bus et des transports en commun ;

la bonne gestion des ressources en eau : noues plantées collectant les eaux

des espaces publics et des immeubles, création d’un bassin de rétention

paysager qui assure le stockage et l’infiltration de l’eau dans les sols (débit de

fuite limité à 2l/ha/s), plantes à l’entretien peu exigeant ;

la création de chemins et de passages plantés ;

un éclairage confortable et sécurisant, des aménagements simples pour

permettre aux lieux de s’adapter facilement à l’évolution et à la diversité des

usages ;

la pérennité des aménagements publics conçus en collaboration avec la Ville

de Nanterre qui sera chargée de leur gestion future avec l’emploi de matériaux

durables et moins consommateurs d’énergie et le recours à des essences

végétales robustes nécessitant peu d’entretien.

La construction de cet éco-quartier a nécessité au préalable la reconfiguration de

l’avenue Hoche et de l’avenue de la commune de Paris, ainsi que la création de

nouvelles rues.

Sur la place

Hoche

76

La couverture de la cour anglaise

1. L’avenue de la commune de Paris - (Réalisée) -

Maîtrise d’ouvrage : EPADESA

Maîtrise d’œuvre : Gautier + Conquet et Arcadis et l’atelier LD

Un nouveau tronçon de l’avenue de la Commune de Paris a été mis en service en

février 2011 comprenant des espaces publics généreux avec un large trottoir, une

avenue plantée ainsi qu’une piste cyclable.

2. La cour anglaise - (Réalisée) -

Maîtrise d’ouvrage : EPADESA

Maîtrise d’œuvre : Gautier + Conquet et

Arcadis /l’Atelier LD

Entreprises : PARENGE pour le Génie civil, ISS

pour les plantations, EUROVIA pour le VRD et

FORCLUM pour l’éclairage.

Cet ouvrage assure la double fonction de

ventilation et de sortie de secours des

bretelles B1 et B6 de l’échangeur

A14/A86. Il est situé au niveau de la

placette Hoche intégré dans un jardin et coiffé d’une couverture végétale.

3. Le pont Hoche

Le pont Hoche qui relie le quartier du Chemin de l’Ile à l’avenue de la République

préfigure l’aménagement des espaces publics et la réalisation d’un nouveau

carrefour à l’entrée de l’éco-quartier.

études jusqu’à mi 2012 ;

second semestre 2012: fermeture du pont Hoche (6 mois) ;

livraison 1er

trimestre 2013.

77

4. Le Parc urbain

Maitrise d’ouvrage : EPADESA

Conception/Maitrise d’œuvre :

Agence Radar paysagistes

groupement Techni’Cité bureau

d’études paysage & VRD- c&E

ingénierie des structures- A.Guez

architectes

Gestion : ville de Nanterre

Financement : 100% EPADESA

Surface : 1,4 hectare

Entre l’éco-quartier hoche et Rouget de Lisle à Nanterre, le terre-plein Hoche

aménagé en parc urbain verra le jour en mars 2014.

78

Au rez-de-chaussée, le centre

social « Les Acacias » prévu dans

le programme de logements pour

Nexity conçu par les architectes

Castro-Denissof-Casi.

Les équipements de l’éco-quartier

1. La Chapelle

La chapelle provisoire

En attendant la construction de la chapelle définitive

dans le programme Philia (lot 1), une chapelle

temporaire a été aménagée. Cette chapelle est

provisoire, d’une surface de 182 m², située à

l’angle des rues André Doucet et Ampère à

Nanterre.

La construction de la chapelle provisoire a débuté à la fin du mois de mai 2011 et

le relogement définitif dans le programme Philia est prévu pour 2013.

2. Le centre social

Dans le cadre de la programmation de l’éco-quartier Hoche, dans le quartier du

Chemin de l’Ile, la ville de Nanterre a décidé d’intégrer la réalisation de locaux

spécifiques adaptés pour l’espace famille/parentalité du centre social et culturel

Les Acacias.

Ces locaux, situés en rez-de-chaussée de l’opération de logements pour Nexity

conçu par les architectes Castro-Denissof-Casi, représentent une surface utile de

245 m².

79

A sa périphérie, deux projets d’envergures impulsés par l’EPADESA :

Le projet de la ZAC Rouget de Lisle initiée par l’EPAD en 1994 et relancée par

l’Etablissement public d’aménagement Seine Arche en 2002 qui a privilégié sa

vocation résidentielle (résidence étudiante, logements sociaux, accession libre et

encadrée) avec environ 300 logements, une crèche et des commerces.

