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Pratique de la langue : Introduction : Les figures de style font partie du processus du langage. Elles facilitent l’expression de l’opinion et la manifestation des sentiments. Leur étude permet de comprendre la pensée et le style de l’écrivain. On distingue plusieurs catégories I- Les figures de substitution. Elles rapprochent deux éléments qui, ainsi mis en contact, rendent l’expression plus concrète, plus visuelle. Pour cette catégorie, on distingue : 1- La comparaison : Elle est la mise en de deux éléments par un outil de comparaison (comme, tel que, de même…) Exemple : Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « La Beauté », (1857) 2- La métaphore : C’est l’assimilation d’un élément à un autre. Elle unit un comparant et comparé sans outil comparatif. Exemple : Chaque fleur est une âme à la Nature éclose. comparé comparant Gérard de Nerval, Les chimères « Vers dorés » (1854) 3- La métonymie : C’est la façon de désigner un objet ou une idée par une de ses pairs, ou par sa cause, ou par son contenant… Exemple : Boire un verre. 4- L’oxymore : C’est l’expression formée de mots qui naturellement s’opposent. Exemple : Le soleil noir de la mélancolie. Gérard de Nerval, Les Chimères, « El Desdichado » (1843-1854) 5- La périphrase : Groupe de mots qui définit un objet ou un être sans le nommer précisément. Exemple : C’est le géniteur de ses jours= son père. Les figures de style

Les figures de style - SOS ECOLE

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Page 1: Les figures de style - SOS ECOLE

Pratique de la langue :

Introduction :

Les figures de style font partie du processus du langage. Elles facilitent

l’expression de l’opinion et la manifestation des sentiments. Leur étude

permet de comprendre la pensée et le style de l’écrivain. On distingue

plusieurs catégories

I- Les figures de substitution.

Elles rapprochent deux éléments qui, ainsi mis en contact, rendent l’expression plus concrète, plus visuelle. Pour cette catégorie, on distingue :

1- La comparaison : Elle est la mise en de deux éléments par un outil de

comparaison (comme, tel que, de même…) Exemple : Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre.

Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « La Beauté », (1857)

2- La métaphore : C’est l’assimilation d’un élément à un autre. Elle unit un

comparant et comparé sans outil comparatif.

Exemple : Chaque fleur est une âme à la Nature éclose.

comparé comparant Gérard de Nerval, Les chimères « Vers dorés » (1854)

3- La métonymie : C’est la façon de désigner un objet ou une idée par une

de ses pairs, ou par sa cause, ou par son contenant…

Exemple : Boire un verre.

4- L’oxymore : C’est l’expression formée de mots qui naturellement

s’opposent.

Exemple : Le soleil noir de la mélancolie.

Gérard de Nerval, Les Chimères, « El Desdichado » (1843-1854)

5- La périphrase : Groupe de mots qui définit un objet ou un être sans le

nommer précisément.

Exemple : C’est le géniteur de ses jours= son père.

Les figures de style

Page 2: Les figures de style - SOS ECOLE

6- L’allégorie : Elle rend concrète une idée abstraite.

Exemple : Dans le poème « La Beauté », Baudelaire fait parler La Beauté représentée

sous les traits d’une sculpture dominatrice.

II- Les figures d’amplification et d’atténuation

Elles utilisent un vocabulaire qui accentue ou amoindrit ce qui est

évoqué, de façon à modifier la perception normale d’une réalité, d’un

phénomène.

1- L’euphémisme: C’est l’atténuation d’une idée trop choquante.

Exemple : Il n’est plus → Il est mort.

2- L’hyperbole : Emploi des termes exagérés par rapport à ce qu’ils

désignent.

Exemple : Même les aveugles étaient jaloux de la beauté qui inondait

son corps.

3- La litote : Expression atténuée pour faire comprendre plus qu’on en dit.

Exemple :

« Va, je ne te hais point » de Chimène à Rodrigue, dans Le Cid, signifie « Je t’aime

toujours malgré ton acte».

4- La personnification : Elle attribue les qualités humaines à un objet ou une idée.

Exemple : « Hiver, vous n’êtes qu’un vilain ».

Charles d’Orléans, « l’hiver et été », 2005

5- L’accumulation : Elle consiste en l’énumération des termes voisins.

Exemple : Hache, pioche, pelle, scie, rabot, marteau sont des outils de travail.

III- Les figures de confrontation

Elles rapprochent de manière saisissante des termes opposés de façon à

marquer le lecteur.

1- L’antithèse : Elle met ensemble deux éléments contradictoires.

Exemple : « Paris est tout petit C’est là sa vraie grandeur ». Prévert.

2- Le parallélisme : Construction équilibrée de deux éléments mis sur le même plan.

Page 3: Les figures de style - SOS ECOLE

Exemple : Quand je vois les césars, quand je vois leur fortune,

Quand je vois le soleil, et quand je vois la lune.

