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Les EAI : Structuration de la communication dans les systèmes d’information Partie 3

Les EAI :

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Les EAI :. Structuration de la communication dans les systèmes d’information Partie 3. Sommaire. Point de situation de la plupart des SI La notion d’urbanisation «naturelle», Cas réel de cartographie applicative, Les besoins d’évolution vers les EAI Définitions et composition d’un EAI - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Les EAI :

Les EAI :

Structuration de la communication

dans les systèmes d’information

Partie 3

Page 2: Les EAI :

Sommaire

Point de situation de la plupart des SI La notion d’urbanisation «naturelle», Cas réel de cartographie applicative, Les besoins d’évolution vers les EAI

Définitions et composition d’un EAI Les principes généraux, Les solutions techniques et les outils complémentaires, La sécurité et les EAI, Revue des différentes architectures EAI possibles,

Projet d’implantation d’un EAI Structure de projet et points clés Quelques cas clients

Le marché des EAI Conclusions

Avantages et inconvénients des EAI, Quelle(s) relation(s) future(s) entre ERP et EAI ?

Page 3: Les EAI :

Sécurité et EAI

Page 4: Les EAI :

Fonctions sécurité d’un EAI

EAI = support de suivi et de maîtrise des SI intégrant des fonctions sécurité :

sécurisation des flux,

sécurisation des fonctions d'administration et d'exploitation,

sécurisation de l'utilisation des Web Services.

Page 5: Les EAI :

Exemple d’architecture sécurisée

Page 6: Les EAI :

Sécurité des fluxProblématique générale

Flux de données échangés entre applications d’un SI reposent encore sur des transferts de fichiers,

Sécurité assurée via login/password, parfois en clair dans des fichiers batch !

Une infrastructure d’EAI doit offrir les services de sécurité suivants : authentification (flux ou message), intégrité, confidentialité, garantie de non répudiation des données échangées au sein du SI

ou avec l’extérieur, gestion des habilitations pour répondre à des questions du type :

« message émis par X autorisé ? Si oui, valide en terme de format et valeurs des données ?

référentiel des émetteurs et destinataires (machines, personnes), flux signé ou crypté soit dans sa globalité, soit par message.

Page 7: Les EAI :

EAI, VPN au niveau métier ?

L’EAI = tunnel sécurisé déchargeant applications & utilisateurs de tâches de sécurité,

EAI «VPN intelligent» grâce à ses fonctions de sécurité (de plus haut niveau que les VPN classiques),

Implications sur la PKI et les certificats des entités en présence : EAI intra-organisation : applications / personnes avec

certificats relatifs à leur fonctions*

EAI inter-organisations : échanges entre les organisations avec certificats délivrés par une autorité tierce (ou par un échange de certificats racine entre les PKI des # organisations)**

Page 8: Les EAI :

EAI, simple outil de routage ou VPN intelligent

Simple outil de routage : service rendu = garantie de livraison implication = envoi de message chiffré non connu de l’EAI

(récupération de la clé publique du destinataire) émetteur effectue une partie du routage avec structure

complexe de ses messages (pré-formatage en fonction des destinataires)

VPN intelligent : utilisation uniquement de la clé publique de l’EAI pour le

chiffrement, intégralité des tâches effectuée par l’EAI (routage,

formatages, connexions, horodatage, vérification de validité de certificats, garantie de livraison, confidentialité, intégrité, …).

Page 9: Les EAI :

EAI, firewall au niveau métier

En inter-organisations, l’EAI peut être partie intégrante de la politique et de l’architecture de sécurité (contrôle d’accès et d’habilitations de haut niveau),

L’EAI outil de filtrage à orientation métier avec fonction de contrôle d’accès : En frontal avec l’extérieur:

l’EAI peut refuser l’entrée de flux en fonction de leur signature (certificats non valides, provenance non reconnue, Autorité de Certification douteuse, …),

ET en fonction de la non validité des messages (format incorrect ou obsolète), Plan technique :possibilité d’architecture basée sur 2 instances EAI:

une en DMZ et en contact avec l’extérieur, une dans l’Intranet (MZ),

L’instance sécurisée en Intranet ne voit, hors de sa zone, que l’instance en DMZ. L’instance en DMZ ne communique qu’avec l’instance en MZ et effectue tous les filtrages «firewall métier» (avec des filtrages sur l’identité des interlocuteurs, sur le format des messages, sur le contenu des messages, …)

Page 10: Les EAI :

Exemple d’EAI firewall sur les flux de données

Criticité des informations permettant des contrôles en DMZ doit être estimée avant toute mise en place de filtrages.Exemple : pas de stockage en DMZ d’information à caractère confidentiel.

