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Les Disciplines d'une Science: La Chimie by G. Urbain Review by: L. Guinet Isis, Vol. 4, No. 3 (Apr., 1922), pp. 545-548 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/223853 . Accessed: 09/05/2014 12:05 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.78.109.69 on Fri, 9 May 2014 12:05:04 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Les Disciplines d'une Science: La Chimieby G. Urbain

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Les Disciplines d'une Science: La Chimie by G. UrbainReview by: L. GuinetIsis, Vol. 4, No. 3 (Apr., 1922), pp. 545-548Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/223853 .

Accessed: 09/05/2014 12:05

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

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tution de l'element et que la valence represente le nombre d'unites de matiere qui ne sont pas neutralisees par des electrons interatomiques, arrive a donner au carbone par exemple, non plus seulement le sym- bole C = 12, mais celui-ci: C = 12 U. M + 4 E (12 unites de matiere + 4 electrons interatomiques) et il tente de donner une representation materielle de l'edifice atomique relatif a chaque element, domaine dans

lequel il est evidemment impossible de le suivre dans cette courte analyse.

Le chapitre purement constructif est precede d'un rappel critique, en un langage particulierement clair, des recherches recentes qu'il est indispensable de connaitre pour suivre l'auteur dans sa tentative.

Evidemment, un travail de ce genre ne peut pretendre fixer definiti- vement les connaissances relatives a l'atome et, en particulier, les belles recherches d'AsToN sur les corps isotopes modifieront quelques- unes des donnees dont ACHALME fait etat, mais elles n'infirment cepen- dant en rien la construction qu'il donne, par exemple, de l'atome d'iode

pour lequel il admet un isotope, tandis que pour ASTON (juillet 1921), cet element n'en comporterait pas. Et quel que soit le sort que l'avenir reserve aux speculations hardies du savant dont on connaissait deja l'esprit synthetique depuis la publication, en 1913, d'un gros volume

Electronique et Biologic - elles seront sans doute peu goiutees des chi- mistes, parce que n'ayant pas pour eux une portee utile immediate - il y faudra reconnaitre un travail puissant dont maints elements seront sans doute 'a nouveau utilises, si l'avenir ne montre pas la stabi- lite de l'ensemble de sa construction. L. GUINET.

0. Urbain. - Les Disciplines d'une Science: la Chimie, 325 p. (185 x 120). Paris, GASTON DOIN, 1921. [10 fr.]

L'Encyclopedie scientifique que publie l'editeur DOIN, SOUS la direc- tion du Dr TOULOUSE, directeur de l'Itcole des Hautes-Etudes et qui ne

comporte pas moins de quarante sections devant comprendre, d'apres la notice de l'editeur, un millier de volumes, dont a paru un nombre assez eleve deja (environ 200, dont certains ont eu plusieurs editions ou reimpressions) sont ecrits par des savants pour des savants, s'enrichit d'une nouvelle section dite : Bibliotheque d'histoire et de philosophic des sciences, et dirigee par A. REY, professeur d'Histoire de la philosophic dans ses rapports avec les sciences, a la Sorbonne. Le premier volume de cette section nouvelle vient de paraitre, dfi a la

pensee d'un des plus autorises parmi les chimistes frangais, d'un savant qui, bien que specialise dans un domaine des moins cultives de la chimie, celui des terres rares, sait s'elever tres loin au-dessus du champ de ses recherches de laboratoire et, nourri de la pensee de

tution de l'element et que la valence represente le nombre d'unites de matiere qui ne sont pas neutralisees par des electrons interatomiques, arrive a donner au carbone par exemple, non plus seulement le sym- bole C = 12, mais celui-ci: C = 12 U. M + 4 E (12 unites de matiere + 4 electrons interatomiques) et il tente de donner une representation materielle de l'edifice atomique relatif a chaque element, domaine dans

lequel il est evidemment impossible de le suivre dans cette courte analyse.

Le chapitre purement constructif est precede d'un rappel critique, en un langage particulierement clair, des recherches recentes qu'il est indispensable de connaitre pour suivre l'auteur dans sa tentative.

