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Bulletin
Septembre 2013
Dans ce numéro : Édito : Pages 2 - 5 Les forêts de l’histoire
Page 6 - 7 Brèves d’actualités
Page 8 - 9 Les voitures électriques
Pages 10 Nos futurs sponsors
Page 11 Agenda MNE
A ne pas manquer : La journée porte-ouverte au Jardin-Verger de Massonges samedi 21 septembre à 14h30.
Chères lectrices et lecteurs,
Nous avons respecté la (bio)diversité dans nos articles de ce numéro de septembre ! Il n'y a en effet pas tellement de rapport entre une analyse des bienfaits et lacunes de la voiture électrique, l'aménagement de notre site internet merci à Marie-Anne Jouron, « service civique », qui y a travaillé pendant plusieurs mois et vient de terminer son mandat, une promenade du conseil municipal des jeunes dans Bar le Duc, un repas trappeur à Massonges et ce que
sont devenues les forêts de la zone rouge de Verdun !!!
Nous aurions pu enrichir encore cette diversité avec nos impressions sur le petit festival contre la grosse poubelle nucléaire de Bure ; sur les hoquets du débat public qui n'arrive pas à voir le jour ; sur la dynamique heureuse qui se joue avec notre association sur Bar le Duc, avec notamment ce « Champ le Prieur », que la municipalité de Bar le Duc a bien voulu nous prêter gracieusement et que nous
allons commencer à aménager, etc.
La nature est souvent plus cool que toutes ces entreprises humaines ! Se prendrait-elle moins au sérieux ? Elle nous a offert cet été une belle quantité et qualité de fruits, des mirabelles à ne plus savoir qu'en faire, des fruits et des légumes nombreux. Pour préparer l’arrière saison, nous vous invitons à venir découvrir et construire des abris pour la faune lors de notre porte-ouverte au Jardin-verger de Massonges le 21 septembre à 14h30. Pour la suite des animations, je
vous laisse regarder le programme !
Meuse Nature Environnement
ECHOLOGIE
~ François
Edito
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ECHOLOGIE Septembre 2013
Les forêts de l’histoire
Verdun et champ de bataille
Les sites de mémoire : une biodiversité insoupçonnée
Galvaudée, la notion de biodiversité a pourtant, depuis 1985, été progressivement
scientifiquement précisée : la biodiversité naturelle, qui nous intéresse aujourd’hui, c'est l’évaluation
du nombre d’espèces végétales et animales autochtones contenues dans un territoire clairement délimité
(habitat, association végétale ou station forestière). La biodiversité s’exprime à tous les stades d’évolution
de l’écosystème (depuis les stades les plus jeunes jusqu’à la phase sénescente) et prend en compte les
interactions des espèces entre elles et avec leur milieu.
Un territoire (presqu’entièrement) dévasté par les bombardements
Les divers témoignages, les récits de guerre ou les
photographies témoignent de l’ampleur de la
catastrophe qui s’est abattue sur l’ensemble des
zones de combat de la grande région de Verdun et
plus particulièrement sur ce qui constitue
aujourd’hui la zone rouge.
Si la plupart des boisements existants avant
1914 furent presque tous éliminés en zone
rouge, certains ont cependant subsisté et on
les retrouve encore aujourd’hui. Les plus
remarquables sont les Jumelles d’Ornes et le
Bois des Caures en Forêt Domaniale de Verdun,
et quelques autres en Forêt Domaniale de Montfaucon et du Morthomme. Mais de nombreuses zones ont
été considérées comme totalement sinistrées. On pourrait citer de nombreux sites en zone rouge rive droite et
gauche, en Argonne (comme le four de Paris ou le butte de Vauquois), dans le Barrois à la Vaux Marie ou
aux Eparges.
Il a été légitime, alors, mais inexact, de parler de « désert biologique ».