Page 11: Les EAI :

Sécurité de l’administration et de l’exploitation facilités

Le bus de communication EAI donne une vision globale des données échangées entre applications.

Points importants : représentation graphique du paramétrage et de la

configuration des flux de données (certains outils EAI),

supervision (suivi des flux, gestion QoS, gestion des alarmes métier) au niveau des infrastructures techniques d’échanges (équivalent des outils de supervision réseau mais au niveau applicatif) ET au niveau métier (utilisateur final),

Un Information Flow Administrator peut superviser et sécuriser les flux de données du SI (comme un DB Administrator au niveau DB)

Gestion du dialogue applicatif : «qui dit quoi, comment, à qui et quand».

Page 12: Les EAI :

Sécurité, EAI et Web Services

Fort potentiel des Web Services pour accroître l’interopérabilité des applications,

Avantages de l’utilisation des Web Services dans une infrastructure EAI : rapidité de mise en place (exposition ou accès à un

service Web) centralisation des problématiques d’interfaçage, conservation des aspects métier, dans les

applications, Utilisation du Web Service comme connecteur

universel potentiellement.

Page 13: Les EAI :

Exemple utilisation des Web Services via une infrastructure EAI

Page 14: Les EAI :

Un exemple opérationnel : GROUPAMA (SANS EAI)

GROUPAMA a mis en place une architecture EAI, qui a permis : d'automatiser et de sécuriser les échanges de données

(sinistre d'un assuré),

processus avant mise en place de l'EAI : appel téléphonique de l'assuré au centre régional, enregistrement du sinistre dans SI local, fax d'une mission à un prestataire qui affecte mission à un

réparateur, rappel de l'assuré, enregistrement de la mission dans SI local, Retransmission des infos au centre régional (tps de traitement

d'une mission imposé au prestataire : maxi 15 mn).

Page 15: Les EAI :

Un exemple opérationnel : GROUPAMA (AVEC EAI)

Contraintes : sécurisation des flux échangés décentralisation des acteurs inclus du processus, automatisation des échanges entre centres régionaux et

prestataires, communication asynchrone de faibles volumes de données, rapidité des flux, pas d’installation d'application cliente, ni de plate-forme imposée

chez le prestataire (utilisation de formulaires Web de saisie de données mission en Extranet)

non-intrusivité de l'EAI dans les applications back-office des centres régionaux,

Processus AVEC mise en place de l'EAI : envoi automatique d'une mission dans la boîte aux lettres du prestataire

dès sa création dans le SI du centre régional, traitement de la mission par le prestataire (sélection d'un dépanneur) via

une IHM permettant validation de l’utilisateur (certificat numérique), traitement par le prestataire, retour automatique des informations au centre régional.

Page 16: Les EAI :

Normes et standards de lacouche Sécurité (partie réseau)

Type Dénomination Description Domaine d’utilisation

SSL Secure Sockets Layer de Netscape

Protocole permettant une communication sécurisée au dessus d’un protocole de niveau transport (niveau 4 de l’OSI)

TLS Transport Layer Security de l’IETF Même principe que pour SSL

Authentification HTTP Hypertext Transfer Protocol du W3CGestion d’accès à une URL par login et mot de passe

S/MIMESecure/Multipurpose Internet Mail Extensions de l’IETF

Mécanisme d’échanges sécurisés de documents MIME

Open PGP Open Pretty Good Privacy de l’IETFMécanisme d’encryptage et de signature de données

Infrastructure de PKI

Ensemble de composants logiciels permettant l’utilisation de clés publiques/clés privées au sein d’un SI

Permet d’assurer l’authentification, l’intégrité, la confidentialité et la non répudiation des échanges

Partie réseau

Une PKI et l’utilisation de SSL sont en général les bases de la sécurisation d’une infrastructure EAI

Page 17: Les EAI :

Normes et standards de lacouche Sécurité (partie applicative)

Type Dénomination Description Domaine d’utilisation

XML Encryption Working draft du W3C Norme de cryptage de messages XML

XML Signature Recommandation du W3CNorme de signature demessages XML

XKMS XML Key Management Standard du W3C

Représentation XML de certificats numériques et des opérations associées

PKCSPublic Key Cryptography Standards par RSA Security

Standard de cryptographie à clé publique

SAMLSecurity Assertion Markup Language d’OASIS

Définition XML de formats et protocoles pour gérer l’authentification. Utilise XML Encryption et XML Signature

XACMLeXtensible Access Control Markup Language d’OASIS

Complément de SAML pour la gestion de politiques d’accès à des objets XML. Utilise XML Encryption etXML Signature

Partie applicative

A l’exception de XML Encryption, les autres initiatives sont encore jeunes

Page 18: Les EAI :

Conclusions sur la sécurité

L’EAI vu comme outil de sécurité au niveau métier, Remonte dans les couches applicatives les

fonctions classiques de sécurité (situées dans les couches techniques et réseau),

Centralisation et facilitation de mise en place de la sécurité par : mutualisation des différents services de sécurité, services intégrés dans un workflow,

EAI, en tant que bus d’échange du SI = autorité de référence en matière de sécurité.

