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Les débuts de l’Islam Hervé Nifenecker

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Les débuts de l’Islam

Hervé Nifenecker

Plan

• L’Arabie au 7ème siècle

• le Coran de la Mecque

• Les Rashidun

• Successions

• Ecoles Sunnites

• Omeyyades de Bagdad

• Omeyyades de Cordoue

• Fin du Califat

• Mohamed, les débuts

• Le Coran de Médine

• Dhimmis

• Chiisme

• Ecoles Chiites

• Abbassides

• Penseurs et philosophes

Arabie au 7ème siècle

• Puissances: Byzance, Perse, Ethiopie

• Religions: Judaïsme, Christianisme (Nestorien et Monophysisme), Mazdéisme (Zoroastrisme), Polydémonisme

• La Kaaba: 360 idoles. Météorite. Enceinte sacrée (Haram)

• Routes caravanières vers le Yemen, la Syrie (pays de Cham)

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Mohamed • Naissance 571, orphelin à 6 ans. Confié à son oncle Abou Taib.

Famille pauvre. Mohamed jeune berger.

• Chef de caravanes pour Khadija (40 ans) qui lui proposa le mariage. Khadija fut sa première femme et la première convertie à l'Islam.

• A 40 ans dans la grotte Ghar l’ange Gibril commence à lui révéler le Coran. Dans un premier temps il convertit discrètement ses compatriotes. Au bout de 3 ans il rend publique sa prédication et entre en conflit avec les Quraych. Avec ses disciples il quitte La Mecque pour Yathrib (Madina a Rassoul) après 14 ans (Hégire 622).

• Rédaction du Coran de Médine.

• Soumission de la Mecque 630

• Mort de Mohamed à Médine en 632

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Coran de La Mecque • Unicité de Dieu.

• Les 5 piliers de la foi: la profession de foi (chahada), les prières (salat), l'aumône (zakat), le jeûne (ramadan), le pèlerinage (hajj). La vie des principaux prophètes reconnus par l’Islam (Nouh (Noé), Ibrahim (Abraham), Moussa (Moïse) et Issa (Jésus)) est aussi décrite dans cette partie ancienne du Coran.

• Mohamed se considérait comme le continuateur du Judaïsme et du Christianisme, un prophète portant la volonté de Dieu de voir se réconcilier les religions juive et chrétiennes dans une synthèse monothéiste reprenant le Tanak et les évangiles

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Coran de Médine

• bases fondamentales de la société musulmane • louent les croyants pratiquant le Djihad (effort sur

le chemin de Dieu • Les Juifs (3 tribus) refusent de considérer

Mohamed comme prophète. D’où tension. Dès 623, les musulmans se tournaient vers La Mecque pour leur prière plutôt que vers Jérusalem. Mohamed soumit deux tribus juives et en extermina une troisième. Ainsi devint-il le maître incontesté à Yathrib.

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Les Rashidun • Les 4 premiers Califes (successeurs), bien guidés (Rashidun) • Abu-Bakr (632-634), entama la compilation écrite du Coran • Umar (634-644). Conquête de la Perse et de la moitié de l’empire romain

d’Orient. Tué par un Perse. • Uthman (644-656). Clan Omeyyade. Assassiné. Conquêtes. Etablissement

du texte du Coran. • Ali, gendre et cousin de Mohamed (656-661). Ali refusa de punir les

assassins d’Othman. Révolte d’Aïcha la veuve de Mohamed, et des compagnons de Mohamed vaincus à la bataille du Chameau. Lors de la bataille de Siffin, il doit affronter Mu‘âwîya membre de la famille d’Othman. Alors qu'il a l'avantage, il accepte l'idée d'un arbitrage, mais celui-ci tourne en sa défaveur. Ali conserve néanmoins un certain pouvoir.

• Parmi ses fidèles, certains lui reprochèrent d'avoir accepté de se soumettre à un arbitrage humain et quittèrent ses rangs : on les appellera les kharidjites (les sortants). Les kharijites firent assassiner Ali alors qu'il se prosternait pour la prière.