Jean Racine, Les Plaideurs, III, 3 (1668)

3- Le chiasme : C’est une structure symétrique permettant d’unir ou

d’opposer des éléments.

Exemple : Il succomba vivant et, mort, il m’assassine.

Pierre Corneille, L’Illusion comique, IV, 7 (1639)

4- L’anaphore : Elle répète u mot ou un groupe de mots en tête de phrase,

d’hémistiche ou vers.

Exemple : J’aime, et je veux pâlir, j’aime, et je veux souffrir ;

J’aime, et pour un baiser je donne mon génie.

Alfred de Musset, Poésies complètes, « Nuit d’août » (1840)

Conclusion :

En somme, les figures de style ornementent les propos tout en leur donnant

plus de vigueur. Le texte littéraire devient non seulement un message efficace

mais un objet esthétique.

Exercice à faire.

Exercice : Repérez les figures de style employées dans les phrases suivantes et

donnez leur nom :

1- « Car la poésie est étoile », Victor Hugo.

2- « Je la comparai à un soleil noir », Baudelaire.

3- « ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices », A. Lamartine.

4- « Je m’offre et dis adieu » ; Vauquelin.

5- « Elle avait des beaux cheveux blonds comme une moisson d’août » Ch. Gros.

Page 4: Les figures de style - SOS ECOLE

Littérature :

Introduction :

Dans les textes littéraires, les tonalités correspondent à la vision du monde

propre à l’auteur ou aux personnages, et aux émotions profondes qu’elles

expriment. Il existe plusieurs tonalités.

1- La tonalité comique :

Elle suscite le rire à travers la gestuelle ou l’attitude ridicule d’un ou des

personnage (s).

Exemple : Dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, le jeu de cache-cache

derrière un fauteuil entre le Comte Almaviva et le jeune Chérubin, suscite le rire.

2- La tonalité pathétique :

Elle exprime une souffrance : « pathétique » provient du grec pathos

(souffrance, maladie) que l’on retrouve dans le terme « passion » (douleur

physique ou morale).

Exemple : « Ce mal qu’elle trouvait si insupportable était la jalousie avec toutes

ses horreurs ».

Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves (1678)

3- La tonalité tragique.

La tonalité tragique comporte des termes et des formulations qui revoient aux

champs lexicaux de la douleur, de la mort, de la fatalité.

Exemple : « Je ne demande que la mort. Abandonnée, abandonnée ! Comprends-tu

l’épouvante que cela comporte, abandonnée ? Je ne puis le supporter ».

F. Von Schiller, Les Brigands, (1781)

4- La tonalité lyrique.

Le lyrisme est associé au romantisme ; il exprime des émotions personnelles de

l’auteur. La tonalité lyrique utilise les marques de la 1ère personne avec le

pronom personnel « je » (« me », « moi ») et ses déterminants possessifs

Les tonalités

Page 5: Les figures de style - SOS ECOLE

« mon/ma/mes), les interjections et les interrogations rhétoriques exprimant

l’étonnement et la force des sentiments.

Exemple : « J’ai crié ma misère, hélas ! à voix trop haute ».

Alphonse de Lamartine, « Epitre à Félix Guillemardet » (1837)

5- La tonalité épique.

Issue du genre antique de l’épopée, la tonalité épique exprime le courage,

le sens de l’honneur. Elle met en scène des conflits familiaux ou nationaux,

batailles, événements historiques ou légendaires.

Exemples :

La bataille de Waterloo évoquée par Victor Hugo dans Les Misérables, 1862.

« La bataille est merveilleuse et pesante. Olivier et Roland frappent vigoureusement(…)

Les païens meurent à milliers et à cents. »

La Chanson de Roland (extrait du XIè siècle), Gallimard (1939)

6- La tonalité didactique

Du grec diadktikos, la tonalité didactique est liée au domaine de la

connaissance c’est-à-dire désigne ce qui est enseigné.

Exemple : Les fables de La Fontaine ont une visée didactique puisqu’elles

contiennent une leçon de morale.

7- La tonalité fantastique

Elle évoque l’imagination, l’irréel. La tonalité fantastique cherche à faire naître

l’angoisse avec des personnages surnaturels évoluant dans un univers coupé

du réel et admis comme tel.

Exemples :

La sorcière dans Blanche Neige.

Conclusion : En somme, un texte littéraire suscite diverses émotions touchant

la sensibilité du lecteur.

Page 6: Les figures de style - SOS ECOLE

Exercice à faire : Déterminez la tonalité de chacune des phrases ci-dessous.

1- « ô faiblesse des mortels !ô enfance du cœur humain qui ne vieillit

jamais… ». F. R. De Chateaubriand.

2- « J’ouvris alors le robinet brusquement. Et un jet de sang gicla dans le

lavabo ». J. Sternberg.