La recolonisation biologique s’est faite à partir des réservoirs de biodiversité périphériques,
mais aussi des zones refuges épargnées au cœur même du champ de bataille
Malgré les ravages de la guerre, la réinstallation du tapis végétal a été rapide et s’est
même, parfois, produite pendant le déroulement de la guerre. Plusieurs témoignages font
allusion à la richesse de la flore messicole et herbacée, mais évidemment à ce moment là,
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ECHOLOGIE Septembre 2013
Les forêts de l’histoire
rarement arbustive.
Après le conflit, certaines reconstitutions forestières furent directes, spontanées, sans passer par le
stade arbustif. Le processus de reboisement spontané par cépées a certainement constitué une manière
efficace et à moindres frais de recolonisation forestière dans certaines zones. Après le conflit et avant que l’on
procède au reboisement, l’installation spontanée de la végétation arbustive s’est étendu (aubépines,
cornouillers, ronces, framboisiers, prunelliers…).
On peut donc dire que la recolonisation végétale spontanée fut variée : rejets de souches, installation de
fourrés impénétrables, germination de graines enfouies…
Parallèlement, à cette époque, on constate la multiplication des escargots et des rongeurs (comme le Campagnol roussâtre ou le Mulot à collier), de la Mésange boréale (Heim de Balsac, 1929)… et, par voie de
conséquence, celles des prédateurs de la chaine alimentaire : Buse, Hibou Moyen-Duc, Chat sauvage, ….
Tout cela n’est pas apparu ex nihilo : les quelques zones refuges partiellement épargnées ont
heureusement servi de réservoirs biologiques de recolonisation, surtout pour les espèces « à mobilité
réduite » (plantes, arbres, Sonneur à ventre jaune…), …à une époque où la notion de Trame verte et bleue
n’existait pas encore.
En bouleversant les sols et les paysages et en aménageant des ouvrages militaires,
la guerre a créé quelques nouveaux milieux
Globalement, sur les secteurs des champs de bataille, La guerre n’a rien fait disparaître, mais elle a
fait apparaitre de nouveaux milieux, favorisant les espèces présentes, essentiellement au moins dans un
premier temps les espèces pionnières.
Quelques exemples :
Le Triton à crête : présent avant guerre et rescapé sur quelques zones épargnées, il a tiré profit de zones à
multiples trous d’obus, acceptant là en quelque sorte un milieu de substitution à son milieu naturel (mares et
marécages d’une certaine profondeur), comme sur les secteurs de FroideTerre et Thiaumont.
Le Grand Rhinolophe, espèce prioritaire au titre de la Directive européenne Habitats, au statut de
conservation dit défavorable, présente à Verdun la population la plus importante de lorraine pour la
reproduction (700 adultes en 2005) et l’hibernation (1400 individus à l’hiver 2011/2012). Des populations
favorisées donc, par les ouvrages militaires, mais néanmoins vulnérables aux dégradations des forts et
sapes. La connaissance actuelle des chiroptères est assez bonne pour les espèces qui occupent les ouvrages
militaires mais encore lacunaire pour les espèces forestières. Il y a fort à parier que ces espèces existaient
déjà et occupaient les fissures et cavités naturelles du secteur, plus difficiles à détecter et explorer, mais aussi
plus protégées des dégradations éventuelles.
Les forts rassemblent des milieux présentant une flore diversifiée. Les douves constituent une
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ECHOLOGIE Septembre 2013
Les forêts de l’histoire
véritable gorge, avec un microclimat particulier, et une flore arborée caractéristique des forêts de ravin. La
fréquence des lianes est élevée. Les pelouses, parfois étendues, qui entourent les forts, sont souvent riches
en orchidées. A noter que ces milieux existaient déjà avant 1914, sur les parcours extensifs à moutons.
Certains forts présentent une flore hygrophile dans les trous d’obus inondés. La diversité floristique
rassemblée là est élevée puisque, d’après G.H.Parent (2004) on y relève la présence de plus de 100 espèces.