Rédaction du Coran

• Coran= « La récitation » • Les compagnons de Mohamed apprenaient le Coran par cœur, mais un bon nombre

parmi eux appelés les lecteurs avaient pour mission de transcrire toute révélation et la mettre à sa place sur ordre du prophète lui-même... Ce n’est qu’au bout de quelques années que Mohamed rendit publiques ses révélations. Ces révélations devaient former la partie la plus ancienne du Coran. Les compagnons de Mohamed apprenaient par cœur son enseignement et ce n’est qu’une vingtaine d’années après sa mort que cette tradition orale fut consignée par écrit.

• Abu-Bakr, entama la compilation écrite du Coran que les compagnons du prophète connaissaient . A sa mort, ses compagnons avaient chacun son propre Coran (écrit). Abou Bakr avait nommé une commission de 7 lecteurs pour assembler le coran et le confier à Hafsa (épouse du prophète) . Le 3ième Khalif (Outhman (644-656)) a réalisé l'assemblage définitif 12 ans plus tard et on a transcrit plusieurs exemplaires après l'avoir comparé avec celui de Hafsa. Outhman unifia la prononciation de l'arabe du texte coranique et établit une classification unique des sourates les unes par rapport aux autres. Le texte du Coran fut donc fixé en 644, 12 ans après la mort du prophète, un délai qu’on peut considérer comme très court.

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Dhimmis

• Juifs et Chrétiens durent se soumettre au pouvoir musulman mais gardèrent le droit de pratiquer leurs cultes en une taxe spéciale et bénéficient de la protection du pouvoir (c’étaient les dhimmi). En ce qui concerne les Juifs le pacte d’Umar (calife Omeyyade, 717) prévoyait que

• 1- Les juifs ont leur autonomie économique • 2- Ils ont leur religion et les musulmans la leur • 3- Ils forment avec les musulmans une même nation • 4- Juifs et musulmans sont tenus de défendre ensemble

leur patrie et aucune trahison ne sera tolérée . • retour

Successions • À la mort d'Ali, ceux qui devaient s’appeler les chiites ont reconnu

son fils Hassan comme successeur au califat. Hassan accepta le califat de Mu’awîya, vécut paisiblement à Médine ; mais il posa au calife deux conditions : vous devez m’obéir pour faire la guerre ou contracter la paix, et remettre le califat aux descendants du Prophète à votre mort. Le second fils d’Ali, l’imam Hussein rompit avec la dynastie Omeyyade dès que Muawiya associa au pouvoir son fils Yazîd Ier en 678. Le 10 octobre 680 les troupes fidèles aux Omeyades, fortes de 4 000 hommes, écrasèrent les 40 fantassins et 32 cavaliers d'Al Hussein à Karbala. Hussein trouva la mort parmi les siens. Karbala, qui voit le califat sunnite triompher et pulvérise les ambitions dynastiques de la famille du Prophète, est devenu l'épisode fondateur du chiisme. Le martyre devient un symbole de la lutte contre l'injustice, selon le credo chiite. Le cœur du chiisme est dans ce massacre de Karbala.

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Chiisme • Pendant plus de huit siècles, les chiites sont écartés des pouvoirs

politiques jusqu'au début du XVIe siècle. En Iran, le chiisme devint la religion d'État en 1502, afin de se démarquer du monde arabe et des turcs Ottomans, défenseurs du sunnisme.

• Le chef de la communauté musulmane fut, pour les sunnites, le calife : un homme ordinaire, élu par d'autres hommes dans la communauté des fidèles. Leur système religieux est moins hiérarchisé que celui des chiites.

• Depuis leur sécession, ceux-ci (ceux qui « prennent le parti d'Ali ») accordent beaucoup plus d'importance à leurs dirigeants religieux que les sunnites ; ils considèrent que la communauté musulmane ne peut être dirigée que par les descendants de la famille de Mahomet, des imams qui tirent directement leur autorité de Dieu.

• Il faut signaler que, dès le califat des Abbassides (750) et jusqu’à l’époque présente les conflits entre chiites et sunnites n’ont jamais atteint la violence observée entre catholiques et protestants. Par contre, l’opposition millénaire entre Perses (indo-européens) et Arabes dure encore aujourd’hui.