3- « Ciel ! que vais-je lui dire ? Et par où commencer ? J. Racine, Phèdre.

4- « Et jamais je ne meurs, et jamais je ne ris ». Baudelaire.

« On ne sait jamais bien commander que ce qu’on sait exécuter soi-

même ». J. – J. Rousseau, Emile.

Page 7: Les figures de style - SOS ECOLE

Exercice littéraire :

Introduction

Le mot dissertation vient du latin dissertatio signifiant « traité, étude ». Le verbe disserter est emprunté au latin dissertare, lui-même fréquentatif de disserere, signifiant « enchaîner à la file des idées », d’où « exposer » et « discuter, raisonner sur ». Ce mot est construit à l’aide du préfixe dis- et du radical serere signifiant « entrelacer, tresser », « joindre, enchaîner, unir ». Une dissertation, c’est donc un raisonnement ordonné d’idées qui s’enchaînent. L’exercice est assez codifié. Le respect d’un certain nombre de règles et de normes peut apparaître, dans un premier temps, comme une contrainte, mais, au-delà du corset de la forme, l’exercice offre en réalité une grande liberté, dans la mesure où c’est avant tout un raisonnement personnel qui est attendu.

I- Formes de la dissertation

Imposé à l’élève par le professeur ou le jury d’examen, le sujet de dissertation peut prendre deux formes : - la forme d’une question.

Exemple : Sujet : La télévision participe t-elle à l’élévation du niveau de culture des adolescents ?

- la forme d’une citation. Exemples :

Sujet1 : Cioran écrit : «Un livre doit remuer les plaies, en provoquer même. Un livre doit être un danger »

Qu’en pensez-vous ? Sujet2 : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Commentez cette affirmation de Voltaire.

II- Les étapes d’une dissertation

A- La compréhension du sujet

- Lecture plus d’une fois du sujet ;

- Identification du thème (de quoi parle t-on dans le sujet ?)

- Repérage et explication des mots ou expressions-clés du sujet ;

- Reformulation du sujet ;

La Dissertation

Page 8: Les figures de style - SOS ECOLE

- Définition du problème posé par le sujet ;

- Proposition de la problématique ;

- Examen de la consigne pour l’identification du plan.

Exercice d’application :

Sujet2 : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Commentez cette affirmation de Voltaire.

Compréhension du sujet

1- Le thème traité dans le sujet est le « travail »

2- Explication des mots ou expressions-clés.

Travail : activité rémunératrice qui permet à l’humain de répondre à ses

besoins quotidiens.

Eloigne de nous : écarter de, mettre à l’abri ou hors de.

Trois grands maux : trois difficultés.

L’ennui : problème qui cause une grosse contrariété.

Le vice : disposition ou penchant naturels à faire le mal.

Besoin : nécessité, envie de satisfaire un désir.

3- Reformulation du sujet

Le travail occupe l’homme et l’épargne de l’oisiveté, lui procure ce dont

il a besoin pour son existence.

4- Problème posé

L’intérêt ou l’importance du travail dans l’existence humaine.

5- Problématique

Dans quelle mesure le travail est-il bénéfique à l’homme ?

6- Examen de la consigne

Commentez cette affirmation de Voltaire→ Plan explicatif (Pas d’antithèse)

Exercice à faire

Etudiez les différentes étapes de la compréhension du sujet à partir du sujet ci-

dessous :

Sujet : La télévision participe t-elle à l’élévation du niveau de culture des adolescents ?

Page 9: Les figures de style - SOS ECOLE

B- Le plan ou la recherche des idées .

Le plan permet de dégager ce qui fait la cohérence des informations

recueillies. Il structure la réflexion et guide la rédaction. Le plan de rédaction

expose l’organisation du texte en fonction des intentions du candidat. Il permet

de préciser l’orientation de son texte, d’identifier le fil conducteur de son

exposé, d’éviter les digressions et les commentaires hors propos.

La recherche des idées s’établit au brouillon dans le respect d’une démarche

claire et logique. Elle s’organise en deux ou trois parties. Chaque partie repose

sur une idée directrice et comporte deux ou trois sous-parties correspondant à

deux ou trois arguments venant justifier l’idée directrice. A chaque argument

sera associé un (ou plusieurs) exemples.

Le plan doit impérativement être équilibré (une partie ne doit pas être

beaucoup plus longue qu’une autre).

Schématiquement, le plan se présente comme suit :

PREMIERE PARTIE /LA THESE + IDEE GENERALE

§1 :alinéa+connecteur logique+argument+connecteur+exemple+conclusion partielle.

§2 :alinéa+connecteur logique+argument+connecteur+exemple+conclusion partielle.

§3 : alinéa+connecteur logique+argument+connecteur+exemple+conclusion partielle.

PHRASE DE TRANSITION : Phrase qui relie une partie à une autre. Elle conclut celle qui

s’achève (thèse/première partie) et introduit la suivante (antithèse/deuxième partie).