La flore rupicole (15 espèces de Fougères, 5 de Prêles, selon GH Parent, Galium pumilum, la Linaire
rampante, l’Hieracium murorum…) se retrouve essentiellement sur les ouvrages militaires (forts, casemates,
abris, bunkers…). Ils ont créé, surtout après leur destruction totale ou partielle, des milieux favorables à leur
installation.
Et dans les éboulis calcaires à proximité, la Digitale jaune, la Verge d’or, l’ophrys mouche…
Favorisées après le conflit par l’ouverture des milieux, les orchidées des pelouses se retrouvent
aujourd’hui essentiellement autour des lieux de mémoire entretenus et sur les accotements (Orchis
militaire, pyramidale, Ophrys bourdon, …). Les orchidées forestières, elles, (Néottie Nid d’oiseau, Listère
ovale…) se retrouvent logiquement en sous bois.
Les tranchées et les diverses levées de terre, les bombardements, ont provoqué un phénomène
d’érosion artificielle avec remise à nu du substrat (presque toujours calcaire) et un bouleversement des
horizons pédologiques. Cette altération de la surface des sols a multiplié les micro-milieux (plus secs ou
plus humides) et favorisé des espèces qui colonisent les éboulis (Epipactis atropurpurea…) Un fait important
est la persistance de ce type de phénomène jusqu’à aujourd’hui. On voit le même phénomène dans certaines
coulées d’éboulis autour des forts ou le long des chemins ou voies de chemin de fer comme le Tacot. Et la
forêt d’après 1914 en porte encore les traces.
Une conséquence inattendue, après guerre : Le reboisement des terres agricoles !
Considérées comme impossibles à remettre en état à un coût acceptable- il a été décidé de reboiser
massivement ces terres agricoles, à partir d’Epicea et Pin noir, essentiellement, lesquels ont pu entrainer
l’apparition de quelques espèces floristiques comme la Pyrole à feuilles rondes, le Monotrope hypopitys ou la
Goodyère rampante et ont attiré une faune spécialisée à ce type de boisements résineux, comme la
Chouette de Tengmalm, les Mésanges noire et huppée, le Roitelet huppé... Le reboisement des terres
agricoles : c’est quelques 6000 hectares sur Verdun quand même…
Bien qu’en évolution du fait de la diminution progressive des résineux au profit d’espèces feuillues, le paysage
fait encore apparaître une mosaïque de milieux où les contacts entre pelouses ou friches et les zones
boisées sont nombreuses. Cela a favorisé aussi la présence d’espèces spécifiques à ces lisières.
A la marge :
Quelques espèces floristiques nouvelles sont en fait des introductions qui n’ont parfois
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ECHOLOGIE Septembre 2013
Les forêts de l’histoire
d’autre intérêt que l’esthétique ou l’anecdote, comme la Bermudienne, plante apportée avec le foin destiné
aux chevaux ou les végétaux d’ornement autour des lieux de mémoire ou échappées des villages.
Le cas des arbres fruitiers : On trouve en forêt des semis spontanés de poiriers, pommiers et pruniers issus
des vergers préexistants ou de fruits consommés par les combattants pendant le conflit.
MNE, qui mène depuis de nombreuses années des Opérations Programmées d’Aménagement de Vergers
(OPAV) a implanté en 2006 un verger conservatoire sur le territoire de Fleury à partir notamment de variétés
locales récupérées dans les villages détruits après le conflit par le père de Mme Dreyer à Azannes et greffées
dans le verger familial.
Pour résumer
Les anciens champs de bataille présentent une grande diversité de milieux et micro-milieux des plus
secs aux plus humides, des plus ouverts aux plus fermés, au carrefour biogéographique des domaines
atlantique et continental, et des domaines septentrional et méditerranéen et, par voie de conséquence une
biodiversité importante, sans être toutefois exceptionnelle. Ce qui est exceptionnel, c’est l’histoire des
lieux et son influence sur la qualité et la répartition spatiale de la biodiversité.