Page 19: Les EAI :

L’architecture en résumé

Routage / Mot. Intégr.

Transformations

Connecteurs / Accès aux données

Transport des messages

Gestion de processus métier

Réseau

Rep

or-

tin

gD

evelo

p-

pem

en

t

Ad

min

istr

ati

on

Para

métr

ag

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Sécu

rité

Page 20: Les EAI :

Différentes architectures techniques

Revues des architectures possibles

Page 21: Les EAI :

Architecture étoile

Architecture «Étoile» :• permet le traitement de très gros volumes localement,• des interface directes point à point facile et rapides à mettre en œuvre (si

nombre de systèmes limité),• Au delà d’une certaine complexité (une dizaine de sources d’information), mieux

vaut opter pour l’architecture «Bus» pour éviter le «spaghetti-ware».

ERP

Spécifique Stockage

SGBD

Interfaçage direct point à point

Serveur central

Page 22: Les EAI :

Architecture client - serveur

Architecture «Client-Serveur» : adaptée aux besoins de la distribution (caisses), aux automates industriels, de comptage, aux travailleurs itinérants (forces de ventes, services après vente, courtiers …). Tous les clients

dialoguent avec un serveur central qui les administre (scripts, déclenchements) à distance.

clientsServeur central

SGBD ERP

Clients légers «embarquables»

Caisse

SFA

KM

messages normalisésinterface

spécifique

Page 23: Les EAI :

Architecture collaborative

Architecture «Collaborative» :

pour les besoins de type B2B entre entités autonomes d’une même entreprise, ou des fournisseurs, logisticiens et clients externes.

ERP

SpécifiqueStockage

SGBD

Fournisseur Logistique

ClientPlace de marché Serveur Serveur

Serveur Serveur

Entités autonomes avec communication au besoin

Page 24: Les EAI :

Architecture bus

Architecture «bus» : Pour un nombre de sources et de destinations d'information très nombreuses, avec serveur physique ou virtuel partagé en frontal de chaque source d’info., réalisant la demi-interface entre messages sortants et entrants, bus normalisé (généralement XML).

Architecture conçue pour traiter des messages (en non du batch) et repose sur un principe de publication/abonnement basé sur les MOM MSMQ ou MQ Series (voire même Email).

Messages normalisés XML via : MS MQ, MQ Series, Email, Http, Soap

publieur abonné

ERPSpécifique StockageSGBD

spécifique

Superviseur

abonnéabonné

Demi - interface

Page 25: Les EAI :

Les standards utilisés dans le monde des EAI

Page 26: Les EAI :

Un standard de développement : J2EE

API de développement

J SP J ava Server Page - Présentation dynamique des données

Servlet Traitement des requêtes HTTP

EJ B Enterprise J ava Bean - Description des traitements métier

J MS J ava Messaging Service - Communication entre applications via un système de messages

J NDI J ava Naming Directory I nterface - Accès à des services nommés, annuaire par exemple

J DBC J ava Data Base Connectivity - Accès à des bases de données

J TA J ava Transaction API - Gestion de transactions distribuées

J CA J 2EE Connector Architecture - I ntégration d'applications backoffi ce

RMI Remote Method I nvocation - Appel de traitements distants

J avaMail Application de courrier électronique avec pop3, smtp, …

Page 27: Les EAI :

Un standard particulier : le standard d’échange XML

XML est un standard de description de documents normalisé par le W3C début 98, utilisé au départ au même niveau que l’EDI, étendu à l’échange de données entre environnements hétérogènes, soutenu par des acteurs majeurs du marché : Microsoft, IBM, SAP, … nombreux dérivés métiers (initiatives non standard),

Des ajouts permettent de passer de la description de document à celle d’un flux de données : XSL (validé) : transformation de documents par application d’un modèle, XML Schema (validé) : typage de données, Xpath, XPointer : accès à des parties de documents, XLink : liens multi-cibles, XML Query : intégration de SQL dans le document, XSL FO, SVG : formatage de documents paginés (pdf par exemple),

Domaines d’application : commerce électronique B2B, EDI - Intégration d’applications hétérogènes

- Gestion de contenu de type GED - Interfaces Web.