DEUXIEME PARTIE/L’ANTITHESE + IDEE GENERALE

§1 :alinéa+connecteur logique+argument+connecteur+exemple+conclusion partielle.

§2 :alinéa+connecteur logique+argument+connecteur+exemple+conclusion partielle.

§3 : alinéa+connecteur logique+argument+connecteur+exemple+conclusion partielle.

PHRASE DE TRANSITION : Phrase qui relie une partie à une autre. Elle conclut celle qui

s’achève (antithèse/deuxième partie) et introduit la suivante (synthèse/troisième partie).

TROISIEME PARTIE OU SYNTHESE + IDEE GENERALE

Cette partie réconcilie les parties opposées c’est-à-dire la thèse et

l’antithèse. (Cas du plan dialectique)

Page 10: Les figures de style - SOS ECOLE

Exercice d’application :

Sujet2 : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Commentez cette affirmation de Voltaire.

Attention : Contrairement au plan dialectique, le plan explicatif se limite

qu’à appuyer ou soutenir le point de vue de l’auteur à travers un

enchainement logique d’arguments.

Le plan ou la recherche des idées

Le travail est une activité bénéfique pour l’homme.

Argument 1 : Le travail est un acte social.

Exemple : Entraide entre travailleurs, amitié…

Argument 2 : Le travail épargne contre certaines conduites à risques.

Exemple : Occupé tous les jours, le travailleur ne peut être tenté à commettre

des actes répréhensibles tels que le vol, le meurtre, le viol

Argument 3 : Le travail met à l’abri du besoin.

Exemples : Le salaire permet au salarié de se nourrir, se vêtir, se soigner, se

loger…

Paul Doumer affirme : « Le travail est créateur de vertu »

Argument 4 : Le travail offre le prestige social.

Exemple : Les travailleurs bénéficient d’une considération sociale et familiale.

Exercice à faire

Faites la recherche des idées à partir du sujet ci-dessous :

Sujet : La télévision participe t-elle à l’élévation du niveau de culture des adolescents ?

III- Les parties d’une dissertation.

La dissertation se rédige en trois parties :

1- L’introduction.

Une introduction remplit les fonctions suivantes :

Page 11: Les figures de style - SOS ECOLE

La phrase d’appel ou l’amorce ou la situation du sujet : il s’agit

d’une phrase générale (et non pas d’une généralité (un cliché)) ayant un

lien avec le sujet. Évoquer, par exemple, le contexte littéraire et / ou

historique- partir de la définition du thème du sujet- bref, il s’agit

d’intéresser le lecteur.

La reprise du sujet : si la citation est courte, reproduisez-la sans aucune

modification puis expliquez-la. Si elle est trop longue, reformulez-la

directement, en expliquant le propos de l’auteur, sans lui faire dire ce qu’il

ne dit pas.

La problématique : Il s’agit de préciser la façon dont vous envisagerez

de répondre au sujet, sous la forme d’une seule question voire deux (on

évitera les cascades de questions qui diluent le sujet).→ : « On peut se

demander dans quelle mesure il est vrai que… », « En quoi le… », « Faut-il

admettre que…. Ne faut-il pas au contraire… »… (par exemple)

L’annonce du plan : Annoncez brièvement les deux ou trois grandes

parties de votre plan, en explicitant leurs liens logiques.→ « après avoir

étudié… nous verrons par la suite… pour finir par… »/ « la réponse à cette

question ou à ces questions commande que nous examinons d’abord…pour

ensuite… et enfin… »/ « Répondre à ces/cette question(s) telle sera notre

préoccupation au cours de notre devoir »…

Exercice d’application

Sujet2 : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le

besoin ». Commentez cette affirmation de Voltaire

Rédaction de l’introduction

Introduction no1

Le péché originel commis par Adam et Eve contraint le bon Dieu de les

renvoyer du paradis terrestre en disant : « Tu mangeras ton pain à la sueur de

ton front ». C’est dire qu’au commencement, le travail est assimilé à une

punition. Or, de nos jours, le travail s’apparente plus à une source de bonheur.

C’est ainsi que Voltaire, figure de proue des Lumières, partage avec bonheur

cette conception du travail en ces termes : « Le travail éloigne de nous trois

grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». En clair, le travail occupe l’homme

et l’épargne de l’oisiveté, lui procure ce dont il a besoin pour son existence. Dans

Page 12: Les figures de style - SOS ECOLE

quelle mesure le travail est-il bénéfique à l’homme ? Notre tâche consistera à

donner les raisons pour lesquelles le travail est bénéfique à l’être humain.