Le secteur des bords de Seine représentant 20 hectares comprenant plusieurs

projets en cours d’étude. On citera le secteur des anciennes Papeteries de la

Seine qui ont cessées leur activité en 2011 et l’échangeur entre l’A14 et l’A86 dont

l’enfouissement des bretelles B5-B6 est à l’étude sous la maitrise d’ouvrage de

l’Etat. Une approche urbaine d’ensemble démarre avec l’agence Dubesset-Lyon,

dans le but de définir un projet urbain et économique innovant, dans ce site soumis

à de fortes contraintes mais à fort potentiel.

En parallèle, l’agence Faubourg 234 a été missionnée pour travailler sur la

restructuration de la caserne Rathelot.

L’objectif y est, chaque fois, de mettre un terme à une structure faite

d’enclavements en rétablissant des liens urbains entre les différents quartiers.

80

LES URBANISTES ET PAYSAGISTES DE

L’ECO-QUARTIER HOCHE

TGT (Treuttel-Garcias-Treuttel) et Associés Concepteurs

des Terrasses de Nanterre

Créé en 1980 par Jean-Claude Garcias, Jean-Jacques et Jérôme Treuttel, l’atelier

d’architecture et d’urbanisme TGT s’est renforcé, en 2001, de Laurent Fichou et

Stéphane Pourrier. Il regroupe actuellement, autour des cinq associés, une

quinzaine d’architectes. A l’origine, l’équipe s’est constituée à l’occasion de travaux

de recherches théoriques sur l’architecture et l’urbanisme et de concours ouverts.

Elle a été lauréate du PAN et d’une des premières sessions des Albums de la

Jeune Architecture.

Aujourd’hui, l'atelier TGT mène une triple activité de projets d'architecture, d'études

urbaines et d’aménagements d’espaces publics. Il est urbaniste sur des territoires

très variés : les «Terrasses de Nanterre», Opération d’Intérêt National, pour le

compte de l’Etablissement public d’aménagement de La Défense Seine Arche, le

nouveau quartier Andromède de quatre mille logements dans la périphérie de

Toulouse…Projets pour lesquels il élabore les espaces publics.

Il participe au renouvellement urbain de quartiers construits dans les années 1960

comme le quartier de Maurepas à l’Est de Rennes ou le secteur Karl Marx à

Bobigny. Parmi les projets d’architecture en cours peuvent être signalées des

opérations de logements à Savigny-sur-Orge, au Blanc-Mesnil, à Saint-Denis,

Nantes, Chaumont, Bobigny et diverses rénovations à Paris.

L‘organisation collégiale de l’atelier TGT et Associés lui permet d’être un

laboratoire d’idées dans lequel peuvent être abordés des projets d’échelles

différentes tels que la revalorisation d’un grand territoire ou la mise au point de

mobiliers urbains. La conception se fait d’une manière itérative afin que le résultat

final puisse être partagé par les différents concepteurs, par les commanditaires et

surtout par les habitants qui vont y vivre.

81

Gautier + Conquet Dominique Gautier et Stéphane

Conquet sont les anciens associés

de Bruno Dumetier, fondateur de

cette agence en 1993. Ils ont depuis

2008 repris les rennes de l’atelier en

développant et partageant un savoir-

faire, dans un souci de rigueur et de

professionnalisme.

Ils fédèrent et fondent les choix de

conception, de l’analyse du

programme et du site jusqu’aux

détails de construction. Le projet est

un tout autour duquel sont

regroupées les différentes disciplines

participant à son élaboration.

L’atelier développe, conçoit et

dessine des projets d’aménagement

de quartiers, d’espaces publics, de

bâtiments, d’infrastructures et

d’études urbaines.

Architectes et paysagistes travaillent

ensemble autour de Dominique

Gautier et Stéphane Conquet.

Philip Murphy, Pascal Hendier et

Benoit Scribe encadrent 15 chefs de

projets dont 7 architectes-

paysagistes, Clara Durand Seidl

également associée, assure quant à

elle la gestion et le développement

des 2 sites, l’un à Paris l’autre à

Lyon, composés de 40 personnes au

total.