Page 28: Les EAI :

XML : rappel des composants et mécanisme

Un flux XML sera émis par un programme selon un format et une syntaxe convenus,

A la réception, il sera dépouillé, décodé, contrôlé par un «parser» qui en extraira les données utiles.

documentXML

déclarationDTD

pageHTML

document

papier

XSL :feuille

de style

API

PrésentationPrésentation

Règles de

structuration

Règles de

structuration

Données

structurées

Données

structurées

TransformationTransformationÉditeurÉditeur

Page 29: Les EAI :

Quelques cas clients

Page 30: Les EAI :

ERP Intentia Movex

Achats/Vente/GPAO AS/400

DatawarehouseWindows

Application table de

correspondance

SuiviAccess/Windows

Application SofieNégoce/Achat/Vente

Spécifique sous AS/400

AnaelComptabilité

AS/400 Contrôle des factures

Portail CRMHabilitation/Produit/

TransportJ2EE/Websphere

EDIFax,FTP, Email, XML

EAI

Clients, fournisseurs, partenaires factures

1) Inter-applicatifs interne + DWH

2) Interconnexion Portail CRM

3) Échange B2B

PAB Arcelor ConstructionPAB Arcelor Construction

Intégration généralisée

Page 31: Les EAI :

Balance âgée Crystal Report

Renault Crédit Suisse

Réseau local TCP/IP à 10 Mb/s

Envoi via Email de l’état Excel généré par Crystal

Report à cinq destinataires de la

société.

Recopie de la table de balance âgée

Extraction des sept tables nécessaires à la balance âgée

Extraction des données via ODBC pour Sybase (100.000

lignes)

Serveur HP 9000

Progiciel «CREDX»Unix - Sybase

Server Enterprise

Crystal Report

Datawarehouse

PC Exploitation Windows 95

Datawarehouse, Business Intelligence et diffusionDatawarehouse, Business Intelligence et diffusion

EAI

Page 32: Les EAI :

Server Enterprise

Serveur d’exploitation

Windows 2000

Windows NT

Serveur Web

AS400

ERP - Production

AIX RS6000

Logistique

Réseau local TCP/IP à 100

Mb/s

Alertes par GSM, E-Mails,

Imprimante

E-business

Télémarket (supermarché en ligne)

InternetCommandes des

clients sur le Web

Accès Internet via ligne spécialisée

Serveurs de production

Base de traçabilité des flux et de Roll Back au

besoin

Intégration serveurs Web, BackOffice, Logistique (logique de flux)Intégration serveurs Web, BackOffice, Logistique (logique de flux)

EAI

Page 33: Les EAI :

Sommaire

Point de situation de la plupart des SI La notion d’urbanisation «naturelle», Cas réel de cartographie applicative, Les besoins d’évolution vers les EAI

Définitions et composition d’un EAI Les principes généraux, Les solutions techniques et les outils complémentaires, La sécurité et les EAI, Revue des différentes architectures EAI possibles,

Projet d’implantation d’un EAI Structure de projet et points clés Quelques cas clients

Le marché des EAI Conclusions

Avantages et inconvénients des EAI, Quelle(s) relation(s) future(s) entre ERP et EAI ?

Page 34: Les EAI :

Projet d’implantationd’un EAI

Urbanisationdes SI

Page 35: Les EAI :

Initialisation d’un projet EAI

L’intégration d’applications hétérogènes est une opération complexe,

Les solutions d’EAI facilitent la mise en oeuvre d’un projet d’intégration,

mais … une réflexion préalable est nécessaire pour :

EAI vraiment nécessaire, identifier les candidats (applications, processus), qualifier le type d’intégration voulue, analyser les autres critères (hommes du métier

définissant les priorités d'intégration et décidant de ce qui est à intégrer.