Le Mutazilisme

Né en même temps que le sunnisme et le chiisme, mais indépendant d'eux, le mutazilisme se développe sur la logique et le rationalisme, inspiré de la philosophie grecque et de la raison, qu'il cherche à combiner avec les doctrines islamiques, pour en montrer la compatibilité. Le mutazilisme subsiste de nos jours comme l'Islam des lumières

contre les mouvements radicaux dit traditionalistes wahhabites et salafistes.

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Les Hadiths

• Les Hadiths rapportent des paroles ou des actes de Mohamed. Ils servent souvent à préciser le sens de certains versets . Un hadith comporte habituellement deux parties : la chaîne (isnad) des transmetteurs (rawi) puis le corps du hadith (matn). Pour qu’un hadith soit accepté la chaîne des transmetteurs doit être soigneusement vérifiée . Cette vérification est faite un ou des spécialistes de la science de Hadith, les muhaddiths. On compte près de 100 000 hadiths considérés comme acceptables par les docteurs.

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Ecoles juridiques du sunnisme – Hanafisme

• La plus ancienne des quatre écoles sunnites (madhhab) de droit musulman et de jurisprudence (fiqh),. C’est la plus répandue des écoles, en particulier en Turquie et dans les pays de langue turque.

– Malikisme

• Ecole rattachée aux « gens du hadith » (ahl al-hadith) en opposition aux « gens de la raison » (ahl al-râ'y). Ecole plutôt littéraliste. 20% des sunnites. Très présente en Afrique du Nord, première en France.

– Chaféisme

• Ce madhhab est répandu en Égypte, Érythrée, Indonésie, Thaïlande, Inde du sud…. L'imam Al-Chafii combina en quelque sorte le fiqh du malikisme avec celui du hanafisme.

– Hanbalisme

• . Socle du traditionalisme. Elle est aujourd'hui retrouvée essentiellement en Arabie saoudite depuis l'époque de Mouhammad ibn abdil Wahhab.

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Ecoles juridiques du Chiisme – jafarisme

• La plupart des chi’ites appartiennent à l’école jafarite. On les appelle aussi les imamites ou les duodécimains, parce qu’ils reconnaissent douze imams. Selon cette école, le pouvoir suprême de l’État musulman revient seulement à Ali (d. 661) et à ses descendants directs issus de Fatimah, sur désignation de Mahomet. L’imam (calife) bénéficie de l'infaillibilité que de l'impeccabilité, qualités réservées par les sunnites aux seuls prophètes. Onze des douze imams des chi’ites imamites ont péri de mort violente, et le douzième (Muhammad Al-Askari, né en 873) aurait disparu mystérieusement, dans un souterrain (sirdab) à Samirra’ (en Irak), quand il avait cinq ans, sans laisser de descendants. – zaydisme

• Le zaïdisme est une branche du chiisme dont les adeptes reconnaissent Zayd Ibn Ali as-Sajjad comme cinquième et dernier imam. – l'ismaélisme

• La scission entre chiites duodécimains et chiites ismaéliens a lieu à la mort de Jafar Al-Sâdiq en l’an 765. Ismâ`il, l’aîné des fils d’al-Sâdiq, a été désigné par son père pour lui succéder. Les Duodécimains pensent qu'Ismâ`îl est mort avant son père, et qu'à la mort de Jafar al-Sâdiq, l'imamat fut transféré à Mûsâ al-Kâzim, frère cadet d'Ismâ`îl.

• Les ismaéliens purs affirment que la nouvelle de la mort d'Ismâ`îl est une ruse de Jafar al-Sâdiq pour protéger son aîné, mais qu'en réalité Ismâ`îl a survécu à son père et est bien devenu imam.

• Les mubârakiyya prétendent qu'à la mort de Jafar al-Sâdiq, l'imamat est transféré à Muhammad ibn Ismâ`îl, petit-fils d'al-Sâdiq et fils d'Ismâ`îl, mort du vivant de son père, car l'imamat devant se transmettre de père en fils, et l’imam Ja‘far al-Sâdiq ayant initialement désigné Ismâ‘îl, il est impossible que l'imamat ait pu être transféré à son frère cadet, Mûsâ al-Kâzim.