Au passage, on peut regretter que cette biodiversité liée ou pas aux bouleversements de la guerre ait été
altérée à partir des années 1960 notamment par la mécanisation et l’intensification des pratiques :
Enrésinement excessif en forêt communale et privée, disparition de zones humides par des drainages
excessifs dans la Woëvre, coupes à blanc, remembrements, mais aussi la création de l’autoroute de l’Est, les
décharges sauvages…
En conclusion, gageons que le promeneur de 2013 va côtoyer une biodiversité dont il ne soupçonnera
peut-être pas toujours la complexité et l’origine.
La nature poursuit avec force sa propre histoire et vient apaiser, peut-être, cette terre martyrisée. Ce lien
intime entre l’homme et la nature, scellé dans le sang et les larmes, mérite qu’on accorde à ces lieux
une attention et une affection particulière.
~ Bernard
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ECHOLOGIE Septembre 2013
Nos brèves d’actualités
Site Internet
www.meuse-nature-environnement.org
Le site internet de Meuse Nature Environnement fête maintenant ses 5 mois de mise en ligne. Retour
sur son parcours.
Depuis son lancement en mai dernier, le site internet est devenu un outil utilisé par les internautes pour se tenir informé des actualités de l’association, de son contexte et des projets en cours et à venir. On dénombre à ce titre, près de 600 visites soit plus d’une centaine par mois. Les visiteurs se rendent en moyenne sur 5 pages, ce qui montre qu’ils trouvent rapidement les informations
cherchées.
Quand on regarde de plus attentivement les statistiques de visites, on remarque que les internautes viennent plus souvent en début de semaine : ils vont voir les actualités et les animations qui seront proposées dans la semaine. Certaines pages restent encore vierges de tout contenu mais cela va être mis en place et surtout, n’hésitez pas à rendre compte de votre avis sur ce que vous lisez ou
souhaitez trouver sur notre site.
Repas trappeur
Le mercredi 31 juillet, à Massonges était organisé le traditionnel Repas Trappeur. Réunis autour d’un feu de bois, nous avons pu participer à cette animation originale ! Un journaliste de l’Est Républicain ainsi qu’une famille s’étaient rendus au verger pour profiter du beau soleil et partager ce moment convivial avec nous. De la préparation du feu, à la cuisson des saucisses et du poivron sur une pierre brûlante en passant par leur assaisonnement, les participants, jeunes et moins jeunes, se sont montrés réceptifs et très curieux du concept. Puis, à l’ombre du grand noyer, nous avons pu profiter d’un peu de fraîcheur pour déguster le dessert, présenter l’association et ce que nous y faisions, avant de partir reprendre nos activités.
~ Antoine
Au 1er plan : les ustensiles du trappeur affamé au grand complet ; un
couteau, une branche de noisetier écorcée et une pierre Au 2nd plan : une saucisse achève sa cuisson sur une pierre plate très chaude
~ Marie-Anne
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ECHOLOGIE Septembre 2013
Visite Nature en ville
Les jeunes redécouvrent la Nature en ville
Les élus du Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) avaient exprimé l'idée d'embellir la ville de Bar-le-Duc. Ils envisageaient que les services de la ville puissent intensifier l'implantation de fleurs. MNE a été sollicitée par l'Office Central de Coopération à l'Ecole (OCCE) pour accompagner cette démarche et animer une sortie sur le thème de "La nature en ville" l'après-midi du 26 juin.
Cette balade fut l'occasion d'observer sur le terrain les importants efforts déjà déployés par la municipalité pour le fleurissement ainsi que les premiers résultats de la dynamique de "gestion durable" des espaces verts. Il était également important de montrer que la flore et la faune sauvages sont bien présentes à travers la cité et qu'elles ne demandent qu'à s'épanouir pour peu que l'on leur laisse des espaces pour le faire. Le Parc de l'Hôtel de ville, les rives de l'Ornain et du Canal des usines ou encore les murs en pierre ont constitué des points d'arrêt permettant de mieux percevoir les divers liens unissant la Nature et l'Homme au sein de la ville de Bar-le-Duc.
