12
Les Infrastructures, accélérateur de la transformation digitale ! Points de vue d’experts et retours d’expérience sur l’infrastructure 2.0

Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

  • Upload
    others

  • View
    5

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

Les Infrastructures, accélérateur de la transformation digitale !Points de vue d’experts et retours d’expérience sur l’infrastructure 2.0

Page 2: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

* de janvier 2013 à janvier 2016Le Country Board France réunit toutes les entités du groupe Capgemini présentes en France : Application Services France, BPO, Capgemini Consulting, Financial Services, Infrastructure France, Prosodie-Capgemini, Sogeti et Sogeti High Tech.

Etre présent partout où il y a de l’innovation. ” “

Christophe BonnardPrésident du Country Board France

Capgemini

« Ça bouge dans les infrastructures et ça bouge chez Capgemini », avertit d’emblée Christophe Bonnard, le président du Country Board France de Capgemini et directeur général d’Infrastructure France, la nouvelle entité réunissant Capgemini et Sogeti dans le domaine des infrastructures. Big Data, Internet des objets, digitalisation des processus, création de nouveaux business models constituent autant de nouveaux enjeux auxquels les entreprises et leurs infrastructures informatiques sont désormais confrontées. Pour répondre à ces défis, Capgemini mise à la fois sur l’innovation - réseau de labs, accompagnement des nouveaux acteurs, recherche des sociétés de niche pour intégrer le meilleur de la technologie, sur un modèle de delivery global « pour être présent partout où il y a de l’innovation et accompagner les clients dans leur développement mondial », et sur la capacité à répondre à toutes les attentes des clients, d’un bout à l’autre de la chaîne de production.

Edito 2

Infostructure ou infrastructure 4

Comment transformer mon business model 6

Rationaliser et transformer 8

La vision de Capgemini et Sogeti 10

Sommaire

Page 3: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

On n’a jamais été autant dépendants des infrastructures informatiques.

Avant, pas un PDG du CAC40 ne positionnait Google comme un de ses concurrents. Aujourd’hui, tous comprennent que le numérique est un mouvement général et que chacun doit bouger pour ne pas mourir. Et les entreprises bougent !

Pour Benoit Thieulin, Président du Conseil National du Numérique, ce concept très en vogue qu’est la disruption définit « une gigantesque révolution qui remonte en réalité à l’apparition d’Internet ». De fait, la révolution numérique marque le passage d’une innovation incrémentale à une innovation de rupture. Conséquence : « on n’a jamais été autant dépendants des infrastructures informatiques ». Un bouleversement qui change radicalement la physionomie des entreprises, contraintes de transformer à la fois leur organisation et leurs usages. Illustration avec le Cloud : nous sommes aujourd’hui connectés en permanence à d’énormes infrastructures qui permettent de stocker des données.

En d’autres termes, « sans Cloud, pas de données ; infrastructures et Big Data sont totalement liés ». Face à de tels enjeux, les entreprises doivent s’adapter pour gérer la transition, car « il n’y aura pas de machine arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques ni à une redistribution brutale des cartes. « Les mondes ne vont pas s’effondrer les uns après les autres, mais différents modèles vont venir, progressivement, se juxtaposer ».

Sans Cloud, pas de données ; infrastructures et Big Data sont totalement liés. ”

* de janvier 2013 à janvier 2016

Benoit ThieulinPrésident du Conseil National

du Numérique *

3

Innovations multiformes, généralisation du Cloud, enjeux de cybersécurité, utilisateurs de plus en plus avertis et matures : la révolution numérique change radicalement la gestion des infrastructures IT et fait évoluer le rôle du CIO.

Et vous, où en êtes-vous ?Capgemini et Sogeti vous proposent le point de vue d’experts et des retours d’expérience concrets sur l’infrastructure 2.0.

Infrastructure

Page 4: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

Infostructure, kesako ? Derrière ce concept se cache l’idée que les infrastructures ne se contentent plus de véhiculer des bytes, mais commencent maintenant à traiter l’information comme le faisaient historiquement les couches les plus élevées des SI. On parle également d’infostructure invisible, une notion qui signifie que les infrastructures doivent devenir aussi invisibles pour les entreprises qu’elles le sont pour les particuliers et qui requiert toute la puissance du Cloud. Derrière ces notions se profilent plusieurs grands défis : rapidité, ouverture, performances économiques, fiabilité et sécurité.