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Califat Omeyyade • Victoire de Mu’awiyah sur Ali. Assassinat d’Ali. Fondation de la dynastie Omeyyade à

Damas. • Conquêtes, énorme empire. Arrêt à Poitiers(732) • Les non musulmans (chrétiens, juifs, zoroastriens, etc.) jouissent d'une relative liberté

de culte et d'une large autonomie judiciaire, mais ils sont soumis à l'impôt de la ǧizyah en compensation de leur exemption du service militaire.

Le texte du Pacte d'Umar tel qu'il apparaît dans l'œuvre d'Ibn Qayyim Al-Jawziyya4 : • « Quand les musulmans ont occupé la Grande Syrie, Omar ibn Al-Khattab a reçu une

lettre de la part des chrétiens : • Nous ne construirons pas de nouveaux monastères, églises ou cellules de moines dans

les villes musulmanes ni ne nous réparerons d'anciens ; • Nous conserverons nos portes ouvertes aux voyageurs. Nous fournirons gîte et couvert

pendant trois jours au voyageur musulman ; • Nous n'hébergerons pas d'espions dans nos églises ou nos habitations et ne

dissimulerons pas leur présence aux musulmans. • Nous acceptons ces conditions pour nous mêmes et notre communauté, et nous

recevrons en retour une protection (dhimma). • Si nous violions ces termes, nous nous exposerions aux pénalités de sédition.

Empire omeyyade

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Le califat Abbaside

• Les Abbassides sont une dynastie musulmane qui règne sur le califat abbasside de 750 à 1258. Le fondateur de la dynastie, Abû al-Abbâs As-Saffah, est un descendant d'un oncle de Mahomet, Al-Abbas ibn Abd al-Muttalib. Proclamé calife en 749, il met un terme au règne des Omeyyades en remportant une victoire décisive sur Marwan II à la bataille du Grand Zab, le 25 janvier 750.

• Après avoir atteint son apogée sous Hâroun ar-Rachîd , la puissance politique des Abbassides diminue, et ils finissent par n'exercer qu'un rôle purement religieux sous la tutelle des Bouyides au Xe siècle, puis des Seldjoukides au XIe siècle. Après la prise de Bagdad par les Mongols en 1258, une branche de la famille s'installe au Caire, où elle conserve le titre de calife sous la tutelle des sultans mamelouks jusqu'à la conquête de l'Égypte par l'Empire ottoman, en 1517.

Essor culturel à Bagdad • Bagdad devient un centre culturel et économique de premier plan dès la fin du

VIIIe siècle. C’est une ville très cosmopolite, à l’image de l’Empire abbasside lui-même qui brasse de nombreuses cultures très diverses. La circulation des idées et des personnes est favorisée par la centralisation du pouvoir. Dans le domaine intellectuel, le troisième calife abbasside, al-Mahdî (775-785), initie une grande entreprise de traduction des textes de la sagesse grecque antique en arabe, via le syriaque : c’est le début de ce qu’on appelle la civilisation islamique classique, marquée notamment par l’influence aristotélicienne.. La reconnaissance du mutazilisme comme doctrine officielle de l’Empire par le calife al-Ma‘mûn en 827 encourage également la référence aux Grecs, puisqu’elle cherche à concilier la logique et le rationalisme avec la doctrine musulmane.

• Au Xe siècle, Abû al-Hasan al-Ash‘arî fonde la doctrine asharite, qui récuse la thèse mu‘tazilite du libre arbitre pour lui préférer celle de la prédestination et s’oppose également aux mu‘tazilites sur la question du Coran, que ces derniers considèrent comme créé et contingent par rapport à Dieu. Ces débats nourriront la philosophie et la théologie islamique pendant encore plusieurs siècles. La traduction en arabe des traités antiques portant sur la physique, les mathématiques, l’astronomie ou la médecine favorisent également un essor scientifique inédit. Les recueils canoniques de hadîth du Prophète, notamment, datent des VIIIe, IXe ou Xe siècles.

