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LES INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES EN 1992

Le bilan de l'année 1992 Xavier Niel

Les résultats des entreprises 1985-1990 Jeannot Rasolofoarison

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LES INDUSTRIES AGRO- SYSTEME PRODUCTIF

ALIMENTAIRES EN 1992 N° 58 - Juillet 1993

Xavier Niel

SOMMAIRE

PREMIERE PARTIE: LE BILAN DE L'ANNEE 1992 .......................

CHAPITRE I Les industries agro-alimentaires en 1992 . CHAPITRE II Analyse par branche .................. CHAPITRE III Emploi et valeur ajoutée ...............

DEUXIEME PARTIE: LES RESULTATS DES ENTREPRISES 1985-1990.....

Les industries agro-alimentaires en 1990 ............... Source des données: Suse .......................... Agrégats et ratios d'analyse financière .................

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Ministère de l'économie

Institut national de la statistique et des études économiques

Direction générale 18, boulevard Adolphe Pinard 75675 Paris cedex 14 Téléphone: 41 17 50 50 Télex 204924 F INSEE

Directeur de la publication Paul Champsaur

5

7 17 52

57

59 91 93

TROISIEME PARTIE: SERIES STATISTIQUES DE COMPTABILITE NATIONALE 1986-1992 ...................., ................... 97

Nomenclature ...................................... 98 La production ...................................... 99 La consommation des ménages ....................... 103 Les échanges extérieurs ............................. 107 L'emploi et la valeur ajoutée ......................... 123

BIBLIOGRAPHIE ................................... 128

SOMMAIRE DETAILLE ............................. 129

DIFFUSION/ABONNEMENTS ET VENTES Voir en fin de volume

Coordination Xavier Niel Thierry Couderc Secrétaire de rédaction Marie-Josée ALLAIN Secrétaire de fabrication Valérie Le Meillour Impression Imprimerie nationale

J Insee 1993 ISSN 0-'98-4895 ISBN 2-11-066126-7

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- 5 -

P R E M I E R E PARTIE

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LES INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES EN 1992:

UNE CROISSANCE FRAGILE

La croissance de l'activité des IAA en 1992 (+ 1 %) contraste avec la stagnation de la consommation en pro-duits alimentaires transformés (+ 0,1 %). La demande, pourtant habituellement en progression régulière (environ + 2 % par an), n'a donc pas été le moteur de la croissance. Cette croissance s'explique en 1992 de deux façons.

D'une part, l'abaissement des quotas laitiers a entraîné des abattages de gros bovins. A cela s'est ajoutée une production de viande de porc stimulée par des prix encourageants et par une offre internationale raréfiée les années précédentes. Le cycle de production a atteint en France son point haut en 1992, et globalement, l'industrie de la viande a progressé de 1,4 % en volume.

D'autre part, les très bons résultats à l'exportation enregistrés par des postes traditionnellement déficitaires ont permis

de dégager un excédent record de 20 milliards de francs. La demande étrangère a donc relayé la demande intérieure, particulièrement atone. Des termes de l'échange négatifs, traduisant une baisse des prix à l'exportation et un renchérissement des importations, ont aidé à obtenir ce résultat.

Les dévaluations compétitives des monnaies de nps principaux partenaires commerciaux (Grande-Bretagne, Espagne, Italie) survenues en automne 1992, pourraient en 1993 inverser la tendance. Par ailleurs, la stabilité des quotas laitiers, ainsi que la limitation des quantités de viande admises à l'intervention, prévue par la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC), devraient freiner la progression des abattages. Les deux piliers de la croissance de 1992, pourraient s'avérer fragiles.

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TABLEAU 1

INDICATEURS D'ACTIVITÉ DES INIXJSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES EN 1992

Production Consommation Importations Exportations PRODUITS

DES INDUSTRIES Variation Variation Variation Variation

AGRO- 92/91 (%) 92/91 (%) 92/91 (%) 92/91 (%) ALIMENTAIRES

Volume Prix Volume Prix Volume Prix Volume Prix

Ensemble des produits des IAA 1 1,5 0,1 2,5 2,2 0 6,3 - 0,9

Viandes et conserves de viandes 1,4 2,6 - 0,8 1,9 1,2 1,5 12,4 - 0,8

Lait et pro- duits laitiers - 0,1 1,8 1,6 1,2 19,2 3 6,9 - 0,6

Conserves 1,2 - 2,8 1,7 0,6 - 3,6 - 3,7 2,5 - 1,8

Pain et pâtis- serie - 1,5 3,7 - 1,6 3,8 - - - -

Produits divers 4,4 - 0,4 0,3 1,9 2,1 - 2,9 7,1 - 2,9

Huiles et corps gras 4,7 - 1,9 0,9 2,3 0,6 - 4,8 3,7 - 2,2

Boissons et alcools - 0,8 1 - 0,4 3 4,4 2,3 0,3 - 1,1

Produits à base de tabac 0,6 7,8 - 0,6 10,7 - 9 9,4 6,6 2,9

Source : Comptes nationaux, Insee

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I - PRODUCTION

La production agro-alimentaire a progressé de 1 % en volume. Ce rythme, même s'il est modéré, contraste avec la stagnation de l'industrie manufacturière. Ce résultat est dû pour une part à l'abondance de l'offre agricole (viandes, lait, sucre, céréales) qui influe fortement sur l'activité de certaines branches des industries agro-alimentaires, et pour une autre part au dynamisme des exportations qui ont offert à l'appareil productif des débouchés qui lui faisaient défaut sur le marché intérieur.

La spécificité de cette évolution de l'agro-alimentaire n'est pas particulière à l'année 1992. Cette branche occupe en effet une place originale au sein de l'industrie française. Dans les débouchés, la consommation des ménages est largement prépondérante, et les dépenses alimentaires des ménages sont moins

sensibles aux variations du revenu que les achats d'autres produits manufacturés. En amont, l'étroite liaison avec le secteur agricole la rend très dépendante des orientations de la politique agricole européenne. La PAC a ainsi eu un rôle de soutien de certaines activités, grâce en particulier aux possibilités de stockage ou d'exportations subventionnées offertes aux industriels.

Ainsi, les industries agro- alimentaires ont-elles été, pendant les années quatre-vingts, successivement à l'abri de la récession (1980-1984), et en retrait de la croissance (1985-1990). Cette singularité n'a pas disparu, et le retournement conjoncturel observé dans l'industrie a une nouvelle fois épargné l'agro-alimentaire en 1991 et en 1992. (Tableau 1 et graphique 1)

TABLEAU 1

TAUX DE CROISSANCE EN VOLUME DE LA PRODUCTION

(aux prix de l'année précédente)

(en %)

PROIRJITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

Production des IAA (UO2) 1,4 0,8 2,8 2,2 4,0 2,2 1,0

Production du reste de l'industrie manu- facturière (U04 à U06) 1,4 2,3 5,8 6,1 2,6 - 1,1 0,0

Source : Comptes nationaux, Insee

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120

115

110

105

100

1980 1985 1990

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Conserves

Produits des IAA

Pain

Tabac

- 10 -

Graphique 2 EVOLUTION DU VOLUME DE LA PRODUCTION

1986=100 oduits 130

des W1

Industrie

Graphique 1 EVOLUTION EN VOLUME DE LA PRODUCTION

1980=100 125. Pr

Graphique 3 EVOLUTION DU VOLUME DE LA PRODUCTION

1980=100 140

130

120

110

100

Bo 1980 1985 1990

986 1988 1990 1992

Graphique 4 EVOLUTION EN VOLUME DE LA PRODUCTION

1980=100 22o

200

lao 160

140

120

100

00

60

1980 1985 1990

Grain

Produits des IM►

Viandes

125

120

11s

110

105

100

Produits divers

Boissons

Produits des 1M

Certaines branches se révèlent malgré tout plus sensibles à la conjoncture que d'autres : les boissons et les produits divers (confiserie, épicerie... )ont subi la crise du début des années quatre-vingts, et ont profité de la reprise en 1988, au même titre que les industries manufacturières. Si les bois-sons sont entrées en récession depuis 1991, la confiserie, l'huile et le sucre poursuivent en revanche leur croissance. (Graphique 2)

L'activité du travail du grain (aliments pour animaux, farine...) a évolué exactement comme la production de viande entre 1980 et 1987. L'alimentation animale représentant plus de la moitié de la branche, le parallélisme entre la taille du cheptel et l'activité de production d'aliments pour ces animaux allait de soi. Cette dernière enregistre en revanche des taux légèrement plus élevés depuis le développement des marchés du "pet food",

ou aliments pour animaux d'agrément. (Graphique 3).

D'autres branches ont des évolu-tions tout à fait particulières : les conserves n'ont cessé de croître à des taux de croissance très supérieurs à la moyenne des IAA depuis 1984. Cette croissance s'est encore accélérée avec la reprise conjoncturelle de 1988, si bien qu'en l'espace de douze ans, la production de conserves a pratiquement doublé de volume. 1992 semble marquer une pause dans cette progression, et la croissance n'est plus que de 1,2 %. La boulangerie-pâtisserie s'est singularisée par la quasi stagnation de son activité, et les produits à base de tabac par leur constant recul durant les années quatre-vingts. En 1992, ces tendances s'infléchissent : la boulangerie-pâtisserie ne fait plus recette (- 1,5 %), et les produits à base de tabac sont stables (+ 0,6 %). (Graphique 4)

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II - COI~SOMMATION

La croissance de la consommation en produits agro-alimentaires est généralement peu sensible aux à-coups conjoncturels : depuis le milieu des années quatre-vingts, son volume progressait régulièrement d'environ 2 % par an (Graphique 1). D'une part, les pratiques d'achat et de consommation de denrées alimentaires ont avantagé les produits de qualité ou très élaborés. D'autre part, des facteurs démographiques comme l'accroissement régulier de la population associé à la faible déformation de sa structure, contribuent à lisser l'évolution de ces dépenses. Cette régularité paraissait d'autant plus remarquable, qu'elle contrastait avec les fluctuations des achats de biens manufacturés, plus sensibles aux aléas conjoncturels : fort ralentissement après 1982, reprise en 1985, retournement à la baisse depuis 1990.

Les facteurs explicatifs habituels de la consommation ne permettent pas de rendre compte de la stagnation (+ 0,1 %) constatée en 1992, qui tranche avec la progression de l'ensemble de la consommation des ménages (+ 1,4 %). Ainsi, la progression de 0,5 % de la population correspond au rythme moyen des douze dernières années.

De même, l'augmentation des prix à la consommation des produits alimentaires transformés (c'est-à-dire hors produits de l'agriculture tels que les fruits et légumes ou les oeufs) reste modérée (2,5 %), comparable à celles des années précédentes. Enfin, le pouvoir d'achat des ménages a progressé de 1,4 %. En 1991, la rupture de sa progression s'était répercutée sur l'ensemble de leur consom-mation, mais pas sur celle de produits agro-alimentaires qui restait stable (+ 2,2 %). Cette dernière s'infléchit avec une année de retard.

Il semble donc que 1992 marque une modification du comportement d'achat des ménages, plus sensibles à la conjoncture et aux incertitudes touchant l'évolution future de leur pouvoir d'achat. Les consommateurs ont limité leurs dépenses en rationalisant leurs achats, sans avoir pour autant réduit les quantités de produits achetés. En effet, la "ration alimentaire" des français peut progresser légèrement, alors que l'indice de volume de la consommation stagne. Ce dernier peut en particulier rester inchangé si l'on assiste à des reports d'achats vers les produits moins chers (Cf. encadré).

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—2

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Graphique 1 TAUX DE CROISSANCE ANNUEL EN VOLUME

DE LA CONSOMMATION DES MENACES

/ 1

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1 ..................................../.,,...,,................................,..,.......,........................................................................,,...,....\...,,........... ~,,,.

Produits des IAA

Industrie

manufacturière

1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

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Les transferts d'achats vers des produits meilleur marché se traduisent par deux phénomènes. Tout d'abord, par le report des achats des ménages vers des produits vendus en promotion, ou proposés à bas prix par les grandes surfaces sous leur propre marque. En second lieu, la formule "hard discount" se développe. Ces magasins offrent une gammne réduite au minimum (moins d'un millier d'articles), à des prix inférieurs de 25 à 40 % à ceux des produits équi-valents des grandes marques. Cette forme de vente est apparue récemment et prend de l'ampleur : la part du hard discount dans les ouvertures de supermarchés passe de 7 % en 1989 à 70 % en 1992, soit de 4 % à 55 % des nouvelles surfaces de vente.

Quelques produits appréciés des ménages les années précédentes continuent certes leur ascension : produits laitiers frais (+ 4 %) ; légumes en conserve et surgelés (+ 7 %), grâce au développement de ces derniers aliments pour animaux familiers (+ 6 %) jus de fruits et légumes (+ 7,5 %) dont la consommation a progressé en volume de plus de 80 % en quatre ans.

Pourtant, certains marchés, après avoir connu des années de vive progression, semblent avoir atteint leur maturité, ou tout au moins marquent une pause : les condiments et sauces préparées (0 %), les eaux minérales (- 1 %) et les biscuits (- 0,9 %). De même, la consommation en plats cuisinés ne progresse que de 2,2 % en 1992, après une moyenne annuelle de 8,5 % sur les cinq années précédentes, et celle des sodas baisse de 5,6 %.

Les consommateurs ont également modifié leurs comportements d'achat en produits de base : ils les choisissent moins chers et dans une gamme de choix plus restreinte. Cette diminution se répercute sur des taux d'évolution en volume qui changent cette année de signe : conserves de poissons (- 3 %), cafés et thés (- 1,7 %).

Enfin, l'industrie de la viande a été confrontée au plus important recul de la consommation depuis quinze ans : - 0,8 % en volume, dont - 2,3 % pour la seule viande fratche. Les consommateurs se sont en effet détournés de la viande de porc jugée trop chère, au profit de la volaille et du lapin.

INDICES DE QUANTITE ET INDICES DE VOLUME

Les fluctuations de l'indice de volume peuvent ne pas correspondre à celles des quantités physiques. L'indice de volume de 1992 est le rapport entre les quantités consommées en 1992 (pondérées par les prix de 1991) et celles consommées en 1991 (pondérées par les prix de 1991). Cette opération permet de sommer des produits hétérogènes, puisqu'exprimés en une même unité : les francs de l'année précédente. Pour illustrer ce mécanisme, considérons un ménage qui diminue sa consommation de viande de porc au profit de celle de volaille. La première variété coûte 45 francs par kilo contre 20 francs/Kg pour la volaille. Supposons qu'en 1991 ce ménage consomme 100 Kg de porc et 50 Kg de volaille et qu'en 1992, il n'achète plus que 85 Kg de porc, mais 70 Kg de volaille. La progression des quantités consommées est de 155/150 (+ 3,3 %). En revanche, l'indice de volume est de 0,95 (soit - 5 %) :

85 x 45 francs/Kg + 70 x 20 francs/Kg 100 x 45 francs/Kg + 50 x 20 francs/Kg

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III - BALANCE EXTERIEURE

En 1992, l'absence de dynamisme du marché intérieur a été compensée par une forte progression des ventes à l'étranger. L'atonie de la demande intérieure s'est répercutée sur les importations, qui ne progressent que de 2,2 % en volume contre 7,6 % en 1991. En revanche, les exportations croissent à un rythme plus soutenu que l'année précédente : respectivement 6,3 % et 5,8 %. L'excédent commercial passe de 16,2 milliards de francs en 1991 à 20 milliards en 1992.

Si la hiérarchie entre points forts (boissons, lait) et points faibles (conserves, viandes) est toujours respectée, le profil d'évolution des soldes semble se modifier ces dernières années (tableau 1 et graphique 1). En 1992, le surcroft d'excédent par rapport à 1991 (+ 3,8 milliards de francs) provient pour l'essentiel d'une réduction de nos déficits sur les conserves et les viandes, qui fait

plus que compenser le recul de nos excédents sur les boissons et les produits laitiers.

Ainsi, les exportations de boissons ont été touchées par les récessions japonaise et britannique : les ventes de Cognac et d'Armagnac à l'étranger baissent en volume pour la seconde année consécutive (- 7,5 % en 1991, - 4,4 % en 1992). En revanche, la valeur des exportations a bénéficié de la progression des prix : 12,6 % en 1991 et 4,4 % en 1992. En ce qui concerne les importations, les eaux-de-vie naturelles importées (whisky, gin, vodka...) sont de plus en plus demandées. Au total, l'excédent (7,6 milliards) ne recule que de 1,5 % en valeur par rapport à 1991. Le commerce du Champagne, déjà atteint par la crise de surproduction et de baisse des prix sur le marché intérieur, connaît un repli de ses ventes à l'étranger de 630 millions (- 9,1 %).

TABLEAU I

LE SOLDE COMMERCIAL DE LA FILIERE AGRO-ALIMENTAIRES

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

Agriculture, sylvi- culture et pêche 21,2 24,6 30,2 32,5 34,5 28,5 33,3

Industries agro- alimentaires 4,4 4,4 8,9 13,9 16,6 16,2 20,0 dont :

- Boissons 11,6 13,2 13,9 16,0 16,9 17,4 16,8

- Produits laitiers 11,1 10,6 11,4 12,5 13,1 11,6 11,0

- Produits divers - 2,5 - 2,6 - 2,6 - 1,9 0,2 0,9 1,3

- Viandes - 5,4 - 5,1 - 4,3 - 5,0 - 4,2 - 2,9 - 1,2

- Conserves - 6,2 - 7,7 - 8,0 - 8,9 - 9,6 - 10,1 - 8,9

TOTAL 25,6 29,0 39,1 46,4 51,1 44,7 53,3

Source : Comptes nationaux 1992, Insee

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Légère baisse également pour le solde des échanges de produits laitiers qui affiche un excédent de 11 milliards de francs pour 1992, en diminution de 600 millions par rapport à 1991. Le retournement amorcé en 1991 se poursuit donc, et provient une nouvelle fois du développement des importations de beurre et de poudre de lait. Pour le beurre, elles sont passées de 1,3 milliard de francs en 1990 à 2,2 milliards en 1992, et pour les poudres de lait de 587 millions en 1990 à près de 2 milliards en 1992. Les exportations de fromages, qui représentent 45 % des exportations de la branche, permettent de compenser en partie ce manque à gagner.

Enfin, les 500 millions de francs supplémentaires d'exportations de poudre de Coca-Cola semblent avoir installé les "produits divers" parmi les branches excédentaires.

A cet affaiblissement des principaux soldes excédentaires corres-pond une amélioration des balances traditionnellement déficitaires. Cette année, le recours massif aux importations de conserves n'a pas été nécessaire, du fait de la faible pression de la demande. Ainsi, le déficit du poste s'allège de 1,2 milliard de francs , pour s'établir à 8,9 milliards, alors qu'il n'avait cessé de s'aggraver depuis 1986.

L'industrie de la viande a exporté. ce qu'elle n'a pu écouler sur le marché intérieur : le déficit chronique se réduit à nouveau et n'est plus cette année que de 1,2 milliard de francs (2,4 milliards pour les viandes seules, hors peaux brutes). Ce résultat s'explique, entre autres, par le doublement des exportations de viandes congelées à destination de la CEI et le développement accéléré des exportations de volailles telle que la dinde.

Graphique 1 SOLDE COMMERCIAL DES IAA

PAR TYPE DE PRODUITS Milliards F

20 r- Boissons

15

10

5

0

-5

-10

Produits laitiers

produits divers

................................. .. "' --- r

Viandes

Conserves

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

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La hausse de 1,5 % des prix à la production reflète mal la situation générale. Elle est due en grande partie au renchérissement de la viande (+ 2,6 %) et à celui du lait (+ 1,8 %). Or, les prix du porc et de la viande bovine se sont brutalement retournés à la baisse en fin d'année 1992, à cause de la surproduction. Ce retournement s'est d'ailleurs répercuté sur l'indice général de façon assez marquée. Par ailleurs, la hausse des prix des produits laitiers est due pour une part à des tensions sur les marchés du beurre et des laits en poudre, tensions qui se sont résorbées au dernier trimestre, et d'autre part à une politique de prestige engagée par les marques de crèmes glacées. Cette politique n'a pas pu lutter contre l'émergence des marques de distributeurs, et là encore les prix se sont retournés à la baisse en fin de période.

La chute des prix de certaines matières premières agricoles (fruits, légumes, céréales, oléagineux) s'est répercutée sur celle de quelques produits des IAA (conserves, alimentation animale,

huile). Mais dans l'ensemble, les prix à la production des "produits laitiers, ne subit pas de pression à la baisse, malgré la faible demande qui leur est adressée.

La tendance générale des prix industriels est donc malgré tout la baisse. (Graphiques 1 et 2)

Les prix à la consommation, en revanche, ne semblent pas subir les mêmes pressions, et augmentent de 2,5 %. (Voir tableau 1).

Les termes de l'échange sont devenus négatifs en 1992 (tableau 2). Les prix des produits exportés continuent de baisser, en particulier, ceux du Champagne (- 6,8 %), de la viande de volaille (- 5,2 %) et du sucre (- 4,9 %). En revanche, les prix des produits importés ont cessé de se dégrader, et restent stables (0 %). Cette inversion du signe des termes de l'échange a permis de dégager un excédent record de 20 milliards de francs. Les dévaluations de la lire, de la peseta et de la livre risquent d'inverser la tendance en 1993.

Graphique 1 INDICE TRIMESTRIEL DES PRIX DE VENTE INDUSTRIELS

1989 4 = 100 110 r- Produits des IAA

105

mm

95

1991

1992

1993

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Graphique 2 INDICE TRIMESTRIEL DES PRIX DE VENTE INDUSTRIELS

1989 4 = 100 110 r-

105

100 ww Rf~ --•••• i i i '

95 !' / i i\

90

Autres produits alimentaires

Produits laitiers

Viandes, conserves de viande

85L- 1990 1991 1992 1993

TABLEAU 1

PRIX A LA PRODUCTION ET A LA CONSOMMATION DES PROL*J1TS DES INIX PRIES AGRO-ALiME TrAU: ES

Variation annuelle en %

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

Prix à la production

Prix à la consa®onoation

0

3,2

- 1,2

1,5

2,4

2,1

4,7

4,5

- 0,4

3

0,5

1,8

1,5

2,5

TABLEAU 2

EVOLIYFION DES PRIX DU COMMERCE EXTERJEUR DES IAA (en %)

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

Importations - 8,7 - 1,9 4,3 3,9 - 5,0 - 0,6 0,0

Exportations - 6,8 - 2,3 3,5 6,7 - 3,9 - 0,3 - 0,9

Termes de l'échange 2,1 - 0,4 - 0,8 2,7 1,1 0,2 - 0,9

Source : Comptes nationaux, Insee

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- 17 -

GIL4PflIW II

ANALYSE PAR BRANCHE

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INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES

REPARTITION EN % DE LA PRODUCTION DES IAA PAR BRANCHES

Produits laitiers--16,5% landes--27,1%

Travail du grain--14,5% Tabac--2,3% Conserves--6,8%

Produits divers--12,59 Pain—patisserie--8,4% Boissons--11,5%

VALEUR DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION milliards de francs

250 ® production

200 a consommation

150 35 Viandes et charcuterie

100 36 Produits laitiers 37 Conserves

50 38 Pain et patisserie 39 Travail du grain

0 35 36 37 38 39 40 41 42 40 Produits divers

41 Boissons et alcools

VALEUR DES ECHANGES EXTERIEURS 42 Produits à base de tabac milliards de francs 30

importations 25

exportations 20

15

10

5

0 35 36 37 38 39 40 41 42

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VIANDES ET CONSERVES DE VIANDES 1 REPARTRION EN % DE LA PRODUCTION DE VIANDES ET

CONSERVES DE VIANDES EN 1992

viande fratche--50,6%

cuirots,peaux brutes--1,9%

volailles, gibiers--18,8%

®

charcuterie--28,

VALEUR DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION

milliards de francs 120 production

100

Qc omm~rncr ion 80

60

40

20

0 3502 3503 3504 3505

VALEUR DES ECHANGES EXTERIEURS

milliards de francs 25

® importations

20 18,7 El eportotion®

15 12,2

10 6,4

5 1 2'1 2'9 Z2 1'S

3502 3503 3504 3505

S35 Viandes et conserves de viandes

3502 Viande fraîche

3503 Cuirots et peaux brutes

3504 Charcuterie et conserves de viandes

3505 Viande de volaille et gibier

INDICE D'EVOLUTION ANNUEL EN VOLUME ET EN PRIX base 100 ann6e précédente

PRODUCTION I vol 1 prix

CONSOMMATION 1 vol 1 prix

IMPORTATIONS I vol I prix

EXPORTATIONS I vol I prix

35 101,4 102,6 99,2 101,9 101,2 101,5 112,4 99,2 3502 101,2 102,3 97,7 102,2 99,2 102,3 114,8 100,5 3503 100,3 105,4 102,9 102,8 102,1 10.,9 3504 100,0 105,0 100,8 102,8 110,9 96,2 104,1 100,0 3505 104,0 99,8 100,9 99,3 106,6 101,9 114,4 94,8

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1986=100 116

114

112

110

100

106

104

102

100

1966 1907 1985 1989 1990 1991 1992

Produite des IM

Viandes

1986=100 112

110

106

106

104

102

100

96 1986

Produits des IM

Viandes

1987 1968 1989 1990 1991 1992

- 20 -

EVOLUTION DU VOLUME DE LA PRODUCTION EVOLUTION DU VOLUME DE LA CONSOMMATION

SOLDE COMMERCIAL EN VALEUR

Milliards F

6

Viande de volaille

4 Totol viandes

2 ........... ................. Viande fraiche

—6 I

—10 1984 1963 1966 1957 196E 1989 1990 1991 1992

INDICE TRIMESTRIEL DES PRIX DE VENTE INDUSTRIELS

1985-100 112

Viandes 110

106

106

104

102

100

90

96

94 1960 1906 1967 1988 1959 1990 1991 1992 1993

La production de viande a été en 1992 influencée par l'abondance de l'offre de matière première agricole : les abattages de gros bovins consécutifs à l'abaissement des quotas laitiers, et la surproduction de viande de porc ont permis une progression de 1,4 % en volume. La production de viandes de volaille poursuit son ascension : + 4 %.

. L'industrie de la viande est confrontée au plus important recul de la con& nmation depuis quinze ans : - 0,8 % en volume, dont - 2,3 % pour la seule viande fraîche. Les consommateurs se sont détournés de la viande de porc, jugée trop chère, au profit de la viande de volaille (+ 0,9 %).

. Le solde du commerce extérieur se redresse depuis trois ans de façon assez spectaculaire.

Traditionnellement déficitaire (autour de - 5 milliards de francs) pendant les années quatre-vingts, il n'est plus que de - 1,2 milliards de francs en 1992. Le redressement est dû pour une part au ralentissement des importations de viande bovine consécutif au recul de la demande intérieure, et pour une autre part au dynamisme des exportations de viande de volaille.

. Les prix à la production augmentent en moyenne de 2,6 % sur l'année 1992. Cette progression cache une évolution infra-annuelle fort différente : en vive progression depuis le second trimestre 1991 à cause d'une offre insuffisante, les prix se sont retournés au quatrième trimestre 1992 et ont continué de baisser début 1993 en raison de la surproduction. La baisse régulière des prix de la viande de volaille depuis 1991, se poursuit.

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Graphique 1 EVOLUTION EN VOLUME DE LA CONSOMMATION

DE VIANDES ET DE CONSERVES DE VIANDES 1986-100 120

115

110

105

100

95

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

r

/ ° ........ ,.

Charcuterie

Viande de volaille

Viande fraiche et congelée

IPVI

IPPAP

1991 1992 1993

- 21 -

1. L'influence de la matière première agricole

L'offre de viande de porc, stimulée jusqu'au troisième trimestre 1992 par des prix encourageants et par une offre internationale rarefiée, s'est révélée largement excédentaire sur l'année.

Les années précédentes, les maladies qui avaient décimé le cheptel communautaire de porcs, avaient permis aux producteurs français de profiter de nouveaux débouchés. Mais depuis un an, les pays touchés par ces problèmes sanitaires, comme les Pays-Bas, ont reconstitué leur cheptel porcin, si bien que la production européenne a de nouveau augmenté en 1992. Les difficultés de nos partenaires danois et néerlandais à écouler leur production sur certains pays-tiers, conjuguées à leurs pertes de parts de marché sur le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne, à la suite des dévaluations monétaires, ont réorienté des marchandises à bas prix sur les marchés français et allemands.

La surproduction de viande bovine vient s'ajouter à celle de porc mais ne s'explique pas de la même façon. L'abaissement des quotas laitiers a conduit à une réduction du cheptel. Les possibilités de stockage ou d'exportations subventionnées, offertes aux producteurs par la Communauté européenne, leur ont permis de produire de façon relativement autonome par rapport à la demande intérieure. Après une hausse de 7 % en 1991, la croissance de la production de

viande bovine s'est ralentie : + 3,7 % en 1992. En 1993, la stabilité des quotas laitiers et la limitation des quantités de viande admises à l'intervention, prévue par la réforme de la PAC, devraient freiner la progression des abattages.

2. Analyse détaillée par produit

. La production de viande fratche s'accroît de 1,2 % malgré un recul de la consommation de 2,3 %.

Il faut remonter en 1989 pour rencontrer un tel ralentisement de la demande (Graphique 1). Mais la situation était alors tout autre : les abattages massifs de bétail causés par la mise en place en 1984 des quotas laitiers avaient considérablement réduit le cheptel. La production de viande avait alors diminué de 3,1 % en 1988, puis de 6,1 % en 1989, à la suite de cette raréfaction de la matière première. Il s'en était suivi une flamblée des prix, ce qui avait freiné la consommation de 2 % en 1988 et de 4,3 % en 1989.