Page 36: Les EAI :

EAI ? Pour quels projets ? Identifier et qualifier

1. Interface : ERP, CRM, bases de données, applications spécifiques, fichiers, front office-back office … ou mise en place d’un ERP, migration,

2. ETL / Datawarehouse / Réplication / Référentiel,

3. Transfert et intégration multi-sites : plate-forme d’échange multi-formats (EDI spécifique, XML, fichiers propriétaires, …),

4. Échanges B2B (EDI spécifique, messages TCP, fichiers FTP…),

5. Automatisation des échanges : robot d’exploitation

6. Publication de l’information : Alimentation de portail / Diffusion multi-canaux,

7. Personnel itinérant : synchronisation des laptops,

8. Supervision et monitoring des échanges entre machines.

Avant d’être un concept, l’«EAI», est surtout une réponse opérationnelle à un projet/besoin

Page 37: Les EAI :

Outils ETL versus outils EAI

Outils d’ETL Outils d’EAI

Excellente « pompe » à données

Très bon routeur de messages

En général, en mode batch En général, au fil de l’eau

Source BD et fichiers, le plus souvent

Applications sources et cibles hétérogènes

Traite de forts volumes de données

Traite de faibles volumes de données de manière fréquente

Transformations parfois complexes avant l’alimentation

Transformations simples en général

EAI généralement moins adaptés à l’alimentation des bases de données décisionnellesque les ETL (Extract, Transform and Load)Comparaison des points techniques entre ETL et EAI.

Page 38: Les EAI :

Positionnement de l’EAI au sein du SI

Urbanisation = démarche globale, transverse à tout le SI,

Cible visée : un système réorganisé autour de ses fonctions et de ses référentiels partagés,

Transition vers une architecture fonctionnelle = plan d'urbanisation : étapes du chantier, structuration du SI en blocs fonctionnels (zones,

quartiers et îlots) faiblement couplés, échanges d’informations par voies de

communication.

Page 39: Les EAI :

EAI et urbanisation du SI

Dans la terminologie d’urbanisation, les applications contenues dans un «quartier fonctionnel» communiquent avec des applications d’un autre quartier en passant par des voies de communication fournies par l’infrastructure EAI.

NOUVEAUXPROJETS

RÉFÉRENTIELSSYSTÈMESEXISTANTS

EAI

URBANISATION

Page 40: Les EAI :

Quel projet pour quel EAI ?

EAI d'infrastructure EAI tactique

Nature de projet

Refonte du système d’information autour de l’EAI, backbone EAI

Interconnexion de systèmes, intégration d’application (SCM, GPAO, CRM, e-commerce…), télé collecte, réplication …

Structuration autour du SI

Forte et centralisée Faible

Démarche projet L'EAI est un projet à part entière

L'EAI est un composant d'un projet opérationnel : projet intranet, projet CRM, projet BI, projet de data management…

Consulting préalable

Etude d'intégration fonctionnelle ou "Business Process Management" (BPM) avec prise en compte, en particulier, des facteurs humains

Validation technique à partir d’un test d’intégration ou d’une maquette

Impact applicatif

Elevé : Adaptation des applications au "bus EAI". (sauf Web Services)

Faible : EAI non intrusif. Pas de modification ou modification minimale des applications

Prix Part logicielle relativement faible en regard des services et de la conduite du changement

Cohérent avec une approche projet, et compatible avec un budget global CRM, portail, BI, DB management …

Délais moyens de mise en

œuvre

1 à 3 ans, selon un schéma de montée en charge

A partir de 20 jours, selon l'objectif et le planning projet.

Page 41: Les EAI :

L’ EAI tactique

EAI d'infrastructure EAI tactique

Nature de projet

Refonte du système d’information autour de l’EAI, backbone EAI

Interconnexion de systèmes, intégration d’application (SCM, GPAO, CRM, e-commerce…), télé collecte, réplication …

Structuration autour du SI

Forte et centralisée Faible

Démarche projet

L'EAI est un projet à part entière L'EAI est un composant d'un projet opérationnel : projet intranet, projet CRM, projet BI, projet de data management…

Consulting préalable

Etude d'intégration fonctionnelle ou "Business Process Management" (BPM) avec prise en compte, en particulier, des facteurs humains

Validation technique à partir d’un test d’intégration ou d’une maquette

Impact applicatif

Elevé : Adaptation des applications au "bus EAI". (sauf Web Services)

Faible : EAI non intrusif. Pas de modification ou modification minimale des applications

Prix Part logicielle relativement faible en regard des services et de la conduite du changement

Cohérent avec une approche projet, et compatible avec un budget global CRM, portail, BI, DB management …

Délais moyens de mise en

œuvre

1 à 3 ans, selon un schéma de montée en charge

A partir de 20 jours, selon l'objectif et le planning projet.