82

ARCADIS

ARCADIS ESG est la branche

française d’ARCADIS, groupe

international qui fournit des

prestations de conseil, de

conception, d’ingénierie,

d’aménagement du territoire,

d’architecture et de gestion de

projets dans les domaines de

l’infrastructure, de l’eau, de

l’environnement et du bâtiment.

ARCADIS est unique de par son

réseau mondial qui s’appuie sur des

positions dominantes sur les

marchés en Europe, aux Etats-Unis

et en Amérique du Sud. Leur forte

présence au niveau local permet de

nouer des relations durables avec

leurs clients et de comprendre le

contexte dans lequel s’écrivent leurs

activités.

Le Groupe ARCADIS compte 15 000

personnes dans le Monde.

En France, ARCADIS se développe

à partir de 10 agences régionales qui

lui permettent de répondre aux

besoins de ses clients en prenant en

compte les contraintes locales.

ATELIER LD

L’Atelier LD résulte de la fusion de

deux sociétés complémentaires :

l’Agence Larue (Bureau d’études en

paysage et urbanisme), et la société

TCI Aménagements (Bureau

d’études en infrastructures et

aménagement).

Au sein d’une même structure,

les paysagistes, les ingénieurs et les

techniciens ont développé une

méthode de travail qui permet

d’intégrer dès la conception les

données techniques et

environnementales pour fournir des

réponses innovantes et pertinentes

aux contraintes du site et du

programme.

L’Atelier LD est spécialisé dans des

projets urbains d’envergure, parcs

d’activités, quartiers d’habitations

orientés sur une démarche de haute

qualité environnementale

Didier Larue et Julio Da Silva ont,

depuis 20 ans, pris l’option de se

spécialiser dans la gestion des eaux

pluviales et la recherche sur les

aménagements HQE, tant en

urbanisme qu'en aménagement

paysagers : rue, parcs, places etc …

42

LES ARCHITECTES QUI IMAGINENT ET METTENT EN

ŒUVRE LES PROGRAMMES DES DIFFERENTS

OPERATEURS SUR L’ECO-QUARTIER HOCHE

84

Agence Tectône

Pascal Chombart de Lauwe est

architecte dplg depuis 1982. Il fonde

l’agence Tectône en 1986 avec Jean

Lamude (1996). Sabri Bendimérad

rejoint Tectône de 1998 à 2009,

date depuis laquelle chacun répond

en nom propre.

Son activité se développe autour de

4 pôles :

- Ses premiers travaux portent sur

les adolescents en difficulté,

l’auto-construction, les démarches

participatives. Il travaille notamment

sur différents bidonvilles : Abidjan

(1983), Caracas (1993),

Hô-Chi-Minh-Ville (1995) et

Casablanca (2001).

- Chercheur, il assure le pilotage

scientifique de deux recherches

«l’habitat pluriel» et le «projet

négocié» pour le PUCA.

Architecte-conseil auprès de la SCIC

en 1994, puis de Plaine Commune à

partir de 2001, il y assure le pilotage

d’une opération expérimentale

d’habitat individuel dense durant 4

ans.

- Enseignant à l’École d’architecture

de Paris-La Défense puis de

Strasbourg où il est titularisé, il rejoint

en 2001 l’École de Marne La Vallée.

Au sein de son agence, il développe

une démarche architecturale

appuyée principalement sur le

logement, ainsi que des équipements

publics.

-De nombreux projets sont situés

dans des quartiers en mutation

urbaine :

St-Denis, La Courneuve, St-Ouen,

Nanterre, périphérie de Rouen…

De nombreux projets de maisons

groupées sont développés, ainsi que

des logements coopératifs.

85

L’atelier Castro-Denissof-Casi

L’atelier Castro-Denissof-Casi est

une structure créée à Paris en 1988

autour de Roland Castro et Sophie

Denissof rejoints dernièrement par

Silvia Casi.

La méthode de travail se fonde sur

une appropriation collective du projet

par les collaborateurs : les associés

partagent immédiatement avec celui

qui deviendra le chef de projet, les

analyses, diagnostics et intuitions qui

fonderont la réflexion. Ce travail

collectif explore différentes pistes :

partant du postulat du caractère

unique de chaque projet et

s’appuyant sur l’histoire urbaine et

géographique de chaque site, un

récit urbain s’invente et permet la

création d’une identité de quartier

forte. Conjointement, une réflexion

sur les logements est menée afin de

proposer de multiples

manières d’habiter. Ce travail

s’enrichit des regards autres

d’écrivains et de sociologues. Puis

vient, sous la conduite du chef de

projet, la lente maturation qui, de

l’idée, mène à la réalisation. L’atelier

Castro Denissof Casi, rassemble

autour de cinq chefs de projet, une

équipe de 30 architectes.