En 1992, les consommateurs se sont détournés de la viande de porc jugée trop chère, au profit de la volaille et du lapin. Le dynamisme des exportations n'a pas réussi à compenser le manque de vigueur de la demande intérieure, ce qui a entraîné la chute des prix à la production en fin d'année : - 7,8 % pour la viande bovine, et - 15,8 % pour la viande de porc, du troisième au quatrième trimestre. (Graphique 2).

Graphique 2 PRIX A LA PRODUCTION

DU PORC ET DE LA VIANDE DE PORC 1985-100

120

110

100

90

90

70

IPVI ; Prix de la viande de porc IPPAP ; Prix de l'animal sur pied

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Du fait de la désaffection des consommateurs pour la viande fraîche, les importations ont diminué en volume (alors qu'elles n'avaient cessé d'augmenter depuis 1983). Ce sont surtout les importations de quartiers de boeuf (avant et surtout arrière) en provenance d'Allemagne et des Pays-Bas, qui se sont ralenties : - 366 millions de francs, soit une diminution en valeur de 7,9 %. En revanche, les morceaux de veau et de boeuf frais continuent d'être massivement importés : 360 millions de francs d'impor-tation supplémentaire, en progression de 16 % par rapport à 1991.

La production excédentaire a trouvé des débouchés dans l'exportation. Le doublement des exportations de viande congelée à destination de la CEI, et le développement rapide des ventes de porc en morceaux à l'Italie, permettent au déficit commercial de la viande fraîche de se réduire de 1,3 milliard de francs par rapport à 1991. Ce déficit s'élève encore en 1992 à - 6,5 milliards de francs.

. L'excédent traditionnel dégagé par les échanges extérieurs de cuirots et peaux bruts est en 1992 de 1,1 milliard, stable par rapport aux années précé-dentes.

. Malgré l'agressivité des expor-tateurs danois, le déficit commercial des produits de la charcuterie est resté stable : - 0,7 milliard. Les prix à la production suivent de près ceux de la viande de porc : hausse régulière et importante depuis début 1991, retour-nement et chute depuis le dernier trimestre 1992.

. La viande de volaille et gibier participe de plus en plus à l'amélioration du solde extérieur du poste "viande" : + 4,9 milliards en 1992, en progression de 0,4 milliard par rapport à 1991. Ce sont les volailles en morceaux, congelées ou non, qui remportent le plus de succès à l'exportation, notamment vers l'Allemagne. Les volailles entières congelées perdent en revanche du terrain.

La progression régulière de la consommation (0,9 %) est soutenue par une baisse des prix de détail (- 0,7 %), qui répercute celle des prix à la production (-0,2 % en 1992 et - 2,4 % au premier trimestre 1993). L'appareil

productif réagit bien face à l'accrois-sement de la demande, tant interne qu'externe, et la production augmente de 4 % en volume.

3. Les entreprises

Nombre de coopératives ont fait le choix de la volaille, pour diversifier leurs activités au cours des trois ou quatre années écoulées. Le Gouessant, auparavant spécialisée dans l'appro-visionnement, a démarré ses activités d'abattage de volaille en 1989. Elle s'est hissée en trois ans au troisième rang derrière les groupes Doux et Bourgoin. Coopagri, et le groupe coopératif laitier Even ont également pris des intérêts importants dans le secteur de la volaille très récemment.

Ces restructurations sont une suite logique à leur activité dans la branche alimentation animale. Mais elles ne sont pas susceptibles d'avoir occasionné la surproduction que le secteur de la volaille connaît actuellement : aucun groupe n'a crée de nouvel outil. Ils ont en revanche tous repris des unités existantes. La crise de surproduction pourrait, selon l'avis des dirigeants des principales entreprises concernées, être surmontée en rationalisant l'outil productif pour améliorer la productivité, sans accroître la production.

A défaut d'un accord consensuel pour diminuer cette production, chacun recherche un créneau à forte plus-value. C'est ainsi que Bourgoin a cédé beaucoup de parts de marché à son concurrent Doux sur le créneau du poulet industriel de qualité standard en 1992. La cession par le même Bourgoin de Pic'grin (positionné haut de gamme) à Le Gouessant s'explique par une surcapacité de production dans ce segment très précis (chapons, pintades), et par des investissements nécessaires dont le financement n'a pu être soutenu par le Drôme.

Des restructurations sont à prévoir : la réforme de la PAC aura des incidences sur le secteur, notamment du fait de la baisse des prix des céréales, et les filières intégrées profiteront peut-être mieux que les autres de cette nouvelle donne.

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-23 -

Ainsi, Bourgoin (numéro deux français de la volaille), et l'Union du Cher à Bourges (alimentation animale, 2,7 milliards de francs de CA), ont décidé de s'associer via leurs filiales. De même, Le Gouessant a acquis les participations de Coopagri Bretagne dans la société Lanvaux, spécialisée dans la volaille congelée et dans l'exportation, créneaux où Le Gouessant était quasiment absent. L'ensemble des filiales de Le Gouessant est géré par une nouvelle structure, France Volailles.

Dans le secteur de la charcuterie, Fleury-Michon reprend Olida, et conforte sa deuxième place en charcuterie pré-emballée. Fleury-Michon était déjà leader des plats cuisinés frais. De nombreux mouvements ont été effectués dans le cadre de la restructuration d'Olida, dont

la cession à Herta France (groupe Nestlé) de l'usine de l'Illkirch, spécialisé dans le pré-emballé.

Dans le négoce et la transformation de viande, le groupe Agripar (6 à 7 milliards de francs de CA), a cédé 50 % plus une action de sa filiale Salomon AG (2 milliards de francs de CA) au groupe Allemand Noksel. Cette opération semble le prélude d'une véritable stratégie européenne.

De son côté, Arcadie, deuxième groupe de viande français s'associe au groupe espagnol San José Torras, et crée une société commune : Arcadie Espagne. Arcadie a également signé un accord de partenariat commercial et technique avec le groupe allemand Südfleisch.

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production

consommation

~rO11 3612 36 "6"" sb 666 362

milliards de francs

40

30

20

10

0

LAITS ET PRODUITS LAITIERS

REPARTffION EN % DE LA PRODUCTION DE LAIT ET DE PRODUITS LAITIERS EN 1992

fromages--31,7%

produits frais--21,6

produits dérivés--3,1%

laits en poudre--7,3%

laits liquides--18,0% glaces, sorbets--7,4% beurre--10,9%

VALEUR DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION

S36 Lait et produits laitiers 3611 Laits liquides 3612 Produits frais 3613 Beurre 3614 Fromages 3615 Laits concentrés et secs 3616 Produits dérivés (caséine...)

VALEUR DES ECHANGES EXTERIEURS 3620 Crèmes glacées, glaces

milliards de francs 12

® importations 10

eg,ortotione 8

6

4

2

n s611 X612 ~E,\ ' ~61~ ~61~ -b616 162

INDICE D'EVOLUTION ANNUEL EN VOLUME ET EN PRIX

base 100 année précédente

PRODUCTION I vol I prix

CONSOMMATION 1 vol I prix

IMPORTATIONS I vol I prix

EXPORTATIONS I vol I prix

36 99,9 101,8 101,6 101,2 119,2 103,0 106,9 99,4 3611 99,7 104,0 100,8 102,1 143,8 102,0 114,7 101,9 3612 103,5 98,2 104,0 99,6 124,5 102,2 124,1 90,3 3613 93,6 100,5 99,9 101,0 123,9 95,2 56,3 86,3 3614 100,9 101,3 100,5 101,5 110,3 98,9 105,4 100,2 3615 88,6 106,1 99,0 101,6 132,3 114,3 104,9 100,3 3616 116,2 120,1 94,1 136,5 108,8 119,0 3620 102,0 100,6 103,9 102,9 110,8 97,8 160,1 81,5

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1986=100 115

110

105

100

go 19e6 1987 196e 1969 1990 1991 1992

EVOLUTION DE LA PRODUCTION EVOLUTION DU VOLUME DE LA CONSOMMATION

1986=100 roduite laitiers

oduite des IM

Produits des IM

Produite laitiers

1966 1987 196e 19M 1990 1991 1992

Total produite 110

laitiers lue

Fromages - - - 109

Poudres de lait

Beurre 104

— — 102

100

9a

EW

SOLDE COMMERCIAL EN VALEUR

Milliards F 14

12

10

., ...

e....._.......__..__._..._.__. ._ ._~....~~_..~.~•...r,~..___

_ 1964 1900 1966 1967 191e 1969 1990 1991 1992

INDICE TRIMESTRIEL DES PRIX DE VENTE INDUSTRIELS

1985-100 Produite laitiers

1950 1966 1967 1989 1969 1990 1991 1992 1993

II - PROIXJI T LArr ffl

.. Le ralentissement, observé depuis deux ans, de la croissance de la production de produits laitiers a deux causes distinctes. D'une part, les quotas laitiers imposés aux agriculteurs raréfient l'offre de matière première. La fabrication de beurre et de poudres de lait s'en trouve affectée. D'autre part, le tassement de la demande en produits élaborés tels que les glaces, ralentit une production très dépendante des variations de la consommation.

La consommation de produits laitiers résiste au tassement général observé sur l'ensemble des produits des IAA. Ce sont les produits frais (yaourts, fromages frais) qui font l'objet de la demande la plus dynamique (+ 4 %).

Le solde commercial, tradition-nellement excédentaire, se réduit en 1992 de plus de 600 millions de

francs. Ce repli provient des importations de beurre et de poudres de lait rendues nécessaires par la baisse de la production. Les exportations de fromages permettent toutefois aux produits laitiers dans leur ensemble de dégager un excédent de 11 milliards de francs.

. Les prix à la production se sont raffermis à la suite des tensions enregistrées sur les quantités. Les destockages de beurre et de poudres de lait ont rééquilibré les marchés, et les prix se sont stabilisés en fin d'année. Le prix des glaces baisse depuis le second trimestre 1992. Ce retournement fait suite à une forte hausse depuis fin 1990, résultant d'une politique commerciale axée sur le prestige des marques. La percée des marques de distributeurs replace le prix des glaces sur sa tendance de long terme.

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- 26 -

1. L'influence de la matière première agricole

La production de l'industrie laitière s'inscrit en léger repli par rapport à l'année dernière : - 0,1 % en volume.

Ce recul fait suite à un ralentissement amorcé en 1990 après une expansion de 3,1 % en 1989, la fabrication de laits et de produits laitiers avait augmenté de 2,8 % en 1990, et de 0,5 % en 1991.

Ce ralentissement est la conséquence directe de l'instauration d'une politique visant à réduire la quantité de lait collectée. Des quotas ont été mis en place depuis 1984, et leur niveau s'est encore abaissé en 1992. Le dépassement des plafonds imposés entraînant des pénalités, les producteurs sont incités à maîtriser leur production.

Pour renforcer ces incitations, le programme communautaire d'aide à la cessation d'activité laitière a été poursuivi. Ce programme s'est exécuté en deux temps au cours de l'année 1992 (en février, puis en été), et a permis de

libérer 1,24 million de tonnes, soit plus de 5 % de la référence nationale.

Ces deux types de mesures ont atteint leur but, puisque la collecte de lait a baissé de 1,8 % en 1992. Cette diminution a été jugée satisfaisante, et le niveau des quotas pour la campagne 1992/1993 a été maintenu au niveau de la référence de 1991/1992. De même, les prix d'intervention ont été reconduits.

La réduction de l'offre de matière première agricole ne s'est pas répercutée de la même façon sur l'activité de toutes les branches de l'industrie laitière. On peut en effet classer cette industrie en deux groupes : d'un côté, le groupe constitué du beurre et des laits en poudre, qui supporte l'ajustement à la contrainte des quotas. De l'autre côté, des produits élaborés, dont le lait représente, relativement, une faible partie des coûts de production, et qui font l'objet d'une forte demande intérieure et étrangère : c'est le cas des crèmes glacées, des produits laitiers frais, et dans une moindre mesure, des fromages. (Graphique 1).

1986=100 160

140

120

100 •

80

60 1986

Graphique 1 EVOLUTION EN VOLUME DE LA

PRODUCTION DE PRODUITS LAITIERS

Glaces

Produits frais

Fromages

Laits en poudre

Beurre

1987 1988 1989 1990 1991 1992

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- 27 -

2. Analyse détaillée par produit

.I1IJ E. D E PI d

. La production de beurre diminue de 6,4 % en volume. Cette baisse accentue le déséquilibre entre la production et la consommation apparu en 1991 : désormais la France consomme plus de beurre qu'elle n'en produit, et devient pour la première fois importatrice nette après treize ans d'excédents. (Tableau 1).

Pour pallier à l'insuffisance des quantités de beurre fabriquées, la Commission a écoulé des produits des stocks publics : 136 000 tonnes de beurre ont été ainsi dégagées, dont 83 000 tonnes dans le cadre du réglement "pâtissier-glacier", et 37 500 tonnes en dons d'urgence pour Moscou et Saint-Pétersbourg.

On aurait pu penser que l'augmentation du taux de matière grasse dans le lait aurait permis, malgré la baisse de la collecte, de stabiliser l'offre de beurre. Cette stabilisation était recherchée afin de répondre à une demande qui, après deux années de baisse en volume en 1989 et 1990, semblait s'être stabilisée. Il n'en a rien été, ce

qui laisse supposer que ce sont les autres industries laitières qui utilisent ces matières grasses de façon plus intense.

. Pour l'industrie des poudres de lait, l'effet de la diminution de la collecte est accentué par l'augmentation du taux de matière grasse : plus le lait contient de matière grasse, moins il dégage de matière protéique.

De ce fait, la production de laits concentrés et secs a chuté de 11,4 % en volume. Face à cette pénurie, le recours aux importations (+ 32,3 % en volume), et aux stocks publics, a permis la stabilisation des cours des poudres de lait, qui restent toutefois très tendus début 1993.

. Les produits dérivés de l'industrie du lait, comme le lactosérum et les caséines ont également vu leur prix à la production s'accroître : + 20,1 % en moyenne de 1991 à 1992. La hausse des prix s'est réalisée brutalement au premier trimestre 1992, , et depuis la tendance est à la baisse.

TABLEAU 1

(en milliards de francs)

BEURRE 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

Production 14,6 14,1 15 13,4 12,8 13,7 13,8 12,1 11,4

Consommation 12,1 11,4 12,1 12,7 13,1 12,9 13,1 13,3 13,4

Solde commercial 1,6 1,7 0,3 1,2 1,2 0,7 0,5 0 - 0,8

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- 28 -

PROIJ1T3 FRAIS, FROMAGES, GLACES

. Les produits frais (yaourts, crème fraîche, fromages frais) sont ceux dont la croissance de la consommation a le moins ralenti : + 4 % en 1992, contre 6,3 % par an en moyenne sur les cinq années précédentes. Ce résultat se répercute intégralement sur la progression de la fabrication : 3,5 % en 1992 contre plus de 6 % en moyenne. Ces produits représentent 22 % de l'ensemble des produits laitiers, et contribuent fortement à soutenir l'activité de la branche.

Les exportations de produits frais progressent vivement + 24,1 % en volume. Il faut toutefois relativiser ce résultat et se rappeler que les exportations ne représentent en valeur qu'un peu plus de 5 % de la production. D'autre part, ce taux de croissance élevé ne représente en valeur qu'un surcroît d'exportation de 124 millions de francs. Le solde, s'il reste positif à 417 millions de francs, diminue par rapport à celui de 1991, et ne représente que 3,8 % du solde global des produits laitiers.

Si les produits frais soutiennent la croissance du secteur laitier, ce sont les fromages qui génèrent le plus fort excédent commercial.

. La production de fromages (hors fromage frais) n'augmente que de 0,9 % en 1992. Cette activité représente le tiers de l'ensemble des produits laitiers. Mais les fromages dégagent à eux seuls 60 % de l'excédent commercial des produits laitiers : 6,5 milliards de francs sur un total de 11 milliards. Le solde commercial dégagé par les échanges de fromages a augmenté de 4 % en 1992. Cette augmentation peut paraître faible, si on la compare aux excellents résultats enregistrés les années précédentes. Ce ralentissement provient de la vive progression des importations de fromages du type Edam, Gouda, Mimolette, en provenance d'Allemagne. Malgré ces importations, les fromages ont empêché une trop forte réduction de l'excédent des produits laitiers.

. Le marché des crèmes glacées retrouve en 1992 un dynamisme qui lui avait fait défaut en 1991. Les fabrications suivant de très près la

demande, elles progressent à nouveau de 2 %, après avoir diminué de 1,3 % en 1991. Parallèlement, la nature des produits élaborés s'est modifiée : les gammes "Premium" se sont élargies depuis la percée du groupe américain Hàagen-Dazs sur ce créneau. Les grandes marques françaises (Motta, Gervais, Miko) lancent des produits plus épais, plus crémeux, et enrichis d'inclusions toujours plus originales (café avec nougat noir, sirop d'érable avec amandes...). Les glaces au yaourt apparaissent, et les barres chocolatées (Mars, Milky-Way, Bounty...) existent désormais en version glacée. Les nouvelles textures utilisées ont permis l'émergence des glaces "chaudes", qui parviennent à mêler l'onctuosité à la sensation de fraîcheur que l'on éprouve habituellement en dégustant de la glace.

L'organisation de la production dans le secteur des glaces s'est également modifiée : les grandes marques acceptent de plus en plus facilement de produire pour les marques de distributeurs. Ces dernières gagnent en effet des parts de marché. Des pratiques commerciales fondées sur le prestige de la marque et du produit ont incité les producteurs à maintenir des prix élevés. Toutefois, une telle politique n'a pas pu être soutenue longtemps, et la baisse des prix s'est amorcée dès le deuxième trimestre de 1992. (Graphique 2).

3. Les entreprises

Les entreprises du secteur laitier ont, depuis le début des années 1980, subi d'importantes modifications : prises de participation, fusions, acquisitions, investissements à l'étranger. En 1992, ces mouvements se sont quelque peu ralentis. Deux faits marquants sont cependant à retenir : la revente de Roquefort et le démantèlement de l'ULN. (Union Laitière de Normandie).

La Société des caves de Roquefort appartient désormais au groupe Besnier, numéro 1 européen des produits laitiers. La prestigieuse société de l'Aveyron était auparavant détenue par Perrier.

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Le groupe helvétique Nestlé, après l'OPA sur Perrier, a décidé de revendre les caves de Roquefort. Malgré l'intérêt manifesté par le groupe public Sanofi, fromagerie Bel et Bongrain, c'est finalement Besnier qui l'a emporté avec l'appui du crédit Agricole.

L'Union Laitère de Normandie (ULN), numéro 2 du secteur coopératif en

France, semble avoir été victime du retournement de conjoncture, et surtout d'un rythme excessif d'acquisitions. Le plan de sauvetage a été organisé par les sept banques du groupe. Sodiaal, l'autre géant du secteur coopératif laitier, et Bongrain, numéro un du fromage, ont repris les activités de l'ULN en location-gérance.

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CONSERVES

REPARTITION EN % DE LA PRODUCTION DE CONSERVES EN 1992

,légumes--40,0%

plats cuisinés--27, fruits et confitures--11,1%

poissons--21,1 7.

VALEUR DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION milliards de francs 25 production

20 consommation

15

10

5

0 3701 3702 3703 3704

VALEUR DES ECHANGES EXTERIEURS milliards de francs

S37 Conserves

3701 Conserves de fruits et confitures

3702 Conserves de légumes

3703 Conserves de poissons

3704 Plats cuisinés

10 8,1

8

6

4 3,3 29 3,1 ,

2 1,1 1,3 0,3 pt

3701 3702 3703 3704

® importations

El exportations

INDICE D'EVOLUTION ANNUEL EN VOLUME ET EN PRIX base 100 année précédente

PRODUCTION I vol 1 prix

CONSOMMATION I vol I prix

IMPORTATIONS 1 vol I prix

EXPORTATIONS I vol I prix

37 101,2 97,2 101,7 100,6 96,4 96,3 102,5 98,2 3701 105,0 105,7 101,0 103,2 100,9 100,5 104,7 101,9 3702 101,1 95,1 107,0 97,8 98,7 94,6 104,7 96,7 3703 97,8 97,9 97,0 100,1 94,3 95,1 96,5 96,7 3704 102,6 96,9 102,2 102,2 87,0 107,1 97,6 123,0

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- 31 -

1986 1957 145e 1989 1490 1991 1992

EVOLUTiON DU VOLUME DE LA PRODUCTION

1986=100 100

140

130

120

110

100

Produits des 1M

90

EVOLUTION DU VOLUME DE LA CONSOMMATION

1986=100 1D0 Cie

140 Produite des IM

tso

120

90 1986 tfaô! 19E6 19e9 1990 IYY/ 1907

SOLDE COMMERCIAL EN VALEUR INDICE TRIMESTRIEL DES PRIX DE VENTE INDUSTRIELS

1985-100 106 c=

H

12

61

1968 1906 1987 1980 1969 1990 1991 1992 1993

Milliards F

0 Conserves de fruits

—2

Conserves de poiesone

—µ Total conserves

—6

—e

—10

—12 I 994 10Mxf 1966 1967 1985 1969 1990 1991 1992

111 - FABRICATION DE C®lEliV&S

.. La croissance de la production de conserves ralentit légèrement par rapport aux années précédentes, en partie à cause des mauvais résultats enregistrés dans le domaine des surgelés. Inver-sement, les récoltes abondantes de fruits et de légumes ont permis une fabrication massive de conserves appertisées ("en botte"), qui engendre une surproduction et des stocks. On aboutit en 1992 au paradoxe suivant : le volume d'activité s'accroît, et les résultats financiers des entreprises de l'appertisé sont mauvais.

. Le ralentissement de la consalm-mation de conserves ne s'observe pas pour tous les produits. Les conserves de légumes sont encore très demandées (+ 7 %), grâce au développement des achats de légumes surgelés. En revanche, les conserves de poissons subissent une désaffection de la part des consom-mateurs (- 3 %), amorcée dès 1990.

. Le solde commercial, tradition- nellement déficitaire, s'améliore nettement : - 8,9 milliards en 1992 contre - 10,1 milliards l'année précé-dente. Les trois quarts de ce déficit proviennent des échanges de conserves de poissons. Le recul en volume et en prix des importations de poissons congelés, explique ce redressement.

conserves

. La crise de surproduction s'est répercutée sur les prix à la production, qui ont baissé en moyenne de 2,8 % par rapport à 1991. Les confitures sont les seuls produits qui résistent à la baisse des prix. La tendance à la baisse se poursuit début 1993. Autre facteur expli-catif du retournement des prix : la fin des pratiques commerciales qui incitaient les entreprises à développer le haut de gamme, et à renouveler les conditionne-ments (apparition des barquettes pour les plats appertisés auparavant vendus en botte).

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Graphique 1 INDICES DE PRIX A LA PRODUCTION

DES FRUITS ET DES CONSERVES DE FRUITS 1990 4 - 100 150 Compote de panmee

150 Frulte en eonwrve

140 conAturn

120 Frultb fr.

100

50

50

1992 1993 40 1991

- 32 -

105

100

98

90

ab

tp

1. L'influence de la matière première agricole

Les récoltes de fruits et légumes, ont été en 1992 nettement supérieures à celles de 1991, du fait de conditions climatiques plus favorables : les livraisons de fruits sont en hausse de 25,6 % en 1992 après la baisse de 17,4 % en 1991, et la production de pommes de terre augmente de 16,4 %.

En revanche, les très fortes pluies de juin ont eu des répercussions sur la qualité de certains produits. De plus, le blocage des routes par les transporteurs routiers a entravé le bon déroulement des ventes de fruits et légumes.

La surproduction et l'amoindris-sement de la qualité se sont répercutés sur les prix agricoles : la chute du coût des matières premières agricoles a sans doute permis celle des prix à la production des conserves.

2. Analyse détaillée par produit

. Les conserves de fruits ont bénéficié de la baisse des prix agricoles. Toutefois, les industriels de la confiture et des fruits au sirop n'ont pas répercuté cette baisse sur leurs prix à la production.

Les fabricants de compotes, en revanche, se sont adaptés à une demande plus faible que celle des années précédentes, en abaissant leurs prix. (Graphique 1).

Face à une demande en retrait, les producteurs font porter leur effort

sur les innovations, et pratiquent des politiques commerciales plus agressives. Ainsi, les fabricants des compotes en portions individuelles maintiennent un rythme de croissance de leur production de 30 % par an, alors que la production globale de compotes est en légère diminution en 1992.

Les fruits surgelés (en particulier les fruits rouges) font l'objet d'une demande croissante de la part des industriels de l'agro-alimentaire : ces produits étant peu fabriqués en France, leurs prix montent et les importations s'accroissent.

. Les conserves de légumes ont enregistré un solde commercial positif de 200 millions de francs, ce qui diminue d'autant le déficit commercial de l'industrie de la conserve. Les échanges de légumes transformés sont en effet redevenus excédentaires, après avoir été déficitaires pendant cinq ans.

L'abondance de matière première agricole a provoqué des mouvements plus marqués sur la production et les prix des légumes appertisés, que sur ceux des fruits en conserve. La surproduction s'observe surtout pour les conserves de champignons, de haricots, et de pois et carottes. En conséquence, les prix à la production s'infléchissent, en particulier ceux des tomates, des champignons et des légumes surgelés. Les prix des légumes appertisés suivent d'assez près ceux des légumes frais : vive baisse début 1992, puis remontée progressive en fin d'année. (Graphique 2).

Graphique 2 INDICES DE PRIX A LA PRODUCTION DES

LEGUMES ET DES CONSERVES DE LEGUMES 1990 4 - 100 110 I I Liqun a Mra.IA

L4pumoo app1 4s

Con,cvw do ahartp1gnon.

Ligumw foie

75 1991 1992 1993

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La transformation de pommes de terre (frites, chips, flocons) connatt pour la première fois une situation de récession, alors même que la production de pomme de terre s'est révélée pléthorique. Ce revirement, amorcé en 1991, s'explique par le net ralentissement de l'évolution de la consommation, habituellement positive, avec certaines années à deux chiffres. La fabrication de produits surgelés (frites et autres) accuse la plus forte baisse. Seuls les flocons résistent.

. Les trois quarts du déficit extérieur de la branche conserve proviennent des échanges de conserves de poissons : poissons et crutacés congelés, thon en conserve, poissons en morceaux, poissons fumés. En 1992, la nette diminution d'importations de produits congelés en provenance des pays nordiques a permis un allègement du déficit qui s'établit à - 6,8 milliards, contre - 7,6 milliards en 1991. Le recul des importations n'a pas profité aux industriels français : la chute de 2,2 % de la production de conserves de poissons suit celle de 3 % de la consommation. Cette demande correspond à des produits que l'industrie française ne peut pas fournir. Importations et production évoluent parallèlement, et répondent de la même façon aux variations de la demande, sans se substituer entre elles.

Des normes de commercialisation des conserves de thon et de bonite ont été adoptées par le Conseil des ministres de la pêche en juin 1992. Ces normes définissent les espèces ayant droit à l'appelation thon et à l'appelation bonite. Elles définissent en outre les présentations commerciales (entier, morceaux, filets), les dénominations de vente, et un rapport minimum entre le poids du poisson et le poids net.

. Les plats cuisinés regroupent essentiellement les pâtes cuisinées (raviolis, cannellonis), et les plats traditionnels (cassoulet, couscous, choucroute, quenelles, haricots et lentilles préparées...). Les plats exotiques et les recettes élaborées ne contribuent que faiblement à la production totale de la branche. Ce sont eux en revanche, qui

ont connu la plus forte progression ces dernières années.

En 1992, la consommation en plats cuisinés ne progresse que de 2,2 %, après une moyenne annuelle de 8,5 % sur les cinq années précédentes. Ce ralentissement de la demande se fait sentir sur les prix à la production, qui diminuent de 3,1 % par rapport à 1991, et qui continuent leur baisse début 1993 (- 0,8 % au premier trimestre).

3. Les entreprises

La profession des transformateurs de légumes connatt de sérieuses difficultés : la production de légumes destinés à l'industrie tente de nouveaux agriculteurs des régions céréalières en butte aux restrictions de la nouvelle PAC. Au même moment, les marchés des fruits et légumes frais et des pommes de terre souffrent d'excédents, et la situation se dégrade dans la surgélation, comme l'illustrent la liquidation de biens de Wigan la Potagère l'an dernier ou le dépôt de bilan de Gelcom début 1993.

A l'accroissement de l'offre s'oppose une demande en repli, aussi bien en France qu'à l'étranger (Allemagne, Belgique, Pays-Bas), où, selon les pays, la consommation a chuté de 2 à 10 %. Les prix à la consommation des conserves de légumes baissent en conséquence de 2,2 % en 1992 en France. Face à cette situation de crise, les trois leaders de l'appertisé ont décidé de geler 15 % du potentiel de fabrication.

Les résultats des entreprises de la conserverie s'en ressentent : les Conserveries Larroche, qui étaient en liquidation judiciaire, ont été reprises par une filiale du groupe Suisse Migros. Bonduelle, numéro un européen de la conserve enregistre une perte de 18 millions de francs en 1992 après un bénéfice de 65 millions en 1991, et Saupiquet une perte de 19,6 millions après un bénéfice de 22,7 millions en 1991. Le confiturier Andros préfère se diversifier, et reprend Mamie Nova à l'ULN à la suite du démantèlement de cette dernière.

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En revanche, BSN semble intéressé par le marché des plats cuisinés : entamée en 1989 par le rachat de la technique de production des plats cuisinés Honoré-Janin, la politique de développement du groupe s'est poursuivie par l'acquisition en 1991 de France Plats Cuisinés, et du leader espagnol Pycasa. Après l'Espagne, le groupe s'est tourné

vers l'Asie, en achetant la société Amoy (plats et sauces d'origine chinoise). Enfin, BSN a repris fin 1992 les Frères Matt. Leader (premier ou second) dans la quasi-totalité des secteurs agro-alimenaires, BSN entend par cette politique d'acquisition se rapprocher de Nestlé et de Saint-Louis, dans le domaine des conserves et des surgelés.