Infostructure ou infrastructure : à quoi ressembleront les plateformes de demain ?

4 Les Infrastructures, accérateurs de la transformation digitale !

Chez Total, des métiers très différents cohabitent et supposent des environnements hétérogènes. L’enjeu : « trouver les socles d’infrastructure pour faire fonctionner tout cela », détaille Frédéric Gimenez, le CIO du groupe. Défi supplémentaire, l’ensemble doit être optimisé dans un contexte économique particulier, le prix du baril de pétrole ayant été divisé par 3 en quelques mois. Pour y répondre, « nous menons plusieurs chantiers autour des solutions d’infrastructure avec des enjeux de gains à court terme : il faut que ces transformations soient achevées en un an ». Pour le reste, et en particulier ce qui touche au Cloud, la vitesse de transformation n’est pas la même. Notamment parce que « les socles technologiques de Total n’ont pas été conçus dans cette optique. Il faut donc mettre les bases nécessaires en place et trouver les financements qui permettent ces travaux de fond ». Cela n’empêche pas « un mouvement naturel vers le Cloud », 80 % des nouvelles applications étant en mode Saas pour certains métiers. Finalement, « je vois le Cloud davantage comme un levier de flexibilité ou de variabilité de nos activités plutôt que comme un facteur de gains ».

Frédéric GimenezCIO groupe

Total

Le Cloud, un levier de flexibilité de nos activités

et pas uniquement un facteur de gains. ”

Infrastructures et infostructures constituent le nerf de la guerre. ”“

Pour Pascale Montrocher, CIO de Dassault Aviation, « les infrastructures et les infostructures constituent le

nerf de la guerre. La stratégie chez Dassault Aviation est de faire en sorte que l’une comme l’autre ne se trouvent

jamais sur le chemin critique du business ». Une volonté qui a conduit l’entreprise à mener des campagnes massives de virtualisation depuis plus de six ans (plus de 85 % de virtualisation sur le Cloud privé) et, d’une façon plus générale, à faire la part belle à l’innovation. Le recours au Cloud privé a, par exemple, permis de doubler la puissance nécessaire à un programme critique pour assurer sa pérennité le temps d’un débogage. Autre exemple : grâce à la révolution des infrastructures, Dassault Aviation a mis en place un « plateau virtuel pour connecter l’ensemble de l’écosystème » de sous-traitants et de coopérants à la maquette numérique d’un nouveau programme avion. Parallèlement, grâce au numérique et au Big Data, « on commence à voir l’apparition de nouvelles perspectives métiers, par exemple en matière de maintenance préventive ». Ce qui amène une question sous-jacente : à qui appartiennent les données ? Question essentielle « mais qui est loin d’être réglée ».

Pascale MontrocherCIO de Dassault Aviation et Administratrice du CIGREF

Page 5: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

L’exemple d’Amazon le cloud pour innover

Pour les clients d’Amazon Web Services (AWS), l’infrastructure Cloud est un moteur à la fois de croissance et d’innovation. L’un des clients AWS n’est autre qu’Amazon.com, le site de e-commerce, un acteur qui induit « beaucoup de logistique et beaucoup de technologie » indique Stephen Hadinger, Head of Solutions Architecture chez AWS. En découle une nécessité : faire en sorte que l’innovation et la croissance soient pensées pour offrir un service toujours meilleur au client, à moindre coût et avec le plus grand choix possible. Et l’apport du Cloud est salutaire : « grâce à lui, on peut commencer à tester de nouvelles idées pour quelques euros ». Autre facteur d’innovation, la valorisation de l’échec et la recherche systématique des causes sous-jacentes. A la clé, l’identification de plans d’action pour que l’erreur ne se reproduise plus. Enfin, la vitesse est fondamentale. « La vitesse d’itération l’emporte toujours sur la qualité d’itération, assure Stephan Hadinger. Mieux vaut une multitude de petites étapes au cours desquelles on peut effectuer des corrections dans des temps très courts, qu’une seule grosse étape pendant laquelle on ne peut pas tout tester ».