Evidemment, un travail de ce genre ne peut pretendre fixer definiti- vement les connaissances relatives a l'atome et, en particulier, les belles recherches d'AsToN sur les corps isotopes modifieront quelques- unes des donnees dont ACHALME fait etat, mais elles n'infirment cepen- dant en rien la construction qu'il donne, par exemple, de l'atome d'iode

pour lequel il admet un isotope, tandis que pour ASTON (juillet 1921), cet element n'en comporterait pas. Et quel que soit le sort que l'avenir reserve aux speculations hardies du savant dont on connaissait deja l'esprit synthetique depuis la publication, en 1913, d'un gros volume

Electronique et Biologic - elles seront sans doute peu goiutees des chi- mistes, parce que n'ayant pas pour eux une portee utile immediate - il y faudra reconnaitre un travail puissant dont maints elements seront sans doute 'a nouveau utilises, si l'avenir ne montre pas la stabi- lite de l'ensemble de sa construction. L. GUINET.

0. Urbain. - Les Disciplines d'une Science: la Chimie, 325 p. (185 x 120). Paris, GASTON DOIN, 1921. [10 fr.]

L'Encyclopedie scientifique que publie l'editeur DOIN, SOUS la direc- tion du Dr TOULOUSE, directeur de l'Itcole des Hautes-Etudes et qui ne

comporte pas moins de quarante sections devant comprendre, d'apres la notice de l'editeur, un millier de volumes, dont a paru un nombre assez eleve deja (environ 200, dont certains ont eu plusieurs editions ou reimpressions) sont ecrits par des savants pour des savants, s'enrichit d'une nouvelle section dite : Bibliotheque d'histoire et de philosophic des sciences, et dirigee par A. REY, professeur d'Histoire de la philosophic dans ses rapports avec les sciences, a la Sorbonne. Le premier volume de cette section nouvelle vient de paraitre, dfi a la

pensee d'un des plus autorises parmi les chimistes frangais, d'un savant qui, bien que specialise dans un domaine des moins cultives de la chimie, celui des terres rares, sait s'elever tres loin au-dessus du champ de ses recherches de laboratoire et, nourri de la pensee de

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Isis. iv. 1922

CONDILLAC et d'AuGUSTE COMTE, ne craint pas d'embrasser d'un coup d'ceil d'ensemble la chimie tout entiere, ou plutot la physico-chimic qui est la science de l'avenir, et nous donne ses vues originales sur la

systematisation des proprietes physico-chimiques. GEORGES IJRBAIN aimne la science qu'il cultive et qu'il enseigne a la

Faculte des Sciences de Paris avec un bel enthousiasme, et s'efforce de

communiquer aux autres son amour de la science. Mais comme il a eu des desillusions au debut de sa carriere de chimiste, voyant la science comme elle n'etait pas, mais comme le lui permettait l'epoque du scien- tisme alors triomphant, il essaie, apres ses trente annees de labora- toire, d'epargner aux autres, les incertitudes et les doutes par lesquels il est passe. La longue Introduction de son livre (38 p ) est consacree a montrer ce qu'est actuellement, du point de vue du savant qui sait se doubler d'un philosophe positiviste, la science, et quel role y jouent l'experimentation et la theorie. Vue telle qu'elle est, la science est encore assez belle pour celui du moins qui, voulant la juger, s'est astreint a la longue preparation necessaire.

Certains de ses aspects peuvent la faire paraltre seche et rebutante, ils ne sont qu'une bien petite partie de la science et si le savant veut faire oeuvre durable, il doit deployer au moins autant d'imagination qu'un artiste ou un poete : (( L'euvre de science, comme l'ceuvre d'art, evoque des images. Elle a les memes droits a la beaute ).

Cette science, qu'est-elle done? URBAIN la definit: (( une adaptation de nos moyens intellectuels aux domaines sensibles de l'univers )), vou- lant dire par la que nous pouvons seulement nous familiariser avec les

phenomenes, en predire le retour avec une probabilite plus ou moins

grande suivant des lois plus ou moins approximatives. La prevision est la fin reelle de la science et non 1'explication; le savant ne peut en effet que comparer, trouver des analogies; or, on n'explique pas parce que l'on compare.