Introduction no2

Le travail est une activité rémunératrice qui permet à l’homme de répondre

à ses besoins vitaux. Il est très bénéfique pour lui. C’est ainsi qu’abordant dans

le même sens, Voltaire affirme : « « Le travail éloigne de nous trois grands

maux : l’ennui, le vice et le besoin ». En d’autres termes, le travail occupe

l’homme et l’épargne de l’oisiveté, lui offre tout ce qu’il désire. En quoi le travail

est-il important pour l’homme ? La réponse à cette question commande à ce

que nous donnons les raisons pour lesquelles le travail est utile pour l’homme.

Exercice à faire

Rédiger une introduction à partir du sujet ci-dessous :

Sujet : La télévision participe t-elle à l’élévation du niveau de culture des adolescents ?

2- Le développement

Le développement représente environ 80 % du texte. Cette partie condense

toutes les informations pertinentes au sujet et expose le détail des idées. Les

idées ne sont pas transmises pêle-mêle. Le développement consiste en une

présentation ordonnée des éléments de contenu. Il a une direction, un ordre

logique. C'est ce qu'on appelle la progression.

Il se compose de trois grandes parties. Chacune de ces grandes parties se

compose de trois sous-parties ou paragraphes. Chaque paragraphe débute par

un alinéa. On saute une ligne entre les différentes parties.

Il est vivement conseillé d’écrire des phrases de transition : elles

permettent de lier les différentes grandes parties de votre devoir. Les phrases

de transition concluent la partie et annoncent celle qui suit.

Exercice d’application

Sujet2 : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le

besoin ». Commentez cette affirmation de Voltaire

Page 13: Les figures de style - SOS ECOLE

Rédaction du développement

Le travail est une activité bénéfique pour l’homme.

D’abord, le travail est un acte social en ce qu’il rapproche les individus. En

effet, il crée entre salariés des liens de proximité certains. Les barrières entre

eux se brisent au profit de l’unité ou la solidaire. Par exemple, il n’est rare de

voir les travailleurs d’une même entreprise manifester leur soutien à un des

leurs se trouvant dans une situation difficile telle que la perte d’un parent ou le

cas d’une maladie. De même, des amitiés solides, dépassant parfois les liens

familiaux, se tissent entre individus appartenant dans une même corporation ou

entreprise. Le travail est donc un vecteur de raffermissement des liens sociaux.

De plus, le travail épargne des comportements à risques. Il transforme la

mentalité humaine autant qu’il lutte contre tout acte blâmable par la société.

Ainsi, occupé tous les jours par le travail, salarié ne dispose d’aucune marge pour

commettre l’irréparable (vol, viol, meurtre…) ; il sort tôt le matin, souvent rentre

le soir fatigué et n’aspire qu’au repos. Par conséquent, le travail protège contre

certains agissements pouvant être nuisibles à autrui ou à la société.

Par ailleurs, le travail met à l’abri du besoin. Autrement dit, il offre toute la

garantie de répondre efficacement aux exigences qui rythment le quotidien de

l’homme. Pour autant, le travail s’apparente à une forme d’outil qui vainc toute

difficulté pouvant surgir au cours de l’existence humaine. C’est ainsi que grâce

à son salaire, le travailleur peut se nourrir, se loger, se vêtir, payer la scolarité

de ses enfants… vivre décemment. S’inscrivant dans la même logique, Paul

Doumer note : « Le travail est créateur de vertu ». Ce qui revient à dire que le

travail est producteur du bien. De ce fait, le travail permet au salarié de vivre

aisément.

Enfin, le travail procure le prestige social. Assurément, le travailleur est

observé par la société comme un être à part, bénéficiant d’une crédibilité. Sa

parole compte dans toute circonstance. En Afrique voire ailleurs, dans les

familles, les travailleurs sont auréolés d’un vrai privilège. Ils prennent des

décisions au sein des familles qui ne souffrent d’aucune contestation de la part

des autres membres n’ayant pas un travail. Aussi, le gain mensuel offre t-il au

travailleur la possibilité, dans le contexte africain surtout, d’être polygame s’il le

Page 14: Les figures de style - SOS ECOLE

veut, renforçant davantage son prestige dans la société. Par voie de

conséquence, le travail donne de la considération familiale et sociale à l’homme.

Exercice à faire : Rédigez le développement pour le sujet suivant.

Sujet : La télévision participe t-elle à l’élévation du niveau de culture des adolescents ?

3- La conclusion

Elle représente environ 10 % du texte. La conclusion clôt le sujet et

comporte les étapes suivantes :

- La récapitulation ou le bilan du développement : résumer

succinctement en deux ou trois phrases les conclusions essentielles de

chaque partie du développement. Une conclusion démarre toujours un

connecteur logique conclusif : en définitive, en conclusion, en somme,

tout compte fait, en fin de compte, finalement…

- La prononciation ou le point de vue personnel du candidat : il s’agit de

faire un choix, de s’aligner derrière une thèse, d’indiquer le point de vue

que l’on privilégie, l’explication que l’on retient finalement en utilisant des

expressions telles que : nous pensons que/ nous concluons que/ nous

partageons le point de vue de/ nous sommes de même avis que…

- Elargissement du sujet ou débat : Il est moins indispensable que les

deux parties précédentes et permet de montrer que la réponse donnée

n’épuise pas le problème du sujet. On peut élargir par une question

découlant de la réponse qu’on vient de donner.