Les erreurs sont des occasions uniques d’apprendre. ”

5

Infrastructure

Le nombre de nouvelles solutions basées sur le Cloud va tripler d’ici 4 ans, avec de plus en plus de plateformes de services orientées métier. ”

Worldwide Quarterly Cloud IT Infrastructure Tracker - IDC Juillet 2015

Stephan HadingerHead of Solutions Architecture

Amazon Web Services

Page 6: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

La notion d’uberisation revêt des acceptions différentes selon les métiers. Pour Eric Caron, directeur du programme SI Digital de Presstalis, il s’agit avant tout d’un terme marketing et d’un épiphénomène. Jean-Christophe Varet, responsable des infrastructures opérations informatiques chez Airbus Helicopters, la définit comme une innovation permanente qui s’accélère et influence tous les métiers. Aux yeux de Rémi Gas, le CIO EMEA et Global CTO de LDCom, l’ubérisation est ce qui nous pousse dans nos retranchements, imposant de l’agilité et de la simplicité. Luc Jarny, le directeur général de CA-Silca, abonde en la décrivant comme une injonction de réfléchir aux vraies valeurs qu’il faut apporter aux clients. Enfin, pour Beray Legouverneur, CIO de Gefco, l’uberisation des marchés révèle l’importance d’Internet et des applications mobiles en même temps qu’elle suppose une forte transparence des prix et des coûts.

Comment transformer mon business model ? Quelles infrastructures pour faire face à l’uberisation des marchés ?

Presstalis est le leader de la distribution de presse papier dans un marché en recul de 5 à 10 % depuis une dizaine d’années. Si Internet ne remplacera pas le papier, le groupe doit néanmoins pouvoir adapter ses coûts. « On l’a fait sur le transport, il faut dupliquer le même schéma sur l’informatique en rendant nos coûts variables en fonction de critères métier », explique Eric Caron. Pour relever ce défi, Presstalis n’a pas choisi de partir d’un legacy et des contraintes qui pourraient y être associées, mais d’opter pour la feuille blanche. Le mode SaaS s’est alors immédiatement imposé dans la réflexion : il s’agit d’acheter du service et de l’expérience utilisateurs, d’oublier les infrastructures et de payer en conséquence. « Après seulement sont venues les recherches de solutions et d’infrastructures avec toute une phase d’étude et de paramétrage pour adapter les solutions standard aux particularités de nos métiers ». La formule semble fonctionner, les économies commencent à voir le jour avec un projet à 50% d’avancement. Dans ce contexte, « le Cloud n’est qu’un moyen, c’est la conséquence du choix porté sur le Saas ». In fine, ce ne sera pas seulement Presstalis qui profitera des retombées de ces bouleversements : « en tant que leader du marché, on le fait pour l’ensemble de la filière presse en France ».

Les Infrastructures, accérateurs de la transformation digitale !6

Eric CaronDirecteur du programme SI Digital

Presstalis

Rendre nos coûts variables dans l’informatique comme on a su le faire dans le transport. ”

Page 7: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

Avec le Cloud privé, nous avons engagé le changement de notre modèle de delivery depuis un an. ”

Le Système d’information d’Airbus Helicopters « est complexe, l’aboutissement de dizaines d’années de construction », comme le présente Jean-Christophe Varet. La transformation de l’activité d’hébergement doit intégrer les principes du Cloud : fiabilité, standardisation, virtualisation, agilité, réduction des coûts… « Profitant de l’opportunité d’une infrastructure et d’un SI très centralisés, de la technologie Cloud privé déployée dans notre datacenter, nous avons engagé le changement de notre modèle de delivery pour les projets du système d’information depuis un an ». Mais les évolutions ne s’arrêtent pas là. « Pour les besoins d’exposition de services vers nos clients principalement mais aussi vers nos fournisseurs, nous allons devoir intégrer des applications SaaS au sein de nos solutions portail hébergées dans notre Cloud privé ». Ces évolutions se font avec deux préceptes que sont le respect des contraintes de sécurité et la protection des données d’Airbus Helicopters.