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PAN ET PATISSERIE

REPARTïfION EN % DE LA PRODUCTION DE PAIN ET PÂTISSERIE EN 1992

pain--1

,crie fraîche--30,4%

VALEUR DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION

milliards de francs

40

30

20

10

o

® production 37,3

34,h consommation

S38 Pain et pâtisserie 15,3 15, 4

::;::; :::• 3820 Pain, viennoiserie

____ 1

3830 Pâtisserie fraîche

3820 3830

EVOLUTION DU VOLUME DE LA PRODUCTION

1986-100 194 Produits des IAM

Pain ot patimerie 110

106

1®0

A7 16 1807 1999 1999 1960 1941 1992

INDICE TRIMESTRIEL DES PRIX DE VENTE INDUSTRIELS

1985=100 125

Pain

120 Viennoiserie

115

110

105

100

INDICE D'EVOLUTION ANNUEL EN VOLUME ET EN PRIX base 100 année précédente

PRODUCTION CONSOMMATION I vol I prix I vol I prix

38 98,5 103,7 98,4 103,8 3820 98,6 103,5 98,5 103,6 3830 98,3 104,1 98,1 104,3

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REPARTITI©N EN % DE LA PRODUCTION DES PRODUITS DU TRAVAIL DU GRAIN

alimentation animale--51,5%

°ter+ riz, céréales--2,5% malt--2,9%

farine--15,8% potes, semoule--5,1% produits amylacés--8,3%

biscuits, biscottes--13,9%

VALEUR DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION

milliards de francs

60

50 47,6

40

30

20 •94 6 12' 15,7

10j

7,7 6,4 4,74.2 233,6 2,7

0 0 0

3g0l 3909 3~390A 3905 39 3g0l 39O

VALEUR DES ECHANGES EXTERIEURS

milliards de francs 7

5,3

6 5 4,3

4 ,4

3 2,1 2,2 2 4

2 2

390

3902 3904 ,gp5 3gO' 3901 3OB

® production

consommation

S39 Produits du travail du grain

3901 Farine

3902 Biscuits, biscottes

3903 Semoule

3904 Pâtes alimentaires, couscous

3905 Riz, céréales transformées 3906 Malt

3907 Produits amylacés

3908 Aliments pour animaux

importations

exportations

INDICE D'EVOLUTION ANNUEL EN VOLUME ET EN PRIX

base 100 année précédente

PRODUC11ON I vol I prix

CONSOMMATION I vol I prix

IMPORTATIONS I vol I prix

EXPORTATIONS I vol 1 prix

39 101,6 100,9 102,4 102,0 104,8 99,3 107,2 101,7 3901 101,8 99,1 100,4 102,4 107,8 101,3 92,0 111,2 3902 101,0 101,8 99,1 102,7 103,9 100,3 116,1 100,2 3903 99,6 97,9 92,4 103,0 113,5 96,8 106,5 96,2 3904 96,3 97,0 100,7 102,4 102,4 100,0 105,4 96,2 3905 120,6 100,9 114,3 100,0 110,0 96,6 118,2 97,6 3906 97,2 98,1 118,6 94,0 101,4 98,2 3907 103,1 103,9 100,0 109,1 93,4 101,7 107,0 99,1 3908 101,3 101,3 106,0 101,3 107,3 98,6 108,2 103,1

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1986=100 130

125

120

115

tw

105

100

95

1986=100 Produite du travail 130

du grain 125

Produite des IM 120

115

110

105

100

90

Produite du travail du grain

Produite des IM

1966 1967 1966 1969 1990 1991 1692 1906 1967 1980 1969 1990 1991 1992

1985=100 Total travail du 103

grain 102

Kmenta pour animaux lui

Biscuits ton go

96

97

Milliards F e i — 6

4

2

o

_2

Produits du travail du groin

- 37 -

EVOLUTION DU VOLUME DE LA PRODUCTION EVOLUTION DU VOLUME DE LA CONSOMMATION

SOLDE COMMERCIAL EN VALEUR INDICE TRIMESTRIEL DES PRIX DE VENTE INDUSTRIELS

1964 1960 1906 1967 1980 1969 1990 1991 1992 19ee 1986 1967 1966 1969 1990 1991 1992 1993

V - TRAVAIL DU GRAIN

. La croissance de la production (+ 1,6 %) est, comme les années précé-dentes, supérieure à celle des IAA. Le léger ralentissement de 1992 provient de la faible croissance de la production d'aliments pour animaux (+ 1,3 %). Représentant à elle seule un peu plus de la moitié de la production totale, la sous-branche "Aliments pour animaux" est assez influencée par la taille du cheptel européen (bovins, porcs, volailles).

. La consommation poursuit son ascension régulière (2,4 %). Le recul surprenant de la demande pour les biscuits et les biscottes, est compensé par le développement continu des marchés des aliments pour animaux familiers et des céréales pour petits déjeuners.

. L'excédent caercial s'élève en 1992 à 6 milliards de francs en progres-

sion de 1 milliard. Pratiquement toutes les branches participent à cette amélio-ration, les plus excédentaires étant l'alimentation animale (3,2 milliards), le malt (2 milliards), et la farine (1,9 milliard).

. Les prix à la production suivent ceux de l'alimentation animale. Cette activité représente en effet environ 50 % de la branche. Si en moyenne les prix de la branche travail du grain progressent de 0,9 % par rapport à la moyenne de 1991, la tendance récente est tout autre : forte augmentation de début 1991 à mi 1992, (3 % en glissement), et chute depuis (- 1,6 % entre mi-92 et le premier trimestre 1992). Ce renversement s'explique par la répercution de la chute des prix des matières premières agricoles (céréales, oléagineux) sur le prix de l'alimentation.

2

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1. L'influence de la matière première agricole

Les industries de transformation de céréales seront directement concernées par la réforme de la PAC. Celle-ci a pour objet, d'une part, d'assurer un rapprochement entre les prix communau-taires et les prix mondiaux, et d'autre part de maîtriser la production par la combinaison de gel des terres et d'aides directes au revenu largement découplées du volume produit.

Les industries de transformation sont concernées par le premier objectif, dans la mesure où elles s'attendent à un abaissement des coûts d'approvisionnement et à une amélioration de leur compéti-tivité et de celle de leurs clients indus-triels.

Elles souhaitent en revanche que ne soit pas remise en cause la disponibilité en matières premières.

L'industrie des produits amylacés, par exemple, estime que l'application uniforme des modalités de cette réforme à toutes les céréales peut conduire, à terme, à une situation structurellement déficitaire en maïs. Elles souhaitent que soit préservé l'équilibre entre les matières premières utilisées (amidons de blé, maïs, fécule de pomme de terre), car les procédés d'extraction n'étant pas les mêmes, les capacités de production ne sont pas interchangeables.

S'agissant des répercutions de la réforme de la PAC en aval des IAA, l'incertitude est encore grande :

- concernant les utilisations indus-trielles des produits amylacés (industries chimique, pharmaceutique, textile, papeterie-cartonnerie...), la croissance des débouchés, voire l'apparition de nouveaux marchés, restent conditionnées par le maintien d'un régime de compensation des prix permettant aux industries de s'approvisionner au prix du marché mondial.

- concernant l'alimentation animale, tout dépendra de la répartition céréales/autres matières premières, dans la composition des aliments. La baisse du

prix des céréales entraînera une déformation dans la structure de l'approvisionnement, mais abaissera, par effet d'entraînement, le prix des autres matières premières utilisées en nutrition animale, notamment les co-produits de l'industrie.

L'industrie des pâtes alimentaires s'inquiète de la réforme de la PAC, qui a instauré un double système selon la localisation des cultures de blé dur (Europe du Nord ou du Sud). Elle craint que les conditions d'approvisionnement en termes de coût et de qualité ne se dégradent.

2. Analyse détaillée par produit

. Plus du tiers des céréales utilisées par les IAA, est transformé en aliments pour animaux (Tableau 1). La baisse de prix de ces matières premières, ainsi que celle des oléagineux utilisés dans les tourteaux (soja), se repercute avec un léger décalage sur les prix de l'ali riention animale. Si en moyenne, ces prix augmentent de 1,3 % en 1992 par rapport à 1991, la tendance est à la baisse : - 1,8 % en glissement sur 1 an à la fin du premier trimestre 1993.

Cette baisse de prix va de pair avec la hausse de la production d'ali-ments composés. La France devient le premier producteur européen devant l'Allemagne, dont la production de ce type de produit a chuté de 5,6 % selon la Fédération européenne des fabricants d'aliments composés. La progression fran-çaise peut s'expliquer par la hausse de 3,1 % en volume des livraisons de bétail par l'agriculture. Toutefois, après quatre années de très fort développement, la progression de 1,3 % de la production d'aliments pour animaux représente une rupture, et la tendance risque de s'aggraver en 1993. Le SNIA (Syndicat National des Industriels de la Nutrition Animale) table en 1993 sur une baisse d'activité de la profession de 3 %. Selon lui "les crises conjoncturelles des secteurs volaille, porcin, bovin,.., mettent gravement en danger la rentabilité des élevages et de leurs fournisseurs d'aliments".

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- 39 -

TABLEAU 1

UTILISATIONS DES CEREALES POUR LES IAA EN 1992

Variation annuelle en %

Utilisation par les IAA Céréales Volume Prix Répartition (en %)

Aliments pour animaux Blé - 23,7 - 2,1 14,5 Mais + 62,7 - 12,4 13,3 Orge + 5,1 + 1,2 3,4 Autres + 11 - 0,1 3,4

Ensemble + 4,9 - 5,9 34,6 Aliments pour animaux Farine Blé - 1,9 - 2,1 43,9 Malt Orge - 2,8 - 4,2 8,8 Produits amylacés Mais - 3,6 - 12,4 6,8 Céréales transformées Mais + 3,2 - 12,4 2,3 Autres Autres + 1,3 - 5 3,6

Ensemble IAA Ensemble + 0,4 - 4,7 100 céréales

Les aliments pour animaux d'agré-ment (chiens, chats) font toujours l'objet d'une demande très soutenue : + 6 %. Ils représentent la moitié des exportations de la branche, et le tiers des importa-tions. Ces dernières ont augmenté de 30 % en valeur en 1992, et de 42,5 % en 1991. Cela révèle un potentiel impor-tant pour les entreprises françaises. Le marché est en effet l'un des plus pro-metteurs de l'agro-alimentaire (Tableau 2). L'avantage de cette activité est qu'elle demeure, comme l'alimention humaine, relativement insensible à la conjoncture. Le marché bascule vers le haut de gamme et se segmente à l'infini, avec entre autres l'apparition des

produits allégés.

. Les céréales pour petits déjeuners constituent également un marché en pleine expansion : les entreprises françaises s'adaptent en 1992 à la demande et multiplient pratiquement par deux les quantités fabriquées. Cette progression sert avant tout à répondre à la demande étrangère (allemande surtout) qui a augmenté de 50 % en valeur en 1992 et de 62 % en 1991. Les volumes sont, malgré tout, encore faibles : de l'ordre de 200 millions de francs. Les importations sont trois fois plus impor-tantes et progressent en valeur de 15 % malgré l'offre supplémentaire (Tableau 3).

TABLEAU 2

EVOL1J ION DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION D'ALIMENTS POUR ANIMAUX D'AGREMENT

Variation annuelle en %

1988 1989 1990 1991 1992

Production

Consommation

9,3

8

11,4

8,8

14,5

6

3,2

2,8

6

6

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- 40 -

TABLEAU 3

ECHANGES EXTÉRIEURS DE CEREALES POUR PETITS DE RS

Millions de Francs 1990 1991 1992

Importations

Exportations

476

94

588

152

677

227

Parmi les autres produits, le recul de la consommation de biscuits et biscottes est surprenant (- 0,9 %). Il allège de 300 millions de francs le déficit extérieur de la branche, qui s'établit à - 900 millions.

. Rappelons enfin les excédents traditionnels dégagés par les diverses branches : + 1,9 milliard de francs pour la farine, + 2 milliards de malt, + 1,2 milliard pour les produits amylacés (amidons, fécule, glucose), en légère hausse.

3. Les entreprises

Les grands Moulins de Pantin sont devenus le Groupe Pantin. La création de cette holding marque le franchissement

d'une étape supplémentaire dans la restructuratrion du groupe : les activités malterie et meunerie sont bien séparées, et chapeautées respectivement par les Malteries Franco-Belges et par la Française de Meunerie (anciennement Grands Moulins de Corbeil). Ces restructurations viennent au moment où la malterie connaît une crise, provenant d'anticipation à la baisse de la demande des pays acheteurs (Brésil, Philippines, Afrique), et de la baisse générale de la consommation de bière en Europe. L'irrégularité des exportations de farine, notamment vers la Syrie, a entrai né une perte financière pour le groupe Pantin. Ce dernier, désireux de se recentrer sur ses deux métiers de base, a cédé Cobral-Big à Nenbauser (Cobral-Big est spécialisé dans la pâtisserie surgelée).

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chocolat, confiserie--24,1% re--24,4%

PRODUITS DIVERS

REPARTITION EN % DE LA PRODUCTION DE PRODUITS ALIMENTAIRES DIVERS EN 1992

® importations

exportations

6 aoy7

INDICE D'EVOLUTION ANNUEL EN VOLUME ET EN PRIX

base 100 année précédente

"~- bouillons, potages--2,8%

h files--16,0% petits déjeuners--4,3% aliments diétetiques--4,3%

condimcnts, vinaigre--4,3% produits divers--12,0% café, thé, chicorée--7,8%

VALEUR DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION

milliards de francs 30

production

25 24,2

19,9 19, :, consommation 20 S40 Produits alimentaires divers 15 13,1 401 Huiles et corps gras

11,6

10 9 9'e 402 Sucre -' 53 4031 Chocolat, confiserie 5 ,7 " 3, .. 3, S,5 2

A,9 3 4032 Café, t~1é, infusions 0 4033 Condiments, sauces

i°1 ~~ ~°3~ j,° k0>5 i' &e 4006 et 4034 Aliments diététiques 4035 Entremets, petits déjeuners

VALEUR DES ECMANGES EXTERIEURS 4036 Bouillons, potages 4037 Ovoproduits, levure, divers milliards de francs

10

8

6

4

2

0

PROOUC11 ON I vd I prix

CCNSOMMATICk I vd I prix

IMPORTA11ONS 1 vol I prix

CXPCRTA110N5 I vol I prix

40 104,4 99,6 100,3 101,9 102,1 97,1 107,1 97,1 401 104,7 98,1 100,9 102,3 100,6 95,2 103,7 97,5 402 103,5 98,4 104,8 103,0 89,8 98,2 104,6 95,1 4031 103,3 101,4 100,5 102,5 103,3 101,3 104,6 98,4 4032 100,1 95,6 98,3 98,1 104,3 95,1 106,5 91,4 4033 102,0 97,2 100,0 102,5 105,0 97,8 117,3 87,8 4034 94,6 103,1 99,5 104,4 103,6 100,0 103,1 100.0 4035 103,4 103,4 99,0 102,2 4036 111,6 104,9 104,6 104,2 42,9 149,3 102,6 89,7 4037 115,3 100,3 106,9 122,6 117,4 93,1 114,3 99,6

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1986=100 120

125

120

115

110

105

100

90 1966

'aduits divers

roduits des 1M

1986=100 114

112

110

100

106

104

102

100

96 1986

'roduits divers

vduits des 1M

1967 1966 1969 1990 1991 1992

Milliards F 10

s

Z

o

—D

—10

—19 1964 1969 1966 1967 1966 1909 1990 1991 1992

Sucre

Autres divers

Huile

1985=100 102 r---

100

9d

96

94

92

Produits divers

1965 1986 1967 1966 1969 1990 1991 1992 1993

- 42 -

EVOLUTION DU VOLUME DE LA PRODUCTION EVOLUTION DU VOLUME DE LA CONSOMMATION

SOLDE COMMERCIAL EN VALEUR INDICE TRIMESTRIEL DES PRIX DE VENTE INDUSTRIELS

. La production de produits divers (huile, sucre, confiserie, épicerie sèche...) poursuit sa progression (4,4 %). Les trois familles principales de cette branche, qui regroupe des produits très hétérogènes, sont la confiserie, le sucre et l'huile. La confiserie-chocolaterie bénéficiant d'une demande soutenue et stable, progresse régulièrement depuis quatre ans à des taux avoisinant les 4 % par an (3,3 % en 1992). L'industrie sucrière influencée par le régime communautaire des quotas, est tirée par ses performances à l'exportation. La production d'huile et corps gras redevient dynamique, après quelques années de stagnation (+ 4,7 % en 1992). Elle affirme ainsi sa relative autonomie par rapport à l'offre de matière première agricole : le volume de la production de graines oléagineuses a baissé en 1992 de 18,2 %, mais les livraisons aux IAA ont continué leur progression (+ 4,9 %).

. La consanmgtion de produits divers par les ménages a été ces dernières années plutôt vive. Mais en

1992, presque tous les produits ont fait l'objet d'une demande stagnante ou en recul : maturité pour le marché des sauces, recul pour les aliments diététiques et le café, poursuite de la désaffection pour les entremets. Le sucre, après des années de baisse, enregistre une demande en progression de 4 %. Mais le marché porteur est celui des potages, grâce au développement de la consommation de potages liquides.

. Le déficit de la balance extérieure des corps gras (- 6 milliards de francs) provient avant tout des importations de tourteaux de soja (plus de 4 milliards). L'excédent sucrier (6 milliards de francs) compense exactement ces pertes. Le maintien de cet excédent résulte de la forte progression des quantités "hors quotas", c'est-à-dire exportées hors CEE, qui parvient à compenser la baisse des prix à l'exportation. Les exportations de poudre de Coca-Cola permettent aux "Autres produits divers" de se maintenir parmi les branches excédentaires.

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. Les prix à la production du café, thés, infusions reculent de 4,4 % grâce à la baisse des cours de matières premières importées. Ceux des condiments et sauces diminuent de 2,8 %. Tous les autres produits divers voient leurs prix s'accroître, et l'indice de prix de vente industriel de la branche augmente de 0,8 %. Les comptes nationaux font état pour cette branche d'un recul des prix de 0,4 % car ils intègrent dans leur calcul les restitutions liées aux exportations de sucre hors de la CEE, et la déformation des structures de production vers les produits dont le prix augmente moins vite.

1. L'influence de la matière première agricole

La réforme de la PAC a profondément transformé le régime oléagineux. Auparavant, la PAC garan-tissait un prix communautaire pour les oléagineux produits par les 12 Etats-membres. Le prix garanti ainsi fixé était sans lien avec le niveau de prix mondial. L'industriel transformateur de graines les achetait sur la base du prix communau-taire, et vendait les produits issus de la transformation des graines sur la base du prix mondial. La différence de prix entre le prix communautaire et le prix du marché mondial faisait l'objet du versement d'une aide aux industriels, par la Commission. Cette aide représentait, de façon indirecte, le soutien communau-taire à la production d'oléagineux.

Désormais le producteur d'oléagineux perçoit une aide à l'hectare, et vend les graines au prix du marché mondial. Le montant des aides a été fixé à un niveau qui, théoriquement, ne devrait pas entraîner des transferts de culture entre oléagineux et céréales.

L'industrie de l'huilerie, depuis le 1er juillet 1992, s'approvisionne sur la base du marché mondial. Les triturateurs n'interviennent donc plus dans la gestion du régime communautaire oléagineux. Théoriquement, la réforme de la

PAC ne devrait pas avoir d'incidence, ni pour les ménages, ni pour l'industrie de l'huilerie. Cette dernière a cependant émis des réserves concernant la disponibilité en matières premières. Selon elle, la mise en oeuvre de la réforme de la PAC dans le secteur oléagineux s'est accompagnée d'une réaction de défiance de la part des agriculteurs. Il apparaîtrait pour nombre d'entre eux plus intéressant, sinon sécurisant, de s'orienter vers des productions continuant à bénéficier des prix garantis (céréales), plutôt, que de privilégier des productions exposées aux fluctuations du prix mondial (oléagineux).

De fait, les surfaces consacrées aux oléagineux ont régressé de 8 % en 1992, avec une baisse très forte du soja de 29 %. La tendance se poursuit pour 1993 puisque selon le SCEES, les surfaces ont encore diminué de 16 % (tournesol et colza principalement).

SUCRE

L'activité des sucreries est influencée, dans le cadre de la CEE, par l'application d'un système de quotas qui organise le marché sucrier. Les autorités communautaires attribuent à chacun des pays membres des quotas (A et B), qui sont répartis par les Etats entre les entreprises productrices. Les sucres produits dans le cadre de quotas bénéficient de garanties de prix et d'écoulement. La production hors quotas, ou sucre C, est écoulée aux cours pratiqués sur le marché mondial.

En 1992, le quota, c'est-à-dire la quantité pour laquelle les prix sont garantis par la CEE, est resté inchangé.

Les autres produits divers sont beaucoup moins influencés par la conjoncture agricole, dans la mesure où ils sont plus transformés (confiserie, sauces, desserts, potages...). La baisse du coût des matières premières importées (cacao, café) joue surtout sur les prix à la production du café.

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2m Analyse détaillée par produit

. L'activité de l'industrie de l'huilerie évolue de façon relativement indépendante de celle des producteurs de graines oléagineuses. La baisse des prix, très modérée (- 1,9 %), ne reflète guère le net recul des cours de l'ensemble des oléagineux (- 5,5 %). Cela s'explique par le fait que les entreprises recevaient une "aide" qui compensait l'écart entre les prix communautaires et les prix du marché mondial. Toute baisse des prix communautaire se traduisait par une baisse des aides versées, mais restait neutre sur le prix de revient des matières premières pour les huiliers. Depuis le 1er juillet 1992, les entreprises s'approvisionnent au prix du marché.

La variation des quantités produites dépend avant tout de la demande de la part de l'industrie et des ménages. Cette demande est beaucoup plus stable que ne l'est la production de graines oléagineuses (voir tableau 1). La

progression de 4,7 % en volume de la production d'huile et corps gras cache des divergences selon les types de graines utilisées : hausse pour les produits à base de tournesol (+ 20,7 % pour les huiles brutes), et baisse pour ceux à base de colza (- 16,9 % pour les tourteaux). L'utilisation du soja, peu importante pour les huiles, l'est en revanche pour les tourteaux, dont la production augmente globalement de 9,4 % (et de plus de 50 % pour les tourteaux à base de soja).. Les conventions de la Comptabilité Nationale conduisent à intégrer dans le calcul de la production de sucre en volume et en valeur, les restitutions perçues par les industriels exportateurs. Ces restitutions sont des subventions versées à l'occasion de ventes à des pays qui n'appartiennent pas à la CEE : leur montant équivaut à la différence entre le prix communautaire garanti et le cours mondial.

TABLEAU 1

LA EILIERE OLEAGINELJSE

1989 1990 1991 1992

Volume Prix Volume Prix Volume Prix Volume Prix

Production - 10,9 14,8 8,4 - 16,9 7,5 - 19,6 - 18,2 - 43,7

d'oléagineux

Livraison d'oléagineux 4,1 19,4 1,3 1,4 6,9 - 18,0 4,9 - 32,1 aux IAA

Production d'huile et - 0,3 13,8 0,5 - 5,7 2,4 1,3 4,7 - 1,9 corps gras

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Si une variation de ce montant peut traduire une variation des prix communautaires ou mondiaux, ou des quantités échangées exprimant ainsi une modification de la réalité économique, elle peut également refléter des changements de stratégie commerciale. Par exemple, si un industriel exporte à partir de ports français, la production sera évaluée au prix mondial, alors que s'il en charge un intermédiaire commercial français ou étranger de la CEE, la production sera évaluée au prix communautaire.

Nous commenterons donc les résultats de la branche en quantités physiques. 1992 a été l'année de tous les records : les rendements en sucre blanc ont atteint 9,9 tonnes/ha. Les deux causes principales sont : un progrès génétique orienté par les établissements de sélection, et une maîtrise de plus en plus affirmée des produits fongicides. Parallèlement, les surfaces se sont accrues de 3 547 hectares. 1992 a ainsi été la meilleure campagne, aussi bien en terme de tonnage de betteraves qu'en production de sucre. Les prix à l'exportation ont baissé d'un peu moins de 5 %, mais l'excédent de 6 milliards de francs a été préservé grâce au dynamisme des exportations (+ 4,6 % en volume).

. Les "autres produits alimentaires

divers" regroupent des produits hétérogènes, mais dont la caractéristique commune était une demande plus forte que celle adressée à l'ensemble des produits de IAA. Une famille de produits échappe traditionnellement à cette tendance les entremets (préparation pour desserts, riz au lait...), concurrencés par les produits frais et les desserts lactés.

En 1992, la quasi-totalité de ces produits subissent une stagnation ou un recul de la demande de la part des ménages. (Graphique 1).

La consommation de sauces préparées avait augmenté de plus de 44 % en cinq ans, elle stagne en 1992. Les aliments diététiques en expansion pendant cinq ans(+ 20 %) ont connu une recession en 1992 (- 0,5 %). Les achats de cafés, thés, infusions avaient augmenté de 4,4 % en volume en 1991, ils reculent de - 1,7 % en 1992. Même évolution pour les chocolats et confiseries : + 5,3 % en 1991, et seulement + 0,5 % en 1992.

Seuls les potages continuent leur progression, grâce à l'apparition des potages liquides. La réponse de l'appareil productif à cette demande est récente, mais vive : + 31,5 % en 1991 et + 19,3 % en 1992 pour les potages liquides.

140

120

100

80

Graphique 1 EVOLUTION EN VOLUME DE LA

CONSOMMATION DE PRODUITS DIVERS

T' : :T

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

Potages

Sauces

Aliments diététiques

Produits des IAA

Entremets

Sucre

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- 46 -

Sans suivre un tel rythme, la production de l'ensemble des produits divers (hors huile et sucre) reste dynamique, et ne ralentit pas autant que la demande : + 4,6 % en volume en 1992 contre 9 % l'année précédente. La faiblesse des échanges extérieurs pour ces produits ne permet pas d'exporter ce surplus qui alourdit les stocks.

La progression de l'excédent du commerce extérieur de la sous-branche "autres produits divers" est, en 1992 encore due à la poudre de Coca-cola, qui dégage cette année 500 millions de francs supplémentaires.

En période de vaches maigres, les marques usent de promotions. Jeux, loteries et autres moyens d'attirer le consommateur ont été essayés par les chocolatiers, sans grand succès. Le produit gratuit (lot de trois pour le prix de deux, coupons de remboursemement) reste encore la meilleure stratégie permettant de dégager de forts volumes. De fait, le secteur chocolat-confiserie se maintient à des niveaux de croissance raisonnables. Cette croissance provient également de la capacité d'innovation et d'amélioration des produits : chocolat au lait plus fondant, chocolat noir plus riche en cacao, tablettes à plus forte teneur en inclusions. La gamme s'élargit vers des nouveaux mélanges : noir extra aux amandes, aux éclats de noisettes, chocolat blanc fourré, ou aux noisettes. Les fabricants cherchent aussi à développer en France de nouvelles habitudes de consommation, comme celle de manger de petits chocolats avec son café.

Mais les grandes marques ont à faire face à la montée des marques de distributeurs. Dans les confiseries (bonbons gélifiés, réglisses, sucettes...), les marques de distributeurs représentent désormais 20 % des volumes vendus en Grands Magasins et Supermarchés, les premiers prix s'octroyant autour de 10 % du marché. Mêmes proportions pour le marché de la margarine. Plus du tiers de celui de l'huile est détenu par les marques de distributeurs. Les grandes marques changent alors de stratégie, et lancent moins de nouveaux produits. Les entreprises sélectionnent davantage leurs cibles, et souhaitent par là ne pas renouveler l'échec rencontré par le chocolat allégé.

3. Les entreprises

L'assemblée générale des actionnaires du groupe Béghin-Say, filiale du groupe Ferruzzi, a officiellement entériné le nouveau nom du groupe, Eridania-Béghin-Say. Eridania était la maison mère de Beghin-Say, et appartenait également au groupe italien Ferruzzi. Eridania-Béghin-Say acquiert le groupe Ducros (Chiffre d'Affaires de 1,6 milliard de francs en 1990), spécialisé dans les épices, les infusions, les condiments et les sauces ainsi que les produits pour pâtisseries, tous marchés sur lesquels il est leader en France, en Italie, en Espagne et au Portugal.

Dans son plan de réorganisation, le président de Ducros fait état des erreurs d'organisation du passé : en particulier la multiplication des sites de production, et la diversification de la production sur des activités non stratégiques. Après avoir vendu Pikarome (moutarde) à l'Européenne de condiments, la famille Ducros s'est reconvertie dans les herbes et épices surgelées en créant une nouvelle structure, Gyma.

Le groupe Kraft Général Foods Jacobs Suchard France, numéro un sur le marché français de la confiserie-chocolaterie développe six nouveaux produits : chocolat blanc aux noisettes, mini-coeurs de chocolat, mini-tablettes, assortiment de confiserie anglaise, barre fondante à la fraise, et un nouveau chewing-gum non sucré au calcium. Cette recherche de la nouveauté provient, selon le directeur général de la division confiserie, de ce que 40 % de la croissance de ce marché est assurée par des produits nouveaux.

Le groupe Astra-Calvé, filiale d'Unilever, envisage 1993 comme une année de consolidation et de diversification, après une année 1992 qui n'a pas été à la hauteur de ses espérances. Le périmètre d'Astra Calvé a déjà significativement changé depuis trois ans : rachats de Boursin et de Boursault en 1992, puis de Bénédicta en 1991. Conformément à la volonté d'Unilever de se développer dans l'agro-alimentaire, le groupe reconnaît son intérêt pour la branche huile de SME. En Italie, Astra Calvé guette les opportunités qui peuvent répondre à sa logique de diversification.

