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Institut Supérieur de l’Organisation (ISOR Institut Supérieur de l’Organisation (ISOR Institut Supérieur de l’Organisation (ISOR Institut Supérieur de l’Organisation (ISOR – TOGO) TOGO) TOGO) TOGO), Mars , Mars , Mars , Mars - - - Avril Avril Avril Avril 2010 2010 2010 2010 : : : Cours de Mathématiques Financières, Professeur M. ESSENA Kokouvi ([email protected]) Cours de Mathématiques Financières, Professeur M. ESSENA Kokouvi ([email protected]) Cours de Mathématiques Financières, Professeur M. ESSENA Kokouvi ([email protected]) Cours de Mathématiques Financières, Professeur M. ESSENA Kokouvi ([email protected]) 1 I. Généralités On appelle compte courant le contrat qui lie la banque à son client dans le but de transformer leur créance d’argent en des articles non exigibles d’un compte tenu par doit et avoir et dont le solde au moment de la clôture du compte constituera la seule créance exigible. Le compte courant connait essentiellement deux opérations : Les versements encore appelés les dépôts Les retraits Les sommes qui y sont inscrites produisent des intérêts à des taux convenus fixes ou variables. Si le taux est le même pour les sommes portées au débit et au crédit, on dit que le compte courant est à taux réciproque. Si non le compte courant est à taux différentiel. On appelle jours ouvrés, les jours de la semaine durant lesquels la banque ou la caisse d’épargne ou encore l’entreprise travaille. Plus précisément ce sont les jours durant lesquels les clients peuvent avoir des contacts avec les agents de la banque à l’intérieur de la banque aux heures d’ouverture. Cependant les jours calendaires sont les jours du calendrier officiel. La gestion des comptes courants respecte certaines règles en matière de calcul des intérêts débiteurs ou créditeurs. Le contrat de compte doit préciser : Le taux d’intérêt La date d’arrêté du compte Le principe de détermination des dates de valeur Chapitre III : Les comptes courants et comptes d'intérêt

Les Comptes Courants

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1

I. Généralités

On appelle compte courant le contrat qui lie la banque à son client dans le

but de transformer leur créance d’argent en des articles non exigibles d’un

compte tenu par doit et avoir et dont le solde au moment de la clôture du

compte constituera la seule créance exigible.

Le compte courant connait essentiellement deux opérations :

• Les versements encore appelés les dépôts

• Les retraits

Les sommes qui y sont inscrites produisent des intérêts à des taux convenus

fixes ou variables.

Si le taux est le même pour les sommes portées au débit et au crédit, on dit

que le compte courant est à taux réciproque. Si non le compte courant est à

taux différentiel.

On appelle jours ouvrés, les jours de la semaine durant lesquels la banque ou

la caisse d’épargne ou encore l’entreprise travaille. Plus précisément ce sont

les jours durant lesquels les clients peuvent avoir des contacts avec les agents

de la banque à l’intérieur de la banque aux heures d’ouverture. Cependant les

jours calendaires sont les jours du calendrier officiel.

La gestion des comptes courants respecte certaines règles en matière de

calcul des intérêts débiteurs ou créditeurs. Le contrat de compte doit

préciser :

� Le taux d’intérêt

� La date d’arrêté du compte

� Le principe de détermination des dates de valeur

Chapitre III : Les comptes courants et comptes d'intérêt

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Les comptes courants portent des intérêts depuis une date appelée date de

valeur jusqu’à la date de l’arrêté des comptes.

La date de valeur est la date à partir de laquelle la banque prend en compte

effectivement l’opération effectuée par le client.

En général les banques appliquent pour les opérations de crédit une date de

valeur qui est postérieure à la date de l’opération et pour les opérations de

débit, une date de valeur qui est antérieure à la date de l’opération.

Ainsi pour la gestion des comptes d’épargne, on utilise les dates de valeur

suivantes : les 1ers

et les 16 de chaque mois.

Comme utilité, les agents économiques ont intérêt à vérifier le comptage des

jours pour les calculs d’intérêt dans la mesure où on sait qu’une différence de

1 ou de quelques jours implique parfois des charges supplémentaires

importantes. Ainsi le contrôle du comptage de jour est donc rentable pour

l’agent économique qui manipule des sommes importantes.

II. Calcul des intérêts produits par les comptes courants

Pour calculer les intérêts il existe trois méthodes le plus couramment

utilisées :

� La méthode directe

� La méthode indirecte

� La méthode Hambourgeoise

1) La méthode directe

Pour la cette méthode, les intérêts sont calculés sur chaque somme tant au

débit qu’au crédit de la date de valeur à la date d’arrêté des comptes.

L’intérêt servi est obtenu en faisant la différence entre les intérêts créditeurs

et les intérêts débiteurs.

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2) La méthode indirecte

La méthode indirecte a été inventée par le banquier LAFFITE. Elle est

également appelée méthode à intérêt rétrograde.

Les intérêts réels sont la différence entre les intérêts globaux produits entre

la date d’ouverture et la date d’arrêté et les intérêts fictifs produits entre la

date d’ouverture et la date de valeur.

Si nous appelons N le nombre de jours entre la date d’ouverture et la date

d’arrêté. On a :

3) La méthode Hambourgeoise

La méthode Hambourgeoise tient son nom de la ville de Hambourg. Elle est

dite aussi méthode par échelle ou par solde.

Son mécanisme consiste en trois opérations :

C1N C2N CnN C1(N – n1) C2(N – n2) Cn(N – nn)

I = + + … + - + + … +

D D D D D D

n n

∑ CiN ∑ (CiN - Cin)

i =1 i =1

I = -

D D

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•••••••• Placer au moment de l’inscription de chaque opération, les capitaux

dans leur ordre d’échéance. C’est-à- dire leur date de valeur.

•••••••• Déterminer pour chaque écriture le solde débiteur ou créditeur du

titulaire du compte.

•••••••• Calculer les intérêts pour chaque solde jusqu’à l’opération suivante.

Ainsi on enregistre les intérêts obtenus dans une colonne spéciale et on

les totalise au moment de l’arrêté du compte.

La majorité des banques utilise cette méthode pour le calcul des intérêts.

NB : quelque soit la méthode utilisée les résultats conduisent à la

détermination du même montant d’intérêt.