Les jeunes ont par exemple découvert les richesses et la fragilité, souvent insoupçonnées, d'un milieu comme le talus ferroviaire qui longe la rue Ernest Bradfer. Nous y avons humé les savoureux arômes de l'Origan et de l'Ail sauvage et observé la floraison compacte et impressionnante de l'Orchis pyramidal, les jolis capitules jaunes des Tanaisies, mais aussi la diversité des insectes floricoles profitant de ce parterre de fleurs sauvages.
Les jeunes ont montré un intérêt certain tout au long de la balade et c'est une première étape encourageante pour qu'ils puissent devenir des ambassadeurs de la nature en ville.
~ Antoine
Un Bourdon à cul blanc, s'étant frayé un passage
parmi les feuilles de Tanaisie, profite du nectar des dernières fleurs de Silène.
Les îlots artificiels implantés de part et d'autre du lit de la rivière,
fauchés en fin de saison, permettent aux oiseaux de nicher beaucoup plus sereinement.
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Elle nous est unanimement présentée par les grands médias comme la solution pour diminuer la pollution
générée par la circulation automobile en ville. Trop beau, trop simple pour être vrai ?
Tellement épatante, la voiture électrique, que dès que l'on en a goûté, on ne peut plus s'en passer ? C'est ce
que déclare un facteur nancéien qui en utilise une pour ses tournées et qui ajoute : il y a un tel silence à
l'intérieur, que je peux écouter la radio ; c'est un homme heureux ! Il faut dire que l’accueil chez les particuliers
est systématiquement chaleureux. « Après le tri, la tournée n’est que du bonheur » ; « Déjà, on diminue la
pollution en ville », explique le directeur de l’établissement courrier de Nancy, et on fait des économies. Une
voiture électrique, c’est 20 % plus cher à l’achat, mais on amortit le coût en deux ans.
Alors ce mode de transport ne présente aucun problème ?
De l'avis de ce facteur lui-même, il y a tout de même un déficit d'autonomie : 140 km en été, la moitié en hiver,
à cause du chauffage notamment ; et plusieurs heures pour recharger les batteries... C'est vraiment une
voiture pour la ville ; il en faut donc une seconde pour de longs trajets.
Il y a aussi la question des bornes : Bruxelles a fixé un standard défendu par les Allemands et de nombreux
constructeurs automobiles. Tous les acteurs de la filière devront s’aligner sur cette norme commune pour les
charges lentes ou semi-rapides.
Bruxelles prévoit d’ici 2020 jusqu’à 8 Millions de bornes de recharge pour voitures électrique au sein de l’UE.
La Commission exige que toutes les voitures en circulation en Europe puissent se brancher sur les bornes de
n’importe quel pays des 26. En France, les prises non conformes au standard allemand devront être
remplacées...
Nettement plus grave : l'impact sur l'environnement, à la construction et lors de son utilisation :
L'Observatoire du nucléaire rappelle qu'un véhicule, électrique ou non, n'est JAMAIS "propre" ou
"écologique", et ce pour quatre raisons principales :
- la construction de tout véhicule nécessite des matières premières et de l'énergie dont l'extraction et la
production ont inévitablement des impacts sur l'environnement.
- tout véhicule motorisé utilise des pièces et éléments extrêmement polluants, en particulier les pneus et les
batteries.
- tout véhicule représente une certaine quantité de déchets lorsqu'il arrive en fin de vie.
- enfin, l'énergie utilisée pour faire fonctionner un moteur est toujours cause de pollution : il s'agit ici de
l'électricité, ce qui renvoie, en France, inévitablement, au problème du nucléaire et de ses déchets...