Jean-Christophe VaretResponsable des infrastructures et opérations informatiques, Airbus Helicopters

Notre défi : rattraper un important retard en terme de maturité et passer d’une informatique de régions à un modèle globalisé. ”

Historiquement opérateur de trading de matières premières,

LDCom s’est profondément transformé au cours des 10 dernières années

et intègre aujourd’hui différentes activités comme les agro-industries de transformation ou logistiques. Résultat, le chiffre d’affaires s’est envolé, avec une croissance annuelle à deux chiffres, et le groupe est présent dans plus de 100 pays. « Poussée par sa croissance, l’entreprise a réalisé qu’il ne fallait plus seulement fonctionner en régions, mais globaliser l’ensemble des plateformes et des fonctions sur toute la chaîne », détaille Rémi Gas. Si la valeur de l’IT a trop longtemps été sous-estimée, « il y a cependant eu une importante prise de conscience : on nous a demandé de bâtir une informatique globale, là où nous composions avec une petite informatique locale répartie dans plusieurs pays, qui réalisait des applications et des solutions régionales ». Un vaste chantier entrepris à partir d’une feuille quasi blanche avec la nécessité de réinventer l’organisation, refondre la roadmap d’applicatifs, rebâtir l’infrastructure. « Nous avions un enjeu majeur : rattraper un gigantesque retard tout en parvenant à être à la page grâce à certaines technologies comme le Cloud ou le SaaS sur certains domaines où l’on souhaite aller plus vite : poste de travail, consolidation des data centers, intégration de nouvelles solutions globales comme par exemple les RH ».

7

Infrastructure

Rémi GasCIO EMEA et Global CTO

Presstalis

Page 8: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

Filiale du Crédit Agricole, Silca « fournit aux autres entités du groupe des services autour des infrastructures et de l’informatique. Mes interlocuteurs sont à la fois mes collègues, mes actionnaires et mes clients », indique Luc Jarny. Leurs impératifs : ne surtout pas dégrader la qualité des services et accorder une attention particulière à la sécurité. En découle la nécessité « d’être en avance de phase et investir dans l’innovation ». Ainsi, à l’heure où tout le monde s’intéresse au Big Data, Silca entreprend, l’an passé, de construire sa propre plateforme et de la mettre à disposition de toutes les équipes. « La bonne nouvelle, c’est que ça fonctionne très bien : nous revendiquons le droit à l’expérimentation ». Parallèlement, comme dans la plupart des services IT, « il faut presser les coûts ». Chez Silca, la contraction des dépenses atteint 25% sur 3 ans. Pour cela, pas de recette magique, mais un ensemble de mesures et une approche systémique qui porte à la fois sur les technologies, les organisations et la relation client. Parmi les mesures prises, « nous nous sommes adossés à Capgemini pour nous aider à nous concentrer sur ce qui crée de la valeur (Cloud, Big Data...) et à industrialiser les activités de run ».

Chez Gefco aussi, la réduction des coûts est au cœur des préoccupations. Avec un certain succès : sur les trois dernières années, ils ont fondu de 30 % sans que le niveau de services s’en trouve affecté. « Nous avons attaqué la transformation de l’infrastructure en 2013 ». Ici, pas de bouleversement qui oblige à tout rebâtir à partir d’une feuille blanche. « L’existence d’une base préinstallée représente un défi supplémentaire : il est plus compliqué de réaliser la transformation sans interrompre les opérations ». Les maîtres mots de la transformation : stabilité, fiabilité, flexibilité, agilité et automatisation. En partenariat avec Capgemini, Gefco décide de construire son Cloud privé puis triple son taux de virtualisation, passant de 25 % à 75 % en six mois, entraînant du coup des effets de levier. A l’issue de ces phases, « notre objectif était l’hybridisation du Cloud, ce qui nous apporte d’autres réductions de coûts ». Place ensuite à la transformation organisationnelle pour travailler d’une manière plus industrielle et établir des catalogues de services. Enfin, dernier objectif, « réaliser notre transformation applicative. Pour les applications existantes, Links eAPM de Capgemini nous aidera à déterminer les axes d’amélioration et de réduction des coûts de maintenance ».