De nombreux types de projets ont

été réalisés : médiathèques,

bâtiments d’enseignements, musées,

bureaux, programme de

renouvellement urbain et création de

ZAC.

Toutefois, la production de l’atelier

est constituée essentiellement

d’habitat autour de deux concepts

principaux, le remodelage de grands

ensembles emblématiques de

l’architecture rationaliste des années

50 et 60 ainsi qu’un concept de

maisons superposées qui permet

une appropriation individuelle de

chaque logement dans un habitat

collectif.

86

Colboc Franzen & Associés

Benjamin Colboc, Manuela Franzen

et Arnaud Sachet forment le trio

franco-allemand de cette agence

parisienne installée depuis 2004.

Lauréat des Nouveaux albums des

jeunes architectes session 2003-

2004, ils travaillent sur des projets de

logements, d’équipements publics et

de bureaux en France et à l’étranger

(notamment Allemagne et Chine).

Leur travail est centré autour d’une

thématique sur la densité.

Les différents projets offrent de

nouvelles écritures dans le paysage

urbain. Ces trois jeunes architectes

travaillent de concert en manageant

de manière dynamique une équipe

de 14 personnes.

Elle est composée de dix architectes,

un dessinateur, une responsable

administrative et une chargée de

communication. Benjamin Colboc et

Manuela Franzen travaillent depuis

2000 ensemble et ont remporté

plusieurs distinctions dont le

concours CIBBAP d’hébergement

pour les sans-abris en 2001. En

2007, ils se sont associés à Arnaud

Sachet.

Parmi les premières livraisons de

l’agence figurent notamment 67

logements à Laval, Antenne locale et

salles de formation pour la Chambre

de Métiers et de l’Artisanat du Val

d’Oise, bureaux pour la société

Actualis à Château-Gontier, un loft à

Paris, une maison à Sèvres dite la

Maison R, bureaux pour la société

Fiteco à Laval, 76 logements à

Massy Palaiseau.

87

Combarel et Marrec

Créée après avoir été lauréate des

Albums de la Jeune Architecture en

1993 puis de la Villa Médicis Hors les

Murs en 1996, l’agence

d’architecture Emmanuel Combarel

et Dominique Marrec mène depuis

18 ans un travail de réflexion sur la

définition d’un cadre de vie au travers

du projet architectural. Matérialisation

de cette pensée, l’architecture trouve

ses fondements dans l’analyse des

évolutions et mutations de notre

société.

La dynamique du projet passe par la

structuration d’une attitude

confrontée à un contexte, par le

développement

d’une réflexion à même hiérarchiser

les problématiques induites par un

programme et un site. La qualité

environnementale, le paysage, les

usages, les modes de vie, les choix

techniques sont ainsi autant

d’éléments structurants des projets à

mettre en résonnance. Si une

dominante peut être dégagée du

travail de l’agence, c’est la volonté de

proposer, dans une logique

rigoureuse, une architecture simple,

sobre, directe qui s’inscrit sans à

priori, nostalgie ou préoccupation

stylistique dans les thématiques

environnementales et sociétales

actuelles.

88

Christine & Dominique Carril

Leur appartenance à la grande

famille de l’architecture moderne

n'est certainement pas usurpée. Ils

ont été bercés dans la rationalité, la

fonctionnalité, et y baignent encore.

S'ils parviennent à satisfaire ces

deux critères de l'architecture

moderne,

sans guère manifester de difficultés,

c'est qu'ils ont aussi appris à

décortiquer les programmes. Des

pages écrites, comme des ambitions

souvent inavouées des maîtres

d'ouvrage, rien ne leur échappe.

Cette attitude s’étant d'ailleurs

renforcée au fil des années et des

projets. « Les maîtres d'ouvrage,

commentent-ils à ce sujet, sont

aujourd'hui de vrais professionnels.