Page 42: Les EAI :

Typologie détaillée des projets d’intégration EAI

Projets d’intégration de l’informatique existante : environnements propriétaires, applicatifs spécifiques et bases de données non

standards,

Projets d’intégration de progiciels ERP et CRM : l’EAI intervient comme accélérateur dans la mise en place et la maintenance

de ces nouvelles solutions,

Projets d’intégration de progiciels e-business pour ouvrir les SI vers l’extérieur: e-procurement, places de marché: choix des produits utilisés faisant intervenir la qualité des parseurs

XML. On parle alors «véritable» EAI,

Projets d’urbanisation passant par l’examen de la gestion des échanges inter-applicatifs au sein du SI d’entreprise mais aussi des échanges inter-applicatifs partenaires : choix de la solution faisant intervenir les capacités B2B et la gestion

des processus métiers. Intégration par le haut «top down» projets structurants pour les

entreprises s’inscrivant dans une réorganisation des processus métiers.

Page 43: Les EAI :

Choix d’un EAI :Critères comparatifs (1/2)

Flux techniques / Transformation & Routage Gestion de référentiel et de formats pivots / méta

données Processus métier / Workflow / BPM Administration & Supervision Connectivité

Connecteurs techniques Connecteurs applicatifs Web Services Kit de développement de connecteurs Fonctions supportées

Page 44: Les EAI :

Choix d’un EAI :Critères comparatifs (2/2)

Transport / MOM Nature de middleware utilisé au niveau de la couche transport, Fiabilité du middleware, Performances du middleware, Types de protocoles, API utilisateur,

Sécurité Connexions applicatives, Couche transport,

Méthodologie supportée Installation & intégration

Installation, Déploiement, Architecture ciblée, Apprentissage.

Page 45: Les EAI :

Autres paramètres techniques (1/2)

Volume  moyen de données à transférer dans chaque message,

Types de transfert à privilégier (batch ou temps réel, mode synchrone ou asynchrone),

Éventail de connecteurs proposés par l’outil : disponibilité des connecteurs correspondants aux applications à

intégrer, connecteurs compris dans l’offre de base ou à acquérir en plus, existence d’un outil de développement de nouveaux

connecteurs si l’on souhaite intégrer des applications spécifiques,

Possibilités offertes par l’outil de BPM (niveau de modélisation, prise en compte des interventions humaines (workflows), …),

 Ergonomie de l’outil.

Page 46: Les EAI :

Autres paramètres techniques (2/2)

Standards supportés (XML, SOAP, JAVA, JCA, …) et degré d’indépendance de l’outil par rapport à la gamme de produits d’un éditeur particulier,

Performances nbre de message traités/s, temps moyen de transfert des messages, capacité de montée en charge, …,

Facilités d’installation, de test, de déploiement, d’administration et d’exploitation offertes (EAI ne proposent pas souvent d’outils de supervision, autres que le simple «fichier de log»),

Plates-formes serveur et clientes nécessaires pour pouvoir mettre en œuvre l’outil (systèmes d’exploitation supportés, espaces mémoire et disque nécessaires, …).

Page 47: Les EAI :

Une structure de projet EAI :un exemple d’instances de projet

Comité de Pilotage

Équipes MOEÉquipes MOE

Projet Référentiels Équipes projet(s) EAI

Comité d’urbanisation

Comité de Projet(s)

Selon complexité du projet

Page 48: Les EAI :

Les acteurs d’un projet EAI (1/2)

Comité de pilotage : Direction(s), DSI, chef(s) de projet(s) qui :

définit les objectifs, veille à impliquer les acteurs identifiés, s'assure du respect des objectifs,

Comité d’urbanisation : élaboration de la cartographie, urbanisée du SI, architecture fonctionnelle cible cadre de

référence formalisation de règles de construction et

d’évolution des services applicatifs indépendamment des briques techniques,

Page 49: Les EAI :

Les acteurs d’un projet EAI (2/2)

Comité de projet Référentiels : identifier et définir les référentiels partagés du

SI, identifier et définir les formats pivots

Équipe(s) de projet EAI : Compétences métier et technique pour :

établit des normes de construction du socle d'intégration,

concevoir l'architecture, Mettre en place (réalisation) Préparer l’exploitation.

Page 50: Les EAI :

Points clés d’un projet EAI (1/2)

Stratégie informatique établie en fonction de la stratégie et des objectifs de la société Compréhension approfondie :

des processus métier, des modèles de données, des systèmes et applications en place,

Planification de l’ensemble du processus projet : identification des besoins, sélection des éditeurs en fct de la mise en oeuvre et des besoins à

venir)

Architecture EAI (modèles de processus et besoins d’intégration) formulée à partir de la stratégie informatique et d’urbanisation établie et contrôlée : outils d’EAI et éditeurs évalués (maquettages), responsabilités et les priorités établies, solutions et étendue de l’intégration prise en charge par la

technologie prises en compte et évaluées.