Les principaux constructeurs de voitures ont eux-mêmes reconnu cet impact négatif sur l'environnement.
Finalement se pose la question du « tout automobile » :
Certes l'automobile est utile, mais son usage est particulièrement sur développé en France.
Rappelons que 3/4 des déplacements automobiles font moins de 5 km. On peut très facilement se
ECHOLOGIE Septembre 2013
La voiture électrique... sans arrières pensées ?!
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ECHOLOGIE Septembre 2013
La voiture électrique... sans arrières pensées ?!
passer d'au moins la moitié des déplacements automobiles pour bon nombre d'entre nous. Si nous regardons
en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Royaume uni : les gouvernements se tournent résolument vers
le vélo ! Dans les pays d'Europe du Nord, il n'y a pratiquement pas de jeunes en voiture ou à moto ou en
scooter. Le vélo est le mode ultra majoritaire.
La question n'est pas d'aimer ou de ne pas aimer la voiture. La question est d'avoir le libre choix de prendre le
mode que l'on veut en toute sécurité. Beaucoup d'entre nous souhaitent supprimer la moitié de nos
déplacements voitures. C'est aux pouvoirs publics de permettre cela. Cela veut dire une diminution de
l'espace public affecté à la voiture, qu'elle soit thermique ou électrique ne change pas la problématique
d'espace. Et dire cela n'est pas être contre l'automobile, c'est en faire une usage raisonné. Si on encourage
cette nouvelle politique, alors ceux qui ont réellement besoin de voitures rouleront mieux.
Toutes les villes du Nord ont fait le choix vélo dans un mode plus qu'ambitieux. En France, nous avons
plusieurs époques de retard. Nous sommes à peine au niveau des néerlandais des années 70 et nous allons
être complètement dépassés par eux. Le reste à vivre des ménages sera beaucoup plus grand chez eux que
chez nous.
En sus, la sédentarité des parents induit la sédentarité des enfants avec tous les problèmes d'obésité massive
aujourd'hui, cardiovasculaires et cancers demain avec un coup exorbitant pour l'assurance maladie et donc
pour les cotisations salariales et patronales. A l'époque où on parle de compétitivité des entreprises, de
diminuer les dépenses sociales, il serait bon tous les jours de faire tout ou partie de nos parcours à vélo. De
nombreuses études montrent qu'un salarié se déplaçant à vélo est beaucoup plus efficace qu'un autre et n'est
jamais malade, est moins stressé, ou plus résistant. Nous sommes le pays au monde qui consomme le plus
d’anxiolytiques.
Une telle politique ferait du bien aussi à notre balance commerciale. Bref, il n'y a que des avantages. Et si,
pour diverses raisons (de santé, pentes fortes…) vous ne pouvez vous contenter d’un simple vélo, vous
pouvez même vous offrir un… vélo électrique !
Source : article de Bruno Cordier publié dans le bulletin n°198 de « FNAUT INFOS »
Liens utiles :
Nancy : Association EDEN Vélorution 2013 http://as-eden.org/velo
Saint-Avold : Association Saintavélo
Pour la mise en œuvre du Plan national « Au travail à vélo »
http://www.tousavelo.com/Actualites/0326_documentww3445.html
En Meuse : http://www.tourisme-meuse.com
La Meuse, destination "cyclo" par excellence ! 30 circuits vélo accessibles à tous et la Voie Verte de Fains les Sources à
St Amand sur Ornain.
~ François
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Vous pouvez vous aussi réserver pour 2014 votre encart publicitaire* !
Au tarif exceptionnel de 80 euros nets pour 4 numéros, soit une année (dimension carte de visite : 5.5 cm x 9.3 cm)
Oui, je réserve un encart publicitaire pour les 4 prochaine numéros d’Echologie. J’envoie dès aujourd’hui le présent
coupon accompagné de mon règlement à l’ordre de Meuse Nature Environnement et je recevrai en retour ma facture
acquittée. Pour tout renseignement, nous contacter.