Il ne nous est plus permis de passer

outre leurs desiderata, de balayer

d'un geste tous les travaux qu'ils ont

engagés en amont du projet. »

Ils se battent pour l'optimisation de

l'espace. En témoignent, notamment,

les appartements de l'opération qu'ils

achèvent actuellement à Vigneux

pour I3F. D'une sobriété à toute

épreuve, ceux-ci s'intègrent à la

perfection dans des plots habillés de

bois à la géométrie dictée par

l'architecte en chef du secteur.

En témoignent à nouveau, ici un

lycée, là un gymnase qui reprennent

l'un comme l'autre des plans d'une

lisibilité rare, d'une simplicité

étonnante, qui traduisent néanmoins

des volumes complexes.

C'est avec beaucoup de conviction

encore qu'ils s’attachent à résoudre

les contraintes d'implantation et

d'orientation ; pour une école

polyvalente dans Paris, ils

réussissent à organiser une cour

ouverte sur une impasse parisienne

par transparence - le bâtiment de la

restauration ayant été perché sur

pilotis. Les enfants profitent toujours

du moindre rayon de soleil et les

habitants des petits immeubles de

l'impasse ont, quant à eux,

redécouvert le plaisir d'une vue

dégagée et d'un cadre de vie plutôt

avenant.

« Ils croquent des volumes découpés

mais dessinent des plans d'une rare

lisibilité. Ils cherchent la lumière mais

déclinent l'idée de s'accaparer celle

des autres. Ils aiment le béton brut,

mais ne refusent pas l'acier... Ils

plaident pour la modernité, mais en

rejettent tous les caprices. »

Pascale Blin

89

Eric Lapierre Expérience

Eric Lapierre est architecte, historien

et critique d’architecture. Il construit

dans le cadre de l’agence

d’architecture ELA installée à Paris.

L’activité de l’agence se partage

entre marchés publics et privés.

Lauréate en 2003 du Prix de la

première œuvre du Moniteur pour le

siège social du Monde diplomatique,

elle a construit ou conçoit

actuellement plus de 1500 logements

dans toutes la France.

Reconnue pour l’excellence de sa

production, ses travaux sont publiés

par la presse spécialisée

internationale, et sont montrés dans

de nombreuses expositions (biennale

d’architecture de Sao Paulo en 2011,

biennale de Venise en 2008, Séoul

en 2006, biennale de Pékin en 2004,

etc.). L’agence est impliquée dans de

nombreux concours en France et à

l’étranger (140 logements à Anvers,

la Cité des musiques anciennes et de

la création à Tours, des bureaux et

380 logements à Paris sont

actuellement en attente de jugement.

90

Fabien Brissaud, agence MAO associée à l’agence Tectône

MaO. ARCHITECTES URBANISTES

est une agence d'architecture, créé

par Fabien Brissaud, basée à Paris

qui regroupe des architectes-

urbanistes, des architectes-

paysagistes et au besoin des

consultants extérieurs expérimentés

dans le domaine de la conception et

de la réalisation urbaine et

architecturale environnementale.

MaO. ARCHITECTES URBANISTES

spécialisée dans la conception

urbaine et architecturale

environnementale, est

une plateforme multidisciplinaire ou

la prise en compte des contraintes

économiques et sociales et politiques

est considérée comme primordiale

pour la réussite global d’un projet.

MaO. ARCHITECTES

URBANISTES a été primée lors de

concours internationaux comme le

concours des jeunes architectes

espagnols en 2008 (nomination) et le

concours international d'urbanisme à

Arrasate-Mondragon en 2009 sur la

requalification d'un site industriel

(carrière de San Josepe) en éco-

quartier (lauréat de la phase 1 et

3ème prix de la phase 2).

MaO. ARCHITECTES

URBANISTES développe

actuellement différentes opérations

architecturales et urbaines (14

logements BBC en bois à Montreuil,

16 logements sociaux BBC en bois à

Aubervilliers, 32 logements sociaux

BBC à Vigneux-sur Seine, 45

logements collectifs BBC aux Ulis, 15

logements coopératifs BBC à

Nanterre et 120 logements BBC à

Colombes). L'agence élabore

chaque projet « in situ », en étudiant

et en s'inspirant au maximum de

l'architecture locale afin de créer un

projet respectueux de

l'environnement qui s’intègre à une

région spécifique.