Page 51: Les EAI :

Points clés d’un projet EAI (2/2)

Planification de projet rigoureuse,

L’EAI peut impliquer la transformation du contenu applicatif lors de la circulation des données entre systèmes,

Nécessité d’une démarche «top down» focalisée sur l’intégration applicative au niveau du contexte métier (pas uniquement technique) donc sur processus métier et règles associées.

Page 52: Les EAI :

Le marché des EAI

Page 53: Les EAI :

Importance du marché des EAI

Marché des EAI en 2001 : 196 M€ en France

Évolution prévue : x 4 de 2001 à 2005

Source Pierre Audoin Conseil (PAC)

Page 54: Les EAI :

Le marché de l’EAI

Croissance de 127% en Europe en 2000 400 m$ en 1999 -> 920 m$ en 2000, 135% de croissance sur 2001 : 2,15 m$, ventes de licences culmineront à 17,5 milliards de $ en

2007 = marché en phase de maturité,

Deux champs d’application majeurs, l’un croisant, l’autre constant : envol des échanges B2B, l’EDI propriétaire cédant la place à XML (baisse des coûts

opérationnels (IAI = Internet Application Integration) : 11,7 m$ prévus en 2007,

progression constante de la gestion des échanges point à point entre applications : 116% à 760 m$ en 2000 -> 5,87 milliards de $ en 2007. Source Frost & Sullivan

Page 55: Les EAI :

Marché de l’EAI dans le monde

Editeurs Off res Pays Part 2000 Présence France

I BM Websphere Business I ntegrator USA 20% France

Neon (Sybase) e-Biz I ntegrator USA 10% Paris

MercatorEnterprise Broker

Commerce BrokerUSA 10% Paris

Tibco Software

EAI : ActiveEnterprise

Portail : ActivePortal

B2B : ActiveExchange

XML : Extensibility

USA 10% Paris

webMethodsActiveWorks

B2B I ntegration ServerUSA 10% Paris

BEA WebLogic I ntegration Server USA Paris

Seebeyonde*Gate

eBusiness I ntegration SuiteUSA Paris

Vitria Businessware for EAI USA Paris

Meilleures

progressions

Page 56: Les EAI :

Marché de l’EAI : Top 10 France

Editeurs Produits Pays Adresses CA 2000 (mF) Croiss. Commentaire

Axway Software (Sopra) RDJ / A&P F sopra.com 300 7% A&P extension de RDJ

Kabira ObjectSwitch Server USA kabira.com 50 100% telco

Sybase (Neon) e-Biz Integrator USA sybase.com 45 150%offre complète, avec serveur applicatif

WebmethodsActiveWorks

B2B Integration ServerUSA webmethods.com 35 350% 100% EAI

IBM SoftwareWebsphere Business

IntegratorUSA www-4.ibm.com 33 65%

offre complète, MOM +

serveur applicatif

Mercator SoftwareEnterprise BrokerCommerce Broker

USA mercator.com 32 113%spécialités services financiers & SAP

Tibco Software

EAI : ActiveEnterprisePortail : ActivePortal

B2B : ActiveExchangeXML : Extensibility

USA tibco.com 31 182%

Seebeyonde*Gate

eBusiness Integration SuiteUSA seebeyond.com 31 210% 100%EAI

Crossworlds InterChange Server USA crossworlds.com 30 500%

ACA (Artaud Courthéoux & Ass.)

ISIE F aca.fr 23,5 18% intégration SAP

Source PAC (Pierre Audouin Conseil)

Page 57: Les EAI :

Marché de l’EAI :Les Outsiders en France

Mediapps produit : Net.EAI - www.interface-eai.com vient de la gestion de portail

Cross Data Base Technology produit : DataExchanger -

www.dataexchanger.com société nantaise; monde NT; produit peu onéreux

4Tier Software produit : OpenMOM - www.4tier.com message broker évolué

Sunopsis produit : Sunopsis v3 - www.sunopsis.com société lyonnaise; vient de l ’ETL (v2); produit peu

coûteux.

Page 58: Les EAI :

Conclusionssur les EAI

Page 59: Les EAI :

L’apport des EAI

Un EAI apporte une plus grande souplesse et une meilleure réactivité dans l'évolution du SI :

en réduisant le nombre d'interfaces,

en réduisant le coût de maintenance et d'évolution des communications,

en permettant à une nouvelle application d’exploiter (à moindre coût) les services existants

en faisant bénéficier les autres applications les services d’une nouvelle application.