* MNE se réserve le droit de refuser l’insertion d’une publicité qui ne correspondrait pas à son projet associatif
ECHOLOGIE Septembre 2013
C’est grâce à nos sponsors et à l’aide du Conseil Régional et de la DREAL Lorraine que notre bulletin Echologie peut
paraître tout au long de l’année en vous donnant les bonnes et mauvaises nouvelles pour notre environnement.
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Nos sponsors
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Pour toute réservation, contactez MNE :
Par téléphone : 03.29.76.13.14 (pendant les horaires de bureau) - Par mail : [email protected]
SEPTEMBRE
Samedi 21 septembre, à 14h30 : Porte-ouverte Jardin-Verger de Massonges, Vavincourt
Atelier découverte et construction d’abris pour la faune
Dimanche 29 septembre, à 14h : Sortie champignons
Forêt de Massonges (inscription obligatoire)
OCTOBRE
Mercredi 2 octobre, de 14h à 17h : Mercredi de Massonges Jardin-Verger de Massonges, Vavincourt
Atelier jardinage – les engrais verts
Dimanche 6 octobre, toute la journée : Marché d’Automne Hannonville sous les Côtes
Mercredi 9 octobre, à 14h : Chantier bénévole – ramassage de pommes Jardin-Verger de Massonges, Vavincourt
Aidez nous à récolter les pommes.
Dimanche 20 octobre, à partir de 10h : Troc de Plantes Salle polyvalente d’Aulnois-en-Perthois
Ouvert aux non troqueurs à partir de 15h.
Vendredi 25 octobre, de 18h à 21h : Soirée échanges de recettes Reffroy
Venez avec vos plats faits de produits locaux et de saison, avec la recette sur papier pour l’échanger.
NOVEMBRE
Mercredi 06 novembre, de 14h à 17h : Mercredi de Massonges Jardin-Verger de Massonges, Vavincourt
Atelier jardinage – couvrir le sol pour l’hiver
Samedi 30 novembre, à 10h : Chantier bénévole – plessage Jardin-Verger de Massonges, Vavincourt
Aidez-nous à installer une barrière autour de la mare ; apprenez les techniques de plessage. Apportez vos sécateurs.
DECEMBRE
Mercredi 04 décembre, de 14h à 17h : Mercredi de Massonges Jardin-Verger de Massonges, Vavincourt
Atelier jardinage et entretien de verger.
Samedi 7 décembre, à 14h : Créer des décorations naturelles pour les fêtes Bar le Duc - Stage : 10€ pour les adhérents ou 20€
Apportez vos sécateurs.
ECHOLOGIE Septembre 2013
A vos agendas
Pour des questions d’organisation, l’inscription est parfois obligatoire. Nous nous réservons le droit d’annuler les
sorties en cas d’intempéries ou de manque d’inscriptions.
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b i a i s d ’ u n p r é l è v e m e n t
Bulletin de liaison édité par l’association Meuse Nature Environnement
Directeur de publication : François SIMONET (Président)
Rédaction : L’équipe salariale et les bénévoles de l’association
Impression par nos soins. Imprimé sur papier 100% recyclé
Ce bulletin est cofinancé par le Conseil Régional de Lorraine et la DREAL Lorraine
Si vous souhaitez un reçu fiscal,
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Sondages
Dans le but de répondre à vos attentes, nous avons mis en place sur notre site internet 2 sondages concernant : les informations que l’on vous envoie les animations que l’on vous propose. Il suffit de quelques minutes pour y répondre. Nous pouvons aussi vous les transmettre par papier si vous en faites la demande.
Chèque libellé à l’ordre de
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9, allée des Vosges – 55000 Bar le Duc
tél. 03.29.76.13.14 Fax 03.29.76.83.68