Exercice d’application : Rédigez une conclusion pour ce sujet.

Sujet2 : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le

besoin ». Commentez cette affirmation de Voltaire

Rédaction de la conclusion

En somme, le travail est une activité rémunératrice qui revêt d’une utilité

certaine pour toutes celles ou tous ceux qui l’exercent. Il participe en leur

protection sociale tout en leur conférant dignité et autonomie. Nous partageons

entièrement le point de vue de Voltaire sur l’impact positif du travail dans la

construction sociale de l’humain. Pour autant, faut-il ignorer l’incidence nocive

que l’exercice du travail peut avoir sur celle ou celui qui l’accompli ?

Page 15: Les figures de style - SOS ECOLE

Exercice à faire : Rédigez la conclusion pour le sujet suivant.

Sujet : La télévision participe t-elle à l’élévation du niveau de culture des adolescents ?

Sujets d’entrainement de la dissertation. Sujet 1 : D’après Pierre Massé, le bonheur consiste à savoir « mettre par instants le

monde entre parenthèses ». Partagez-vous ce point de vue ? (Classe de première)

Sujet 2 : La jeunesse actuelle s’estime peu satisfaite du monde des adultes.

Qu’est-ce qui, selon vous, explique ce malaise ? Illustrez vos propos par des

exemples précis. (Classe de seconde)

Sujet 3 : Dans Sous l’orage, Seydou Badian écrit : « Aujourd’hui, il faut être instruit

pour être respecté ». Etes-vous entièrement de cet avis ? (Classe de seconde)

Sujet 4 : « Les œuvres vivantes sont celles qui, à travers les siècles, continuent d’éclairer

ou d’émouvoir » affirme Antoine Adam. Qu’en pensez-vous ? (Classe de première)

Sujet 5 : Georges Sand écrit : « Un livre a toujours été pour moi un ami, un consolateur

éloquent et calme ». Expliquez puis commentez cette réflexion. (Classe de première)

Sujet 6 : « Un livre doit remuer les plaies, en provoquer même. Un livre doit être un

danger » déclare Cioran. Commentez puis discutez ces propos. (Classe de première)

Sujet 7 : Dans Regards sur le monde actuel, Paul Valéry écrit : « Le travail est un

moyen de vivre, rien de plus ». Que vous inspire cette réflexion ? (Classe de seconde)

Notes bibliographiques.

Séraphin Assonguo Sonwah, Guide pratique des exercices littéraires, Mondoux EDITIONS,

Juillet 2016.

J.C Pouzalgues (sous dir.), Français, Méthodes et techniques, Paris, Nathan, 1995.

Français en seconde, Paris, EDICEF.

Histoire littéraire :

Introduction :

Le XVIè siècle

Page 16: Les figures de style - SOS ECOLE

La première moitié du XVIè siècle est jalonnée en France par les guerres

contre l’Italie où la noblesse découvre une richesse et un raffinement qui

contrastent avec ses châteaux vieillis, sombres et sans confort ; avec la vie

austère de la cour, sa poésie et ses chansons des gestes devenues très

conventionnelles. Le modèle italien représente, en revanche, la lumière, le

renouveau : la Renaissance. La seconde partie du siècle sera marquée par la

progression des idées de la Réforme et par les guerres de religion.

I- La Renaissance :

Le mot « Renaissance » suggère l’idée d’un nouveau départ, d’une

rénovation. Au XVè siècle en Italie, au XVIè siècle en France apparait un courant

d’aspirations nouvelles en réaction contre les idées et les mœurs du Moyen Age.

Ce courant est accompagné par un certain nombre des découvertes :

- La découverte du Nouveau Monde par les européens : les voyages de

Colomb, Vasco de Gama, Magelan…

- Les découvertes scientifiques :

Gutenberg découvre l’imprimerie (vers 1450), permet une large

diffusion des œuvres et connaissances ;

Copernic décrit le double mouvement des planètes sur elles-mêmes

et autour du soleil ;

Ambroise Paré en pratiquant la dissection, apprend à connaitre

l’anatomie et fait faire ses premiers pas à la chirurgie moderne…

Sur le plan littéraire et artistique, c’est en Italie que la Renaissance se manifeste

d’abord.

La Renaissance italienne a touché l’architecture et les arts décoratifs aussi

bien que la littérature, la peinture et la sculpture. Après les guerres d’Italie, de

retour en France, les français s’efforcent à reconstituer autour d’eux un cadre

luxueux et raffiné. C’est l’époque de la construction du château de la Loire. Le

roi François Ier fait venir à la cour des peintres comme Léonard de Vinci,

Benvenuto Cellini… et poètes afin d’encourager les lettres et les arts.