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REPARTITION EN % DE LA PRODUCTION DE BOISSONS ET ALCOOLS EN 1992

champagne, mousseux--32,4%

alcool,eaux de vie--17,8%

idre, jus de fruits--4,9%

eaux minérales--14, liqueurs, apéritifs--6,4%

bières--13, sodas, sirops--11,0%

VALEUR DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION milliards de francs

25

20

15

10

5

0

14

12

10

8

6

4

2

0

production

consommation

1OP b ~ k,0,xk,Ok ,04 ,O

VALEUR DES ECHANGES EXTERIEURS

milliards de francs

importations

exportations

S41 Boissons et alcools 4101 Alcool 4102 Eaux-de-vie naturelles 4103 Apéritifs autres qu'à base de vin 4104 Apéritifs à base de vin 4105 Champagne et mousseux 4106 Bière 4107 Cidre 4108 Jus de fruits et de légumes 4109 Sodas, sirops, boissons aux fruits 4110 Eaux minérales naturelles

X à k,OA k1~,XkNç %eb k `Oz k1Ok ~1x

`d1

O.

.4,10

INDICE D'EVOLUTION ANNUEL EN VOLUME ET EN PRIX

base 100 année précédente

PROOUCT1ON 1 vol I pda

CONSOMMATION I vol 1 prix

IMPORTATIONS I vol I pdx

EXPORTATIONS I vol I pax

41 99,2 101,0 99,6 103,0 104,4 102,3 100,3 98,9 4101 84,7 87,4 98,9 100,0 127,9 100,0 136,9 83,9 4102 100,6 104,8 98,2 102,9 104,2 99,4 95,6 104,4 4103 99,6 97,2 98,8 102,3 110,0 100,0 121,3 88,3 4104 100,0 98,7 96,9 103,2 127,9 106,4 134,8 77,8

4103 99,3 96,1 101,4 101,7 65,2 106,7 97,6 93,2 1 4106 99,2 106,3 100,7 101,7 97,8 101,4 100,8 102,8

4107 110,4 106,7 100,6 110,8 94,9 96,4 97,8 100,0 4108 113,9 104,7 107,5 104,7 105,6 105,3 98,6 104,0 4109 97,6 102,1 94,4 102,9 99,1 105,4 103,0 101,9

4110 97,0 104,4 99,0 103,7 100,0 108.6 97,7 107,0

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EVOLUTION DU VOLUME DE LA CONSOMMATION

1986-100 120

110

110

lue

100

Boissons

Produite dei IM

tYed 19e7 1960 1960 1940 1991 1992

-48-

EVOLUTION DU VOLUME DE LA PRODUCTION

1986=100 120 BolroM

113 ~ Produit des IM

ii

ii

à

1906 1967 1900 lue 1910 1991 1992

Afdfiards F 2a

te

SOLDE COMMERCIAL EN VALEUR

Total boisson

Eaux devis

Champagne

Eaux mindrales

INDICE TRIMESTRIEL DES PRIX DE VENTE INDUSTRIELS

1985-100 140 8018BOna

t30

10

o . 1964 1963 1966 1957 1980 1969 1990 1991 1992

110

100

1986 1907 1986 1999 1990 1991 1992 1993

VII - BOISSONS ET ALCOOLS

. La production de boissons recule pour la deuxième année consécutive (- 0,3 %). Ce retournement, après trois années de forte croissance, résulte essentiellement de l'arrivée à maturité des marchés des sodas et des eaux minérales.

. La stagnation de la consommation depuis deux ans (+ 0,4 % en 1991, - 0,4 % en 1992), est également due au tassement des marchés des boissons non alcoolisées. Le Champagne se remet en 1992 de la forte chute de la demande liée à la hausse des prix de 1990 et 1991, mais la consommation progresse encore faiblement (+ 1,4 %). Seuls les jus de fruits et de légumes poursuivent leur ascension.

. L'excédent commercial dégagé par les boissons se réduit en 1992 de plus de 600 millions de francs. Il reste cependant le premier poste excédentaire des IAA, et s'élève à 16,8 milliards. Le recul des exportations de Champagne s'accentue du fait des prix à l'export devenus excessifs les années précédentes, et surtout à cause de la récession qui s'est installée dans les principaux pays acheteurs (Grande-Bretagne, Allemagne, Japon).

. Si les prix à la production ont augmenté en moyenne de 1,7 % par rapport à 1991, ils se sont stabilisés depuis le second trimestre 1992. Cette stagnation est due au recul marqué des prix du Champagne, les autres boissons continuant de se renchérir au rythme habituel.

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- 49 -

1. L'influence de la matière première agricole

Le calcul de la production de Cognac et de Champagne prend en compte, d'une part, les distillations de l'alcool destiné à vieillir, et dont les quantités dépendent des récoltes de l'année sous revue, et d'autre part, le vieillissement de l'alcool issu des distillations des années précédentes. L'état des récoltes, et les quantités de vins de Cognac et de vins tranquilles livrées par l'agriculture sur l'année, n'interviennent donc que partiellement dans le volume produit par les IAA.

Le gel survenu en 1991 a largement endommagé les récoltes. Le volume des livraisons de vins de Cognac a en conséquence diminué de plus de 40 %, et celui des vins de Champagne de plus de 20 %. Le prix de ces livraisons baissent en moyenne de près de 10 %.

Les jus de fruits et légumes sont soumis aux mêmes aléas que les conserves, concernant leur approvi-sionnement : abondance de matière première mais de qualité médiocre en 1992, et baisse des prix.

2. Analyse détaillée par produit

. Malgré les très mauvaises récoltes de raisins en 1992, la production de Cognac est restée stable en volume en 1992, car elle intègre le vieillissement des récoltes précédentes qui, elles, furent très abondantes. Le prix des eaux-de-vie naturelles poursuit en 1992 son ascension (+ 4,8 %), marquant tout de même un palier en fin de période. Si les exportations d'eaux-de-vie naturelles marquent le pas (- 4,4 % en volume), ce sont avant tout les eaux-de-vie rectifiées qui en sont la cause. Ces alcools, de qualité inférieure à celle des eaux-de-vie de fruits ou des alcools de marques, peuvent être utilisées comme base pour élaborer des boissons alcoolisées diverses. Le Cognac, en revanche, continue d'être exporté au même rythme que l'année précédente : 3,3 % en valeur. Les ventes aux Etats-Unis (+ 400 millions de francs) ont largement compensé les effets de la

récession japonaise (- 150 millions de francs).

. Le commerce de Champagne connaît de sérieuses difficultés. Les prix à la production ont fini par se retourner à la baisse en 1992 (- 3,9 %), après deux ans de très forte hausse. Cette envolée des prix a été la conséquence de la rupture du contrat qui déterminait à la fois la quantité et le prix du raisin vendu par les vignerons aux maisons de négoce. L'augmentation de 30 à 40 % des coûts d'approvisionnement en matière première s'est directement répercutée sur le prix de détail de la bouteille : + 9,2 % en 1990, puis 8,2 % en 1991. La demande, autant en France qu'à l'étranger, s'est révélée sensible à ce renchérissement, ainsi qu'au climat de crise qui s'est développé après la guerre du Golfe. En Grande-Bretagne, second marché après l'Allemagne, les ventes chutent de 29,3 % en 1991. La crise est presque générale, n'épargnant même pas la Suisse (- 13 %).

Lorsque la région Champagne aborde l'année 1992, elle ploie sous les stocks. La récolte généreuse vient aggraver la situation. Les bonnes vendanges qui se sont succédées depuis cinq ans alourdissent les frais financiers liés à l'entreposage des bouteilles non vendues. Certaines maisons se retrouvent avec un endettement équivalent à deux fois leur chiffre d'affaires, alors que la norme se situe entre 50 % et 70 %. D'autres ont dans leurs caves l'équivalent de cinq ans de stocks alors que le ratio raisonnable est de trois. En 1992, malgré la baisse des prix à l'export, les ventes à l'étranger se réduisent, et rapportent 600 millions de francs de moins qu'en 1991. Cette fois-ci, même l'Allemagne et les Etats-Unis diminuent leurs achats, respectivement de 10 % et de 9,3 % en valeur. Le marché français est, en revanche, redevenu stable (+ 1,4 % en volume) grâce à une politique de prix modérés (+ 1,7 % en 1992 après 8,2 % en 1991). La baisse de tarif du raisin devrait assainir la situation en 1993, aidée en cela par des mesures visant à bloquer la production excédentaire (Voir Tableau 1).

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-50-

TABLEAU 1

EVOLUPION DE LA CONSOMMATION ET DES EXPORTATIONS DE CHAMPAGNE ET DE MOLSEUX

(Variation annuelle en %)

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

Consommation Volume 5,0 6,0 7,5 4,5 - 3,7 - 5,9 1,4 Prix 7,8 2,4 2,1 5,5 9,2 8,2 1,7

Exportations Volume 6,7 5,8 6,2 5,4 - 4,2 - 14,1 - 2,4 Prix 5,7 0,9 3,2 7,1 7,2 9,7 - 6,8

TABLEAU 2

EVOLUrION DE LA PROIXJCTION, DE LA CONSOMMATION ET DES EXPORTATIONS DE JIE DE FRUTS ET LEGUMES

(Variation annuelle en %)

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

Production Volume 26,1 - 19,7 29,2 - 9,0 18,4 - 20,6 13,9 Prix 6,7 - 2,2 2,6 1,3 2,6 1,3 4,7

Consommation Volume 5,0 9,0 15,0 19,0 22,0 17,8 7,5 Prix 0,7 1,2 2,8 - 0,5 - 0,9 1,4 4,7

Importations Volume 11,1 14,9 37,5 46,1 2,4 25,9 6,6 Prix - 27,4 - 5,0 2,3 - 12,8 5,8 - 16,5 5,3

. La production de jus de fruits augmente de 13,9 % en 1992 grâce à une offre de matière première abondante et peu chère. Cette forte progression masque mal une inadaptation de l'appareil productif à une demande régulière et soutenue. La fabrication de ces jus évolue en dents de scie, avec des reculs pouvant atteindre - 20,6 % comme en 1991, tandis que la consommation progresse chaque année à des taux bien souvent à deux chiffres. Si les stocks permettent de lisser l'offre, l'écart qui s'accroft chaque année entre la consommation et la production est comblé par un recours massif aux importations. Entre 1986 et 1992, les volumes importés ont plus que triplé, ceux consommés ont largement doublé, et ceux produits ont stagné. Les prix à la production, qui progressent en moyenne d'environ 2 % par an, n'ont pu rivaliser avec des prix à

l'importation très souples et pouvant, certaines années, baisser de près de 30 % (voir Tableau 2). Le marché du jus de fruits et légumes, qui est l'un des plus dynamiques, est encore à conquérir.

. Les marchés des sodas et eaux minérales semblent être parvenus à maturité (Graphiques 1 et 2). Après quelques années de forte croissance, dont 1989 fut le point fort grâce aux célébrations liées au bicentenaire, la production et la consommation marquent le pas pour la deuxième année consécutive. Les deux familles de produits ont en revanche gagné des parts de marchés à l'exportation. Le solde des échanges de sodas est devenu positif depuis 1990, et les eaux minérales rapportent un excédent de deux milliards de francs chaque année depuis quatre ans.

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/

130

120

110

100

- 51 -

130

120

110

100

EVOLUTION D'EAUX

1986=100 140 r------

EVOLUTION EN D'EAUX

1986=100 140 r---

Graphique 1 EN VOLUME DE LA PRODUCTION MINERALES ET DE SODAS

Eaux minérales Sodas

Produits des IAA

Graphique 2 VOLUME DE LA CONSOMMATION MINERALES ET DE SODAS

Eaux minérales

Sodas

Produits

~•i :' /

des LA

.•i ..i

001986 1987 1986 1989 1990 1991 1992

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

3. Les entreprises

Le Groupe Nestlé a acquis Perrier. Après plusieurs mois d'une bataille juridique et boursière qui a opposé l'Ifint et Exor (principal actionnaire de Perrier) à Nestlé, Indosuez et BSN, autour de quatre OPA, un accord a été conclu entre les parties dans le cadre des offres publiques sur les sociétés Source Perrier et Exor : Demilac (Nestlé Indosuez) emporte Perrier et, par accord, cède Volvic à BSN. Bruxelles demande cependant au groupe suisse de diminuer ses parts de marchés et de se défaire de marques. Difficile, toutefois, de vendre des eaux aussi dispersées que Vichy-Célestin, Vichy Saint-Yorre, Thonon, Pierval ou Carola. Les sources en question sont éparpillées aux quatre coins de France, et des effets d'échelles ne peuvent être attendus de l'acquisition de ces sociétés par un acheteur unique. En outre, elles sont vendues sans leur réseau de distribution qui, lui, reste chez Perrier. Enfin, la conjoncture dans l'eau minérale n'est plus aussi porteuse qu'elle ne le fut, et l'industrie de l'eau minérale étant une industrie de coût fixe, les marges dégagées sont très sensibles aux volumes vendus.

Ce sera le groupe Castel qui se portera finalement acquéreur en 1993.

Le deuxième brasseur français, Française de Brasserie (filiale du groupe Heineken), regroupe ses filiales

commerciales en une société unique, et change de nom pour devenir Brasserie Heineken SA. Le portefeuille des marques est recentré, en privilégiant les marques dites "stratégiques". Cela concerne les marques internationales comme Heineken, 33 Export, Pelforth blonde ou Buckler sur le segment des bières de luxe, et Pelforth brune, George Killian's et la gamme des "Bières du monde" sur celui des spécialités. En revanche, les moyens seront limités pour les marques dites "tactiques" (Mützig, Pélican, Record...).

L'autre axe privilégié est un renforcement et une meilleure adaptation de l'action commerciale. Les effectifs seront plus spécialisés du côté des cafés-hôtels-restaurants, et une équipe sera chargée d'intensifier l'action sur le marché des collectivités, un secteur en pleine croissance.

. Après une phase de consolidation à la fin des années quatre-vingts, les dirigeants de Teisseire se sont donnés comme objectif prioritaire d'acquérir une véritable dimension de groupe, en renforçant ses structures, au besoin grâce à des acquisitions externes. En 1992, le groupe a accru sa participation à 75 % dans Giraudet (portée à 100 % début 1993), et il a également fait l'acquisition des gammes de la société Moulin de Valdonne en reprenant Givrafruits.

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INDICE TRIMESTRIEL DES PRIX DE VENTE INDUSTRIELS

1985=100 180 Produite a b ane

de tabac 160

140

120

100

10995 1906 1907 198E 1989 1990 1991 1992 1993

Produits G base de tabac

INDICE D'EVOLUTION ANNUEL EN VOLUME ET EN PRIX base 100 année précédente

PROU I vol I prix

00N5

1 vol I prix IMP 1 vol I prix

EXP I vol I prix

42 100.6 107.8 99.4 110.7 91 109,4 106.6 102,9

PRODUITS A BASE DE TABAC

EVOLUTION DU VOLUME DE LA PRODUCTION

1986=100 120

115

110

105 100

tao 90

EVOLUI10N DU VOLUME DE LA CONSOMMATION

1986=100 112 Produite des IM 110 Produits à base

de tabac las 106

104

102

100 go 1986 1997 19e8 1989 1990 1991 1992

Produite des IM Produite à base

de tabac

1906 1907 196E 1989 1990 1991 1992

SOLDE COMMERCIAL EN VALEUR

Milliards F

—2

1954 1903 1956 1987 198E 1969 1990 1991 1992

VALEUR DE LA PRODUCTION, DE LA CONSOMMATION

ET DES ECI-IANGES EXTERIEURS

milliards de francs 50, --

40,7 40

30

20 14,9 10

0 PROD CONS IMP EXP

Les margea commerciales s'élèvent 0 20,8 mrds de francs, ce qui explique l'écart entre la produc-tion et la consommation

VIII - PROIE JITS A BASE DE TABAC

La campagne anti-tabac et les hausses des taxes ont réussi à faire reculer la consommation des ménages de 0,6 %. Ce sont les cigarettes étrangères qui pâtissent de ce recul. En effet, la production française poursuit sa lente

progression (+ 0,6 %) au même rythme que les années précédentes. Les importations, quant à elles, baissent en volume de 9 %. La forte hausse de prix de ces produits importés (+ 9,4 %) a semble-t-il été dissuasive.

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-53 -

EMPLOI ET VALEUR AJOUTEE

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75 L- 1979 1984 1989

Produite divers

Boissons

Conserves

Produite laitiers

milliers 160

140

120

100

80

60

40

20 1979 1984 1989

1980-100 105r-

100

95

90

85

80

Industrie manufacturière

Boulangerie

Mandes

-54-

I - L'EMPLOI

Les IAA se sont distinguées au long des années quatre-vingts par la stabilité de leurs effectifs salariés : 509 100 en. 1980, et 512 000 en 1990. Cette quasi stabilité est à mettre en regard de la forte diminution des effectifs de l'industrie manufacturière : 813 000 emplois en moins sur la même période, soit une baisse de 17,4 % (Graphique 1).

La stabilité globale de l'emploi salarié dans les IAA résultait dans les années quatre-vingts de deux mouvements qui se compensaient. (Graphique 2).

D'une part, les effectifs de l'industrie laitière se sont considérablement réduits, à la suite des modifications de structures industrielles, et particulièrement des concentrations. 14 300 emplois ont ainsi disparu entre 1980 et 1990, soit une baisse de 16,6 %.

D'autre part, les emplois du secteur de la boulangerie ont progresivement changé de statut, et sont devenus de plus en plus salariés : 30 900 emplois salariés

créés entre 1980 et 1990, contre 10 600 emplois non salariés perdus. (Graphique 3)

Les autres branches ont perdu dans le même temps 13 700 emplois salariés.

Mais depuis deux ans la situation s'aggrave nettement. Les IAA ont perdu quatre fois plus d'emplois salariés (- 11 200 sur 1991 et 1992) qu'elles n'en avaient perdu au cours des dix années précédentes (- 2 900 entre 1980 et 1990). Parallèlement, la chute des emplois non salariés s'accentue (- 4 000 en 1991 et - 3 200 en 1992). Ces emplois non salariés sont presqu'exclusivement le fait de la boulangerie-pâtisserie (86,5 %).

Depuis 1989, la chute de l'emploi non salarié s'est accélérée, et n'a plus été accompagnée par le transfert habituel vers l'emploi salarié. Si bien qu'au total, plus de 24 000 emplois ont été perdus depuis cette date, dont 8 700 en 1992 (Graphique 4).

Graphique 1 Graphique 2 EVOLUTION DE L'EMPLOI SALARIE DANS EFFECTIFS SALARIES DANS LES IAA LES IAÂ ET LE RESTE DE L'INDUSTRIE PAR BRANCHES

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Graphique 3 EVOLUTION DE L'EMPLOI DANS LA BOULANGERIE—PATISSERIE

milliers 250

200

150

100

50

0 '- 1974

1979 1984 1989

- 55 - Graphique 4 EVOLUTION DE L'EMPLO

DANS LES IAA

400

300

200

100 '

0 1974

1979 1984 1989

milliers emploi total 700

emploi salarié 600

emploi non solorid 500

emploi total

emploi salarie

emploi non colorié

II - LA VALEUR AJOUFEE

La valeur ajoutée est la différence entre la valeur de la production et les achats de matières premières destinées à être consommées au cours du cycle de production.

Le taux de valeur ajoutée, égal à la valeur ajoutée divisée par la production, est en augmentation tendancielle. L'amélioration résulte surtout de l'établissement d'un rapport de prix favorable aux industries agro-alimentaires. Au cours de la décennie, le rapport de prix entre les produits transformés et les matières premières, majoritairement agricoles, employées à leur fabrication,

s'est établi à l'avantage des industries et n'a pas cessé de s'améliorer, 1989, année de forte hausse des prix agricoles, constituant une exception (Tableau 1).

Le taux de la valeur ajoutée des industries agro-alimentaires est structurellement inférieur à celui de l'industrie manufacturière, traduisant ainsi l'importance relative des industries de première transformation : industries de la viande et du lait, mais aussi meunerie ou fabrication d'aliments pour animaux (Tableau 2).

TAUX DE CROISSANCE ANNUEL DES PRIX A LA PRODUCTION (en %)

PROIXJF1'S 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

Produits des IAA (UO2) 0,0 - 1,2 2,4 4,7 - 0,4 0,5 1,5

Livraisons de l'agricul- ture aux IAA 0,0 - 3,0 0,6 5,7 - 3,6 - 0,8 - 1,1

Source : Comptes nationaux, Insee

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-56 -

La valeur ajoutée hors subvention de la branche "huiles et corps gras" est négative, ce qui s'explique par le régime particulier appliqué aux prix des graines oléagineuses jusqu'au 1er juillet 1992, et qui rendait la valeur des consommations intermédiaires plus élevée que celle de la production.

L'industriel transformateur de graines les achetait en effet sur la base d'un prix garanti par la Communauté européenne, et vendait les produits issus de la transformation des graines sur la base du prix mondial, très inférieur au prix garanti. La différence de prix faisait l'objet d'un versement d'une subvention aux industriels par la Commission, et de

ce fait, la valeur ajoutée aux coûts des facteurs restait positive. (La valeur ajoutée aux coûts des facteurs, est obtenue en ajoutant à la valeur ajoutée les subventions d'exploitation, et en y retranchant les taxes sur la production).

Depuis le 1er juillet 1992, les industriels s'approvisionnent en graines aux prix du marché mondial, et la situation de la branche huiles et corps gras s'apparente désormais à celle des autres branches. La mixité des deux régimes sur l'année 1992 perturbe le calcul de la valeur ajoutée. Cette dernière reste négative, mais diminue en valeur absolue. (Tableau 2).

TABLEAU 2

TAUX DE VALEUR AJOUTEE

(en %)

BRANCHES 1989 1990 1991 1992

Viandes et conserves de viandes 19,9 21,9 22,0 23,1 Lait et produits laitiers 21,6 19,5 20,0 21,3 Conserves 29,6 29,5 32,4 32,1 Pain et pâtisserie 69,7 70,4 70,5 71,9 Produits du travail du grain 25,5 23,4 24,9 27,2 Huiles et corps gras - 27,0 - 27,6 - 20,4 - 8,4 Sucre 29,9 28,2 28,5 28,2 Produits alimentaires divers 26,7 26,6 27,4 29,2 Boissons et alcools 40,5 41,5 38,6 42,1 Produits à base de tabac 77,5 78,6 79,4 80,4

Ensemble IAA (UO2) 29,1 29,3 29,7 31,6

Reste de l'industrie (U04 à U06) 38,7 38,9 38,7 39,2

Source : Comptes nationaux

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LES INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES EN 1990

Les industries agro-alimentaires (IAA) qui comptaient en 1990 environ 53000 entreprises, sont largement constituées de petites unités. Près de 9 entreprises sur 10 emploient en effet moins de 10 salariés. Ainsi dans le secteur des IAA, la très grande majorité des entreprises (39000), relèvent soit du régime simplifié d'imposition (33000), soit du régime forfaitaire des Bénéfices Industriels et Commerciaux (6000). Toutefois, les 14 000 entreprises imposées au régime du bénéfice réel normal (celles ayant un chiffre d'affaires supérieur à 3,5 W), réalisent 96% du chiffre d'affaires total du secteur, soit 705 milliards de francs en 1990, et emploient 465000 salariés (soit 86% du total). Elles réalisent ainsi l'essentiel de l'activité économique du secteur.

L'analyse des résultats relatifs aux seules entreprises imposées au bénéfice réel normal (BRN), qui fait l'objet de ce chapitre, permet donc de caractériser la structure et l'évolution du secteur agro-alimentaire.

GRANDE DIVERSITE DES CONDITIONS DE PRODUCTION

Les entreprises agro-alimentaires fabriquent en général des produits à plus faible valeur ajoutée, par rapport au reste de l'industrie manufacturière. En 1990, leur taux de valeur ajoutée se situe en moyenne autour de 18% contre 32% pour les autres industries.

Les deux secteurs d'activité qui assurent ensemble 44% du chiffre d'affaires de l'agro- alimentaire et emploient 38% des salariés, ont le taux de valeur ajoutée le plus faible : 13% dans l'industrie de la viande et 12% dans l'industrie laitière. En revanche, le taux de valeur ajoutée s'élève à 44% dans la boulangerie-pâtisserie industrielle et commerciale ; utilisant beaucoup de main-d'oeuvre (67000 salariés), ce secteur consacre trois quart de sa valeur ajoutée à la masse salariale. La fabrication de boissons et alcools est aussi une activité à taux de valeur ajoutée relativement élevé (29%).

La diversité des taux de valeur ajoutée se retrouve presque à l'identique dans les marges d'exploitation (excédent brut d'exploitation/chiffre d'affaires). Les secteurs à forte valeur ajoutée dégagent aussi les meilleures marges d'exploitation : 11% dans la boulangerie-pâtisserie et 17% dans la fabrication de boissons et alcools, contre 3% dans l'industrie de la viande et 4% dans l'industrie laitière.

En moyenne, l'intensité capitalistique (valeur des immobilisations corporelles brutes par salarié) dans l'agro-alimentaire est quatre fois plus importante que celle observée dans le bâtiment. Elle représente le double de celle des biens de consommation courante, et est supérieure de 40% à celle des biens d'équipements.

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-60 -

Cependant, les techniques de production utilisées sont très hétérogènes. La boulangerie- patisserie et l'industrie de la viande sont des secteurs à fort utilisation de main-d'oeuvre : l'intensité capitalistique y est relativement faible. Par contre, d'autres secteurs produisent avec des techniques plus capitalistiques (c'est-à-dire avec plus d'équipements) : c'est le cas notamment de la fabrication de boissons et alcools, de la transformation du tabac, de la fabrication des produits alimentaires divers et du travail du grain. Il est à noter par ailleurs, que cette catégorie d'entreprises dégage aussi un excédent brut d'exploitation assez important qui leur permet de financer l'amortissement de leurs équipements. Ainsi dans la fabrication de boissons par exemple, l'excédent brut d'exploitation représente plus de la moitié de la valeur ajoutée (56%) contre une moyenne de 38% pour l'ensemble des IAA.

Ces industries fortement capitalistiques sont aussi celles qui emploient le personnel le plus qualifié. La productivité du travail (valeur ajoutée par salarié) y est plus élevée, comparée à celle des autres secteurs qui utilisent un personnel moins qualifié. Ainsi dans la fabrication de boissons et alcools, la valeur ajoutée par salarié est le triple de celle observée dans la boulangerie-pâtisserie. De même, le salaire moyen dans la première est nettement supérieur à celui des autres secteurs : 230 KF par salarié contre une moyenne de 170 KF pour l'ensemble des IAA en 1990.

DES INVESTISSEMENTS STIMULES PAR LA RENTABILITE

Tous les secteurs ont connu au cours de la période 1986-1990, une progression sensible de leurs investissements (hors apports). Le taux d'investissement moyen dans l'agro-alimentaire est passé en effet de 14,5% en 1986 à 18% en 1990. Malgré une légère inflexion par rapport à 1989 (-1 point), le taux d'investissement est resté en 1990 à un niveau relativement élevé. Le ralentissement des investissements était cependant plus prononcé entre 1989 et 1990 dans l'industrie de la viande (- 3 points) et la fabrication de boissons et alcools (-1,5 point), compte tenu d'un effort d'accumulation très soutenu au cours des années précédentes. Leur taux d'investissement a progressé de façon continue au cours de la deuxième moitié des années quatre-vingt pour atteindre leur niveau maximum en 1989 : respectivement 20 et 21,5%, contre 13 et 14% en 1986.

Globalement, la rentabilité des immobilisations dans les entreprises agro-alimentaires s'améliore au cours des cinq dernières années, passant de 24,5% en 1985 à 30,5% en 1990. Trois secteurs présentent néanmoins des évolutions atypiques : la fabrication de conserves, l'industrie de la viande et la boulangerie-pâtisserie. Dans les deux premières activités, le taux de rentabilité des immobilisations est marqué par deux années de baisse successive (1988 et 1989), avant de connaître une amélioration en 1990. Quant à la boulangerie-pâtisserie, la dégradation de la rentabilité y a commencé un an plus tôt (c'est-à-dire en 1987) et s'est poursuivie jusqu'en 1990, avec un rythme moins accentué. Malgré cette tendance à la baisse, le taux de rentabilité reste encore élevé (entre 25 et 30% en 1990).

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- 61 -

UN ENDETTEMENT IMPORTANT DANS CERTAINS SECTEURS

Les entreprises du secteur agro-alimentaire sont en moyenne légèrement plus endettées comparées à celles des autres secteurs industriels. Leur taux d'endettement financier (rapport des dettes financières au total du passif) atteint presque 30% en 1990, contre seulement 14% dans le bâtiment, 17% dans les biens d'équipements professionnels, 24% dans l'automobile et 25% dans les biens de consommation courante.

Le poids des dettes financières varie cependant assez fortement selon la nature de l'activité exercée. C'est dans l'industrie laitière et la fabrication de produits alimentaires divers, que le taux d'endettement est le plus faible (respectivement 23 et 25% en 1990). En revanche, celui-ci dépasse 40% dans la boulangerie-pâtisserie ; l'endettement des entreprises de fabrication de conserves, et de fabrication de boissons et alcools est aussi important (autour de 33-34%).

Les entreprises de boulangerie-pâtisserie se sont de plus en plus endettées au cours des dernières années, leur taux moyen d'endettement augmentant de près 5 points par rapport à 1985/86. Au cours de la même période, celles fabriquant des produits alimentaires divers ont par contre réduit sensiblement leur endettement : leurs dettes financières qui représentaient plus de 30% du total du passif au milieu des années quatre-vingt, sont ramenées à 26% en 1990. Ce phénomène de désendettement est également observé dans l'industrie laitière et l'industrie de la viande.

L'importance des crédits inter-entreprises qui jouent un rôle non négligeable au niveau de la trésorerie des entreprises, varie selon le secteur d'activité. Les crédits fournisseurs peuvent représenter jusqu'à 80 jours d'achats, comme dans la fabrication de boissons et alcools (ou 70 jours, comme dans la fabrication de conserves). A l'inverse, ils sont réduits à 35 jours seulement dans l'industrie de la viande, et à 45 jours dans l'industries laitière et le travail du grain. Jusqu'en 1988, l'allongement des délais de paiement a été général dans l'industrie agro- alimentaire. Les deux années suivantes ont été caractérisées soit par une stabilisation de ces délais, soit par une réduction.

