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Les cinq aspects du programme ekolibrium
Biodiversité
Etre humain
Alimentation
Technologie
Interaction
Histoire d’équilibre.
Le programme d’éducation ekolibrium regroupe les cinq aspects cités ci‐dessus. Il se repose sur une éducation basée sur la recherche. En effet, l’éducation d’aujourd’hui ne peut être comparée à celle de 1850, comme montré ci‐contre, puisqu’elle concerne une perception antique de l’éducation. Autrefois, la société composée majoritairement de paysans illettrés organisa des lieux, les écoles, afin de regrouper les enfants vers une source de connaissance centralisée ; il y avait alors peu de sources d’information. Les livres étaient partagés entre plusieurs élèves car il n’y en avait encore pas assez pour chacun.
Les livres, bien avant l’imprimerie, étaient copiés à la main ! Au 5ème siècle, en Europe, l’illettrisme est très répandu dans la classe moyenne. L’éducation était réservée aux riches, on devenait soit clerc, soit religieux. Au VI siècle, la tendance de l’église se renforce, l’Irlande et l’Espagne créent un programme qui sera réservé exclusivement au savoir religieux. Durant presque 1000 ans, l’éducation en Europe sera ecclésiastique. Peu de réjouissance, développement social limité, éducation sexuelle nulle et le jeu interdit (Ca ne rigolait pas)
Puis, aux alentours de 1400, l’éducation publique se répand, vers 1450, la demande de livres est devenue si grande que les copieurs n’étaient plus capables de suivre ce besoin. Ils en sont même allés jusqu’à travailler avec des personnes illettrées pour pouvoir répondre à cette demande grandissante. Inutile de préciser le nombre d’erreurs possible dans ce
cas. Heureusement, l’invention de l’imprimerie en 1450 par Johann Genfleish, plus connu sous le nom de Gutenberg, originaire de Mayence, en Allemagne, va radicalement changer les choses. Cependant, l’éducation vole toujours vers une tendance ecclésiastique bien présente et s’organise difficilement. Le gouvernement et l’église sont intimement liés, l’information minutieusement filtrée.
L’école gouvernementale prétend à des programmes devant s’ajuster aux conditions d’apprentissages des différentes générations. Seulement voilà, il semblerait que les élèves d’aujourd’hui, comparés à ceux des élèves de générations précédentes, sortent de l’école avec moins de connaissances et de motivation. Ils croient moins au système d’éducation, abandonnent plus facilement les apprentissages et les formations. Egalement, une
augmentation des diagnostiques presque systématiques de l’hyperactivité et de la bipolarité par des spécialistes semble accentuer la certitude de cette débacle éducative. D’ailleurs, ces diagnostiques
semblent arranger l’incapacité de certaines personnes à résoudre le problème de motivation des jeunes d’aujourd’hui. Ainsi, les écoles privées fleurissent afin de palier à ce manque évident d’adaptation, offrant des prix prohibitifs, impossible à accéder pour les enfants de la classe moyenne, principales victimes d’un système obsolète. De retour au Vème siècle, il semblerait qu’une petite partie seulement de notre société ait droit à une éducation décente.
Notre système éducatif se doit d’être repensé en offrant une métodologie adaptée aux conditions actuelles. L’accessiblité à la diversité qu’offre notre monde d’aujourd’hui n’est pas comparable à celle d’hier. Une diversité déroutante pour certains d’entre‐nous, comme si cette dernière ne faisait que diluer ses informations dans la marmite de l’ignorance. Ci‐contre, un exemple représentant une quantité (non‐exaustive) de liens offert par l’Internet. Des informations pour tout le monde, sans différence d’âge, de sexe ou de religion. Un potentiel important de connaissances et de partages.
Comment expliquer une augmentation de l’accès à l’information et une
diminution du niveau scolaire ?
La recherche active sur Internet ne fait pas partie du programme scolaire.
ET Le programme scolaire ne correspond plus aux besoins de notre société car
nous avons d’avantages d’accès à l’information à la maison qu’à l’école. Ainsi l’école perd son rôle d’authorité éducative.
Ainsi, nous négligeons inconsciemment une réalité faisant partie de celle de nos enfants. Ci‐contre, les sites les plus fréquentés sur la toile. Facebook pour le côté social, Youtube pour le côté réjouissance (8 vidéo sur 10 les plus vues sont des clips de musique), le jeu en ligne et les sites à tendances pornographiques. Ce qui démontre clairement l’intérêt que nous portons à vouloir compenser ce qu’il nous a été caché durant 1600 ans.
On se souvient…
Une société fonctionne comme un individu. Le manque qu’elle
aura connu un jour devra être
compensé. Ce phénomène est appelé équilibre.
Sur Internet :
‐ Recherche d’archives sur les conditions environnementales passées, ‐ Recherche d’informations sur les phénomènes scientifiques du projet en cours, ‐ Recherche des interactions et des liens biologiques, chimiques et physiques concernant le projet en cours, ‐ Recherche de projets environnementaux à l’étranger.
Sur le terrain :
‐ Création de documentaires sur des projets environnementaux en Suisse, comprenant des images d’archives, des entrevues, des animations 2D, ‐ Entrevues avec des chefs de projet, ‐ Aide aux projets en cours si besoin de main‐d’œuvre. ‐ Participation aux nombreux cours proposés par des organisations à activités environnementales.