II- L’Humanisme.

Page 17: Les figures de style - SOS ECOLE

Ce courant recommande la lecture des chefs-d’œuvre de l’Antiquité

grecque et latine. Certains humanistes se passionnent pour le texte hébreu de

la Bible en retournant aux textes d’origine. Ils veulent développer l’esprit de

libre examen contre la méthode d’autorité prônée dans les Universités et à la

Sorbonne (faculté de théologie) et intitulent leurs cours « lettres d’humanités ».

Par « humaniste », il faut donc entendre « un homme instruit sachant le grec

et le latin », la base de la connaissance car la maitrise de ces deux langues

permettait de découvrir les œuvres de l’Antiquité littéraires, scientifiques et

philosophiques.

L’humanisme s’attache à cultiver toutes les facultés de l’homme : élégance

morale, politesse, courtoisie, idéal de sagesse, philosophie de la vie.

En littérature, on assiste à une rénovation des genres : l’esprit critique et l’attrait

pour une religion libérale apparaissent dans les contes de Rabelais ; la poésie

connait une véritable révolution avec les poètes de la Pléiade (réunion de 7

poètes en autres Pierre de Ronsard, Joachim Du Bellay… à l’initiative du roi Henri

II) pour la défense de la langue française par rapport au latin et la création d’un

nouveau langage poétique. En revanche, l’essai trouve une nouvelle vigueur

grâce à Montaigne.

III- La Réforme :

Née en Allemagne, le Réforme bouleverse l’Europe et donne naissance aux

églises protestantes. Martin Luther (1483-1546) dénonce les trafics financiers

de l’église catholique qui tente de monnayer le salut des âmes. Pour Luther, qui

voudrait retrouver la ligne stricte de l’église primitive, seule la foi peut sauver

l’homme. Bien que combattue par Charles Quint et le Pape, sa doctrine se

propage dans toute l’Allemagne.

En France, l’esprit de la Réforme se manifeste par :

- l’évangélisation : mouvement qui prône, dans le sillage de l’humanisme,

le retour aux écritures (la Bible comme seule source authentique des

croyances chrétiennes, rejetant les textes postérieurs à celle-ci ainsi que

les commentaires qui en sont faits). Parallèlement, la traduction en

français de la Bible est rendue possible grâce à l’imprimerie qui en favorise

la diffusion ;

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- le renouvellement religieux apporté par la Réforme ne prend pas en

France la Réforme luthérienne mais s’inspire des idées de Calvin (1509-

1564), « le pape de Genève » dont la théorie de prédestination affirma

que Dieu est le seul maitre du salut de l’homme et que la grâce n’est donc

accordée qu’à ses élus ; sa doctrine et sa morale se caractérisent par une

extrême austérité.

IV- Et le français devient la langue nationale en France.

1529 : fondation du collège royal, le futur collège de France. Dans une

institution indépendante du pouvoir ecclésiastique, fondée par le roi François

Ier sur les conseils de Guillaume Budé, les humanistes font des traductions de

nombreux chefs d’œuvres ;

1539 : par l’ordonnance de Villers-Cotterêts, le français devient obligatoire (à

la place du latin) pour tous les actes officiels et les procédures de justice ;

1549 : Du Bellay publie Défense et illustration de la langue française, manifeste

pour le renouvellement de la langue et des genres poétiques.

V- Les guerres de religion

Après le règne de François Ier, la répression systématique des idées

protestantes par le pouvoir puis l’affaiblissement de l’autorité royale amènent

catholiques et huguenots (partisans du calvinisme, surnommés par les

catholiques) à se battre pour la conquête du pouvoir.

Durant la moitié du siècle, de 1562 à 1598, huit guerres séparées par des

trêves fragiles ensanglantent le pays. Batailles, complots et massacres se

succèdent. La nuit de Saint-Barthélemy (du 23 au24 aout 1572), durant laquelle

3000 protestants furent massacrés à Paris restera dans l’histoire comme le

symbole de l’intolérance religieuse.

L’arrivée au pouvoir, en 1589, d’Henri IV (qui dut abjurer le protestantisme

pour échapper à la Saint-Barthélemy) va pacifier et réorganiser la France : Henri

IV entreprend, en effet, de restaurer le pouvoir royal et de rénover l’industrie

après avoir rétabli la paix religieuse en 1598, date à laquelle est signé « l’édit de

Nantes », texte qui accorde la liberté de religion à tous les français. Mais, à

l’aube du XVIIè siècle, en 1610, Henri IV est assassiné par Ravaillac.

Page 19: Les figures de style - SOS ECOLE

Conclusion

Tout compte fait, le XVIè siècle est marqué par de nombreuses découvertes.