Les créances clients ont suivi à peu près Ies mêmes évolutions. Toutefois, dans deux secteurs d'activité (industrie de la viande et travail du grain) le raccourcissement des délais clients était déjà notable dès l'année 1987.

FORTE PRESENCE DES GROUPES

Les entreprises faisant partie d'un groupe assurent 55% du chiffe- d'affaires total du secteur agro-alimentaire et emploient 45% des salariés. Ils contrôlent essentiellement les entreprises de grande taille et interviennent surtout dans les activités fortement concentrées. Ainsi, les entreprises appartenant à un groupe ne réalisent que 10% seulement du chiffre d'affaires total de la boulangerie-pâtisserie et le tiers de celui de l'industrie de la viande. Pour ces deux activités en effet, les dix premières entreprises ne représentent qu'environ 15% du total en termes de chiffre d'affaires (contre 30 à 40% dans les autres secteurs).

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- 62 -

Au total, près d'un millier d'entreprises du secteur agro-alimentaire font partie d'un groupe, dont 68 sont des têtes de groupe, c'est-à-dire qu'aucune autre entreprise ne les contrôle directement (part dans le capital inférieure à 50%). Ces entreprises têtes de groupe exercent leur contrôle sur 361 autres entreprises dont plus d'un tiers se trouve dans les IAA, 20% dans le commerce de gros alimentaire et le reste se répartissant dans divers secteurs d'activité (hôtels-cafés-restaurants, holdings, location et crédit bail immobiliers, agriculture etc...).

Les têtes de groupe qui ne relèvent pas du secteur agro-alimentaire, sont principalement des holdings, des organismes financiers ou des entreprises de commerce de gros alimentaire. Sur l'ensemble des entreprises agro-alimentaires dépendant d'un groupe, les holdings qui possèdent une part majoritaire du capital dans 315 entreprises contrôlent presqu'autant que les têtes de groupe IAA. Près d'une centaine de firmes appartiennent à des organismes financiers (groupes bancaires, crédits coopératifs ou mutuels) et une soixantaine se trouvent dans le giron des entreprises de commerce de gros.

Tableaux et graphiques

Pour mieux appréhender les performances et la situation financière des entreprises, il est présenté dans ce

dossier pour chaque niveau 100 de la nomenclature d'activité, un compte de résultat, un bilan et une série de

ratios et agrégats comptables. Mais pour des raisons de secret statistique, les tableaux relatifs au secteur de la

"Transformation du tabac" n ÿ sont pas publiés.

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- 63 -

35 - INDUSTRIE DE LA VIANDE

Ce secteur d'activité compte environ 2050 entreprises imposées au bénéfice réel normal (c'est-à-dire au moins celles ayant un chiffre d'affaires supérieur à 3,5 millions de francs), qui réalisent au

total 152 milliards de francs de chiffre d'affaires, créent 20 milliards de francs de valeur ajoutée, et emploient 103 000 salariés.

a) Répartition selon la taille

60

50

40

% 30

20

10

0

® Moins de 50 salariés

CI De 50 à 500 salariés

® Plus de 500 salariés

SALARIES CHIFFRE VALEUR D'AFFAIRES AJOUTEE

b) Les plus grandes entreprises en termes de chiffre d'affaires

NOM Tranche d'effectifs

Auvergne centre-sud bétail et viandes 200-500

Doux 1000-2000

Kermene 500-1000

Etablissements Bourgoin 1000-2000

Vital 1000-2000

SABIM (S.A des abattoirs Impérator) 500-1000

Société vitréenne d'abattage 500-1000

Etablissements Bigard et compagnie 500-1000

Coopérative des éléveurs de la région Lamballe 500-1000

Société des viandes de Cotentin 200-500

c) La concentration des entreprises

Part du chiffre d'affaires réalisée par les 10 premières entreprises

1985 1986 1987 1988 1989 1990

14,0 % 13,2 % 14,0 % 15,3 % 15,5 % 15,7 °'°

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35 - INDUSTRIE DE LA VIANDE

Frais de personnel moyen Productivité apparente du travail (en KF) (en KF)

150

145

140

135

130

125

120

195

185

175

165

155

145 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux de marge (EBE/VA) Rentabilité globale

25 24

23

22

%21

20

19

18

17

13

12

% 11

10

9 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux d'investissement Rentabilité des immobilisations

21 20 19 18 17 16 15 14 13 12

27

26

25

24

23

22

21

20 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Endettement 55

50

45

40

35

30 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux &endettement Taux prélèvement financier

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais de paiement 46

44 42 40

jours 38 36 34

32 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais clients Délais fournisseurs

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35-INDUSTRIE DE LA VIANDE - 65 -

COMPTE DE RESULTAT _______ - EN MILLIONS DE FRANC COMPTE D'EXPLOITATION

EXPORTATION TOTAL ---------- -------------------------------------------- ------- 2043 ENTREPRISES

Ventes de marchandises 3301 36423 Production vendue de biens 11797 111309

P Production vendue de services 116 3677 R -- ---- ------ 0 CHIFFRE D'AFFAIRES net 15214 151409 PRODUCTION (Y COMPRIS D Production stockee 261 VENTES DE MARCHANDISES) U Production ieaobilisee 176 151846 I T Subventions d'exploitation 795 VALEUR AJOUTEE (VA) S Reprises ... et transferts de charges 773 19910

Autres produits 199 ------ EXC. BRUT EXPLOITATION

TOTAL DES PRODUITS D EXPLOITATION = 153613 4769

Achats de marchandises 27954 EFFECTIF SALARIE (EFF) Variations de stock(narchandises) 215 102883 Achats matieres iares,autres approvisi. 88788 Variations de stock(aat.leres,autres..) 71

C Autres achats et charges externes 14240 TAUX D' EXPORTATION H 10.0 A Iapots,taxes et versements assimiles 1463 R Salaires et traitements 10690 TAUX DE VALEUR AJOUTEE G Charges sociales 4451 13.1 E S Immobilisations:dotation amortissements 2206 FRAIS DE PERSONNEL

Lnmobilisations:dotation aux provisions 24 MOYEN (FP / EFF) EN KF Actif circulant:dotation aux provisions 403 147 Risques,charges:dotation aux provisions 124 Autres charges 343 PRODUCTIVITE APPARENTE

------ DU TRAVAIL(VA/EFF) EN KF

-------------------------------------------------------------TOTAL DES CHARGES D EXPLOITATION = 150972 194

RESULTAT D EXPLOITATION 2641 PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE

OPERATIONS EN COMMUN -FRAIS DE PERSONNEL attribue ou perte transferee 16 76.0 I Benefice

Perte supportas ou banefice transfare 3 -EXCEDENT BRUT EXPLOIT. ---------

------------------------------ ---------------------- 24.07. COMPTE FINANCIER

Produits financiers de participations 76 MARGES D'EXPLOITATION EN P Produits des autres valeurs .. 28 -BRUT (EBE / CA) R Autres interets et produits assimiles 237 3.1 X 0 Reprises provisions, transferts charges 27 -NET (EBE - DOTATIONS D Differences positives de change 41 D'EXPLOITATION / CA)

Produits nets sur cessions de valeurs.. 40 1.3 1.

TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS = 449 TAUX DE PRELEVEMENT ------------------------------------ --------.----------- ------ FINANCIER (FF / EBE)

Dotations: amortissements et provisions 72 35.4 C Interets et charges assiailees 1688 H Différences nagativas de change 27 POIDS DES PRODUITS A Charges nettes sur cessions de valeurs 50 FINANCIERS (PF / EBE) R ------ 7.2 Z

TOTAL DES CHARGES FIHANCIERES = 1837

RESULTAT ---------------------------------------------------------------

FINANCIER -1388 RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS 1266 CAPACITE D'

AUTOFINANCEMENT (CAUF) 2431 °°-

COMPTE XCEPTIONNEL Produits excep.sur oparation de gestion 357 MARGE D'AUTOFINANCEMENT

P Produits axcep.sur operation en capital 637 (CAUF /VA) Reprises provisions, transferts charges 2.58 12.2

TOTAL DES PRODUITS EXCEPTIONNELS = 1252

Charges excep. sur opération de gestion 359 C Charges excep. sur operation en capital 306

Dotations aux amortissenents,provisions 285

TOTAL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES = -------------

950 ----- RESULTAT

------------------------- -------------- EXCEPTIONNEL 302

SOURCE: I.N.S.E.E SUSE Participation des salaries 126 Iepots sur les benafices 732

TOTAL DES PRODUITS** 155330 CHAMP : BRN (IAA) TOTAL DES CHARGES *** 154620 - EXERCICE 1990

BENEFICE OU PERTE 710

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35-INDUSTRIE DE LA VIANDE -• 66 -

2043 ENTREPRISES

EN MILLIONS DE FRANCS B IL AN

ACTIF AMOR

BRUT PROV -------------------------------- Capital souscrit non appela 10

IMMOBILISATIONS Fonds commercial 722 78 Autres incorporelles 267 123 Immobilisations corporelles 19607 9282 Immobilisations financieres 2032 130

TOTAL = 22628 9613

- - - - - - - - - - - - - - - - ACTIF CIRCULANT

- - - - - - - - - - STOCKS :

matieres premieres,appro- visionnements et en cours 5415 77 stocks marchandises 836 8 Avances,acomptes/ commandes 64 1 Clients & comptes rattaches 16546 813 Autres creances 3715 35 Val.mobilieres de placement 1168 7 Disponibilites 2225 0

COMPTE DE REGULARISATION Charges constateas d'avance 246 0

TOTAL = 30215 941

PASSIF

---------------------------------------CAPITAUX PROPRES Capital social (individuel) 4183 Primes emission,fusion,... 762 Ecarts de reevaluation 25 Reserves 3702 Report a nouveau -687

Resultat de l'exercice 710

Subventions investissement 404 Provisions reglementees 421

TOTAL = 9520

- - - - - - - - - - - - - - - Autres fonds propres =

- - - - 326

Provisions risques,charges= 454

- - - - - - - - - - - - - - - - DETTES

- - - Emprunts,det.assimilees (1) 13580 Avances,acomptes/ commandes 37 Dettes fournisseurs,... 12453 Autres dettes 5962

COMPTE DE REGULARISATION Produits constates d'avance 37

Charges a repartir sur plusieurs exercices 69 Primes de remboursement des obligations 1 Ecart de conversion actif 4

TOTAL ACTIF BRUT = 52927

TOTAL GENERAL = 42373 (ACTIF NET)

TOTAL = 32069

Ecarts de conversion passif 4

TOTAL GENERAL = 42373 (1)-dont concours bancaires

courants,sold.crediteurs... 4627

INVESTISSEMENT EN IMMOBILISATIONS CORPORELLES (INV) 3976

e RATIOS D'INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

TAUX D'AUTOFINANCEMENT

TAUX D• INVESTISSEMENT

COEFFICIENT DE CAPITAL

61.1

20.0 0.98

TAUX D'AMORTISSEMENT

TAUX D'ACCUMULATION

INTENSITE CAPITALISTIQUE

47.3

20.3

191 KF PAR SALARIE

* RATIOS DE RENTABILITE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

RENTÂBILITE BRUTE DES RENTABILITE GLOBALE RENTABILITE FINANCIERE IMMOBILISATIONS CORPOREL. DES RESSOURCES STABLES

24.3 % 12.1 % 9.6

* RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -e

TAUX D'ENDETTEMENT 32.0

DELAIS DE PAIEMENT PAR LES CLIENTS EN JOURS

39

TAUX D'INTERET APPARENT 12.4

DELAIS DE PAIEMENT DES FOURNISSEURS EN JOURS

34

CAPACITE DE REMBOURSEMENT 17.9

TAUX DE COUVERTURE DES VALEURS IMMOBILISEES

152.1

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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- 67 -

36 - INDUSTRIE LAITIERE

Ce secteur d'activité compte environ 900 entreprises imposées au bénéfice réel normal (c'est-à-

dire au moins celles ayant un chiffre d'affaires supérieur à 3,5 millions de francs), qui réalisent au

total 160 milliards de francs de chiffre d'affaires, créent 19 milliards de francs de valeur ajoutée, et emploient 74 250 salariés.

a) Répartition selon la taille

60

50

40

% 30

20

10

0

10 Moins de 50 salariés

0 De 50 à 500 salariés

El Plus de 500 salariés

SALARIES CHIFFRE VALEUR

D'AFFAIRES AJOUTEE

b) Les plus grandes entreprises en termes de chiffre d'affaires

NOM Tranche d'effectifs Miko S.A 2000 et plus

Sofralait 100-200

Cie européenne de diffusion de produits lactés 1000-2000

Yoplait S.A 1000-2000

Fromageries Bel 2000 et plus

Laiteries Emile Bridel 1000-2000

Gervais Danone France 2000 et plus

Coopérative agricole La Noëlle Ancenis 500-1000

Union laitière normande 1000-2000

Unicopa 2000 et plus

c) La concentration des entreprises

Part du chiffre d'affaires (en %) 1985 i[iJT 1988 1989 1990 réalisée par les 10 premières entreprises 28,7 26,9 26,1 29,7 28,6 29,9

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36 - INDUSTRIE LAITIERE

Frais de personnel moyen Productivité apparente du travail (en KF) (en KF)

175 170 165 160 155 150 145 140 135

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux de marge (EBENA)

40

38

36

34

32

30

28 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux d'investissement

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Endettement 36

32

28

24

20

16 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux d'endettement Taux prélèvement financier

280 270 260 250 240 230 220 210 200 190

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Rentabilité globale

22

20

18

% 16

14

12

10 IYÔ.) I'ÔO IYai IYÔÔ IYÔY L/Yv

Rentabilité des immobilisations

44

40

36

% 32

28

24

20 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais de paiement 55

50

45 jours

40

35

30 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais clients Délais fournisseurs

24

22

20 oio

18

16

14

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36-INDUSTRIE LAITIERE - 69 -

COMPTE DE RESULTAT EN MILLIONS DE

COMPTE D'EXPLOITATION

P R 0 D U I i' S

w

S

RÉSULTA'

EXPORTATION TOTAL

Ventes de marchandises 1965 25825 Production vendue de biens 18419 131224 Production vendue de services 184 3147

CHIFFRE D'AFFAIRES net 20568 160196 Production stockes -259 Production immobilisée 43

Subventions d'exploitation 2565 Reprises . et transferts de charges 960 Autres produits 475

TOTAL DES PRODUITS D EXPLOITATION = -_-__-----..-----------

163980 ----•------__----_----

Achats de marchandises __----___

20441 Variations da stock(marchandàses) 286 Achats matieres lares,autras approvisi. 101543 Variations de stock(mat.lares,autres..) -82 Autres achats et charges externes 20583

Impots,taxes et versements assimiles 1125 Salaires et traitements 8982 Charges sociales 3755

Immobilisations:dotation amortissements 2890 Immobilisatàons:dotation aux provisions 16 Actif circulant:doiation aux provisions 423 Risques,chargeszdotatàon aux provisions 309 Autres charges 900

TOTAL DES CHARGES D EXPLOITATION = 161171 .--------------------------.-------•------------------ 7 D EXPLOITATION 2809

873 ENTREPRISES

PRODUCTION (Y COMPRIS VENTES DE MARCHANDISES)

159980

VALEUR AJOUTEE (VA) 18649

EXC. BRUT EXPLOITATION 5912

EFFECTIF SALARIE (EFF) 74255

"TAUX D' EXPORTATION 12.8

TAUX DE VALEUR AJOUTEE 11.7

FRAIS DE PERSONNEL MOYEN (FP / EFF) EN KF

172

PRODUCTIVITE APPARENTE DU TRAVAIL(VA/EFF) EN KF

251

OPERATIINS EN COMMUN Benefice attribue ou perte transferee 50 Parte supportes ou benefice transfers

°--------------------- 270

-_--__-..-------°-°--.-----------COMPTE FINANCIER

------ - Produits financiers de participations 288

P Produits des autres valeurs .. 94 R Autres interets et produits assimiles 572 0 Reprises provisions,. transferts charges 55 D Diiferences positives de change 66

Produits nets sur cessions de valeurs.. 65

TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS = 1140

Dotations: amortissements et provisions 361 C Intarets et charges assimilees 1601 H Differancas negatives de change- 85 A Charges nattes sur cessions de valeurs 146 R - --°--

TOTAL DES CHARGES FINANCIERES = 2193

RESULTAT FINANCIER -1053 RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS 1536

COMPTE XCEPTIONNEL Produits axcep.sur operation de gestion 312

P Produits axcep.sur operation en capital 2061 Reprises provisions, transferts charges 690

TOTAL DES PRODUITS EXCEPTIONNELS = -----------------.----°-----...--------------------------------

3063

Charges axcep. sur operation de gestion 408 C Charges axcap. sur operation en capital 1597

Dotations aux amortissements,provisions 578

TOTAL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES = ---------------

2583 ----

RESULTAT --------°---------------- -------------

EXCEPTIONNEL 480

Participation des salaries 211 Inpots sur les bénéfices 855

TOTAL DES PRODUITS *5* 168233 TOTAL DES CHARGES **5 167283

BENEFICE OU PERTE 950

PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE -FRAIS DE PERSONNEL

68.3 Z -EXCEDENT BRUT EXPLOIT.

31.7 2

MARGES D'EXPLOITATION EN -BRUT (EBE / CA)

3.7 Y -NET (EBE - DOTATIONS D'EXPLOITATION / CA)

1.4 Z

TAUX DE PRELEVEMENT FINANCIER (FF / EBE)

27.1

POIDS DES PRODUITS FINANCIERS (PF / EBE)

16.1

CAPACITE D' AUTOFINANCEMENT (CAUF)

3458

MARGE D'AUTOFINANCEMENT (CAUF / VA)

18.5

SOURCE: I.N.S.E.E SUSE

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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B IL AN

ACTIF AMOR

BRUT PROV -------------------------------- Capital souscrit non appel& 13

IMMOBILISATIONS Fonds commercial 489 109 Autres incorporelles 499 178 Immobilisations corporelles 25789 13446 Immobilisations financieres 7651 468

TOTAL =

- - - - - - - - - - - - 34428 14201

- - - - ACTIF CIRCULANT

- - - - - - - - - - STOCKS :

matieres premieres,appro- visionnements et en cours 6496 193 stocks marchandises 1193 9 Avances,acomptes/ commandes 96 0 Clients & comptes rattaches 19327 510 Autres creances 7704 157 Val.mobilieres de placement 1191 4 Disponibilités 2644 0

COMPTE DE REGULARISATION Charges constatees d'avance 266 4

TOTAL = 38917 877

Charges e repartir sur plusieurs exercices 81 Primes de remboursement des obligations 0 Ecart de conversion actif 13

TOTAL ACTIF BRUT = 73452

TOTAL GENERAL = 58374 (ACTIF NET)

36-INDUSTRIE LAITIERE - 70 -

873 ENTREPRISES

EN MILLIONS DE FRANCS

PASSIF

---------------------------------------CAPITAUX PROPRES Capital social (individuel) 7496 Primes emission,fusion,... 1057 Ecarts de reevaluation 248 Reserves 5420 Report a nouveau 565

Resultat de l'exercice 950

Subventions investissement 209 Provisions reglementees 967

TOTAL = 16912

- - - - - - - - - - - - - - - Autres fonds propres =

- - - - 427

Provisions risques,charges= 1209

- - - - - - - - - - - - - - - DETTES

- - - - Emprunts,det.assimilees (1) 13368 Avances,acomptes/ commandes 23 Dettes fournisseurs,... 18030 Autres dettes 8368

COMPTE DE REGULARISATION Produits constates d'avance 24

TOTAL = 39813

Ecarts de conversion passif 13

TOTAL GENERAL = 58374 (1)-dont concours bancaires

courants,sold.crediteurs... 3025

INVESTISSEMENT EN IMMOBILISATIONS CORPORELLES (INV) 6811

e RATIOS D'INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

TAUX D'AUTOFINANCEMENT 50.8

TAUX D'AMORTISSEMENT 52.1

TAUX D'INVESTISSEMENT 36.5

TAUX D'ACCUMULATION 26.4

COEFFICIENT DE CAPITAL 1.38

INTENSITE CAPITALISTIQUE 347 KF PAR SALARIE

e RATIOS DE RENTABILITE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

RENTABILITE BRUTE DES RENTABILITE GLOBALE RENTABILITE FINANCIERE IMMOBILISATIONS CORPOREL. DES RESSOURCES STABLES

22.9 % 11.8 % 9.8

* RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -*

TAUX D'ENDETTEMENT 22.9

DELAIS DE PAIEMENT PAR LES CLIENTS EN JOURS

43

TAUX D'INTERET APPARENT 12.0

DELAIS DE PAIEMENT DES FOURNISSEURS EN JOURS

45

CAPACITE DE REMBOURSEMENT 25.9

TAUX DE COUVERTURE DES VALEURS IMMOBILISEES

136.5

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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- 71 -

37 - FABRICATION DE CONSERVES

Ce secteur d'activité compte environ 800 entreprises imposées au bénéfice réel normal (c'est-à-

dire au moins celles ayant un chiffre d'affaires supérieur à 3,5 millions de francs), qui réalisent au

total 48 milliards de francs de chiffre d'affaires, créent 11 milliards de francs de valeur ajoutée, et emploient 47 800 salariés.

a) Répartition selon la taille

60

50

40

% 30

20

10

0

®I Moins de 50 salariés O De 50 à 500 salariés ® Plus de 500 salariés

SALARIES CHIFFRE VALEUR D'AFFAIRES AJOUTEE

b) Les plus grandes entreprises en termes de chiffre d'affaires

NOM Tranche d'effectifs

Flodor 500-1000

Gorcy 500-1000

Les conserveurs associés Primeurop 500-1000

Etablissements Bonduelle 2000 et plus

Buitoni 500-1000

Andros 200-500

France glaces Findus 2000 et plus

Gelmer 200-500

William Saurin 1000-2000

Saupiquet 1000-2000

c) La concentration des entreprises

Part du chiffre d'affaires réalisée par les 10 premières entreprises

1985 1986 1987 1988 1989 1990

38,3 % 36,5 % 34,7 % 34,5 % 32,0 % 29,6 %

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37 - FABRICATION DE CONSERVES Frais de personnel moyen Productivité apparente du travail

(en KF) (en KF)

160

150

140

130

120

230

220

210

200

190

180

170 1985 1986 1987 1988 1989 1990

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux de marge (EBE/VA) Rentabilité globale 34

33

32

31

30

29

28

14

13

% 12

11

10 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux d'investissement

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Endettement 38

36

34

%32

30

28

26 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux d'endettement Taux prélèvement financier

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Rentabilité des immobilisations

30

29

28

27

26

25

24 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais de paiement 80

75

70

jours 65

60

55

50 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais clients Délais fournisseurs

24

22

20

% 18

16

14

12

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37-FABRICATION DE CONSERVES

COMPTE DE RESULTAT EN MILLIONS DE

COMPTE D'EXPLOITATION

P R 0 D U I T S

S

RÉSULTA"

EXPORTATION TOTAL

Ventes de marchandises 639 8985 Production vendue de biens 3650 38319 Production vendue de services 34 1054

CHIFFRE D'AFFAIRES net 4323 48358 Production stocke® 288 Production immobilises 37

Subventions d'exploitation 232 Reprises ... et transferts de charges 359 Autres produits 92

TOTAL DES PRODUITS D EXPLOITATION = 49366 ----------------------------------------------------Achats de marchandises 7207 Variations de stock(marchandises) -12 Achats matieres lares,autres approvisi. 21944 Variations de stock(mat.leres,autres..) -246 Autres achats et charges externes 8895

Impots,taxes et versements assimiles 595 Salaires et traitements 5131 Charges sociales 2119

Immobilisations:dotation amortissements 1344 Immobilisations:dotation aux provisions 9 Actif circulant:dotation aux provisions 206 Risques,charges:dotation aux provisions 74 Autres charges 217

TOTAL DES CHARGES D EXPLOITATION = 47483

•D EXPLOITATION 1883

782 ENTREPRISES

PRODUCTION (Y COMPRIS VENTES DE MARCHANDISES)

48683

VALEUR AJOUTEE (VA) 10532

EXC. BRUT EXPLOITATION 3282

EFFECTIF SALARIE (EFF) 47814

TAUX D' EXPORTATION 8.9

TAUX DE VALEUR AJOUTEE 21.6

FRAIS DE PERSONNEL MOYEN (FP / EFF) EN KF

152

PRODUCTIVITE APPARENTE DU TRAVAIL(VA/EFF) EN KF

220

OPERATIQNS EN COMMUN attribue ou perte transferea 6

IBenefice Perte supporte® ou benefice trans-fera 55

COMPTE FINANCIER -------------------------------------------------------------

Produits financiers de participations 199 P Produits des autres valeurs .. 8 R Autres interats et produits assimiles 218 O Reprises provisions, transfarts charges 31 D Differences positives de change 38

Produits nets sur cassions de valeurs.. 31

TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS = 525 -------------------------------------------------------------

Dotations: amortissements et provisions 96 C Interets et charges assimileas 1118 H Differences negatives de change 38 A Charges nettes sur cessions de valeurs 55 R - -----

TOTAL DES CHARGES FINANCIERES = -------------------------------------=-----------------------

1307

RESULTAT FINANCIER -782 RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS 1052

COMPTE XCEPTIONNEL

Produits excep.sur opération de gestion 95 P Produits excep.sur opération en capital 538

Reprises provisions, transferts charges 300

TOTAL DES PRODUITS EXCEPTIONNELS = 933 ---------- -------------------------------------------------

Charges excep. sur operation de gestion 191 C Charges excep. sur operation en capital 227

Dotations aux amortissenents,provisions 330

TOTAL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES = 748 ------------------------------------------------------------- RESULTAT EXCEPTIONNEL 185

Participation des salaries 73 Impots sur las benefices 506

TOTAL DES PRODUITS *0* 50830 TOTAL DES CHARGES *0* 50172

------------------------------------------------------------- BENEFICE OU PERTE 658

PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE -FRAIS DE PERSONNEL

68.8 -EXCEDENT BRUT EXPLOIT.

31.2

MARGES D'EXPLOITATION EN -BRUT (EBE / CA)

6.8 -NET (EBE - DOTATIONS D'EXPLOITATION / CA)

3.4

TAUX DE PRELEVEMENT FINANCIER (FF / EBE)

34.1

POIDS DES PRODUITS FINANCIERS (PF / EBE)

12.9

CAPACITE D' AUTOFINANCEMENT (CAUF)

1740

MARGE D'AUTOFINANCEMENT (CAUF / VA)

16.5

SOURCE: I.N.S.E.E SUSE

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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37-FABRICATION DE CONSERVES - 74

7$2 ENTREPRISES

EN MILLIONS DE FRANCS BILAN

ACTIF

PASSIF AMOR

BRUT PROV -------------------------------- Capital souscrit non appela 5

IMMOBILISATIONS Fonds commercial 694 72 Autres incorporelles 380 103 Immobilisations corporelles 12010 6486 Immobilisations financieres 2534 116

TOTAL = 15618 6777

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ACTIF CIRCULANT

- - - - - - STOCKS :

matieres premieres,appro- visionnements et en cours 7176 103 stocks marchandises 602 7 Avances,acomptes/ commandes 39 0 Clients & comptes rattaches 8246 201 Autres creances 2315 18 Val.mobiliares de placement 346 22 Disponibilites 1152 0

COMPTE DE REGULARISATION Charges constateas d'avance 155 5

TOTAL = 20031 356

CAPITAUX PROPRES Capital social (individuel) 2592 Primes emission,fusion,... 1492 Ecarts de reevaluation 81 Reserves 2842 Report a nouveau -165

Resultat de l'exercice 658

Subventions investissement 187 Provisions reglementees 588

TOTAL = 8275

Autres fonds propres = 85

Provisions risques,charges= 327

DETTES Emprunts,det.assimilees (1) 9815 Avancas,acomptes/ commandes 21 Dettes fournisseurs,... 6631 Autres dettes 3408

COMPTE OE REGULARISATION Produits constates d'avance 37 1

Charges a repartir sur plusieurs exercices 70 Primes de remboursement des obligations 0 Ecart de conversion actif 15

TOTAL ACTIF BRUT = 35739

TOTAL GENERAL = 28606 (ACTIF NET)

TOTAL = 19912

Ecarts de conversion passif 7

TOTAL GENERAL = 28606 (1)-dont concours bancaires

courants,sold.crediteurs... 3671

INVESTISSEMENT EN IMMOBILISATIONS CORPORELLES (INV) 2132

* RATIOS D'INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - e

TAUX D'AUTOFINANCEMENT 81.6

TAUX D'AMORTISSEMENT 54.0

TAUX D'INVESTISSEMENT 20.2

TAUX D'ACCUMULATION 17.8

COEFFICIENT DE CAPITAL 1.14

INTENSITE CAPITALISTIQUE 251 KF PAR SALARIE

e RATIOS DE RENTABILITE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

RENTABILITE BRUTE DES RENTABILITE GLOBALE RENTABILITE FINANCIERE IMMOBILISATIONS CORPOREL. DES RESSOURCES STABLES

27.3 /. 13.0 % 9.4

* RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -*

TAUX D'ENDETTEMENT 34.3 Z

DELAIS DE PAIEMENT PAR LES CLIENTS EN JOURS

61

TAUX D'INTERET APPARENT 11.4

DELAIS DE PAIEMENT DES FOURNISSEURS EN JOURS

62

CAPACITE DE REMBOURSEMENT 17.7/.