Sur Internet :
‐ Recherche sur l’évolution de nos pensées, de nos besoins et de nos perceptions, ‐ Recherche des phénomènes de société, ‐ Recherche des modes de pensées et des croyances d’ici et d’ailleurs, ‐ Recherche sur la manière de communiquer pour se faire entendre. ‐ Recherche sur l’anatomie humaine et les différentes médecines alternatives d’ici et d’ailleurs.
Sur le terrain : ‐ Excercices de respiration, apprendre à respirer,
‐ Apprentissage de base du massage et étude de la dynamique des compensations, ‐ Apprentissage de différentes techniques de massage, ‐ Activités extérieures en relation avec le programme en cours.
Biodiversité
Etre humain
Pour ces raisons, ekolibrium a créé un programme d’éducation correspondant aux besoins de la génération Internet (G.I). Ce programme a lieu dans une maison de campagne, entouré de champs et de montagnes. Cette formation est basée sur la recherche d’informations liée aux sciences de l’environnement, métaphore de la recherche du soi et de notre place dans notre société. Ces recherches sont focalisées sur la diversité et met un accent tout particulier sur les interactions entre les différents aspects entrepris durant le programme.
+
+
. Sur Internet : ‐ Recherche d’information sur la nutrition de base, les protéïnes, les lipides etc… ‐ Recherche sur la nourriture du monde,
‐ Recherche des différentes manières de se nourrir et sensibilisation à la perception d’équilibre alimentaire. ‐ Recherche sur les habitudes alimentaires et leurs impacts sur le corps humain.
Sur le terrain : ‐ Création des menus journaliers, ‐ Participation active à la préparation culinaire par tous les participants,
Sur Internet :
‐ Recherche des technologies liées aux projets environnementaux d’hier et d’aujourd’hui , ‐ Recherche des technologies utilisées durant le projet en cours, ‐ Recherche de phénomènes biologiques. Technologie organique.
Sur le terrain : ‐ Apprentissage de l’utilisation des caméras et des programmes de montage,
‐ Apprentissage de l’utilisation d’un programme d’animation 2D pour démontrer les phénomènes scientifiques du projet en cours,
Technologie
Alimentation
Ce 5ème aspect est une prise de conscience des interactions entre les quatre aspects déjà cités. Ce n’est pas un cours spécifique, c’est une sensibilisation tout au long des activités qui met en avant la dynamique importante entre les différents aspects afin de sensibiliser la Génération Internet à la prise de conscience de la Grande Interaction qui nous lie tous.
Interaction
+
=
Note importante à propos de la dynamique Formateurs ‐ Participants
Le programme est précis et complet, tous les aspects cités dans ce document sont traités avec conscience, respect et dynamisme. Cependant, l’esprit de ce programme étant basé sur la recherche et l’adaptation, c’est dans cette dynamique que le programme est traité par les formateurs. Un programme non figé mais structuré est adapté pour chaque groupe de travail. Cela demande aux formateurs une très grande conscience de la dynamique de groupe et une grande capacité à rebondir sur cette dynamique. En début de chaque nouveau projet, une projection du projet précédent est diffusée. Un débat suit la projection durant lequel les formateurs guident le groupe vers les étapes suivantes en fonction de la dynamique du moment. Les participants participent de
manière active à leur propre éducation, le but étant également de les rendre émotionnellement et intellectuellement
indépendants. La structure du projet est finalement façonnée non seulement par les formateurs mais également par les participants. Egalement, Le but de ce programme est de faire prendre conscience aux jeunes qu’ils peuvent avoir un impact positif sur leur entourage et c’est en montrant que leurs décisions et leurs
comportements peuvent changer une dynamique de groupe
que les formateurs, détachés de leur ego, les rendent conscient de leurs actes. Ainsi, l’individu prend de la confiance au sein du groupe.
Comment pouvons‐nous prétendre à une éducation équilibrée si l’équilibre n’est pas enseigné dès le plus jeune âge ? Peut‐on compenser une éducation approximative avec des médicaments ? Comment être conscient de notre importance sur terre sans comprendre l’impact de notre existence dans la Grande Interaction ? L’étude des sciences de l’environnement nous fait‐elle comprendre d’avantages de nous‐mêmes ? Quel est l’impact de notre pensée sur notre vie ? Y a‐t‐il un lien entre une fréquence et la forme d’un champignon ? La lumière est‐elle vivante ? Devrions‐nous inclure des classes de sciences dans les matérnelles ? Les enfants ne sont‐ils pas de meilleurs guides que les adultes ? Les
vieux vivraient‐ils plus longtemps s’ils avaient plus de contacts avec les jeunes ? L’expérience de vie a‐t‐elle un lien avec la dépression ? La
nourriture n’est‐elle qu’un apport matériel ou devrions‐nous lui donner une rôle plus subtil ? Trouvons‐nous plus d’informations génétiques dans une poignée de terre d’une forêt ou dans un corps humain ? Qu’est ce que la stabilité dans un Univers non‐figé ? La recherche est‐elle reservée à un âge spécifique ? Comment être heureux dans un environnement
malheureux ? Les déchets existent‐ils vraiment ? Le recyclage peut‐il être beau, utile et intéressant ? Les solutions sont‐elles vraiment des solutions ? Cherchons‐nous des réponses ou sommes‐nous simplement à la recherche d’autres questions ?
Quelques questions traitées durant le projet ekolibrium