Il prône un retour aux textes anciens, ceux de l’Antiquité. Aussi, se caractérise

t-il par l’intolérance religieuse, responsable de nombreuses guerres de religion

meurtrières entre catholiques et protestants.

Exercice à faire

Faites des recherches (sur internet) sur l’organisation sociale de la France au

cours de ce siècle.

Notes bibliographiques.

Français en seconde, Paris, EDICEF

Terres littéraires français 2de (sous dir.), Hatier, Paris 2006, P.P 158-171.

Français 1ère Echo des lettres (sous dir.), Belin, Paris, 2016.

Littérature, français, classes des lycées, Paris, Nathan.

Littérature :

I- Naissance de la nouvelle

Au XIIIè siècle, le Lai, conte en vers, a déjà toutes les caractéristiques de la nouvelle :

La nouvelle

Page 20: Les figures de style - SOS ECOLE

- brièveté narrative opposée à l’ampleur du roman ; - peu de personnages, resserrement sur une seule intrigue ; - thèmes lyriques : amour et intimiste ; - fin surprenante : la « chute ».

Exemple : Le Lai de l’ombre de Jean Renart (XIIIè siècle) raconte l’histoire d’amour entre un chevalier et sa dame, qui se termine par une sublime déclaration amoureuse.

Au milieu du IVè siècle, l’italien Boccace écrit le Décaméron. En effet, il raconte l’histoire de sept femmes et trois hommes qui se réfugient dans une demeure pendant la peste de Florence. Dix jours durant, chacun raconte quotidiennement une histoire, ce qui donne un recueil de cent nouvelles marquées par les registres comique et tragique, et une galanterie abordant la sexualité.

Mais c’est seulement au XIXe siècle que le genre s’épanouit véritablement. Edgar Poe propose dans ses études critiques une des premières théories du genre. Le récit bref (tale en anglais qui signifie « conte ») :

doit s’articuler autour d’une idée principale (qui n’est jamais explicitement dévoilée jusqu’au dénouement) ;

exclut les longues descriptions, ainsi que la trop grande diversité des situations ;

obéit à l’unité d’effet sur le lecteur (« Aucun mot ne devrait être écrit qui ne contribue pas […] à la préparation du dénouement, ou du renforcement de l’effet. »)

Ses Histoires extraordinaires (1839), traduites par Charles Baudelaire en français, comprennent des chefs-d’œuvre comme Double Assassinat dans la rue Morgue (1841), considéré comme la première nouvelle policière.

En France, au XIXe siècle, les écrivains réalistes et naturalistes affectionnent ce genre. Ils utilisent cependant parfois le nom de « contes » pour qualifier leurs récits. Guy de Maupassant publie de nombreux recueils, notamment la Maison Tellier (1881) et les Contes de la bécasse (1883). Certaines de ses nouvelles, comme le Horla (1887) sont des nouvelles fantastiques.

II- Définition de la nouvelle:

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La nouvelle est un genre littéraire. On peut la définir comme un petit récit de

fiction en prose. C’est un récit court, offrant un nombre restreint des

personnages.

III- La Forme de la nouvelle.

La nouvelle se différencie du roman par son volume bref. Sa longueur peut varier de quelques lignes à plusieurs dizaines de pages. Elle peut emprunter toutes les formes (narration, monologue, journal intime…) et tous les styles (réaliste, poétique, humoristique, policier, fantastique…). Contrairement au conte dont l’imaginaire est apparenté au merveilleux, la nouvelle emprunte ses sujets à la réalité et au présent.

Exemple : Dans Boule-de-suif, Guy de Maupassant dépeint la réalité de la vie et souligne la cruauté des personnages qu’il met en scène.

IV- Ses principales caractéristiques

Traditionnellement, la nouvelle se caractérise par une unité d’intrigue et par un petit nombre de personnages ;

Elle est souvent construite en vue d’une fin (d’un dénouement) bien préparée ;

Elle comporte une entrée en matière rapide, à la différence des romans traditionnels, tels les romans d’Honoré de Balzac, qui comportent une exposition plus détaillée ;

La description des personnages et les indications concernant le lieu, l’époque ou le cadre social se réduisent souvent à quelques traits marquants

Conclusion

En définitive, la nouvelle est un récit qui se singularise par sa brièveté contrairement au roman qui s’étend à des proportions plus importantes.

Exercice à faire

Après lecture, faites le résumé (une demie page) de la nouvelle « Un voyage

pour rien » dans Chroniques congolaises de Jean Baptiste Tati Loutard.

Par : NZOMAMBOU

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Notes bibliographiques.

Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Terres littéraires français 2de (sous dir.), Hatier, Paris 2006, P.P 158-171.

Français 1ère Echo des lettres (sous dir.), Belin, Paris, 2016.

Jean Baptiste Tati Loutard, Chroniques congolaises, Paris, L’Harmattan, 1992.