TAUX DE COUVERTURE DES VALEURS IMMOBILISEES

164.1

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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- 75 -

38 - BOULANGERIE, PATISSERIE

Ce secteur d'activité compte environ 6350 entreprises imposées au bénéfice réel normal (c'est-à-dire au moins celles ayant un chiffre d'affaires supérieur à 3,5 millions de francs), qui réalisent au

total 26 milliards de francs de chiffre d'affaires, créent 11 milliards de francs de valeur ajoutée, et emploient 66 700 salariés.

a) Répartition selon la taille

80

70

60

50

% 40

30

20

10

0

® Moins de 50 salariés O De 50 à 500 salariés ® Plus de 500 salariés

SALARIES CHIFFRE VALEUR D'AFFAIRES AJOUTEE

b) Les plus grandes entreprises en termes de chiffre d'affaires

NOM Tranche d'effectifs

Société française de panification et pâtisserie 500-1000

Brioche Pasquier 200-500

Société de spécialités surgelées 500-1000

Pain Jacquet Biscotte 1000-2000

Restauration rapide Germain Briothèque 500-1000

Panavi Holding Production 200-500

Le Pain Turner 200-500

Boulangerie Neuhauser 500-1000

Biscuiterie Le Gaëlic 200-500

Harry's 500-1000

c) La concentration des entreprises

Part du chiffre d'affaires réalisée par les 10 premières entreprises

1985 1986 1987 1988 1989 1990

12 % 12,8 % 12,9 % 13,5 % 13,4 % 13,3 %

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38 - BOULANGERIE, PATISSERIE

Frais de personnel moyen Productivité apparente du travail (en KF) (en KF)

135

130

125

120

115

110

105

100

95 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux de marge (EBE/VA) 30

29

28

27

26

% 25

24

23

22

21

20 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux d'investissement 16

15

14

13

% 12

11

10

9

8

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Endettement 50

45

40

35

% 30

TTT7. 25

20

15

10 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux d'endettement Taux prélèvement financier

180

170

160

150

140

130 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Rentabilité globale

26

25

24

23

% 22

21

20

19

18 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Rentabilité des immobilisations

42

40

38

36

34

32

30

28

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais de paiement 80

70

60

jours 50

40

30

20 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais clients Délais fournisseurs

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38-BOULANGERIE,PATISSERIE

COMPTE DE RESULTAT EN MILLIONS DE

COMPTE D'EXPLOITATION

P R 0 D U I T S

C H A R G E S

RESULTA•

EXPORTATION TOTAL

Ventes de marchandises 51 7971 Production vendue de biens 531 17041 Production vendue de services 8 625

CHIFFRE D'AFFAIRES net 590 25637 Production stockee 16 Production immobilisas 10

Subventions d'exploitation 34 Reprises ... et transferts de charges 222 Autres produits b8

TOTAL DES PRODUITS D EXPLOITATION = 25987 ----------------------------------------------------Achats de marchandises 2806 Variations de stock(marchandises) 3 Achats matieres leres,autres approvisi. 6926 Variations de stock(mat.leres,autres..) 1 Autres achats et charges externes 4224

Impots,taxas et versements assimiles 524 Salait-as et traitements 5949 Charges sociales 2576

Immobilisations:dotation amortissements 1081 Immobilisations:dotation aux provisions 5 Actif circulant:dotation aux provisions 62 Risques,charges:dotation aux provisions 44 Autres charges 101

TOTAL DES CHARGES D EXPLOITATION = 24302 ---------------------------------------------------- D EXPLOITATION 1685

6335 ENTREPRISES

PRODUCTION (Y COMPRIS VENTES DE MARCHANDISES)

25663

VALEUR AJOUTEE (VA) 11213

EXC. BRUT EXPLOITATION 2688

EFFECTIF SALARIE (EFF) 66667

TAUX D' EXPORTATION 2.3

TAUX DE VALEUR AJOUTEE 43.7 X

FRAIS DE PERSONNEL MOYEN (FP / EFF) EN KF

128

PRODUCTIVITE APPARENTE DU TRAVAIL(VA/EFF) EN KF

168

EN COMMUN OPERATIQNS Benefice attribue ou perte transfaree 5 Perte supportes ou benefice transfere 0

COMPTE FINANCIER -------------------------------------------------------------

Produits financiers de participations 8 P Produits des autres valeurs .. 8 R Autres intorets et produits assimilas 27 0 Reprises provisions, transferts charges 25 D Differences positives de change 2

Produits nets sur cessions de valeurs.. 15

TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS = 85

Dotations: amortissements et provisions 23 C Interets at charges assimileas 606 H Diffaren-as nagatives de change 4 A Charges nettes sur cessions de valeurs 11 R - -----

--------------------------------------=---------------------- TOTAL DES CHARGES FINANCIERES = 644

RESULTAT FINANCIER -559 RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS 1131

COMPTE XCEPTIONNEL Produits excep.sur operation de gestion 143

P Produits excep.sur opération en capital 663 Reprises provisions, transferts charges 57

TOTAL DES PRODUITS EXCEPTIONNELS = 863

Charges excep. sur operation de gestion 97 C Charges excep. sur opération en capital 371

Dotations aux amortissements,provisions 43

TOTAL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES = -------------------------------------------------------------

511

RESULTAT EXCEPTIONNEL 352

Participation des salaries 16 Impots sur les benefices 150

TOTAL DES PRODUITS *** 26940 TOTAL DES CHARGES C** 25623

------------------------------------------------------------- BENEFICE OU PERTE 1317

PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE -FRAIS DE PERSONNEL

76.0 -EXCEDENT BRUT EXPLOIT.

24.0

MARGES D'EXPLOITATION EN -BRUT (EBE / CA)

10.5 -NET (EBE - DOTATIONS D'EXPLOITATION / CA)

5.8

TAUX DE PRELEVEMENT FINANCIER (FF / EBE)

22.5

POIDS DES PRODUITS FINANCIERS (PF / EBE)

1.6

CAPACITE D' AUTOFINANCEMENT (CAUF)

1977

MARGE D'AUTOFINANCEMENT (CAUF / VA)

17.6

SOURCE: I.N.S.E.E SUSE

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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38-BOULANGERIE,PATISSERIE - 78 -

6335 ENTREPRISES

EN MILLIONS DE FRANCS B IL AN

ACTIF AMOR

BRUT PROV -------------------------------- Capital souscrit non appels 11

IMMOBILISATIONS Fonds commercial 3184 17 Autres incorporelles 297 159 Immobilisations corporelles 8970 4531 Immobilisations financieres 739 40

TOTAL = 13190

- - 4747

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - IACTIF CIRCULANT

- - - - - STOCKS :

matieres premieras,appro- visionnements et en cours 590 8 stocks marchandises 270 4 Avances,acomptes/ commandes 26 0 Clients & comptes rattaches 2141 119 Autres creances 1269 24 Val.mobilieres de placement 254 0 Disponibilites 1013 0

COMPTE DE REGULARISATION Charges constateas d'avance 144 0

TOTAL = 5707 155

PASSIF

---------------------------------------CAPITAUX PROPRES Capital social (individuel) 1367 Primes emission,fusion,... 111 Ecarts de reevaluation 54 Reserves 626 Report a nouveau -490

Resultat de l'exercice 1317

Subventions investissement 35 Provisions reglementees 42

TOTAL =

- - - - - 3062

- - - - - - - - - - - - - - Autres fonds propres = 7

Provisions risques,charges=

- - - - - - - - - - - - 144

- - - - - - - DETTES Emprunts,det.assimilees (1) 5818 Avances,acomptes/ commandes 15 Dettes fournisseurs,... 2632 Autres dettes 2413

COMPTE DE REGULARISATION Produits constates d'avance 10

Charges a repartir sur plusieurs exercices Primes de remboursement des obligations Ecart de conversion actif

90

1 7

TOTAL = 10888

Ecarts de conversion passif 3

TOTAL ACTIF BRUT = 19006

TOTAL GENERAL = 14104

TOTAL GENERAL = 14104 (ACTIF NET)

(1)-dont concours bancaires

courants,sold.crediteurs... 571

INVESTISSEMENT EN IMMOBILISATIONS CORPORELLES (INV) 1738

* RATIOS D'INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

TAUX D'AUTOFINANCEMENT

TAUX D'INVESTISSEMENT

COEFFICIENT DE CAPITAL

113.8

15.5

0.80

TAUX D'AMORTISSEMENT

TAUX D'ACCUMULATION

INTENSITE CAPITALISTIQUE

50.5

19.4

135 KF PAR SALARIE

* RATIOS DE RENTABILITE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - *

RENTABILITE BRUTE DES RENTABILITE GLOBALE RENTABILITE FINANCIERE IMMOBILISATIONS CORPOREL. DES RESSOURCES STABLES

30.0 % 19.4 % 15.1 %

* RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -*

TAUX D'ENDETTEMENT 41.3

DELAIS DE PAIEMENT PAR LES CLIENTS EN JOURS

30

TAUX D'INTERET APPARENT 10.4

DELAIS DE PAIEMENT DES FOURNISSEURS EN JOURS

67

CAPACITE DE REMBOURSEMENT 34.0

TAUX DE COUVERTURE DES VALEURS IMMOBILISEES

105.5

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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- 79 -

39 - TRAVAIL DU GRAIN

Ce secteur d'activité compte environ 1600 entreprises imposées au bénéfice réel normal (c'est-à-

dire au moins celles ayant un chiffre d'affaires supérieur à 3,5 millions de francs), qui réalisent au total 103 milliards de francs de chiffre d'affaires, créent 19 milliards de francs de valeur ajoutée, et emploient 57 000 salariés.

a) Répartition selon la taille

60

50

40

% 30

20

10

0

® Moins de 50 salariés O De 50 à 500 salariés ® Plus de 500 salariés

SALARIES CHIFFRE VALEUR D'AFFAIRES AJOUTEE

b) Les plus grandes entreprises en termes de chiffre d'affaires

NOM Tranche d'effectifs

Lu 1000-2000

Cerestar .France 500-1000

Belin 1000-2000

RCL (Rivoire-Carret-Lustucru-Uniriz) 500-1000

Roquette Frères 2000 et plus

Grands Moulins de Paris 500-1000

Unisabi 1000-2000

André Glon 200-500

Coopérative agricole du Gouessant 200-500

Panzani 1000-2000

c) La concentration des entreprises

1985 1986 1987 1988 1989 1990 Part du chiffre d'affaires réalisée

25 7 % 23,7 % 23,4 % 24,2 % 23,3 % 23,2 par les 10 premières entreprises

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39 - TRAVAIL DU GRAIN

Frais de personnel moyen Productivité apparente du travail (en KF) (en KF)

210 200 190 180 170 160 150 140

340

320

300

280

260

240

220 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux de marge (EBE/VA) Rentabilité globale 44

42

40

% 38

36

34

32

19

18

17

16

15

14 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux d'investissement Rentabilité des immobilisations 24

22

20

18

16

14

32

31

30

29

28

27

26

25 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Endettement 40

35

30

25

20 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux d'endettement Taux prélèvement financier

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais de paiement 60

55

jours 50

45

40 1985 1986 1987 1988 1989 1990

—Délais clients Délais fournisseurs

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39-TRAVAIL DU GRAIN - 81 - 1613 ENTREPRISES

BILAN EN MILLIONS DE FRANCS

ACTIF AMOR

BRUT PROV -------------------------------- Capital souscrit non appela 3

IMMOBILISATIONS Fonds commercial 977 108 Autres incorporelles 635 166 Immobilisations corporelles 26645 15281 Immobilisations financieres 6205 455

TOTAL =

- - - - - - - - - - - - - - - - 34462

- - 16010

ACTIF CIRCULANT

- - - - - - - - STOCKS :

matieres premieres,appro- visionnements et en cours 6664 126 stocks marchandises 822 9 Avances,acomptes/ commandas 166 1 Clients & comptes rattaches 14227 900 Autres creances 5141 48 Val.mobilieres de placement 1319 2 Disponibilites 2656 1

COMPTE DE REGULARISATION Charges constatées d'avance 268 0

TOTAL = 31263 1087

PASSIF

---------------------------------------CAPITAUX PROPRES Capital social (individuel) 4250 Primes emission,fusion,... 2139 Ecarts de reevaluation 115 Reserves 6034 Report a nouveau 668

Resultat de l'exercice 1886

Subventions investissement 166 Provisions reglementees 1204

TOTAL = 16462

- - - - - - - - - - - - - - - Autres fonds propres =

- - - - 47

Provisions risques,charges= 896

- - - - - - - - - - - - - - - DETTES

- - - - Emprunts,det.assimilees (1) 15049 Avances,acomptes/ commandes 88 Dettes fournisseurs,... 10579 Autres dettes 5522

COMPTE DE REGULARISATION Produits constates d'avance 34

Charges a repartir sur plusieurs exercices 48 Primes de remboursement des obligations 1 Ecart de conversion actif 17

TOTAL ACTIF BRUT = 65794

TOTAL GENERAL = 48697 (ACTIF NET)

TOTAL = 31272

Ecart s de conversion passif 20

TOTAL GENERAL = 48697 (1)-dont concours bancaires

courants,sold.crediteurs... 3481

INVESTISSEMENT EN IMMOBILISATIONS CORPORELLES (INV) 3911

e RATIOS D'INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

TAUX D'AUTOFINANCEMENT

TAUX D'INVESTISSEMENT

COEFFICIENT DE CAPITAL

108.6

21.0/. 1.43

TAUX D'AMORTISSEMENT

TAUX D'ACCUMULATION

INTENSITE CAPITALISTIQUE

57.4

14.7

469 KF PAR SALARIE

e RATIOS DE RENTABILITE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

RENTABILITE BRUTE DES RENTABILITE GLOBALE RENTABILITE FINANCIERE IMMOBILISATIONS CORPOREL. DES RESSOURCES STABLES

28.6 % 17.1 % 12.0

■ RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -*

TAUX D'ENDETTEMENT 30.9

DELAIS DE PAIEMENT PAR LES CLIENTS EN JOURS

49

TAUX D'INTERET APPARENT 13.9

DELAIS DE PAIEMENT DES FOURNISSEURS EN JOURS

44

CAPACITE DE REMBOURSEMENT 28.2

TAUX DE COUVERTURE DES VALEURS IMMOBILISEES

143.8/.

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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39-TRAVAIL DU GRAIN - 82 -

COMPTE DE RESULTAT EN MILLIONS DE F

COMPTE D'EXPLOITATION EXPORTATION TOTAL

-------------------------------------------------------------Ventes de marchandises 1894 16762 Production vendue de biens 13692 84617

P Production vendue de services 187 1929 R - ----- ------ 0 CHIFFRE D'AFFAIRES net 15773 103308 D Production stockee -182 U Production immobilisme 117

T

Subventions d'exploitation 2113 S

Reprises ... et transferts de charges 858 Autres produits 223

TOTAL DES PRODUITS D EXPLOITATION = 106437 ---------------------------------------------------- Achats de marchandises 13397 Variations de stock(marchandisas) 31 Achats eatieres leres,autres approvisi. 55577 Variations de stock(mat.leres,autres..) 287

C

Autres achats et charges externes 16013 H A

Impots,taxes et versements assimiles 1388 R

Salaires et traitements 7771 TAUX DE VALEUR AJOUTEE G

Charges sociales 3262 18.1 E S

Immobilisations:dotation amortissements 2698

FRAIS DE PERSONNEL Immobilisations:dotation aux provisions 27

MOYEN (FP / EFF) EN KF

Actif circulant:dotation aux provisions 471

194 Risques,charges:dotation aux provisions 155 Autres charges 411

PRODUCTIVITE APPARENTE DU TRAVAIL(VA/EFF) EN KF

TOTAL DES CHARGES D EXPLOITATION = 101488

329

RESULTA r D EXPLOITATION 4949

1613 ENTREPRISES

PRODUCTION (Y COMPRIS VENTES DE MARCHANDISES)

103243

VALEUR AJOUTEE (VA) 18663

EXC. BRUT EXPLOITATION 7630

EFFECTIF SALARIE (EFF) 56767

TAUX D' EXPORTATION 15.3

OPERATIONS EN COMMUN attribue ou perte transferee 73

IBenafice

-------------------------------------------------------------Perte supportée ou benefice transfere 193

COMPTE FINANCIER Produits financiers de participations 128

P Produits des autres valeurs .. 132 R Autres interets et produits assimiles 442 0 Reprises provisions, transferts charges 77 D Differences positives de change 139

Produits nets sur cessions de valeurs.. 64

TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS = 982 -------------------------------------------------------------

Dotations: amortissements et provisions 152 C Intarets et charges assimilées 2093 H Differences negatives de change 163 A Charges nettes sur cessions de valeurs 74 R - -----

TOTAL DES CHARGES FINANCIERES = 2482

RESULTAT -------------------------------------------------------------

FINANCIER -1500 RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS 3329

COMPTE XCEPTIONNEL Produits excep.sur operation de gestion 193

P Produits excep.sur operation en capital 972 Reprises provisions, transferts charges 596

TOTAL DES PRODUITS EXCEPTIONNELS = 1761

Charges excep. sur operation de gestion 503 C Charges excep. sur operation en capital 652

Dotations aux aeortissements,provisions 675

-------------------------------------------------------------TOTAL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES = 1830

RESULTAT EXCEPTIONNEL -69

Participation des salaries 221 Impots sur les benefices 1153

TOTAL DES PRODUITS eec 109253 TOTAL DES CHARGES *** 107367

------------------------------------------------------------- BENEFICE OU PERTE 1886

PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE -FRAIS DE PERSONNEL

59.1 -EXCEDENT BRUT EXPLOIT.

40.9

MARGES D'EXPLOITATION EN -BRUT (EBE / CA)

7.4 -NET (EBE - DOTATIONS

D'EXPLOITATION / CA) 4.1

TAUX DE PRELEVEMENT FINANCIER (FF / EBE)

27.4

POIDS DES PRODUITS FINANCIERS (PF / EBE)

9.2

CAPACITE D' AUTOFINANCEMENT (CAUF)

4247

MARGE D'AUTOFINANCEMENT (CAUF / VA)

22.8

SOURCE: I.N.S.E.E SUSE

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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40 - FABRICATION DE PRODUITS ALIMENTAIRES DNERS Frais de personnel moyen Productivité apparente du travail (en KF) (en KF)

210

200

190

180

170

160

380 360 340 320 300 280 260 240 220

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux de marge (EBE/VA) Rentabilité globale 50

45

% 40

35

30

20

18

16

14

12

10 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux d'investissement Rentabilité des immobilisations 22

20

18

16

14

12

35

30

% 25

20

15 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Endettement s0

40

30

20

10 1985 1986 1987 1988 1989 1990

177Taux d'endettement Taux prélèvement financier

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais de paiement 75

70

65

jours 60

55

50

45 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais clients Délais fournisseurs

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40 - FABRICATION DE PRODUITS ALIMENTAIRES DIVERS

Ce secteur d'activité compte environ 1200 entreprises imposées au bénéfice réel normal (c'est-à-dire au moins celles ayant un chiffre d'affaires supérieur à 3,5 millions de francs), qui réalisent au

total 94 milliards de francs de chiffre d'affaires, créent 23 milliards de francs de valeur ajoutée,

et emploient 62 000 salariés.

a) Répartition selon la taille

60

50

40

% 30

20

10

0

® Moins de 50 salariés O De 50 à 500 salariés ® Plus de 500 salariés

SALARIES CHIFFRE VALEUR D'AFFAIRES AJOUTEE

b) Les plus grandes entreprises en termes de chiffre d'affaires

NOM Tranche d'effectifs

Lesieur 500-1000

Beghin Say 2000 et plus

Jacobs Suchard France 1000-2000

Sopad 2000 et plus

CPC France 1000-2000

Astra Calvé 500-1000

Générale Sucrière 2000 et plus

Kraft General Foods France 1000-2000

Nestié Rowntree 1000-2000

Mars alimentaire 500-1000

c) La concentration des entreprises

Part du chiffre d'affaires réalisée 1985 1986 1987 1988 1989 1990 par les 10 premières entreprises 45,9 % 41 % 38,1 % 38 % 37,6 % 38,4 %

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40-FABRICATION PROD. ALIMENTAIRES DIVERS

1195 ENTREPRISES

BIL AN

ACTIF AMOR

BRUT PROV -------------------------------- Capital souscrit non appela 33

IMMOBILISATIONS Fonds commercial 947 147 Autres incorporelles 1100 361 Immobilisations corporelles 31430 19205 Immobilisations financieres 14647 346

TOTAL =

- - - - - - - - - - - - - - - - 48124 20059

ACTIF CIRCULANT

- - - - - - - - - - STOCKS :

natieres premieres,appro- visionnements et en cours 12253 356 stocks marchandises 1120 16 Avances,acomptes/ commandes 145 0 Clients & comptes rattaches 15114 474 Autres creances 8518 107 Val.mobilieres de placement 2005 6 Disponibilités 2264 0

COMPTE DE REGULARISATION Charges constateas d'avance 351 2

TOTAL = 41770 961

EN MILLIONS DE FRANCS

PASSIF

CAPITAUX PROPRES Capital social (individuel) 7554 Primes emission,fusion,... 3652 Ecarts de reevaluation 118 Reserves 8697 Report a nouveau 1378

Resultat de l'exercice 3922

Subventions investissement 129 Provisions reglementees 1763

TOTAL = 27213

- - - - - - - - - - - - - - - Autres fonds propres =

- - - - 9

Provisions risques,charges=

- - - - - - - - - - - - - 2216

- - DETTES

- - - - Emprunts,det.assimilaes (1) 17843 Avances,acomptes/ commandes 49 Dettes fournisseurs,... 12819 Autres dettes 8794

COMPTE DE REGULARISATION Produits constates d'avance 31

Charges a repartir sur plusieurs exercices 74 Primes de remboursement des obligations 1 Ecart de conversion actif 18

TOTAL ACTIF BRUT = 90020

TOTAL GENERAL = 69000 (ACTIF NET)

TOTAL = 39536

Ecarts de conversion passif 26

TOTAL GENERAL = 69000 (1)-dont concours bancaires

courants,sold.crediteurs... 5757

INVESTISSEMENT EN IMMOBILISATIONS CORPORELLES (INV) 4245

e RATIOS D'INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

TAUX D'AUTOFINANCEMENT

TAUX D'INVESTISSEMENT

COEFFICIENT DE CAPITAL 141.9/. 18.9

1.40

TAUX D'AMORTISSEMENT TAUX D'ACCUMULATION

INTENSITE CAPITALISTIQUE

61.1

13.5

509 KF PAR SALARIE

e RATIOS DE RENTABILITE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

RENTABILITE BRUTE DES RENTABILITE GLOBALE RENTABILITE FINANCIERE IMMOBILISATIONS CORPOREL. DES RESSOURCES STABLES

31.1 % 16.5 % 12.8

* RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -*

TAUX D'ENDETTEMENT 25.9

DELAIS DE PAIEMENT PAR LES CLIENTS EN JOURS

58

TAUX D'INTERET APPARENT 12.6

DELAIS DE PAIEMENT DES FOURNISSEURS EN JOURS

64

CAPACITE DE REMBOURSEMENT 33.7

TAUX DE COUVERTURE DES VALEURS IMMOBILISEES

141.9

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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-86- 40-FABRICATION PROD. ALIMENTAIRES DIVERS

COMPTE DE RESULTAT EN MILLIONS DE F

COMPTE D'EXPLOITATION EXPORTATION TOTAL

1195 ENTREPRISES

P R 0 D U I T S

S

RESULTA'

Ventes de marchandises 1754 14919 Production vendue de biens 13884 76101 Production vendue de services 332 2789

CHIFFRE D'AFFAIRES net 15970 93809 Production stockes -183 Production immobilises 82

Subventions d'exploitation 3495 Reprises . et transferts de charges 1325 Autres produits 332

TOTAL DES PRODUITS D EXPLOITATION = 98860 ----------------------------------------------------Achats de marchandises 10073 Variations de stock(marchandises) 41 Achats eatieres leres,autres approvisi. 41425 Variations de stock(mat.leres,autres..) 90 Autres achats et charges externes 19312

Impots,taxes et versements assimiles 3846 Salaires et traitements 8849 Charges sociales 3778

Immobilisations:dotation amortissements 3064 Ienobilisations:dotation aux provisions 20 Actif circulant:dotation aux provisions 601 Risques,charges:dotation aux provisions 522 Autres charges 716

TOTAL DES CHARGES D EXPLOITATION = 92337

r D EXPLOITATION 6523

PRODUCTION (Y COMPRIS VENTES DE MARCHANDISES)

93708

VALEUR AJOUTEE (VA) 22416

EXC. BRUT EXPLOITATION 9789

EFFECTIF SALARIE (EFF) 61702

TAUX D EXPORTATION 17.0 X

TAUX DE VALEUR AJOUTEE 23.9

FRAIS DE PERSONNEL MOYEN (FP / EFF) EN KF

205

PRODUCTIVITE APPARENTE DU TRAVAIL(VA/EFF) EN KF

363

OPERATIQNS EN COMMUN attribue ou perte transferee 22 I Benefice

-------------------------------------------------------------Perte supportes ou benefice transféra 3

COMPTE INANCIER Produits financiers de participations 758

P Produits des autres valeurs .. 113 R Autres interats et produits assimiles 703 0 Reprises provisions, transferts charges 89 D Differences positives de change 77

Produits nets sur cessions de valeurs.. 75

TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS = 1815 -------------------------------------------------------------

Dotations: amortissements et provisions 339 C Interets et charges assieilees 2254 H Differences negatives de change 93 A Charges nettes sur cessions de valeurs 65 R - -----

------------------------------------------------------------- TOTAL DES CHARGES FINANCIERES = 2751

RESULTAT FINANCIER -936 RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS 5606

COMPTE XCEPTIONNEL Produits excep.sur opération de gestion 309

P Produits excep.sur operation en capital 6259 Reprises provisions, transferts charges 1543

-------------------------------------------------------------TOTAL DES PRODUITS EXCEPTIONNELS = 8111

Charges excep. sur operation de gestion 555 C Charges excep. sur opération en capital 5385

Dotations aux amortissements,provisions 1379

-------------------------------------------------------------TOTAL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES = 7319

RESULTAT EXCEPTIONNEL 792

Participation des salaries 397 Impots sur les benefices 2079

TOTAL DES PRODUITS cea 108808 TOTAL DES CHARGES cea 104886

------------------------------------------------------------- BENEFICE OU PERTE 3922

PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE -FRAIS DE PERSONNEL

56.3 -EXCEDENT BRUT EXPLOIT.

43.7 X

MARGES D'EXPLOITATION EN -BRUT (EBE / CA)

10.4 -NET (EBE - DOTATIONS D'EXPLOITATION / CA)

6.0

TAUX DE PRELEVEMENT FINANCIER (FF / EBE)

23.0

POIDS DES PRODUITS FINANCIERS (PF / EBE)

16.1

CAPACITE D' AUTOFINANCEMENT (CAUF)

6022

MARGE D'AUTOFINANCEMENT (CAUF / VA)

26.9 X

SOURCE: I.N.S.E.E SUSE

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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41 - FABRICATION DE BOISSONS ET ALCOOLS

Frais de personnel moyen Productivité apparente du travail (en KF) (en KF)

240

220

200

180

160

550

500

450

400

350

300

250 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux de marge (EBE/VA) Rentabilité globale

60

55

% 50

45

40

20

18

% 16

14

12 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux d'investissement Rentabilité des immobilisations 24

22

20

% 18

16

14

12

50

45

40

35

30

25 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Endettement 40

35

30

25

20

15 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Taux &endettement Taux prélèvement financier

1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais de paiement

85

80

75

jours 70

65

60

55 1985 1986 1987 1988 1989 1990

Délais clients Délais fournisseurs

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41 - FABRICATION DE BOISSONS ET ALCOOLS

Ce secteur d'activité compte environ 900 entreprises imposées au bénéfice réel normal (c'est-à-dire au moins celles ayant un chiffre d'affaires supérieur à 3,5 millions de francs), qui réalisent au total 88 milliards de francs de chiffre d'affaires, créent 27 milliards de francs de valeur ajoutée, et emploient 49 000 salariés.

a) Répartition selon la taille

60

50

40

% 30

20

10

0

D Moins de 50 salariés O De 50 à 500 salariés M Plus de 500 salariés

SALARIES CHIFFRE VALEUR D'AFFAIRES AJOUTEE

b) Les plus grandes entreprises en termes de chiffre d'affaires

NOM Tranche d'effectifs Champagne Moët et Chandon 1000-2000 Ricard 1000-2000 Coca Cola Beverages 1000-2000 Varoise de concentrés 100-200 Grandes sources eaux minérales françaises 2000 et plus Française de brasseries 1000-2000 Brasseries Kronembourg 2000 et plus Eaux minérales d'Evian 1000-2000 Eaux minérales de Vittel 1000-2000 Jas Hennessy et compagnie 500-1000

c) La concentration des entreprises

Part du chiffre d'affaires réalisée 1985 1986 1987 I

1988 I

1989 1990 I] par les 10 premières entreprises I

33,9 % 37,4 % 35,2 % 38,3 % 35,9 % 34,7 %]

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- 89 - 41-FABRICATION DE BOISSONS ET ALCOOLS

COMPTE DE RESULTAT EN MILLIONS DE

COMPTE D'EXPLOITATION

P R 0 D U I T S

S

RESULTA•

EXPORTATION TOTAL

Ventes de marchandises 840 8318 Production vendue de biens 24105 75934 Production vendue de services 309 2997

CHIFFRE D'AFFAIRES net 25254 87249 Production stockes 2890 Production iemobilisee 133

Subventions d'exploitation 47 Reprises ... et transferts de charges 745 Autres produits 392

TOTAL DES PRODUITS D EXPLOITATION = 91456 ----------------------------------------------------Achats de marchandises 7383 Variations de stock(marchandises) -272 Achats matieres leres,autres approvisi. 38017 Variations de stock(mat.leres,autres..) -2101 Autres achats et charges externes 17649

Impots,taxes et versements assimiles 3680 Salaires et traitements 7968 Charges sociales 3341

Immobilisations:dotation amortissements 2965 Immobilisations:dotation aux provisions 23 Actif circulant:dotation aux provisions 358 Risques,charges:dotation aux provisions 248 Autres charges 921

TOTAL DES CHARGES D EXPLOITATION = 80180

r D EXPLOITATION 11276

903 ENTREPRISES

PRODUCTION (Y COMPRIS VENTES DE MARCHANDISES)

90272

VALEUR AJOUTEE (VA) 25963

EXC. BRUT EXPLOITATION 14654

EFFECTIF SALARIE (EFF) 48984

TAUX D' EXPORTATION 28.9

TAUX DE VALEUR AJOUTEE 28.8

FRAIS DE PERSONNEL MOYEN (FP / EFF) EN KF

231

PRODUCTIVITÉ APPARENTE DU TRAVAIL(VA/EFF) EN KF

530

OPERATIQNS EN COMMUN attribue ou perte transferee 108 I Benefice

Perte supportée ou bensfice transfere -------------------------------------------------------------

13

COMPTE FINANCIER Produits financiers de participations 886

P Produits des autres valeurs .. 160 R Autres inierets et produits assimiles 588 0 Reprises provisions, transferts charges 342 D Differences positives de change 324

Produits nets sur cessions de valeurs.. 118

TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS = 2418 -------------------------------------------------------------

Dotations: amortissements et provisions 172 C Interets et charges assimilées 3475 H Differences negatives de change 412 A Charges nettes sur cessions de valeurs 60 R - -----

TOTAL DES CHARGES FINANCIERES = -------------------------------------------------------------

4119

RESULTAT FINANCIER -1701 RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS 9670

COMPTE XCEPTIONNEL Produits excep.sur opération de gestion 202

P Produits excep.sur operation en capital 2231 Reprises provisions, transferts charges 1798

TOTAL DES PRODUITS EXCEPTIONNELS = 4231 -------------------------------------------------------------

Charges excep. sur operation de gestion 1785 C Charges excep. sur operation en capital 1452

Dotations aux amortissements,provisions 2449

TOTAL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES = 5686 -------------------------------------------------------------RESULTAT EXCEPTIONNEL -1455

Participation des salaries 439 Impots sur les benefices 2572

TOTAL DES PRODUITS e** 98213 TOTAL DES CHARGES ccc 93009

------------------------------------------------------------- BENEFICE OU PERTE 5204

PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE -FRAIS DE PERSONNEL

43.6/. -EXCEDENT BRUT EXPLOIT.