Mais la condition essentielle a la prevision du retour des pheno- menes, c'est la connaissance des conditions dans lesquelles ils se sont

deja produits. Ces conditions ne sont pas toutes d'importance egale; les unes peuvent etre considerees comme principales : ce sont celles

qui seront toujours scientifiquement accessibles; les autres, les condi- tions secondaires, ne seront pas necessairement accessibles a l'expe- rience, etant donne qu'il y a toujours lieu de faire la part de l'impre- visible; certes, les progres constants de la science restreignent de plus en plus cet imprevisible, mais ils n'arriveront sans doute jamais a l'an- nuler completement. 11 semble donc necessaire de faire des restrictions sur le determinisme qui, s'il est une condition suffisante de la science, n'est peut-etre pas la loi intransgressible de l'univers: URBAIN se pose, en effet, a propos des experiences de GouY sur le mouvement brow-

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nien, cette question a laquelle nulle reponse n'est actuellement possible: dire que la micelle colloidale obeit a la loi du hasard, est-ce ( faire un aveu d'impuissance a fixer les conditions de ce mouvement n, ou bien (( mettre en doute le principe souverain du determinisme universel ) ? Ces deux manieres de voir sont, en droit, egalement admissibles.

Comment se fait la science experimentale ainsi d6finie? Le savant

inultiplie ses observations dans une direction donnee, dresse des dia-

grammies de plus en plus precis, vise a d6gager les lois que peuvent representer ses figures geometriques et cherche a traduire ses courbes en un langage aussi clair et aussi concis que possible. Mais, entre

l'objet observe et les sensations que nous en avons et qui sont les materiaux avec lesquels notre esprit cree des perceptions, interviennent les jugements qui assurent laliaison. Ces jugements, le savant les introduit en nombre aussi petit que possible et c'est 1l une des carac-

teristiques de l'esprit scientifique : les chances d'erreur augmentent en effet avec le nombre des jugements.

Les lois particulires etant ainsi etablies apres observations en nombre le plus eleve possible, l'experimentation a joue son role prin- cipal, elle doit momentanement ceder la place a la theorie, et n'inter- viendra plus guere qu'a titre de controle. Actuellement, deux theories dominent tout l'ensemble de la chimie, l'une (( belle et austere comme la Minerve antique )) est l'energetique, l'autre ( pimpante et jolie comme une coquette de WATTEAU )) est l'atomisme. Quelle qu'elle soit, la theorie est eminemment commode en ce sens qu'elle coordonne en un ensemble de syntheses economiqnes les documents que fournit

l'analyse experimentale, et dont le nombre croit d'autant plus rapide- ment que le nombre des ouvriers de la science specialises va sans cesse en augmentant; elle est done un moyen de permettre une plus rapide assimilation des connaissances. Elle est aussi source de decouvertes nouvelles.

Au reste, atomisme et energetique ont tons les deux a leur actif

d'amples moissons de faits nouveaux de la decouverte desquels ils ont ouvert le chemin. Ce sont deux belles routes qui se rencontreront vraisemblablement un jour, et qui, en attendant, desservent des regions differentes: la chimie des especes thermodynamiquement stables dans des conditions que nous sommes capables de realiser est dominee par les principes de l'energetique, celle des especes thermodynamiquement instables dans les conditions pratiques de l'experimentation. done la chimie des complexes du carbone en particulier, echappe a cette domi- nation et se trouve envahie presque uniquement par les doctrines

atomistiques. Mais ce qui est necessaire surtout an savant. c'est une discipline

intellectuelle et une discipline experimentale. Ce qui fait par exemple

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isis. IV. 1922 isis. IV. 1922

la grandeur de la reforme de LAVOISIER, du Discours preliminaireduquel URBAIN cite plusieurs passages, c'est autant la discipline qu'il a su introduire dans la science, et qu'il a puisee dans la philosophie sensua- liste de LOCKE et de CONDILLAC, que le principe de la conservation de la matiere, et la substitution de la theorie positive des combustions a la theorie du phlogistique.

Je me suis etendu longuement sur cette Introduction de l'ouvrage de G. URBAIN parce qu'elle me semble une mise au point tres exacte des

principes directeurs que suivent la plupart, non seulement des chi- mistes, mais des savants cultivant d'autres disciplines, et que l'on peut faire entrer dans le groupe des ( classiques ) d'OsTWALD (apud les Grands Hommes). ACHALME, duquel j'ai precedemment rendu compte d'un travail sur Les A tomes, est au contraire un (( romantique)) et prend une attitude tres differente de celle de URBAIN. Je ne pense pas, pour ma part, que la science doit avoir pour unique objet la decouverte des

lois; si la science repond a un besoin naturel de l'esprit humain, c'est

que celui-ci cherche precis6ment l'explication des phenomenes, que se refusent a poursuivre les positivistes.

