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Les élections municipales et cantonales Elections et démocraties Logiques de l’élection Quelques données et résultats

Les élections municipales et cantonales

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Les élections municipales et cantonales. Elections et démocraties Logiques de l’élection Quelques données et résultats. Élections et démocratie. Démocratie et représentation : une relation de « nécessité » qui ne va pas de soi Trois problèmes : - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Les élections municipales et cantonales

Les élections municipales et cantonales

Elections et démocratiesLogiques de l’électionQuelques données et

résultats

Page 2: Les élections municipales et cantonales

Élections et démocratie

• Démocratie et représentation : une relation de « nécessité » qui ne va pas de soi

• Trois problèmes : – La démocratie n’est-elle pas plutôt

« directe » que représentative ?• Représentation et classe politique

– L’élection est-elle un vrai consentement du peuple ?

• À quoi consent-on en faveur d’un « élu » ?

– L’acte de vote est-il un acte éclairé ?• Quels sont les principes du vote « individuel » ?

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La démocratie : définitions

• Définition officielle (suffrage universel) : – « La démocratie est le gouvernement du

peuple par le peuple, et pour le peuple ». Elle repose sur l’élection de ses représentants

• Définition sociologique (théorie dite « élitiste ») : – La démocratie (politique) consiste en la

possibilité accordée au peuple de départager, à échéances régulières, des élites recrutées par ailleurs »

Page 4: Les élections municipales et cantonales

La démocratie en France (et ailleurs)

Trois caractéristiques : 1)Une démocratie représentative, ou un régime

représentatif démocratisé ? l’élection des représentants comme pierre angulaire, la démocratie (SUD) historiquement seconde.

2)L’élection, comme procédure de désignation des gouvernants, a favorisé l’émergence de professionnels de la politique (un champ politique, aux logiques de recrutements spécifiques, dont l’enjeu est la conquête et l’exercice du pouvoir)

3)L’ordre politique démocratique est rendu légitime par la socialisation des individus (famille, école) et la production d’une « opinion publique » (qui « fait parler » les représentés aujourd’hui par les sondages)

Page 5: Les élections municipales et cantonales

La logique de l’élection1/ Sur le territoire français, la population se divise en 2 :

population autorisée à voter / non autorisée. «en âge de » … et autres conditions légales

(dont nationalité !)

2/ La population autorisée à voter se divise en 2 : population inscrite / non inscrits. ± connue et étudiée

3/ La population inscrite (les « inscrits ») se divise en 2 :

. participants ou votants / abstentionnistes4/ La population participante (les « votants ») se divise en 2 :

. bulletins « exprimés » / « nuls et blancs »5/ La population qui s’est « exprimé » se décompose en ≠ « électorats  »

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Les populations dans l'élection

Electorat A Electorat B Electorat C ...

Bulletins exprimés Bulletins Nuls et Blancs

Votant Abstentionniste

Inscrite Non inscrite

Autorisée à voter Non autorisée à voter

Population "française"

Page 7: Les élections municipales et cantonales

Ce qui compte (ou pas)dans le commentaire électoral

• Ce qui compte : – la participation/abstention, mais rapportée

aux inscrits (« le » chiffre de l’abstention)• ≠ aux Etats-Unis

– les électorats, mais rapportés aux exprimés (« le » résultat de X ou Y)

• Et jamais aux inscrits ?

• Ce qui ne compte pas : – les non-inscrits (taux de participation…)– les blancs et nuls (idem + électorats)

• Sont oubliés : les mal inscrits ; les résultats bruts (sans pourcentage) ; les « changements de base » (la question du dénominateur)

Page 8: Les élections municipales et cantonales

L’abstention aux présidentielles

• 1965 1969 1974 1981 1988 1995 2002 2007

1er tour• 15,2 22,4 15,8 18,9 18,6 21,6 28,4

16,22nd tour

• 15,7 31,1 12,7 14,1 15,9 20,3 20,3 16Différence

• +0,5 +8,7 -3,1 -4,8 -2,7 -1,3 -8,1 -0,2

Page 9: Les élections municipales et cantonales

L’abstention aux législatives

• 19861988 1993 1997 2002 2007

1er Tour• 21,5 34,3 30,8 32 35,6 39,5

2nd Tour • - 30,1 32,4 28,9 39,7 39,3

Différence• -4,2 +1,6 -3,1 +4,1 -0,2

Page 10: Les élections municipales et cantonales

L’abstention aux municipales

• 1959 1965 1971 1977 1983 1989 1995 2001

1er Tour • 25,2 21,8 24,8 21,1 21,6 27,2 30,6

32,62nd Tour

• 26,1 29,2 26,4 22,4 20,3 26,9 30 31

Page 11: Les élections municipales et cantonales

L’abstention aux cantonales

1 T 1T ba2Tbal

• 1976 = 34,6 36,3 32,3 • 1979 = 34,5 36 34,6 • 1982 = 31,6 32,8 29,8 • 1985 = 33,3 33,8 33,7 • 1988 = 50,9 54,1 53 • 1992 = 29,8 30,3 38 (régio =

29,8)• 1994 = 39,6 40,9 41,2 • 1998 = 39,5 40,3 45 (régio = 41,2)• 2001 = 34,5 36,2 43,8 (muni = 32,6)• 2004 = 35,9 36,5 35,5 (régio = 37,8)

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Municipales 2001 2nd tourInscrits - Votants - Exprimés - Vainqueur

• Marseille : 411 000 - 185 000 - 178 000 - 86 000– Gaudin = 21 % ins / 49 % expr

• Lyon : 218 000 - 143 000 - 138 000 - 67 000– Collomb = 30 % ins / 49 % expr

• Toulouse : 205 000 - 136 000 - 131 000 - 72 000– Douste-Blazy = 35 % ins / 55 % expr

• Strasbourg : 124 000 - 79 000 - 67 000 - 39 000– Keller = 31 % ins / 50 % expr

• Montpellier : 111 000 - 61 000 - 58 000 - 33 000– Frêche = 30 % ins / 56 % expr

• Amiens : 74 000 - … - 40 000 - 20 000– De Robien = 27 % ins / 58 % expr