Page 60: Les EAI :

EAI et urbanisation

Urbanisation : démarche globale, transverse à toute le SI, visant une cible : un système réorganisé autour de ses fonctions et de

ses référentiels partagés.

Transition vers une architecture fonctionnelle «idéale» par l'établissement d'un plan d'urbanisation en plusieurs étapes : structuration du SI en blocs fonctionnels (zones, quartiers et îlots), Mise en place d’échanges d’informations via voies de communication

structurées, Support et pilotage de l’infrastructure des échanges,

Une des solutions : implantation d’une infrastructure d’EAI qui fournit le middleware de communication de cette urbanisation.

Page 61: Les EAI :

Points forts d’un bon EAI (1/2)

Interfaces : OS (Windows, AS/400, Unix), bases de données, ERP, application spécifiques, fichiers, email (avec pièce jointe à récupérer), etc... Exemple : Interface facturation-comptabilité-logistique,

Alimentation Datawarehouse, en particulier multi-sites (transfert sécurisé et intégration automatique) et mise en place d'un référentiel en mode incrémental,

Automatisation globale des échanges et supervision.

Page 62: Les EAI :

Points forts d’un bon EAI (2/2)

Web architecture : interface front-back office, flux XML, alimentation portail,

Gestion des échanges multi-formats avec partenaires commerciaux, filiales, itinérants,

Architecture non figée : socle évolutif, Réutilisable, dynamique interne (suit l’évolution des besoins métiers

spécifiques) dynamique externe (suit les évolutions structurelles de

l’entreprise).

Page 63: Les EAI :

Points faibles

Environnement Mainframe (accès ODBC),

Environnement 100% Unix-Java (quand choix politique de la DSI),

Datawarehouse uniquement central à très grosses volumétries,

EDI classique (EDIFACT, GENCOD … parfois pas de traducteur natif intégré).

Page 64: Les EAI :

Les avantages des EAI (1/2)

«Progicielisation», capitalisation des développements,

Facile à mettre en œuvre : des briques fonctionnelles à assembler pour créer un solution personnalisée,

S’appuie sur des standards du marché,

Tests, mise en production et déploiements simplifiés,

Un ROI justifié pratiquement, dès le premier projet,

Un outil évolutif et ré-utilisable pour d’autres projets,

Un marché potentiel très large.

Page 65: Les EAI :

Les avantages des EAI (2/2)

Intégration de toute nouvelle application ou de toute mise à jour d’une application en un délai réduit,

Complémentarité technologique à l’ouverture et à l’intégration des chaînes ERP,

Création d’une vue unifiée des informations, accessible selon les systèmes, dans les applications de gestion, les applications analytiques, les intranets ou les portails,

Création d’entreprises virtuelles ou des chaînes «métier» virtuelles grâce aux partages de données et de flux entre tous les partenaires,

Réduction importante des délais d’intégration de nouvelles données ou des refontes de processus (compatibilité de la réactivité du SI avec les exigences opérationnelles ou stratégiques de l’entreprise).

Page 66: Les EAI :

L’avenir ?ERP 2ème génération ou EAI ?

Position des éditeurs de ERP : nouvelles offres plus modulaires et ouvertes migrations

importantes de leurs bases installées, Offre d’outil EAI intégré à l’ERP

Mais ….

Position des éditeurs d’EAI : Offre d’outils d'orchestration très concurrentiels.

Page 67: Les EAI :

«Orchestration», enjeu de toutes les luttes

«Assouplissement» des SI des grandes entreprises ET des PME grâce aux «services» des ERP et des EAI,

Facilitation d'intégration d'applications hétérogènes, Applications existantes et modules ERP sous forme de

«services» accessibles via une interface standard (SOAP et JCA) ou d'un connecteur,

Moteurs «d'orchestration» ERP ou EAI pouvant piloter l'appel à ces services selon un processus métier,

Construction plus rapidement des applications à géométrie variable meilleur reflet de la réalité,

Éditeurs de plates-formes EAI et ERP s'affrontent pour s'imposer sur le marché de «l'orchestration» de processus,

A terme, les moteurs «d'orchestration» des éditeurs d’ERP constitueront-ils LA SOLUTION de référence ?

Page 68: Les EAI :

MERCI DE VOTRE ATTENTION

ET DE VOTREPATIENCE

Page 69: Les EAI :

Maîtrise des coûts et ROI élevé

Coûts et délais nécessaires à la refonte complète de ses applications ?

incompatibles avec les capacités d'investissement des DSI,

Les EAI permettent l'intégration de ces applications avec un ROI > aux solutions de réécriture ou de portage.