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Califat de Cordoue • Au moment du coup d’état Abasside, le prince omeyyade Abd al-

Rahman Ier réussit à s'enfuir et à gagner l'Espagne. Il y établit une nouvelle dynastie à Cordoue et le pays devient, en 756, un émirat indépendant. Le 16 janvier 929 Abd al-Rahman III s’affranchit de l’autorité politique et religieuse de Bagdad en s’attribuant le titre de calife. Le califat de Cordoue réussit à s’étendre sur une grande partie de l’Espagne, à l’exception de la Galice, du pays basque et d’une partie de la Catalogne. Malgré quelques massacres de Juifs et de Chrétiens dans la phase de conquête, chrétiens (appelés mozarabes), juifs et musulmans vécurent dans une relative harmonie pendant la période omeyyade. La culture judéo-arabe fut particulièrement brillante avec des personnalités comme Averroès (Ibn Roch) qui joua un rôle essentiel dans la transmission de la philosophie d’Aristote aux chrétiens occidentaux. Un des plus grands philosophes et sages du Moyen Âge est, sans aucun doute le rabbin Maïmonide, philosophe et médecin. La montée de l’intolérance au sein de l’Andalousie le conduisit toutefois à quitter celle-ci pour le Maroc, puis l’Egypte et la Palestine.

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Quelques penseurs et philosophes • Al Kindi (801-873), héllènisant, savant complet, dans des domaines très variés : philosophie,

mathématiques, médecine, musique, physique, astronomie. Aristotélicien.

• Al-Khwârizmî est à l’origine du mot algorithme3 (son nom a été latinisé en Algoritmi2) et le titre de l'un de ses ouvrages (Abrégé du calcul par la restauration et la comparaison) à l'origine du mot algèbre. L'utilisation des chiffres arabes et leur diffusion dans le Moyen-Orient et en Europe sont dues à un autre de ses livres nommé Traité du système de numération des Indiens Al Farabi (872-950), né en Transoxiane, néo-platonisme

• Avicenne (Ibn Sena)(980-1037): Aristote, Médecine,

• Averroes (Ibn Roch)(1126-1198) est considéré comme l'un des plus grands philosophes de la civilisation islamique même s'il a été accusé d'hérésie à la fin de sa vie. il enseigne qu'il existe une intelligence universelle à laquelle tous les hommes participent, que cette intelligence est immortelle, et que les âmes particulières sont périssables.

• Ibn Arabi (1165-1240). Andalou. Il est le plus grand penseur de la doctrine ésotérique du « Wahdat al-wujud » (Unicité de l'Être).

• Maimonide (1138-1204) une des plus éminentes autorités rabbiniques du Moyen Âge. Philosophe, métaphysicien et théologien, il entreprend comme son contemporain Averroès une synthèse entre la révélation et la vérité scientifique

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Fin de l’Espagne musulmane

• Aux environs de l’an mille, le califat connut une lente décadence politique due à la pression renouvelée des royaumes chrétiens du nord et par celle des émirats berbères du Maroc.

• Les querelles internes se multiplièrent et le califat éclata en 1031 en 23 petits émirats. En 1086, Al Andalus fut réuni sous l’autorité d’une dynastie berbère, les Almoravides. Ceux-ci étaient d’obédience malékite et étaient relativement puritains. Ils durent faire face aux assauts chrétiens au nord et à l’agitation almohade au Sud. Ceux-ci l’emportèrent en 1147.

• Les Almoravides se montrèrent intolérants vis à vis des chrétiens (destruction d’églises) et des juifs (lourde taxation). Leur triomphe fut de courte durée car ils durent céder la place à une autre dynastie berbère, celle des Almohades, encore plus intolérants à l’égard des chrétiens et des juifs qu’ils forçaient à se convertir.

• . Le pape décréta la croisade et une grande armée chrétienne rencontra l’armée Almohade à Las Navas de Tolosa en 1212. La défaite des Almohades fut complète et El Andalous éclata, à nouveau, en de multiples petits états.

• Cordou tombe en 1246, Séville en 1248, Cadix en 1262.

• Finalement Grenade fut conquise par les troupes des « Rois Catholiques », Ferdinand et Isabelle, le 2 janvier 1492. Le décret de l’Alhambra signé par Isabelle la Catholique peu après la prise de Grenade (mars 1492) donnait le choix aux juifs et aux musulmans entre la conversion ou l’exil

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