56.4

MARGES D'EXPLOITATION EN -BRUT (EBE / CA)

16.8 -NET (EBE - DOTATIONS D'EXPLOITATION / CA)

12.7

TAUX DE PRELEVEMENT FINANCIER (FF / EBE)

23.7

POIDS DES PRODUITS FINANCIERS (PF / EBE)

11.2

CAPACITE D' AUTOFINANCEMENT (CAUF)

7785

MARGE D'AUTOFINANCEMENT (CAUF / VA)

30.0

SOURCE: I.N.S.E.E SUSE

CHAMP • BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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41-FABRICATION DE BOISSONS ET ALCOOLS - 90 -

B IL AN

903 ENTREPRISES

EN MILLIONS DE FRANCS

ACTIF AMOR

BRUT PROV -------------------------------- Capital souscrit non appela 2

IMMOBILISATIONS Fonds commercial 1411 62 Autres incorporelles 1031 456 Immobilisations corporelles 32274 15514 Immobilisations financieres 17485 637

TOTAL =

- - - - - - - - - - - - - - - 52201

- - - - - - 16669

- - - - - ACTIF CIRCULANT

STOCKS : matieres premieres,appro- visionnements et en cours 28933 102 stocks marchandises 1834 19 Avances,acomptes/ commandes 681 0 Clients & comptes rattaches 15433 489 Autres creances 10918 117 Val.mobilieres de placement 1227 6 Disponibilités 2326 0

COMPTE DE REGULARISATION Charges constatees d'avance 513 4

TOTAL = 61865 737

PASSIF

---------------------------------------CAPITAUX PROPRES Capital social (individuel) 8698 Primes emission,fusion,... 3321 Ecarts de reevaluation 278 Reserves 9782 Report a nouveau 1544

Resultat de l'exercice 5204

Subventions investissement 104 Provisions reglementees 5780

TOTAL = 34711

Autres fonds propres = 22

Provisions risques,charges= 1749

- - - - - - - - - - - - DETTES - - - - Emprunts,det.assimilees (1) 31988 Avances,acomptes/ commandes 112 Dettes fournisseurs,... 14152 Autres dettes 13938

COMPTE DE REGULARISATION Produits constatas d'avance 200

Charges a repartir sur plusieurs exercices 167 Primes de remboursement des obligations 14 Ecarc de conversion actif 70

TOTAL ACTIF BRUT = 114319

TOTAL GENERAL = 96913 (ACTIF NET)

TOTAL = 60390

Ecarts de conversion passif 41

TOTAL GENERAL = 96913 (1)-dont concours bancaires

courant s,sold.crediteurs... 4239

INVESTISSEMENT EN IMMOBILISATIONS CORPORELLES (INV)

5472

* RATIOS D'INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

TAUX D'AUTOFINANCEMENT 142.3 Z

TAUX D'AMORTISSEMENT 48.1

TAUX D'INVESTISSEMENT 21.1 Z

TAUX D'ACCUMULATION 17.0 7.

COEFFICIENT DE CAPITAL 1.24

INTENSITE CAPITALISTIQUE 659 KF PAR SALARIE

e RATIOS DE RENTABILITE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

RENTABILITE BRUTE DES RENTABILITE GLOBALE R£NTABILITE FINANCIERE IMMOBILISATIONS CORPOREL. DES RESSOURCES STABLES

45.4 % 16.8 % 14.4

* RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -*

TAUX D'ENDETTEMENT 33.0

DELAIS DE PAIEMENT PAR LES CLIENTS EN JOURS

63

TAUX D'INTERET APPARENT 10.9

DELAIS DE PAIEMENT DES FOURNISSEURS EN JOURS

77

CAPACITE DE REMBOURSEMENT 24.3

TAUX DE COUVERTURE DES VALEURS IMMOBILISEES

164.5/.

CHAMP : BRN (IAA) - EXERCICE 1990

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- 91 -

SOURCE DES DONNEES : SUSE

Le système unifié de statis-tiques d'entreprises (SUSE) vise à constituer un ensemble cohérent de données individuelles et statistiques sur les entreprises par l'exploitation conjointe de deux sources : l'une fiscale, qui regroupe les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et les bénéfices non commerciaux (BNC), et l'autre statistique, l'enquête an-nuelle d'entreprise (EAE).

LES FICHIERS FISCAUX UNE SOURCE COMPTABLE QUASI EXHAUSTIVE SUR LE SYSTEME PRODUCTIF

Chaque année, les entreprises doivent remplir un formulaire fiscal pour déterminer l'impôt sur les béné-fices. Le type de déclaration diffère selon la catégorie des revenus . bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices agricoles (BA), et bénéfices non commerciaux (BNC). L'exploitation de la source BIC, complétée par le traitement des BNC correspond à un recensement annuel quasi exhaustif des entreprises du système productif marchand. Ne sont exclues que les unités relevant des bénéfices agricoles et les unités exonérées d'impôt (hôpitaux, coopéra-tives, organismes à but non lucratif...).

Pour les BIC, le contenu des formulaires fiscaux varie selon les régimes d'imposition. Pour les entre-prises soumises au Forfait, on dispose de quelques données comptables et de l'effectif salarié. Les unités assujet-ties au Régime Réel fournissent une comptabilité plus complète (compte de résultat, bilan et cadres annexes tels que le détail des immobilisations et la détermination du résultat fiscal...).

Il y a structurellement un pour-centage élevé d'entreprises absentes :

environ 7 % des unités ne remettent pas de déclarations et sont taxées d'office ou transmettent leurs décla-rations trop tardivement pour qu'elles soient saisies.

L'EAE : UNE SOURCE STATISTIQUE POUR CONNAITRE LA PROI XJCTION ET LES FACTEURS DE PRODUCTION

Les enquêtes réalisées chaque année par les ministères de tutelle ou l'INSEE couvrent l'essentiel du sys-tème productif marchand hors agricul-ture à l'exception d'une partie des services. Leur rôle est d'obtenir des informations sur la nature des activi-tés et les facteurs de production. Les questionnaires comportent un tronc commun de variables : répartition des ventes par activités, montant et nature des investissements. Certaines de ces variables peuvent être rappro-chées de celles, figurant dans les déclarations fiscales. Pour les IAA, à l'exception de la boulangerie-pâtisserie interrogée par l'INSEE, l'enquête annuelle d'entreprise est réalisée par le service central des enquêtes statis-tiques du ministère de l'agriculture. Elle est exhaustive pour les entre-prises de plus de dix salariés. Les coopératives employant moins de dix salariés remplissent une fiche sommaire.

SISE : UN OUTIL DE MISE EN COHERENCE

Le rapprochement des deux sources permet d'améliorer la qualité des données et de disposer ainsi d'un grand nombre d'informations structu-relles cohérentes sur les entreprises.

Ce travail porte de façon privilégiée sur le champ des unités de plus de 20 salariés. Les plus grandes entreprises dont l'absence a été

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- 92 -

détectée sont réintroduites (plus de 700 cas par exercice). Pour plus d'une entreprise sur cinq il y a reclassement sectoriel à partir de l'EAE. Enfin les données comptables communes sont confrontées individuellement et cor-rigées en cas de divergence significative.

POUR EN SAVOIR PLUS :

Pour plus de détail sur la méthodologie ou les résultats on se reportera à la BIBLIOGRAPHIE pré-sente en fin de volume.

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- 93 -

AGREGATS ET RATIOS D'ANALYSE FINANCIERE

(définis par référence aux intitulés du compte de résultat et du bilan du système de base du plan comptable général de 1982)

AGREGATS DEFINITION

chiffre d'affaires net (canet) PRODUCTION (PROD) + Production stockée

+ Production immobilisée

achats de marchandises + variation de stock marchandises

CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES + Achats de matières premières (CI) + Variation de stock matières premières

+ Autres achats et charges externes

VALEUR AJOUTEE BRUTE AU COUT prod - ci DES FACTEURS + subventions d'exploitation

(VA ou VABCF) - impôt, taxes et versements assimilés

EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION va (EBE) - salaires et traitements

- charges sociales

ebe + Autres produits - Autres charges + Opérations en commun (crédit)

PROFIT BRUT COURANT - Opérations en commun (débit) AVANT IMPOT (PBCAI) + Produits financiers de participation

+ Produits financiers des autres valeurs mobilières + Autres intérêts et charges assimilés (produits)

- Intérêts et charges assimilés (charges)

pbcai + Produits exceptionnels sur opérations de gestion

CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT - Charges exceptionnelles sur opérations de gestion

(CAUF) - Participation des salariés - impôt sur les sociétés

INVESTISSEMENT EN Colonne "Acquisitions'' de la déclaration fiscale -

IMMOBILISATIONS CORPORELLES colonne "Virements de poste à poste"

(INV)

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RATIOS 1 DEFINITION

- RATIOS D'EXPLOITATION

TAUX D'EXPORTATION chiffre d'affaires à l'exportation/cavet

TAUX DE VALEUR AJOUTEE va/prod

FRAIS DE PERSONNEL MOYEN (salaires + charges sociales)/effectif salarié

PRODUCTIVITE APPARENTE DU TRAVAIL va/effectif salarié

PART DES FRAIS DE PERSONNEL DANS LA VA (salaires + charges sociales)/va

PART DE L'EBE DANS LA VA ebe/va

MARGE BRUTE D'EXPLOITATION ebe/canet

MARGE NETTE D'EXPLOITATION (ebe - dotations d'exploitation)/canet

TAUX DE PRELEVEMENT FINANCIER intérêt et charges assimilés (FF)/ebe

POIDS DES PRODUITS FINANCIERS pf/ebe avec pf = produits financiers de participation

+ produits financiers des autres valeurs mobilières

+ autres intérêts et produits assimilés

- RATIOS D'INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT

MARGE D'AUTOFINANCEMENT cauf/va

TAUX D'AUTOFINANCEMENT cauf/inv

TAUX D'INVESTISSEMENT inv/va

TAUX D'AMORTISSEMENT amortissement des immobilisations corporelles/ immo.corp.brutes

TAUX D'ACCUMULATION inv/immo.corp.burtes

COEFFICIENT DE CAPITAL immo.corp.brutes/va

INTENSITE CAPITALISTIQUE immo.corp.brutes/eff

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- 95 -

RATIOS DEFINITION

- RATIOS DE RENTABILITE

RENTABILITE BRUTE DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ebe/immobilisations corporelles brutes

RENTABILITE GLOBALE (ebe + pf)/actif net

RENTABILITE FINANCIERE DES RESSOURCES STABLES pbcai/ressources stables

Avec ressources stables = capitaux propres et assimilés + emprunts hors concours bancaires

courants + amortissements et provisions

- RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE

TAUX D'ENDETTEMENT (ou LEVIER FINANCIER) dettes financières/total passif

Avec dettes financières = lignes emprunts de la déclaration fiscale

TAUX D'INTERET APPARENT frais financiers/dettes financières

CAPACITE DE REMBOURSEMENT cauf/dettes financières

DELAIS CLIENTS clients nets des avances/(canet/360)

DELAIS FOURNISSEURS fournisseurs nets des avances/(achats/360)

TAUX DE COUVERTURE DES VALEURS IMMOBILISEES ressources stables/actif immob.brut

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- 97 -

TROIS I E M E PARTIE

SERIES STATISTIQUES DE COMPTABILITE

Les séries statistiques présentées sont,

sauf mention explicite, des séries issues

de la comptabilité nationale.

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- 98 -

NOMENCLATURE

La nomenclature utilisée est la NAP (Nomenclature d'activités et de produits).

Les IA.A (UO2) sont divisées en deux grandes branches, les "Industries de la viande et du

lait" (T02) et les "Autres IAA" (T03). Celles-ci se décomposent elles-mêmes en dix

branches :

T02 Industries de la viande et du lait

- S35 Industrie de la viande

- S36 Industrie laitière

T03 Autres IAA :

- S37 Fabrication de conserves

- 39 Travail du grain

- S401 Fabrication d'huiles et corps gras

- S402 Sucreries, raffineries de sucre

- S403 Fabrication de produits alimentaires divers

- S41 Fabrication de boissons et alcools

- 842 Transformation du tabac

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-99-

LA PRODUCTION

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VALEUR DE LA PRODUCTION

millions de francs

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande 149503 151439 151755 160889 164281 166238 172913

S36 Lait 94094 92704 96470 103982 104400 103115 104789

T02 VIANDE ET LAIT 243597 244143 248225 264871 268861 269353 277702

S37 Conserves 30679 31015 34466 37378 40077 43850 43149

S38 Pain et pâtisserie 43222 44313 46895 49123 50459 52440 53555

S39 Travail du grain 72323 71720 78885 83413 85928 90268 92503

S401 Huile 11377 10070 11433 12961 12283 12743 13088

S402 Sucre 16446 15298 18626 19934 20334 19514 19872

S403 Produits divers 39421 38417 38471 40561 41909 46376 48759

S41 Boissons 52307 52745 57224 63663 72305 73333 73452

S42 Tabac 11482 11249 12027 12618 13106 13692 14852

T03 AUTRES PRODUITS 277257 274827 298027 319651 336401 352216 359230

UO2 ENSEMBLE DES IAA 520854 518970 546252 584522 605082 621569 636932

8

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TAUX DE CROISSANCE ANNUEL EN VOLUME DE LA PRODUCTION

(en %)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande 1,5 2,7 -0.6 -1,7 3,7 4.0 1,4

S36 Lait 2,1 -1,0 1,4 3,1 2,8 0,5 -0,1

T02 VIANDE ET LAIT 1.7 1.3 0.2 0,2 3,4 2.7 0,8

S37 Conserves 2.8 1,5 10,7 10,0 6,8 5.0 1,2

S38 Pain et pâtisserie 0,2 -1,2 1,0 0,7 -1,2 0,1 -1,5

S39 Travail du grain 2.0 2,5 5.2 3,7 5.6 4,2 1,6

S401 Huile 4,3 6,3 2,7 -0,3 0,5 2,4 4,7

S402 Sucre -6,5 -4,5 18,5 4,9 3.7 -2,9 3,5

S403 Produits divers -0,1 2,7 1,8 4,1 6,4 9,0 4,6

S41 Boissons 5,8 -1,3 6.1 4,8 6,8 -4,5 -0,8

S42 Tabac -11,9 -8,3 -2,2 -2,5 0,1 0,7 0,6

T03 AUTRES PRODUITS 1.1 0.4 5,2 3,9 4,5 1,8 1,1

UO2 ENSEMBLE DES IAA 1,4 0,8 2,8 2.2 4.0 2,2 1.0

F+ O

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TAUX DE CROISSANCE ANNUEL DES PRIX A LA PRODUCTION

en %

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande -0,8 -1,3 0,8 7,8 -1.5 -2,7 2.6

S36 Lait 1,6 -0,5 2,6 4,5 -2,4 -1,8 1,8

T02 VIANDE ET LAIT 0,1 -1,0 1.5 6,5 -1,9 -2.4 2,3

S37 Conserves 0,1 -0,4 0.4 -1,4 0,4 4,3 -2,8

S38 Pain et pâtisserie 3.8 3,8 4,8 4,0 4.0 3,8 3,7

S39 Travail du grain -1.2 -3,3 4,5 2,0 -2,4 0.8 0,9

S401 Huile -29.9 -16.7 10,6 13,8 -5,7 1.3 -1.9

S402 Sucre -3,3 -2,6 2,8 2,0 -1,6 -1,1 -1.6

S403 Produits divers 4,7 -5,1 -1,7 1,3 -2,9 1,5 0.5

S41 Boissons 3,6 2.2 2,3 6,2 6,3 6,2 1.0

S42 Tabac 7,8 6.8 9,4 7,6 3,8 3,7 7,8

T03 AUTRES PRODUITS -0,1 -1,3 3,1 3,3 0,7 2.9 0,8

UO2 ENSEMBLE DES IAA 0,0 -1,2 2,4 4,7 -0,4 0.5 1,5

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- 103 -

LA CONSOMMATION DES MENAGES

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VALEUR DE LA CONSOMMATION DES MENAGES (y compris autoconsommation)

millions de francs

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande 160321 166127 170589 181031 191016 196667 198826

S36 Lait 83858 87304 91522 97318 101157 104176 107153

T02 VIANDE ET LAIT 244179 253431 262111 278349 292173 300843 305979

S37 Conserves 30399 32959 35186 39467 42929 46220 47315

S38 Pain et pâtisserie 40525 41556 43969 45944 47023 48870 49911

S39 Travail du grain 22590 24174 25282 26792 28366 30115 31464

S401 Huile 8352 7472 7603 8124 8382 8694 8974

S402 Sucre 3447 3529 3417 3395 3414 3447 3720

S403 Produits divers 43911 44577 44924 46242 46739 48924 49763

S41 Boissons 40492 42108 44889 48768 52187 54507 55897

S42 Tabac 25788 27347 29768 32882 34720 36991 40703

T03 AUTRES PRODUITS 215504 223722 235038 251614 263760 277768 287747

UO2 ENSEMBLE DES IAA 459683 477153 497149 529963 555933 578611 593726

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TAUX DE CROISSANCE ANNUEL EN VOLUME DE LA CONSOMMATION DES MENACES

eni

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande 1 ,0 1 ,5 0,5 -0,3 1 ,3 1 ,5 -0.8

S36 Lait 1,6 2,8 2,9 2,2 1,5 2.4 1,6

T02 VIANDE ET LAIT 1,2 1,9 1.3 0,6 1,4 1,8 0.0

S37 Conserves 4,5 7,8 5,8 10,6 6,7 5,5 1.7

S38 Pain et pâtisserie 0,2 -1,2 0,9 0,4 -1,6 0,1 -1.6

S39 Travail du grain 4,9 5,2 3,9 3,7 3,5 3,6 2,4

S401 Huile 1,5 5.0 3,5 -4,0 -0,5 2,2 0,9

S402 Sucre -2.0 -0,5 -6.0 -3.8 -2,0 -1,5 4,8

S403 Produits divers 1.4 3,7 2.9 1.4 2.2 5,0 -0,1

S'il Boissons 3,2 1.6 4,4 6,1 3.6 0,4 -0,4

S42 Tabac 0,1 0.9 -0,5 1,8 2,2 2,8 -0,6

T03 AUTRES PRODUITS 2,1 2,8 2,8 3,5 2,5 2.7 0.2

UO2 ENSEMBLE DES IAA 1,6 2,3 2,0 2.0 1.9 2,2 0,1

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TAUX DE CROISSANCE ANNUEL DES PRIX A LA CONSOMMATION DES MENAGES

(en %

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande 2,1 2,1 2.2 6,4 4,1 1.4 1,9 S36 Lait 3,7 1,3 1,9 4,0 2,4 0.6 1.2 T02 VIANDE ET LAIT 2.6 1,8 2.1 5,5 3,5 1.1 1,7 S37 Conserves 3.3 0,6 0,9 1.5 1,9 2.1 0,6 S38 Pain et pâtisserie 3,8 3,8 4,8 4.0 4,0 3,8 3,8 S39 Travail du grain 4,7 1,8 0.7 2.2 2,3 2,5 2,0 S401 Huile -14,0 -14,8 -1.7 11.3 3,7 1.5 2.3 S402 Sucre 5,0 2,9 3,0 3,3 2,6 2,5 3.0 S403 Produits divers 5,5 -2,1 -2,1 1,5 -1.1 -0,3 1.8

S41 Boissons 4.4 2,3 2,1 2,4 3.3 4,0 3.0 S42 Tabac 6.5 5,1 9,4 8,5 3.3 3,7 10,7

T03 AUTRES PRODUITS 3,8 1,0 2,2 3,4 2,3 2,6 3.4

UO2 ENSEMBLE DES IAA 3,2 1.4 2,1 4,5 3,0 1,8 2,5

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- 107 -

LES ÉCHANGES EXTÉRIEURS

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TAUX DE COUVERTURE (en valeur)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande 72,7 74.8 79.8 79,5 82,0 87,5 95.0

S36 Lait 366.2 312,0 265,2 275.3 302,2 240,4 208.0

T02 VIANDE ET LAIT 124,2 122,0 125,4 123.5 130,0 127,3 128.5

S37 Conserves 38,5 35.6 36,0 34,8 34,2 36,1 39,1

S38 Pain et pâtisserie 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0.0

S39 Travail du grain 148,8 137,1 134,4 146,8 143,9 144,1 151,1

S401 Huile 22,0 23,2 24,7 28,3 29,0 29.8 31,5

S402 Sucre 323,3 289,0 538,3 643.6 472,2 406,7 458,7

S403 Produits divers 72,3 72.0 73,1 82,5 102,1 107,1 110,8

S41 Boissons 375,5 407.4 371,6 345,3 330,0 338,9 315.0

S42 Tabac 14,7 14.5 12.1 13.2 13,9 15,3 16.8

T03 AUTRES PRODUITS 96,9 97.6 103.3 111.2 1 12,9 111,8 1 16,2

UO2 ENSEMBLE DES IAA 106,3 106,1 111,0 1 15,5 118.6 117.0 120,5

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SOLDES DU COMMERCE EXTERIEUR (Millions de francs courants)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande —5355 —5051 —4287 —5032 —4183 —2922 —1210

S36 Lait 11107 10561 11426 12480 13113 11600 10960

T02 VIANDE ET LAIT 5752 5510 7139 7448 8930 8678 9750

S37 Conserves —6175 —7666 —8032 —8849 —9622 —10106 —8947

S38 Pain et pâtisserie 0 0 O O 0 0 O

S39 Travail du grain 3573 2888 3134 4603 4521 5015 6045

S401 Huile —7595 —6291 —7209 —7486 —6490 —6405 —5977

S402 Sucre 3081 2807 6570 8486 6569 5796 5980

S403 Produits divers —2528 —2588 —2610 —1874 226 . 850 1339

S41 Boissons 11551 13201 13922 15979 16917 17449 16770

S42 Tabac —3309 —3496 —4056 —4411 —4489 —5102 —4986

T03 AUTRES PRODUITS —1402 —1145 1719 6448 7632 7497 10224

UO2 ENSEMBLE DES IAA 4350 4365 8858 13896 16562 16175 19974

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VALEUR DES IMPORTATIONS

millions de francs

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande 19587 20023 21224 24606 23274 23465 21404

S36 Lait 4172 4982 6915 7118 6486 8259 10143

T02 VIANDE ET LAIT 23759 25005 28139 31724 29760 31724 34247

S37 Conserves 10047 11903 12552 13577 14631 15819 14699

S38 Pain et pâtisserie O O 0 O 0 0 O

S39 Travail du grain 7320 7790 9099 9834 10288 11369 11822

S401 Huile 9733 8187 9577 10438 9137 9119 8730

S402 Sucre 1380 1485 1499 1561 1765 1890 1667

S403 Produits divers 9135 9253 9685 10693 10879 11923 12352

S41 Boissons 4193 4295 5126 6513 7355 7304 7801

S42 Tabac 3880 4089 4614 5082 5215 6023 5996

T03 AUTRES PRODUITS 45688 47002 52152 57698 59270 63447 63067

UO2 ENSEMBLE DES IAA 69447 72007 80291 89422 89030 95171 97314

o

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VALEUR DES EXPORTATIONS

millions de francs

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande 14232 14972 16937 19574 19091 20543 22894 S36 Lait 15279 15543 18341 19598 19599 19859 21103

T02 VIANDE ET LAIT 29511 30515 35278 39172 38690 40402 43997 S37 Conserves 3872 4237 4520 4728 5009 5713 5752

S38 Pain et pâtisserie O O 0 0 0 O 0

S39 Travail du grain 10893 10678 12233 14437 14809 16384 17867

S401 Huile 2138 1896 2368 2952 2647 2714 2753 S402 Sucre 4461 4292 8069 10047 8334 7686 7647 S403 Produits divers 6607 6665 7075 8819 11105 12773 13691

S41 Boissons 15744 17496 19048 22492 24272 24753 24571 S42 Tabac 571 593 558 671 726 921 1010 T03 AUTRES PRODUITS 44286 45857 53871 64146 66902 70944 73291 UO2 ENSEMBLE DES IAA 73797 76372 89149 103318 105592 111346 117288

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TAUX D'EVOLUTION EN VOLUME DES IMPORTATIONS

(en %)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande 3.8 1.8 3.6 6,6 0,7 5,3 1,2

S36 Lait 15,0 13,1 24.6 -6,7 2,2 29,1 19,2

T02 VIANDE ET LAIT 5,6 3,8 7.8 3,4 1.0 10.5 5,9

S37 Conserves 13,7 15,7 6,3 1 1,5 9,6 5,7 -3.6

S38 Pain et pâtisserie 0,0 0.0 0,0 0,0 0,0 0,0 6,0

S39 Travail du grain 17,3 9.0 14,7 6,1 9,1 7,0 4,8

S401 Huile 6.2 -4,4 -4,0 2,5 0,6 0.7 0,6

S402 Sucre 10,5 6,2 0,3 4„3 14,9 8.1 -10,2

S403 Produits divers 2,4 10,4 10.0 9,9 6,2 9,2 5,3

S41 Boissons 9.1 3,4 11,5 27,2 14,4 2,6 4,4

S42 Tabac -11.0 2,0 1,0 4,1 -2.2 12.0 -9,0

T03 AUTRES PRODUITS 6.9 6,7 6,5 9,3 6,9 6.0 0,4

UO2 ENSEMBLE DES IAA 6.5 5,7 6.9 7,2 4,8 7,5 2,2

N+ r

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TAUX D'EVOLUTION EN VOLUME DES EXPORTATIONS

(en %)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande 11.8 0,5 9,6 8,4 -0,2 15,7 12,4

S36 Lait -0,6 2,5 10,3 -0.8 8,8 2,2 6,9

T02 VIANDE ET LAIT 5,3 1,5 10,0 3,6 4,3 8,9 9,7

S37 Conserves 7.1 1,8 3,8 3,8 8,5 12,0 2,5

S38 Pain et pâtisserie 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

S39 Travail du grain 3,1 8.0 8,3 8,3 11,0 11,0 7,2

S401 Huile -8,2 8,3 15,0 15,7 -2.5 0,2 3,7

S402 Sucre -8.0 12,0 85,1 17,7 -4.5 -0,2 4.6

S403 Produits divers -0,6 10.9 8,9 21,4 32,3 14,4 9,3

S41 Boissons 4,3 9,7 6,7 9,1 2.5 -5.2 0,3

S42 Tabac -13,0 3,2 -8.3 23.5 6,3 23,4 6.6

T03 AUTRES PRODUITS 0.9 8,9 14,6 11,8 7.7 4,1 4,4 UO2 ENSEMBLE DES IAA 2,6 5,9 12,8 8.6 6,4 5,8 6.3

r

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TAUX DE PROGRESSION ANNUEL DES PRIX A L'IMPORTATION

(e n Z)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande -4,6 0,4 2,4 8,7 -6,0 -4,2 1.5 S36 Lait -2,1 5.6 11,4 10,4 -10,8 -1,4 3,0 T02 VIANDE ET LAIT -4,2 1,4 4,4 9,1 -7,1 -3,5 2,0 S37 Conserves -4,6 2,4 -0,8 -3,0 -1,7 2,3 -3,7 S38 Pain et pâtisserie 0,0 0,0 0,0 0.0 0,0 0,0 0.0 S39 Travail du grain -2,6 -2,4 1,8 1.9 -4,1 3,3 -0,7 S401 Huile -26,5 -12,0 21,9 6,3 -13,0 -0,9 -4,8 S402 Sucre 1,4 1,4 0.7 -0,1 -1,6 -0.9 -1,8 S403 Produits divers -4,0 -8,3 -4,8 0.5 -4,2 0,4 -1,6 S41 Boissons -7,9 -1.0 7,0 -0,1 -1.3 -3,2 2,3 S42 Tabac -14,5 3,3 11,7 5,8 4,9 3.1 9,4 T03 AUTRES PRODUITS -10,9 -3.6 4,2 1,2 -3,9 1.0 -1,0 UO2 ENSEMBLE DES IAA -8,7 -1,9 4,3 3,9 -5,0 -0,6 0,0