8

Réaliser la transformation à partir d’une base préinstallée représente un défi supplémentaire. ”

Les Infrastructures, accérateurs de la transformation digitale !

Nous revendiquons le droit à l’expérimentation. ”“

Luc JarnyDirecteur général

CA-Silca

Beray LegouverneurCIO

Gefco

Page 9: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

Le 8 avril 2015, TV5Monde a subi une cyberattaque d’une vaste ampleur, qui a conduit à l’arrêt général des antennes et à des intrusions sur ses réseaux sociaux et ses sites Internet. En une demi-heure l’attaque est neutralisée mais, 10 mois après, « les dégâts restent importants : nous n’avons reconstruit que 50 % du dispositif », souligne Jean-Pierre Verines. Quels enseignements tirer d’une telle expérience ? D’abord qu’il « faut être très rapide en termes d’organisation et que la communication est fondamentale : elle représente la moitié du succès de la remédiation ». Ensuite, la mise en place d’une cellule de crise se révèle, elle aussi, importante « pour garder ses nerfs afin de protéger ses équipes et rester disponible pour répondre aux questions ». Enfin, « le fait de détenir de nombreux outils de supervision a permis de sauver l’entreprise ».

La mise en place d’une stratégie de transformation digitale s’impose comme une évidence, mais la sécurité doit en être la pierre angulaire. ”

L’intérêt du numérique : comment les leaders

de l’univers numérique surpassent leurs homologues

dans chaque secteur, Capgemini/MIT.

9

Infrastructure

Jean-Pierre VerinesDSI

TV5Monde

Le fait de détenir de nombreux outils de supervision a permis de sauver l’entreprise. ”

Page 10: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

La vision de Capgemini et Sogeti

Il n’y a pas d’entreprise digitale

sans IT digitale. ”

10

La transformation digitale est un bouleversement majeur impliquant, à court terme, que l’IT se positionne par rapport à 4 fondamentaux : l’environnement de travail, le DevOps, l’IoT et le Data Brokerage (Big Data & Analytics). C’est une évolution identitaire à laquelle l’IT doit se préparer. Chaque entreprise transformera son informatique à son rythme et suivant des enjeux qui lui sont propres. Les facteurs clés de succès sont néanmoins communs à toutes les transformations : adhésion du métier, engagement managérial fort, proximité avec le développement et acceptation du projet par les équipes de la DSI. Parmi les grands chantiers à lancer, la technique - Cloud, API, urbanisme technique, software defined, l’organisation - IT bi-modale, intégration de services - et l’ADN - changement de posture, culture d’innovation - occupent une place prépondérante. « Il n’y a pas d’entreprise digitale sans IT digitale et aucune IT n’est née digitale, elle doit le devenir ».

Benjamin AlleauInfrastructure & Digital Workplace

Global Leader

Capgemini

Philippe RoquesResponsable gestion de patrimoine IT

Capgemini

Le Big Data au service des infrastructures. ”“

Avec Links eAPM, Capgemini a développé une approche pour identifier, en quelques semaines, les poches de productivité et de gains dans un écosystème IT. Deux leviers permettent cela : le premier travaille sur le portefeuille (les actifs) ; l’autre sur l’organisation qui gère ces assets. L’un est sur le « quoi », l’autre sur le « comment ». Via les dernières technologies Big Data, l’outil collecte les informations où elles sont disponibles (CMDB, ticketing, supervision…), les réunit, puis réalise ses analyses. Il est ainsi en mesure d’offrir une représentation graphique de l’ensemble des applicatifs, en y appliquant un code couleur permettant d’en visualiser immédiatement différents paramètres : criticité, nombre de problèmes, coûts d’infrastructure, TCO, nombre de serveurs en production… Il renseigne aussi sur l’organisation qui gère ce parc applicatif. Sa fonction Treemap lui permet notamment de distribuer graphiquement les applications en fonction des équipes responsables. On peut par exemple, en quelques clics, isoler toutes les applications tournant sur Linux et qui présentent un risque d’obsolescence. Pour bâtir Links eAPM, Capgemini a identifié 30 points de mesure d’une DSI permettant d’estimer la maturité industrielle de l’organisation en charge de la gestion du parc IT. Sur cette base, Links eAPM se comporte en véritable outil de gouvernance de la DSI en étant capable de proposer des plans d’amélioration, avec des gains potentiels associés à chaque action suggérée. A la clé, la possibilité de piloter dans la durée les gains en performances économiques de la DSI, et de dégager des ressources (humaines et financières) qui peuvent être réaffectées à des projets d’innovation (transformation digitale).