L'ensemble du travail, dans l'examen duquel je ne puis pas entrer, est ainsi partag : A) LES CLASSIFICATIONS. (I) Les origines de la theorie

atomique; (II) Les classifications. Elements ou radicaux; III) L'lsomor-

phisme; (IV) Essai de systematisation des proprietes plhysico-chimiques: l'homeomerie [Ce chapitre est l'expose des vues originales auxquelles est arrive l'auteur, apres ses vingt-trois ans de travaux sur les terres rares, la theorie de l'homeomerie, d6rivee de l'energetique, devant

englober toutes les lois connues de la chimie et de la physico-chimie.] - B) LES INVARIANTS : (I) L'energetique chimique et l'ideal comtien;

(II) Deux domaines, detux doctrines [energetique et atomisme]; (III) Lois

ringoureuses [proportions fixes, nombres proportionnels]; (IV) Lesgene- ralisations outrancieres [systeme thermochimique de BERTHELOT, theorie actuelle des solutions] et approximations. - C) LES SYMBOLES.

(I) La constitution des corps; (II) Les principes de la systematique des

complexes mineraux parfaits [travaux de WERNER]; (III) Constitution et proprietes physiques. L. GUINET.

Edmund 0. von Lippmann. - Zeittafeln zur Geschichte der orga- nischen Chemie. Ein Versuch., Ix + 67 p. Berlin, JuLIUS

SPRINGER, 1921.

No sooner had Dr. LIPPMANN completed his great work on

Alchemy (1) than he began the elaboration of these tables on organic

(1) See Isis, III, 302-305.

la grandeur de la reforme de LAVOISIER, du Discours preliminaireduquel URBAIN cite plusieurs passages, c'est autant la discipline qu'il a su introduire dans la science, et qu'il a puisee dans la philosophie sensua- liste de LOCKE et de CONDILLAC, que le principe de la conservation de la matiere, et la substitution de la theorie positive des combustions a la theorie du phlogistique.

Je me suis etendu longuement sur cette Introduction de l'ouvrage de G. URBAIN parce qu'elle me semble une mise au point tres exacte des

principes directeurs que suivent la plupart, non seulement des chi- mistes, mais des savants cultivant d'autres disciplines, et que l'on peut faire entrer dans le groupe des ( classiques ) d'OsTWALD (apud les Grands Hommes). ACHALME, duquel j'ai precedemment rendu compte d'un travail sur Les A tomes, est au contraire un (( romantique)) et prend une attitude tres differente de celle de URBAIN. Je ne pense pas, pour ma part, que la science doit avoir pour unique objet la decouverte des

lois; si la science repond a un besoin naturel de l'esprit humain, c'est

que celui-ci cherche precis6ment l'explication des phenomenes, que se refusent a poursuivre les positivistes.

L'ensemble du travail, dans l'examen duquel je ne puis pas entrer, est ainsi partag : A) LES CLASSIFICATIONS. (I) Les origines de la theorie

atomique; (II) Les classifications. Elements ou radicaux; III) L'lsomor-

phisme; (IV) Essai de systematisation des proprietes plhysico-chimiques: l'homeomerie [Ce chapitre est l'expose des vues originales auxquelles est arrive l'auteur, apres ses vingt-trois ans de travaux sur les terres rares, la theorie de l'homeomerie, d6rivee de l'energetique, devant

englober toutes les lois connues de la chimie et de la physico-chimie.] - B) LES INVARIANTS : (I) L'energetique chimique et l'ideal comtien;

(II) Deux domaines, detux doctrines [energetique et atomisme]; (III) Lois

ringoureuses [proportions fixes, nombres proportionnels]; (IV) Lesgene- ralisations outrancieres [systeme thermochimique de BERTHELOT, theorie actuelle des solutions] et approximations. - C) LES SYMBOLES.

(I) La constitution des corps; (II) Les principes de la systematique des

complexes mineraux parfaits [travaux de WERNER]; (III) Constitution et proprietes physiques. L. GUINET.

Edmund 0. von Lippmann. - Zeittafeln zur Geschichte der orga- nischen Chemie. Ein Versuch., Ix + 67 p. Berlin, JuLIUS

SPRINGER, 1921.

No sooner had Dr. LIPPMANN completed his great work on

Alchemy (1) than he began the elaboration of these tables on organic

(1) See Isis, III, 302-305.

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