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TAUX DE PROGRESSION ANNUEL DES PRIX A L'EXPORTATION

(en i)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande -9,9 4,7 3,2 6,6 -2.3 -7.0 -0,8 S36 Lait -2,8 -0,8 6,9 7,7 -8,1 -0.8 -0,6 T02 VIANDE ET LAIT -6.4 1.8 5,1 7,2 -5.3 -4,1 -0,7 S37 Conserves -2.3 7.5 2,8 0,7 -2,3 1,9 -1.8 S38 Pain et pâtisserie 0.0 0,0 0,0 0.0 0.0 0.0 0.0 S39 Travail du grain -11,4 -9,2 5,8 8,9 -7,6 -0,3 1,7 S401 Huile -39,4 -18,1 8.6 7,8 -8.0 2.3 -2,2 S402 Sucre -7,5 -14,1 1,6 5,8 -13,1 -7.6 -4.9 S403 Produits divers -0.6 -9,1 -2,5 2.7 -4,8 0,6 -2,0 S41 Boissons -0,9 1,3 2,0 8,2 5,2 7,6 -1,1 S42 Tabac 6.7 0,7 2.6 -2,6 1,8 2.8 2,9 T03 AUTRES PRODUITS -7,1 -4,9 2,5 6,5 -3,1 1.9 -1,0 UO2 ENSEMBLE DES IAA -6,8 -2,3 3,5 6,7 -3,9 -0.3 -0.9

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VALEUR DES IMPORTATIONS (Millions de francs courants)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

02 Viandes fralches 15100 14763 15767 18576 17884 18384 18665

03 Cuir.et peaux brutes 1707 2149 2075 2065 1401 950 1005

04 Charc..cons_viande 1851 2026 2105 2426 2548 2738 2921

05 vandes,volailles 929 1085 1277 1539 1441 1393 1513

S35 VIANDES 19587 20023 21224 24606 23274 23465 24104

11 Laits liquides 206 212 369 587 521 592 868

12 Prod.lait.frais 119 77 193 236 381 583 742

13 Beurre 1049 1038 1559 1660 1302 1847 2179

14 Fromages 2070 2260 2610 2788 2695 2887 3147

15 Laits conc et secs 319 888 1374 900 587 1303 1970

16 Produits dérivés 185 237 485 580 552 509 654

20 Crèmes glacées 224 270 325 367 448 538 583

S36 LAIT ET PROD_LAFT_ 4172 4982 6915 7118 6486 8259 10143

01 Cons_ fruits,confit_ 2097 2245 2373 2724 2918 3264 3311

02 Cons_ légumes,surg. 1906 2376 2436 2696 2939 3170 2959

03 Cons_ poissons.surg. 5949 7129 7554 7950 8482 9093 8157

04 Plats cuisinés,surg. 95 153 189 207 292 292 272

S37 CONSERVES 10047 11903 12552 13577 14631 15819 14699

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VALEUR DES IMPORTATIONS (Millions de francs courants)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

01 Farine 54 92 434 171 220 219 239

02 Biscuits,biscot.,__. 2776 3035 3186 3583 3795 4100 4272

03 Semoule 145 140 95 70 57 74 83

04 Pâtes alimentaires 540 554 557 573 659 704 721

05 Céréales secondaires 1514 1411 1638 1818 1845 2054 2182

06 Malt 44 50 93 84 50 70 78

07 Produits amylacés 706 701 976 1 123 1 199 1314 1248

08 Aliments pour anim. 1541 1807 2120 2412 2463 2834 2999

S39 PROD_ DU TRAV. GRAIN 7320 7790 9099 9834 10288 11369 11822

S401 CORPS GRAS 9733 8187 9577 10438 9137 9119 8730

S402 SUCRE 1380 1485 1499 1561 1765 1890 1667

31 Chocolaterie,confis. 3988 4116 4021 4247 4519 5056 5290

32 Café,chicorée.épices 2601 2117 2059 2142 1796 1911 1895

33 Cond.,vinaig.,sauces 893 1 078 1 360 1 624 1733 1803 1852

34 Alim_ diététiques 273 267 473 697 875 1014 1051

35 Entrem_,desserts,déj O O 0 0 0 O O

36 Bouillons, potages 50 90 101 172 197 161 103

37 Prod alim_ divers 1330 1585 1671 1811 1759 1978 2161

S403 PROD. ALIM. DIVERS 9135 9253 9685 10693 10879 11923 12352

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VALEUR DES IMPORTATIONS (Millions de francs courants)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

01 Alcool 151 213 126 241 335 340 435

02 Eau—de—vie naturelle 1521 1503 1836 2230 2651 2672 2766

03 Liqueurs et apérit. 158 94 95 103 131 130 143

04 Apér. à base de vin 54 46 48 50 56 61 83

05 Champagne et mous. 26 33 45 36 41 68 48

06 Bière 670 685 716 811 1017 938 930

07 Cidre 36 31 39 59 53 59 54

08 Jus de fruits, légu. 957 1045 1470 1873 2029 2133 2393

09 Bois. non alc_ élab. 607 617 715 1074 952 845 886

10 Eaux minérales 13 28 36 36 90 58 63

S41 BOISSONS ET ALCOOLS 4193 4295 5126 6513 7355 7304 7801

S42 PROD. A BASE DE TAB. 3880 4089 4614 5082 5215 6023 5996

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VALEUR DES EXPORTATIONS (Millions de francs courants)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

02 Viandes fraîches 6993 7593 9102 10583 9679 10568 12193

03 Cuir.et peaux brutes 2679 2806 2854 2799 2499 1931 2068

04 Chorc.,cons_viande 1283 1366 1381 1650 1808 2162 2249

05 Viandes,volailles 3277 3207 3600 4542 5105 5882 6384

S35 VIANDES ET CONSERVES 14232 14972 16937 19574 19091 20543 22894

11 Laits liquides 1388 1264 1567 1577 1408 1505 1759

12 Prod.lait.frais 669 737 711 881 1023 1035 1159

13 Beurre 1314 2225 2696 2386 1800 1847 1375

14 Fromages 6521 6772 7240 7989 8561 9123 9635

15 Laits conc et secs 4237 3241 4197 4707 5027 4342 4570 16 Produits dérivés 1088 1234 1852 1880 1303 1496 1938

20 Crèmes glacées 62 70 78 178 477 511 667

S36 LAIT ET PROD.LAFT. 15279 15543 18341 19598 19599 19859 21103

01 Cons. fruits,confit. 505 710 728 770 854 1053 1123

02 Cons. 4égumes,surg. 2191 2172 2398 2472 2571 3108 3148 03 Cons. poissons,surg. 1085 1224 1298 1380 1449 1427 1331 04 Plats cuisinés,surg. 91 131 96 106 135 125 150 S37 CONSERVES 3872 4237 4520 4728 5009 5713 5752

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VALEUR DES EXPORTATIONS (Millions de francs courants)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

01 Farine 2001 1718 2019 2384 2093 2043 2091

02 Biscuits,biscottes.. 1356 1415 1646 1881 2482 2898 3371

03 Semoule 116 99 104 106 110 123 126

04 Pâtes alimentaires 111 123 155 162 181 202 205

05 Céréales secondaires 572 515 623 908 915 1133 1307

06 Malt 1535 1379 1619 1966 2036 2070 2062

07 Produits amylacés 1515 1634 1700 1923 1935 2282 2419

08 Aliments pour anim. 3687 3795 4367 5107 5057 5633 6286

S39 PROD. DU TRAV. GRAIN 10893 10678 12233 14437 14809 16384 17867

S401 CORPS GRAS 2138 1896 2368 2952 2647 2714 2753

S402 SUCRE 4461 4292 8069 10047 8334 7686 7647

31 Chocoloterie,confis. 2499 2607 2572 2963 3533 3796 3908

32 Càfé,chicorée,épices 1414 1225 1217 1257 984 886 863

33 Cond.,vinaig.,sauces 456 463 477 569 581 620 638

34 Alim; diététiques 880 920 1238 1523 1667 1812 1868

35 Entrem.,desserts,déj O O O 0 O O O

36 Bouillons, potages 105 100 101 105 108 114 105

37 Prod alim. divers 1253 1350 1470 2402 4232 5545 6309

S403 PROD. ALIM. DIVERS 6607 6665 7075 8819 11105 12773 13691

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VALEUR DES EXPORTATIONS (Millions de francs courants)

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

01 Alcool 506 689 613 688 927 976 1147

02 Eau—de—vie naturelle 6016 6880 7516 9355 9942 10361 10337

03 Liqueurs et opérit_ 1287 1265 1334 1401 1384 1378 1475

04 Apér. à base de vin 239 241 205 224 202 187 196

05 Champagne et mous. 5444 5811 6372 7195 7391 6967 6335

06 Bière 357 391 432 453 575 595 617

07 Cidre 141 154 154 202 201 226 221

08 Jus de fruits, légu_ 305 273 321 360 440 513 526

09 Bois, non olc. élab. 342 403 395 488 1128 1509 1584

10 Eaux minérales 1107 1389 1706 2126 2082 2041 2133

S41 BOISSONS ET ALCOOLS 15744 17496 19048 22492 24272 24753 24571

S42 PROD. A BASE DE TAB. 571 593 558 671 726 921 1010

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-123-

L 'EMPLOI

ET LA VALEUR AJOUTEE

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EMPLOIS PAR BRANCHE

milliers

PRODUITS 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

S35 Viande 102,2 104.6 104,9 105,5 106,0 105.7 104,8

S36 Lait 78.4 75,3 72.5 72,6 72,9 72,6 72,0

T02 VIANDE ET LAIT 180,6 179,9 177,4 178,1 178.9 178,3 176,8

S37 Conserves 38,4 38.2 39,3 38,5 38.4 37,8 37,3

S38 Pain et pôtisserie 198,7 203,2 203,1 205.3 200,8 194,5 189,8

S39 Travail du grain 62,4 58.9 58,2 57,4 56.9 55.8 55,1

S401 Huile 6,2 5,8 5,7 5,7 5,7 5,6 5,5

S402 Sucre 13,6 13,2 13,2 11.8 11,7 11.5 11,4

S403 Produits divers 43,8 43,7 44.1 42,7 42.5 41.7 41,2

S41 Boissons 48.9 46,6 44,9 45.4 45.2 44,3 43.8

S42 Tabac 5,8 5,5 5,5 5.1 5,2 5.1 5,0

T03 AUTRES PRODUITS 417,8 415,1 414,0 411,9 406,4 396,3 389.1

UO2 ENSEMBLE DES IAA 598,4 595,0 591,4 590.0 585.3 574,6 565,9

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EVOLUTION DE LA PRODUCTION, DE LA VALEUR AJOUTEE ET DES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES EN VOLUME

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

ENSEMBLE DES IAA Production effective 101.4 100,8 102,8 102,1 104,0 102,3 101,0 Consommat. intermed. 101,9 102,5 102,6 100,8 104,9 102,3 100.2 Valeur ajoutée 100,1 96,5 103,4 105,6 101,6 102.2 102,9

VIANDE—LAIT Production effective 101.7 101,3 100,2 100.1 103,3 102.7 100,8 Consommat. intermed. 102.1 101,5 98.3 98.6 103.9 102.3 100,0 Voleur ajoutée 100.1 100.1 108,1 106,6 101.3 104.2 103,7

AUTRES IAA Production effective 101,1 100,4 105.2 103,8 104,5 101.9 101,2 Consommot_ intermed. 101,7 103,6 107.4 103,0 106.0 102.2 100.4 Valeur ajoutée 101,1 94,9 101.2 105,1 101.8 101.3 102.6

RESTE DE L'INDUSTRIE Production effective 101,4 102.3 105.8 106.0 102.6 99.1 100.0 Consommat. intermed. 102,2 103,5 105.7 106.9 103.2 100,1 100.1 Valeur ajoutée 100.1 100,3 106.0 104.8 101,7 97.4 99,9

re

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EVOLUTION DE LA PRODUCTION, DE LA VALEUR AJOUTEE ET DES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES EN VALEUR

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992

ENSEMBLE DES IAA Production effective 101.4 99.6 105,2 106,9 103.5 102,8 102.5

Consommat. intermed_ 101,1 100,5 104.3 105,7 103,2 102,3 99,6

Valeur ajoutée 102,1 97,5 107,5 110,1 104.3 104,0 109,3

VIANDE-LAIT Production effective 101,8 100,3 101.6 106,7 101.4 100,3 103,1

Consommat. intermed_ 101,0 100,4 101.0 104,9 101,0 99,9 101,6

Valeur ajoutée 105,9 99,4 104,3 113,9 102,9 101,9 108,8

AUTRES IAA Production effective 101,0 99,1 108.5 107.2 105.2 104,8 102,0

Consommat. intermed. 101.3 100,5 108.2 106,5 105,4 104.8 97,7

Valeur ajoutée 100,5 96,7 109,1 108,4 105,0 105.0 109.6

RESTE DE L'INDUSTRIE Production effective 102,7 104,2 109,3 110,1 103.9 100.2 100,1

Consommat_ intermed_ 99.2 104,2 109.6 112,3 103.5 100,6 99,3

Valeur ajoutée 108,3 104.2 108,9 106,8 104.6 99,7 101,4

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SOMMAIRE DETAILLE

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- 128 -

BIBLIOGRAPHIE

AUBERT (Didier) Paris : Insee, 1989, Agro-alimentaire, le poids du Marché Commun. pp. 283-297 In : Les entreprises à l'épreuve des années 80 étude du système productif français.

AUBERT (Didier) Insee-Résultats, Les performances de l'agro-alimentaire de 1970 à système productif, n° 6 1987.

Les comptes de la nation en 1992. Insee-première, n° 254, avril 1993

NIEL (Xavier) Insee-première, n° 263, Les industries agro-alimentaires en 1992 : une juin 1993 croissance fragile.

Enquête annuelle d'entreprise 1990 : industries Paris : SCEES,1992 agricoles et alimentaires. Principaux résultats. AGRESTE, Données chiffrées,

n° 23

Les industries agro-alimentaires de 1970 à 1987. Paris : Insee, 1989 Archives et documents, n° 283

REDOR (Patrick) Paris : Insee, 1993 Les comptes de l'agriculture française de 1992. Insee-Résultats,

Economie Générale, n° 67

CYNCYNATUS (Michel), FLOCH (J. Michel) Insee, 1992 L'agriculture dans la CEE (Tome 5) : les échanges Insee-Résultats, extérieurs de produits agro-alimentaires, système productif, n° 50

Documents et méthodes

Industries agro-alimentaires, base 1980 : méthodo- Paris : Insee, 1987 logie des comptes nationaux des IAA. Archives et documents,

n 223, 224, 225, 226

Les statistiques d'entreprises. Archives et documents n° E101, juin 1986

Les sources statistiques d'entreprises. Archives et documents n° 117, septembre 1988

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- 129 -

SOMMAIRE DÉTAILLE Pages

PREMIERE PARTIE : LE BILAN l E L'ANNEE 1992 .................................. 5

CHAPITRE I : LES INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES EN 1992 ..................... 7

CHAPITRE II : ANALYSE PAR BRANCHE .............................................. 17

I - Viandes et conserves de viande ................................... 19 1. L'influence de la matière première agricole ........................... 21 2. Analyse détaillée par produit ......................................... 21 3. Les entreprises ....................................................... 22

II - Produits laitiers ................................................... 24 1. L'influence de la matière première agricole ........................... 26 2. Analyse détaillée par produit ......................................... 27 3. Les entreprises ....................................................... 28

III - Fabrication de conserves ......................................... 30 1. L'influence de la matière première agricole ............................ 32 2. Analyse détaillée par produit .......................................... 32 3. Les entreprises ........................................................ 33

IV - Fabrication de pain et pâtisserie fraîche ..................... 35

V - Travail du grain .................................................... 36 1. L'influence de la matière première agricole ........................... 38 2. Analyse détaillée par produit ......................................... 38 3. Les entreprises ........................................................ 40

VI - Produits alimentaires divers ..................................... 41 1. L'influence de la matière première agricole ........................... 43 2. Analyse détaillée par produit ......................................... 44 3. Les entreprises ....................................................... 46

VII - Boissons et alcools ................................................ 47 1. L'influence de la matière première agricole ........................... 49 2. Analyse détaillée par produit ......................................... 49 3. Les entreprises ....................................................... 51

VIII - Produits à base de tabac .......................................... 52

CHAPITRE III : EMPLOI ET VALEUR AJOUTEE ...................................... 53

I - L'emploi ............................................................... 54 II - La valeur ajoutée .................................................... 55

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- 130 -

DEUXIEME PARTI : LES RESULTATS DES ENTREPRISES 1985-1990 .............. 57

LES INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES EN 1990 ...................................... 59

I - Industrie de la viande .............................................. 63 II - Industrie laitière ................................................... 7

III - Fabrication de conserves ........................................... 71 IV- Boulangerie et pâtisserie .......................................... 75 V- Travail du grain ..................................................... 79

VI - Fabrication de produits alimentaires divers .................... 84

VII - Fabrication de boissons et alcools ............................... 88

SOURCE DES DONNEES : SUSE ......................................................... 91

AGREGATS ET RATIOS D'ANALYSE FINANCIERS ........................................ 93

TROISIEME PARTIE : SERIES STATISTIQUES DE COMPTABUITE

NATIONALE 1986-1992 ......................................... 97

NOMENCLATURE ........................................................................ 98

- La production ......................................................... 99 1. Valeur ............................................................... 100 2. Taux de croissance annuel en volume .................................. 101 3. Taux de croissance annuel des prix ................................... 102

II - La consommation des ménages ........................................ 103 1. Valeur ................................................................. 104 2. Taux de croissance annuel en volume .................................. 105 3. Taux de croissance annuel des prix ................................... 106

III - Les échanges extérieurs ............................................. 107 1. Taux de couverture ................................................... 108 2. Soldes du commerce extérieur ......................................... 1 09 3. Valeur des importations .............................................. 110 4. Valeur des exportations .............................................. 1 11 5. Taux d'évolution en volume des importations .......................... 112 6. Taux d'évolution en volume des exportations .......................... 113 7. Taux de progression annuel des prix à l'importation .................. 114 8. Taux de progression annuel des prix à l'exportation .................. 115 9. Valeur des importations, produits du "niveau 600" .................... 116

10. Valeur des exportations, produits du ''niveau 600" .................... 119

IV - L'emploi et la valeur ajoutée .................................... 123 1. Les emplois par branche .............................................. 124 2. Evolution de la production, de la valeur ajoutée

et des consommations intermédiaires en volume ......................... 125 3. Evolution de la production, de la valeur ajoutée

et des consommations intermédiaires en valeur ......................... 126

BIBLIOGRAPHIE ....................................................................... 128

I ,K P a i II t. 2 i t: N A T ION,! L e Impression d'après documents fournis - 3 170028 S 94

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TARIF 1993

INSEE INS i- TOT NATIONAL

:fE LA S ATISTPQUE

[TUES E«Ï'u Ï)€S ÉCoNoMIQUES

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Cinq mille séries hebdomadaires, mensuelles et trimestrielles concernant l'ensemble de la vie économique et sociale. Abonnement 1 an : (12 numéros) Edition sur papier : France: 335 F - Etranger : 419 F Etranger avion : 544 F Edition sur microfiche: France: 170E- Etranger : 213 F Etranger avion : 338 F

NOTE DE CONJONCTURE

Une analyse de la situation et des perspectives de l'économie française. Abonnement 1 an : (3 numéros +2 points conjoncturels) France : 161 F - Etranger: 201 F - Etranger avion : 246 F

NOTE DE CONJONCTURE INTERNATIONALE

Le panorama de la conjoncture mondiale présenté par la Direction de la Prévision. Abonnement 1 an: (3 numéros) France : 122 F - Etranger: 153 F - Etranger avion : 208 F

CONJONCTURE IN FRANCE

BLOC-NOTES

de INSEE Info Service

Pour mieux connaître l'information statistique, des repères documentaires sur les problèmes économiques du moment. Abonnement 1 an: (11 numéros) France: 154 F - Etranger: 193 F - Etranger avion : 308 F

INSEE INFOS

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COURRIER DES STATISTIQUES

Quatre fois par an, une vue d'ensemble de la vie du système statistique français. Abonnement 1 an: (4 numéros) France: 131 F - Etranger: 164 F - Etranger avion : 229 F

SCRIBECO

Une revue bibliographique reflet du fond documentaire de l'INSEE. Abonnement 1 an: (6 numéros) France : 636F- Etranger: 795 F - Etranger avion : 865 F

Synthèse en anglais à destination de l'étranger. Abonnement 1 an : (2 numéros) France :43 F - Etranger: 54 F - Etranger avion : 65 F — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — Veuillez noter mon abonnement aux publications suivantes LA CONJONCTURE TENDANCES DE LA CONJONCTURE .............................❑ INFORMATIONS RAPIDES ......................................❑ BULLETIN MENSUEL DE STATISTIQUE ...........................0 NOTE DE CONJONCTURE ......................................❑ NOTE DE CONJONCTURE INTERNATIONALE ..................... ❑ CONJONCTURE IN FRANCE .................................... ❑ L'INFORMATION SUR L'INFORMATION BLOC NOTES DE INSEE INFO SERVICE .......................... ❑

INSEE INFOS ................................................ ❑ INSEE NEWS ................................................. ❑ LA CARTA DELINSEE .........................................D OURRIER DES STATISTIQUES .................................. ❑ SCRIBECO ................................................... ❑

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• Service d'information. RENNES A. DIJON ■ Publications de l'INSEE. NAANTESORLÉANS

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et établissements (SIRENE). POITIERS CLERMONTA. ■ Accès au fond documentaire et aux A. FERRAND LYON

banques de données de l'INSEE. LIMOGES

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BORDEAUX A. MARSEILLE TOULOUSE e

A.

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TAPEZ 36.15 OU 36.16

CODE INSEE ALSACE Cité administrative, rue de l'Hôpital Militaire, 67084 STRASBOURG CEDEX Tél.: 88524040 Tél.: Indices courants 88 52 40 42 AQUITAINE 33, rue de Saget, 33076 BORDEAUX CEDEX Tél.: Indices courants 56 91 84 90 Tél.: Autres informations 56 91 89 90 AUVERGNE 3, place Charles de Gaulle, BP 120, 63403 CHAMALIERES CEDEX Tél.: 73 31 82 82 Tél.: Indices courants 73 31 82 99 BOURGOGNE 2, rue Hoche, BP 1509 21000 DIJON CEDEX Tél.: Indices courants 80 40 67 67 Tél.: Autres informations 80 40 67 99 BRETAGNE Immeuble "Le Colbert", 36 place du Colombier, BP 17, 35031 RENNES CEDEX Tél.: Indices courants 99 35 15 00 Tél.: Autres informations 99 29 33 66 CENTRE 43, avenue de Paris, BP 6719, 45000 ORLÉANS CEDEX 2 Tél.: Indices courants 38 68 18 28 Tél.: Autres informations 38 54 54 65 CHAMPAGNE-ARDENNE 1, rue de l'Arbalète, 51079 REIMS CEDEX Tél. : 26 48 42 80 CORSE 1, résidence du Parc Belvédère, BP 306, 20176 AJACCIO CEDEX Tél.: 95 50 44 50 Tél.: Indices courants 95 5044 55

FRANCHE-COMTÉ Immeuble "Le Major", 83, rue de Dole, BP 1997, 25020 BESANCON CEDEX Tél.: Indices courants 81 5203 33 Tél.: Autres informations 81 52 42 20

LANGUEDOC-ROUSSILLON 274, allée Henri II de Montmorency, "Le Polygone", 34064 MONTPELLIER CEDEX Tél. : Indices courants 67 64 64 53 Tél.: Autres informations 67 65 58 00

LIMOUSIN Adresse postale : 29, rue Beyrand, 87031 LIMOGES CEDEX Accueil : 50, avenue Garibaldi, 87031 LIMOGES CEDEX Tél.: Indices courants 55 32 99 09 Tél.: Autres informations 55 79 26 25

LORRAINE 15, rue du Général Hulot, BP 3846, 54029 NANCY CEDEX Tél.: 8391 85 85 Tél.: Indices courants 83 27 21 21 MIDI-PYRENEES 36, rue des 36 ponts, 31054 TOULOUSE CEDEX Tél.:61366113 Tél. : Indices courants 61 25 42 67

NORD-PAS-DE-CALAIS 10-12 boulevard Vauban, 59800 LILLE Tél.: 20 30 89 87 Tél.: Indices courants 20 63 97 36

BASSE-NORMANDIE 93-95 rue de Géôle, 14000 CAEN CEDEX Tél.:31853570 Tél.: Indices courants 31 23 87 00

HAUTE-NORMANDIE 8,quai de la Bourse, 76037 ROUEN CEDEX Tél. : 35 52 49 94 Tél.: Indices courants 35 98 41 10 ILE-DE-FRANCE OEP, Tour "Gamma A", 195, rue de Bercy, 75582 PARIS CEDEX 12 Tél. : Indices courants (1) 43 45 70 75 Tél.: Réévaluation et indexation (1) 43 45 72 31 Tél.: Autres informations (1) 43 45 73 74 PAYS DE LA LOIRE 105, rue des français libres, BP 2189, 44204 NANTES CEDEX 02 Tél.: 40 41 75 75 Tél.: Autres informations 40 41 79 80 PICARDIE 1, rue Vincent Auriol, 80040 AMIENS CEDEX Tél.: 22 91 39 39 Tél.: Indices courants 22 91 91 91

POITOU-CHARENTES 3,rue du Puygarreau, 86020 POITIERS CEDEX Tél.: 49 88 38 71 et 72 Tél.: Indices courants 49 88 38 70 PROVENCE-ALPES-CÔTE D'AZUR 17 rue Menpenti, 13387 MARSEILLE CEDEX 10 Tél.: Indices courants 91 78 01 95 Tél.: Autres informations 91 17 57 57 RHONE-ALPES 165, rue Garibaldi, BP 3196, 69401 LYON CEDEX 03, (Cité administrative de la Part-Dieu) Tél.: 78 63 23 33 Tél.: Indices courants 78 63 22 01/04 Tél.: Autres informations 78 63 22 02/03

AUTRES POINTS D'INFORMATION ET VENTE INSEE ANTILLES-GUYANE GUYANE MARTINIQUE INSEE : Direction Inter-Régionale INSEE : Service Régional INSEE : Service Régional . Pointe de Jahain, Tour Secid, 7ème étage, 1, rue Maillard Dumesle, BP 6017, lotissement des glycines, BP 7212 Place de la rénovation, BP 863, 97306 CAYENNE CEDEX 97274 SCHOELCHER CEDEX 97175 POINTE-A-PITRE CEDEX Tél. : 19. 594 31 5603 Tél. : 19. 596 61 6088 Tél. : 19. 590 91 59 80 Tél.: Indices courants 19. 596 61 61 49

GUADELOUPE INSEE / Service Régional Rue Paul Lacavé, BP 96 97102 BASSE-TERRE Tél. ::19.590814250

RÉUNION INSEE : Observatoire Régional 15, rue de l'école, 97490 SAINTE-CLOTILDE Tél. ::19.262295270

Département Édition-Promotion 18, bd Adolphe Pinard

75675 Paris Cedex 14 - FRANCE

INSEE Tél.: (1) 4117 50 50 Fax : (1) 41 17 66 66 Télex : 204 924 F INSEE

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Une étude sur l'un des grands dossiers qui font l'actualité • Un peu plus d'un million d'actifs vivent aujourd'hui de l'agriculture, soit 1 actif sur 20, contre 1 sur 4 en 1954. Cet effondrement démo-graphique participe à la mutation profonde du groupe social des agriculteurs. Modes de vie et de consommation se rapprochent cle ceux des cita-dins, tandis que se maintiennent des comporte-ments distinctitis vis-à-vis de la famille, du mariage ou de la politique. En même temps s'accomplit, non sans turbulences, une intégration dans la dimension européenne. • L'INSEE propose ici en 57 fiches un portrait social du groupe des agriculteurs. Famille, activité et formation, travail des femmes à l'extérieur, vie sociale, loisirs et vacances, patrimoine et endette-ment, place de la France agricole dans I'Europe, sont les principaux thèmes abordés.

La collection Contours et Caractères a déjà présenté d'autres groupes sociaux : • Les étrangers en France, les citadins et les ruraux, les familles nombreuses, les jeunes de 15 à 24 ans, les personnes âgées, les femmes, les entants de moins de 6 ans.

EDITION 93 160 pages, format 16x24,80 FF * + une participation aux frais d'envoi de 10 FF par envoi pour la france, de 20 FF par ouvrage, pour l'étranger

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Quelques titres parus : • La géographie du chômage en 1991 • Les créations d'entreprises en France

entre 1987 et 1991 • La fécondité des étrangères en France

se rapproche de celle des françaises • L'agriculture en 1992 • Les quartiers prioritaires de la poli-

tique de la ville • La montée du temps partiel

e Nouveau recul de la mortalité en 1991

• La poussée des PMI en Europe et l'ex-ception allemande

• Un premier enfant de plus en plus tard • Les jeunes en mars 1992 : un marché

du travail peu favorable • Régions : les revenus des ménages de

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INSEE CNGP-` BP 271';8 80021 AMIENS CEDEX

❑ Oui, je souhaite m'abonner à "INSEE PREMIÈRE", 1 an 60 numéros France :468 FF*- Etranger : 585 FF* - Etranger par avion : 745 FF* *Tarifs applicables du 1" janvier au 31 décembre 1993

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608 pages, format 19,2 x 25,5, 285 FF * plus une participation aux frais d'envoi de 10 FF par envoi pour la France, de 20 FF par ouvrage, pour l'étranger de 100 FF par ouvrage, pour l'étranger par avion

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