91

Hamonic + Masson

L’agence s’est faite remarquée par le

biais de construction dans le

domaine de l’habitant sur des sites

urbains denses et complexes. De

nombreuses publications nationales

et internationales sont venues

souligner ce travail. Depuis,

reconnus par le biais des Nouveaux

Albums des Jeunes Architectes, ils

ont gagnés de nombreux concours.

Différents projets (équipements

publics, construction temporaire,

maisons individuelles, logements,

scénographie…) sont actuellement

en développement ou chantier. Ils

pensent que c’est à travers la

diversité des programmes et des

échelles que l’on doit aborder le

métier. L’agence ne revendique

aucune spécialisation, bien au

contraire.

Elle défend cohérence et liberté de

réponse sans à priori de programmes

ou de formes. Design, graphisme et

paysage accompagnent

régulièrement leurs projets dans une

démarche globale de conception.

92

SOA Architectes

Créée a Paris en 2001 par Pierre

Sartoux et Augustin Rosenstiehl,

l’agence pratique et revendique la

diversité en s’appuyant sur les

parcours personnels des deux

associés : architecture, design,

ethnologie, urbanisme et art

conceptuel.

Cette méthode de travail collective

marque chaque production en

favorisant une forte démarche

théorique, esthétique et sociologique

fondée sur l’analyse des multiples

constituants du territoire

géographique et social. Au delà de

ces premiers enjeux, l’agence

revendique également une

architecture de la poésie, du rêve et

de la joie de vivre.

Prix & distinctions :

2008 │ Lauréats de Maison Respekt BBc - 30 %

2007 │ Lauréats du concours OIN Plateau de Saclay

2006 │ Publication de Construire l’abolition, Urbs, Paris

Finalistes europan 8, site de Châteauroux

2005 │ Finalistes Positive Energetic House

Lauréats Cimbéton 2005 avec la tour Vivante

Lauréats La maison à 100 000 € algéco

93

Aménageur : EPADESA

Promoteur : BNP Paribas Real Estate

Investisseur : MACSF

Architecte : Jean-Michel Wilmotte

Surface : 14 600 m2

Livré en avril 2012

Siège social de l’EPADESA

Conçu par Jean-Michel Wilmotte

pour BNP Paribas Real Estate,

l'immeuble se situe place de

Nelson Mandela.

Ce programme de 15 000 m² sur 7 étages est certifié HQE (passeport niveau

Excellent). Il devient la nouvelle façade du quartier des Provinces Françaises.

La géométrie complexe du terrain et la différence des altimétries ont conduit à

dessiner un bâtiment compact, exploitant au maximum la capacité du terrain et

respectant les projets voisins.

Le volume du bâtiment présente la forme d’un monolithe métallique séparé de

son socle par une bande transparente courant sur toute la surface du rez-de-

chaussée. Les façades jouent un rôle primordial dans la gestion

environnementale du projet. Un traitement de surface du verre assure un effet de

filtre solaire. L’architecte a sculpté le bâtiment par rapport au volume au sol afin de

laisser passer cette lumière. Autre signe distinctif, la création d’une « cascade

verte » sur la toiture du bâtiment en façade nord. Le jardin paysager en pleine

terre constitue le lieu de détente central des usagers.

Livré en avril dernier, le bâtiment est occupé par l’EPADESA et par la Chambre de

Commerce et d’Industrie de Paris. Il a été récompensé en 2012 dans la catégorie

« Prix de l’immobilier d’Entreprise » par la Fédération des Promoteurs immobiliers

comme étant le meilleur programme de bureaux d’Ile-de-France.

Jean-Michel WILMOTTE,

Architecte, urbaniste et designer, J.P Wilmotte a ouvert son bureau d'études en 1975. Son

travail est une recherche constante de la qualité. Il utilise, dans cette quête, une palette

unique de couleurs et de matières pour donner vie aux formes issues de son imaginaire.

Sa poursuite de l'excellence est guidée par un sens aigu de l'élégance, des proportions, du

confort et du raffinement. Ces traits se retrouvent dans l'ensemble de son travail, qu'il

s'agisse d'architecture, de muséographie, d'architecture d'intérieur, d'urbanisme ou de

design. Ses projets vont des tours aux maisons privées, des circuits automobiles aux

centres commerciaux, des logements aux sièges sociaux, et des hôtels aux musées.

L'excellence du travail, couplée à une approche sensible des questions

environnementales, culturelles et sociales, fait entrer le beau dans notre quotidien.