Les Infrastructures, accérateurs de la transformation digitale !

Comment faire plus pour moins cher ?

La marche à suivre pour les 18 prochains mois

Page 11: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

11

La vision de Capgemini et Sogeti

Finalement, cette tension industrialisation/innovation « est extrêmement stimulante car cela oblige à chercher constamment de nouveaux modèles. C’est ce qui me conduit à chercher sans cesse de nouveaux partenaires technologiques innovants parmi les pépites de demain. Nous avons tous encore du travail devant nous ! ».

« Nous sommes tous soumis à deux impératifs extrêmement forts qui sont à la fois des contraintes et des opportunités : d’un côté l’industrialisation, la productivité et la réduction des coûts ; de l’autre l’innovation et l’enrichissement des services pour les clients ». Témoin de cette tension entre industrialisation et innovation qui gouverne actuellement l’industrie, la relation CIO/CDO. « Les premiers doivent assurer la sécurité du système, son intégrité et sa production avec des budgets en faible croissance, alors que les seconds disposent de budgets importants pour développer de nouveaux projets, que les CIO devront intégrer, interfacer et rendre évolutifs ». Pour répondre à ces deux besoins, Capgemini doit sans cesse faire évoluer son offre de services.

Par exemple, le Groupe a mis en place une offre complète de services liés au Cloud Computing, qui s’appuie sur des usines de migration et de développement d’applications sur le Cloud ; le Groupe a également créé un réseau de centres d’innovation connectés autour du foyer central de San Francisco. Le tout en gardant en permanence à l’esprit les exigences premières des clients : sécurité, évolutivité, optimisation et ouverture aux innovations.

Paul HermelinPrésident-directeur général

groupe Capgemini

Page 12: Les Infrastructures, accélérateur de la transformation ......arrière ». Les changements à venir n’impliquent pas nécessairement le passage à des infrastructures gigantesques

A propos de Capgemini et SogetiFort de plus de 180 000 collaborateurs et présent dans plus de 40 pays, Capgemini est l’un des leaders mondiaux du conseil, des services informatiques et de l’infogérance. Le Groupe a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 11,9 milliards d’euros. Avec ses clients, Capgemini conçoit et met en œuvre les solutions business, technologiques et digitales qui correspondent à leurs besoins et leur apportent innovation et compétitivité. Profondément multiculturel, Capgemini revendique un style de travail qui lui est propre, la « Collaborative Business ExperienceTM », et s’appuie sur un mode de production mondialisé, le « Rightshore® ».

Sogeti est l’un des leaders des services technologiques et du test logiciel, spécialisé dans la gestion des applicatifs, des infrastructures et les services en ingénierie. Sogeti propose des solutions innovantes autour du Testing, du Business Intelligence & Analytics, de la Mobilité, du Cloud et de la Cybersécurité, s’appuyant sur sa méthodologie et son modèle global de prestations de services Rightshore®. Présente dans 15 pays avec plus de 100 implantations locales en Europe, aux Etats-Unis et en Inde, la société réunit plus de 20 000 professionnels. Sogeti est une filiale à 100% de Cap Gemini S.A., coté à la Bourse de Paris.

Avec 5 000 spécialistes, Capgemini et Sogeti proposent une offre complète de services d’infrastructure en France, afin d’apporter aux entreprises l’agilité nécessaire à leur transformation digitale. Infrastructure France accompagne ses clients dans 5 domaines : End-User, Data Services & Application Operations, Service Management, Cloud et Cybersécurité.

Plus d’informations sur :

www.fr.capgemini.com/infrastructurewww.fr.sogeti.com/infrastructure

Rightshore® est une marque du groupe Capgemini. Les informations contenues dans ce document sont la propriété exclusive de Capgemini.Copyright © 2016 Capgemini. Tous droits réservés.